AFFAIRES Archives - Page 30 sur 63 - Journal du niger

John Mokom prend les commandes de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

Le Camerounais John Mokom a pris les commandes de la Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la première banque 100% digitale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris APA, lundi, auprès de cette banque.

Expert-comptable agréé auprès de l’Etat de Michigan, aux Etats-Unis, John Mokom accède à la direction générale de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, une banque qu’il connait bien pour l’avoir rejoint en 2018 en qualité de directeur financier, après avoir longtemps servi au sein de la filiale sœur camerounaise en tant que membre du conseil d’administration (2008), secrétaire général et directeur financier (2012-2015).

Sa nomination intervient dans un contexte local de plus en plus concurrentiel où la banque se doit avant tout de consolider non seulement son leadership en matière de banque digitale mais aussi promouvoir sa dimension de banque innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

 Des défis que le nouveau dirigeant entend pleinement relever en continuant à impulser de grandes innovations à l’instar de ses prédécesseurs.

Au-delà de sa vision stratégique d’offrir à ses clients une expérience bancaire optimale sur ses différentes plateformes SC Mobile et Straight2Bank, John Mokom ambitionne de faire de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la banque la plus durable et la plus responsable avec des objectifs à long terme et des prises de position tranchées sur le changement climatique, l’inclusion financière et la mondialisation.

John Mokom est marié et père de quatre enfants. Il est passionné de football, aime la lecture et la musique.

Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

L’économiste de renom Jacques Attali attendu à la Cgeci Academy 2021 à Abidjan

L’économiste et écrivain français de renom Jacques Attali est attendu à Abidjan pour la 9e édition du forum économique Cgeci Academy prévue les 28 et 29 octobre 2021.

Le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci), Stéphane Aka-Anghui, a lors d’un point de presse à la Maison de l’entreprise, indiqué que cette édition aura lieu en hybride en raison de la Covid-19. 

La 9e édition du plus grand Forum économique de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommé Cgeci Academy est prévue les 28 et 29 octobre 2021. 

Le thème de ce Forum économique est « Crises et résilience des entreprises en Afrique ». L’événement tiendra compte des mesures sanitaires décidées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. 

Selon le président du Comité scientifique,  Lucien Agbia, l’économiste français de renom Jacques Attali fera la conférence d’ouverture. Une session de haut niveau à l’ouverture verra la participation du Premier ministre, et du secrétaire général de la Zlecaf. 

Après la  République du Rwanda comme « Pays invité d’honneur » à la précédente édition en 2019, le Patronat ivoirien a porté à cette nouvelle édition son choix sur la République du Ghana. Le président du Patronat ghanéen sera à l’ouverture de la session. 

Il a présenté le caractère innovant de la présente édition qui prend une forme hybride. Selon le directeur exécutif de la Cgeci, cela favorisera la participation à distance et en présentiel. 

Le Forum va débattre des problématiques sur les crises afin de de trouver des pistes de solutions pour le développement du continent africain.

Des panélistes de haut niveau sont invités dont Jacques Attali, économiste et écrivain français, qui prononcera la conférence inaugurale le 28 octobre sur le thème général du forum. Les panels seront l’occasion d’un partage des outils pratiques pour développer une capacité de résilience face aux crises multiples et multiformes que l’Afrique traverse en vue d’une croissance économique robuste et durable.

Industrie pharmaceutique : le Sénégal se dote d’une feuille de route

Dakar ambitionne de produire la moitié de ses besoins en médicaments et matériels médicaux à l’horizon 2035.« C’est un autre jalon de l’émergence du Sénégal qui vient d’être posé », s’est enthousiasmé le Directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane. L’entité qu’il dirige vient en effet de doter son pays d’une feuille de route pour réaliser l’objectif de produire localement 50 % de ses besoins en médicaments et matériels médicaux.

« C’est un grand jour pour la pharmacie nationale sénégalaise », a-t-il martelé, tout en félicitant l’ensemble des acteurs qui ont travaillé cinq semaines durant pour obtenir ce résultat.

Pour atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2035, le BOS et ses partenaires ont identifié neuf réformes prioritaires à opérationnaliser ; dix projets publics structurés pour des besoins de financement estimés à 95,5 milliards de FCFA ; 15 projets privés structurés d’un coût estimé à plus de 210 milliards de FCFA et un modèle de gouvernance recommandé pour le pilotage et la mise en œuvre réussi du plan de relance.

Parmi les réformes préconisées figurent entre autres la révision du cadre régissant la production pharmaceutique, la mise en place d’une fiscalité spécifique à l’industrie pharmaceutique et surtout la réduction de 50 % du coût de l’électricité. Ce dernier représente environ la moitié de la facture énergétique d’un industriel au Sénégal.

« Le secteur privé s’est engagé à investir plus de 200 milliards dans des projets structurants à condition que l’Etat du Sénégal fasse les réformes indispensables à la relance du secteur », a fait savoir M. Kane, ajoutant que désormais « la balle est dans le camp de l’Etat du Sénégal et celui du secteur privé ».

Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a assuré l’engagement des décideurs publics et des partenaires à réunir toutes les conditions nécessaires au démarrage dans les meilleurs délais de la mise en œuvre du plan de relance du secteur pharmaceutique.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation des recommandations issues de vos travaux. C’est la raison pour laquelle je voudrais qu’il plaise à mes collègues ministres de prêter une oreille attentive aux différentes propositions et de veiller à prendre toutes les mesures requises pour leur exécution », a-t-il déclaré.

M. Fofana a par ailleurs promis de présenter les résultats de ces consultations au prochain Conseil des ministres afin que le président de la République, Macky Sall, « donne une feuille de route avec des délais précis et propose éventuellement un Conseil présidentiel sur la relance de l’industrie pharmaceutique ».

Bolloré nomme un nouveau PCA en Ouganda

Patrick Bitature est nommé Président du Conseil d’Administration de la filiale ougandaise de Bolloré Transport & Logistics.M. Bitature est décrit comme un entrepreneur et un philanthrope très respecté en Ouganda. Il est notamment le fondateur et le président de Simba Group of Companies un conglomérat d’Afrique de l’Est spécialisé dans les télécommunications, l’hôtellerie, l’immobilier, l’éducation, l’énergie, l’agriculture, le pétrole et le gaz, et les produits de santé.

Il est également Président du Conseil d’Administration d’Umeme Limited, la principale société de distribution d’électricité en Ouganda, et Président du comité directeur de l’Office du tourisme ougandais. Par ailleurs, Patrick Bitature est co-Président de l’hôpital universitaire pédiatrique CURE, spécialisé dans le traitement des besoins neurochirurgicaux des enfants, rapporte Bolloré dans un communiqué de presse.

Désireux de développer sa communauté, Patrick Bitature a fondé en 2010 l’association Patrick & Carol Bitature Foundation, qui vise à fournir des soins de santé adéquats et des opportunités de développement économique aux jeunes issus de milieux défavorisés en Ouganda.

Membre de l’Institute of Chartered Secretaries and Administrators (l’Institut des secrétaires et administrateurs agréés) du Royaume-Uni, M. Bitature est diplômé de la London School of Accountancy.

« Au fil des années, Patrick a su gagner la confiance de notre Conseil d’administration en sa qualité de conseiller. Son expérience et son sens de l’entrepreneuriat seront un atout pour notre activité en Ouganda », a déclaré Jason Reynard, directeur régional de Bolloré Transport & Logistics pour l’Afrique de l’Est.

