APA Archives - Page 31 sur 396 - Journal du niger

Le Sénégal renforce sa sécurité en attendant le match contre l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la hausse du budget du ministère de l’Intérieur pour renforcer la sécurité publique et la préparation du troisième match du Sénégal face à l’Equateur, décisif pour la qualification en 1/8e de finale de la Coupe du monde de football.Le Quotidien affirme que « le Sénégal investit dans la paix », indiquant que « près de 149 milliards FCFA d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur » sont prévus pour la sécurité publique. L’objectif d’un tel montant est lié aux enjeux de l’exploitation des hydrocarbures et la lutte contre le terrorisme, explique le journal.

Walf Quotidien s’« inquiète » de son côté du « surarmement » des forces de l’ordre et de sécurité sous le régime de Macky Sall. « L’Etat dépense sans compter dans ce secteur. Une situation qui serait la résultante des événements tragiques de mars 2021 », souligne le journal.

EnQuête s’intéresse à la lutte contre la vie chère au Sénégal, avec « le chantier des salaires ». En effet, les salaires des forces de défense vont passer de 68,7 milliards à 107 milliards FCFA. Globalement, il y a une revalorisation des salaires pour un montant de 236 milliards FCFA dans le budget de 2023, précise le journal.

Sur la délocalisation du service de l’hôpital Aristide Le Dantec au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur fait état d’« un hangar de souffrances pour les hémodialysés ». « C’est la croix et la bannière », confie leur porte-parole, Ibrahima Sow.

Pour le dernier virage des phases de poules de la en Coupe du monde au Qatar, les Lions du Sénégal de football sont « gonflés à bloc » avant leur troisième match de poule « décisif », prévu mardi après-midi, contre l’Équateur. « Après s’être offert un sursis, les Lions jouent leur qualification pour le second tour contre la +Tri+. Tout autre résultat que la victoire éliminerait la bande à Kalidou Koulibaly », le capitaine du Sénégal. Le quotidien national espère une victoire des protégés du sélectionneur Aliou Cissé « pour honorer la mémoire de Pape Bouba Diop », premier buteur des Lions en Coupe du monde, « décédé le 29 novembre 2020 ».

Stades pénètre dans la Tanière et explique « comment le Sénégal se prépare » pour son match face à l’Equateur, un « finale » avant la lettre puisque le vainqueur se qualifie directement aux huitièmes de finale du Mondial. Le quotidien sportif affirme que cinq Lions sont sous la menace d’une suspension pour le match d’après en cas de nouvel avertissement. Si le latéral gauche Ismail Jakobs note que « ça va être compliqué », l’ancien international El Hadji Diouf estime que le Sénégal doit « gagner pour Papa Bouba Diop ».

« Aujourd’hui, on a un match contre l’Equateur, le match le plus important de l’histoire du football sénégalais. Il faudra répondre (présent) car le Sénégal doit jouer les huitièmes de finale de cette Coupe du monde », a poursuivi dans Source A le double Ballon d’or africain qui transmet désormais son expérience du haut niveau à l’actuelle génération de l’équipe nationale.

« Je suis souvent avec les plus jeunes, ils ont besoin de moi, j’ai envie de les transformer en joueurs de classe mondiale. Je sais qu’ils ont la capacité de le faire et Iliman Ndiaye l’a montré contre le Qatar (3-1) » en délivrant la passe décisive du troisième but du Sénégal à Bamba Dieng, se réjouit l’ancienne star des Lions.

Burkina : Plus d’un million d’élèves affectés par l’insécurité

Le Burkina Faso a « franchi la barre dramatique d’un million d’enfants » affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire, a alerté l’ONG « Save the Children » dans un communiqué.Beaucoup d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité qui prévaut au Burkina Faso depuis plusieurs années. Se référant aux données du Secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence, une structure du ministère en charge de l’Education, l’ONG « Save The Children » a rapporté qu’à la date du 31 octobre 2022, le nombre d’établissements d’enseignement fermés dans le pays est passé de 4 258 à 5 709, soit une hausse de 1 451 structures éducatives.

Ces fermetures représentent environ 22% des structures éducatives et affectent 1 008 327 élèves, soit 490 622 filles (48,66%) et 517 705 garçons (51,34%), ainsi que 28 919 enseignants, soit 9 171 femmes et 19 748 hommes, a indiqué la même source.

« Il s’agit d’une situation dramatique qui interpelle les autorités et les différents acteurs du secteur de l’éducation. Pour l’heure, et vu l’urgence, il est primordial pour les gouvernants, les donateurs et la communauté humanitaire de trouver et de financer des solutions alternatives immédiates pour atténuer les risques liés à cette situation », a déclaré Benoit Delsarte, directeur Pays de « Save the Children ».

Il a expliqué qu’en plus de priver les enfants de leur droit à l’éducation et au développement intellectuel, la fermeture des classes les expose à de nombreux autres risques qui compromettent définitivement leur bien-être et leur avenir.

Benoît Delsarte a invité tous les acteurs concernés à « la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles (DSE) ». C’est « une condition indispensable à la protection du droit à l’éducation pour tous les enfants, surtout ceux vivant dans les zones impactées par les crises et les conflits », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques jihadistes qui ont causé de nombreux décès, provoqué le déplacement de 1,7 millions de personnes et la fermeture de plus de 5000 structures éducatives.

Mali : frayeur après une prise d’otages au cœur de Bamako

Les forces de sécurité maliennes ont mis fin à une prise d’otages impliquant des narcotrafiquants.Dimanche 27 novembre, dans l’après-midi, les habitants du quartier de Missabougou, dans l’est de Bamako, ont entendu des tirs, près de l’hôpital du Mali. Au début, des rumeurs ont fait état d’un accrochage entre des forces de sécurité maliennes et des présumés jihadistes. Le Mali lutte contre une insurrection jihadiste depuis une dizaine d’années. Principale coalition des organisations liées à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) a osé, en juillet dernier, une opération dans la ville-garnison de Kati, à une vingtaine de kilomètres de Bamako et considéré comme le cœur du pouvoir incarné par des colonels depuis le coup d’Etat de mai 2021 contre Bah N’dao.

Les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux avant qu’un communiqué du gouvernement de la transition n’apporte des précisions sur cet évènement. Selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, « une unité spéciale des forces de sécurité est intervenue pour libérer des otages et appréhender les membres d’un groupe de criminels et de narcotrafiquants qui les détenaient à Missabougou, non loin de l’hôpital du Mali ».

Le communiqué consulté par APA explique que « depuis le 18 novembre, des membres d’une famille avaient été enlevés par ces preneurs d’otage moyennant le paiement d’une rançon de 900 millions de francs CFA ou à défaut donner des informations permettant de localiser la cocaïne interceptée par les douanes maliennes. En août dernier, les douaniers maliens ont intercepté 160 kilogrammes de cocaïne d’une valeur marchande de 12,5 millions de dollars à la frontière avec la Guinée. Le lien entre cette affaire et la prise d’otages à Missabougou n’est pas encore établie. Mais les autorités maliennes assurent que l’opération menée dimanche dans ce quartier bamakois a « permis de libérer dix otages dont 3 femmes et six enfants » et d’ « arrêter quatre criminels dont un Franco-sénégalais, deux Français et un Franco-malien ».

Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux dimanche en début de soirée, des individus supposés être les preneurs d’otages arrêtés sont montrés à visage découvert.

Bénin : Bolloré Transport & Logistics se mobilise pour lutter contre les cancers masculins

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation CharityBolloré Transport & Logistics au Bénin se mobilise pour soutenir la lutte contre le cancer de la prostate et du testicule en se joignant à l’initiative mondiale Movember. Le mercredi 23 novembre 2022, sur tous les différents sites de ses filiales au Bénin, les collaborateurs de l’entreprise ont participé à un wébinaire d’information et de sensibilisation aux cancers masculins.

Chaque participant a reçu une formation de base pour apprendre à distinguer les caractéristiques de ces cancers et détecter les signaux possibles de leur manifestation. Au cours de cet atelier, le personnel a également été sensibilisé sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

« Certains cancers comme le cancer de la prostate ou celui du testicule affectent les organes masculins. Toutefois, peu d’informations sont relayées à ce sujet c’est pourquoi nous voulons attirer l’attention de nos collaborateurs pour qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires et restent vigilants sur leur état de santé. », souligne Venance GNIGLA, Président Exécutif de Bolloré Transport & Logistics au Bénin.

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation Charity. Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate. Depuis 2003, cette fondation australienne relève le pari de « changer le visage de la santé au masculin ».

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Bolloré Transport & Logistics au Bénin est un partenaire portuaire et logistique de référence au Bénin. Opérateur du premier réseau de logistique intégré en Afrique, Bolloré Transport & Logistics multiplie les efforts et les investissements pour accélérer l’intégration de l’Afrique dans le marché mondial. Au Bénin, l’entreprise emploie près de 1 300 personnes à travers 5 filiales qui déploient leurs activités dans les secteurs ferroviaire, logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiant dans le potentiel de développement du pays, Bolloré Transport & Logistics investit sur le long terme au Bénin.

Contact presse :

Francis Vikou, Responsable Communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Tél. : +229 96 39 53 52 / +229 21 36 83 03 – francis.vikou@bollore.com

Mondial-2022 : La presse internationale fait l’éloge des Lions de l’Atlas

La presse internationale a fait l’éloge de la performance héroïque des Lions de l’Atlas, dimanche 27 novembre, face à la Belgique (2-0).+L’Équipe+ consacre sa Une du jour aux Lions de l’Atlas. «Les As de l’Atlas». «Surprenants et nets vainqueurs des Diables Rouges, les Marocains ont fait un pas important vers les huitièmes de finale», commente ce média sportif.

« Les Lions, portés par des buts de Saïss (73e) et Aboukhlal (90+2), ont leur destin en mains: à quatre jours d’affronter le Canada, ils totalisent quatre unités et peuvent logiquement rêver d’intégrer le top 16 du tournoi, comme leurs devanciers du Mondial Mexique 1986 », écrit la publication.

«Une Belgique insipide se fait surprendre par le Maroc», s’inquiète +RTBF+. «Les Diables sont tombés pour leur 50e match en Coupe du monde (0-2)», écrit le journal +Dernière Heure+, avant de poursuivre ainsi: «globalement en manque d’inspiration, la Belgique a perdu face au Maroc et se retrouve en grand danger ».

Pour sa part, le media croate +Net.hr+ estime que «Les Marocains battent la Belgique: La situation dans le groupe croate se complique au maximum».

«Les joueurs qataris peuvent être jaloux. L’équipe du Maroc a joué, elle, comme à la maison», écrit +Le Monde+ en référence au public marocain, fortement présent, ce soir.

«Le Maroc étourdit la Belgique dans un autre choc de la Coupe du monde 2022», titre, pour sa part, +Al Jazeera+. «Le Maroc retrouve la victoire, 24 ans plus tard, en Coupe du Monde», ajoute Sport, en Espagne.

«Dans un duel très équilibré, l’inefficacité belge a été flagrante et sanctionnée par deux buts qui ont placé le Maroc à la première place du groupe F», analyse, de son côté +Publico,+ au Portugal. «Une superbe performance du Maroc en seconde période a assuré une mémorable victoire», écrit +beIN Sports+.

 

Côte d’Ivoire : une messe d’action de grâce pour Blé Goudé

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » marque un temps pour exprimer sa gratitude au Tout-Puissant qu’il estime être le maître des circonstances de son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI).Le Père Norbert Abekan a officié ce dimanche à la Paroisse Saint-Jacques des II Plateaux de Cocody, une messe d’action de grâce en faveur du président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé, au lendemain de son retour en Côte d’Ivoire.

A la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où il s’est adressé la veille à ses partisans peu après son arrivée à Abidjan, Charles Blé Goudé a fait observer une minute de silence pour les morts de la crise post-électorale de 2010-2011.

M. Blé Goudé veut visiblement tourner la page de cette grave crise postélectorale qui a endeuillé des milliers de familles. Il a déclaré être venu, après six ans de procès à la CPI, pour contribuer au processus de paix en Côte d’Ivoire.

« Je suis venu, mon rôle n’est pas de vous révolter, parce que ce pays a été blessé, ce peuple a été traumatisé, le peuple que vous êtes, vous avez besoin d’un discours qui vous rassure », a dit M. Blé Goudé.

« Vous allez m’accompagner dans ce processus de paix dont notre pays a besoin. Ce pays, c’est notre pays, on ne doit pas le détruire », a-t-il lancé à l’endroit de ses partisans, ajoutant qu’il n’est pas de passage en Côte d’Ivoire et qu’il aura le temps de parler aux Ivoiriens.

Après six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais il restera encore quelque temps à La Haye avant de regagner son pays ce 26 novembre 2022.

Côte d’Ivoire : les élèves instruits sur le choix de leur carrière

L’édition 2022 des Journées carrières a mis le focus sur les domaines de l’architecture et de la pisciculture.Le thème de la dixième édition des Journées carrières est « Quelle école pour quel citoyen ivoirien ? ». Le lancement national a eu lieu ce 25 novembre 2022 à Adzopé (Sud), en présence de la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Cette année, l’accent a été mis sur deux secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois, notamment l’architecture et de la pisciculture. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, était présent au lancement de ces journées carrières.

« C’est à cet âge qu’il faut offrir à nos enfants les informations utiles qui les guideront dans leur parcours et leur permettront d’opérer plus tard des choix éclairés », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Selon elle, « c’est tout le sens de la tenue des journées carrières qui constituent un forum de présentation aux élèves, aux étudiants et au grand public des offres de formation et différents cursus avec leurs exigences, leurs débouchés et des emplois actuels et futurs ».

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a invité les élèves d’Adzopé à ne pas désemplir les stands. Elle a également conseillé les élèves à s’inspirer de l’exemple du Premier ministre Patrick Achi afin d’avoir toujours à l’esprit que « seul le travail paye ».

Représentant le chef du gouvernement, la ministre de la Fonction publique, Anne Désiré Ouloto, a procédé au lancement de la dixième édition des Journées carrières. Elle a par ailleurs partagé son parcours inspirant avec les enfants et les a exhortés au travail dans l’abnégation.

Outre, la ministre de la Fonction publique, la cérémonie a enregistré également la présence de l’épouse du Premier ministre Florence Achi, et celle de Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du développement durable.

Mondial-2022 : victoire époustouflante des Lions de l’Atlas face à la Belgique

Les Lions de l’Atlas se sont imposés face aux Diables rouges, ce dimanche 27 novembre, en match de Coupe du monde 2022, remportant ainsi la première victoire du Maroc en Coupe du Monde 2022 face à la Belgique (2-0, 2e journée du groupe F). La sélection marocaine s’empare ainsi du leadership de la poule F, en attendant le match Croatie-Canada.C’est aussi un double exploit puisqu’en plus de disposer de la deuxième nation mondiale au classement FIFA, ils ont offert au Maroc sa première victoire dans cette grand-messe planétaire depuis 1998.

Devant un public immense, dont des dizaines de milliers de Marocains, qui a rempli les gradins du stade al-Thumama de Doha, la sélection nationale a battu la belgique (2-0).

Walid Regragui a aligné le même onze que face à la Croatie (0-0), excepté le gardien Yassine Bounou remplacé à la dernière minute par Mounir Mohamedi, alors que son homologue belge Roberto Martínez a un peu remanié son effectif par rapport au match face au Canada (1-0), avec trois changements en titularisant Amadou Onana, Timothy Castagne et Thorgan Hazard.

Face à des Diables rouges entreprenants et déterminés, les Lions de l’Atlas ont fait montre de solidité et d’un grand esprit de groupe.

En première mi-temps, les actions de scorer de part et d’autre furent peu nombreuses, mais une seule très franche, celle d’Achraf Hakimi à la 35e minute mais son tir puissant est passé au-dessus du but de Thibaut Courtois.

Les deux formations ont subi les assauts des uns et des autres, tant le match était très animé et serré. Et beaucoup de coups francs de part et d’autres. Un en valu un carton jaune au Belge Amadou Onana (28e).

Il a fallu une belle incursion de Hakim Ziyech à la 45e minute, pour obtenir un coup franc dont il s’est chargé lui-même d’exécuter, trompant la vigilance du keeper belge.

Mais le but est refusé par la VAR pour hors-jeu de Romain Saiss, au grand dam du team marocain.

De retour des vestiaires, coach marocain, Walid Regragui a décidé d’avancer d’un cran en envoyant ses attaquants à la charge. Cette stratégie a donné lieu à quelques tentatives, dont un 3e tir cadré de Ziyech. Le sélectionneur belge, lui, envoyait Youri Tielemans et Dries Mertens pour débloquer la situation. La récupération marocaine a réussi un excellent travail en cette deuxième période, privant les Diables Rouges de la majorité des ballons et annulant plusieurs contres.

À la 73e minute, Regragui sacrifiait Hakimi et abbattait toutes ses cartes offensives avec les entrées d’Aboukhlal, Sabiri et Hamdallah. Immédiatement après le changement, Sabiri envoyait un boulet de canon d’un angle improbable, trompant pour de bon la vigileance de Thibaut Courtois pour le 1-0. Le pari de Walid Regragui s’avérait payant et le Maroc s’attelait encore aux tâches défensives, pour défendre l’avantage. Lukaku s’invitait à la partie à la 81e minute, pour peser encore plus sur la défense marocaine, qui a su souffrir sans jamais craquer.

Lors des arrêts de jeu, le playmaker marocain Hakim Ziyech recevait le ballon en entrée de surface puis éliminait son adversaire d’une belle feinte de corps. L’ailier de Chelsea servait ensuite Aboukhlal, qui ne se posait pas de question et cruscifiait Thibaut Courtois d’un tir en pleine lucarne pour le 2-0.

Cette victoire a fait sortir des milliers de supporters marocains dans le rues des différentes villes marocaines pour célébrer cet exploit.

Affluant aux grandes places publiques, les supporters entonnent des slogans et des chants en soutien aux Lions de l’Atlas pour les pousser à la victoire et à aller loin dans cette grand-messe footballistique mondiale. 

Arborant fièrement le maillot du Maroc, les nombreux fans entonnent l’hymne national et scandent de chants à la gloire des Lions de l’Atlas, créant une belle ambiance, empreinte de patriotisme.

Mondial-2022: Le Maroc s’impose face à la Belgique 2-0

Le Maroc bat la Belgique et prend une option sérieuse pour la qualification à la phase des huitièmes de finale de ce Mondial, organisé pour la première fois sur terre arabe.Le Maroc a battu la Belgique par 2 buts à 0, dimanche au stade Al Thumama à Doha, en match de la 2è journée du groupe F de la Coupe du monde de football Qatar-2022.

Les buts des Lions de l’Atlas ont été inscrits par Abdelhamid Sabiri (73e minute) et Zakaria Aboukhlal (90+2e).

Le deuxième match comptant pour ce même groupe mettra aux prises la Croatie au Canada au stade Khalifa International.

Lors de la 1ère journée, le Maroc a arraché le nul (0-0) face à la Croatie, tandis que la Belgique a battu le Canada (1-0).

 

L’Etat ivoirien veut motiver les filles à étudier les sciences

Le gouvernement s’attèle, à travers l’approche de développement du capital humain, à favoriser la réduction des inégalités entre les filles et les garçons dans le choix des séries.Selon les statistiques de poche de la période 2021-2022 de la Direction des études, des stratégies, de la planification et des statistiques (DESPS), 37.07% des filles se retrouvent dans les séries scientifiques contre 62.93% pour les garçons.  

Par contre, elles représentent 51.1% de l’effectif dans les séries littéraires contre 48.59% pour les garçons. Au Lycée scientifique, elles ne représentent que 19.48% de l’effectif contre 80.52% pour les garçons.

Un constat ressort en outre qu’au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, comme dans tous les autres lycées du pays, des inégalités entre les filles et les garçons sont observées au niveau de leur orientation dans les séries littéraires et les séries scientifiques.

Pour corriger ces disparités, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) accorde un axe stratégique à l’amélioration de l’accès des filles aux formations en Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM).

Dans cette optique, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) initie des séances d’information et de sensibilisation des filles sur l’orientation dans les STIM, à l’occasion des journées carrière.

Elle a organisé un atelier de renforcement de capacité des personnels du pôle scientifique en genre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, du 23 au 24 novembre 2022, étant entendu que les disparités entre les sexes dans l’emploi commencent au niveau de l’école.

Ces inégalités sont également issues de la qualité et de la pertinence des enseignements reçus et du choix des matières. Pour la DEEG, il est impératif que les personnels du pôle scientifique soient outillés sur les questions de genre afin que les filles et les garçons soient traités de façon équitable et égalitaire.

La direction de l’égalité et de l’équité du genre, en partenariat avec l’Unité de coordination de projets Education/formation, a organisé cet atelier en vue de renforcer la capacité des personnels du pôle scientifique en genre.

Malgré les efforts conséquents du gouvernement, tant au plan budgétaire que stratégique, des disparités de genre dans l’accès aux formations dans les Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) persistent du fait des représentations sociales et des stéréotypes qui stigmatisent les filles.  

L’Agence française de développement (AFD) est le premier bailleur de fonds sur le secteur de l’éducation et de la formation en Côte d’Ivoire, avec 350 millions d’euros (229,5 milliards Fcfa) octroyés depuis décembre 2012.

L’Etat de Côte d’Ivoire et l’AFD ont signé, en 2013 et en 2016, deux conventions relatives au programme de développement de l’éducation, de la formation et de l’insertion des jeunes imputées respectivement sur les Contrats de Désendettement et de Développement (C2D) 1 et 2 établis entre la Côte d’Ivoire et la France : le programme DEFI 1 et le programme DEFI 2.

L’objet de la composante 2 est de soutenir l’enseignement des sciences sur tout le continuum de l’enseignement, du préscolaire jusqu’à l’enseignement supérieur, ce qui passe par l’équipement des collèges du territoire en « mallettes scientifiques » et la réhabilitation du lycée scientifique de Yamoussoukro qui constituera un pôle scientifique pour l’amélioration des sciences.

Blé Goudé veut accompagner la réconciliation en Côte d’Ivoire

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » a fait observer une minute de silence pour les morts de la crise post-électorale de 2010-2011, lors d’un rassemblement à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.« Je suis venu, mon rôle n’est pas de vous révolter, parce que ce pays a été blessé, ce peuple a été traumatisé, le peuple que vous êtes, vous avez besoin d’un discours qui vous rassure », a déclaré Blé Goudé, devant des milliers de personnes à la Place CP1 de Yopougon.

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » estime qu’il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire, entre décembre 2010 et mi-avril 2011, et les Ivoiriens ont souffert. Il a rappelé avoir été « transféré en prison (à la Haye) et son devoir est d’accompagner le processus de paix », et ce pour que les populations n’aient pas la peur au cœur.

« Vous allez m’accompagner dans ce processus de paix dont notre pays a besoin. Ce pays, c’est notre pays, on ne doit pas le détruire », a-t-il insisté, ajoutant qu’il n’est « pas de passage » en Côte d’Ivoire et qu’il aura le temps de parler aux Ivoiriens.  

Venue soutenir Charles Blé Goudé, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a dit être « très heureuse » de son retour au pays, faisant remarquer que « Dieu fait toute chose bonne en son temps, et personne ne pouvait empêcher » ce moment.

Pour elle, « sa part, ça ne sera pas dans les palabres, ça ne sera pas dans les revendications inutiles. Tous ceux qui ont peur n’ont qu’à se calmer » car « nous avons une Nation à bâtir, un peuple à bâtir et des intelligences à transformer ».  

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, l’a accueilli à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan, dans l’après-midi et rejoint au lieu du rassemblement à la Place CP1 de Yopougon, où Blé Goudé s’est adressé à ses partisans en dépit de la pluie. 

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, était également aux côtés de Charles Blé Goudé. Parmi les partis politiques venus le soutenir, figure une délégation du parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI).  

Au terme de six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais l’ex-leader des « Jeunes patriotes » restera encore quelque temps à La Haye.

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé, regagne son pays après avoir reçu  son passeport, le 30 mai 2022 à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Hollande. Le 30 septembre 2022, les autorités ivoiriennes lui notifient par écrit via le greffier de la CPI qu’il peut rentrer dans son pays. 

Côte d’Ivoire : le marché de l’assurance face à l’inflation

Les compagnies se déploient pour contenir la pression inflationniste qui crée une baisse du revenu des ménages, débouchant généralement sur un fléchissement de la demande.La crise russo-ukrainienne a occasionné une inflation qui pourrait impacter la rentabilité du secteur des assurances et faire grimper les coûts des dédommagements, entre autres, dans les assurances pour l’immobilier et l’automobile.

Pour être résiliente face à cette situation, la compagnie Prudential Belife Insurance, veut étendre sa toile en Côte d’Ivoire. Dans cette optique, elle a procédé ce vendredi 25 novembre 2022 à l’inauguration d’une nouvelle agence au quartier Garahio de Gagnoa, dans l’Ouest du pays.

Les risques de l’inflation pourraient peser sur les assureurs. La compagnie qui se veut vigilante sur sa rentabilité a, selon son directeur général Sébastien N’gameni, installé cette agence dans « une vision sociale et humaine » et une offre aux populations à profiter pleinement du meilleur de la vie.

Cela, dira-t-il, passe par l’innovation et la digitalisation des produits et services, sans omettre une bonne vulgarisation de l’assurance. A travers ce déploiement d’agences, la compagnie veut relever le taux de pénétration de l’assurance en Côte d’Ivoire et devenir l’un des leaders du domaine sur le territoire.

