Dans un élan de gouvernance renouvelée, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, a affirmé la détermination des autorités nigériennes à instaurer une ère de transparence dans le secteur des Associations de Développement (AD) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Lors de l’ouverture de la Réunion de partage, les participants ont clairement exprimé leur volonté concernant les dispositions et mesures réglementaires du Protocole d’Accord Type (PAT) 2022-226.
Le rôle pivot des ONG dans le développement national
En effet, le Général Bagadoma a reconnu l’importance des ONG de Développement et des Humanitaires comme partenaires stratégiques de l’État. Leur contribution est jugée déterminante dans la mise en œuvre des plans de développement harmonieux et équilibré du pays.
Malgré les avancées, le Général a pointé du doigt le faible respect des textes régissant le fonctionnement des ONG. Il a révélé des chiffres qui incitent à la réflexion : une minorité des ONG enregistrées ont effectivement soumis leurs rapports annuels d’activités, mettant en lumière un manque de conformité aux exigences réglementaires.
La transparence, pierre angulaire de la souveraineté
Par ailleurs, Le manque de transparence et de traçabilité des ressources est une préoccupation majeure pour le gouverneur. Ces lacunes entravent le contrôle des autorités sur les fonds et l’alignement des actions des ONG avec les priorités nationales et locales, à un moment crucial où le Niger s’engage dans la reconquête de sa souveraineté nationale.
La réunion a rassemblé des personnalités de marque, dont le Secrétaire général de la région, M. Daouda Bardé, le préfet de Diffa Hama Mamoudou, et Madame Barmou Asmaou Kanta, Maire de la commune urbaine de Diffa. Leur présence souligne l’urgence et l’importance de l’initiative de réforme.
Vers une régulation accrue du secteur des ONG
En réponse aux défis identifiés, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire s’est engagé à assainir le secteur des ONG. Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’Ali Mahamane Lamine Zeine, soutiennent cette démarche. Leur appui reflète l’engagement des plus hautes autorités à promouvoir une gouvernance à la fois transparente et efficace.
En conclusion, le Niger se positionne à l’avant-garde d’une réforme significative, visant à renforcer la transparence et la régulation des ONG. Cette initiative est cruciale pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour l’affirmation de la souveraineté nationale dans un contexte de collaboration étroite entre l’État et les acteurs non gouvernementaux.