Nigeria : des bandits dynamitent des voies ferrées

Les services ferroviaires sur la ligne Kaduna-Abuja, dans le nord du Nigeria, ont été suspendus après l’attaque.La Nigeria Railway Corporation (NRC), qui a donné l’information, a déclaré que des inconnus ont dynamité une partie de la voie ferrée du côté de Kaduna lors d’une attaque dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la NRC a indiqué les explosifs ont endommagé les voies ferrées entre les zones de Dutse et de Rijana à Kaduna.

Un ancien sénateur représentant le district central de Kaduna, Shehu Sani, a révélé que l’attaque a été menée par des bandits qui ont ensuite ouvert le feu sur le train, visant son conducteur.

« Ils ont placé un explosif qui a endommagé la voie ferrée et brisé le pare-brise de la locomotive. Ils ont également ouvert le feu, visant le conducteur et le char. Cela s’est produit entre les gares de Dutse et de Rijana. Le conducteur a lutté pour avancer vers la gare de Kaduna Rigasa », a poursuivi M. Sani.

Sénégal : un prêt de 5,2 milliards F CFA accordé à Pamecas

Ces fonds sont censés permettre à l’institution sénégalaise de microfinance de « développer son portefeuille de microcrédits », a appris APA ce vendredi.Pour la première fois, Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) et la Caisse italienne des dépôts et prêts ont mené ensemble une opération dans le secteur de la microfinance.

Et c’est Pamecas, ayant démarré en 1995 ses activités au Sénégal, qui bénéficie de ce prêt de 8 millions d’euros (5,2 milliards F CFA). L’institution de microfinance intervient auprès de 3800 entrepreneurs dont une majorité de femmes. 

L’accord de financement, garanti par l’Union Européenne (UE), a été finalisé en marge du Sommet France-Afrique tenu le 8 octobre à Montpellier, dans le Sud de l’Hexagone.

Reprise des vols directs reliant le Maroc et le Canada dès le 29 octobre

Ottawa a autorisé la reprise des vols directs reliant le Maroc au Canada et ce après deux mois de suspension.La décision de suspension des vols commerciaux et privés directs de passagers, qui se rendent au Canada en provenance du Maroc, entrée en vigueur depuis le 29 août 2021, a été expliquée par une augmentation du nombre de résultats positifs à des tests de dépistage du Covid-19 chez les voyageurs arrivant du Maroc au Canada. Mais comme la situation épidémiologique s’est améliorée dans le Royaume, Ottawa a décidé de lever cette suspension.

Selon un communiqué de Transports Canada, la décision de reprise des vols a été prise compte tenu de la situation qui s’améliore en ce qui concerne le Covid-19 au Maroc, suivant ainsi l’avis de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Des mesures de santé publique supplémentaires seront toutefois mises en place, indique Transports Canada. Ainsi, les voyageurs devront présenter un résultat négatif à un test PCR de dépistage moléculaire reconnu, qui devra être effectué dans les 72 heures précédant le départ.

Les voyageurs pourront aussi présenter la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire fait dans les 14 à 180 jours avant le départ prévu vers le Canada. Transport Canada ajoute que les voyageurs qui peuvent entrer au Canada et qui arriveront depuis le Maroc par une route indirecte devront toujours présenter un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire passé dans les 72 heures avant leur vol d’un pays tiers (autre que le Maroc).

Avant l’embarquement, insiste Transport Canada, “les voyageurs sont tenus de téléverser leurs renseignements sanitaires dans l’application ArriveCAN”, que ce soit au moyen de l’application mobile ou du site web. Ils devront aussi porter un masque pendant tout le voyage.

Les voyageurs qui ne sont pas en mesure de satisfaire à ces exigences se verront refuser l’embarquement, avertit Transports Canada.

Congo : Bolloré participe au forum sur l’orientation scolaire

Les filiales Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal ont participé à la 6e édition du forum de l’orientation et des études en France et au Congo organisé par Campus France du 28 septembre au 2 octobre 2021.Cet événement qui a rassemblé plus 115.000 étudiants s’est tenu en présentiel à Brazzaville et à Pointe-Noire et a été également retransmis en direct sur la page Facebook de Campus France au Congo et sur les radios locales.

Le Forum de l’orientation et des études a pour but d’aider les étudiants dans leur choix d’orientation post-baccalauréat en leur faisant découvrir les métiers de demain et les débouchés professionnels au Congo. Des conférences animées par des intervenants extérieurs issus de divers secteurs d’activité ont ainsi été organisés tout le long de l’événement pour mieux les accompagner dans cette démarche.

À cette occasion, rapporte un communiqué de presse, les équipes de Bolloré Transport & Logistics Congo ont présenté leurs métiers au cours d’un atelier axé sur la logistique industrielle et portuaire et ont échangé avec les étudiants présents pour répondre à leurs questions sur les filières et les débouchés possibles dans ce secteur d’activités.

« Aujourd’hui de plus en plus d’établissements d’enseignements supérieurs incluent les métiers du transport et de la logistique dans leurs programmes pour former une main d’œuvre qualifiée à même de répondre aux problématiques que rencontre le secteur. C’est pourquoi nous devons d’accompagner ces étudiants en leur facilitant l’accès à l’emploi et contribuer à favoriser leur autonomie. » a déclaré Christophe Pujalte, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo & RD Congo.

L’Afrique doit produire plus d’électricité (étude)

Près de la moitié de la population du continent n’a pas accès à l’électricité selon le rapport de la Chambre africaine de l’énergie (Chambers) parvenu jeudi à APA.La production énergétique de l’Afrique est en deçà de ses besoins. Selon les perspectives de Chambers en 2022, plus de 580 millions (près de 46%) de la population du continent n’ont pas accès à l’électricité.

Pour « faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030 », suggère l’étude, la capacité de production d’électricité de l’Afrique doit augmenter rapidement de plus de 6 % par an. Cela permettra de soutenir une croissance économique forte, favoriser l’industrialisation et préserver les moyens de subsistance.

Par ailleurs, souligne le document, malgré la croissance attendue de la production d’énergie renouvelable en Afrique de près de 14,5 % en 2021, cela ne suffira pas pour endiguer la baisse globale de la production de 2,5 % provoquée par la pandémie.

En outre, l’étude révèle que les combustibles conventionnels tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel représentaient collectivement les trois quarts (75 %) de la production d’électricité en Afrique. Le rapport conclut donc que les mesures rapides pour atteindre le net zéro (aucune émission nette de CO2, cela veut dire que nous n’ajoutons pas de nouvelles quantités de CO2 dans l’atmosphère) à tout prix auront un impact négatif grave sur l’Afrique et donc hautement déconseillées.

De plus, renseigne le rapport, le secteur pétrolier et gazier devrait connaître une augmentation des activités d’investissement en 2022 en raison de l’amélioration des flux de trésorerie des sociétés pétrolières et gazières. Cela se fera en particulier dans la dernière partie de 2021 suite à la reprise de la demande et de l’offre par rapport aux faibles niveaux de 2020.

L’industrie gazière poursuivra quant à elle son expansion accrue aux projets gaziers, suite à l’augmentation de la demande de gaz qui s’impose comme une force clé dans la dynamique de transition énergétique, tout en répondant aux besoins énergétiques du continent.

Le rapport l’énergie en Afrique 2022 décrit l’état attendu de l’industrie du pétrole, du gaz et de l’électricité en 2022, en mettant l’accent sur les effets de la transition énergétique. Cette perspective est le guide de la Chambre à l’intention des principaux acteurs du secteur de l’énergie. Plus d’une douzaine de pays africains utilisent déjà du gaz naturel qu’ils produisent eux-mêmes ou importent d’autres pays pour produire de l’électricité. Et de nouveaux projets sont en route.

