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iété Article Société Assemblée nationale / Session de travail entre les groupes d’amitié Niger-Arabie Saoudite : Vers la redynamisation de la coopération parlementaire

Une session de travail par visioconférence a regroupé, le dimanche 5 décembre 2021, les députés membres du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite et leurs homologues saoudiens au sujet de la coopération parlementaire. Cette rencontre a permis aux parlementaires des deux pays de dégager des pistes de partenariat sur plusieurs domaines de la vie socio-économique et politique. Les travaux ont été co-dirigés par les présidents des deux groupes d’amitié, le député Abdou Boubacar du Niger et son homologue d’Arabie Saoudite Dr Gazib Ben Zaguerre.

 

Au cours de cette visioconférence, le président du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite a indiqué que cette réunion de travail leur a permis de renforcer les relations de coopération entre les deux pays.«Nous avons échangé sur sept (7) importants points à savoir la visite de travail des deux groupes dans les pays respectifs, la sécurité, la finance islamique pour une bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’éducation, la santé, les infrastructures de base, les routes, le port sec et les accords diplomatiques», a expliqué le député Abdou Boubacar.

Au sujet de la finance islamique, de la santé et de l’enseignement supérieur, les parlementaires saoudiens ont rassuré leurs homologues nigériens qu’ils feront tout pour redynamiser la coopération dans un bref délai. «Nous allons entreprendre une mission de travail tout comme nos homologues saoudiens aussi vont venir au Niger pour voir comment renforcer les points évoqués dans nos échanges par visioconférence. Ils sont très motivés à accompagner le Niger dans ses actions de développement», a indiqué M. Abdou Boubacar. Il devait ensuite préciser, que le groupe d’amitié va travailler dur pour l’atteinte des objectifs, tout en respectant la diplomatie parlementaire.

Les députés de l’Arabie Saoudite étaient très fiers de la

rencontre.C’est pourquoi, la député saoudienne, Aliya a même insisté sur l’octroi des bourses d’étude supérieure aux étudiants nigériens pour faire des masters et des doctorats en Arabie Saoudite. «Nous allons revisiter les priorités et les types de besoin qui urgent pour vite toucher le gouvernement saoudien afin d’accompagner le Niger dans les domaines ciblés», a-t-elle déclaré.

Un autre député saoudien a évoqué le développement agricole. Selon lui, le développement d’un pays passe par l’autosuffisance alimentaire. A ce sujet, les parlementaires saoudiens vont s’investir pour aider le Niger à accroitre sa production de la variété mil.

Dans l’ensemble selon le président du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite, le député Abdou Boubacar, la rencontre a été fructueuse surtout avec les engagements et la détermination de leurs collègues des deux côtés pour redynamiser la coopération parlementaire et bilatérale entre les deux pays.

 

source: Nyamey.com

Une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger au cabinet du président de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou a reçu, ce mardi 02 octobre 2021 à son cabinet, une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger (CNPA) conduite par son président national,  Oumarou Garba.

 

 

A leur sortie d’audience, Elh Oumarou Garba a déclaré à la presse qu’ils sont venus « présenter le bureau national des personnes âgées et sa mission au président  de l’Assemblée nationale M.Seyni Oumarou « .

‘’Nous avons aussi discuté des difficultés que rencontrent les personnes âgées au Niger, difficultés  qui découlent de la non adoption de la loi sur la protection des personnes âgées. Le président Seyni Oumarou nous a rassurés d’user de tout son poids pour son aboutissement’’ a-t-il poursuivi selon le site d’informations « www.anp.ne ».

« Nous sommes sortis très satisfaits de la rencontre, et nous remercions beaucoup le président pour l’oreille attentive qu’il nous a accordée » a conclu M. Oumarou Garba.

Le conseil national des personnes âgées (CNPA) a été créé au Niger depuis le 23 décembre 2015, mais la loi portant protection de ces personnes n’a pas encore été adoptée, indique-t-on.

Assemblée nationale : allocution du président Seini Oumarou à l’ouverture de la session extraordinaire

Discours de SEM SEINI OUMAROU à l’occasion de l’ouverture ce mercredi de la 2ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021 avec comme ordre du jour l’examen et l’adoption du Projet de loi portant 1ère rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021 ainsi que le contrôle de l’action gouvernementale.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Honorables collègues Députés,

Mesdames et Messieurs, Distingués invités,

Par la grâce d’Allah, le Tout puissant, maître du temps et des circonstances, voici que le devoir nous rappelle à nouveau dans l’hémicycle, reportant ainsi nos rendez-vous avec les citoyens de base qui, légitimement, attendaient la restitution des résultats de notre première session ordinaire.

Bien évidemment, chers collègues, c’est fort volontiers que chacun d’entre nous est revenu à Niamey pour prendre part à cette session extraordinaire car, son ordre du jour est de première importance. Il repose principalement sur la rectification de la loi de finances 2021, rectification rendue nécessaire par la configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires.

En effet, en dépit de la qualité des prévisions budgétaires arrêtées en décembre 2020, un réajustement est aujourd’hui indispensable pour adapter le budget général à la mandature qui démarre.

Il sera certainement nécessaire de revoir la répartition des précédentes allocations budgétaires consenties aux différentes missions de l’Etat et également tenir compte des contraintes de fonctionnement que connaissent certaines institutions.

Quoi qu’il en soit, il nous faut travailler à plus de rationalité dans l’emploi des ressources publiques par une affectation encore plus judicieuse des crédits budgétaires.

A cet égard, chers collègues, je sais pouvoir compter sur votre esprit de discernement et de responsabilité pour que l’examen du projet de loi portant première rectification de la loi de finances 2021 débouche sur des choix pertinents permettant à l’Etat de bien fonctionner tout en mettant en œuvre des mesures incitatives pour l’économie nationale.

Il s’agit surtout de créer les meilleures conditions possibles permettant au Gouvernement d’entamer l’exécution des programmes faisant l’objet des sept axes de la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, dès l’exercice budgétaire prochain.

A cet égard, les modifications proposées au titre du présent collectif portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et annulations de crédits.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Honorables collègues Députés,

Il est un devoir pour moi de vous rappeler et à travers vous à tous nos compatriotes que la citoyenneté passe par la contribution financière au fonctionnement de l’Etat.

Pour sa part, la Représentation nationale ne cessera jamais de le répéter : il est coupable pour tout citoyen de se soustraire à l’impôt.

