À l’issue de la 64e Session ordinaire tenue à Abuja ce dimanche, les dirigeants de la Cédéao ont réaffirmé leur position ferme en maintenant les sanctions économiques et financières contre le Niger, allant jusqu’à conserver la menace d’une intervention militaire. Cependant, cette décision est accompagnée d’un certains nombre de conditions à remplir pour envisager un allègement des sanctions.
Les nouvelles conditions imposées aux militaires du CNSP, responsables du coup d’État, comprennent une « transition courte » exigeant un retour rapide à l’ordre constitutionnel, avec la réinstallation des civils au pouvoir. La libération immédiate et sans condition du président déchu Bazoum Mohamed, de ses proches, et des membres de son régime actuellement détenus est désormais une condition sine qua non.
Dans une démarche de résolution pacifique, la Conférence a également désigné les présidents Patrice Talon du Bénin, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo et Julius Maada Bio de la Sierra Leone comme médiateurs. Leur rôle consistera à engager des pourparlers avec les autorités de transition au Niger, offrant ainsi une lueur d’espoir pour une sortie de crise respectueuse des principes démocratiques et pacifiques.