L’étude est le résultat d’une solide coopération régionale et internationale entre la Chambre africaine de l’énergie, les gouvernements et d’autres acteurs majeurs des secteurs public et privé à travers l’Afrique. Elle rassemble les dernières données disponibles sur le secteur énergétique de l’Afrique et bénéficie des connaissances des principales entreprises et experts locaux, régionaux et internationaux.

Le Burkina Faso construit sa plus grande centrale solaire

La mise en service de l’infrastructure énergétique est prévue pour août 2022.Le Burkina Faso dope la part du renouvelable dans son mix énergétique. Le pays vient de lancer la construction de la centrale solaire de Kodeni Solar, près de Bobo-Dioulasso, la grande ville de l’ouest du pays à 356 km de la capitale, Ouagadougou.

Avec une capacité installée de 38 MW, Kodeni Solar sera la plus grande centrale solaire du pays ainsi que le premier partenariat public-privé à atteindre son closing financier. Ses promoteurs ont signé un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans avec la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel).

La construction a été confiée au spécialiste français INEO par EQUANS, une société du groupe Engie. Le projet créera 150 emplois directs pendant la phase de construction et 35 emplois permanents pendant la phase d’exploitation.

La production annuelle de la centrale solaire sera de 73 000 MWh. Elle fournira une énergie propre, fiable et abordable à près de 115 000 foyers. Elle réduira également la dépendance du pays aux combustibles fossiles et évitera l’émission de 41 000 tonnes de CO2 chaque année, aidant ainsi le Burkina Faso à lutter contre le changement climatique.

Selon le ministre burkinabè de l’Énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, ce « projet est un essentiel pour l’autonomie énergétique du Burkina Faso. L’énergie solaire est la source d’électricité la moins chère et la plus abondante pour le pays. Kodeni Solar démontre également que le cadre mis en place par le gouvernement pour encourager les partenariats public-privé commence à porter ses fruits. Plus de 500 MW de capacité seront installés à l’horizon 2025 à un prix extrêmement compétitif, au bénéfice de la population et des entreprises burkinabè. »

Le développement du projet a été entrepris par Africa REN avec le soutien du Seed Capital Assistance Facility, une initiative du Programme des Nations Unies pour l’environnement, qui a cofinancé la phase de développement du projet.

FMO, la banque de développement néerlandaise, Access to Energy Fund (un fonds géré par FMO au nom du gouvernement néerlandais) et Interact Climate Change Facility (ICCF), un mécanisme conjoint des institutions européennes de développement, ont fourni la dette à long terme.

« Kodeni Solar est l’un de nos premiers investissements au Burkina Faso, un pays qui nous a réservé un accueil exceptionnel et où il existe d’énormes possibilités dans le secteur des énergies renouvelables. Avec nos partenaires dans le pays et dans la région au sens large, nous sommes ravis de nous engager dans un avenir plus vert pour le Sahel à un moment où un tel investissement est plus que jamais nécessaire », a déclaré le directeur de l’énergie chez FMO, Huub Cornelissen.

Côte d’Ivoire: des collectivités formées sur le nouveau Code des marchés publics

Les acteurs des collectivités du District d’Abidjan étaient formés mercredi sur le nouveau dispositif des marchés publics, en vue d’une maîtrise des mécanismes afférents, lors d’un séminaire à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cette formation était organisée par le Projet d’appui à la gestion économique et financières (Pagef), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Il vise un projet à soutenir la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques en Côte d’Ivoire.

Selon le coordonnateur national du Pagef, Ngaladjo Bamba, cette session a pour but de donner la pleine connaissance des nouveaux mécanismes à ces acteurs au regard des nouvelles modifications apportées dans le système de la direction des marchés publics.

Le professeur N’Galadjo Bamba, représentant du ministre de l’Economie et des finances, a souligné que ce nouveau dispositif donne à la direction des marchés publics de se retirer pour jouer un rôle d’arbitre.

Cela, ajoutera-t-il, va mettre les acteurs impliqués dans les passations des marchés publics face à  leur responsabilité, toute chose qui nécessitera une plus grande maîtrise de l’ensemble des procédures de passation des marchés. 

« Il faut les former, les sensibiliser, les amener à pouvoir vraiment maîtriser les processus afin qu’ils puissent avoir de la célérité », a-t-il dit, relevant que pour ce qui concerne les communes de l’intérieur le projet envisage de former au moins de 220 personnes dans un premier choix.

« Nous pensons qu’il est important d’étendre cela à l’intérieur du pays », a-t-il renchéri,  faisant observer que les innovations introduites au nouveau code des marchés renforcent la transparence et la compétition entre les différents soumissionnaires. 

Par ailleurs, ce qui est recherché au-delà de l’efficacité, c’est surtout pouvoir aller au juste coût des prestations qui sont réalisées, a indiqué M. Ngaladjo pour qui le Code des marchés publics vise outre la célérité, à préserver les deniers publics qui sont engagés. 

Le dispositif des marchés publics est encadré par un texte qui commande le libre accès et l’égalité de traitement de tous les candidats et soumissionnaires ainsi que la transparence des procédures et la libre concurrence. 

Le  nouveau Code des marchés publics introduit un dialogue compétitif entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires. L’Etat définit ses besoins, émet un avis de marché et les entreprises apportent les arguments pour réaliser les projets dans un esprit de compétitivité.  

Secteur pétrolier ivoirien: Petroci Holding redevient une société d’Etat

Petroci Holding, une société anonyme à participation financière publique opérant dans le secteur pétrolier ivoirien, redevient une société d’Etat, à la suite d’une récupération du capital de 5% destiné aux salariés, selon un décret.

« Petroci Holding n’est plus une société anonyme à participation majoritaire de l’Etat, (elle) redevient une société d’Etat au capital détenu entièrement par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Ce changement de statut intervient à la suite d’un décret portant abrogation des dispositions des articles 2 et 3 du décret du 12 septembre 2001 portant extension de l’objet social de Petroci Holding qui l’a transformé en société anonyme par la cession de 5% de son capital au bénéfice de ses salariés.

La disposition cédant une part de 5% au profit du personnel du Petroci Holding « n’a jamais été mise en œuvre », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, ajoutant que « cela lève toute confusion judiciaire ».

Avec le statut de société anonyme, Petroci Holding « ne pouvait pas avoir certaines prérogatives comme les sociétés d’Etat », a fait observer M. Amadou Coulibaly, également ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie.  

Cette décision a lieu après que la firme italienne Eni et la société nationale ivoirienne Petroci Holding ont fait, en septembre, une découverte de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, estimée à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut.

Le volume de ce gisement pétrolier équivaut en outre à « environ 1800 à 2400 milliards de pieds cube de gaz associé », selon le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie qui se félicite de ce qu’il vient accroître les réserves prouvées du pays ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir.

Le budget de l’Etat ivoirien pour 2022 estimé à 9 901,1 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un projet de loi qui établit le budget de l’Etat pour 2022 à 9 901,1 milliards Fcfa, soit une progression de 17,9%, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« Il s’équilibre en ressources et en dépenses à 9 901,1 milliards Fcfa et enregistre une progression de 17,9% par rapport au budget initial de 2021 », a dit M. Amadou Coulibaly, indiquant que « cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 10 555,8 milliards Fcfa en 2023 et 11 616,6 milliards en 2024 ». 

Le budget pour l’année 2022 est structuré en 30 dotations et 150 programmes budgétaires déclinés au sein des institutions et ministères, a fait savoir M. Coulibaly, ajoutant qu’ il vise à juguler les impacts négatifs liés à la Covid-19 et à poursuivre les objectifs de développement. 