Pour le directeur du développement commercial, Silue Mamery, la qualité des services permet d’assurer un meilleur positionnement à l’entreprise qui affiche un taux de progression en croissance, soit 19% en 2021 contre 21% en 2022.

« Alors que le marché ivoirien repose sur l’épargne, nous sommes plus concentrés sur l’assurance. Avec ce choix, nous voulons offrir une meilleure couverture client », soutient Silué Mamery. La compagnie compte neuf agences dont trois à Abidjan et compte en ouvrir trois autres à Bondoukou, Man et Korhogo.

Elle dispose par ailleurs de succursales au nombre de 13 qui lui permettent d’être des relais de son activité sur toute l’étendue du territoire. Mme Fatimata Coulibaly, représentante du maire de Gagnoa, a salué ces efforts orientés vers l’éducation, la retraite et les obsèques.

Aujourd’hui, les risques sanitaires de Covid-19, de cybercriminalité et ceux à caractère géopolitique éprouvent les modèles économiques des assureurs, affaiblis par des taux d’intérêt relativement bas et une faible croissance des pays dans le monde.

Burkina : Le Médiateur de la Cédéao chez le capitaine Traoré

C’est la 2e visite officielle de l’ancien président du Niger depuis le putsch du septembre 2022.Le Médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina, Mahamadou Issoufou, s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré sur la conduite et les missions de la transition, ce samedi à Ouagadougou, a rapporté la Présidence du Faso.

La visite a lieu en prélude au Sommet ordinaire des Chefs d’Etat de l’instance ouest-africaine, prévu le dimanche 04 décembre 2022 à Abuja au Nigeria. Il s’agit de la première rencontre des dirigeants des pays membres de la CEDAO depuis le coup d’État du 30 septembre 2022.

« Il est donc normal, en tant que facilitateur et médiateur, que je vienne pour procéder à l’évaluation de la situation de la transition dans le pays, afin d’en faire rapport aux Chefs d’Etat », a indiqué Mahamadou Issoufou.

L’ex-président nigérien s’est également entretenu avec le capitaine Traoré sur les missions de la Transition. Il a rappelé qu’il s’agit de « la reconquête du territoire sous contrôle terroriste, la résolution de la crise humanitaire, le retour à l’ordre démocratique et aussi la mobilisation des ressources afin de permettre à a Transition de réaliser ses missions ».

Les deux hommes ont aussi évoqué la question du comité de suivi et d’évaluation de la Transition. La mise en place de ce comité a fait l’objet d’échanges, en juillet 2022 sous le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Il regroupe des membres du gouvernement Burkinabè, les experts de la Cédéao et de l’Union africaine (UA).

Mahamadou Issoufou a dit être également porteur d’un message d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies, en rapport avec l’Union africaine, la Cédéao et le G5 Sahel. Celui-ci concerne l’évaluation stratégique, sécurité-développement dans les pays du « Sahel géopolitique », qui regroupe tous les pays sous menace terroriste et du crime organisé. « Tous ces pays connaissent les mêmes défis : sécuritaire, institutionnel, climatique, démographique, humanitaire et développement économique et social », a insisté l’ancien président du Niger.

Le Médiateur de la Cédéao a dit avoir eu des échanges « dans une atmosphère très franche ». Chose qui lui  permis d’avoir une « parfaite identité de vue sur l’ensemble des questions abordées ».

C’est la 2e visite officielle de Mahamadou Issoufou au Burkina depuis le putsch qui a porté Ibrahim Traoré au pouvoir. Début octobre, il avait conduit une mission d’information pour rencontrer les nouvelles autorités du pays, au lendemain de la chute du lieutenant-colonel Damiba. Cette visite avait été accompagnée de manifestations dans les rues de la capitale, contraignant le capitaine Traoré à recevoir la délégation de la Cédéao à l’aéroport de Ouagadougou.

Présidentielle en Guinée équatoriale : Teodoro Obiang rempile avec 94,9%

Au pouvoir depuis 1979, Teodoro Obiang est déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du dimanche 20 novembre dernier.L’issue était connue de tous. Sans surprise, Teodoro Obiang remporte largement le scrutin présidentiel à un tour dont les résultats définitifs ont été annoncés ce samedi par la Commission électorale nationale.

Le score soviétique, 94,9% des suffrages valablement exprimés, correspond à 405.910 voix. Ainsi, Teodoro Obiang va encore présider aux destinées de la Guinée équatoriale pour les sept prochaines années.

À la tête du Parti Démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), allié à une dizaine d’autres formations politiques, Teodoro Obiang a toujours été élu avec au moins 93%.

D’après la Commission électorale nationale, le taux de participation s’établit à 98% sur un fichier électoral comportant 427.661 inscrits pour une population globale de 1,4 million d’habitants.

Teodoro Obiang, aujourd’hui âgé de 80 ans, a pris le pouvoir par un coup d’État en 1979, onze ans après l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole. Ce qui fait de lui, si l’on ne prend pas en compte les monarchies, le recordman de longévité des chefs d’État en exercice dans le monde.

Au-delà de la Présidentielle, les Équato-guinéens étaient aussi appelés aux urnes pour renouveler l’Assemblée nationale et le Sénat. Là aussi, la coalition au pouvoir a écrasé la concurrence en obtenant l’ensemble des sièges mis en jeu : 100 pour les députés et 55 pour les sénateurs.

La Guinée équatoriale, petit État d’Afrique centrale, est le troisième pays le plus riche d’Afrique subsaharienne en PIB par habitant en 2021, selon la Banque Mondiale. Elle tire l’essentiel de ses richesses de l’exploitation du pétrole.

Retour Blé Goudé : récit de son « incident » à Accra

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, raconte sa mésaventure survenue à l’aéroport à Accra, alors qu’il regagnait Abidjan.Avant de rentrer à Abidjan le 26 novembre 2022, date arrêtée pour son retour officiel en Côte d’Ivoire, en provenance de La Haye, M. Charles Blé Goudé a décidé de faire une escale au Ghana avec sa délégation.

Avec sa délégation à l’aéroport, à Accra, M. Blé Goudé rapporte qu’à son passage au poste de contrôle, il y a un signal au niveau de l’ordinateur et on le met de côté. L’agent de sécurité lui dit qu’il y a un mandat d’arrêt contre lui.

« Après la CPI (Cour pénale internationale) ici encore je suis sous mandat d’arrêt », a-t-il ironisé. L’agent de sécurité, une dame, lui précise que « les autorités de votre pays ont demandé qu’on vous arrête ». Il réplique « depuis quand » et elle lui dit que « c’est depuis 2018 ».

« C’est ainsi que ma délégation et moi, on a joint celui que le président de la République avait désigné pour suivre le dossier, le chef de Cabinet (du chef de l’Etat ivoirien) » qui a joint le directeur général de la police de la Côte d’Ivoire qui a appelé Interpol ».

Par la suite, « le directeur de Interpol (Ghana) vient me dire M. Blé je vous présente mes excuses, les autorités de la Côte d’Ivoire ont dit qu’il n’y a plus de palabre entre vous et que tu peux rentrer en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.

A la suite de cet incident, Charles Blé Goudé ajoute avoir échangé, au téléphone, avec le ministre de la Sécurité du Ghana qui lui a présenté ses « excuses pour cet incident ». Pour le chef du Cojep, cet accroc lui a permis de savoir qu’en réalité quand on lui a dit de venir au pays « c’était franc et sincère ».

« C’est pourquoi, je remercie ici à Yopougon, les autorités de la Côte d’Ivoire pour avoir facilité mon retour » au pays, a-t-il poursuivi. A ce meeting, il avait à ses côtés l’ex-Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo.

« Je suis rentré (…) je suis un homme qui sait être reconnaissant. Quand tu as fait mal, je dis tu as fait mal, et quand tu as bien fait, je sais reconnaître aussi le bienfait. On peut être des adversaires politiques, mais quand un adversaire politique pose un acte, il faut le reconnaître », a-t-il nuancé.

« Je reconnais ici, devant vous tous le fait que de bout en bout, mon dossier de retour ait été suivi par le président de la Côte d’Ivoire. Moi, je voudrais lui dire ici merci pour ça », a-t-il déclaré, ajoutant que « quand je dis ça, il y a des gens qui disent que c’est un traite ».

Le président du Cojep a martelé qu’il n’est « pas de passage » en Côte d’Ivoire, c’est pourquoi il se tait aujourd’hui, disant « merci aux autorités de la Côte d’Ivoire qui ont facilité (son) retour » au pays après plus de huit ans passés à la Haye.

