Attaque Archives - Journal du niger

Niger : un militaire tué et quatre autres blessés dans une attaque

Un affrontement entre les combattants de Boko Haram et une position de la Garde nationale a fait militaire mort, quatre autres ont été blessés et un cinquième est porté disparu.

 

Un militaire nigérien tué, quatre autres blessés et un cinquième est porté disparu. C’est le bilan d’une attaque menée, dimanche 03 juillet, par Boko Haram contre une position de la Garde nationale du Niger (GNN) dans la région de Diffa (Sud-est), ont annoncé les autorités.

« Le 03 juillet 2022, vers 13h, un détachement de la Garde nationale du Niger de Garin Dogo, commune rurale de Gueskerou (région de Diffa), a fait l’objet d’une attaque par des éléments de Boko Haram à bord de plusieurs véhicules et motos », a indiqué le ministre nigérien de l’Intérieur et de la décentralisation, Hamadou Adamou Souley, dans un communiqué publié lundi après-midi.

Selon le « bilan définitif » fourni par la même source, un militaire nigérien a été tué, quatre autres ont été blessés et un cinquième est porté disparu. Du côté des assaillants, le bilan fait état de onze (11) morts, un blessé capturé et « sept (7) complices appréhendés, plusieurs matériels de guerre saisis ou détruits ».

Burkina Faso : les témoignages des déplacés de Seytenga

Toutes ces personnes sont des rescapées de l’attaque djihadiste qui a eu lieu dans la ville Seytenga, au nord du Burkina Faso, et qui a fait au moins 79 morts selon les autorités. Amadou, un homme qui était sur les lieux du drame raconte.

« Ils sont venus en pleine nuit, j’étais chez moi dans une chambre, et j’ai entendu des tirs, ils ont cassé tous les magasins. Ils sont arrivés avec deux véhicules et beaucoup de motos et ils ont commencé à tirer. Ils tuaient des gens partout, partout. À cause de cela, j’ai déménagé le lendemain matin ».

L’attaque n’a pas été revendiquée, comme c’est souvent le cas souvent dans cette région. Mais Seytenga avait déjà été attaquée, ce qui avait entrainé la mort de plusieurs gendarmes. En réponse, l’armée burkinabè avait annoncé avoir tué une quarantaine de jihadistes. Selon le gouvernement, les jihadistes sont revenus attaquer Seytenga samedi pour venger leurs morts.

« Mon message aux autorités est qu’elles devraient essayer de faire tout ce qui est possible pour sécuriser Seytenga, de faire tout ce qui est possible pour que les gens puissent rentrer chez eux. Franchement, Seytenga est une grande ville, une grande commune, avec plus de 27 villages. Et vous voyez, si tous ces villages viennent à Dori, ce n’est pas facile. Dori ne sera pas en mesure d’accueillir tous ces gens. Ce sera un désastre pire que ce que nous avons vécu », explique un déplacé.

L’attaque de Seytenga est la deuxième la plus meurtrière enregistrée au Burkina Faso.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, à la tête du pays, avait promis de faire de la question sécuritaire sa « priorité », lui qui a renversé fin janvier le président Kaboré accusé d’être inefficace face aux jihadistes.

Niger : 8 gendarmes tués dans une attaque de terroristes

Huit gendarmes ont été tués mardi et 33 blessés au cours d’une attaque « terroriste » à Waraou, une localité située dans le département de Gothèye.

 

« Mardi 14 juin 2022 aux environs de 5h30 locales, le détachement de la gendarmerie nationale de Waraou (…) a fait l’objet d’une attaque par des groupes armés terroristes aux guidons de plusieurs dizaines de motos et de véhicules », souligne un communiqué du ministère nigérien de la Défense.

Selon un bilan provisoire, huit gendarmes sont morts, 33 ont été blessés dont six gravement. Une cinquantaine de « terroristes » ont été tués. Selon le ministère, cette attaque a visé des éléments de la gendarmerie « en mission de sécurisation des villages environnants » de Waraou, située non loin du Burkina Faso.

