Bazoum Mohamed Archives - Journal du niger

100 jours de gouvernance : Le Président Mohamed Bazoum imprime sa marque !

Le Président de la République Mohamed Bazoum, entré en fonction  le 02 avril dernier, a su imprimer sa marque à travers plusieurs actes salués à leur juste valeur par ses compatriotes.

En conformité avec sa promesse de campagne d’une gouvernance axée sur l’efficience et l’efficacité, le Chef de l’Etat a mis en place un Gouvernement de 33 membres, une taille trouvant un écho favorable auprès de l’opinion publique si regardante sur le train de l’Etat.

Dans la même dynamique, il procède au gel des postes des Directeurs de Cabinet des Ministres, souvent sources de conflit de compétences  et  ceux des  Ministres-Conseillers à la Présidence, souvent assimilés à des cabinets fantômes et à des emplois fictifs.

Au plan symbolique, le Président Mohamed Bazoum a mis fin à la « valse » des Ministres au niveau de l’aéroport lors des déplacements du Chef de l’Etat et fait alléger le dispositif de jalonnement sans trop entraver la circulation.

Sur le plan social, Bazoum engage un dialogue inclusif avec les partenaires sociaux. Décidé à redonner à l’école nigérienne ses lettres de noblesse, ses premières actions dans le cadre de ce dialogue, ont été d’abord de faire part à l’opinion publique de sa politique éducative, avant de rencontrer l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine clé de développement de tout pays.

Après s’être rendu constater de lui-même l’état de la digue de protection de Lamordé sur les rives droites du fleuve Niger à Niamey et au stade général Seyni Kountché de Niamey pour assister à la finale de la Coupe nationale de football, deux événements ayant longtemps manqué aux populations, le Président Mohamed Bazoum a également voulu braver l’insécurité pour être aux côtés des déplacés de la région de Diffa pour cause des attaques du groupe terroriste Boko Haram.

Ces gestes ont été très positivement appréciés par les Nigériens.

Au plan diplomatique, il a été réaffirmé la politique de bon voisinage avec une première sortie au Nigeria, le géant ouest-africain, partageant avec le Niger une frontière longue de plus de 1000 km où sévit l’insécurité liée au banditisme et aux actions du groupe Boko Haram.  La participation du nouveau Chef de l’Etat aux instances des organisations sous régionales où dominent les sujets sécuritaires et économiques s’inscrit dans la même optique.

Au plan international, le Niger, membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, prend part aux hautes instances de décisions et Niamey est souvent sollicitée sur des sujets d’enjeu telle la réalisation d’un barrage sur le Nil.

Le séjour actuel en Europe du dirigeant nigérien, en Allemagne notamment et par la suite en France, traduit la constance des liens avec les partenaires traditionnels du pays.

Diffa : Le Président Bazoum promet le retour, d’ici décembre, de tous les déplacés internes dans leurs localités respectives

Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a pris l’engagement de ramener les quelques 100.000 déplacés nigériens de la Région de Diffa dans leurs villages respectifs d’ici Décembre 2021.

Le Chef de l’Etat nigérien a pris cet engagement lors d’une conférence de presse qu’il a animée, ce samedi 3 juillet à Diffa et qui marque la fin d’une visite du terrain qu’il a entamée depuis le 1er juillet dernier.

‘’Aujourd’hui, nous avons décidé de faire en sorte que toutes les populations déplacées internes retournent dans leurs villages’’ a réaffirmé le Chef de l’Etat, annonçant que ‘’nous sommes sur un plan en plusieurs phases. L’échéance à l’issue de laquelle (…) toutes les populations vont retourner dans leurs villages, c’est le mois de Décembre 2021. (…) comme j’en avais fait la promesse durant la période électorale’’.

Pour rappel, les populations de 19 villages, dont celles de Baroua ont regagné leur cadre de vie après l’avoir déserté le 30 octobre 2015 suite aux attaques armées perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram.

En effet, le mardi 20 juin dernier, environ 5935 personnes, ressortissant de ce village de Baroua et de 18 autres villages et réparties dans 1987 ménages ont rejoint leur terroir grâce à un programme du Président Mohamed Bazoum qui vise à rapatrier environ 130.000 déplacés de la Région, recasés pour la plus part dans des camps de réfugiés.

Selon le Président de la République, le retour de ces populations est surtout motivé par ‘’une situation sécuritaire qui est déjà favorable à cet effet’’.

Cependant, a-t-il relativisé, ‘’les exigences matérielles ne nous permettent pas de tout faire en même temps’’ car, a-t-il précisé, ‘’il s’agit de 300 villages plus ou moins grands  qui vont être concernés par cette opération’’.

‘’Les autres villages qui se situent le long de la Komadougou et puis une partie de Mainé Saroua, en passant par Chétimari, Guéskerou, Toumour et Bosso, eux seront concernés par les autres phases’’ a indiqué le Chef de l’Etat annonçant avoir ‘’demandé au Gouverneur de faire la planification. En combien de phases ? Je ne saurai le dire’’.

Parlant de la mobilisation des fonds pour le retour des déplacés internes et de la relance économique de la Région du Manga, le Chef de l’Etat affirme que l’Etat du Niger va principalement compter sur ses propres moyens.

‘’Nous allons principalement compter sur nos forces, sur nos propres moyens, Je le dis très clairement’’ a déclaré le Che f de l’Etat qui ajoute par ailleurs que ‘’c’est à titre secondaire que nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider’’.

Pour le Président de la République, cette sortie médiatique est une occasion, de plus, pour lancer un appel aux partenaires du l’Etat du Niger  pour apporter leur contribution à cet ambitieux projet.

Cependant, a insisté Mohamed Bazoum, ‘’nous ne ferons pas reposer notre stratégie sur le comportement de nos partenaires,  sur leur bienveillance’’.

‘’C’est dans la mesure, seulement, où les moyens, qu’il faut, proviennent de nous-mêmes, que nous serons maitre de notre agenda’’, a expliqué le Chef de l’Etat nigérien, qui poursuit en déclarant que ‘’Nous allons donc débloquer les ressources qu’il faut pour assurer le transport des populations. Nous allons aussi leur assurer la prise en charge alimentaire d’urgence,  d’un point de vue strictement humanitaire, dans un premier temps’’.

Le Chef de L’Etat a cité, en plus de celui-ci,  d’autres besoins sociaux de base tel que la fourniture d’eau potable, la scolarisation des enfants et notamment la sécurité.

Sur la question de de la relance des activités économiques des populations réinstallées, ainsi que celles en cours de réinstallation, le dirigeant nigérien  souligne que ‘’la garantie de leur avenir va surtout reposer  sur la possibilité que nous allons leur donner en créant les conditions de se livrer à leurs activités économiques’’.

‘’Nous avons la chance d’être dans une Région qui n’est pas dénuée  de potentialités. Nous avons la rivière de la Komadougou ici, nous avons le lac Tchad, de l’autre côté. Donc on peut faire des cultures, et notamment des cultures de spéculation qui rapportent des ressources financières immédiatement (…) mais ils peuvent aussi faire des cultures vivrières’’ mentionne le Président de la République du Niger.

Parlant de la situation des réfugiés nigérians  ayant également fui les exactions de Boko Haram, Mohamed Bazoum déclare que ‘’Nous avons également décidé, de concert avec les autorités du Nigeria, en particulier avec l’Etat fédéré de Borno,  que  les populations de cet Etat qui sont les plus nombreuses ici au Niger [parmi les réfugiés, ndlr] retournent également chez elles’’.

Officiellement, souligne-t-on, on estime le nombre des réfugiés nigérians à plus de 330.000 personnes.

Dans le cadre de la coordination du rapatriement de ces réfugiés, le Président du  Niger indique avoir  rencontré le Gouverneur de Borno au cours de son séjour à Diffa.

