Niamey, le 5 décembre 2024 – Une rencontre d’envergure s’est tenue ce matin à Niamey entre le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur, SEM Bakary You Sangaré, et Mohammed Abdiker, Directeur de Cabinet de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cette rencontre a marqué un tournant dans la collaboration entre le Niger et l’OIM, soulignant l’importance accordée par les deux parties à la gestion humaine et ordonnée des flux migratoires.
L’entretien a abordé les défis complexes liés à la migration dans la région, un phénomène qui touche de nombreux pays africains. Le Niger, en tant que pays de transit, est un acteur clé dans la gestion de ces flux. Les deux parties ont convenu de l’urgence de renforcer la coopération pour faire face à cette situation.
Une collaboration fructueuse pour une migration plus humaine
L’OIM, en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la migration, apporte son expertise et son soutien technique au Niger. Les projets envisagés dans le cadre de ce partenariat visent à améliorer les conditions de vie des migrants, à renforcer les capacités des autorités nigériennes en matière de gestion des frontières et à promouvoir le développement économique local.
« Cette coopération est essentielle pour nous permettre de faire face aux défis liés à la migration de manière plus efficace et humaine », a déclaré SEM Bakary You Sangaré. « Nous sommes déterminés à travailler avec l’OIM pour trouver des solutions durables et pérennes ».
Mohammed Abdiker a, quant à lui, souligné l’importance du partenariat avec le Niger : « Le Niger joue un rôle crucial dans la gestion des migrations en Afrique. » « Nous sommes fiers de soutenir les efforts du gouvernement nigérien pour mettre en œuvre des politiques migratoires efficaces et respectueuses des Droits de l’homme ».
Des perspectives prometteuses
Cette rencontre entre le Niger et l’OIM ouvre de nouvelles perspectives pour une coopération renforcée dans les domaines de la protection des migrants, de la lutte contre la traite des êtres humains et du développement de programmes de retour et de réintégration.
Enfin, les deux parties ont convenu de mettre en place un cadre de coopération plus formel, afin de suivre l’évolution de leurs projets communs et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration.