Attaque terroriste Archives - Journal du niger

Le Gouvernement de la Turquie « profondément attristé » par la mort de quatre soldats nigériens dans la région de Diffa

Le ministère des Affaires Étrangères de la République de Turquie, dans un communiqué publié le 19 janvier 2021 s’est dit « profondément attristé » par la mort de quatre (4) éléments des Forces Armées Nigériennes (FAN) et huit autres gravement blessés le lundi 18 janvier 2021  alors qu’ils repoussaient une attaque terroriste contre leur position de Chétima Wangou, dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger.

Ci-dessous le Communiqué de presse : 

Nous sommes profondément attristés par la nouvelle que quatre soldats ont perdu la vie et huit autres ont été blessés dans une attaque terroriste perpétrée le 18 janvier 2021 dans la région de Diffa, près de la frontière du Tchad au Niger.

Nous condamnons cette odieuse attaque terroriste et transmettons nos sincères condoléances au peuple et au gouvernement amis et frères du Niger.

Nous souhaitons la miséricorde divine à ceux ayant perdu leur vie et un prompt rétablissement aux blessés.

La CNDH condamne les attaques de Tchombangou et de Zaroumadareye

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec stupéfaction les attaques criminelles et lâches perpétrées à l’encontre des populations paisibles de Zaroumadareye et de Tchombangou, villages séparés de 2 km et situés à  28 km de Mangueize  et  68 km de  Ouallam.

Signalons sans fierté,  que la commune de  Ouallam est située au cœur de la zone d’intervention de l’Opération Almahaou et d’autres partenaires stratégiques  du  Niger.

Selon nos sources au niveau local, cette attaque serait perpétrée, le samedi  02 janvier 2021 entre 9 heures et 10 heures, par un groupe de bandits armés  sur une centaine de motos. Elle a eu pour conséquences de graves violations de droits humains.

En effet, selon des informations officielles, on dénombre cent (100) morts dont soixante-dix (70)  à Tchiomabangou et trente (30)  à  Zaroumadareye.

Il faut noter également vingt-cinq  (25) blessés au niveau des deux villages,  dont certains sont soignés à Ouallam et d’autres évacués sur Niamey.

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH),  très préoccupée et indignée, condamne avec la plus grande fermeté ces attaques barbares menées par des criminels sans foi ni loi.

En outre la CNDH  présente ses condoléances les plus émues  aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple nigérien, elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte sa compassion aux populations éprouvées.

Au nom des principes sacrés de protection des droits de l’Homme et des peuples, la Commission Nationale des Droits Humains  (CNDH) insiste pour qu’une enquête indépendante soit diligentée afin que les responsabilités soient situées autant sur les carnages qui se sont passés à Zaroumadareye  et  à Tchiomabangou (région de Tillabéri), que sur ceux perpétrés  à Toumour dans la région de Diffa.

Que Dieu bénisse  le Niger et son peuple.  AMINE.

Fait à Niamey, 04 janvier 2021.

Pour la CNDH

Le Président.

Pr. Émérite Khalid Ikhiri

Attaque terroriste de Tchombangou et Zaroumdarèye : le gouvernement décrète trois jours de deuil national

Le gouvernement a annoncé lundi 4 janvier, qu’un deuil national de trois (3) jours à compter du mardi 5 janvier est décrété suite au massacre d’une centaine de civils le samedi dernier à Tchombangou et Zaroumdarèye, dans la Région de Tillabéri. Le gouvernement a également décidé de renforcer la sécurité dans la zone et d’apporter un appui aux populations.

Ci-dessous le communiqué

Dans la journée du samedi 02 janvier 2021, les villages de Tchambangou et de Zaroumdareye situés dans le Département de Ouallam (Région de Tillabéri), ont fait l’objet d’une attaque armée. L’attaque qui a ciblé des populations civiles a entraîné la mort de 100 personnes, dont 70 à Tchambangou, 30 à Zaroumdareye et de nombreux blessés.

Des mesures sécuritaires et sanitaires renforcées ont été prises dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de ces actes lâches et criminels.

En cette douloureuse circonstance, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées et le Gouvernement adressent leurs condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés.

Un deuil national de trois jours est décrété à compter du mardi 05 janvier 2021. Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national.

Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme jusqu’à la victoire finale.

Que Dieu bénisse le Niger et son peuple !

Je vous remercie.