Mais, il faut cependant le reconnaître dans de nombreux cas, il revient à l’Administration fiscale de créer les conditions d’une meilleure contribution du citoyen. C’est le lieu donc d’en appeler au Gouvernement afin que la restructuration de cette Administration, entamée ces dernières années, se poursuive avec encore plus de fermeté, au besoin en lui octroyant les moyens matériels et financiers à la hauteur des résultats attendus.

A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à poursuivre les reformes déjà engagées afin d’accroitre le rendement de la fiscalité interne ainsi que celui de la fiscalité de porte. Aussi, faut-il accorder une attention particulière au contrôle de l’administration fiscale dans tous les segments du tissu national, la modernisation des procédures de la télé déclaration et la facturation électronique de la T.V.A comme le prévoit le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024.

En outre, il n’y a pas que l’Administration fiscale qui a besoin de restructuration ; tous les autres démembrements de l’Etat ont besoin de s’adapter à la vision du Président de la République S.E.M Mohamed BAZOUM afin que la prospérité de notre pays que nous appelons de tous nos vœux, devienne une tangible réalité et que nous nous engagions, plus résolument, sur le chemin de l’émergence.

Pour l’heure, chers collègues députés, s’agissant de cette session extraordinaire, je sais pouvoir compter sur votre esprit de responsabilité pour que le seul point inscrit à l’ordre du jour soit examiné avec efficacité, dans la sérénité et la bonne humeur. Fort de cette certitude, je déclare ouverte la deuxième session extraordinaire de la 3ème législature de la 7ème République au titre de l’année 2021.

Vive la République,

Vive le Niger,

Je vous remercie.

Assemblée nationale : les sept commissions permanentes présentent les membres de leurs bureaux

Le Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Seini Oumarou a présidé, hier jeudi 08 Avril 2021, une séance plénière du parlement où les sept commissions permanentes de l’institution ont présenté les membres de leurs bureaux respectifs.  Au nombre de (7), ces commissions sont dirigées chacune par un Président qui ont été désignés en fonction de la configuration de l’Assemblée nationale.

Voici la liste des présidents des différentes commissions de l’Assemblée nationale et leurs partis politiques respectifs :

1-Commission des Finances et du Budget (CF) : Issaka Assoumane (PNDS Tarrayya)

2- Commission des Affaires Economiques et Plan (CAE/P) : Moutari Ousmane (RDR Tchanji)

3- Commission des Affaires Etrangères et de la coopération (CAE/C) : Karidjo Mahamadou (PNDS Tarrayya)

4- Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAG/I) : Kalla Moutari (PNDS Tarrayya)

5- Commission des Affaires Sociales et Culturelles(CAS) : Hassoumi Tahirou Mayaki (MODEN/FA Lumana)

6- Commission du Développement Rural et de l’Environnement (CDR/E) : Mme Maizoumbou Hapsatou Djibrilla (MNSD Nassara)

7- Commission de la Défense et de la sécurité (CDS) : Mounkaila Issa  (RNDP Anneima Banizoumbou)

Cette 1ere session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session des lois durera trois mois, indique-t-on.

Diffa : L’Assemblée nationale offre 5.OOO.OOO Frs aux populations de Toumour victimes d’une attaque terroriste

Une  mission  parlementaire,  conduite  par  l’honorable  député  Boulou   Mamadou, 5ème  vice-président  de  l’Assemblée  nationale, comprenant   ses  Collègues  Issaka Manzo et  Mahamane Lawali Ahmadou Kanta, à Toumour la semaine dernière  a  offert  5.OOO.OOO  Frs en guise d’appui du parlement aux populations de la localité victimes d’une attaque terroriste  perpétrée dans la nuit du 12 au 13 novembre 2020.

C’était en compagnie du Préfet du Département de Diffa, Monsieur Adam Aboubé.

Accueillie  par  le  Préfet  du  département  de  Bosso  entouré  du  Chef  de  Groupement   Peulh,  du  représentant  du  Maire  et  d’une  population  mobilisée ,  la  délégation  a  fait l’objet  d’un  accueil  empreint  de  fraternité  et  de cordialité.

Le Chef  de  la  mission  parlementaire en situant l’objet de ce déplacement  a soutenu que c’est  ‘’un  devoir  de  venir  saluer,  réconforter   et  assister  ces  populations   suite  aux  événements  passés  qui  ont  enregistré  des  pertes  en  vie  humaine,  des  blessés,  et des  dégâts   matériels   importants’’.

Devant  cette  tragédie,  a  souligné  Boulou Mamadou,  ‘’l’Assemblée  nationale,  à  travers  notre  déplacement,  vient  compatir  à  l’endroit  de  nos  frères  et  sœurs  de  Toumour  et  aussi  manifester  sa  solidarité  et  aussi  transmettre  les  condoléances   aux  parents  éplorées  dans  cette  attaque  barbare’’.

‘’Que  Dieu  dans  son  infinie  bonté  fasse  miséricorde  aux  disparus,  accorde  bonne  guérison  aux blessés’’  a  conclu  BOULOU  MAMADOU.

Notons  que  l’Assemblée  Nationale  a  apporté  un  soutien  financier  de  5.OOO.OOO  Frs  à   cette  population  en détresse.

Prenant   la  parole à cette occasion,  le  Préfet  de  Bosso   a  souhaité  la chaleureuse  bienvenue  à  la  délégation  parlementaire  avant  de  remercier  l’Assemblée  nationale  pour  cette  initiative  louable  qui  dénote  de  son  sens  de  responsabilité  auprès   de  la  population  de  Toumour . ‘’Votre déplacement   constitue un acte de solidarité agissante.  Nous vous sommes très reconnaissants’’ a déclaré Boubou Fatoumi.

Quant au  Chef  de  Groupement peulh,  Mani Orthé Boukar,  il  a  transmis  tous  les  sincères  remerciements  de  cette  population tout en soulignant  que  ‘’c’est  dans  la difficulté  qu’on  reconnait  ses  amis’’ avant remercier  la  représentation   nationale.

Cette mission  a été dépêchée   par  l’Assemblée  nationale  pour  exprimer  toute  sa  compassion  suite  aux  évènements  survenus  dans  la  nuit  du  12  au  13  Novembre  2O2O à Toumour et ayant entrainé mort d’hommes et de blessés graves .

