Santé, fisc et environnement au menu des quotidiens marocains - Journal du niger

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Santé, fisc et environnement au menu des quotidiens marocains

La gratuité du vaccin anti-Covid, la stratégie anticipative du Maroc dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le bien-fondé…

La gratuité du vaccin anti-Covid, la stratégie anticipative du Maroc dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le bien-fondé des recettes fiscales et les performances climatiques du Royaume, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la COVID-19 au profit de tous les Marocains.

Ce geste royal noble puise son essence dans la haute sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le Souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain depuis l’apparition des premiers cas de ce virus au Maroc, indique un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

Il s’inscrit également dans le cadre des hautes orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie. Il vise à garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif, par la Grâce de Dieu, des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité, ajoute la même source.

+Al Bayane+ assure que le Maroc est parmi les tout premiers à anticiper, à s’octroyer le vaccin contre le coronavirus, relevant que le Royaume est encore une fois au rendez-vous dans cette panacée d’envergure…

On aura certainement apprécié l’approche d’anticipation et de promptitude dont il fait preuve, avec beaucoup de vaillance, en dépit des insuffisances de l’offre sanitaire, insiste le quotidien, rappelant que le Maroc se prépare à une grande phase de vaccination qui pourrait mettre un terme, dans les quelques prochains mois, à ce stress de plus en plus pressant. « Quand on a un État tel que le nôtre, ayant traditionnellement roulé sa bosse dans les dédales des épreuves les plus coriaces, on ne peut qu’en être rassurés », fait-il observer.

+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que depuis quelques jours, plusieurs secteurs signent tour à tour avec la Direction générale des impôts des protocoles censés remettre les compteurs à zéro, notant que l’objectif est que les relations entre le fisc et une catégorie des contribuables repartent sur de nouvelles bases.

Avant d’être une recette pour l’État au sens financier du terme, l’impôt est l’expression par excellence de la solidarité et l’implication d’un individu ou de l’entreprise pour l’intérêt de la collectivité, explique la publication, faisant savoir que ce n’est pas un hasard si le terme contribuable a été consacré pour qualifier le statut de celui qui paie l’impôt.

L’impôt est le meilleur moyen pour tout un chacun de concrétiser sa contribution à un projet de société, estime le journal. « Du coup, frauder le fisc deviendrait un acte de triche préjudiciable non pas seulement à l’État mais à la communauté tout entière », conclut-il.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc a été classé à la 4ème position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.

Dans ce rapport, , le Royaume arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark, indique le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement -département de l’Environnement.

Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.

Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national, considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres, explique le ministère, cité par la publication.

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