Opérations de ratissage

« La réaction énergique des éléments du détachement avec le renfort terrestre et aérien tant national que celui des partenaires a permis de mettre en déroute l’ennemi », poursuit le communiqué. Cinq voitures et un camion des forces nigériennes ont été « détruits » lors des combats, ajoute-t-il, précisant que les opérations de ratissage se poursuivent.

Sept agents, membres de la commission électorale nationale (CENI), avaient été tués en février 2021 lorsque leur véhicule a roulé sur une mine, à Waraou.

Riposte militaire

Le département de Gothèye est situé dans la région de Tillabéri, qui se trouve dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des djihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Ces derniers mois, le président nigérien Mohamed Bazoum a amorcé une nouvelle approche ces derniers mois, celle du dialogue avec des djihadistes, afin de tenter de retrouver la paix.

Mais la riposte militaire se poursuit puisque quelque 12 000 soldats nigériens combattent dans une dizaine d’opérations anti-djihadistes, dont près de la moitié le long des plus 1 400 km de frontières avec le Mali et le Burkina Faso.

Niger: des hommes armés font près d’une vingtaine de victimes lors de l’attaque d’un camion

Selon les autorités du Niger, au moins 18 personnes ont été tuées dans cette attaque d’un camion par des hommes armés.

 

Au Niger, une nouvelle attaque dans le Tillabéry. Elle a eu lieu dimanche, mais on ne l’a appris que le mardi 21 février 2022 au soir, dans cette région de l’ouest du pays, zone dites des trois frontières, proche du Mali et du Burkina Faso.

Le camion de transport circulait entre Taroun et Tizigorou, dans le département de Banibangou, quand il a été attaqué par des hommes armés arrivés sur plusieurs motos, selon le communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur, diffusé mardi soir à la télévision nationale. Le camion a été incendié. Les assaillants n’ont pas été identifiés, précise le même texte, mais des opérations de ratissage sont en cours dans la zone.

Plusieurs attaques

L’année dernière, la zone de Banibangou a déjà été le théâtre de plusieurs attaques meurtrières, qui ont visé des civils, notamment dans les villages et les champs. En novembre, les autorités avaient annoncé la mort de 69 membres d’un comité de vigilance, tués par des hommes armés.

Le mois précédent, une dizaine de personnes avaient été tués dans une mosquée, au moment de la prière du soir. Et en mars dernier, des véhicules, de retour du grand marché hebdomadaire de Banibangou, avaient été pris pour cibles. L’attaque avait fait 66 morts.

Crise alimentaire

En plus de l’insécurité, la région de Tillabéry connait actuellement une crise alimentaire, en raison des attaques et de la sécheresse qui a touché le pays.

Niger : plusieurs morts lors d’une attaque contre un poste frontière avec le Burkina

Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessées lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un poste frontière entre le Niger et le Burkina Faso, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey, a appris l’AFP jeudi 23 décembre auprès de sources locales.

«C’est le poste de contrôle frontalier de Makalondi qui a été visé par une importante attaque d’hommes armés dans la nuit de mercredi à jeudi et il y a eu des morts et des blessés», a indiqué à l’AFP un élu local. Cet élu ne précise pas les circonstances de l’attaque contre ce poste où des douaniers, des gendarmes et des policiers travaillent en permanence. Une source sécuritaire a confirmé l’attaque mais sans avancer de bilan. Selon une autre source locale «des douaniers et des civils figurent parmi les morts», précisant que les assaillants ont «incendié des véhicules et brûlé des locaux servant de bureaux».

Le poste visé est situé à quelques kilomètres de Makalondi, dernière ville importante au Niger avant la frontière burkinabè. Makalondi est une commune du département de Torodi situé dans le sud-ouest de la région de Tillabéri qui se trouve dans la zone dite des «trois frontières» entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des jihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Depuis des années, l’ouest du Niger continue d’être visé régulièrement par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces nationales anti-jihadistes et de l’état d’urgence en vigueur depuis des années. En novembre 2018, deux gendarmes avaient déjà été tués à Makalondi lors de l’attaque de leur position par des hommes circulant sur des motos.