‘’J’ai eu avec lui des échanges importants dont la conclusion est de créer toutes les conditions,  surtout pour leur accueil matériel, devant assurer le retour des nigérians qui se sont retrouvés sur notre territoire’’.

Le Président Bazoum a aussi soutenu avoir pu ‘’mesurer la volonté du Gouverneur de faire en sorte que, cette fois-ci, le retour va être définitif’’.

Le Chef de l’Etat a regagné Niamey en début d’après-midi de ce samedi 3 Juillet 2021.

Source : ANP

Election présidentielle 2021 : Mahamane Ousmane porte plainte à la Cour de Justice de la CEDEAO

L’avocat de Mahamane Ousmane, Me Lirwana Abdourhamane a porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, qu’il a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO, à son siège à Abuja sur le contentieux électoral du scrutin présidentielle du 21 février dernier. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 26 juin 2021.

Près avoir épuisé toutes les voies de recours auprès de la Cour Constitutionnelle, Me Lirwana Abdouramane a indiqué face à la presse, qu’il a transporté l’affaire devant la Cour de Justice de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La plainte déposée par le conseil de Mahamane Ousmane porte sur les violations de droits de l’Homme par l’Etat du Niger lors des élections présidentielles 2020-2021.

Après avoir rappelé les différents recours qu’il a introduits au niveau de la Cour Constitutionnelle avant et après  le 1er tour de l’élection présidentielle, le conseil de Mahamane Ousmane de dire qu’il est persuadé que c’est fort possible que la Cour leur donnera raison sur au moins une des preuves  sur les violations des droits de l’Homme, qu’il a versé dans le dossier.

Il a d’ailleurs exhibé le document attestant que sa plainte a été reçue  par la Cour de justice de la CEDEAO et les cinq (5) juges qui l’a composent  ont été déjà saisis du dossier.

Mieux, Me Lirwana  Abdoudourahamne d’affirmer que le gouvernement nigérien a  été officiellement saisi par la Cour afin de réagir dans un délai d’un mois. A défaut, l’institution judiciaire communautaire peut commencer son jugement sans la partie adverse, c’est-à-dire, l’Etat du Niger, a-t-il poursuivi.

Le procès qui oppose son client Mahamane Ousmane à  l’Etat du Niger démarrera aux prochaines assises de la Cour qui débuteront entre les mois de Novembre ou Décembre lorsque les juges  reviendront de leurs vacances.

Interrogé sur l’aboutissement de sa plainte, l’avocat de Mahamane Ousmane s’est dit optimiste dans le combat qu’il est en train de mener et qu’il affirme êre sûr de remporter : « il y aura au moins une preuve qui va conduire à l’annulation de la victoire du président Mohamed Bazoum », a-t-il laissé entendre.

Le conseil de Mahamane Ousmane d’aller plus loin, en disant qu’en cas de victoire, le président de la République  Mohamed Bazoum doit démissionner, si réellement il est un homme de parole.

En cas de refus d’obtempérer à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO par le gouvernement, le dernier mot reviendra au peuple qui jugera,  s’il va se  laisser faire ou pas, comme ça été  les cas en 1996 et 2009 avec des élections contestées, a-t-il conclut.

Pour rappel, depuis la proclamation des résultats globaux provisoires du second tour de l’élection présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et leur validation par la Cour Constitutionnelle, le 21 mars 2021, Mahamane Osumane est resté droit dans ses bottes et continue à revendiquer sa victoire.

Moussa Ibrahim

Le Président Mohamed Bazoum à Brazzaville pour une Visite de Travail et d’Amitié

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, est arrivé le jeudi 15 avril 2021 en début de soirée à Brazzaville, au Congo, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

A son arrivée à l’Aéroport International Maya-Maya, sous la pluie, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli par le Premier Ministre congolais, SEM Clement Mouamba et salué  par les officiels.

Vendredi matin, 16 avril 2021, le Chef de l’Etat prendra part, au Palais des Congrès, à la cérémonie d’investiture  du Président de la République du Congo, SEM Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin  du 21 mars 2021, pour un nouveau mandat de cinq ans.

