Afrique Archives - Journal du niger

8 célébrités du sport que vous ne saviez pas avoir l’habitude de jouer

Le jeu est l’un des passe-temps les plus populaires au monde. Beaucoup de gens aiment aller dans des casinos luxueux, des lieux de paris ou simplement ouvrir une application pour les paris sportifs en Afrique sur leur téléphone après une longue journée de travail et faire tourner une machine à sous ou placer un pari.

Il n’est donc pas étonnant que certains sportifs célèbres profitent également d’une séance de jeu occasionnelle (ou pas tellement). Dans cet article, GBC Time a répertorié cinq célébrités sportives dont vous ne saviez pas qu’elles aimaient le jeu.

Michael Jordan

Apparemment, la légende du basket-ball est connue non seulement pour ses superbes compétences sportives, mais aussi pour une profonde habitude de jeu. Jordan aime non seulement faire du sport, mais aussi parier dessus.

La chance, cependant, n’a pas toujours été du côté de Michael. Il aurait perdu 1 million de dollars sur un pari malchanceux en 1997. En 1992, le basketteur a même été suspendu de la NBA pour avoir parié sur le golf.

L’amour des jeux de hasard coule probablement dans les veines de Michael, car son père était un joueur professionnel. Aujourd’hui, en tant qu’homme d’affaires prospère, Jordan junior aime jouer avec ses amis James Worthy et Charles Barkley.

Charles Barkley

Charles Barkley est un autre champion de la NBA et pro du basketball sur cette liste. Tout au long de sa carrière, Charles a également remporté de nombreux prix, dont ESPY.

Contrairement à de nombreuses célébrités, Barkley est très ouvert sur sa passion pour le jeu. Charles a même publié un livre, mettant en garde contre les dangers de la dépendance au jeu.

Lors de nombreuses interviews, y compris la conférence ESPN 2016, il a parlé de ses habitudes, disant qu’il avait l’habitude de jouer à divers jeux de casino et au poker à enjeux élevés. En 2006, Barkley a perdu environ 400 000 $ dans un casino.

Shaquille O’neal

Ce retraité de la NBA partage la passion de ses collègues pour les jeux de hasard. O’Neal a souvent été vu dans des casinos et a même participé à des jeux et des tournois de poker de célébrités. La star du basket, cependant, n’a pas toujours été chanceuse avec ses paris. Une fois en 2003, Shaquille a perdu 400 000 $ dans un jeu de casino.

Tom Brady

Cette célébrité du football américain aime aussi les jeux de hasard de temps en temps. En fait, Brady a déclaré que les paris et les jeux de hasard l’aidaient à se détendre et à se ressourcer. L’athlète est régulièrement vu dans les casinos, participe souvent à des tournois de poker et aime parier sur différents sports.

Antoine Walker

Ce joueur de la NBA est un récit édifiant pour quiconque est trop investi dans ses habitudes de jeu. Le pro du basket-ball est connu pour jouer au poker à gros enjeux et à d’autres jeux de casino, ce qui l’a amené à développer une dépendance au jeu.

La passion de Walker pour le jeu, cependant, a conduit à un résultat terrible. Selon les rumeurs, le basketteur aurait des problèmes financiers et aurait dû se retirer de la NBA en raison de sa dépendance aux jeux de hasard.

Charles Barkley

Parmi les anciens basketteurs, plus d’un Jordan est célèbre pour ses paris. Selon de mauvaises langues, Charles Barkley a perdu sur des paris de plus de DIX MILLIONS de dollars américains.

« Je parie beaucoup et je perds beaucoup. Lorsque vous gagnez, vous ne réalisez pas la taille de la victoire. Tout cela ne vient que lorsque vous perdez. Je pense que les paris sont amusants. C’est captivant, intriguant. Je continuerai à parier, mais je dois comprendre que tout le pot ne peut pas être gagné », a commenté Barkley sur sa dépendance.

Charlie Sheen

Charlie Sheen a perdu un peu plus que de l’argent à cause de sa dépendance au jeu. Il a perdu sa famille. L’ex-femme de l’acteur a déclaré à plusieurs reprises que l’amour du jeu de Charlie Sheen était devenu une véritable maladie. Chaque semaine, il pourrait perdre plus de 200 000 dollars. Même la naissance d’un enfant n’a pas arrêté Shin, qui n’a même pas pensé à arrêter de parier sur des bookmakers illégaux.