M. Charles Blé Goudé est rentré ce 26 novembre 2022 à Abidjan. Après son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il s’est adressé aux Ivoiriens à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne, devant des milliers de partisans. 

Arrivée à Abidjan de Charles Blé Goudé

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, regagne son pays après plus de huit ans, en provenance de La Haye, où il a été acquitté par la CPI dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes de 2010-2011.M. Blé Goudé, vêtu d’une veste bleue et souriant, a été accueilli par ses proches à l’aéroport d’Abidjan, sous une haute surveillance de policiers et de gendarmes. Son vol a atterri à 12h30 (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, où le dispositif d’accueil a été « annulé ». Il a fait escale à Accra, au Ghana, avant d’arriver à Abidjan. 

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, parti politique), Charles Blé Goudé s’adressera aux Ivoiriens à 14h (GMT, heure locale) à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dimanche, M. Charles Blé Goudé prendra part à une messe d’action de grâce à la Paroisse Saint-Jacques de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de se rendre le 2 décembre prochain à Gagnoa, sa région natale puis le 3 décembre 2022 à Guibéroua, dans l’ouest du pays.

Après le retour, le 17 juin 2022 à Abidjan, de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, l’arrivée au pays de son co-détenu Charles Blé Goudé de La Haye, marque l’épilogue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

Pendant les heures chaudes de la grave crise postélectorale qui a secoué la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à mi-avril 2011, M. Charles Blé Goudé a trouvé refuge au Ghana, où il a été arrêté le 17 janvier 2013 et extradé à Abidjan.

Dans la capitale économique ivoirienne, il passe 14 mois à la Direction de la surveillance du territoire (DST) avant son transfèrement à la prison de Scheveningen à La Haye, devant la Cour pénale internationale, le 22 mars 2014.

Au terme de six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo sont acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais le chef du Cojep restera encore à La Haye.

Le 30 mai 2022, à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Hollande, M. Charles Blé Goudé reçoit son passeport. Quatre mois après, soit le 30 septembre 2022, les autorités ivoiriennes lui notifient par écrit via le greffier de la CPI qu’il pouvait rentrer dans son pays.

Dans ce courrier, les autorités ivoiriennes expliquent cette longue attente par le fait que le chef de l’Etat tenait à ce que son retour se passe dans un climat totalement apaisé, ce qui a nécessité un temps de sensibilisation des victimes.

Mondial 2022 : la Tunisie s’incline devant l’Australie

Les Aigles de Carthage, pour le compte de la 2ème journée du groupe D de la Coupe du monde, ont réalisé ce samedi une bien mauvaise opération avec une courte défaite (0-1).Héroïque face au Danemark (0-0) lors de son entrée en lice dans la compétition, la Tunisie a complètement raté son match contre l’Australie, son adversaire le plus prenable dans cette phase de groupes.

En première période, les Aigles de Carthage se font punir par Mitchell Duke (23′) dont la tête sur un centre dévié finit sa course au fond des filets du gardien Aymen Dahmen.

Après ce but contre le cours du jeu, la Tunisie passe tout près de l’égalisation à deux reprises. Sur un ballon en profondeur, l’avant-centre Issam Jebali s’arrache pour servir Mohamed Dräger dans la surface de réparation. Mais deux défenseurs australiens surgissent et taclent pour empêcher le piston d’ajuster leur portier (41′).

Jebali, toujours lui, effectue un centre depuis le côté droit de l’attaque tunisienne. Présent au premier poteau, le capitaine Youssef Msakni ne parvient pas à cadrer sa reprise instantanée (48′).

Dans le second acte, les Aigles de Carthage ne se montrent guère dangereux face à une défense bien regroupée. Avec ce revers, la Tunisie amoindrit considérablement ses chances pour passer au tour suivant. Les hommes du sélectionneur Jalel Kadri seront opposés, le 30 novembre prochain, à la France, championne du monde en titre, lors de la 3ème et dernière journée de la phase de poules.

Maroc: Divers sujets au menu de la presse

Le Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies, tenu à Fès, le Registre national de la population, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et les effets de la sécheresse sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocaibns parus ce samedi.+Finances news hebdo+, qui s’attarde sur le 9ème Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC), tenu les 22 et 23 novembre à Fès, écrit que cet évènement, qui vise à renforcer le dialogue et la coopération entre les communautés, cultures et civilisations, a presque failli passer inaperçu, éclipsé sans doute par le Mondial 2022 qui se joue au Qatar et qui polarise toutes les attentions.

La ville spirituelle a ainsi été le lieu de rendez-vous d’éminentes personnalités, dont notamment le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui se sont exprimées sur un thème qui a une résonance particulière en ce moment : « Vers une alliance de paix : Vivre-ensemble comme une seule humanité», constate l’éditorialiste.

Dans le monde actuel, parler du vivre-ensemble semble être pourtant un anachronisme, quand on sait notamment que, de plus en plus, l’Occident se barricade face à la migration, le monde est devenu intolérant, les différences sont brandies comme un épouvantail…, le tout enveloppé dans un discours populiste pour effrayer et manipuler les masses crédules, relève-t-il.

Dans son message adressé aux participants au Forum, le Roi Mohammed VI résume pertinemment la situation actuelle : « Jamais notre civilisation n’a été aussi exposée, jamais le vivre-ensemble n’a été aussi menacé au quotidien. Rarement l’Autre n’a été autant associé à la suspicion ou n’a été utilisé pour attiser la peur et fomenter la haine », rappelle-t-il.

+La Vie éco+ écrit qu’à l’occasion de l’ouverture des inscriptions dans le Registre national de la population, certains « roubelards » cherchent à trouver la faille pour contourner le système, afin de réaliser une double inscription, d’obtenir une double carte comme cela a été le cas à l’ère du Ramed.

Cette inscription est le préalable indispensable à l’établissement du Registre social unifié (RSU) qui regroupe justement la population éligible à bénéficier des programmes d’appui social, estime l’hebdomadaire, faisant savoir que personne ne peut figurer sur ce futur registre sans disposer d’un numéro unique dit «Identifiant Digital Civil et Social».

C’est bien cet instrument numérique qui sert de rempart contre toute forme de fraude : le croisement des données minimise le risque d’une double inscription d’un ménage via une vérification instantanée de l’authenticité des données et ce, grâce à l’interconnexion avec les différents systèmes d’information publics, ajoute-t-il.

Ce socle technique, qu’est le duo RNP-RSU, aura pour finalité de rationaliser et rentabiliser les dépenses sociales en termes d’impact sur les plus nécessiteux, et sa mise en place permettra la réingénierie d’une centaine de programmes d’appui social en cours, mais aussi le remodelage de dizaines de dépenses fiscales dites à caractère social, constate-t-il.

Maroc hebdo , qui revient sur la question de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, décidée jeudi en conseil de gouvernement pour lutter contre la propagation du virus de la Covid-19, se demande d’emblée « de quel virus on nous parle”, d’autant plus que le gouvernement a récemment organisé deux grands événements d’envergure internationale avec la présence de milliers de participants, à savoir le 9ème forum de l’Alliance des civilisations des Nations-Unies et la Conférence africaine sur les risques de santé.

“Au premier rang des convives et participants, nombreux sont nos ministres qui étaient assis à côté de leurs invités de marque, collés l’un à l’autre (…) sans masque et sans respect de la distanciation physique”, constate le journal.

Statistiquement, on ne déplore plus de morts, les chiffres des cas de contamination sont devenus insignifiants et les restrictions sanitaires et les gestes barrières ne sont pratiquement plus exigés, ajoute-t-il.

“Sincèrement, cela pousse à tourner en dérision les ordonnances du gouvernement qui échappent à tout contrôle du Parlement”, estime-t-il, notant que le gouvernement Akhannouch a fait d’une routine décrétée à titre exceptionnel en mars 2020, la règle.

+Maroc hebdo+, qui s’intéresse à la sécheresse qui sévit dans le pays, fait savoir que le Maroc connaît actuellement sa pire sécheresse depuis 40 ans. Une sécheresse exceptionnelle marquée par son intensité, son ampleur et sa durée.

Tous les barrages sont désormais presque à sec. Alors qu’ils pourraient stocker en temps pluvieux plus de 20 milliards de mètres cubes d’eau, leur retenue aujourd’hui, sous l’effet désastreux de la sécheresse, n’est évaluée qu’à 4 milliards de mètres cubes seulement.

A vrai dire, la sécheresse impacte considérablement la population marocaine de manière globale, du fait que 90% des populations rurales en subissent les effets directs en termes de moyens de subsistance tributaires de l’activité agricole.