Source : ANP

Législatives : la Cour constitutionnelle valide 359 dossiers de candidature sur 505 déposés

La Cour constitutionnelle a publié les listes des dossiers de candidature validés pour l’élection des 171 sièges de députés à l’Assemblée nationale. Sur 505 dossiers déposés dans les circonscriptions ordinaires et spéciales, excepté pour la diaspora, 359 ont été validés par la Cour qui en a donc rejeté 146. Dans l’ensemble, tous les grands partis tirent leur épingle du jeu même si on relève quelques désagréables surprises comme l’absence du MNSD Nassara dans la circonscription électorale de Maradi.

La campagne électorale en vue des élections législatives s’est ouverte  jeudi 3 décembre 2020.

liste retenu legislatives

 

L’Assemblée Nationale Adopte un nouveau projet de loi

Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaires de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé de crédit et de subvention entre le gouvernement et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions.

Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit n°6748-NE d’un montant de 45.000.000 Euros et de la subvention n° D697-NE d’un montant équivalent à  36.500.000 DTS, signé le 14 août 2020 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement locale et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger est voté par les parlementaires avec 90 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif global de ce projet est de renforcer la capacité des collectivités territoriales et du secteur extractif afin de permettre la prestation de services dans les régions ciblées qui sont Agadez, Diffa, Tillabéri et Zinder. Quant aux secteurs concernés, ils correspondent au secteur extractif, de l’eau, de l’enseignement primaire et de la santé. Ainsi le projet sera mis en œuvre à travers le  renforcement des capacités des collectivités territoriales dans l’utilisation des ressources humaines et financières ; l’amélioration de la Gestion du Secteur Extractif notamment par le renforcement du cadre réglementaire et de la capacité d’évaluation, de promotion et de gestion ; la gestion du projet.

Ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2020

Discours de SEM OUSSEINI TINNI à l’ouverture de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020

 

25 septembre  2020

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,

Honorables collègues Députés,

Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5 Sahel ;

Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,

Mesdames et Messieurs,

Par la grâce de Dieu, le Tout puissant, le tout miséricordieux,  nous nous retrouvons aujourd’hui pour lancer l’ultime session de cette législature ! Je pense qu’il s’agit pour tous les députés d’une infinie bénédiction et d’un motif de grande satisfaction. Satisfaction du devoir accompli, satisfaction d’avoir  contribué au renforcement de la démocratie nigérienne à travers la création d’une importante législation structurante.

Ce n’est pas encore l’heure du bilan mais, d’ores et déjà, je puis dire que cette législature aura atteint ses principaux objectifs parlementaires tout en préservant la sérénité entre tous les élus et surtout les rapports républicains des plus cordiaux avec le Gouvernement et toutes les autres institutions de l’Etat.

Mais, avant de poursuivre mon propos, permettez-moi, Mesdames et Messieurs,  de saluer et de remercier tous nos invités dont la présence parmi nous donne éclat et prestige à la présente cérémonie. Je sais que cette présence, au-delà de la Représentation nationale, honore notre pays tout entier dans ce contexte si particulier où des motifs de satisfaction côtoient des défis aussi importants les uns que les autres.

Au chapitre des satisfactions, quoique les récoltes viennent à peine d’être entamées, nous nous devons de nous réjouir de la très bonne pluviométrie qui a caractérisé la campagne agricole. En effet, depuis bien longtemps, le Niger n’a pas été autant arrosé. Les pluies qui furent aussi abondantes que bien réparties dans le temps et dans l’espace, augurent des récoltes exceptionnelles, d’abondants pâturages et de bonnes remontées des nappes phréatiques à travers tout le pays !

Cependant, comme le Tout puissant nous le dit dans le Saint Coran, la facilité et la difficulté vont de pair ! Les pluies, lorsqu’elles sont abondantes sont aussi bienfaisantes que source de préoccupation. C’est là un paradoxe, mais c’est surtout l’un des grands défis auquel nous faisons actuellement face.

En effet, distingués invités, à travers l’ensemble de notre pays, nos infrastructures et notre cadre de vie sont assez peu adaptés à une pluviométrie excessive comme celle de la présente année.

La conséquence, c’est la généralisation des inondations, des confins du Sahara aux rives du fleuve Niger. Ce sont des inondations, par ruissellements, par crues torrentielles, avec les conséquences les plus graves en termes de pertes en vies humaines, de destruction de nombreuses zones de cultures, d’effondrement de maisons, d’inaccessibilité de quartiers et de bourgs. Bref nous assistons à la manifestation de catastrophes naturelles aussi imprévisibles que destructrices !

Devant cette situation, le Bureau de notre institution a fait part de toute sa compassion à l’endroit de nos compatriotes victimes, à un titre ou à un autre de ces catastrophes.

Aujourd’hui, c’est au nom de l’ensemble des députés que je leur réitère cette compassion et les assure de notre entière solidarité. Je leur dis également que la Représentation nationale suit avec toute l’attention requise les efforts du Gouvernement, des autorités municipales et de toutes les bonnes volontés pour porter remède aux inconvénients que les excès hydriques leur ont engendrés.

Toujours au nom de cette Représentation nationale, je salue leur résilience qui n’est pas résignation mais plutôt attitude du bon croyant qui sait qu’il faut lutter mais, endurer les épreuves avec patience parce qu’elles entrent toujours dans le dessein du Tout puissant !

Je voudrais également saluer la promptitude de la réaction du Gouvernement et des organisations caritatives dès le tout début des inondations. Ainsi, ici et là, des solutions d’urgence ont pu être mises en place dans les délais permettant de soulager les sinistrés. Pour l’essentiel, chacun a pu bénéficier d’abris provisoires et disposer de secours alimentaires et médicaux en attendant des jours meilleurs.

A Niamey comme dans toutes les autres régions, des secours ont été mobilisés et mis à la disposition de tous. Il faut en savoir gré à tous les responsables concernés et les encourager à la vigilance jusqu’à la fin de cette saison qui  ne saurait d’ailleurs tarder.

Permettez-moi aussi de rendre l’hommage qu’ils méritent à tous les éléments de la protection civile et des Forces de Défense et de Sécurité mobilisés jour et nuit pour porter assistance aux sinistrés.

Cependant, Mesdames et Messieurs, après les premières solutions d’urgence, l’Assemblée nationale encourage le Gouvernement à engager des réflexions profondes pour rechercher des solutions structurelles qui nous mettront à l’abri de la récurrence des catastrophes naturelles et renforcer notre résilience face aux changements climatiques qui alternent des situations extrêmes de sécheresse et d’inondation.

