AFFAIRES Archives - Page 4 sur 63 - Journal du niger

Côte d’Ivoire : lancement d’un guichet unique des PME

Ce guichet se veut une holding comprenant deux entités, l’une chargée de l’encadrement technique en termes de formation des PME et l’autre qui se chargera de faciliter l’accès au financement des PME et des Très petites entreprises (TPE).Le Guichet unique de développement des PME (GUDE-PME) est l’opérateur unique au service des PME et des Très petites entreprises   qui contribuera à leur accompagnement et à l’optimisation de leur financement afin de créer une nouvelle dynamique économique en Côte d’Ivoire.

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, procédant au lancement du GUDE-PME, a déclaré que cette « structure sera l’allié de nos entrepreneurs pour apporter des réponses concrètes et innovantes à leurs enjeux de création, de financement et de croissance ».

L’ambition est de « faire d’eux les fers de lance d’une Côte d’Ivoire prospère et solidaire, où les emplois seront nombreux et les revenus croissants », a affirmé M. Patrick Achi, indiquant que le PME « assurent déjà plus de 50% de l’investissement total du pays ».

La mise en place du GUDE-PME est le fruit d’une réforme structurante en matière de formalisation des PME et de création d’emplois durables. Véritable porte d’entrée des entreprises, le GUDE-PME facilitera leur accompagnement et l’accès au financement.

Selon le directeur général du GUDE-PME, Yaya Ouattara, « plusieurs études ont démontré que l’accompagnement seul ne suffit pas à rendre une PME compétitive. Pour ce faire, le GUDE-PME va travailler avec les différents acteurs du secteur financier pour mettre en place des solutions et produits adaptés au financement des PME ».

M. Stéphane Aka-Anghui, directeur exécutif du Patronat ivoirien s’est réjoui de la mise en place de cet outil qui allie l’accompagnement et le financement. Un outil qui vient dans un écosystème où des acteurs publics ou d’acteurs privés interviennent sur l’accompagnement des PME ou sur leur financement.

« Les attentes fortes, c’est de voir comment est-ce que le GUDE-PME va interagir avec cet écosystème ; il est parfois question de coordination, de synergie et de complémentarité », a-t-il dit, ajoutant que parmi ces acteurs il y a la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) qui compte en son sein près de 2.000 PME, soit 2/3 des membres de l’organisation.

Pour Mme Patricia Zoundi, présidente du Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME) l’élément nouveau, « c’est qu’on nous met en place une holding qui va comprendre deux entités, l’une chargée de l’encadrement technique en terme de formation des PME et l’autre qui sera chargée du financement des PME ».  

La présidente du Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME) a en outre salué ce dispositif, appelant toutefois à la pérennité des ressources qui vont être mises à la disposition de cette entité en vue d’un accompagnement et un financement durables.   

Les facteurs de blocage dans le financement des PME en Côte d’Ivoire sont notamment le manque de structuration et de capacité de garantie. Le GUDE-PME devrait permettre de résoudre ces questions avec l’accompagnement des PME dans leur structuration et la mise en place d’un fonds de garantie.  Cela devrait permettre aux banques de financer les dossiers des PME soumis par le GUDE-PME.

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a soutenu que « le secteur privé représente le moteur des changements des modes de production dans notre pays ».

Les statistiques indiquent que de 2016 à 2021, le secteur privé a contribué en moyenne à 4,7 points à la croissance dont le taux moyen global est de 6,2 points sur cette période. La part des marchés attribués aux PME est passée de 37,7% à fin décembre 2020 à 50,5% à décembre 2021, enregistrant une hausse de 12,8 points, montrant une nette progression du nombre de PME accédant aux marchés publics.

Il y a quelques années, le pays a créé Côte d’Ivoire PME et un fonds de garantie, mais le gouvernement et ses partenaires se sont rendus compte que ces structures ne travaillaient pas ensemble. Aujourd’hui, l’objectif est de créer une sorte de continuum pour les PME et les Très petites entreprises.

Le Plan national de développement (PND) 2021-2025 de la Côte d’Ivoire d’un montant de 59 000 milliards de FCFA, avec une contribution attendue du secteur privé de 75% ainsi que la Stratégie Côte d’Ivoire 2030.

Sénégal : appui aux Petites et Moyennes Entreprises

Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) des entreprises du Sénégal va allouer plus d’un milliard de FCFA à des PME pour soutenir leur développement.Les économies très extraverties des pays en voie de développement subissent de plein fouet les impacts des crises exogènes. Plusieurs denrées de grande consommation ont vu leurs prix s’envoler à cause de la hausse vertigineuse des coûts de l’énergie consécutive à la guerre russo-ukrainienne. Cette situation a amené plusieurs pays à repenser leurs modèles de développement en incitant les populations à davantage consommer les produits locaux, mais aussi en donnant plus de force aux entreprises nationales.

C’est dans ce dernier segment qu’agit le Bureau de Mise à Niveau en apportant plus de ressources aux PME sénégalaises. Trente-et-une entreprises ont signé, vendredi à Dakar, leur convention avec le BMN qui les accompagnera dans leur plan de Mise à Niveau.

« Globalement pour 5,8 milliards qui vont être investis par ces entreprises, le Bureau de Mise à Niveau va leur octroyer 1,7 milliards francs CFA de prime. Ces entreprises s’engagent à créer de la valeur, de la richesse, et aussi de l’emploi. C’est également quelque 1029 emplois qui vont être consolidés et nous escomptons la création de 429 autres », a expliqué la directrice du BMN, Fatou Dyena Ba.

Cette initiative entre dans le cadre d’un programme spécial dénommé : « Initiative spéciale, formation et emploi » que le BMN développe avec la coopération allemande et le projet « Ville durable » du Programme des Nations Unies pour le développement industriel qui est financé par le Fonds mondial pour l’environnement.

Les résultats attendus grâce à l’appui de la mise à niveau sont : l’augmentation du chiffre d’affaires, l’amélioration de compétitivité, la création d’emplois, l’amélioration de la qualité des produits et services, le développement du potentiel à l’export, a indiqué le Président du Comité de Pilotage du Bureau de Mise à Niveau, Antoine Ngom.

Présidant la rencontre, le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a fait savoir que « la mise à niveau constitue pour l’entreprise une exigence continue et rigoureuse pour sa survie et son développement. Elle se traduit par une double transition portée d’une part par l’acquisition d’une compétitivité durable en termes de qualité, d’innovation, de prix et d’autre part par une capacité de surveillance et de maitrise d’éducation technologique et d’étude des marchés ». 

Des entreprises qui se sont distinguées dans leur domaine d’activité grâce à l’accompagnement du BMN ont été décorées à l’occasion de cette rencontre.

Millennium Challenge Corporation : l’Afrique a de nouveaux compacts

Washington a sélectionné la Gambie, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo pour développer de nouveaux programmes de subventions.Le Millennium Challenge Corporation (MCC) élargit son champ d’action sur le continent africain. Au cours de sa réunion annuelle de « sélection » qui s’est tenue la semaine dernière, son conseil d’administration présidé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a sélectionné la Gambie et le Togo comme étant éligibles pour développer des compacts. Il s’agit d’un programme de subventions de cinq ans qui se concentre sur les investissements d’infrastructure à grande échelle et les réformes politiques et institutionnelles.

Le conseil d’administration du MCC a également choisi le Sénégal pour développer un compact régional concurrent ainsi que la Mauritanie pour un programme de seuil. Les programmes de seuil sont des subventions plus modestes du MCC, conçus pour soutenir les réformes politiques et institutionnelles qui s’attaquent aux facteurs limitant la croissance économique des pays qui ne répondent pas encore aux critères stricts d’éligibilité des compacts.

Les premiers compacts pour la Gambie et le Togo visent à stimuler le développement économique. Celui dédié au Sénégal a pour objectif de renforcer les connexions régionales. Le programme de seuil de la Mauritanie devra aider à renforcer la gouvernance démocratique et poursuivre la réforme des politiques pour libérer la croissance économique.

Le Millennium Challenge Corporation a signé son premier accord régional de transport avec les gouvernements du Bénin et du Niger.

« Ces investissements du MCC s’inscrivent dans le cadre du travail que nous réalisons dans le monde entier par le biais du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux », a déclaré le président américain, Joe Biden.

Ethiopie: l’inflation atteint 35,1% en novembre

Le taux d’inflation général en Ethiopie a atteint 35,1% en novembre, selon les données publiées par le service gouvernemental des statistiques éthiopiennes (ESS).C’est le deuxième mois consécutif que le taux d’inflation général de l’Ethiopie augmente de la sorte. L’Ethiopie a enregistré un taux d’inflation de 31,7 % en octobre, contre 30,7% en septembre.

L’ESS a révélé que l’inflation pour les produits alimentaires avait connu une hausse de plus de trois points de pourcentage pour atteindre 34,2% en novembre, contre 30,6% en octobre.

Les dernières données de l’ESS montrent également que l’inflation des produits non alimentaires est en constante augmentation, atteignant 36,5% en novembre, contre 33,4% en octobre.

La BEI mobilise 60 millions d’euros pour soutenir les PME marocaines

La Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros dans le cadre d’un nouveau programme de financement en faveur des entreprises au Maroc. Destiné essentiellement aux PME et aux sociétés de taille intermédiaire, ce programme sera déployé à travers des banques intermédiaires marocaines via des lignes de crédit en devise ou en monnaie locale.Ce programme vise à renforcer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) face à la conjoncture difficile actuelle, permettant la relance de leurs activités et la consolidation de leur résilience.