Outre SEM Mohamed Bazoum, SEM Denis Sassou N’Guessso sera investi  en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

SEM Denis sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent de voix,  selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki. Le taux de participation était de 67,55 pour cent.

Le Président Mohamed Bazoum est accompagné dans ce déplacement, notamment, de M. Massoudou Hassoumi, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et de M. Takoubakoye Daouda, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République.

Source : ANP

Programme de Gouvernance du Président élu, Bazoum Mohamed

Les grandes lignes de « Renaissance III » du Niger du Président Bazoum

Le nouveau Président de la République du Niger, Bazoum Mohamed s’engage à mener sa gouvernance présidentielle, pour les cinq (5) prochaines années, avec la mise en œuvre de son Programme de Gouvernance dit  «Programme de Renaissance III : Consolider et avancer ‘’ pour une enveloppe  de 13. 000 milliards de francs CFA.

 

Il est articulé autour de onze (11) axes prioritaires, à savoir : la consolidation des institutions démocratiques et républicaines ; la défense et la sécurité intérieure ; la diplomatie ; les questions économiques et financières ; le développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; l’hydraulique urbaine, rurale et l’assainissement ;  le développement des services ; le développement des secteurs minier, pétrolier et  l’énergie ; le commerce et  la promotion du secteur privé ;  les questions sociales et culturelles et les questions de l’aménagement du territoire, du développement urbain, de l’habitat et du cadastre.

Ainsi sur le plan de consolidation des institutions démocratiques et républicaines, les engagements porteront sur le renforcement de six (6) domaines de gouvernance, à savoir, la gouvernance sécuritaire, la gouvernance politique, la gouvernance  juridique et judiciaire, la gouvernance économique et la gouvernance administrative et locale.

Sur le plan de la défense et de la sécurité intérieure, le Président de la République juge le contexte sécuritaire sous régional menacé par les phénomènes du terrorisme.

Face à cette situation, M. Bazoum Mohamed veut entreprendre plusieurs efforts afin de préserver l’intégrité du territoire et la souveraineté.

Pour la période 2021-2026, il se propose de faire face aux défis sécuritaires par la consolidation des acquis des dix dernières années et la poursuite des efforts à travers de nouvelles mesures.

Parmi ces nouvelles mesures, le 10ème Président de la République du Niger cite l’amélioration du cadre juridique des commandes des matériels et équipement  militaires (passation des marchés, référentiel des prix, liste agréée de fournisseurs) ; la révision de la chaine des dépenses et la mise en place d’un mécanisme de transparence et de redevabilité pour éviter la volatilité des ressources ; l’équipement adéquat des forces, notamment en vecteur aérien ; le renforcement des capacités de renseignements  ou encore l’opérationnalisation du Waqf en faveur des ayant droits (avec un capital de 15 à 20 millions).

Au chapitre de la Politique étrangère, le Président Bazoum Mohamed promet que, pour les 5 prochaines années, la diplomatie nigérienne mettra l’accent sur la gestion des défis liés à la sécurité dans l’espace sahélo-saharien, à l’intégration économique en Afrique et aux effets de changements climatiques sur le cadre et conditions de vie des populations.

Au plan économique et financier, l’ambition du quinquennat prochain est de consolider les acquis des dix dernières années et de proposer des mesures et réformes à même de répondre favorablement à aux défis du moment.

Pour son programme de croissance économique, de lutte contre la pauvreté et la maitrise de l’inflation, le Président nigérien ambitionne à l’horizon 2026, que plusieurs objectifs soient atteints, comme ceux  de porter le taux de croissance annuel moyen à 8%, réduire la pauvreté de 40,3% en 2018 à 25% en 2025, ou de maintenir le taux d’inflation en deçà de 3%. Ce dernier objectif sera atteint  à travers la mise en œuvre des projets structurants tel que la finalisation et la mise en exploitation du barrage de Kandadji en 2022 ; la mise en œuvre du projet de Salkadamna pour la production de l’énergie et des briquettes de charbon au plus tard en 2023 ; la construction des pipelines pour l’exportation du pétrole brut (2023) et des produits raffinés (2023), ou encore la mise en place d’un programme d’exploitation du potentiel économique du pays à travers un Programme « Une Région, Une Industrie ».