Mercredi, le gouvernorat de Tillabéri a annoncé la fermeture de nombreuses stations services dans plusieurs départements afin de perturber le ravitaillement en carburant des jihadistes qui opèrent à moto et en tout-terrain. Pour tenter de prévenir les déplacements et le ravitaillement de jihadistes, les autorités avaient déjà fermé des marchés et des camps de réfugiés et interdit la circulation des motos. En plus des violences jihadistes, l’Ouest nigérien est frappé par une grave crise alimentaire.

 

source: le Figaro

Niger: une vingtaine de civils tués lors d’une attaque dans l’ouest du pays

Au Niger, les terroristes ont frappé Bakorat, à l’ouest de la préfecture de Tillia, dans le nord de la région de Tahoua. Des jihadistes à moto ont fait irruption, mardi 16 novembre en début d’après-midi, dans un campement nomade gardé par des jeunes du comité de vigilance. Une vingtaine de civils ont été tués. Les forces de défense sont à leur recherche.

C’est autour du puits nomade de la vallée de Bakorat, au nord-ouest du Niger, que des jihadistes du groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) à moto ont surpris des jeunes du comité de vigilance. Les combats entre les terroristes et les jeunes qui gardaient leurs troupeaux ont été violents.

Un détachement de la Garde nationale parti en renfort n’a pu que constater les dégâts. En attendant un bilan provisoire officiel, des sources locales parlent d’une vingtaine de civils tués dans cette vallée qui regorge d’eau et de pâturages. En mars dernier, près de 130 personnes avaient été massacrées par des jihadistes à moto dans cette région.

Selon des experts en sécurité, la vallée de Bakorat est un couloir de passage par excellence de tous les trafics en provenance du Mali et en partance pour l’Europe via la Libye, ou en partance aussi pour le Proche-Orient via l’Égypte et le Soudan. Les terroristes et les narcotrafiquants ne veulent donc aucun témoin gênant.

C’est la raison pour laquelle le Niger et ses partenaires ont massé des milliers de soldats dans cette zone. Des bataillons de l’armée sont présents à Tillia, Tassara et Tahoua, sans compter les forces spéciales du centre d’entraînement construit récemment par la coopération avec l’Allemagne. Ce centre, en plein cœur de l’Azawak nigérien, est également doté d’une piste d’atterrissage.

source: RFI

Niger: l’attaque d’un poste de police à la frontière du Burkina Faso fait plusieurs morts

Le 17 octobre 2021, un poste de police attaqué dans la région de Tillabéry, à l’Ouest du pays, a fait trois morts et sept blessés, dont quatre dans un état grave. C’est le poste frontalier de Petelcolé, à quelques kilomètres de Tera et sur la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, qui a été attaqué par des hommes armés.

 

C’est un peu avant 21 heures que les hommes armés ont frappé le poste de contrôle aux frontières. Selon le gouverneur de la région de Tillabéry, Tidjani Katchalla, ils étaient à bord de quatre pick-up et plusieurs dizaines de motos.

Les assaillants ont d’abord détruit l’antenne téléphonique avant d’attaquer le poste de police avec des tirs nourris. Quatre véhicules auraient été brûlés, un autre emporté.

Cette attaque intervient alors que le président nigérien, Mohamed Bazoum est en visite officielle à Ouagadougou au Burkina Faso. Il a été accueilli le 17 octobre, en fin d’après-midi par son homologue, Roch Marc Christian Kaboré. Les deux hommes doivent se rencontrer de nouveau aujourd’hui pour parler sécurité. Mohamed Bazoum est d’ailleurs accompagné de ses ministres de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Au menu des discussions, la situation dans la région du Liptako Gourma. Les deux pays partagent notamment près de 630 kilomètres de frontières, de part et d’autre desquels sévit le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Selon un communiqué de la présidence nigérienne, les deux chefs d’État évoqueront aussi la transformation de l’opération Barkhane et la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel.