L’année 2020 a été marquée par l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a négativement affecté l’activité économique mondiale. Les actions entreprises ont d’ailleurs permis d’éviter la récession économique du pays.  

La croissance économique, estimée à 6,5% en 2021 contre 2% en 2020, a été portée au niveau de l’offre dans le secteur de l’agro-alimentaire, des BTP et des produits pétroliers et au niveau de la demande par la consommation et les investissements, a-t-il poursuivi.  

La croissance de l’économie nationale devrait pouvoir se consolider en 2022 avec un taux qui ressortirait  à 7,1% soutenu par les performances du secteur de la production agricole, des industries manufacturées, de l’extraction minière, de l’énergie, des Transports, des Télécoms et du commerce, a-t-il dit. 

Les prévisions des finances publiques en 2022, en Côte d’Ivoire, tablent sur une amélioration du solde budgétaire globale qui devrait permettre de ramener le déficit à 4,7% en 2022 contre 5,6% estimé en 2021. Et ce, grâce aux « réformes » économiques et financières. 

Un deuxième projet de loi portant règlement du budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2020, arrêté à 8061, 1 milliards Fcfa et adopté sous le format de budget programme, a été exécuté dans un environnement économique marqué par la pandémie de la Covid-19.

En cours de gestion, ce budget a été révisé et le niveau porté à 8 415,4 milliards Fcfa par une loi de finance rectificative en décembre 2020 en vue de prendre en compte l’impact de la crise sanitaire de Covid-19 sur les finances publiques. 

Le montant définitif des encaissements des recettes s’établi à 8 566,3 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 90,2%, a noté le porte-parole du gouvernement ivoirien, mentionnant que le montant des ordonnancements des dépenses s’établit à 8678,3 milliards Fcfa soit un taux d’exécution de 91,4%. 

Le solde global de l’ensemble de ces opérations ressort un déficit budgétaire de 112,1 milliards Fcfa lié essentiellement à l’accroissement des dépenses induites par les actions de lutte contre les effets négatifs de la Covid-19, a souligné M. Amadou Coulibaly, face à la presse.    

Sénégal : l’ITFC renfloue les caisses de la Senelec

La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) aide la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) à assurer son approvisionnement en produits pétroliers.Au Sénégal, le secteur énergétique a de beaux jours devant lui. Après l’obtention des 600 millions de dollars du Compact énergie du Millennium Challenge Corporation, le pays vient de bénéficier de 100 millions d’Euros de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Cet accord Mourabaha est destiné à couvrir 19 % des besoins de financement de la Senelec pour l’achat de produits pétroliers raffinés. La Mourabaha, ou vente avec marge bénéficiaire, est un contrat de vente où la banque acquiert sur demande d’un client un bien d’une tierce partie, en vue de le revendre au client moyennant une marge de profit convenue d’avance.

L’objectif global est de soutenir les efforts du gouvernement sénégalais qui visent à réduire la pénurie d’électricité et de fournir l’énergie nécessaire au développement de l’économie. Cela, tout en contribuant à la réalisation de l’ODD7 « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable » et de l’ODD 8 « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous. »

« Nous voyons ce nouveau financement mis à la disposition de la Senelec comme une contribution à la fourniture d’un besoin si essentiel. Nous avons de très bonnes relations avec le Sénégal depuis notre création et nous continuerons notre soutien au pays dans sa quête de croissance économique et de développement », a déclaré le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Bolloré veut développer des robots mobiles autonomes

Bolloré Logistics Singapour et Botsync se sont associés pour mettre au point MAG300, une nouvelle solution d’automatisation basée sur les Robots Mobiles Automatisés (AMR).Soutenue par Enterprise Singapore (ESG), cette nouvelle solution est le fruit d’une collaboration d’un an entre Bolloré Logistics Singapour et Botsync, informe un communiqué de l’entreprise.

L’objectif est de faciliter l’automatisation de deux processus logistiques (le réapprovisionnement et la préparation des commandes) grâce à la réduction du mouvement des marchandises habituellement réalisé par des collaborateurs.

MAG300 se différencie des autres solutions robotiques conventionnelles grâce à son logiciel qui lui permet de s’adapter rapidement aux opérations dynamiques de l’entrepôt.

Avec cette nouvelle solution, les opérateurs pourront facilement définir n’importe quelle permutation d’itinéraire entre les points de ramassage et de débarquement via le tableau de bord de Botsync accessible depuis une tablette.

Par ailleurs, MAG300 intègre un chariot unique qui peut être facilement manipulé par un collaborateur, un équipement de manutention de matériel traditionnel (MHE) ou le robot lui-même. Cette solution d’automatisation permet de passer facilement des opérations manuelles à l’automatisation sur les sites avec un minimum de modifications et de perturbations des processus.

« Nous voulons aller au-delà de ce que les bots conventionnels peuvent faire et créer en toute flexibilité et évolutivité. Prendre le temps de concevoir une solution au travers d’un mode collaboratif permet de fournir une réponse optimale à une problématique », a déclaré Pierre Matheron, Chef de Projet Innovation chez Bolloré Logistics à Singapour.

Equipé de plusieurs capteurs à l’avant et à l’arrière, le système anti-collision du MAG300 est capable de détecter tout objet en mouvement ou immobile jusqu’ à cinq mètres et de réajuster rapidement son itinéraire pour l’éviter.

L’AMR peut fonctionner pendant 8 heures en continu avant de retourner automatiquement à la station de charge. Avec une charge utile de levage maximale de 300 kg, le MAG300 AMR peut déplacer jusqu’à 300 caisses par heure à une vitesse de déplacement maximale de 6,3 km/h. Ceci réduira considérablement les opérations manuelles existantes de transport de bacs ou de boîtes et augmentera l’efficacité de l’entrepôt en évitant jusqu’à 90 heures de travail par mois.

« L’automatisation doit être simple à implémenter pour nos clients. Nos produits sont conçus pour s’adapter facilement à l’environnement de nos clients. Cette collaboration marque notre engagement à accompagner Bolloré Logistics dans ses projets d’automatisation et les soutenir dans l’excellence opérationnelle », a affirmé Prashant Trivedi, cofondateur et responsable de l’offre commerciale chez Botsync.

Le concept ayant été entièrement personnalisé et conçu pour répondre aux besoins de Bolloré Logistics, il peut être facilement étendu à tous les autres hubs sans entraîner d’investissements supplémentaires majeurs. La mise en œuvre complète de la solution d’automatisation MAG AMR au sein de Blue Hub aura lieu d’ici le premier trimestre 2022. Les deux sociétés envisagent par ailleurs d’étendre l’utilisation d’autres processus impliquant des mouvements de stock afin d’obtenir une utilisation complète de l’AMR.

Dette cachée du Mozambique : une banque suisse condamnée

Crédit suisse est accusé de n’avoir pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.Le combat continue pour la bonne gestion de la dette mozambicaine. La banque d’investissement Crédit Suisse est condamné par l’Autorité chargée du comportement financier (Financial Conduct Authority, FCA) du Royaume-Uni à payer 147 millions de livres sterling (environ 202 millions de dollars américains) d’amende pour son implication présumée dans le scandale de la « dette cachée » du Mozambique.

La FCA a déclaré que le Crédit Suisse a fait « de graves manquements à l’obligation de diligence en matière de criminalité financière liés à des prêts d’une valeur de plus de 1,3 milliard de dollars, qu’il a organisés » pour le compte du Mozambique.

« Ces prêts, ainsi qu’un échange d’obligations, ont été entachés de corruption », selon la structure britannique.