Il faudra certainement des investissements lourds sur plusieurs décennies. Que l’on ne s’y trompe pas, il s’agit là d’un projet pharaonique incluant notamment le désensablement des cours d’eau, l’intensification généralisée de la lutte contre la désertification et la refonte totale des plans d’urbanisme !

Mais, grâce à une ferme volonté de tous les fils de ce pays et un consensus national sur la question, je reste convaincu que le Niger viendra à bout de ce phénomène.

A cet effet, j’invite tous les édiles, les responsables des Administrations déconcentrées ainsi que tous les candidats aux hautes fonctions politiques nationales ou locales à proposer des alternatives crédibles qui, à court, moyen et long termes permettront à nos populations d’être à l’abri des catastrophes naturelles.

Il s’agit là d’une priorité nationale qui doit être intégrée dans les plans, programmes et budgets de l’Etat et des collectivités territoriales.

Distingués invités, l’autre élément du contexte qui marque le démarrage de nos travaux est la rentrée des classes qui interviendra le 15 octobre prochain. C’est l’occasion pour moi de féliciter tous les acteurs de l’éducation pour avoir réussi à sauver l’année scolaire précédente avec des résultats finaux acceptables. Je les encourage à toujours privilégier le dialogue et l’esprit de responsabilité afin de donner à notre école les chances de combler les attentes de l’Etat, des apprenants et de leurs parents !

Dans cette optique, au nom de la Représentation nationale, j’exhorte les plus hauts responsables de tous les niveaux d’enseignement à s’assurer que les écoles publiques et privées se rejoignent dans la recherche de la qualité des apprentissages.

Mesdames et Messieurs, chers collègues, au chapitre sanitaire, je voudrais encore une fois de plus évoquer la pandémie de la Covid 19 pour me réjouir des résultats de la lutte collective que nous avons conduite tous ensemble. La situation a pu être maîtrisée à l’intérieur de nos frontières et nous pouvons nous réjouir de compter beaucoup moins de malades que les pays comparables au nôtre.

Cependant, comme le proclament régulièrement les autorités en charge de la santé, le virus circule toujours. Certes plus lentement chez-nous mais, il faut le souligner, beaucoup plus vite dans les pays avec lesquels nous entretenons des relations suivies.

La vigilance reste donc de rigueur s’agissant notamment de la surveillance des flux migratoires.

Mais, aujourd’hui, en matière de santé, si nous observons une certaine accalmie relativement au corona virus, nous devons aussi rapidement que possible porter le combat vers la malaria et les autres maladies dont la propagation va de pair avec la multiplication des eaux stagnantes.

Chers collègues, distingués Invités, l’autre fait actuel qui attire l’attention de tous est assurément l’atmosphère de pré campagne électorale qui descend sur nos villes et villages. De prime abord, comme tous les rendez-vous cycliques, c’est une source de satisfaction et de grande joie.

C’est également le rendez-vous le plus important en démocratie, le moment où il revient au citoyen de choisir à nouveau ceux à qui il va confier les affaires publiques pour un délai convenu.

Vu sous cet angle, les choses doivent pouvoir être simples. Il suffira juste d’organiser une saine compétition où il n’est requis que la force des arguments soutenue par un programme. S’il y a un affrontement, il ne peut que rester strictement verbal.

Les diatribes, les invectives, les outrances langagières ne sont en rien nécessaires. Du reste, tout ceci demeure rigoureusement encadré par les textes fondamentaux qui interdisent diffusion de fausses informations, diffamation, injures, stigmatisation, violence, voies de fait, fraude, corruption et toute autre antivaleur qui faussent le jeu démocratique.

Comme je l’ai naguère rappelé, au Niger, en ville comme dans les contrées les plus reculées du territoire nationale, nous sommes des habitués des campagnes électorales et du vote ; nous nous connaissons tous, donc point besoin de surenchères ou de dénigrements mutuels. Que chacun, à l’abri des lois et règlements, cherche à convaincre les électeurs et que le meilleur candidat au meilleur programme gagne afin qu’après la parenthèse électorale notre pays se retrouve pour poursuivre sa marche vers le progrès et le développement dans la sérénité. C’est là l’ardent souhait du Président de la République, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU qui serrait fier et honoré de voir lui succéder un nouveau président régulièrement et démocratiquement élu.

Distingués invités, Nous ouvrons également notre session pendant que sur le front de la guerre contre le terrorisme l’on note une certaine accalmie même si, hélas, l’on signale, de temps à autres des attaques sournoises avec des pertes en vies humaines du côté de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Au nom de la Représentation nationale je présente aux familles de ceux qui sont tombés et à la famille des FDS l’expression de mes condoléances émues. C’est pour moi l’occasion de rappeler que l’Assemblée nationale refuse énergiquement que l’on puisse attenter à l’honneur de nos militaires en aucune des manières. Ici, régulièrement, nous rappelons à nos compatriotes ce que chacun d’entre nous doit à l’armée, nous ne pouvons donc que la soutenir avec constance et fermeté.

 Chers collègues, j’en viens à présent à l’ordre du jour de notre session. Il sera principalement marqué par l’examen et le vote de la loi de règlement 2018 et de la loi de finances 2021.

Pour ce qui est de la loi de règlement, Il s’agit du respect des dispositions de nos textes fondamentaux qui nous font obligation d’examiner les résultats de l’exercice de la pénultième année avant même d’aborder l’examen du projet de loi de finances de l’exercice suivant. Comme je l’ai toujours dit, il ne s’agit pas d’un travail de routine mais plutôt de l’occasion unique offerte aux députés de s’assurer que les autorisations budgétaires qu’ils avaient données au Gouvernement ont été respectées dans leur globalité comme dans leurs détails. C’est également l’occasion de vérifier la pertinence de toutes les prévisions, plus particulièrement celles portant sur les recettes qui conditionnent toutes les autres. Il s’agira notamment d’évaluer les ratios relatifs aux réalisations fiscales, car ils peuvent se révéler fort utiles comme repère pour affiner les projections du nouveau projet de loi de finances.

Chers collègues, pour ce qui est de ce projet de loi de finances 2021 dont nous connaissons déjà les grandes tendances pour les avoir examinées à l’occasion du Débat d’Orientation Budgétaire à la fin de notre dernière session, nous nous efforcerons, plus que de coutume, de faire un travail de grande qualité. En effet, comme nous le savons tous, il s’agit d’un budget charnière entre deux législatures. En vertu du principe de la continuité de l’Etat, le Gouvernement qui sortira des prochaines consultations générales en poursuivra l’exécution qui sera lancée par l’actuel.