Dans le domaine du développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Président Bazoum compte mettre au profit l’expérience tirée de la mise en œuvre de l’I3N et les efforts de son gouvernement seront orientés sur plusieurs priorités, parmi lesquelles, la mise à l’échelle des bonnes pratiques et de la mise en place de nouvelles initiatives, la maîtrise de l’eau pour accroitre et diversifier les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques et la gestion durable des terres et la protection de l’environnement, le renforcement de la résilience des populations face aux crises et aux chocs ou encore le renforcement de la lutte contre la malnutrition.

Ce secteur connaitra également des innovations tel que la création des conditions d’une plus grande implication des acteurs privés ; la réviser des textes de passation des marchés en vigueur afin de faciliter la mise en œuvre ; le renforcer l’offre de service aux producteurs et les accompagner dans leurs efforts d’augmentation des productions et de la productivité.

Sur le secteur de l’hydraulique urbaine, rurale et de l’assainissement, les perspectives aussi nombreuses que variées. Ainsi de 2021 à 2026, l’Exécutif nigérien, sous Bazoum Mohamed, va tenir compte des initiatives internationales en matière d’alimentation en eau potable, le pour « apporter une réponse appropriée afin de mettre la population à l’abri de maladies diverses, notamment hydriques, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD) notamment l’ODD N°6 ».

Il met l’accent sur la croissance continue de l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement sur l’ensemble du territoire national ; la réduction des disparités en termes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement ; la responsabilisation des bénéficiaires par l’application de la politique de recouvrement des coûts en matière d’alimentation en eau potable et par la promotion de l’hygiène et de l’investissement privé pour l’assainissement individuel.  Il est projeté  la réduction maximale des disparités inter et intra régionales pour tendre vers l’accès universel à l’eau potable et vers une couverture géographique de 95% et à un taux d’accès de 55%.

En matière de la santé publique, l’accent est mis sur la décentralisation de la gestion et des ressources humaines qui consacrera l’appropriation par la population de ses propres problèmes de santé.

Sur l’épineuse question de l’éducation, un accent particulier sera mis sur la scolarisation de la jeune fille conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF).

Le programme présidentiel prévoit également de restructurer les écoles de formation initiale notamment les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) en améliorant les profils d’entrée (titulaire de Bac au lieu du BEPC) et l’Ecole Normale Supérieure (ENS) pour répondre aux besoins de formation des ministères en quantité et en qualité; d’introduire les TIC dans les pratiques pédagogiques et valoriser l’enseignement et la formation à distance ; d’auditer et mutualiser les universités et les instituts supérieurs de formation pour renforcer la pédagogie universitaire, rationaliser les investissements et répondre au besoin du marché de l’emploi  et allouer 25 % du budget national au secteur de l’éducation et de la formation.

Source : ANP

Biographie de M. Mohamed Bazoum : le vainqueur de la présidentielle

M. Mohamed Bazoum, vainqueur de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger selon les résultats rendus publics le 23 février par la CENI, est  né en 1960 à Bilabrine dans le département de N’Gourti (Diffa), à l’Est du Niger, selon sa biographie officielle.

Il commença ses études primaires à l’école de Tesker en 1966, avant de fréquenter le Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder de 1976 à 1979, d’où il sortit avec son BAC A4. Il poursuivit ses études universitaires de 1979 à 1984 à l’Université de Dakar (Sénégal) à la Faculté des Lettres et sciences Humaines au Département de Philosophie.

Détenteur d’une Maitrise en Philosophie Politique et Morale, puis d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), Option Logique et Epistémologie, Mohamed Bazoum est un orateur qui inspire l’admiration depuis la prestigieuse université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son talent en rhétorique et sa rigueur dans les principes lui ont ouvert grandement la voie d’une carrière politique intéressante. Il a marqué, en tant que professeur de philosophie au lycée, toute une génération d’étudiants des années 90.

