Niamey, le 31 janvier 2025– Dans une ambiance de fierté et de soulagement, le Niger a célébré, hier à Niamey, l’éradication de l’onchocercose, une maladie qui a longtemps été un fléau pour le pays. En effet, cette victoire historique, la première du genre en Afrique, est le fruit d’un engagement soutenu et d’une collaboration fructueuse entre les autorités sanitaires, les communautés locales et les partenaires internationaux.
Quinze ans d’efforts récompensés
Pendant quinze longues années, le Niger a déployé des efforts considérables pour venir à bout de cette maladie, également connue sous le nom de « cécité des rivières ». En plus, les conséquences socio-économiques de cette maladie ont affecté des communautés entières et provoqué la cécité chez des milliers de personnes. Les zones rurales, en particulier celles situées autour des cours d’eau, ont été les plus touchées.
Une approche multisectorielle et un engagement communautaire
Le succès de cette lutte contre l’onchocercose est dû à une approche multisectorielle, combinant des stratégies de prévention, de traitement et de sensibilisation. Les agents de santé ont joué un rôle essentiel dans la distribution de médicaments et la surveillance épidémiologique. Les collectivités locales ont aussi joué un rôle crucial, en s’engageant pleinement dans les programmes de dépistage et de traitement.
Un partenariat international fructueux
Le Niger a pu compter sur le soutien indéfectible de partenaires internationaux tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Leur contribution financière et technique a été indispensable pour mener à bien ce projet d’envergure.
Un motif de fierté nationale
L’éradication de l’onchocercose est une source de fierté pour tous les Nigériens. Elle témoigne de la détermination du pays à améliorer la santé et le bien-être de sa population. Cette réalisation renforce également la souveraineté du Niger dans le domaine de la santé publique.
Un appel à la vigilance et à la solidarité
Si l’éradication de l’onchocercose est une victoire rétentante, elle ne doit pas relâcher la vigilance. Le Niger doit poursuivre ses efforts pour maintenir ce statut et prévenir toute réapparition de la maladie. Le soutien de la communauté internationale reste essentiel pour accompagner le pays dans cette phase de surveillance post-éradication.
En somme, cette victoire du Niger dans la lutte contre l’onchocercose est un exemple inspirant pour les autres pays africains. Elle montre qu’avec une volonté politique forte, des ressources adéquates et une mobilisation communautaire, il est possible de vaincre les maladies tropicales négligées et d’améliorer la santé des populations.