Il sera déployé à travers des lignes de crédit accordées à des intermédiaires financiers locaux, principalement des banques marocaines partenaires de la BEI. Des négociations sont en cours pour la concrétisation des partenariats dans ce sens. Au titre de ce nouveau programme, la Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros.

Les prêts BEI pour les PME seront donc attribués par l’intermédiaire de banques commerciales, chargées d’évaluer chaque demande de prêt présentée par une entreprise cliente. Sur la plupart des opérations, la décision d’octroyer ou non un prêt à la PME appartient entièrement à la banque intermédiaire.

L’intervention de la BEI permet, globalement, d’améliorer les conditions financières d’un prêt ainsi accordé, et elle veillera à ce que ces améliorations soient clairement communiquées aux PME concernées. Dans le cadre de ce nouveau programme, les prêts pourraient être accordés en monnaie locale.

La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. L’institution finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Depuis le démarrage de ses opérations dans le pays en 1979 à aujourd’hui, les financements cumulés (prêts et dons signés) de la BEI, ont atteint 9,54 milliards d’euros au profit de 133 projets publics et privés.

Cameroun: David Azra, nouveau Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal

Son arrivée intervient trois mois après la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs.Après 15 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics en Afrique, David Azra est depuis le 12 décembre 2022, Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal, opérateur du terminal à conteneurs du Port Autonome de Kribi. Il succède à Eric Lavenu qui prend sa retraite après de longues années de service au sein du Groupe Bolloré.

Son arrivée intervient trois mois après la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs. Aussi, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, David Azra sera en charge du développement des activités du terminal à conteneurs de Kribi.

David Azra a rejoint les équipes de Bolloré Transport & Logistics en 2007. Il y a occupé, respectivement, le poste de Responsable contrôle de gestion chez Camrail, concessionnaire des chemins de fer du Cameroun, avant d’être nommé Directeur Administratif et Financier Adjoint de Bolloré Transport & Logistics Congo. Il prendra par la suite les fonctions de Directeur Administratif et Financier de Douala International Terminal (DIT) et Directeur Administratif et Financier de Bolloré Transport & Logisitics Gabon avant d’être promu Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal.

Titulaire d’un diplôme d’Expertise Financière obtenu à l’École Supérieure de Gestion et Finance de Paris, David Azra possède une connaissance pointue du continent africain. Au cours de sa carrière, il a développé une expertise dans le secteur du transport et de la logistique et de solides compétences managériales.

« C’est pour moi une grande fierté de rejoindre les équipes de KCT et de poursuivre le développement de cette entreprise. Avec nos partenaires, nous allons continuer à développer les activités, offrir à nos clients des solutions compétitives et participer à la croissance socio-économique du Cameroun et des pays de la sous -région du Golfe de Guinée. », a déclaré David Azra.

« Nous remercions chaleureusement Eric Lavenu pour son dévouement et le travail qu’il a accompli au cours de sa carrière au sein du Groupe Bolloré et nous sommes ravis d’accueillir à ce poste David Azara qui poursuivra les projets mis en œuvre par son prédécesseur. Notre ambition est de faire de Kribi Conteneurs Terminal un hub portuaire central dans la région capable d’offrir des prestations de haut niveau à des coûts très compétitifs. » a déclaré Olivier de Noray, Directeur général Ports & Terminaux de Bolloré Ports.

À propos de Kribi Conteneurs Terminal

Constitué d’un groupe d’actionnaires camerounais, de Bolloré, de CMA CGM et de CHEC, le consortium Kribi Conteneurs Terminal est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi. KCT offre à la chaîne logistique camerounaise une infrastructure moderne, adaptée à la nouvelle génération de navires transocéaniques, dont des quais de 350 mètres pouvant accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11 000 EVP. Les infrastructures et les équipements sont conformes aux meilleurs standards internationaux. Véritable porte d’entrée sur le Cameroun et ses pays de l’hinterland, comme le Tchad ou la République Centrafricaine, ce terminal est appelé à faciliter l’essor du commerce régional et accélérer la croissance économique du pays. Kribi Conteneurs Terminal souhaite également se positionner comme un hub de transbordement de référence.

Accueil

Contacts presse :

Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com
Eric KONGOU, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +237 698 11 73 83 – eric.kongou@bollore.com

Bénin: Bolloré Transport & Logistics veut renforcer sa collaboration avec les forces armées

Bolloré Transport & Logistics Bénin est un acteur de référence de la logistique au Bénin et au Niger.Bolloré Transport & Logistics Bénin a organisé les 15 et 16 novembre 2022 une réunion d’échanges avec les Forces Armées Béninoises (FAB) pour évoquer les différentes questions liées à la sécurité et la sureté des activités logistiques s’inscrivant dans le cadre du projet fuseau-ouest le long du corridor Cotonou-Niamey.

Cette rencontre a été animée par Johanne LAMOTTE, Responsable régional sûreté de Bolloré Transport & Logistics, avec le support des équipes QHSE locales et la participation d’une délégation de l’État-major des FAB. Basée sur le partage d’expériences, elle a également été l’occasion de réfléchir ensemble sur les axes d’amélioration en vue de renforcer leur collaboration.

« Nous sommes ravis et honorés de coopérer avec les Forces Armées Béninoises et de déployer tout notre savoir-faire en matière de transport et de logistique pour remplir au mieux notre mission de prestataire logistique. Nous ressortons satisfaits de cette réunion d’échanges qui représente un bel exemple d’initiative civilo-militaire et qui nous a permis d’avancer efficacement sur différents sujets. » a déclaré Pierre NGON, Directeur général Cluster Bénin-Niger de Bolloré Transport & Logistics.

Fort de son expertise dans les domaines du transport multimodal et de la logistique sur mesure, Bolloré Transport & Logistics Bénin a été missionné pour organiser et gérer ces opérations depuis le Niger jusqu’au port de Cotonou. La mission comprend deux volets : l’acheminement par voie terrestre des cargaisons via les terre-pleins sécurisés de l’entreprise au Niger et au Benin et la mise en FOB sur des navires affrétés.

À propos de Bolloré Transport & Logistics Bénin

Bolloré Transport & Logistics Bénin est un acteur de référence de la logistique au Bénin et au Niger. Spécialiste de la logistique de « bout en bout », Bolloré Transport & Logistics Bénin assure le transport, le stockage, l’entreposage et la livraison des marchandises à partir du Port de Cotonou. Spécialiste de la consignation maritime, commissionnaire agréé en douane, l’entreprise offre à ses clients des solutions maritime et aérienne import/export ainsi que des solutions logistiques sur mesure. Certifié ISO 9001- 2015, Bolloré Transport & Logistics au Bénin et au Niger emploie aujourd’hui près de 350 personnes et mène des actions en faveur des populations locales en partenariat avec des ONG.

Contacts presse :

Francis Vikou, Responsable Communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

T +229 96 39 53 52 / +229 21 36 83 03 – francis.vikou@bollore.com

Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Mondial-2022: la RAM annule 7 vols Casa-Doha

Royal Air Maroc a publié, ce mercredi, un communiqué informant l’opinion publique que des annulations de vols ont eu lieu hier entre le Maroc et le Qatar. La compagnie indique que suite à des restrictions imposées par les autorités qataries, «la RAM a le regret d’informer les clients de l’annulation de leurs vols opérés par Qatar Airways».Sept vols sont concernés par ces annulations : AT9703/QR3003, AT9717/QR3007, AT9715/QR3015, AT9747/QR3067, AT9739/QR3069, AT9743/QR3093 et AT9749/QR3099.

La RAM annonce qu’elle procèdera au remboursement, «dans les plus brefs délais», des billets d’avion des passagers impactés par ces annulations et recommande aux clients concernés de ne pas se présenter à l’aéroport.

Le communiqué de Royal Air Maroc ne donne aucune précisions sur «les restrictions imposées par les autorités qataries». La RAM, rappelons-le, opère en partage de code avec Qatar Airways sur la ligne Casablanca et Doha.

Côte d’Ivoire : renforcement du dialogue public privé en région

Le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur privé (SE-CCESP) échange avec les opérateurs économiques du 19 au 22 décembre 2022 à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays.Cette rencontre a lieu dans le cadre de l’animation de la Plateforme de dialogue public privé de San-Pedro. Elle sera l’occasion d’assurer le suivi du plan d’actions du Comité local de Concertation Etat Secteur Privé (CLCESP) de San-Pedro, et sera meublée par une série d’activités.

Ce moment sera l’occasion pour le SE-CCESP d’apprécier la qualité des relations entre les milieux d’affaires et les autorités de la ville, mais également de s’imprégner des chantiers en perspective d’intérêt pour le secteur privé de San-Pedro.

La délégation aura une séance de travail avec les autorités administratives de la ville, à savoir le préfet de région, le maire, le président du Conseil régional et les directeurs régionaux de structures déconcentrées de l’administration afin de recueillir les préoccupations sur le terrain.

Ces visites seront également étendues à certains acteurs de l’activité économique, notamment les fabricants locaux d’équipements de transformation des produits agricoles, dans le cadre du soutien à la transformation des matières premières agricoles encouragée par les plus hautes autorités du pays.

Il s’agira en outre de renforcer les capacités des opérateurs économiques et des jeunes entrepreneurs sur l’environnement de la dépense publique et sur les dispositifs d’assistance publique et privée aux PME et entrepreneurs.

Le temps fort de ces activités sera la deuxième réunion statutaire du Comité local de Concertation Etat secteur privé (CLCESP) de San-Pedro, qui se tiendra sous la présidence du préfet de Région.