Fait à Niamey, le 04 Janvier 2021

Le Ministre porte-parole du Gouvernement

Zakaria Abdourahaman

L’attaque terroriste dans la région de Tillabéry a fait une centaine de civils tués

L’attaque terroriste menée le samedi 02 janvier 2021 par des présumés terroristes contre les villages de Tchombangou et Zaroumdarèye, dans la région de Tillabéry, près de la frontière malienne, a fait une centaine de civils tués, selon un bilan officiel établi dimanche 3 janvier 2021 à la suite de la visite du Premier Ministre sur les lieux du crime.

Le Premier Ministre est allé présenter la compassion du Gouvernement aux victimes de la barbarie. Il a, par la même occasion, annoncé le déploiement d’un détachement de l’armée qui a aussitôt engagé une poursuite des assaillants, alors que les victimes recevront un appui en vivres et en espèces.

Cette attaque, note-t-on, a suscité une indignation internationale. Elle a notamment été fermement condamnée par plusieurs pays dont la Turquie, le Nigeria, etc.

L’attaque, indique-t-on, a été menée par des individus lourdement armés, des présumés terroristes qui ont mené tôt le matin ce raid meurtrier, qui a également fait plusieurs blessés évacués dans les centres de santé les plus proches.

La région de Tillabéry, rappelle-t-on, connaît depuis quelques années des attaques régulières des groupes terroristes dont les plus meurtrières sont celles d’Inatès et de Chinagodar qui ont fait des dizaines de soldats nigériens tués.

Source : ANP

L’Etat Islamique a revendiqué l’attaque meurtrière d’Inates

Le groupe Etat islamique a revendiqué ce 12 décembre, l’attaque terroriste contre le camp d’Inates, dans l’ouest du Niger.

« Les soldats du califat ont attaqué la base militaire d’Inates (…) les moudjahidine l’ont contrôlée pendant plusieurs heures » affirme le communiqué de l’Etat Islamique qui annonce un bilan de 100 morts du côté des soldats nigériens, alors que le bilan officiel du Gouvernement nigérien fait état de plus de 71 morts, ainsi que plusieurs blessés et disparus.

Cette revendication de l’EI a été rapportée jeudi 12 décembre, par l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE, citant le groupe ISWAP (État islamique en Afrique de l’Ouest).

Ce mardi 10 décembre, le camp militaire d’Inates a fait l’objet d’une attaque terroriste laissant au moins 71 soldats morts, le plus lourd bilan qu’ait connu le Niger depuis le début des attaques dans la région en 2015.

Issoufou Mahamadou s’incline devant la mémoire des soldats tombés à Inates

Le président du Niger s’est exprimé suite à l’attaque d’Inates qui a endeuillé le pays.

Après avoir interrompu sa participation à la conférence d’Assouan en Egypte et regagné Niamey, le Chef de l’Etat a décrété trois jours de deuil national. Issoufou Mahamadou a également rendu hommage aux soldats qui ont perdu la vie dans l’attaque du camp d’Inates, à travers quelques lignes sur Twitter.

Je m’incline devant la mémoire de nos soldats tombés à Inates les armes à la main. Je m’incline devant la mémoire de ceux qui sont tombés avant eux. Je pense à leurs familles en pleurs. Le peuple Nigérien pleure avec elles.

Le président du Niger a par la suite ajouté:

Si une belle mort existait, j’aurais dit que la plus belle des morts c’est la mort pour sa patrie les armes à la main. -IM

L’invitation de Macron aux présidents du G5 Sahel passe mal

Emmanuel Macron parle d’invitation. Mais le message du président français conviant cinq homologues africains à une réunion autour de l’engagement antijihadiste de la France au Sahel a été perçu comme une dégradante « convocation » par beaucoup dans les pays concernés.

M. Macron l’a annoncé le 4 décembre: il a invité les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie à le retrouver le 16 décembre à Pau, la ville du sud-ouest de la France où étaient basés sept des 13 soldats de la force antijihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali.

Il a fermement réclamé de la « clarté » de la part de ses homologues sahéliens sur la présence française au moment où celle-ci suscite une contestation grandissante. Il a évoqué des manifestations antifrançaises, mais aussi des prises de position de ministres et « l’ambiguïté » dont feraient preuve certains gouvernements sahéliens. Il a paru désigner en particulier le Mali et le Burkina.

M. Macron attend de ses hôtes qu’ils « assument » publiquement auprès de leurs opinions le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des « visées néocoloniales ». C’est une « condition nécessaire » et il tirera les conséquences si elle n’est pas remplie, a-t-il ajouté.