Des responsables du Crédit Suisse sont accusés d’avoir accepté et payé des pots-de-vin pendant qu’ils arrangeaient des prêts pour l’industrie de la pêche au thon du Mozambique.

« Le Crédit Suisse a également convenu avec la FCA d’annuler 200 millions de dollars de dette de la République du Mozambique, en raison de ces prêts douteux », a ajouté l’Autorité chargée du comportement financier du Royaume-Uni.

Les allégations soulignent qu’entre octobre 2012 et mars 2016, Crédit Suisse n’a pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.

Pourtant, la FCA estime que la banque disposait d’informations suffisantes à partir desquelles elle aurait dû apprécier le risque inacceptable de corruption associé aux deux prêts mozambicains et à un échange d’obligations lié à des projets parrainés par le gouvernement.

L’entrepreneur engagé par le Mozambique pour les projets aurait secrètement versé des pots-de-vin, estimés à plus de 50 millions de dollars, à des membres de l’équipe de négociation du Crédit Suisse, dont deux directeurs généraux, afin d’obtenir les prêts à des conditions plus favorables.

Plusieurs fonctionnaires mozambicains sont actuellement devant les tribunaux pour avoir obtenu frauduleusement des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en se servant de l’Etat comme garant.

Ces derniers, parmi lesquels figure l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, n’auraient pas demandé l’approbation du Parlement pour de telles transactions.

Ethiopie : 11.000 infections au VIH chaque année

Les jeunes sont les plus touchés par ces nouvelles infections selon le chef du Bureau fédéral de prévention et de contrôle du VIH/Sida (HAPCO).Les projections du bureau pour 2021 montrent qu’au moins 622.000 personnes vivent avec le virus en Ethiopie et que le virus provoque 12.000 décès par an.

« Les jeunes représentent 67% de toutes les nouvelles infections au VIH », a déclaré mardi, le Dr Tsigereda Kifle, responsable du HAPCO, lors d’une réunion d’évaluation du rapport trimestriel de son bureau.

Selon le Dr Tsigerda des « améliorations remarquables » ont été notées dans l’utilisation des médicaments antirétroviraux.

Actuellement, son bureau estime que 86% des Éthiopiens vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et 94% d’entre eux reçoivent actuellement une thérapie antirétrovirale.

Une majorité d’entre eux (94%) ont réussi à réduire leur charge virale dans leur organisme au niveau souhaité et mènent une vie saine, a-t-elle ajouté.

Le pays a également connu une baisse significative de la transmission du VIH de la mère à l’enfant au cours des deux dernières décennies.

Le Dr Tsigereda a attribué cette « baisse significative » du taux de transmission à la décision prise en 2013 de fournir gratuitement des médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH.

Selon le rapport 2018 de l’ONUSIDA, 92% des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à ce médicament, ce qui a permis d’éviter 3.700 nouvelles infections par le VIH chez les nouveau-nés.

RDC: Bolloré offre du matériel informatique offert à des étudiants congolais

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois virtuel et physique.Les collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au total, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Plusieurs dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En République démocratique du Congo (RDC), une salle multimédia équipée d’une douzaine d’ordinateurs avec connexion internet à haut débit a été gracieusement mise à disposition des étudiants de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion (DGC) Congo pour faciliter leur apprentissage.

Pour Christophe Pujalte, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics en RDC, « la pandémie de Covid-19 a bouleversé les modes de fonctionnement et accéléré l’usage d’internet et des outils collaboratifs. Le don que nous avons fait à DGC Congo va permettre aux étudiants de l’établissement de poursuivre leur formation en disposant des dernières technologies et de réunir toutes les conditions pour favoriser leur réussite scolaire. »

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde. Plus de 500 collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics Congo, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo, GVA Congo et Canal + ont participé à cet évènement à Brazzaville et Pointe-Noire.

Maroc: Le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,2%

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a examiné les grandes lignes du projet de Loi de finances (PLF) pour l’année 2022 qui table sur un taux de croissance de 3,2% et un déficit budgétaire de 5,9% du PIB.Le projet de loi de Finances 2022 prévoit la création de 250.000 emplois directs en deux ans.

Les hypothèses de la Loi de Finances 2022 ont été annoncées lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Baitas, la ministre de l’économie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui et le ministre délégué chargé du budget, M. Faouzi Lekjaa.

Selon les responsables, ce projet de loi de finances a été élaboré sur la base de l’hypothèse d’une campagne agricole estimée à 80 millions de quintaux et d’un cours moyen de gaz butane de 450 dollars la tonne.

Le PLF pour l’année à venir traduit l’orientation du gouvernement à consacrer l’effort social du Royaume.

Covid-19: les Etats africains en quête d’alternatives pour mobiliser des ressources (ENTRETIEN)

Les États africains, confrontés à une nette diminution de leur budget dans le sillage de la pandémie de Covid-19, cherchent des alternatives aux grandes institutions financières pour mobiliser des ressources afin de parer aux conséquences de la crise et garantir le remboursement de leur dette, note Bernard Ayitee, CEO d’Obara Capital, premier hedge fund africain, dans un entretien.

En Afrique, la crise de Covid-19 a aggravé une situation déjà tendue pour les créanciers des Etats. Quel est le panorama de la dette souveraine sur le continent ? 

Comme partout dans le monde, les Etats africains ont été impactés à la fois par une diminution des recettes et par l’augmentation des dépenses pour répondre aux effets de la pandémie.

Aujourd’hui, la dette cumulée du continent atteint 1 400 milliards de dollars et le taux d’endettement public s’élève à 60% du PIB en Afrique subsaharienne. Parer aux conséquences de la crise et garantir le remboursement de leur dette constitue un double défi qui plaide pour le recours aux investisseurs privés.

La marge de manœuvre des États africains est faible, car ceux-ci sont limités dans leurs ressources propres et leur capacité d’emprunt sur les marchés financiers, du fait du niveau élevé de la prime de risque ou de l’absence d’appétit des investisseurs.

Ce qui a poussé certains pays comme la Zambie, l’Ethiopie et le Tchad à demander une restructuration de leur dette. Cela dit, il est difficile de dégager des grandes lignes en matière d’endettement, chaque Etat suivant une trajectoire différente en la matière, dépendant plus ou moins de sa situation financière et de ses équilibres budgétaires propres.

Dans quelle mesure le paysage de l’endettement a-t-il évolué ces dernières années ?

Incontestablement, il s’est transformé ces vingt dernières années : il est loin le temps où la plupart des pays africains dépendaient quasi exclusivement de l’aide au développement.

Progressivement, des créanciers du secteur privé ont fait leur apparition. Au moment de la crise de 2008, les banques, les fonds d’investissement et les fonds de pension ont commencé à prêter directement aux pays africains.

Pour les Etats africains, qui cherchent de plus en plus des alternatives aux grandes institutions financières, c’est aussi une manière de s’émanciper d’une ombre tutélaire parfois contraignante.

Les créanciers privés représentent visiblement une réponse de plus en plus prisée par les Etats africains. Qu’est-ce qui explique cela ?

C’est exact : la part des créanciers privés dans le poids de la dette publique externe des pays africains est passée de 12% en 2012 à près de 43% en 2021 (selon l’International Debt Statistics, 2021).

Ces investisseurs qui regroupent des fonds d’investissement, banques ou encore assureurs sont de fait les principaux créanciers du continent et détenaient près de 115 milliards d’euro-obligations issues de 21 pays africains en 2020 (M&G Investments).

Quelle place occupent les hedge funds  (fonds de couverture) dans cette offre ? Obara Capital est-il positionné sur ce créneau ? 