Elle vise à informer les acteurs locaux sur les dernières réformes et mesures en faveur du secteur privé, à examiner les préoccupations des acteurs de la filière pêche de cette cité balnéaire, à faire le bilan des activités annuelles et à définir l’agenda 2023 dudit Comité local.

Initiée en 2019, la mise en place des Comités locaux de Concertation État/Secteur privé (CLCESP) est effective depuis le 21 décembre 2019 à San-Pedro et le 15 décembre 2021 à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Cette dynamisation des plateformes se traduit par des concertations autour des préoccupations urgentes du secteur privé dans ces localités au travers des réunions des CLCESP, des plaidoyers auprès des collectivités et de certaines administrations publiques.

Des activités des groupes de travail, des ateliers thématiques sur certaines problématiques et l’organisation de focus groupes sectoriels ont été par ailleurs initiés dans le cadre de la mise en route de programmes de renforcement de capacités et d’informations.

Le secteur privé ivoirien apparaît comme le principal moteur de la croissance. L’Etat de Côte d’Ivoire est engagé à accélérer la dynamique de développement régional à travers la prise en compte des spécificités des entreprises établies dans les pôles économiques.

Ces efforts consentis par l’État de Côte d’Ivoire ont pour but d’améliorer de façon substantielle le climat des affaires et de relever les nombreux défis et les freins à la compétitivité des entreprises et à l’attractivité des investissements dans ces localités.

La BERD mobilise 25 millions d’euros pour soutenir la transition verte au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est associée au Fonds vert pour le climat (GCF) et à l’Union européenne (UE) pour apporter un financement d’un montant de 25 millions d’euros à la Banque Centrale Populaire (BCP) afin de soutenir la transition verte du Maroc.Il s’agit de la troisième ligne de crédit que la BERD accorde à la BCP dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte (GEFF) du GCF, indique lundi un communiqué de l’institution, basée à Londres.

La BCP accordera des prêts secondaires au secteur privé, en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME), afin de favoriser les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci, détaille la même source.

Financé par la BERD, l’UE et le GCF, un paquet de coopération technique d’une valeur de 4,4 millions d’euros soutiendra la préparation, la mise en œuvre et le suivi global du projet, précise la Banque, soulignant que les fonds seront également utilisés pour renforcer les capacités de la BCP, ainsi que pour des activités de sensibilisation des sous-emprunteurs aux technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Le personnel central et régional de la BCP sera également formé à la finance verte tenant compte de la dimension de genre, afin d’aider à surmonter les obstacles à l’offre et à la demande liés au genre, fait savoir la BERD.

De plus, l’UE fournira une subvention de 2,7 millions d’euros qui sera utilisée comme une incitation à la récupération de 10 pc pour les emprunteurs lors de la mise en œuvre réussie de projets éligibles, afin d’encourager les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation.

L’accord de prêt a été signé par Antoine Sallé de Chou, directeur, chef du bureau résident marocain de la BERD, et Mohammed Kamal Mokdad, directeur général de la BCP. La signature a eu lieu en marge de l’étape casablancaise du roadshow « Les Régionales de l’Investissement du Groupe BCP », en présence du président du Groupe Mohamed Karim Mounir, ainsi que de plusieurs personnalités.

La BCP est l’une des principales institutions bancaires du Maroc. Le Groupe BCP, présent dans 32 pays à travers le monde, est la première caisse d’épargne du Maroc et un acteur majeur du financement de l’économie.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et est devenu un pays d’opérations en 2012. À ce jour, la BERD a investi plus de 3,8 milliards d’euros dans le pays à travers 90 projets.

Sénégal : plaidoyer pour un renouvellement du contrat de Dakarnave

La concession liant cette entreprise chargée de la gestion du chantier de réparations navales du port autonome de Dakar et l’Etat du Sénégal expire en 2024.De par sa position géographique, le Sénégal dispose d’un avantage comparatif lui permettant de jouer un rôle central dans les échanges commerciaux. Pour consolider cet atout, Dakar s’est doté du Projet Phare « Hub Logistique Intégré » dont l’objectif est de renforcer la position du pays comme point d’entrée privilégié pour le transit vers la sous-région, d’accompagner l’essor de l’industrie, d’assurer la fluidité des circuits logistiques internes et le désenclavement territorial. Elle a pour vocation de mettre en place un système intégré de développement des infrastructures par la densification et la modernisation des réseaux routier et ferroviaire, ainsi que l’accroissement des capacités portuaires.

C’est dans ce cadre que le président Macky Sall a lancé, lundi 3 janvier 2022, la construction du futur port multifonctionnel de Ndayane, situé à 70 kilomètres au sud de la capitale, sur la Petite-Côte. Il est destiné à décongestionner le port autonome de Dakar, le seul fonctionnel aujourd’hui, datant du XIXe siècle et situé en plein centre-ville. Il capte 95 % des échanges commerciaux du Sénégal, mais aussi 80 % des hydrocarbures et 65 % des autres trafics du Mali enclavé.

Une fois mis en service, le port de Ndayane, construit en eau profonde, sera capable d’accueillir les plus grands navires de commerce. En prélude à l’affluence de navires attendue, le Syndicat autonome des travailleurs des chantiers navals (SATNAV) a organisé,  samedi 10 décembre, une journée d’échanges autour du thème : « Enjeux et perspectives de la réparation navale à l’aune de la construction du port du futur ».

Les travailleurs de Dakarnave ont profité de l’occasion pour demander au chef de l’État de renouveler le contrat de concession de leur entreprise qui expire en 2024.

« Un port ne peut être franc sans la réparation navale. Dakar est un point stratégique dans la réparation navale. Si on pense à un port du futur à Ndayanne, nous allons accueillir des navires de plus en plus grands. Il serait aussi intéressant d’avoir un chantier naval digne de son nom. Nous invitons le président Macky Sall à reconduire le contrat de Dakarnave qui est là depuis 25 ans et dont l’expertise est indiscutable », a déclaré le Secrétaire Général de SATNAV, Abasse Fall.

Selon M. Fall, les infrastructures du chantier naval de Dakar ne sont plus aux normes et une reconduction du contrat de Dakarnave permettrait de se projeter dans l’avenir et engager les investissements nécessaires à la remise à niveau des équipements.

Au-delà de la nécessité de disposer d’un chantier naval fonctionnel dans ce domaine très concurrentiel, un nouveau contrat devrait permettre de sauver les milliers d’emplois dont dispose Dakarnave et ses sous-traitants.

« Nous avons ici ce qu’on appelle l’exception Dakarnav. Je travaille ici depuis 17 ans et je n’ai jamais vu un climat social aussi apaisé, allant du bon traitement des sous-traitants, de la prise en charge des doléances… Par conséquent, nous ne pouvons que demander le renouvellement du contrat de concession », a plaidé Pape Aly Faye, représentant du Collectif des syndicats des sous-traitants de Dakarnave.

Burkina : des hommes armés incendient des camions-citernes

Les véhicules avaient quitté un convoi escorté par l’armée burkinabè.De retour d’une mission de ravitaillement de la mine d’or d’Essakane dans le Sahel, des camions citernes ont été attaqués par des hommes armés, jeudi 8 décembre 2022 en fin d’après-midi. Plusieurs sources concordantes ont précisé à APA que l’incident s’est produit entre Ouanobian et Naré, dans la région du Centre-nord, notamment sur l’axe Dori-Kaya.

Le bilan fait état de plusieurs camions-citernes incendiés, plus d’une soixantaine précisément selon des passagers qui ont emprunté l’axe suite à l’incident. Des chauffeurs ont été blessés, d’autres portés disparus. « De nombreux conducteurs ont rejoint Tougouri à pied, plusieurs autres sont injoignables pour l’instant », ont indiqué nos sources.

« Les camions (ciblés) sont incendiés hors convoi. Après le départ de l’escorte, une cinquantaine de citernes ont quitté Essakane pour Dori (dans le Sahel). Arrivés à Dori, ils ont trouvé que l’escorte était déjà partie mais ils ont continué sans les militaires en espérant les rattraper. C’est après l’explosion d’un engin explosif qui a coûté la vie à un soldat que l’information est parvenue à l’escorte dont une partie a fait demi-tour pour gérer la situation », a expliqué Wendpouire Charles Sawadogo, observateur des mouvements djihadistes au Burkina.

L’axe Dori-Kaya est régulièrement le théâtre d’incidents liés aux groupes armés non étatiques.

Nouvelle hausse des taux directeurs de la Bcéao

Cette nouvelle mesure vise la poursuite de la normalisation monétaire visant à baisser l’inflation dans l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao).Depuis le début de l’année 2022, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) a procédé à trois relèvements de ses taux directeurs. Le dernier a été décidé vendredi 9 décembre 2022 à Dakar au cours de la réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de l’institution.

Cette instance chargée de la définition de la politique monétaire au sein de l’Union monétaire Ouest-africaine (Umoa) a ainsi pris la décision de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bcéao à compter du 16 décembre 2022.

« Ainsi, le principal taux directeur auquel la Banque centrale prête ses ressources aux banques passe de 2,50% à 2,75%. Cette hausse, la troisième de cette année, s’inscrit dans le cadre de la normalisation graduelle de la politique monétaire entamée depuis juin 2022. Elle devrait contribuer à ramener progressivement l’inflation dans l’intervalle cible de la Banque Centrale (1% à 3%) sur le moyen terme », rapporte le communiqué final de la session du CPM lu au terme des travaux, en présence de son président, Jean-Claude Kassi Brou, également gouverneur de la Bcéao.