C’est dire alors que nous devons nous efforcer d’en rendre aisée la lecture et les prévisions aussi pertinentes que possible.

Pour l’heure, avant toute chose, chers collègues, nous vérifierons le degré de respect du projet qui nous est soumis aux recommandations que nous avions formulées à l’occasion du débat que j’évoquais tantôt.

Pour rappel, nous avions instamment demandé au Gouvernement d’entamer de profondes réformes structurelles du secteur agricole pour en améliorer la productivité afin, qu’à terme, l’on puisse travailler à développer une industrie de transformation des produits agro-Sylvio-pastoraux.

Nous pensons, en effet, que c’est la voie royale qui pourrait permettre à notre pays d’améliorer la croissance économique et réduire le sous-emploi.

L’autre recommandation qui me semble d’importance est celle relative à l’adaptation de la fiscalité des intrants agricoles à notre volonté de parvenir rapidement à la souveraineté alimentaire à travers notamment l’initiative 3N. Les députés ont été unanimes à demander un désarmement tarifaire sur tous les intrants et outils agricoles afin d’encourager les producteurs ruraux individuels à accéder aux engrains modernes ainsi qu’au machinisme agricole simplifié.

Comme recommandation d’ordre général, l’Assemblée nationale a aussi demandé au Gouvernement de créer les conditions d’une plus grande anticipation des mesures d’atténuation des risques sur les Finances publiques.

A cet égard, il est essentiel que le projet de réforme de la fiscalité se poursuive afin que l’on puisse parvenir à l’objectif d’une pression fiscale de 20% du Produit Intérieur Brut au cours du prochain cycle budgétaire.

Par ailleurs, l’Assemblée nationale insiste sur la relance de l’économie nationale post Covid19 afin que soit créées les conditions d’une gestion optimale en tenant compte du contexte économique actuellement perturbé par de nombreuses causes exogènes. En attendant, en commission comme en plénière, les députés examineront le projet de budget qui leur est soumis, comme à l’accoutumée, avec le détachement qu’il faut, pour parvenir aux équilibrages nécessaires à la meilleure allocation possible des ressources. Point n’est besoin de rappeler qu’il s’agit là de prérogatives consubstantielles de la mission parlementaire.

Pour le reste, en souhaitant que la campagne agricole finissante tienne toutes ses promesses pour soutenir la croissance, je déclare ouverte la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020 en souhaitant bonne chance à tous nos collègues qui prennent, à nouveau, rendez-vous avec les électeurs.

Vive la République

Vive la Niger

Je vous remercie.

Niamey

Révision de la loi pour le renforcement du contrôle des finances publiques au Niger

Les parlementaires nigériens ont adopté à l’unanimité, ce jeudi 25 juin 2020, le projet de loi organique déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la cour des comptes.

L’adoption de cette loi vise à rendre le contrôle des finances publiques plus efficace en palliant aux insuffisances constatées après huit ans de mise en oeuvre de la loi organique de 2012. Celles-ci portent sur des  contradictions et des omissions concernant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la juridiction.

‘’Je suis satisfait parce que des reformes essentielles ont été faites qui permettront à la cour d’améliorer son fonctionnement, de mieux faire son contrôle, ces compétences juridictionnelles, consultatives ou de contrôle des comptes internes’’, a déclaré le Ministre de la justice Marou Amadou peu après le vote des députés.

‘’Vous avez suivi les débats essentiels qu’il y a eu autour de cette loi qui est le contrôle  des comptes de l’Assemblée Nationale, et malgré son autonomie financière,  cette institution a tout de même voté pour que ses comptes soient transmis à la cour des comptes, et la sincérité de la gestion sera validée au niveau de cette juridiction’’ a-t-il poursuivi tout en précisant que le débat a porté également sur une des nouvelles attributions de la cour qui est ‘’l’évaluation des politiques publiques’’.

‘’C’est essentiel parce que l’Assemblée Nationale et le Gouvernement  sont tous à l’action, et il est désormais prévu que la Cour des Comptes  puisse les assister dans cette évaluations’’, a-t-il conclu.

Rappelons que la Cour des Comptes est la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques. Elle est juge des comptes de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements.

Le Pr Ousseini Tinni reçoit le rapport général Public de la Cour des Comptes

Le Président de l’Assemblée Nationale M. Ousseini Tinni  a reçu, en début de matinée de ce mardi 23 juin 2020, les membres de la Cour des Comptes conduits par le premier président de l’institution M. Narey Oumarou, venus lui transmettre le Rapport Général Public de la cour portant sur trois années d’exercice (2017, 2018 et 2019).

Selon la loi organique régissant la Cour des Comptes, celle-ci doit établir chaque année un Rapport Général Public sur les différents contrôles qu’elle a effectués pendant une année. Elle est la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques et  juge des comptes de l’Etat, des Collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements

Le parlement entérine les modifications du code de procédure pénale au Niger

Les parlementaires nigériens ont entériné, ce vendredi 19 juin 2020, le projet de loi portant modification du code de procédure pénale au Niger.

Cette réforme du système répressif nigérien en matière criminelle vise à rendre la justice plus accessible dans des délais abrégés et à décongestionner les établissements pénitentiaires.
En effet, rappelle la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI), ‘’malgré la pertinence de cette réforme, les chambres criminelles créées auprès des tribunaux de grandes instances n’ont toujours pas commencé à siéger, laissant ainsi aux cours d’Assises le soin de continuer à juger les dossiers criminels pendants’’.

Par ailleurs, il a été constaté que cette loi ne définit pas la procédure à suivre pour déterminer le tirage au sort des jurés.
Le présent projet de loi vient donc à pallier ces incohérences et insuffisances afin de permettre le transfert immédiat des dossiers pendants devant les cours d’assises aux chambres criminelles, indique-t-on.

Cette première session ordinaire au titre de l’année 2020 de l’Assemblée nationale, dite session des lois, débutée le 3 avril dernier prendra fin le 1er juillet 2020, précise-t-on.

Rencontre entre le Président de l’Assemblée Nationale et l’Ambassadeur d’Italie au Niger

Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, M. Ousseini Tinni, s’est entretenu, ce jeudi 18 juin dans son Cabinet, avec l’Ambassadeur de l’Italie au Niger, M. Marco Principe.