Niger : 10 morts dans l’attaque d’une mosquée

Le ministère de la Défense du Niger a annoncé qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre une mosquée dans l’ouest du pays.

 

L’attaque a eu lieu lundi, dans le village de Tizi Goro, dans une zone d’intersection entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, selon un communiqué rendu public mercredi, par le ministère de la Défense.

« Des assaillants à moto ont pris pour cible des fidèles d’une mosquée située dans le district de Bani Bango de la région de Tillabéri », indique la même source.

Depuis le début de cette année, plus de cinq-cents personnes ont été tuées et des milliers d’autres déplacées en raison des violences, selon les données officielles.

 

Niger : 19 civils tués et plusieurs blessés à Dey-Koukou (Tillabéri)

Dans la nuit du mercredi 28 juillet 2021, des individus armés non identifiés venus à bord de motos ont mené une attaque terroriste à Deykoukou dans le département de Banibangou (Tillabéri). Selon un communiqué du ministre en charge de l’intérieur en date du 29 juillet, cette attaque a occasionné la mort de 19 civils ; 3 blessés et  1 porté disparu.

Le ministre rassure que ‘’les dispositions sécuritaires et sanitaires sont renforcées dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de cette attaque criminelle’’.

En cette douloureuse circonstance, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation adresse, au nom du président de la république et à son nom propre, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Aussi, Le ministre en charge de l’intérieur lance un pressant appel à l’endroit de la population à ‘’redoubler de vigilance’’ avant de réaffirmer ‘’la ferme détermination du gouvernement à poursuivre la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes’’.

Diffa : les forces mixtes repoussent une nouvelle attaque de Boko Haram

Un gendarme nigérien a été blessé et plusieurs terroristes ont été neutralisés, dans une attaque menée par Boko Haram à Diffa, au sud-est du Niger, a annoncé dimanche 06 juin 2021 une source militaire.

« Ce samedi 05 juin 2021, aux environs de 05h du matin, des éléments armés de l’État islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) ont attaqué le poste de la gendarmerie, sis au niveau du dépôt de la Société nigérienne du pétrole (Sonidep) », a annoncé le commandement du secteur 4 de la Force multinationale mixte basé à Diffa, dans un communiqué.

Selon la même source, le bilan de l’attaque est le suivant :

Côté ami: on déplore

– Un (01) gendarme blessé léger;

– Un (01) véhicule de la gendarmerie emporté ;

– Deux (02) véhicules de la SONIDEP incendiés ;

– Une (01) cuve de carburant touchée par des tirs de l’ennemi.

Côté ennemi :

Un véhicule détruit et deux endommagés par l’aviation ;

– Plusieurs terroristes neutralisés.

Un ratissage par les troupes au sol est en cours.

Le commandant de secteur 4 de la FMM souhaite un prompt rétablissement au blessé et félicite les troupes pour leur bravoure. Il appelle la population à rester calme et continuer à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité pour vaincre les forces du mal.

C’est la quatrième attaque attribuée à Boko Haram dans la région de Diffa en moins d’un mois.

Le vendredi 28 mai dernier, des hommes armés ont attaqué la ville de Diffa. Selon un bilan fourni par la Force multinationale mixte, quatre militaires et quatre civils ont été tués et quatorze blessés ont été enregistrés, dont neuf militaires et cinq civils.

 

Attaque à Toumour : le gouvernement décrète un deuil national de 72h

Dans un communiqué publié par son porte-parole le lundi 14 décembre, le gouvernement a annoncé que l’attaque perpétrée par des assaillants armés dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre dernier à Toumour, département de Bosso dans la région de Diffa, a fait 28 morts et une centaine de blessés. Les mesures sécuritaires ont été renforcées et suite à cette attaque attribuée à Boko Harama, le gouvernement a décrété un deuil national de 72h à compter de ce mardi 15 décembre 2020.

communique gouvernement attaque toumour

Diffa : Boko Haram ordonne aux chrétiens de déguerpir ou de subir des représailles

Le groupe islamiste donne aux chrétiens trois jours pour quitter la région de Diffa, faute de quoi des représailles seront menées contre eux.