Les investisseurs internationaux spécialisés ayant une appétence pour les titres de créances libellés en monnaie locale interviennent de manière crescendo sur les marchés obligataires locaux.

Ces derniers campent un rôle important en assurant une meilleure liquidité sur les marchés secondaires avec pour effet de dynamiser les places boursières africaines.

Si les hedge funds restent de timides financiers des Etats, ils contribuent néanmoins, par leur dynamisme sur les marchés des capitaux, de façon significative à l’attractivité de la dette africaine.

C’est là par ailleurs un positionnement en parfait accord avec l’orientation alternative qui fonde leurs stratégies d’investissement.

À ce jour, la stratégie d’Obara Capital en tant qu’investisseur se caractérise plus par le financement de besoins de trésorerie à court terme, que par une activité spéculative sur les marchés des capitaux.

Nous n’investissons donc pas dans la dette obligataire africaine. Ceci-dit, dans le cadre de nos activités de sovereign advisory, nous conseillons les gouvernements en matière d’émission, gestion et restructuration de dettes. 

Nous mêlons à la fois techniques d’ingénierie financière sophistiquées, compréhension fine des marchés financiers et prise en compte des enjeux liés à la gestion des finances publiques. 

Ce qui nous permet de fournir un appui technique indépendant et de haute qualité, c’est une offre fiable pour les décideurs qui veulent optimiser les conditions de leurs financements.

La spéculation sur les dettes souveraines ne risque-t-elle pas d’amplifier la crise ?

Les croyances populaires relatives à la spéculation sur les dettes souveraines méritent d’être déconstruites. Si des fonds spéculatifs ont à certaines occasions pu peser sur les finances publiques d’états déjà en difficultés, ces derniers ne sont que très rarement en prise directe avec les gouvernements lors d’émission de dettes publique. L’impact direct qu’ils pourraient avoir est donc marginal.

Dans le même temps, une frénésie spéculative pourrait entrainer une modification des conditions de financement pour l’Etat emprunteur avec une hausse des taux d’intérêts dans certains cas.

L’activité spéculative serait cependant plus le symptôme que la cause du renchérissement du coût du financement dans ce type de situations. Les modalités de financement des Etats africains dépendent en grande partie du cadre macroéconomique ainsi que la cohérence de la gouvernance et des politiques publiques menées.

De même, le Conseil financier mandaté y tient un rôle crucial de par sa capacité à mettre en musique besoins en financements et promesses de rentabilité aux investisseurs. La spéculation actuelle sur les dettes souveraines africaines tant par sa nature que par son volume, ne semble pas de nature à accentuer la morosité économique ambiante.

Quel risque représente pour les créanciers privés un potentiel allégement de la dette ? Ont-ils pu faire entendre leur voix à travers le Groupe de travail des créanciers privés en Afrique (AfricaPCWG) mis en place en mai 2020 ?

L’allègement de la dette peut avoir au moins deux impacts majeurs pour les créanciers privés. Tout d’abord, et de la façon la plus évidente, un allègement de dette supposerait que ces derniers se voient plus ou moins contraint de renoncer à une partie de leurs attentes de retour sur investissement.

Le risque ici, est donc celui d’une perte immédiate pour les porteurs de titres. Autre péril envisageable, une baisse de la valeur des titres de dettes sur le marché secondaire que l’annonce d’un programme d’allègement de dette précipiterait. Cette perte en valeur ne serait cependant constatée qu’en cas de cession des créances détenues.

L’Africa Private Creditor Working Group (AfricaPCWG) a effectivement su obtenir de ses interlocuteurs des concessions au profit des créanciers privés internationaux qu’elle représente.

Elle a par exemple obtenu que les possibles allègements de dettes soient discutés à l’échelle nationale et non pas continentale, ce qui a mécaniquement réduit la marge de manœuvre des pays africains, notamment des plus petits.

Ici encore, le rôle des Conseils financiers sera crucial pour les Etats et déterminera en partie leur capacité à pouvoir négocier des accords avantageux face à ces géants de la finance qui totalisent plus de 9 000 milliards de dollars US sous gestion.

Le Comité dialogue public-privé de Bouaké lance ses activités en décembre

Le Comité local de dialogue public- privé de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, lancera ses activités en décembre prochain.L’information a été donnée à l’issue de la seconde mission préparatoire de l’implémentation de la Plateforme locale de dialogue Etat- secteur privé qui s’est déroulée du 06 au 09 octobre 2021.

Cette mission a permis la mobilisation des directeurs régionaux et chefs de services de l’administration publique de la ville de Bouaké en prélude au lancement officiel des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé (CLCESP)  de Bouaké, rapporte une note d’information transmise, vendredi à APA.

Bénéficiant de l’appui technique de la  Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (SE-CCESP) a eu en marge de cette mission, des échanges avec les faitières du secteur privé de Bouaké et les membres élus de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.

Ces échanges ont été l’occasion d’aborder des questions liées à la nature des préoccupations susceptibles d’être traitées par le Comité local de concertation Etat-secteur privé.

 Des questions liées la fraude et à la contrefaçon dans le domaine du textile ainsi que les besoins liés au renforcement des capacités concernant des sujets tels que l’annexe fiscale, les critères et conditions d’accès aux  fonds covid-19 ont été également au menu des échanges.

Dans le cadre de ses actions de développement économique, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est engagé dans un dialogue avec le secteur privé autour d’une plateforme appelée Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP).

 

Sierra Leone : deux tracteurs électriques pour Freetown Terminal

Bolloré Ports a commandé deux nouveaux tracteurs portuaires électriques Gaussin et une station multi-charge pour équiper Freetown Terminal.Le tracteur APM75T HE est l’aboutissement d’une mise en synergie des expertises de Gaussin dans la production de véhicules de manutention, de Blue Solutions, filiale du Groupe Bolloré, dans la production de batteries électriques et de Bolloré Ports dans la logistique portuaire, explique l’entreprise dans un communiqué de presse. 

Elle souligne que ce modèle 100 % électrique permet notamment de réaliser d’importantes économies d’énergies et de contribuer à une logistique portuaire totalement décarbonée, mais aussi de réduire les coûts de maintenance tout en renforçant la productivité, la sécurité et le confort de conduite.

L’acquisition de ces nouveaux équipements s’inscrit pleinement dans le processus de labellisation Green Terminal lancé par Bolloré Ports en juin 2021 avec l’objectif de décarboner progressivement le transport de conteneurs et de véhicules roulants dans ses terminaux portuaires. 

Cette démarche, couvrant l’ensemble des préoccupations environnementales, s’appuie sur une méthodologie complète déclinée à travers huit piliers fondamentaux. L’intégralité du processus, depuis la définition du projet jusqu’à la conduite des audits, a été validé par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification.

« La mise en application du processus de labellisation Green Terminal se poursuit dans le réseau opéré par Bolloré Ports. Cette nouvelle acquisition pour équiper Freetown Terminal nous permettra de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de façon significative et d’améliorer notre productivité grâce à la technologie développée en synergie avec Blue Solutions et Gaussin », a déclaré Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

« Le terminal à conteneurs de Freetown a bénéficié récemment d’importants travaux d’extension et a également investi dans de nouveaux équipements ultramodernes pour accueillir des navires de grande capacité. Nous poursuivons aujourd’hui nos investissements pour intégrer les enjeux environnementaux dans notre stratégie de développement et ainsi contribuer à réduire l’impact de nos activités sur l’environnement », a pour sa part indiqué Bertrand Kerguelen, Directeur général de Freetown Terminal.