S’adressant à la presse après la lecture du texte, M. Brou a expliqué que la nouvelle hausse des taux directeurs de la Banque matérialise la poursuite de la normalisation monétaire afin de baisser l’inflation dans l’Umoa.

A l’en croire, la dynamique haussière de l’inflation s’est poursuivie dans l’Union au cours du troisième trimestre 2022, portant le taux d’inflation à son niveau le plus élevé depuis 2008, avec des disparités d’un pays à l’autre. « L’évolution des comptes extérieurs s’est également dégradée liée en partie à une faible mobilisation des ressources extérieures par les Etats », a révélé Jean-Claude Kassi Brou.

Rassurant que la liquidité bancaire dans l’Umoa reste adéquate et que les crédits octroyés à l’économie par le secteur bancaire ont augmenté de 16,5% à la fin du mois d’octobre 2022, le gouverneur de la Bcéao a précisé que le taux d’inflation dans l’Union, en hausse depuis plusieurs mois, a atteint 8,4% en octobre 2022.

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) a souligné que cette évolution est due essentiellement au renchérissement des produits alimentaires de grande consommation et du transport, avec l’ajustement des prix à la pompe des produits pétroliers par les pays de l’Union suite à l’envolée des cours du pétrole sur les marchés internationaux.

Il a indiqué que l’inflation sous-jacente, qui mesure l’évolution du niveau général des prix hors produits frais et énergie, s’est également maintenue à un niveau élevé de 5,4% en octobre 2022.

« Au cours des mois à venir, le Comité de Politique Monétaire de la Bcéao prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire », conclut le communiqué.

Séminaire intergouvernemental: belle moisson du Sénégal en France

Paris va accorder à Dakar près de 100 milliards F cfa d’aide publique au développement sur la période 2019-2023.La France tient son rang de premier partenaire bilatérale du Sénégal. A l’issue du cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais tenu jeudi 8 décembre à Paris, l’ancienne puissance coloniale a décidé de débloquer plus 100 milliards CFA en faveur de Dakar.

« Au total, une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’aide publique au développement (période 2019-2023) de la France est positionnée pour le Sénégal faisant de la partie française le premier bailleur bilatéral du Sénégal », rapporte un communiqué du Bureau d’information gouvernemental (BIG) du Sénégal parvenu à APA.

Les financements de la partie française vont contribuer à mettre en œuvre les projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) et des priorités du gouvernement sénégalais, dont la deuxième phase du Train express Régional (TER), souligne la note.

La souveraineté pharmaceutique avec un soutien à la production locale de vaccins, notamment ARNm et contre la fièvre jaune, est également concernée.

Par ailleurs, le BIG annonce qu’un soutien de 100 millions d’euros au secteur agricole dans le cadre de l’initiative FARM est également prévu pour le renforcement de la sécurité et de la souveraineté alimentaires par le biais de projets de formation professionnelle agricole.

La France et le Sénégal ont aussi signé deux accords intergouvernementaux relatifs à la mise en place de classes préparatoires aux grandes écoles ainsi qu’à la création et l’organisation de la future école franco-sénégalaise.

Cette 5e édition du Séminaire intergouvernemental était placée sous le sceau du dynamisme et de la densité des relations entre la France et le Sénégal, fondées sur l’amitié, la confiance et une ambition commune pour le partenariat Europe – Afrique.

Durant les échanges, les deux parties ont abordé plusieurs thématiques comme la prise en charge des questions de jeunesse, les défis sécuritaires, les enjeux de développement, la santé, l’agriculture ou encore la mobilité et la migration.

Le BIG souligne que dans ce contexte de ralentissement économique engendré par la pandémie de Covid-19 et aggravé par les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine sur le plan énergétique et de la sécurité alimentaire, les deux pays poursuivront leur coopération pour le soutien des conditions de la résilience économique et du rebond de sa croissance.

Une lettre d’entente visant à renforcer leur appui aux filières créatrices d’emplois, en particulier dans les secteurs de l’innovation et de la recherche, du numérique, de la culture et de l’agriculture a ainsi été signée.

En perspective des Jeux Olympiques (JO) de Paris en 2024 et des jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar en 2026, les deux Premiers ministres, Amadou Bâ et Elisabeth Borne ont signé un accord bilatéral de coopération sportive rassemblant l’ensemble des acteurs institutionnels, sportifs, économiques et de la société civile.

Les deux pays ont également réaffirmé leur souhait de favoriser la mobilité légale, dans le respect de leur souveraineté, et de coopérer avec détermination pour combattre les migrations irrégulières.

Libre-échange : la ZLECA lancée dans huit pays

Huit pays africains ont accepté de mettre en œuvre la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) lors d’une cérémonie qui s’est déroulée la semaine dernière à Accra, la capitale du Ghana.La ZLECA est l’un des projets du continent visant à stimuler le commerce intra-africain afin de favoriser le développement social et la croissance économique d’ici 2026. La création d’une zone de libre-échange intra-africaine fait l’objet de discussions depuis plusieurs décennies.

L’accord conclu entre le Ghana, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Egypte, l’Ile Maurice, le Cameroun et la Tunisie pour commencer à commercer dans le cadre de la ZLECA est un rêve devenu réalité pour de nombreux Africains. Ces pays représentent environ 20% de la population du continent, soit 300 millions d’habitants.

S’exprimant lors du lancement de l’accord, le secrétaire général de la ZLECA, Wamkele Mene, a déclaré : « C’est le moment que les mères et les pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) ont tant attendu ».

Selon les accords, les commerçants peuvent librement importer et exporter 96 produits, notamment des produits horticoles, des produits pharmaceutiques, du caoutchouc, des ustensiles de cuisine en aluminium, du sucre, de l’acier et des produits en bois. Selon Wamkele Mene, le nombre de produits va tripler d’ici l’année prochaine. Les négociants bénéficieront d’une exemption de droits de douane et de quotas dans les pays partenaires.

Selon de nombreux experts économiques, le projet pourrait permettre de sortir des millions de personnes de la pauvreté, notamment dans les pays partenaires, où les revenus et le niveau de vie devraient augmenter de manière significative.

De nombreux pays africains introduisent des réformes radicales visant à rejoindre la ZLECA, à stimuler leur économie et à réduire la pauvreté. Ce projet a donné aux pays africains l’occasion de bâtir leurs économies afin de minimiser le coût et l’impact de chocs, telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre Russie-Ukraine.

Cependant, certains avertissent que le continent doit surmonter d’énormes problèmes, notamment des problèmes de fonctionnement, d’institution, de droit et de politique commerciale, avant de commencer à bénéficier du libre-échange intra-africain, surtout lorsque les pays partenaires doivent renoncer à des recettes fiscales dont ils ont désespérément besoin.

Ryad et Beijing signent un accord de partenariat stratégique 

Le Royaume d’Arabie saoudite et la Chine ont signé, ce jeudi 8 décembre 2022, un accord de partenariat stratégique, en plus de 35 accords d’investissement, en marge du sommet sino-saoudien, qui se tient à Riyad, en présence du président chinois Xi Jinping.Mercredi, le roi Salman bin Abdelaziz d’Arabie Saoudite s’est entretenu avec le président chinois au palais Al-Yamama à Riyad, en présence du prince héritier et Premier ministre, le prince Mohamed bin Salman bin Abdelaziz, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans nombre de domaines.

Dans une déclaration à la presse, le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Al-Faleh, a souligné que ces accords dépassent largement les domaines traditionnels de partenariat entre l’Arabie saoudite et la Chine.

Il a ajouté que l’énergie est fortement présente à travers les énergies renouvelables en particulier, mais il y a aussi des accords très importants dans les secteurs des communications et des technologies de l’information, la santé, le bâtiment, les matériaux de construction, les métaux et les mines, et les industries des matériaux avancés tels que l’aluminium, où il est prévu la mise en place de projets intégrés pour les industries de l’aluminium sur la côte de la mer Rouge.

Le ministre a fait savoir qu’une grande partie de ces industries permettront au Royaume de se positionner comme un leader des chaînes d’approvisionnement à l’avenir, soulignant que la visite du président chinois dans le Royaume « reflète le souci des dirigeants des deux pays de développer et de renforcer les relations et le partenariat bilatérales dans tous les domaines, y compris l’économie et l’investissement ». Ce qui est de nature à « contribuer à accélérer le rythme de la coopération économique et d’investissement entre les deux pays ».

La Chine est le premier partenaire commercial de l’Arabie saoudite au cours des cinq dernières années, avec un volume d’échanges de près de 83 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 39% par rapport à l’année précédente.

L’Arabie saoudite mise sur la Chine en tant que partenaire de la réforme économique « Vision 2030 », car elle cherche à impliquer les entreprises chinoises dans des mégaprojets ambitieux visant à diversifier l’économie loin des combustibles fossiles.

Parmi les plus importants de ces projets figure la future ville de « Neom », qui nécessitera des investissements de l’ordre de 500 milliards de dollars, et qui s’appuiera fortement sur la technologie de reconnaissance faciale et la détection.

L’un des accords les plus importants signés est sans nul doute le plan d’alignement de la Vision 2030 du Royaume sur l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un plan qui permettra à l’Arabie saoudite, grâce à sa situation géographique, de relier trois continents : l’Asie, l’Europe et l’Afrique.

Arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, le président chinois Xi Jinping prendra part à deux autres sommets : Le sommet sino-arabe et le sommet Pays de golfe-Chine.