Après la vie estudiantine, il s’investit en syndicalisme dans le SNEN (Syndicat National des Enseignants du Niger), avant de s’engager à l’USTN (Union Syndicale des Travailleurs du Niger), un des mouvements de proue de revendication démocratique en début 1990.

En Décembre 1990, avec Issoufou Mahamadou et d’autres camarades, ils fondent le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya). Il occupe le poste du Président du Comité Exécutif National (CEN) de ce parti depuis l’accession du Président Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême du Niger en 2011.

Cinq (5) fois élu député de la circonscription spéciale de Tesker (Zinder), Mohamed Bazoum fut également deux fois chef de la diplomatie nigérienne. Il fut également, à partir d’avril 2016, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses jusqu’en 2020.

Fidèle au monde rural qui a marqué son enfance, il est passionné de l’élevage des camelins et bovins. Musulman sunnite, il parle l’arabe, le hausa, le toubou, le kanuri, le français et moyennement l’anglais.

Socialiste convaincu, témoin des contradictions fondamentales du monde à travers l’histoire et des abus des régimes d’exception en Afrique, influencé par des grands révolutionnaires du monde, Mohamed Bazoum syndicaliste comme homme politique est proche du peuple et engagé pour les bonnes causes au plan national et international.

La qualité de son leadership a été mise en évidence tant dans sa vie syndicale, professionnelle et politique. Dans la longue marche vers la Conférence nationale inaugurant résolument le processus démocratique du Niger, il a joué, avec ses camarades, un rôle d’avant-garde. L’on se souvient encore de sa très brillante intervention à ce rendez-vous historique du peuple nigérien lorsque des militaires avaient voulu remettre en cause ce forum.

Il avait énergiquement combattu au sein de son parti et dans le cadre des coalitions politiques dont son parti a été membre face aux différentes tentatives du retour à l’ancien ordre ou l’interruption de l’état de droit. Il en est ainsi après l’élection présidentielle du 8 juillet 1998 et du Tazarce du Président Tandja Mamadou sous la 5ème République.

Il fait partie du groupe des 14 députés qui avaient déposé la motion de censure qui a balayé le gouvernement de Hama Amadou en 2007.

Président du PNDS Tarayya après le Président Issoufou Mahamadou, il doit cette consécration à la confiance méritée de ses camarades dont le Président Issoufou et à sa fidélité à la ligne politique de ce parti. C’était avec une détermination inébranlable qu’il a sillonné le Niger en quittant son prestigieux poste de Ministre des Affaires étrangères pour assurer la réélection du Président Issoufou.

En lui confiant le poste de Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, un poste régalien, le président Issoufou Mahamadou confirme, s’il en est besoin, toute la confiance qu’il place en Mohamed Bazoum.

Auteur : ANP

Election présidentielle 2éme tour : déclaré vainqueur, Bazoum Mohamed tend la main à Mahamane Ousmane

Déclaré vainqueur de la présidentielle du 21 février dernier avec 55,75%, Mohamed Bazoum a célébré l’évènement au siège de son parti en compagnie des membres du comité exécutif du PNDS, des présidents des partis alliés ainsi que des militants et sympathisants en liesse. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le candidat du PNDS Tarrayya a rendu un hommage mérité au président Issoufou Mahamadou avant de féliciter le candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane, à qui il tend la main. « Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes », a déclaré Bazoum Mohamed.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du Président Bazoum Mohamed

Mes chers compatriotes,

Je voudrais en cet instant si singulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme. Nous venons, en effet, de terminer ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21février 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu. C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remarquable qui a caractérisé la double campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dévolution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon totalement transparente et inclusive. Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électorale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et régional. Qui plus est, chaque candidat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le président ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote. Cette double représentation paritaire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen efficace de lutte contre toute forme de fraude.