Au sortir de la rencontre, le diplomate italien a indiqué que leurs échanges ont essentiellement porté sur le sujet d’actualité, en l’occurrence la gestion de la pandémie de la Covid-19. « J’ai évoqué le soutien de l’Italie en terme de don d’équipements de protection individuel » en faveur du Niger, a déclaré M. Marco Principe, annonçant que son pays offrira, dans les prochaines semaines, des respirateurs au Niger.

M. Marco Principe s’est ensuite félicité de la manière avec laquelle le Gouvernement nigérien a géré la propagation de la pandémie, avant d’indiquer que les Gouvernements des deux pays se sont « convenus de rester vigilants sur l’évolution de la maladie ».
Selon l’Ambassadeur italien, l’entretien a aussi porté sur la coopération bilatérale, « une coopération qui s’est beaucoup renforcée surtout à partir de l’ouverture de l’Ambassade d’Italie au Niger en 2017 », s’est réjoui M. Principe.

Sur le plan sécuritaire, le diplomate italien a rappelé la participation de son pays à la Conférence ministérielle sur le Sahel et à l’occasion de laquelle l’Italie a confirmé son soutien et sa disponibilité à soutenir la lutte contre le terrorisme dans la région.

L’Assemblée Nationale du Niger autorise l’interception de certaines communications

L’Assemblée Nationale a autorisé, ce jeudi 29 mai 2020 en l’absence des députés de l’opposition parlementaire, l’interception de certaines communications émises par voie électronique au Niger, un projet de loi objet de vives polémiques.

Selon les explications du Ministre de la Justice, M. Marou Amadou, « cette loi ne vise qu’à traquer ceux des Nigériens ou des étrangers qui s’attaqueront à la sureté de l’Etat et à l’unité nationale, à la défense nationale et à l’intégrité territoriale, à la prévention et la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ».
Elle punit également tous ceux qui porteront atteinte à la prévention de toute forme d’ingérence étrangère, ceux qui sont en intelligence avec l’ennemi, de même que ceux qui s’opposeront à la sauvegarde des intérêts économiques et scientifiques du Niger.

Mais, a-t-il poursuivi, « les vies privées des gens, leurs relations de travail et leurs activités professionnelles ne seront pas concernées ».
Une Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (CNCIS), chargée de veiller au respect des dispositions de cette loi, est créée auprès de la Présidence de la République et devrait regorger toutes les compétences nécessaires.
Pour l’opposition parlementaire, cette loi est liberticide en ce qu’elle prive les Nigériens et ceux qui vivent au Niger de toute vie privée dans leurs communications. Dans un point de presse animé ce même jour, le Groupe Parlementaire de l’opposition, « ZAM-ZAM LUMANA AFRICA/HANKURI/KISHIN KASSA-AMEN AMIN », a déclaré que « l’interception des correspondances des citoyens, même autorisée par la loi, doit être l’exception, et surtout motivée par de lourdes présomptions sur un individu ». Or, a-t-il indiqué, cette loi, tout en se voulant systématique, « compte en faire la règle ».
Notons que cette loi a reçu 104 votes favorables sur les 171 que compte le Parlement nigérien, les députés de l’opposition ayant boycotté la plénière.

Niger : L’Assemblée Nationale approuve des textes sur la sécurité routière en Afrique et le parlement panafricain

Les parlementaires nigériens ont entériné ce lundi 11 Mai 2020 la ratification de la charte Africaine sur la sécurité routière et le protocole à l’acte de l’union africaine relatif au parlement panafricain.

En ratifiant cette Charte, le Niger s’engage à créer des Agences, chefs de file de la sécurité routière avec pour missions de dispenser des conseils politiques au Gouvernement en matière de sécurité routière et de coordonner la mise en œuvre des stratégies de sécurité routière.
La charte Africaine sur la Sécurité Routière avait été adoptée la 13 janvier 2016 par la 26ème Session Ordinaire de la conférence, tenue à Addis-Abeba(Ethiopie), rappelle-t-on.

En outre, Les parlementaires ont également approuvé la loi relative à l’acte Constitutif de l’Union Africaine relatif au Parlement Panafricain, adopté le 27 juin 2014 en marge de la vingt-trois (23ème) Session Ordinaire de la Conférence tenue à Malabo (Guinée Equatoriale).
Le gouvernement Nigérien a adopté ce projet de loi le vendredi 10 Janvier 2020, rappelle –ton.
L’Assemblée Nationale a entamé, le 03 avril dernier, sa première session ordinaire dite session des lois et durera 3 mois.

L’Assemblée Nationale fait un don de 50 millions FCFA aux orphelins des FDS tombés sur le front

L’Assemblée Nationale du Niger a fait don, ce vendredi 3 avril 2020 en marge de l’ouverture de sa première session ordinaire au titre de l’année 2020, de 50 millions de francs CFA aux orphelins des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) victimes de terrorisme. Le don a été réceptionné par le Ministre de la Défense Nationale, M. Issoufou Katambé.
En réceptionnant ce don, le Ministre en charge de la Défense a rappelé que le soutien aux familles,  veuves et orphelins des forces de défense et de sécurité tombées  pour la République est un sujet qui tient à cœur au Président de la République et au Gouvernement dans son ensemble. « Il vous souviendra à propos, qu’en Conseil des Ministres, le Gouvernement a adopté, le 7 février dernier, un décret portant constitution d’un Fonds Waqf public au profit des ayant-droits des agents des Forces de Défense et de Sécurité décédés ou disparus en service commandé avec engagement ou ayant succombé ou devenu invalides de suite de blessures survenues sur le champ d’opération », a-t-il ajouté.
« Ce décret, qui résonne comme un appel à la solidarité tant nationale qu’internationale en faveur des familles de nos martyrs, prouve combien il est à la fois important pour le Président de la République et le Gouvernement d’honorer la mémoire des martyrs tombés sur le théâtre des opérations, mais aussi et surtout de soutenir leurs ayant-droits », a-t-il fait comprendre.
Aussi, a-t-il voulu, au nom du Président de la République et celui des bénéficiaires, remercier très vivement les députés et le personnel de l’Assemblée Nationale pour cet important geste de solidarité, tout en les rassurant que leur geste parviendra directement aux bénéficiaires désignés.
Le Ministre de la Défense Nationale a ensuite souhaité que « cet élan de solidarité inspire d’autres généreux donateurs en vue d’accompagner les orphelins et ceux-là qui sont morts pour que nous nous vivons en paix ».
M. Katambé Issoufou a enfin profité de cette occasion pour lancer un appel insistant à la famille des FDS pour le respect strict de toutes les mesures préventives édictées par le Gouvernement contre la propagation du Covid-19 en vue de préserver les vies.