Barkhane lutte contre les mouvements jihadistes qui se sont multipliés depuis 2013 et ont étendu leur champ d’action du nord au centre du Mali et aux Niger et Burkina voisins. Les morts de cette guerre asymétrique se comptent par milliers, les déplacés par centaines de milliers.

A Bamako, Ouagadougou ou Niamey, une partie des opinions s’agace de l’incapacité imputée aux forces nationales et internationales à venir à bout des mouvements jihadistes, quand elle n’attribue pas la dégradation sécuritaire à la présence même des troupes étrangères.

Le ministre burkinabè de la Défense Cheriff Sy s’était lui-même « étonné », dans l’hebdomadaire sud-africain Mail&Guardian en juin, que les Français, avec les quelque 4.500 hommes de Barkhane et leurs moyens, « n’aient pas été en mesure d’éradiquer cette bande de terroristes ».

– « Paternaliste » –

Dans un contexte de tensions exacerbées par les violences, l’ancienne puissance coloniale fait une cible toute désignée, a fortiori quand elle est la force étrangère en première ligne. Le ton employé par le président français heurte d’autant plus.

« On aurait dit un appel du papa à ses enfants, c’est paternaliste, c’est pas possible! », lance Ali à ses camarades, au « Grin » à Bamako, lieu d’échanges autour d’un thé, souvent dans la rue. « Insultant », renchérit Georges, un autre consommateur.

« Roch (Marc Christian Kaboré, président du Burkina) aurait appris la convocation comme tout le monde, dans la presse apparemment, tu te rends compte! », enchaîne un camarade d’Ali. Ce que le président burkinabè a effectivement semblé indiquer lui-même.

L’amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali a jugé le procédé de M. Macron « particulièrement discourtois ».

« Espérons que quelqu’un, parmi les chefs d’État convoqués, aura le courage de dire (à M. Macron) que la meilleure façon de les griller aux yeux de l’opinion c’est justement de les convoquer de cette façon », a réagi auprès de l’AFP Moussa Tchangari, une figure de la société civile du Niger.

Ibrahim Maïga, chercheur malien à l’Institut des études de sécurité (ISS) à Bamako, convient que l’invitation « sonne comme une convocation » et que davantage d’écoute et de partage avec les partenaires sahéliens aurait peut-être été préférable.

– « Incohérences, inconséquences » –

Il a « le sentiment que le message s’adresse davantage aux Français » et à leur armée. Depuis 2013, 41 soldats français ont été tués au Mali. La mort récente de 13 militaires a causé un choc dans un pays dont l’armée n’avait pas subi d’aussi lourdes pertes depuis 1983 au Liban, et a soulevé des questions sur l’engagement au Sahel.

Paris connaît l’existence de longue date de sentiments antifrançais dans la région. Mais il fait ressentir son exaspération alors qu’à l’apparente impuissance des autorités nationales au Sahel s’ajoute par exemple la participation de députés maliens à la contestation. En novembre, l’état-major burkinabè, lui, mettait en garde les avions français qui survoleraient intempestivement le territoire.

Par ailleurs, la France fait depuis plusieurs mois des appels du pied à ses alliés européens pour qu’ils s’impliquent davantage dans la crise sahélienne. Le président français a indiqué vouloir repenser Barkhane « dans les prochaines semaines ».

Dans une lettre ouverte, l’ancien ministre des affaires étrangères burkinabè Ablassé Ouedraogo a lui aussi trouvé le ton de M. Macron « agacé et agaçant, voire autoritaire ». Mais, ajoute-t-il, il faut « reconnaître que par cet acte, le président français tape du poing sur la table et met nos gouvernants face à leurs responsabilités, à leurs incohérences et à leurs inconséquences ».

Attaque terroriste à Bilabrin : 12 militaires nigériens tués et 8 blessés

(Agence Nigérienne de Presse)_ 12 militaires nigériens ont été tués et 8 autres blessés dans une attaque intervenue à Bilabrin (Diffa) dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2019, indique un communiqué du Ministère nigérien de la Défense Nationale.

Le communiqué indique que plusieurs morts et des blessés ont été également enregistrés par le rang de l’ennemi.
La position militaire de Bilabrim a été attaquée par des éléments armés non encore identifiés, appartenant très probablement au groupe terroriste Boko Haram.