Mes chers compatriotes,

Si les élections se sont bien passées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profondément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux décédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terroristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de BokoHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je présente mes condoléances attristées aux parents des victimes.

Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mènerai avec méthode et détermination parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.

Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de campagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du président Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral.

La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assumer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’assumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais pour terminer remercier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.

Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté commune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.

Cela passe avant tout, ai-je besoin de le rappeler, de la promotion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.

Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.

Bazoum Mohamed reprend la tête du scrutin présidentiel après la proclamation des résultats provisoires de 210 communes

le candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) est toujours en tête du scrutin présidentiel deuxième tour du dimanche 21 février 2021, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tard dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 février 2021.

En effet, en début de cette 3ème journée de proclamation des résultats et selon une synthèse des résultats provisoires de 210 communes sur les 266 que compte le Niger, c’est M. Bazoum Mohamed qui est largement en tête avec 2.020.590 voix contre 1.476.257 voix pour le candidat Mahamane Ousmane.

Il reprend ainsi la tête de ce scrutin après que le candidat de l’opposition l’a légèrement devancé en fin de la 2ème journée grâce notamment aux résultats de la région de Niamey, fief de l’opposant Hama Amadou qui le soutient depuis le 1er tour.

Ces consultations électorales, opposant les candidats Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, au pouvoir) à l’ancien Président Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji, Opposition), ont été organisées le dimanche 21 février dernier. Elles devraient permettre le premier passage démocratique du pouvoir entre un Président démocratiquement élu et un autre.

Selon plusieurs observateurs, la tenue de ces élections dans des bonnes conditions fait du Niger un modèle pour les pays de la sous-région dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens étaient appelés aux urnes pour choisir entre les deux candidats.

Source : ANP

Election présidentielle 2éme tour : Bazoum Mohamed lance sa campagne électorale

Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Bazoum Mohamed, a lancé, hier, dimanche 7 février 2021 au Centre international de conférence Mahatma Ghandi de Niamey,  sa campagne électorale pour le second tour de la présidentielle du 21 février prochain.

Arrivé en tête avec 39,30% des suffrages lors du 1er tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 27 décembre dernier, Bazoum Mohamed bénéficie, pour ce 2ème tour, du soutien d’une coalition de partis dont le MNSD Nassara (8,95%), le MPR Jamhuriya (7,07%); le RPP-Farilla (2,41%) ; l’ANDP Zaman Lahiya (2,40%) et d’autres formations politiques qui l’ont déjà soutenu au 1er tour.

Bazoum Mohamed a exprimé sa gratitude aux leaders des partis qui soutiennent sa candidature. «En me soutenant en vue de me porter à la tête de notre pays, vous me témoignez ainsi la plus grande des confiances qu’on puisse faire à une personne. Ma reconnaissance vous sera éternelle quelle que soit l’issue de cette élection», a-t-il déclaré.

Il a ensuite invité les leaders des différents partis et les militants de leur coalition à s’organiser pour gagner l’élection du 21 février. «A priori, nous avons un rapport de force très favorable. En effet avec une majorité de 129 députés sur les 166 que comptera la future Assemblée nationale et des partis nombreux dont certains d’envergure nationale, nous sommes légitimement fondés à croire que l’élection ne sera qu’une simple formalité», a-t-il estimé. Cependant, ajoute-t-il, un tel état d’esprit sera totalement erroné. «Nous aurions tort de croire que tout est joué à l’avance. Cette élection comme toutes les autres sera difficile et commande que nous soyons mobilisés, bien organisés, intelligents, vigilants et très engagés», a-t-il précisé.

Il a appelé l’ensemble des militants des partis de la coalition à la cohésion. «Le maitre mot sera, pour nous, l’harmonie. Le défi, c’est de nous mettre ensemble et de travailler dans une synergie très forte», a-t-il souligné,

Intervenant à son tour, au nom des candidats au premier tour de la présidentielle et soutenant Bazoum Mohamed pour le prochain scrutin M. Seini Oumarou a rendu publique une déclaration dans laquelle, ils ont décidé, «de façon souveraine et en accord avec les instances dirigeantes de leurs partis respectifs», d’apporter leur soutien ferme et indéfectible à M. Bazoum Mohamed.  «La présente cérémonie marque, de façon solennelle, notre engagement résolu d’accompagner M. Bazoum Mohamed pour le porter, Incha Allah, à la présidence de la République du Niger», a déclaré M. Seini Oumarou.