L’Arabie Saoudite abrite le premier Sommet sino-arabe

Le premier sommet sino-arabe aura lieu le 9 décembre prochain en Arabie saoudite, une rencontre qui entrevoit des lendemains meilleurs dans le renforcement des relations économiques et commerciales entre la Chine et les pays arabes.

 A cet égard, le président chinois Xi Jinping est arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, au cours de laquelle il assistera à ce sommet, ainsi que deux autres sommets : Le sommet saoudien-chinois et le sommet Pays de golfe-Chine.

Plus de 30 dirigeants de pays et d’organisations internationales devraient participer au sommet arabo-chinois, tandis que le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani est arrivé ce soir à Jeddah, accompagné d’une délégation qui comprenait cinq ministres et plusieurs hauts responsables, pour prendre part à ce sommet.

L’autre sommet saoudo-chinois constitue une étape importante dans les relations entre les deux pays dans la mesure où plus de 20 accords bilatéraux seront signés, pour un montant de 29 milliards de dollars.

Les deux pays devront également conclure un « Partenariat stratégique », avec un plan visant à harmoniser entre la « Vision 2030 » que le Royaume d’Arabie saoudite met en œuvre depuis des années pour le progrès économique, et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route lancée par Beijing pour renforcer sa position économique dans le monde.

A son arrivée à Riyad, le président chinois s’est dit heureux de participer à ce premier sommet sino-arabe ainsi que du tout premier sommet Chine-Pays du Golfe.

Dans une brève déclaration, le chef de l’Etat chinois a rappelé que son pays et l’Arabie saoudite entretiennent « une relation étroite d’amitié, de partenariat et de fraternité », notant que depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérale il y a 32 ans, « les deux parties ont renforcé la compréhension et la confiance mutuelles ».

 Et de conclure que « la coopération entre les deux pays a débouché sur des résultats fructueux dans nombre de domaines, et les deux parties maintiennent une communication et une coordination étroites sur les questions internationales et régionales ».

Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal Bin Farhan Bin Abdullah, a qualifié les relations entre son pays et la Chine de « stratégiques et d’étroites à la lumière des développements et des mutations qui se produisent sur la scène internationale ».

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie saoudienne a estimé qu’en abritant trois sommets, Ryad « confirme sa volonté de développer des relations stratégiques distinguées avec la Chine « , exprimant la détermination  de son pays à travailler avec la Chine et les pays du Golfe et arabes pour « intensifier la coopération dans les domaines politique, économique, social, afin de parvenir à plus de sécurité, de stabilité, de croissance et de prospérité pour tous.

Cité dans le communiqué, l’ambassadeur saoudien en Chine, Abderrahmane bin Ahmed Al-Harbi, qualifié d' »historique et de grande importance » ces assises qui confortent la position du Royaume en tant que pays leader dans les régions du Golfe et arabe.

Pour lui, « les dirigeants chinois tenaient à ce que le Royaume soit le premier hôte des sommets Chine-Golfe et Arabo-chinois, en raison du statut et de l’importance du Royaume au niveau de la région du Golfe et arabe.

Etablies en 1990, les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine ont connu un développement remarquable depuis 2016, lorsque le président chinois s’est rendu à Riyad dans le cadre d’une tournée dans la région, suivie de la visite du roi saoudien Salman bin Abdulaziz en Chine en 2017, puis la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane en Chine en 2016 et 2019.

Les chiffres montrent que les échanges commerciaux entre les deux pays en 1990 valaient 500 millions de dollars, un volume qui a bondi en 2000 pour atteindre 3 milliards de dollars. En 2021, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 88 milliards de dollars, et durant les dix premiers mois de 2022, le volume des échanges commerciaux a dépassé les 97 milliards de dollars.

L’Arabie saoudite est le premier partenaire commercial de la Chine dans la région, et elle se positionne également au premier rang des pays exportateurs de pétrole vers la Chine. A cet égard, l’ambassadeur saoudien en Chine a annoncé que « le Royaume est la première destination des investissements étrangers chinois au cours du premier semestre de cette année, avec une valeur de 5,5 milliards de dollars, ce qui équivaut à 20% du total des investissements étrangers chinois durant cette période.

Dans une interview à la presse, le diplomate saoudien a déclaré que les deux pays « cherchent à approfondir leur coopération économique à travers les points de rencontre entre la « Vision 2030 » du Royaume et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », du fait que le Royaume bénéficie de son stratégie visant à relier l’Asie à l’Afrique et à l’Europe.

Il a expliqué que le premier projet de coopération saoudo-chinois au niveau de l’initiative « La Ceinture et la Route » a été inauguré en 2019. Il s’agit du projet de la société chinoise « Pan Asia » pour les industries de base et manufacturières dans la ville de Jizan, au sud-ouest du Royaume. Dans sa première phase, ce projet a mobilisé des investissements de l’ordre de 1,15 milliard de dollars.

Les deux pays prévoient de renforcer leur coopération pour englober les secteurs de l’éducation et de la culture, comme a été annoncé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman lors de sa visite en Chine en 2019, outre l’inclusion de la langue chinoise dans les programmes d’enseignement en Arabie saoudite. Aussi, l’Arabie saoudite compte envoyer un grand nombre d’étudiants en Chine pour poursuivre leurs études.

En 2019, le ministère saoudien de la Culture a lancé le « Prix Prince Mohammad bin Salman pour la coopération culturelle entre l’Arabie saoudite et la République populaire de Chine ».

Maroc/RAM: RAM : nouveau programme de vols pour les supporters du Maroc en quart de finale

Royal Air Maroc annonce un nouveau programme de vols pour les supporters des Lions de l’Atlas qualifiés aux quarts de finale de la Coupe du monde. Sept vols au départ de Casablanca à l’aller et sept vols au retour sont ainsi programmés.Après l’exploit et la qualification historique de l’équipe nationale de football aux quarts de finale de la coupe du monde, le ministère de l’Education Nationale du Préscolaire et des Sports, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et Royal Air Maroc lancent un nouveau programme de vols spéciaux pour le déplacement des supporters marocains à Doha afin de soutenir les Lions de l’Atlas lors de sa prochaine rencontre samedi 10 décembre.

A l’instar des dispositifs mis en place lors de la première phase et des huitièmes de finale de la coupe du monde, ce programme met à la disposition des supporters le billet d’avion au tarif fixe de 5000 DH TTC, aller-retour en classe économique, non modifiable et non remboursable, indique un communiqué de la RAM parvenu mercredi à APA.

Ainsi, la Compagnie Nationale programmera, les 09 et 10 décembre, sept vols spéciaux au départ de la capitale économique et sept vols retours le 11 décembre. Ces vols seront opérés par des avions gros porteurs d’une capacité allant de 274 à 340 sièges chacun.

Zimbabwe: la population dénonce les longues coupures d’électricité

Le pays d’Afrique australe fait face à une crise énergétique aggravée par le récent arrêt de la production de l’une de ses principales centrales électriques.Ces deux dernières semaines, dans la plupart des régions du Zimbabwe, l’électricité est coupée vers 4 heures du matin (2 heures GMT) pour être rétablie après minuit.

Il s’agit de la plus grave crise de l’électricité que le pays d’Afrique australe a connue depuis 2000, une année marquée par des délestages récurrents, imputés au vieillissement des infrastructures de production et à la mauvaise planification des autorités.

Les habitants ont réagi à l’aggravation de la crise électrique en effectuant les tâches qui nécessitent de l’électricité pendant sa courte période de disponibilité, comprise entre minuit et 4 heures du matin.

 « Pour éviter les désagréments, je fais maintenant la plupart de mes travaux de repassage et de cuisine aux premières heures du matin, lorsque nous avons l’électricité. Sinon, je ne peux pas me permettre de payer le gaz, car je finirais par en utiliser beaucoup », s’est désolée Emily Chareza, une habitante de Harare, la capitale zimbabwéenne.

La crise affecte également les entreprises, qui ont dû recourir à des générateurs diesel pour alimenter les opérations dans la plupart des usines. Ce qui a eu pour effet d’augmenter les coûts de production, le diesel coûtant plus cher que l’essence au Zimbabwe.

La Confédération des industries du Zimbabwe (CZI) a prévenu que la crise de l’électricité « bloque la dynamique de croissance ». Selon la CZI, environ 35,4% des entreprises du pays ont enregistré une baisse de leur production au cours du troisième trimestre jusqu’à la fin du mois de septembre 2022, tandis que 42,5% seulement ont enregistré une augmentation.

Le quatrième trimestre, jusqu’à la fin du mois de décembre, risque d’être pire en termes de volumes de production en raison des déficits énergétiques actuels.

Le groupement de fabricants a déclaré qu’il fallait s’attaquer d’urgence à la crise énergétique pour éviter une chute de la production et de la productivité économique.

Le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa a reconnu que la situation nécessite une gestion urgente.

« Les coupures d’électricité sont source de détresse, de désagréments et de coûts pour les citoyens et les entreprises. C’est regrettable », a posté sur Twitter Nick Mangwana, le secrétaire général du ministère de l’Information, rassurant que le gouvernement envisage des mesures urgentes pour ramener la situation à la normale.

Af’Sud : croissance de l’économie au 3ème trimestre

Le redressement de l’économie de la nation arc-en-ciel est une amélioration considérable par rapport à la croissance négative de 0,7% enregistrée au précédent.L’économie sud-africaine a affiché une légère croissance alors qu’elle se remet de la pandémie de Covid-19, le Produit intérieur brut (Pib) ayant connu une hausse de 1,6% entre juillet et septembre 2022.