Avec la chute des revenus, les populations rurales migrent vers les cités, à la recherche de meilleures conditions de vie. Or, avec l’intensité de cet exode et les difficultés de trouver des emplois, le crime risque de partir à la hausse, prévient la publication.

Médias: les organes de régulation de l’Uémoa en conclave au Sénégal

La lutte contre les discours de haine était au menu de cette rencontre tenue récemment dans la capitale sénégalaise.Les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) s’engagent à lutter contre la prolifération des discours de haine et la désinformation. Ainsi, leur organe de régulation de l’audiovisuel ont tenu leur 9e Assemblée générale, jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2022 au Sénégal, rapporte l’Agence de presse sénégalaise  (Aps, publique).

L’évènement de deux qui a également vu la participation de la République de Guinée avait pour thème :  »La lutte contre la prolifération des discours de haine ou violents dans les médias et la désinformation ».

Selon Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, « cette rencontre est l’occasion pour nous d’aborder cette thématique qui est d’une importance capitale pour les pays africains en général et ceux constituant notre chère plateforme en particulier ».

« Les technologies élargissent le champ du possible en matière de communication, fragilisant en même temps les socles de sociétés traditionnellement multiculturelles et ethniques », a indiqué M. Diagne, par ailleurs ancien directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

Poursuivant, il a souligné que « de la liberté d’expression dont le principe est universalisé et renforcé par la radio et la télévision ouvertes aux interpellations citoyennes, notre monde a progressivement glissé vers l’universalité  de contenus ».

Prenant la parole, le président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, René Bourgoin a affirmé que « cette Assemblée qui nous réunit traduit clairement notre vision commune et mieux notre détermination à renforcer nos systèmes de régulation face à tous les défis auxquels nous faisons face ».

Bcéao : Jean Claude Kassi Brou officiellement installé gouverneur

L’ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines doit notamment travailler à la stabilisation de l’inflation notée dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).Jean Claude Kassi Brou a été officiellement installé dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) ce vendredi 25 novembre à Dakar, au Sénégal. Il a été nommé à ce poste le 04 juin 2022 dernier en remplacement de son compatriote Tiemoko Meyliet Koné, promu vice-président de la République de Côte d’Ivoire depuis le 19 avril 2022.

« Dans l’exécution de cette mission, l’une des priorités du moment est de réduire l’inflation, qui se situe actuellement à un taux élevé », a indiqué le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), Sani Yaya à M. Brou.

Pour y arriver, « vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance, dans un contexte marqué par des chocs multiples, notamment celui induit par la guerre russo-ukrainienne, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de Covid-19 », a conseillé Sani Yaya.

Ce dernier, également ministre de l’Economie et des Finances du Togo, a par ailleurs invité le nouveau gouverneur à consolider l’œuvre entamée par ses prédécesseurs, à veiller au respect de l’application des dispositions, traités, accords et conventions, des statuts et protocoles de la Bcéao.

Dans l’exercice de cette nouvelle mission, le nouveau gouverneur de la Bcéao devra notamment compter sur le concours loyal de ses collaborateurs, mais aussi la coopération de la communauté bancaire et financière des Etats membres et des partenaires, a souligné Sani Yaya.

En effet, note-t-il, des choix efficaces s’imposent pour maintenir les économies de l’Uémoa sur une trajectoire de croissance forte, tout en travaillant à préserver la stabilité macroéconomique des pays concernés, laquelle se trouve « menacée par les soubresauts de la conjoncture internationale ».

« La préservation de la stabilité financière est une mission fondamentale de la Bcéao. Les défis sont nombreux notamment dans le secteur bancaire, monétaire et financier, qui est de plus en plus exposé aux effets de la révolution numérique, avec l’émergence de nouveaux acteurs et produits qui, s’ils sont de nature à faciliter l’inclusion financière et la fluidité des transactions, ne sont pas simples », a-t-il dit.

Conscient du poids de l’héritage qui lui a été légué, Jean Claude Kassi Brou a rappelé que d’importants défis interpellent les dirigeants actuels dans un contexte où les attentes des États, des acteurs du système financier et des populations sont fortes et urgentes.

« Outre la lutte contre l’inflation, d’autres défis retiendront toute notre attention au cours des prochaines années. Il s’agira de la stabilité macroéconomique, notamment monétaire, gage de la confiance pour les épargnants et les investisseurs nationaux et internationaux, du financement sein de nos économies pour soutenir une croissance saine et durable, du renforcement de la solidité de notre système bancaire, de la poursuite du développement d’un secteur de la microfinance solide et performant en termes d’accès des populations à faible revenu aux services financiers, de l’approfondissement du marché financier régional et de l’accroissement de l’inclusion financière, grâce notamment à toutes les possibilités offertes par la numérisation », a listé M. Brou.

Il a ainsi annoncé la finalisation prochaine de nouvelles lois sur l’activité de la réglementation bancaire, sur la microfinance et sur la réglementation des relations financières extérieures, les Etats membres de l’Union ainsi que sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Le port d’Abidjan se positionne comme un hub de transbordement

Avec un tirant d’eau de 16 mètres, le 2e terminal à conteneurs (TC2) du Port autonome d’Abidjan (PAA) accueille directement des navires de plus de 350 mètres de longueur, en provenance de l’Asie.« Aujourd’hui, des navires quittent directement l’Asie pour venir, alors qu’avant, il fallait qu’ils déversent leurs cargaisons au Cap, en Afrique du Sud, et ce sont les petits navires qui les prennent pour venir à Abidjan parce qu’on était limité en termes de profondeur et de capacités de gros navires », a dit vendredi M. André Kouadio Ndoli, directeur de l’ingénierie et de la maîtrise d’ouvrage du PAA.

Avant, témoignera-t-il, on pouvait accueillir seulement que des navires de 11,5 mètres ; or aujourd’hui, tous les gros porte-conteneurs peuvent rentrer sur la plateforme portuaire d’Abidjan, ce qui « nous met sous une autre orbite, car on n’est plus un second port, on est le hub ». Par ailleurs, en trois semaines, de géants porte-conteneurs peuvent rallier l’Asie à Abidjan. 

Sur le continent, « après le Cap, c’est Abidjan qui vient » en termes de transbordement, a-t-il laissé entendre lors d’une visite du deuxième terminal à conteneurs (TC2), annonçant que le Port autonome d’Abidjan (PAA) fera le transbordement à partir de janvier 2023.  

 Selon le directeur général de Côte d’Ivoire Terminal, M. Koen De Backker, « on est à 99% de taux d’exécution des travaux, en phase opérationnelle. De ce fait, les petits ajustements dans les semaines qui viennent. L’inauguration du TC2 est prévue d’ici à fin 2022.

Le second terminal à conteneurs, une fois opérationnel, permettra l’accueil et le traitement des navires porte-conteneurs de 14 000 conteneurs admettant 16 m de tirant d’eau (TE). Avec la réussite des tests effectués, le port d’Abidjan se positionne comme catalyseur de l’économie ivoirienne.

Ce projet de création d’un deuxième Terminal à Conteneurs a été rendu possible grâce à des investissements de l’ordre de 269 milliards de F CFA financés en amont par le Port Autonome d’Abidjan pour la réalisation des infrastructures.

Le terminal est respectueux de l’environnement. Ensuite, afin d’être conforme à sa politique de réduction de l’empreinte carbone de ses activités sur l’environnement, Côte d’Ivoire terminal sera l’un des prochains terminaux à obtenir le label « Green Terminal » mis en place par Bolloré ports et délivré par le Bureau Veritas.  

Le projet consistait notamment à construire, équiper puis opérer un terminal à conteneurs performants, innovant et responsable en mobilisant les ressources locales. Il devrait, à terme, générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects.

Réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de Fcfa, dont 334 pour les infrastructures et terrassement, ce terminal va contribuer à renforcer l’attractivité du port d’Abidjan tout en dynamisant les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger).  

Liste électorale : un « problème » lié à l’inscription de Gbagbo

Damana Pickass, le secrétaire général du PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien, a échangé avec Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le principal obstacle.M. Damana Pickass, a, à la suite d’une rencontre d’une délégation du PPA-CI avec M. Kuibiert, au siège de la CEI, à Abidjan, indiqué qu’ils ont eu « un très bel échange, sympathique » sur un certain nombre de préoccupations soulevées auprès de l’institution, chargée de la conduite des opérations électorales.

« Nous avons aussi posé le problème de l’inscription du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Nous avons discuté longuement de cette question », a déclaré Damana Pickass, ajoutant que « les discussions se poursuivent ».

« Le président de la CEI « nous a indiqué des voies à suivre et nous en avons pris acte », toutefois « le dialogue est maintenu et se poursuit », a-t-il souligné, faisant observer que « ce n’est pas la dernière rencontre, il y en aura certainement d’autres ».    