Le Tagdal sera la onzième langue nationale au Niger

Les députés nigériens, réunis en séance plénière ce vendredi 6 décembre 2019 sous la présidence de l’honorable Ousseini Tinni, ont entériné la loi portant institution d’une onzième langue nationale en République du Niger : le Tagdal.

Cette loi vise à ériger le Tagdal en langue nationale et à faire sa promotion parce que très riche en vocabulaire avec des emprunts se trouvant dans le même espace géographique comme l’arabe, le tamajaq et le sonraï.
Notons que depuis 2001, le Niger s’est engagé dans un processus de promotion des langues nationales en adoptant la loi fixant les modalités de promotion et de développement de celles-ci.

Au terme donc du vote de la présente loi, le député Yacine Mohamed, initiateur de la loi, a remercié ses collègues députés pour leur vote massif. « Ce vote réconfortera la communauté Igdalen, ici présente, bien établie dans l’espace nigérien depuis les temps immémoriaux. Ce vote va contribuer également à l’introduction de la langue igdalen dans le processus de promotion et le développement des langues nationales« , a-t-il déclaré.

Le Tagdal, la langue des igdalen, est parlée, en plus du Niger, au Mali, en Mauritanie, en Libye, en Algérie, au Soudan, au Tchad, au Maroc, et au Sénégal, indique-t-on.

Agence Nigérienne de presse

Modifications à l’ordre du jour et au calendrier des travaux à l’Assemblée Nationale

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey sous la présidence de SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour de la plénière d’hier. Il s’agit de l’examen et l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux. Mais avant d’examiner ce point, les députés ont d’abord examiné et adopté le compte rendu sommaire de la plénière du vendredi 15 novembre dernier.

Il faut par ailleurs noter qu’avant la plénière, la conférence des présidents s’est réunie dans la salle habituelle des réunions sous la présidence de SE. Ousseini Tinni. Au cours de cette réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de la session.

Onep

Fin de l’atelier de communication sur la réforme budgétaire à l’Assemblée Nationale

Les travaux de l’atelier de communication sur la réforme budgétaire au Niger organisé à l’intention des députés et du personnel technique de l’Assemblée ont pris fin ce jeudi 14 novembre 2019.

Au terme de cet atelier de deux jours, les élus les agents parlementaires ont été édifiés sur les thématiques axées sur les innovations du cadre harmonisé des finances publiques, le débat d’orientation budgétaire (DOB), la loi de finances, la nomenclature budgétaire de l’Etat et le rapport annuel de performance (RAP).

Ces différentes thématiques sont toutes liées aux huit (8) directives de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dont le Niger a parachevé en 2014 la transposition effective dans son arsenal juridique sous forme de lois et décrets.

Rappelons que ces différentes directives viennent renforcer le rôle de l’Assemblée nationale en matière de contrôle parlementaire.
Pour mener à bien sa mission de contrôle ‘’l’Assemblée nationale doit s’appuyer sur des fonctionnaires parlementaires capables de lui apporter une expertise et une analyse technique de projets de lois de finances’’, a déclaré le Président de la commission des finances Adamou Namata    avant d’indiquer ‘’la nécessité de cette formation dans l’évolution de l’institution parlementaire’’.

Cet atelier a été organisé par la direction générale du budget en collaboration avec le Projet de capacité et de performance du secteur public pour la prestation de service (PCDS), indique-t-on.

Adoption d’une loi relative à l’insertion des personnes handicapées

(Agence Nigérienne de Presse)_ Les députés réunis en séance plénière ce vendredi 8 novembre 2019 ont adopté la loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées au Niger.

Le rapport de la commission des affaires sociales et culturelles indique que cette loi vise à harmoniser les instruments juridiques nationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits des personnes handicapées avec les obligations de la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

Ce texte prend en compte l’essentiel des droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales allant de la promotion à la protection tout en assurant une pleine jouissance des personnes handicapées dans le respect de leur dignité.

Selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2012 , les personnes handicapées représentent 4,2% de la population dont 2,11% d’hommes et 2,06% de femmes.

Après le vote de cette loi le Ministre de la population Mme Amadou Aïssata a tenu à remercier les députés pour leur vote massif en faveur de la présente loi. ‘‘Par ce vote vous venez de doter notre pays d’un instrument juridique qui protège les personnes handicapées et satisfaire à une exigence constitutionnelle en la matière » , a-t-elle conclu.

Les commissions de défense et du développement rural et environnement présentent leur rapport de mission

(Agence Nigérienne de Presse)- Réunis en plénière, ce jeudi 22 octobre 2019, les parlementaires ont suivi la présentation des rapports de missions effectuées sur le terrain pendant l’inter-session de la Commission de la Défense et de la Sécurité (CDS) et celle du Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E).

Pour rappel, la commission de la Défense et de la Sécurité  a effectué une mission de terrain dans les régions de Tahoua du 21 au 27 Juillet 2019 et Diffa du 06 au 15 avril 2019.
L’Objectif général des missions parlementaires d’information et de sensibilisation est de contribuer à restaurer la paix et la securité dans notre pays afin que le développement économique et social redevienne l’unique priorité de l’action publique.

Les membres de la commission ont constaté entre autres la présence des éléments de Boko Haram  tout au long du bassin du lac Tchad ; la multiplication des attaques à main armée et autres enlèvements contre rançon ; L’absence totale de l’Etat malien sur la bande frontalière avec la région de Tahoua  .la vétusté de certaines infrastructures des FDS ; l’engagement de la population à collaborer efficacement sur les questions de sécurité et de développement avec les autorités civiles et militaires.
La commission Défense et Sécurité recommande, à cet effet, au gouvernement la création d’un centre de formation professionnelle ;  la réhabilitation des infrastructures  des FDS vétustes dans les deux régions sous état d’urgence ;  le renforcement du maillage sécuritaire dans les deux régions sous état d’urgence et d’œuvrer pour le retour des refugiés dans leur pays d’origine.

Selon cette commission les missions parlementaires conduites dans la région de Tahoua et de Diffa ont permis aux commissaires d’échanger avec les populations, les autorités administratives et coutumières et les forces de défense et de securité sur tous les sujets ayant trait à la vie socio-économique .
Quant à la Commission Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E), qui a effectué sa mission dans les régions de Tahoua du 09 au 15 avril et à Maradi du 08 au 13 Septembre 2019  a mis à profit cette mission pour évaluer sur le terrain les actions de développement engagées par le gouvernement en faveur de la paix, traiter certaines préoccupations majeures relevant des attributions de la CDR /E  identifiées au niveau de la région hôte.