Le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer, a déclaré mercredi 7 décembre 2022 que les plus grands contributeurs étaient les industries agroalimentaires, la sylviculture et la pêche qui ont augmenté de 19,2% au troisième trimestre, contribuant ainsi à 0,5 point de pourcentage de la croissance du Pib.

« Les exportations nettes ont également contribué positivement à la croissance des dépenses sur le Pib au troisième trimestre », a-t-il ajouté.

Selon M. de Beer, les exportations de biens et services ont augmenté de 4,2%, du fait largement de l’augmentation des échanges de produits minéraux, de métaux de base, de produits végétaux et de produits en papier.

« Les importations de biens et services ont augmenté de 0,6%, principalement en raison de la hausse des produits minéraux et des graisses et huiles animales et végétales », a poursuivi le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer.

Il a indiqué qu’au cours des trois mois pris en compte, une augmentation des activités économiques avait été signalée pour les grandes cultures et les produits horticoles.

L’Etat ivoirien se penche sur les préoccupations du secteur privé

Le gouvernement entend faire la revue exhaustive des diligences du secteur privé lors d’une session ce jeudi 8 décembre 2022 à Abidjan en vue d’adopter un agenda pour l’année 2023.Le Comité de concertation État/Secteur privé (CCESP) organise dans le cadre du dialogue public privé une réunion ce jeudi 08 décembre 2022 sous l’autorité du Comité technique de concertation (CTC) à l’immeuble SCIAM, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.   

Le CTC, organe technique et ministériel du cadre de concertation Etat-Secteur privé, présidé par le ministre de l’Économie et des finances, procèdera ce jeudi à l’examen des préoccupations du secteur privé afin de soumettre les conclusions au Conseil de concertation présidé par le Premier ministre.   

Cette réunion du Comité technique de concertation fait suite à un séminaire gouvernemental tenu les 12 et 13 novembre à Yamoussoukro, en présence des membres du gouvernement et des représentants d’organisations du secteur privé, sous la présidence du Premier ministre, M. Patrick Achi.    

Le séminaire gouvernemental s’était attelé à définir les axes stratégiques d’actions des différents départements ministériels pour la période 2021-2023, sur la base du Programme « Une Côte d’Ivoire solidaire » et du Plan national de développement (PND 2021-2025).   

Dans cette optique, une session tenue avec le secteur privé a permis certaines avancées notables. Il s’agit de la prise en compte des recommandations des Groupes de travail mis en place à l’issue du précédent séminaire gouvernemental et la dynamisation des cadres d’échanges État/Secteur privé.

Ces différentes sessions ont été, par ailleurs, l’occasion d’évoquer de nouvelles préoccupations qui feront l’objet de travaux d’approfondissement dans le cadre de cette rencontre du Comité de concertation État/Secteur privé.  

La rencontre du CTC sera l’occasion de faire la revue exhaustive des diligences de la session avec le secteur privé, évoquées lors du séminaire gouvernemental de novembre 2022 afin d’adopter l’agenda 2023 et valider la méthodologie de travail pour examiner les préoccupations des acteurs du secteur privé.

Le Comité technique de concertation est présidé par le ministre de l’Economie et des finances, avec pour premier vice-président, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME et pour deuxième vice-président, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).   

La Côte d’Ivoire veut améliorer l’accès aux terrains industriels

Une mission visant à contribuer au développement des zones industrielles a été lancée par le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).Cette mission qui va durer 12 mois a été lancée ce 5 décembre 2022, à l’issue d’un atelier tenu en présence d’acteurs du secteur public et privé. A cette occasion, Charles Krakoff, consultant international, mandaté pour cette mission a présenté sa feuille de route.

A l’issue de cette mission, le PCCET entend contribuer à la mise en place d’un modèle économique et financier pour la gestion des infrastructures industrielles ou encore à l’institution d’un système d’information géographique (SIG).

Structure chargée de l’exécution de cette composante du PCCET, la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (SOGEDI) a rassuré les industriels de la volonté de l’Etat ivoirien de les accompagner dans le processus de leur installation.

« Concernant l’accès aux terrains industriels, le défi est énorme. Lors de cet atelier, les opérateurs ont pu relever les difficultés auxquelles ils font face, notamment les PME », a déclaré M. Roland Dja, coordonnateur de projet à la SOGEDI.

M. Dja a appelé les entreprises, notamment les PME à « garder espoir » parce que les projets qui seront mis en œuvre et les outils qui seront développés vont faciliter énormément de choses en ce qui concerne l’environnement de travail.

Il a annoncé la mise en place de systèmes visant la dématérialisation des procédures et l’accompagnement des unités industrielles. Cela devrait, par ailleurs, permettre une célérité et une transparence des opérations et surtout un gain de temps.

De son côté, Charles Krakoff a promis que grâce à son expérience internationale de plus de 30 ans, il entend, « identifier les meilleures pratiques mondiales et les adapter au contexte ivoirien » afin de rendre compétitives les zones industrielles du pays.

Le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) est financé par la Banque mondiale et mis en exécution par une Unité de coordination placée sous l’autorité du Premier ministre.

Bénin Terminal finance six associations sportives

L’objectif recherché est de favoriser l’émergence de jeunes athlètes béninois dans diverses disciplines sportives.Bénin Terminal, filiale de Bolloré Ports, a signé en septembre 2022, un accord de financement avec six (06) associations et fédérations sportives béninoises. D’un montant total de 25.000.000 FCFA, ces financements serviront exclusivement à la mise en œuvre des projets et initiatives des clubs sportifs professionnels sur l’exercice en cours. L’objectif recherché étant de favoriser l’émergence de jeunes athlètes béninois talentueux dans diverses disciplines sportives phares en accord avec la vision du gouvernement.

Après une série de rencontres et d’auditions réalisées entre avril et juin 2022, la société a finalement retenu deux (02) fédérations nationales à savoir FBT (Fédération Béninoise de Tennis), FBBB (Fédération Béninoise de Basket-ball), et quatre (04) associations sportives professionnelles : Djeffa FC, ASPAL BASKET BALL, Alafia Sports et Management et Galaxie-jeunesse.

Plusieurs projets ont déjà été initiés. À titre d’exemple, la Fédération Béninoise de Basket-ball en coordination avec l’association Galaxie-Jeunesse, et en partenariat avec le Collège Catholique Père Aupiais (CCPA) de Cotonou, ont entrepris la rénovation des terrains de basketball dudit collège.

Le développement du sport féminin a particulièrement retenu l’attention de Bénin Terminal, qui a procédé à la remise de certificats de formation ainsi que de ballons de basketball à 4 entraîneuses parmi les 36 intervenants dans le cadre du programme FSPI de l’ambassade de France et du Ministère des Sports béninois.

« Bénin Terminal, acteur majeur de la manutention portuaire, soutient la directive du gouvernement béninois pour la promotion du sport, sa professionnalisation avec à la clef, l’émergence de talents sportifs qui feront la fierté du Bénin dans les grands rendez-vous universels. Nous continuerons de soutenir la jeunesse béninoise dans le milieu sportif en élargissant dès l’année prochaine nos actions à d’autres disciplines comme l’athlétisme et le volleyball. », a confié Venance GNIGLA, Président Exécutif de Bolloré Transport & Logistics au Bénin.

À propos de Bénin Terminal

Grâce à 95 milliards de FCFA (145 millions d’euros) investis depuis 2013 par Bénin Terminal, le terminal à conteneurs du port de Cotonou est devenu un hub logistique régional de croissance pour le Niger, le

Mali, le Burkina Faso et le Nigéria. Acteur majeur de la chaîne logistique du pays, Bénin Terminal emploie 419 Béninois et développe une politique de sous-traitance qui permet de générer un millier d’emplois indirects. Bénin Terminal mène également des actions pour les populations en partenariat avec des ONGs, par exemple le soutien à la scolarisation des jeunes affectés par le VIH, l’appui à l’autonomisation des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l’environnement.

Contact presse

Francis VIKOU, Responsable communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

T +229 96 39 53 52 – francis.vikou@bollore.com

Cote d’Ivoire : Inauguration d’un nouveau terminal à conteneurs au port d’Abidjan

Cette plateforme qui s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique 2030 des autorités ivoiriennes vise à offrir à la Côte d’Ivoire un outil performant servant de hub portuaire connecté au réseau logistique multimodal (mer, rail, route) de Bolloré Africa Logistics.Le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Tiémoko Meyliet KONÉ a procédé le 02 décembre 2022, à l’inauguration officielle du second terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, en présence des membres du gouvernement dont M. Amadou KONÉ, Ministre des Transports, de M. Hien Yacouba SIÉ, Directeur général du Port Autonome d’Abidjan, de M. Philippe Labonne, CEO de Bolloré Africa Logistics, de M. Frederik KLINKE, Directeur Afrique de APM Terminals et des membres de la communauté portuaire d’Abidjan.

Cette plateforme qui s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique 2030 des autorités ivoiriennes vise à offrir à la Côte d’Ivoire un outil performant servant de hub portuaire connecté au réseau logistique multimodal (mer, rail, route) de Bolloré Africa Logistics. Elle permettra également de proposer aux armateurs, chargeurs et transitaires, des solutions adaptées pour l’importation, l’exportation et le transit des marchandises, au départ et à destination de la Côte d’Ivoire.