«Vous avez 3 jours pour partir où vous serez tués!» C’est le message qu’ont reçu ce 11 juin les chrétiens de la région de Diffa au Niger.

L’Alliance des Missions et Églises Évangéliques du Niger a exhorté les chrétiens vivant dans les villages à venir se mettre en sécurité à Diffa, le chef-lieu de la région. Plusieurs familles ont déjà suivi ce conseil.

Cet ultimatum intervient après qu’une chrétienne du village de Kintchendi, région de Diffa, a été enlevée le 7 juin. Elle a été libérée lundi avec un message de menaces adressée à tous les chrétiens vivant dans cette zone.

La semaine dernière, les Forces de sécurité et de défense (FDS) ont déjoué une série d’attentats dans le pays dont l’une était portée contre l’église de Diffa.

slot gacorsitus slot gacorslot onlineslot danaslot via danaslot deposit danasitus slot danaslot ovoadmin jarwoslot gacor899gacor899

La France condamne l’attaque qui a causé la mort de 28 soldats au Niger

Le Quai d’Orsay a exprimé jeudi la solidarité de la France envers le Niger qui a subi une attaque d’envergure le 15 mai, à la frontière avec le Mali.

« La France condamne l’attaque qui a coûté la vie à un grand nombre de soldats nigériens le 15 mai 2019 dans la région de Tillabéry.

Elle présente ses condoléances aux familles des soldats décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

La France se tient aux côtés du Niger dans la lutte contre le terrorisme et salue l’engagement constant des forces de défense et de sécurité nigériennes dans ce combat ».

 

Dolbel : un prêtre blessé dans l’attaque d’une église

La localité de Dolbel a été également la cible d’une attaque par des assaillants armés le lundi 13 mai aux environs de 20H. L’église était ciblée.

Le bilan provisoire de l’attaque de l’église de Dolbel (daans la région de Tillaberi), le 13 mai, fait état d’un blessé par balle, le prêtre Nicaise, qui a été annoncé dans un premier temps comme porté disparu avant d’être retrouvé. Il a été pris en charge aussitôt par les Forces de défense et de sécurité (FDS). Les assaillants ont également emporté un véhicule.

C’est la troisième attaque par des assaillants armés qui a été enregistrée dans la journée de ce lundi 13 mai dans la région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali et le Burkina. Dans l’après-midi, des individus armés ont ciblé la prison de haute sécurité de Koutoukalé tuant un sous-officier et emportant un véhicule militaire. Dans le même temps, des assaillants ont saccagés du matériel de communication à Mangaizé.

Les forces nigériennes ont aussitôt engagé une poursuite contre les assaillants qui ont pris la direction de la frontière malienne et dans l’après-midi, l’aviation militaire a été obligée d’intervenir pour prêter main-forte aux soldats au sol afin de contenir les assauts des présumés terroristes. La zone est depuis plusieurs mois placée en état d’urgence par le gouvernement, du fait de la multiplication des attaques terroristes.

Niger: l’attaque meurtrière près de Tillabéry rappelle celle d’octobre 2017

Une embuscade meurtrière a coûté la vie à au moins 28 soldats nigériens dans le nord de la région de Tillabéry, non loin de la frontière malienne. Une colonne militaire des Forces armées nigériennes a sauté sur des mines placées sur leur chemin. Puis s’en est suivi un assaut de terroristes lourdement armés. Le gouvernement nigérien a décrété un deuil national de trois jours à compter de ce jeudi 16 mai.

Ce sont des hommes de la 112e compagnie spéciale d’intervention, basée à Ouallam, et leur colonne d’au moins huit véhicules, qui sont tombés dans une embuscade tendue par des terroristes à 45 kilomètres  au nord-ouest du village de Mangaïzé, non loin de Tongo Tongo et de la frontière malienne.