Dans la région de Tahoua, la CDR/E a constaté que malgré une situation sécuritaire sous contrôle, le chômage des jeunes et la prolifération des camps de refugiés constituent une préoccupation majeure pour la paix durable et la sécurité. Le problème d’eau reste une préoccupation majeure des populations et de son bétail dans toute la zone nord de la région, avec une plus grande acuité dans le département d’Abalak ; ce problème entraine souvent des querelles autour des points d’eau . Cette zone pastorale, difficile d’accès par manque de voie appropriée, est aussi confrontée au manque du pâturage et aux incursions des éleveurs étrangers.

A Maradi, la mission  a relevé que la situation sécuritaire de la région est relativement calme mis à part dans les départements au sud le long de la frontière avec le Nigeria comme Guidan Roumji et Madarounfa, et qui sont victimes des attaques, des enlèvements avec demandes de rançon et des vols de bétails perpétrés par des bandits armés. La mission parlementaire a aussi annoncé que les fortes pluies enregistrées au cours de cette campagne ont causé des inondations et autres catastrophes naturelles.

La CDR/E recommande au gouvernement le renforcement des actions de sensibilisation au niveau des populations afin d’obtenir leur adhésion  dans le lutte contre le terrorisme ; d’initier et renforcer les activités civilo-militaires dans les zones affectées ; assurer le suivi de gestion et du fonctionnement de la maison du paysan à travers la vulgarisation de manuel de procédure relatif aux « maisons du paysan » ; intensifier la vulgarisation des paquets technologiques et la formation des producteurs afin d’une meilleure appropriation des techniques et approches de mise en œuvre des actions de développement ; accélérer la mise en œuvre du PROSEHA pour assurer l’approvisionnement en eau des populations dans les zones difficiles d’accès.

Auparavant, la plénière a ajournée jusqu’au 30 octobre prochain à cause de la qualité des textes le projet de loi  portant Institution du Code de Procédure Pénale pour examen en procédure d’urgence immédiate.
L’Assemblée Nationale a ouvert sa deuxième session ordinaire dite session budgétaires le 25 septembre pour une durée de trois mois.

Les députés adoptent les règles relatives au Waqf au Niger

Agence nigérienne de presse_ Les députés réunis en séance plénière, ce jeudi 17 octobre 2019 ont examiné et adopté la loi portant ratification de l’ordonnance fixant les règles relatives du Waqf au Niger.

Cette loi constitue un cadre juridique qui prend en compte les innovations apportées au système financier du Niger à travers la finance islamique en vue du renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf. En droit musulman, le Waqf est un bien dont la propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps déterminé et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée.
La présente ordonnance détermine les règles relatives à la constitution, aux effets et à l’extension du Waqf.
Après le vote, le Ministre Bakaï Issouf a indiqué que ‘’dans le cadre de la mobilisation des ressources pour le financement du PDES, il a été demandé au ministère des finances de conduire et de présenter au gouvernement un instrument islamique innovant et adapté pour les secteurs sociaux de base notamment l’éducation, la santé et l’hydraulique rurale’’ tout en précisant que cette ordonnance a pour ‘’objet de mettre en place un cadre institutionnel pour le renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf’’.
‘’La mise en place de cet instrument de financement va permettre d’améliorer le bienêtre des populations bénéficiaires dans les domaines des secteurs vitaux. Elle fixe les règles du Waqf notamment le champ d’application, le régime juridique, l’administration et l’investissement des biens’’, a-t-il précisé.
Le Waqf est un produit de la finance islamique qui encourage la solidarité et renforce la cohésion sociale, indique-t-on.

Accords de financement de près de 100 milliards de FCFA ratifiés par le parlement

Agence Nigérienne de Presse_ Les parlementaires nigériens, en session budgétaire depuis le 25 septembre dernier, ont entériné ce mardi 15 octobre la ratification de plusieurs accords d’appui au financement du programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger (PA-KRESMIN) pour quelque 71 milliards de F CFA.

L’objectif de ces financements est d’assurer la régénération des écosystèmes fluviaux et l’augmentation des productions agricoles et énergétiques. Ils ont tous été signés avec le Fonds Africain de Développement (FAD) et concernent notamment un protocole d’accord de don de 35.480.000 UC signé le 11 juin 2019 à Malabo (Guinée Equatoriale), un accord de prêt d’un montant total maximum équivalent à dix (10) millions d’Unités de Compte et un protocole d’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à 46.520.000 d’Unités de Compte signé le 12 juin 2019 toujours à Malabo (Guinée Equatoriale).

A l’issue du vote de ces trois textes de ratification, le Commissaire du Gouvernement, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a remercié les députés pour cette approbation massive et le soutien à l’action du Gouvernement en ce qui concerne la réalisation du Barrage de Kandadji. « Il s’agit d’un projet extrêmement important qui entre dans le cadre des priorités du Gouvernement définies dans le programme de Renaissance et sur lequel nous sommes fortement engagés », a-t-il indiqué.

Après avoir rassuré les parlementaires que le Gouvernement fera tout pour que ce programme soit exécuté dans le délai imparti, le Commissaire du Gouvernement a évoqué la nécessité d’une journée parlementaire sur cet important investissement afin de créer toutes les conditions préalables devant permettre un décaissement rapide et dans les délais de toutes les ressources allouées au programme.

En effet, selon les explications du Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le taux d’exécution des travaux en fin septembre 2019 est de 12% alors qu’ils sont prévus pour être achevés en 2024. Selon lui, une fois construit, le barrage de Kandadji fournira une capacité électrique de 130 mégawatts et une production de 170.000 tonnes de Riz et 11.000 tonnes de maïs, précisant que « ce projet est financé à 80% par les bailleurs de fonds ».
Au cours de cette même séance-plénière, note-t-on, les parlementaires ont voté deux autres projets autorisant la ratification d’un accord de prêt de 14 milliards de F CFA signé entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement du projet de modernisation de l’Aéroport de Niamey et de construction de l’Aéroport de Tillabéry et celui d’un montant équivalant à 21.900.000 euros signé le 2 septembre 2019 entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet de Gestion des Risques et Catastrophes et Développement Urbain (PGRC-DU).