« Des opérations de ratissage et de poursuite, auxquelles participent nos partenaires de la Force Multinationale Mixte (FMM), ont été engagées pour rattraper et neutraliser les éléments ayant perpétré l’attaque et qui se sont repliés en direction du Lac Tchad », souligne le communiqué
« En cette douloureuse circonstance, le Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président de la République, du Gouvernement, du Peuple Nigérien et en son nom propre, présente ses condoléances les plus émues aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés », ajoute le communiqué.

« Il (Ministre de la Défense Nationale, réitère ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité qui se battent avec courage et dévouement pour venir à bout de cette nébuleuse terroriste », conclut le communiqué.

L’ouest du Niger ratissé par l’armée après une attaque terroriste

L’armée nigérienne a été attaquée, lundi au camp de la garnison d’Inates, dans l’ouest du pays. Bilan : dix-huit soldats tués et quatre autres portés disparus.

Les forces de défenses nigériennes, françaises et américaines continuent de ratisser l’Ouest du Niger, théâtre d’une attaque terroriste d’envergure le 01er juillet. Les opérations militaires aériennes ont permis de repousser les djihadistes à la frontière côté Mali.

Un camion et deux véhicules utilisés par les terroristes ont été détruits tandis que plusieurs assaillants ont été neutralisés, souligne le ministère de la Défense.

Des djihadistes ont pris d’assaut un camp militaire nigérien dans la zone d’Inates, dans l’ouest du pays. Quatre soldats sont toujours portés disparus et dix-huit autres ont péri durant ces évènements malheureux.

L’attaque n’a toujours pas été revendiquée mais c’est dans cette même zone que 18 combattants du groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont été tués lors d’une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin.

 

 

Une série d’attentats déjouée au Niger (officiel)

Le gouvernement nigérien a annoncé lundi avoir déjoué quatre attentats terroristes dans le pays après une alerte lancée par la représentation diplomatique française à Niamey.

Les forces de défense et de sécurité du Niger (FDS) ont empêché la réalisation de trois attaques terroristes dans la ville de Diffa en moins de deux jours ce week-end. Elles ont tout d’abord abattu un kamikaze de Boko Haram qui se préparait à activer leur ceinture à proximité d’un dépôt pétrolier.

Deux éléments présumés de Boko Haram ont été neutralisés par la police alors qu’ils s’apprêtaient à mener une attaque contre l’église de Diffa. Deux autres, qui ont tenté d’accéder à la zone de l’aéroport fortement gardée, ont été aussi été tués.

Une cellule dormante de Boko Haram a été démantelée à Niamey, la capitale nigérienne, dans la soirée de samedi. Quatre personnes, dont un blessé par balle, ont été appréhendées dans une concession au quartier Aéroport. Des ceintures explosives ont été saisies sur place.

Le Niger institue trois jours de deuil après l’attaque de Tongo Tongo

Vingt-huit soldats nigériens ont été tués le 14 mai dans la région de Tillabéri où quatre soldats américains et cinq militaires nigériens étaient tombés dans une embuscade en 2017. Niamey a décrété trois jours de deuil.

Le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours à compter du jeudi 16 mai, selon un communiqué lu à la télévision. L’Etat nigérien entend pleurer ses 28 soldats morts à Tongo Tongo, après une attaque menée par des hommes armés contre un détachement de l’armée.

Le 14 mai vers 8h, dans la zone nord de Mangaïzé (région de Tillabéri), une colonne militaire de Forces armées nigériennes (FAN) en mouvement a été prise à partie par des terroristes lourdement armés dans une attaque complexe à base d’engins explosifs improvisés. Le bilan s’établit comme suit, côté ami : dix-sept tués, six blessés, onze portés disparus, deux véhicules calcinés », selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense lu à la radio le lendemain soir.

Une source sécuritaire a affirmé à l’AFP : « Nous avons la confirmation que les corps sans vie des onze soldats portés disparus ont été retrouvés, ce qui porte le bilan à 28 morts. » 

« Des renforts ont été déployés dans le secteur pour poursuivre et neutraliser les assaillants qui se sont exfiltrés vers le Nord (frontière malienne, NDLR). Des opérations de ratissage se poursuivent dans la zone avec l’appui des partenaires », conclut le texte du communiqué de la Défense.

Lundi 13 mai, les forces de sécurité avaient perdu un homme en repoussant une « attaque terroriste contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé », l’établissement pénitentiaire le mieux gardé du Niger, où sont détenus de nombreux djihadistes. Les assaillants, qui avaient notamment utilisé une voiture de Médecins sans Frontières (MSF) volée dans un camp de réfugiés à la frontière malienne, avaient fui vers cette même frontière du Nord.