« Nous sommes fiers de l’aboutissement de cet important projet qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de modernisation des infrastructures du port d’Abidjan. Ce nouveau terminal contribuera à repositionner durablement le Port d’Abidjan comme une plateforme logistique de référence de la côte Ouest-africaine. », s’est félicité, Hien Yacouba SIÉ, Directeur général du Port Autonome d’Abidjan.

Réalisé grâce à l’implication de plusieurs entreprises locales, le projet a nécessité un investissement total de 596 milliards de FCFA (soit environ 914 millions d’euros) dont 334 milliards de FCFA (soit environ 512 millions d’euros) pour les travaux de terrassement et la création de 37.5 hectares de terre-plein à la charge du Port Autonome d’Abidjan et 262 milliards de FCFA (soit environ 402 millions d’euros) pour les ouvrages de superstructure, financés par Bolloré Ports et APM Terminals, concessionnaires du nouveau terminal à travers leur filiale commune, Côte d’Ivoire Terminal.

« Nous sommes heureux de l’aboutissement de ce projet majeur qui matérialise les engagements pris par Côte d’Ivoire Terminal pour accompagner la hausse des volumes et dynamiser les flux imports et exports en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle infrastructure, dotée des dernières innovations, illustre parfaitement notre engagement en faveur du développement des activités portuaires en Afrique. », a indiqué Philippe Labonne, CEO de Bolloré Africa Logistics.

« Avec notre co-actionnaire Bolloré Ports, nous mettons à la disposition du Port d’Abidjan une infrastructure aux standards internationaux et dimensionnée pour accueillir des navires de dernière génération. Sa mise en service viendra redistribuer les flux entrant et sortant au port d’Abidjan, développer une plateforme de transbordement et offrir une nouvelle connexion aux armateurs et des services ultra compétitifs. », a déclaré Koen de Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

Construit selon les dernières normes environnementales, le nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan sera par ailleurs l’un des prochains terminaux de Bolloré Ports à obtenir le label Green Terminal après audit de Bureau Veritas1

À propos du Port Autonome d’Abidjan

Considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne, le port d’Abidjan assure 75 % des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur et représente plus de 76 % des recettes douanières.

Sur son site, il concentre 50 % des unités industrielles les plus importantes de la Côte d’Ivoire et génère environ 55 000 emplois directs et indirects.

Le port d’Abidjan offre des services de qualité aux navires en escale sur ses installations. Sa grande capacité d’accueil et sa position géographique stratégique lui permettent de jouer les premiers rôles sur la Côte Atlantique de l’Afrique.

Pour renforcer sa position de port leader sur la Côte Atlantique de l’Afrique, plusieurs projets ont été initiés par l’Autorité Portuaire. Il s’agit entre autres de l’élargissement et de l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi inauguré en février 2019, de la construction d’un deuxième terminal à conteneurs dont les travaux de superstructures ont démarré en octobre 2020, de la modernisation du terminal à pêche et de la création de terrains industriels par remblaiement de la baie de Vridi-Biétry avec 40 hectares achevés. À cela, il faut ajouter les projets de construction de terminaux roulier mis en service en 2018, céréalier dont les travaux ont démarré en janvier 2020, minéralier en attente de financement, et enfin la construction d’une zone logistique sur l’autoroute du Nord.

En outre, le Port Autonome d’Abidjan est certifié ISO 9001 : 2015 pour la qualité de ses prestations et ISO 14001 : 2015 pour l’environnement. Aussi, l’ensemble de ses installations est-il déclaré conforme aux exigences du code ISPS.

À propos de Côte d’Ivoire Terminal

Après un appel d’offres international, le consortium Bolloré Ports et APM Terminals s’est vu confier la construction et la gestion du 2e terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal sera capable de traiter plus d’1,5 million de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau sur 1 100 mètres de quais. Il va en outre générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects. Il contribuera ainsi au développement des compétences et à la formation de la jeunesse ivoirienne aux métiers portuaires.

www.cotedivoireterminal.com

Contacts presse :

Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 cindy.patan@bollore.com

Arsène Yapi – Responsable Régional Médias et Contenus

Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire – Burkina Faso

T +225 27 21 22 04 01 / +225 07 07 19 49 67 – arsene.yapi@bollore.com

Rabat: Signature cinq Mémorandums d’entente tripartites sur le Gazoduc Nigeria-Maroc

Cinq Mémorandums d’entente (MoUs) tripartites ont été signés, lundi à Rabat, dans le cadre du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc.Ces MoUs ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National Marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) avec Gambia National Petroleum Corporation (GNPC-Gambie).

Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec PETROGUIN-Guinée Bissau, alors que le troisième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec la Société Nationale des Pétroles « SONAP » de la République de Guinée.

Le quatrième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Petroleum Directorate of Sierra Leone « PDSL », tandis que le cinquième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Ghana National Gas Company « GNGC ».

Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe, selon un communiqué conjoint des parties signataires.

Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, ajoute-t-on de même source, notant que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Maroc: nouveau programme de l’OCP pour des investissements de plus de 11,7 milliards d’euros

Le roi Mohammed VI a présidé, ce samedi 3 décembre 2022 au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de présentation du nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP (2023-2027) et de signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le groupe OCP relatif à ce programme.Selon un communiqué du Cabinet royal, cette cérémonie s’inscrit dans l’orientation volontariste impulsée par le Roi, depuis plusieurs années, en matière de transition vers les énergies vertes et l’économie décarbonée.

Au début de la cérémonie, le Président Directeur Général du groupe OCP, M. Mostafa Terrab, a présenté les résultats du premier programme d’investissement du groupe qui a permis d’ancrer l’OCP solidement dans le marché des engrais. En triplant sa capacité de production d’engrais, le groupe OCP se positionne aujourd’hui comme un des premiers producteurs et exportateurs mondiaux d’engrais phosphatés.

Le groupe s’est appuyé sur les capacités de recherche et développement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) afin de capter les opportunités offertes par les nouvelles technologies industrielles et digitales, et de développer une expertise sur les technologies innovantes de fertilisation raisonnée à même de répondre aux enjeux de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire.

Ensuite, M. Terrab a exposé le nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP. Ce programme s’articule autour de l’accroissement des capacités de production d’engrais tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040, en faisant levier sur le gisement unique d’énergies renouvelables ainsi que sur les avancées du Royaume dans ce domaine.

En investissant dans le solaire et l’éolien, le groupe projette d’alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027. Cette énergie décarbonée alimentera les nouvelles capacités de dessalement d’eau de mer afin de répondre aussi bien aux besoins du groupe qu’à l’alimentation en eau potable et d’irrigation des zones riveraines des sites OCP.

Cet investissement servira au groupe, premier importateur mondial d’ammoniaque, de s’affranchir à terme de ces importations en investissant également dans la filière énergies renouvelables – hydrogène vert – ammoniaque vert, lui permettant d’entrer en force dans le marché des engrais verts et des solutions de fertilisation adaptés aux besoins spécifiques des différents sols et cultures.

Cette ambition sera soutenue par des programmes d’appui aux PMEs industrielles, ainsi que celles des secteurs de l’énergie et de l’agriculture, favorisant l’émergence d’un écosystème national innovant et la création de nouvelles opportunités d’emplois et d’insertion professionnelle pour les jeunes.

Le nouveau programme, qui permettra de consolider la position mondiale de l’OCP, prévoit un investissement global de l’ordre de 130 milliards de dirhams sur la période 2023-2027, la réalisation d’un taux d’intégration locale de 70%, l’accompagnement de 600 entreprises industrielles marocaines et la création de 25.000 emplois directs et indirects.

A cet effet, le Souverain a présidé la signature d’un protocole d’accord relatif à ce programme d’investissement, entre le gouvernement et le groupe OCP.

Mali : L’OMVS inaugure un barrage hydroélectrique

La capacité de production du nouvel ouvrage de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal est estimée à 140 mégawatts.C’est un jour important pour les pays  membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal  (OMVS). Ce samedi 3 décembre, sera inauguré au Mali le barrage  hydroélectrique de Gouina, situé dans l’arrondissement de Diamou, à 45 kilomètres de Kayes. La cérémonie sera co-présidée par le Colonel  Abdoulaye Maïga, Amadou Ba, Mohamed Bilal Messaoud et Bernard Gomou,  respectivement premier ministre du Mali,  du Sénégal, de la Mauritanie  et de la Guinée Conakry.

D’une  capacité de 140 mégawatts (MW), précise un communiqué du gouvernement  malien, l’ouvrage a été financé grâce à un prêt contracté solidairement  par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal auprès de la banque chinoise de  promotion des exportations (EXIMBANK).

La  pose de la première pierre de ce projet a été effectuée en décembre  2013, mais les travaux ont officiellement démarré en novembre 2016.

L’infrastructure  est située sur le fleuve Sénégal, avec une hauteur de barrage de 19  mètres, une longueur de 1371 mètres et une capacité de stockage de 136  millions de mètres cubes et est reliée à la société de gestion de  l’électricité de Manantali (SOGEM) qui produisait déjà 260 mégawatts à  partir de Manantali et de Féllou. La production de 140 mégawatts par le  nouvel ouvrage inauguré ce samedi accroît la capacité  d’approvisionnement au bénéfice des pays membres.

«  Depuis le démarrage du premier groupe de la centrale hydroélectrique de  Manantali au d’octobre 2001, l’OMVS a délivré aux sociétés  d’électricité des trois Etats membres une énergie propre et bon marché à  hauteur de 53% pour le Mali, 33% pour le Sénégal et 15% pour la  Mauritanie, grâce à deux lignes à haute tension interconnectées  d’environ 1500 km », indique en décembre 2021 l’OMVS. L’organisation  précise que « l’énergie de Manantali a servi à alimenter d’abord les  capitales Bamako, Dakar et Nouakchott et les autres villes secondaires  comme Kayes, Matam, Podor, Dagana, Rosso, Boghé, Kaédi etc ».