« Je pense que le président de la Commission nous a donné les réponses qu’il faut. Est-ce que nous avons été satisfait, là c’est un autre problème.  Il nous a donné des assurances sur le processus et a levé des équivoques », a-t-il ajouté.  

Le secrétaire général du PPA-CI a rapporté que la CEI a décidé que « les anciens certificats sont valables pour le processus en cours, ce qui est très important ». En outre, des instructions ont été données dans les tribunaux afin que les certificats de nationalité spéciaux soient délivrés avec une certaine célérité.

Pour sa part, le président de la CEI a fait remarquer que cette rencontre intervient dans le cadre des échanges avec les partis politiques sur la révision de la liste électorale lancée le 19 novembre et qui s’achève le 10 décembre 2022.

« Nous avons échangé sur tous les éléments relatifs à la révision de la liste électorale. Ça s’est très bien passé, nous ferons tout pour mériter la confiance des partis politiques qui sont nos amis », a dit M. Kuibiert, se disant « satisfait », mais « ce n’est qu’un début, la lutte continue dans la transparence ».

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres ont été condamnés à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.   

Condamné à 20 ans de prison, l’ancien président Laurent Gbagbo avait été radié de la liste électorale ivoirienne. La Commission électorale indépendante ne peut le réintégrer sur le listing électoral que lorsque la justice lui aura donné l’assurance qu’il n’est plus sous peine judiciaire.  

Burkina: focus sur le «nouveau» potentiel supplétif de l’armée

Depuis sept ans, le Burkina Faso fait face à une insurrection jihadiste qui a fait des milliers de victimes et entrainé le déplacement de près de deux millions de personnes.Au terme de l’opération de recrutement de supplétifs civils de l’armée, plus de 90.000 personnes se sont portées Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), rapporte la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP), dont l’objectif était d’enrôler 50.000 civils.

La BVDP s’est félicitée, dans un communiqué publié jeudi soir, de la « grande mobilisation » des populations et les a félicitées pour leur « engagement au service de la mère patrie ».

Mais qui sont ces potentiels VDP, prêts à en découdre avec les groupes armés terroristes ? Selon les informations obtenues par APA, il s’agit d’hommes et de femmes. La lutte contre le terrorisme « n’est pas seulement une affaire d’hommes. C’est un devoir citoyen et patriotique », a confié une volontaire. La plus jeune VDP a 18 ans, alors que le doyen d’âge a 79 ans, a précisé un agent de recensement.

Quant aux profils des futurs supplétifs de l’armée, l’agent recenseur a révélé la présence d’hommes déjà habitués aux armes. Il s’agit de policiers radiés suite aux mutineries de 2011, de soldats à la retraite, de membres de groupes d’autodéfense koglwéogo, et de chasseurs traditionnels dozo.

Il a ajouté que « des Burkinabè de tous les bords socioprofessionnels et de toutes les communautés » s’ont enrôlés. « On a des menuisiers, des maçons, des ouvriers, des commerçants, des éleveurs, des paysans… Je pense que toutes les ethnies se sont senties concernées. Il y a des lobis, des mossis, des gulmentchés, des dafins, des peulhs. Tout le monde est dedans », a-t-il dit.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés avait appelé à un recrutement « sans discrimination », au moment où l’Etat est accusé de puiser les VDP parmi les mossis.

Expert en police de proximité, Oumarou Yaro a affirmé que les VDP « doivent être représentatifs sociologiquement des sensibilités de chaque localité. Ils doivent être un échantillon représentatif de la communauté qu’ils représentent ».

Partant de là, notre source a mentionné l’inscription d’élèves, d’étudiants et de travailleurs du privé et du public, notamment des agents de santé, des enseignants, des agents d’agriculture… « Un fonctionnaire peut s’engager au front pour défendre la nation. Il sera VDP mais bénéficiera toujours de son salaire de médecin, d’enseignant ou autre », a expliqué à APA un officier au sein de Bla VDP.

Parmi les « nouveaux » Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), il trouve des inscrits de luxe comme les ministres de l’Enseignement supérieur, le professeur Adjima Thiombiano, et de la Jeunesse, Issouf Sirima, l’avocat et homme de lettres, Me Frédéric Titinga Pacéré, 79 ans, l’homme politique et ancien ministre, Me Bénéwendé S. Sankara, le seul survivant des évènements du 15 octobre 1987 etc.

« Conformément au statut du VDP, tous les inscrits ne peuvent pas pour le moment être retenus et la BVDP invite tous ceux qui sont dans une situation d’irrégularité à se conformer aux règles, s’ils maintiennent leur décision de servir comme VDP », a affirmé le lieutenant-colonel thomas Savadogo de la BVDP. Cette mesure concerne les inscrits qui ne possèdent pas la nationalité burkinabè, les syndicalistes et les hommes politiques.

Selon le Décret de juin 2022 portant statut du VDP, ceux qui seront retenus bénéficieront d’une formation militaire initiale de deux à quatre semaines. Ils signeront un engagement renouvelable de deux ans avec l’Etat, avant d’être mis à la disposition de la BVDP, elle-même rattachée au Commandement des opérations du théâtre national (COTN), désormais sous tutelle de l’Etat-major général des armées (EMGA).

L’auxiliaire des Forces de défense et de sécurité (FDS) est un « agent » de renseignement, armé, qui prend part aux opérations militaires de lutte contre le terrorisme, en collaboration avec l’armée. Le nouveau VDP aura une prime, informe le Décret, sans aucune précision. Mais selon des sources concordantes, chaque supplétif bénéficiera d’une prise en charge financière de 60.000 FCFA par mois.

Les VDP constituent un maillon essentiel de la stratégie de lutte contre les jihadistes du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso. Celle-ci est basée sur la Force spéciale anti-terroriste (FORSAT), qui met en avant les supplétifs de l’armée. « Désormais, c’est ensemble qu’on va agir », a indiqué le capitaine Traoré à des représentants de VDP.

Aussi, les recrutements de l’armée se feront désormais au sein des supplétifs civils, selon le gouvernement. Pour le journaliste Serge Oulon, les futures recrues constituent une « alternative au problème d’effectifs dans l’armée ». « Il faut aussi espérer avoir plus d’agressivité, de dynamisme et d’engagement dans le combat d’autant plus que des volontaires ont fait souvent preuve d’une réelle motivation au combat dans certaines zones. Leur bravoure frise souvent le miracle », a commenté le journaliste.

Mondial 2022 : le Sénégal se relance face au Qatar

Les Lions du Sénégal se sont imposés, vendredi 25 novembre 2022 à Al Thumama Stadium de Doha, devant le Qatar (1-3) pour sa deuxième sortie en coupe du monde.Après la défaite inaugurale contre les Pays-Bas (2-0), lundi 21 novembre 2022, les Lions du Sénégal ont signé une victoire importante devant le Qatar, pays organisateur (1-3).

Ce match, maîtrisé dans l’ensemble par les hommes d’Aliou Cissé, s’est décanté avant la pause. Sur une relance ratée d’un défenseur qatari, Boulaye Dia s’empare du cuir et d’une frappe à ras de terre puissance ouvre le score (0-2, 41′).

Au retour des vestiaires, le champion d’Afrique appuie sur l’accélérateur et double la mise sur une tête imparable de Famara Diédhiou (0-2, 48′). Le Sénégal fait le plus dur et cherche à préserver ce résultat. Mais le Qatar ne se laisse pas faire et finit par marquer son premier but en coupe du monde, par l’intermédiaire de Mohammad Muntari (1-2, 78′).

Les hommes de Félix Sanchez se jettent à l’abordage pour tenter d’arracher le but égalisateur, mais ils se font punir par le troisième but sénégalais. Sur un excellent travail d’Iliman Ndiaye sur le couloir droit, Bamba Dieng, servi en pleine surface, ajuste le gardien qatari Barsham pour tripler le score (1-3, 84′).

Après la déception du premier match, les Lions de la Teranga signent ainsi la première victoire de l’Afrique dans cette coupe du monde devant le Qatar (1-3), après deux matchs nuls (Tunisie, Maroc) et trois défaites (Sénégal, Cameroun, Ghana).

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly, en bonne position pour accrocher la qualification en huitièmes de finale, peuvent désormais scruter avec un peu plus de sérénité le match entre les Pays-Bas et l’Equateur (16 heures Gmt), les deux autres équipes qui composent cette poule A.

La SADC tient un sommet sur la sécurité en Namibie

Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, est attendu à ce sommet.Le Namibie a été choisie pour accueillir, la semaine prochaine, un sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais), au cours duquel la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en Eswatini, au Lesotho et au Mozambique sera discutée.