Les 52 soldats partis à la poursuite de djihadistes qui ont tenté d’attaquer la prison de Koutoukalé patrouillaient près du village de Baley Béri quand un de leurs véhicules a sauté sur une mine. La violente explosion et les tirs nourris de l’ennemi n‘ont laissé aucune chance aux soldats.

Trois avions de reconnaissance – français, nigérien et américain – ont survolé à plusieurs reprises la zone de combat puis sont rentrés à leur base à Niamey sans avoir vu de mouvement djihadiste au sol.

Selon plusieurs sources, les djihadistes n’ont pas eu le temps de franchir la frontière malienne. Des complicités locales les auraient cachés après l’attaque. Malgré le risque de tomber dans de nouvelles embuscades, les premiers renforts terrestres sont arrivés sur le site à la tombée de la nuit. Les recherches engagées ont permis de retrouver trois véhicules appartenant à l’armée nigérienne. Un seul véhicule manque à l’appel, celui de l’officier chef de la mission.

Quelle est encore la capacité de nuisance de l’« État islamique dans le Grand Sahara » ?

Cette embuscade s’est déroulée dans une région où avait eu lieu, en octobre 2017, une attaque similaire lors de laquelle 5 militaires nigériens et 4 soldats états-uniens avaient été tués par des djihadistes venus à bord d’une dizaine de véhicules et d’une vingtaine de motos à hauteur de Tongo Tongo encore (situé une centaine de kilomètres de Niamey et à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali).

ette attaque avait été revendiquée par l’ « État islamique dans le Grand Sahara ». C’est « depuis plusieurs années la zone d’action de l’État islamique au Grand Sahara, dirigé par Abou Walid Al-Sahraoui, explique Nicolas Desgrais, doctorant à l’université du Kent qui travaille notamment sur la coopération militaire au Sahel. On pensait que ce groupe avait perdu en capacité opérationnelle au cours des derniers mois, suite à l’intervention d’une coalition armée composée de Barkhane, quelques milices maliennes (Gatia et MSA) et les forces armées nigériennes. On se rend compte qu’aujourd’hui on a peut-être une résurgence des capacités opérationnelles de ce groupe ».

Le groupe EIGS maîtrise parfaitement ce terrain très vaste, souvent boisé… Une végétation qui permet de facilement se cacher et de mener des embuscades.

Mais il n’y a pas que les hommes d’Abou Walid Al-Sahraoui qui sont actifs dans cette zone. Ceux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, très présent au Mali, y mènent aussi des opérations. Il arrive d’ailleurs à ces deux entités djihadistes de collaborer : ils se prêtent des hommes et du matériel pour mener des attaques d’envergure. Est-ce que cela a été le cas cette fois-ci ? Difficile à dire pour l’instant.

Source RFI

Niger : le bilan de l’attaque de la prison de Koutoukalé est d’un mort

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé mardi la mort d’un garde national dans une attaque contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé lundi.

 « Les assaillants, lourdement armés et montés à bord de trois véhicules, ont perpétré l’attaque contre la prison aux environs de 16h30″, selon le communiqué, précisant « qu’à l’issue d’intenses combats« , un agent de la garde nationale nigérienne a été tué.

Du coté des assaillants, le communiqué a rapporté « qu’un véhicule de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qui avait été volé le 2 mai dernier dans le département de Banibangou par des bandits, a été récupéré. Une roquette et plusieurs munitions ont été abandonnées sur place ».

Cette attaque, la deuxième du genre contre ladite prison, a été repoussée « grâce au courage des éléments de la Garde nationale du Niger en charge de la sécurisation« , a précisé le ministère, ajoutant que « des moyens conséquents ont immédiatement été mobilisés par les Forces de Défense et Sécurité (FDS) pour engager des poursuites en vue de neutraliser ces terroristes« .

La prison de Koutoukalé abrite les détenus les plus dangereux, notamment les djihadistes maliens et des membres du groupe terroriste Boko Haram, ainsi que des narcotrafiquants.

La partie nord du Mali voisin abrite depuis 2012 plusieurs groupes terroristes proches d’Alkaidah au Maghreb Islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière entre le Niger et le Mali.