Maroc: Le CMC table sur une croissance de 7,1% en 2021 avant un retour au « calme » en 2022

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de publier son rapport annuel consacré à la relance économique.Dans ce document, le CMC affiche un optimisme sans précédent, tablant sur un taux de croissance de 7,1% au titre de l’année 2021.

« L’amélioration des conditions sanitaires, la cadence soutenue de la campagne de vaccination, l’engouement des opérateurs pour la reprise de l’activité, l’excellente campagne agricole et la forte croissance qui se profile pour l’économie mondiale sont autant de facteurs qui présagent un relèvement appréciable de l’économie nationale en 2021 », indique le Centre dans un communiqué.

Le CMC affirme qu’un début de redressement semble se dessiner depuis le début de l’année, ce qui permettrait, à terme, de retrouver les performances d’avant la crise. Toutefois, cette reprise doit « être accompagnée par la mobilisation du système financier pour permettre au système productif de consolider sa marche vers l’émergence économique, condition sine qua none à toute amélioration du niveau de vie de la population », ajoute le Centre.

Pour autant, ce souci de relancer la machine productive ne doit pas négliger les risques macroéconomiques susceptibles de surgir en 2021 et en 2022, met en garde le Centre, précisant que l’année 2022 sera marquée par un retour au calme de la croissance qui devrait se situer aux alentours de 4,1% au regard d’un scepticisme qui persistera dans l’esprit des opérateurs économiques.

En effet, le CMC ne manque pas de relever les incertitudes quant aux performances attendues l’année prochaine. « Les grosses vagues de craintes et d’incertitudes engendrées par le Coronavirus devraient, en effet, s’aplanir avec l’avancée des mesures prophylactiques, mais le climat de confiance ne se serait pas entièrement rétabli. Le doute et la peur d’un retour de manivelle devraient persister dans les esprits des opérateurs économiques », prévient le Centre. 

Ces attitudes « compréhensibles et légitimes sont les traces d’une année et demie de traversée du désert caractérisée par une énorme instabilité des situations et un va-et-vient sinusoïdal de la propagation du virus ». 

Pour le CMC, l’apaisement de cet état de psychose ne peut s’opérer et ramener la sérénité dans les comportements des agents économiques que par une avancée forte et généralisée des campagnes de vaccination dans toutes les régions de la planète.

South African Airways reprend ses vols vers l’île Maurice

South African Airways va reprendre ses vols vers l’île Maurice en novembre, dans le cadre des efforts visant à regagner des marchés après plus d’un an de difficultés opérationnelles.Annonçant la reprise jeudi, SAA a déclaré qu’elle reprendrait ses vols vers la capitale mauricienne Port Louis à partir du 21 novembre.

« Nos vols seront initialement programmés deux fois par semaine, les mercredis et les dimanches », a déclaré la compagnie aérienne.

SAA avait mis la clé sous la porter depuis mars 2020, date à laquelle la compagnie aérienne est entrée en procédure de faillite. Elle a repris ses vols intérieurs le 22 septembre, avec un vol entre l’OR Tambo International de Johannesburg et Le Cap.

COP26 : plaidoyer pour une transition énergétique juste et équitable

Les dirigeants mondiaux doivent se réunir pour la Conférence des Parties signataires de la Convention Climat.A quelques jours de cet événement prévu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Ecosse), des acteurs soulignent que le manque d’investissements en faveur des énergies propres met à mal la lutte contre le changement climatique et la pauvreté. De nouvelles recherches montrent que d’ici à 2030, le manque chronique de financements dont pâtissent l’Afrique subsaharienne et l’Asie empêchera plusieurs milliards de personnes d’accéder à l’électricité et à des moyens de cuisson non polluants.

Ainsi, la dernière série de rapports Energizing Finance élaborés en partenariat avec la Climate Policy Initiative (CPI) révèle que, pour la septième année consécutive, les investissements mondiaux sont sérieusement inférieurs aux niveaux requis pour garantir à tous l’accès à l’énergie d’ici à 2030.

Le suivi des financements alloués à l’électricité a même permis de montrer qu’en 2019, avant l’irruption de la pandémie de Covid-19, les 20 pays comptant 80 % de la population mondiale avaient des problèmes d’électricité.

Autrement dit, les pays à fort impact avaient subi une baisse d’investissements de l’ordre de 27%. On anticipe déjà une baisse supplémentaire des investissements en faveur de l’accès à l’énergie pour 2020 et 2021, en raison des difficultés économiques liées à la Covid-19.

Le niveau de financement pour les moyens de cuisson non polluants reste désespérément bas. Les combustibles de cuisson polluants sont à l’origine de plusieurs millions de décès prématurés chaque année et représentent le deuxième facteur de dérèglement climatique, derrière le dioxyde de carbone.

Pourtant, sur la base des investissements enregistrés en 2019, seuls 133,5 millions de dollars américains ont été consacrés au développement de moyens de cuisson non polluants cette année-là. Un montant très en deçà des 4,5 milliards de dollars US annuels dont on estime avoir besoin pour garantir un accès universel aux moyens de cuisson non polluants (et qui ne couvrent que l’achat de foyers de cuisson non polluants).

« Nous nous trouvons à une étape cruciale du débat sur l’énergie et le climat », explique Damilola Ogunbiyi, présidente-directrice générale et représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous et coprésidente d’ONU-Énergie.

Selon elle, il semble désormais établi que l’objectif « zéro émission nette » ne sera atteint qu’au moyen d’une transition énergétique juste et équitable, donnant accès à une énergie propre à un coût abordable aux 759 millions de personnes privées d’électricité et aux 2,6 milliards de personnes dépourvues de moyens de cuisson non polluants.

« Cela, a-t-elle soutenu, passe par le déploiement de ressources pour lutter contre le changement climatique, créer de nouvelles opportunités de développement économique et permettre aux populations du monde entier de vivre dans la prospérité ».

En 2018, 50 % de l’ensemble des financements consacrés à l’électricité ont été investis dans les combustibles fossiles raccordés au réseau au sein des pays à fort impact, contre 25 % en 2019.

Il s’agit d’une évolution positive pour le climat, selon l’étude. Cette dernière révèle en même temps une baisse des investissements alloués aux technologies hors réseau et aux mini-réseaux, qui ne représentaient plus que 0,9 % des sommes consacrées à l’électricité.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire annonce la production du ciment blanc en 2022

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une firme opérant dans la cimenterie, produira au deuxième trimestre de 2022, du ciment blanc, jusque-là importé dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan son directeur général, Rachid Yousry, lors d’un échange avec la presse.

« On va lancer, en 2022, l’année prochaine un autre produit qui est le ciment blanc », a indiqué M.  Rachid Yousry, le nouveau directeur général, lors d’une rencontre avec là presse. La filiale deviendra la première cimenterie en Côte d’Ivoire à fabriquer ce type de ciment.  

M. Yousry a été nommé directeur général de cette filiale en juin 2021. Ingénieur informaticien de formation, spécialisé dans l’analyse des données, il est titulaire d’un MBA de l’école des ponts Business school de Paris, et totalise plus de 30 ans d’expériences en commerce et logistique.

Il prend la tête de la société dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cela a agi sur le prix du ciment qui a connu de nombreuses variations depuis le début de l’année 2021.   

Ensuite, le rationnement de l’électricité d’avril à juin 2021, en Côte d’Ivoire, a impacté la capacité de production et de facto les prix, sans oublier la congestion du port qui pose d’importantes difficultés à l’industrie du ciment. 

Sur le marché international, le coût du clinker, matière première principale du ciment, a connu depuis le second trimestre une augmentation de près de 80% à cause de la flambée du coût du transport.

