Politique et social au menu des hebdomadaires marocains - Journal du niger

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Politique et social au menu des hebdomadaires marocains

La question de l'intégrité territoriale du Royaume, le dialogue social et l'action du gouvernement sont les principaux sujets traités par…

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, le dialogue social et l’action du gouvernement sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+Finances News Hebdo+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que la dernière tournée qu’a effectuée l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour rencontrer les différents acteurs impliqués dans ce dossier n’a débouché sur « rien de bien concret, sauf à relever les inepties des membres du polisario qui rejettent la résolution 2602 du Conseil de sécurité et s’attachent à ‘l’autodétermination’, ainsi que la posture rebelle et irresponsable d’Alger, qui poursuit insidieusement sa stratégie d’obstruction et de pourrissement ».

Selon l’hebdomadaire, le régime algérien dresse un “rempart” contre toutes les initiatives diplomatiques, notamment celle préconisée par l’ONU, à savoir les tables rondes, “dont, visiblement, Alger ne veut plus entendre parler, alors qu’elle en a déjà participé à deux reprises, notamment en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève”.

Aujourd’hui, Alger préfère se défausser de ses responsabilités en refusant de se mettre autour de la table des négociations, appelant plutôt à des “négociations directes” entre le Maroc et l’entité séparatiste, note-t-il.

En se retirant délibérément des tables-rondes, le pouvoir algérien torpille donc tous les efforts onusiens pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce différend artificiel autour du Sahara marocain, ajoute-t-il.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur le dialogue social, écrit que le gouvernement a rompu avec “les années de dialogue de sourds”, où le Chef de gouvernement méprisait les centrales syndicales au point de couper l’écoute, alors que “ses farouches opposants syndicalistes le lui rendaient bien, allant jusqu’à inviter, aux manifestations syndicales, des équidés chargés en banderoles décriant le patron de l’Exécutif”.

Aujourd’hui, c’est plutôt une approche de concertation et d’efficacité qui est prônée, relève le journal.

Après avoir réussi à négocier un pacte social qui fait date (30 avril 2022), le gouvernement met tout en œuvre pour traduire ses termes en réalisations, et honore ainsi ses engagements: hausse du salaire minimum dans le privé comme dans le public en temps convenu et revalorisation des retraites.

Ni les difficultés des finances publiques, ni les besoins en trésorerie des entreprises privées et encore moins les énormes défis qui attendent la CNSS n’ont servi de prétexte pour retarder l’entrée en vigueur de ces mesures qui se ressentiront sur les prochains bulletins de paie de 117.000 smigards et les pensions servis à plus de 800 000 retraités, explique-t-il.

Tout en plaçant le soutien du pouvoir d’achat des citoyens au-dessus de toute considération, le gouvernement a surtout démontré son sens de l’engagement et sa détermination à respecter un calendrier qui sert de repère pour faire avancer des réformes capitales.

+Tel Quel+, qui revient sur la problématique de l’effet des politiques publiques conduites par le gouvernement, souligne, en revanche, que bien que les chantiers colossaux lancés tels que la généralisation de la protection sociale, la refonte du système hospitalier, la distribution d’aides directes aux populations vulnérables, la réforme de l’école publique et la transition énergétique ont le potentiel de changer la face du pays, “ils prendront des années à réellement ruisseler sur les populations”.

L’une des raisons de la “désaffection” ressentie vis-à-vis d’Aziz Akhannouch et de son gouvernement réside précisément dans le fait d’“hypothéquer le présent pour l’avenir”, estime la publication.

En clair, dans l’attente que les gros projets aboutissent, “le peuple n’a rien, ou si peu à se mettre sous la dent”, constate-t-il, estimant que “les petites victoires du quotidien visant directement le réel des citoyens, maintenant et tout de suite, manquent cruellement à l’appel”, d’où “le déficit patent de confiance”.

Il préconise en conséquence de “savoir intelligemment conjuguer le temps long et le temps court” afin de créer la confiance.

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