Dans un communiqué, le ministère namibien des Relations internationales et de la Coopération a déclaré que le sommet de la troïka de l’organe extraordinaire de la SADC sera présidé par le président Hage Geingob à Windhoek le 30 novembre.

M. Geingob préside actuellement l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, géré sur la base d’une troïka et chargé de résoudre les problèmes politiques et de sécurité dans le bloc régional de 16 membres. Les autres membres de l’organe de la SADC sont le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président zambien Hakainde Hichilema.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho et du Mozambique, les quatre membres de la SADC qui connaissent actuellement des troubles politiques et sécuritaires, participeront également au sommet.

La rencontre sera précédée par la réunion extraordinaire du comité ministériel de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, le 30 novembre au matin, ainsi que d’une réunion des hauts fonctionnaires, le 29 novembre.

L’Est de la RDC et le Nord du Mozambique sont en proie à l’insurrection de groupes armés depuis quelques années, tandis que le Lesotho espère mettre fin à sa longue instabilité politique qui l’a contraint à organiser quatre élections entre 2012 et 2022.

Depuis 2021, l’Eswatini est sur le fil du rasoir en raison des violentes manifestations de militants pour la démocratie qui exigent des réformes politiques dans le dernier monarque absolu d’Afrique.

Ethiopie : vers la reprise des vols vers le Tigré

Le Nord de l’Ethiopie est en proie à un conflit armé depuis novembre 2020.Ethiopian Airlines s’apprête à reprendre ses vols vers le Tigré, la région éthiopienne embastillée, suite à l’accord de paix conclu entre le gouvernement et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a appris APA, jeudi 24 novembre 2022.

« La compagnie aérienne se prépare à reprendre ses vols réguliers vers la région », a déclaré Mesfin Tassew, son Président-directeur général (PDG) dans un communiqué.

La desserte aérienne vers cette région a été interrompue pendant deux ans, depuis que le TPLF a attaqué le commandement des forces de défense éthiopiennes en novembre 2020. Cet incident s’était transformé en une véritable guerre dévastatrice qui a touché les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré.

La reprise des vols vers cette partie nord de l’Ethiopie devrait faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. La région du Tigré est l’une des zones du pays où Ethiopian Airlines avait plusieurs vols avant le début de la guerre. Son PDG a souligné que les aéroports de Mekelle et de Shire sont en bon état, ce qui permet aux vols de reprendre plus rapidement.

Toutefois, l’aéroport d’Axum, l’une des principales destinations touristiques du pays, n’est pas en bon état. Il a subi de graves dommages dus à la guerre. Axum abrite non seulement un obélisque vieux de deux mille ans, mais aussi l’Eglise Zion Mariam, où se trouve l’Arche d’Alliance donnée à Moïse dans la tradition religieuse chrétienne.

Economie, social et énergie au menu des quotidiens marocains

La coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni, la généralisation de la protection sociale et les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc et le Royaume-Uni semblent déterminés à consolider leurs liens économiques, comme en témoignent les initiatives qui se multiplient d’un côté comme de l’autre, notamment l’enveloppe de 4 milliards de livres sterling mise à disposition par le UK Export Finance (UKEF), sous forme de garanties de financement à tout investisseur marocain ou anglais désirant se lancer dans des projets communs au Maroc.

Il est vrai que cette initiative s’inscrit dans une approche anglaise plus globale, tournée vers l’Afrique, mais il n’en demeure pas moins que depuis le Brexit, les intentions économiques du Royaume-Uni envers le Maroc sont devenues claires comme de l’eau de roche, relève le journal.

Libéré du carcan de l’Union Européenne, Londres qui, aujourd’hui, dispose d’une marge de négociation plus importante, cherche à multiplier les partenaires commerciaux, et à trouver de nouvelles sources d’approvisionnements et de débouchés pour ses entreprises, notamment en Afrique, la porte d’entrée la plus able n’étant autre que le Maroc, estime-t-il.

A ce jour, le plus grand symbole de la collaboration florissante entre les deux pays reste le fameux «Xlinks», projet pharaonique qui vise à fournir en énergie renouvelable les foyers et industries anglais, et qui vient de lancer un appel à contribution dans le Comité du Devon pour recueillir des avis sur ce chantier titanesque, souligne la quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la généralisation de la protection sociale est par excellence le type de réformes dites structurantes, car elle va inévitablement entraîner dans son sillage d’autres sous-réformes sans lesquelles le futur dispositif ne pourra pas fonctionner.

Le statut des professions médicales et paramédicales, leurs conditions de travail surtout dans le public, le traitement fiscal réservé aux professionnels libéraux, la refonte du corpus juridique sur l’exercice de la médecine et ses liens avec l’investissement privé…, tous ces sujets, qui aussi épineux les uns que les autres, devront être aplanis par les pouvoirs publics, explique la publication.

Et parmi les dossiers les plus compliqués sur lesquels ont buté plusieurs gouvernements successifs depuis presque 30 ans, il y a le système de tarification nationale de référence, qui sert comme base de calcul pour les remboursements effectués par les gestionnaires de l’assurance-maladie, informe-t-il, souhaitant que les pouvoirs publics et les professionnels puissent trouver un terrain d’entente et rapidement, étant donné que la généralisation de la protection sociale est censée être en marche en 2023

+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc, souligne qu’avec un écosystème d’énergies renouvelables déjà opérationnel, le Maroc peut capitaliser sur cet acquis pour réaliser rapidement l’ambition de devenir leader mondial de l’hydrogène vert, notant que cette ressource d’avenir intéresse déjà de grands investisseurs internationaux.

La filière de l’hydrogène vert, généré de l’eau et de l’électricité, pourrait s’appuyer sur les infrastructures déjà en place ou en chantier, estime le journal.

A l’ère de la «finitude des ressources» et des engagements écologiques, avoir accès à une énergie verte, abondante et à bas prix, est le rêve de tout investisseur, relève-t-il, soulignant que le Maroc pourrait en faire un argument décisif dans la démarche d’attraction des IDE.

L’armée ivoirienne exécute un exercice militaire avec 400 soldats

L’armée ivoirienne engage un exercice militaire du 25 novembre au 12 décembre 2022 dans le centre du pays avec d’importantes artilleries.Cet exercice militaire, lancé ce vendredi, a lieu dans la zone comprise entre Yamoussoukro – Tiébissou – Didiévi et Sakassou, dans le Centre ivoirien. La manœuvre enverra la participation d’environ 400 soldats des forcées armées ivoiriennes.

Selon l’Etat-major général des armées, cette manœuvre militaire regroupant plusieurs troupes de l’armée de terre et de l’air, est réalisé conformément au Programme de préparation et d’entrainement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).

Pendant son déroulement, des coups de feu et des explosions seront entendus, prévient l’Etat-major des armées, qui mentionne que de même des véhicules et engins blindés sillonneront les axes routiers avoisinants et des aéronefs seront engagés dans les airs.

Cet exercice a lieu dans un contexte où la menace terroriste s’accentue dans le Sahel avec des groupes djihadistes qui multiplient des attaques. L’armée ivoirienne rassure les populations que « cet entrainement ne perturbera pas leurs activités et les invite par conséquent au calme et à la sérénité ».

Mali : Le premier ministre Choguel Maïga de retour aux affaire ?

Trois mois après un arrêt cardiaque qui l’a écarté de la sphère publique, le Premier ministre de la transition, Choguel Maiga serait de retour.Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) au mois d’août dernier, Choguel Kokalla Maïga, nommé à la primature en juin 2021 après le coup d’Etat du Colonel Assimi Goita contre l’ancien président de la transition Bah N’daw, aurait repris service.

L’information est confirmée par plusieurs de ses collaborateurs à la primature alors que la page Facebook de l’Office de la Radiodiffusion télévision malienne (ORTM) fait état d’une audience, photo à l’appui, que le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta aurait accordé ce vendredi au chef du gouvernement. Sur le même réseau social, Choguel Maïga a publié une photo de lui accompagnée du message « Al Hamdoulilah » (Louange à Dieu). «Après une retraite médicale de quelques mois, le Président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’État, a reçu le Dr Choguel Kokala MAÏGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, ce vendredi », a indiqué la page Twitter de la présidence du Mali. 

Le média malien L’Essor soutient qu’en réalité, le premier ministre était surtout venu informer le président de l’évolution de son état de santé et de lui assurer qu’il « était apte à reprendre le travail ».

Mis au « repos forcé » il y a trois mois, Choguel Maïga a été remplacé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, nommé le 21 août Premier ministre par intérim par le président de la transition. Le gouvernement malien n’a pas encore réagi à cette information.

Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».