Cette situation, associée à la baisse du prix du ciment depuis la fin de la période de rationnement en électricité, vient affecter la rentabilité de l’entreprise. Cependant, elle s’attache à ses valeurs intrinsèques de faire de la qualité. 

« Notre ambition est claire, c’est d’être le fournisseur de référence de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire, à travers nos services », en apportant des solutions aux clients, a déclaré M. Rachid Yousry.  

En termes de services, la firme se positionne comme la seule entreprise qui dispose de solutions digitales permettant aux clients de passer leur commande en un seul click. Elle met ainsi le client au coeur de ses intérêts et de ses stratégies.  

Mme Philomène Tsoh, la DRH, en charge de la communication de l’entreprise, a demandé au port d’avoir des quais de déchargement supplémentaires disponibles qui permettraient de réduire le temps d’attente des bâteaux, pour éviter d’avoir un impact sur les frais portuaires, une sollicitation de l’ensemble de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire.  

Avec un portefeuille très diversifié de produits qui couvrent toutes les implications du ciment, la filiale se veut une entité respectueuse de la règlementation locale, de l’environnement et de la sécurité au travail.

Le groupe organise chaque année des Journée santé, sécurité et environnement. En Côte d’Ivoire, « ces journées vont s’organiser à partir de la semaine prochaine dans tous nos sites pour renforcer le message sur la santé, la sécurité et l’environnement dans nos opérations », a assuré M. Yousry. 

Concernant la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), la société a fait des dons de materiels de salubrité, des kits de santé pour la lutte contre la Covid-19, des opérations de collecte de sang, la sensibilisation à la sécurité routière et de forage hydraulique à pompage solaire. 

Elle compte par ailleurs lancer des projets générateurs de revenus dans un avenir proche. L’un de ses points focaux est la sécurité environnement au cours des opérations afin d’assurer la sécurité des employés, des sous-traitants et des chauffeurs qui viennent se servir à l’usine.

La part de marché de la filiale sur le marché ivoirien se situe autour de 20% pour l’année 2020″. Avec une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an (sur 12 millions de tonnes en Côte d’Ivoire), la filiale distribue le ciment Bélier dans le pays et dans la sous-région africaine. 

LafargeHolcim est une filiale du Groupe Holcim, leader mondial de la construction durable, qui est présent dans 80 pays. L’année 2022 marquera ses 70 ans de présence sur le marché en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien veut élaborer sa situation patrimoniale

L’Etat ivoirien, qui depuis quelques années a commis des agents à la comptabilité des matières, aux fins d’élaborer la situation de son patrimoine, forme actuellement de nouveaux gestionnaires du patrimoine.

Dans ce contexte, la direction du patrimoine de l’État a initié un séminaire de formation de gestionnaires de patrimoine. Cette session se déroule sur trois jours, notamment du 12 au 14 octobre 2021, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan. 

« Les enjeux de cette formation, c’est vraiment de mettre à niveau nos nouveaux gestionnaires du patrimoine de l’Etat », a déclaré à la presse le directeur général du patrimoine de l’Etat, M. Ali Sissoko. 

Aujourd’hui, fera-t-il observer, au plan international, les décideurs et les bailleurs de fonds vont « au-delà des situations financières des États pour regarder la situation patrimoniale de l’Etat, en termes de biens immeubles et d’autres biens incorporels ». 

« Il s’agit de donner les rudiments et les instruments, ainsi que les méthodes pour que nos gestionnaires dans les différents départements ministériels puissent recueillir les biens de l’Etat », a-t-il indiqué.

La direction générale du patrimoine de l’Etat, en tant que gestionnaire, a pour mission de « coordonner toutes ces informations en vue d’informer le ministère des Finances à travers le ministère du Budget qui va donc élaborer la situation patrimoniale de l’Etat », a-t-il dit. 

Au-delà de la situation financière, les bailleurs de fonds « regardent votre potentiel en termes de situation de biens, ce qui montre la capacité de l’Etat et du développement d’un pays », a poursuivi M. Ali Sissoko.  

Dans ces biens, « il y a les routes, les ponts, les centres de santé, les écoles (…). Et ce, parce que l’Etat aujourd’hui veut connaître sa valeur au delà de l’aspect financier », a relevé le directeur du patrimoine de l’Etat. 

M. Théodore Gnamien Konan, un formateur, a souligné que deux modules de formation sont prévues, à savoir le cadre de gestion des biens de l’État et les procédures de gestion des matières. Il assurera la formation avec Mme Godé Zihon Nadège épouse Atté.  

L’objectif de cette formation est de permettre aux gestionnaires de patrimoine des institutions, ministères et autres Etablissements publics nationaux de s’approprier les outils de gestion de la comptabilité des matières et de gérer les biens de l’État mis à leur disposition. 

La formation se tient à l’Institut des finances, anciennement École supérieure interafricaine d’électricité (ESIE) de Bingerville. Mme Claudie Rigaut, chef du Projet Institut des Finances, a au nom du Conseiller Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet Institut des Finances, salué cette initiative. 

« Avec la mise en place des budget-programmes, et le passage d’un budget de moyens à un budget de résultats, la quête de performance touche tous les secteurs de la gestion des finances publiques », a-t-elle ajouté. 

L’Institut des Finances, une structure de renforcement des capacités des agents des administrations économiques et financières et il a pour coeur de métier « les finances publiques ». Depuis le démarrage de ses activités en 2013, il a accueilli 15 408 agents.

Nigéria : Ethiopian Airlines reprend ses vols vers Enugu

La compagnie aérienne nationale d’Ethiopie est l’un des plus anciens transporteurs à destination de ce pays d’Afrique occidentale.Le service à destination d’Enugu a été suspendu pendant deux ans car l’aéroport desservant la ville était en rénovation. Il a repris le 9 octobre, et les vols sont désormais assurés le mercredi, le vendredi et le samedi.

La compagnie dessert le pays depuis 1960 et renforce les liens commerciaux, culturels et touristiques entre le Nigeria et le reste du monde.

Grâce au vaste réseau d’Ethiopian Airlines et à sa flotte moderne, les passagers d’Enugu bénéficieront de liaisons directes vers de nombreuses destinations en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique du Sud et en Europe.

Le Président directeur générale du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam a déclaré que le Nigeria est l’une des « destinations importantes de la compagnie en Afrique occidentale ».

« Nous améliorons continuellement nos produits et services pour répondre aux attentes de nos clients et la reprise des services vers Enugu est essentielle pour atteindre nos clients dans différentes régions du Nigeria », a-t-il ajouté.

Maroc : La croissance économique serait de 5,7% (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse le taux de croissance pour l’économie marocaine en 2021.Dans son rapport intitulé «World Economic Outlook», rendu public ce mardi, le FMI s’attend désormais à ce que le taux de croissance économique du Maroc pour l’année 2021 atteigne 5,7%, soit 1,3 points de plus que le taux prévisionnel annoncé en avril dernier.

Les statistiques du FMI montrent que le Maroc devrait afficher le taux de croissance le plus vigoureux des pays de la région MENA. Le Maroc fait mieux en particulier que l’Egypte (3,3%), la Tunisie (3%), l’Algérie (3,4%), les Emirats arabes unis (2,2%), ainsi que la Jordanie (2%).

L’institution de Bretton Woods souligne, en outre, que le chômage devrait grimper à 12% en 2021 avant de légèrement reculer à 11,5% l’an prochain. L’indice des prix à la consommation restera stable et se situera respectivement à 1,4% en 2021 et 1,2% en 2022, selon les mêmes projections.

Au niveau mondial, le FMI a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9 % cette année et 4,9 % en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.