Il convient de noter que Shin a souffert à plusieurs reprises de troubles mentaux, de toxicomanie, d’alcoolisme et que ses relations avec des stars du porno sont depuis longtemps légendaires.

Phil Mickelson

Un golfeur américain semble être un idéal de l’extérieur : il gagne des tournois, gagne beaucoup d’argent. Tout irait bien s’il n’y avait pas son addiction pernicieuse aux paris. Il y a beaucoup d’histoires à propos de lui pariant sur une variété d’événements sportifs, du Super Bowl à la Série mondiale de baseball, avec des montants de pari égaux à des dizaines de milliers de dollars.

Selon les rumeurs, il a changé son sponsor de Titleist à Callaway uniquement parce que ce dernier a accepté de payer toutes ses dettes aux bookmakers.

Ainsi, le jeu est une habitude très courante, même chez les athlètes de classe mondiale. Mais n’oubliez pas de jouer aux jeux de hasard avec prudence afin de ne pas développer une dépendance et de tout perdre comme certaines stars du sport.

Niger : La mise en eau du barrage de Kandadji fixée à 2025

Situé à 180 kilomètres au nord de Niamey, il est programmé dès les années 70.

 

 

Le Niger aura son premier barrage hydroélectrique, le barrage de Kandadji. Il rendra possible la création de 45 000 hectares de surfaces irriguées. Programmé dès les années 70, ce barrage est situé à 180 kilomètres au nord de Niamey. Il permettra au Niger de s’affranchir de sa dépendance énergétique vis-à-vis du Nigeria. A peine 15% des 21 millions de Nigériens ont accès à l’électricité, selon la Société nigérienne d’électricité (Nigelec).

Ce projet de 740 milliards de F CFA avec sa digue de 28 mètres de haut et ses 8,5 kilomètres de long aura une capacité de retenue de 1,5 milliard de mètres cubes. Une centrale de 130 mégawatts verra le jour, ce qui permettra au Niger de s’affranchir de sa dépendance énergétique vis-à-vis du Nigeria voisin.

Notons que le rêve de ce barrage de Kandadji sur le fleuve Niger, dans l’extrême Ouest du pays, date des années 70. Suite à une terrible famine, le général-président Seyni Koutché (1974-1987) avait envisagé à l’époque de doter le pays d’un barrage hydroélectrique de grande envergure. Et tous les chefs d’Etat qui lui ont succédé ont fait de cette infrastructure une priorité, mais le barrage n’a jamais vu le jour.

Une première pierre a bien été posée en 2008 sous la présidence de Mamadou Tandja, mais l’instabilité politique des années qui ont suivi a mis un coup d’arrêt au projet. D’abord confiés à la société russe Zaroubegevodstroï (ZVS), les travaux sont désormais opérés par l’entreprise chinoise Gezhouba Group Company Limited.

Déjà maintes fois repoussée – d’abord à 2016 puis à 2023 –, la date de mise en eau est désormais fixée à 2025 selon les autorités, après de nouveaux retards dus à la pandémie de Covid-19.

7000 personnes déjà relogées

Le financement du barrage est assuré par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement. 50 000 personnes devront être déplacées, mais 7 000 ont déjà été relogées, assure l’Agence du barrage de Kandadji (ABK).

Le barrage régulera également le Niger, troisième fleuve d’Afrique qui traverse le pays sur 550 kilomètres et alterne entre baisse de son débit et crues mortelles chaque année.

James Claude : « Numérisation de l’Afrique : si la vision est claire, le reste suivra »

Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.

 

Que faut-il retenir du bilan de GVG en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?

Suite à la libéralisation du marché des télécoms, dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques nécessaires aux bonnes prises de décision.

Quels sont les exemples les plus emblématiques ?

En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les  banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.

En quoi consistent vos dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?

La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre. À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.

Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts d’argent à l’échelle nationale et internationale.

Vos missions de prestataire technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des intérêts des opérateurs ?

Nous avons un objectif : permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité et à la transparence du secteur.

 Au-delà du cadre national, dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?

La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique. C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et l’identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.

Grâce à notre longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte de données et la gestion du Big data sont au cœur de toutes nos solutions.

Compte tenu des besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation des pays africains ?

Quand on parle de transformation numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.

Une identification numérique appropriée permettra au gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.

Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?

Ce petit pays de l’ex-URSS a misé sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60 % de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.