Niamey, 28 août 2024 – Les médias privés nigériens, représentés par l’Association des Promoteurs des Radios et Télés Privées, ont alerté le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, sur les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier. .
Lors d’une audience accordée par le chef du gouvernement, Ali Idrissa, président de l’association, a souligné : « Depuis les événements du 26 juillet, c’est aujourd’hui que nous avons eu l’occasion en tant que médias privés. , presse écrite, audiovisuelle, et en ligne de rencontrer le chef du gouvernement, et lui faire part des préoccupations dans le cadre de notre travail. »
Les journalistes ont notamment évoqué les conditions de travail précaires, les difficultés d’accès à la publicité et les contraintes fiscales qui pèsent sur leurs entreprises. « Les hommes des médias sont dans une situation de précarité due à l’absence des annonces ou à la ségrégation dans le cadre de la distribution ou à l’attribution de la publicité », a déploré Ali Idrissa.
Les médias privés lancent un appel à la solidarité gouvernementale
Face à cette situation, les médias privés sollicitent un soutien accru des autorités. « Nous avons demandé au Premier Ministre de voir dans quelle mesure on peut intervenir pour améliorer les conditions de travail de nos agents et de nous-mêmes », a expliqué Ali Idrissa, soulignant que les médias privés créent plus de 1000 emplois directs et indirects à à travers le pays.
Le président de l’association a également rappelé le rôle essentiel des médias dans la vie de la nation : « Quand on parle de médias privés, nous faisons du service public et nous sommes les seuls qui font du service public sans demander une contrepartie. »
Des engagements de la part du gouvernement
Le Premier ministre aurait montré une grande compréhension des préoccupations des médias et aurait pris des engagements forts. « Le Premier Ministre a compris nos doléances et a pris des engagements », a assuré Ali Idrissa. Un comité de travail devrait être mis en place pour étudier les propositions des médias et élaborer des solutions concrètes. Parmi les pistes évoquées, on retrouve notamment la revalorisation du fonds d’aide à la presse et la révision du régime fiscal des médias.
Un enjeu démocratique majeur
Le soutien aux médias privés est un enjeu démocratique majeur. En permettant aux médias de travailler dans des conditions optimales, le gouvernement contribue à renforcer le pluralisme de l’information et à promouvoir la participation citoyenne.
Les prochaines étapes
Les médias nigériens attendent désormais avec impatience la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement. Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir des médias privés au Niger.