Créée en 1972 par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, l’OMVS a enregistré l’adhésion de la Guinée en 2006.

Inauguration du 2e Terminal à conteneurs du port d’Abidjan

La construction du second terminal à conteneurs, d’un coût d’investissement de 596 milliards de Fcfa, permettra d’accueillir des navires de plus de 14.000 conteneurs contre 3.500 conteneurs auparavant.Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, a procédé ce 2 décembre 2022, à l’inauguration officielle du second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de M. Frederik Klinke, directeur Afrique de APM Terminals et de la communauté portuaire.

« Ce projet présente à la fois un intérêt économique majeur du point de vue de sa contribution à la croissance de l’économie nationale, mais aussi de portée sociale en tant que pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects », a déclaré le vice-président ivoirien.

Le président de Bolloré Africa Logistics, Philippe Labonne, s’est félicité de ce que « Côte d’Ivoire Terminal fait entrer le port d’Abidjan dans une nouvelle dimension » avec des infrastructures portuaires qui pourront accueillir désormais des navires de 15.000 conteneurs contre 3.500 auparavant.

« Nous sommes heureux de l’aboutissement de ce projet majeur qui matérialise les engagements pris par Côte d’Ivoire Terminal pour accompagner la hausse des volumes et dynamiser les flux imports et exports en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle infrastructure, dotée des dernières innovations, illustre parfaitement notre engagement en faveur du développement des activités portuaires en Afrique. », a indiqué Philippe Labonne, CEO de Bolloré Africa Logistics.

Le nouveau terminal à conteneurs ultramoderne et digitalisé est composé de six portiques de quai, de 13 portiques de parc, de 36 tracteurs électriques et de deux élévateurs télescopiques. Avec un quai de 1 100 mètres de long, il peut accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau.  

M. Philippe Labonne a fait savoir que ce nouveau terminal fait doubler la capacité annuelle de traitement des conteneurs du port d’Abidjan qui passe de 1 à 2 millions de conteneurs par an.

« A travers l’investissement que nous avons réalisé ici, d’environ 262 milliards Fcfa, Côte d’Ivoire Terminal va accompagner la croissance des volumes à l’importation et à l’exportation. Il va renforcer la fluidité des opérations et la réduction des délais et par conséquent les coûts pour les chargeurs », a-t-il dit.

Le directeur général du port d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, a indiqué qu’en 2021, le port d’Abidjan a réalisé un trafic brut de 30 millions de tonnes et a assuré 76% des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire. En outre, il y a été collecté 88% du total des recettes de l’Etat.

Considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne, le port d’Abidjan assure 75% des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur ; et représente plus de 76% des recettes douanières. Sur son site, il concentre 50% des unités industrielles et environ 55.000 emplois directs et indirects.

Le projet a nécessité un investissement global de 596 milliards Fcfa dont 334 milliards Fcfa pour les travaux de terrassement et la création de 37,5 ha de terre-plein à la charge du port d’Abidjan et 262 milliards Fcfa pour les superstructures, financées par Bolloré Ports et APM Terminals, concessionnaires de ce second terminal à travers leur filiale commune Côte d’Ivoire Terminal.

« La mise en service de ce nouveau terminal viendra redistribuer les flux entrant et sortant du port d’Abidjan, développer une plateforme de transbordement et offrir une nouvelle connexion aux armateurs et des services ultra compétitifs », a déclaré Koen de Backker, directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

Le deuxième Terminal à conteneurs du port d’Abidjan est construit selon les dernières normes environnementales. Il sera par ailleurs l’un des prochains terminaux de Bolloré Ports à obtenir le label Green Terminal après audit de Bureau Veritas.

Cette plateforme qui s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique 2030 des autorités ivoiriennes vise à offrir à la Côte d’Ivoire un outil performant servant de hub portuaire connecté au réseau logistique multimodal (mer, rail, route) de Bolloré Africa Logistics.

Elle permettra également de proposer aux armateurs, chargeurs et transitaires, des solutions adaptées pour l’importation, l’exportation et le transit des marchandises, au départ et à destination de la Côte d’Ivoire.

Af’Sud : vers la production de la nouvelle génération de Ford Ranger

L’Afrique du Sud a attiré un investissement de 877,77 millions de dollars pour la fabrication de la prochaine génération de véhicules Ford Ranger par Ford Motor Company of South Africa (FMCSA), a appris APA vendredi.Cet investissement a permis aux dix entreprises de fabrication de composants automobiles situées dans la zone économique spéciale de l’automobile de Tshwane (TASEZ) d’entrer officiellement en pleine activité, a déclaré le ministre de la présidence, Mondli Gungubele, lors d’un point de presse post-cabinet.

« L’investissement des fabricants de composants s’est élevé à 200 millions de dollars et a permis de créer 1.259 emplois permanents au profit des jeunes (76%) et des femmes (32%) », a déclaré M. Gungubele.

TASEZ a été créée en 2020 en tant que zone de production de véhicules à usage spécial, avec pour mission de créer des opportunités d’emploi et de promouvoir la participation économique des petites, moyennes et microentreprises de la région.

Burkina : l’activité minière à l’épreuve du terrorisme

Face à l’insécurité, plusieurs sociétés minières ont réduit leurs activités, à défaut de mettre la clé sous le paillasson.C’est un message qui a réveillé Salam Congo, conducteur d’engins miniers à Ouaré (Centre-Est), une usine de la compagnie Avesoro ressources, l’informant de la cessation des activités de la société pour fin janvier 2022.

« C’était prévisible. La zone de la mine est sous contrôle des terroristes depuis longtemps. Certains convois ont été attaqués, d’autres ont sauté sur des engins explosifs. Le transport et la sécurité des employés coûtaient de plus en plus cher »,  a expliqué ce polygame et père de sept enfants.

Par la suite, les mines de Youga et Nietiana, dans le Centre-Est (du canadien Avesoro ressources), de Namissiguima dans le Nord (de l’australien Riverstone Karma), de Taparko et Bouroum dans le Centre-Est (du russe Nordgold) ont successivement fermé leurs portes du fait de l’insécurité. Pour la seule année 2022, ce sont six mines industrielles qui ont cessé leurs productions pour le même motif.

« Les mines qui ont fermé ne l’ont pas fait de gaieté de coeur », s’est désolé Adama Soro, président de la Chambre des mines du Burkina.

En attendant de trouver un nouvel emploi, M. Congo se tourne les pousses, à l’image des 2257 autres employés directs miniers, au chômage, selon le rapport 2020 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Les emplois indirects perdus sont estimés entre 5000 et 7500, toujours selon la même source.  

Sur les 17 sociétés minières que compte le pays, seulement huit sont toujours en activité. La production industrielle de l’or, par exemple, a baissé de 20% en mars 2022 (5.22 tonnes), comparativement à la même période en 2021 (26.1 tonnes), selon le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective. 

Le journaliste, Elie Kaboré, directeur de publication du journal en ligne « Mines Actu Burkina » a noté, lui, une baisse générale de la production minière. Entre janvier et septembre 2022, 43,651 tonnes de ressources minières ont été produites contre 50,126 tonnes à la même période en 2019, soit une chute de 13,4% entre 2022 et 2021.  

L’ITIE a rapporté que ces fermetures ont engendré la perte et un manque à gagner aux recettes de l’Etat de près de 25 milliards de FCFA. Au premier semestre de l’année en cours, 331 communes reparties dans les 13 régions du pays ont engagé plus de 144  milliards FCFA, au titre du Fonds minier de développement local (FMDL). La cessation des activités des mines industrielles constitue « des manques à gagner pour les budgets des collectivités en termes de taxe superficiaire, de patente, d’investissement dans les infrastructures socio-économiques…», a relèvé Elie Kaboré.

Les exactions des groupes armés non étatiques ont fini par avoir raison de la sérénité du climat des affaires dans le secteur minier. « La fermeture des projets de recherche n’est pas de nature à assurer un avenir radieux pour le secteur minier. On arrivera à un moment où il sera difficile développer de nouveaux projets miniers parce que la recherche a manqué », s’est-il inquiété.

Outre les attaques contre le personnel et les biens des entreprises minières, le commissaire de police Harouna Bambara a noté des harcèlements de sites et les attaques contre les convois miniers. En novembre 2019, une embuscade contre un convoi transportant des employés de la société canadienne Semafo, à Boungou, a fait 37 morts et 60 blessés.

L’officier de police a affirmé que les mines en exploitation sont obligées à investir « massivement » dans le transport et la sécurité des travailleurs et des biens. Pendant que certaines sociétés ont opté pour le transport aérien des employés, d’autres ont choisi de renforcer les escortes des convois de travailleurs, a indiqué le commissaire de police. Il a soutenu que, selon le Code minier, c’est à l’Etat d’assurer « la sécurisation des activités minières et des sites miniers ».

A cet effet, il a été créé en 2014, l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) dont la mission est d’assurer la sécurité et d’améliorer les conditions sécuritaires des sites miniers. Le journaliste Elie Kaboré a appelé à « réaffirmer le rôle de l’ONASSIM en le dotant de moyens conséquents ». Il a invité le gouvernement à « intégrer la sécurisation des mines dans la stratégie globale de lutte contre le terrorisme ».