Rappelons que, pour ce second tour de la présidentielle, le candidat du PNDS Tarayya affrontera celui du RDR Tchanji, l’ancien Chef de l’Etat Mahamane Ousmane, arrivé 2ème au premier tour avec 16,99% de vote, soutenu, lui aussi, par une vingtaine de formations politiques.

2ème tour de l’élection présidentielle : le MNSD Nassara et Le MPR Jamhuriya apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

Le Bureau politique National du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) réuni en session extraordinaire le mercredi 3 février 2021, à son siège de Niamey, après une analyse de la situation sociopolitique nationale a décidé d’apporter son soutien à Monsieur Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tarayya, parti au pouvoir, à l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février prochain. 

Dans sa déclaration le MNSD Nassara a constaté la similitude du programme du candidat du PNDS Tarayya et celui du MNSD Nassara ainsi que l’engagement du candidat à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité et d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance en cas de victoire.

Le MNSD Nassara, le parti politique de l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou souligne qu’il est désireux « de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarayya dans un esprit de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour nos vaillantes populations ».

Par conséquent, elle exhorte ses « militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), à sortir massivement le 21 février pour voter en faveur de Mohamed Bazoum en vue d’une victoire éclatante ».

Notons que, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya), le parti de M. Albadé Abouba, arrivé quatrième lors du 1er tour de la présidentielle du 27 décembre dernier, avec un peu plus de 7% des suffrages exprimés valables a également appelé ses militants et militantes à se mobiliser pour voter massivement en faveur du candidat Bazoum Mohamed.

Rappelons qu’au premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, le candidat Seini Oumarou du MNSD Nassara est arrivé troisième avec 8,95% des suffrages des 7,4 millions de nigériens appelés aux urnes derrière Bazoum Mohamed 39,30% et Mahamane Ousmane 16,98%.

Election présidentielle 2éme tour : Le CSC détermine l’ordre d’enregistrement et de passage des candidats sur les media publics

Le président du conseil supérieur de la communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé, Mardi 02 Février 2021, la cérémonie de tirage au sort pour déterminer l’ordre d’enregistrement et de passage sur les media publics des messages des candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Me Amadou Tanimoue, huissier de justice, et les représentants des deux candidats.

A la suite du dit tirage le représentant de Bazoum Mohamed a tiré le numéro 1 et celui de Mahamane Ousmane  a pris le numéro 2. Ainsi les messages de Bazoum Mohamed passeront toujours en premier sur les média d’Etat suivis de ceux de Mahamane Ousmane, et ce, durant toute la période de la campagne électorale.

Au terme de ce tirage, Mr kabir  a donné des sages conseils  aux acteurs politiques des deux bords en compétition, et rassuré aussi que « l’égalité sera respectée ».

Il a saisi l’occasion pour remercier les partis politiques et leur notifier que « le CSC reste à leur disposition pour tout éclaircissement ».

Rappelons que Bazoum Mohamed du PNDS Tarraya, parti au pouvoir, avec 39,30% et Mahamane Ousmane du RDR Tchangi 16,98% sont les deux candidats qualifiés, après le premier tour de l’élection présidentielle, à s’affronter dans les urnes dans le cadre du deuxième tour de la présidentielle.

Source : ANP

La coalition « Bazoum 2021 » appelle au soutien de tous les partis de la mouvance présidentielle au 2ème tour de la présidentielle

Les partis membres de la Coalition « Bazoum 2021 », regroupement de partis politiques ayant soutenu la candidature de Mohamed Bazoum du PNDS Tarayya dès le 1er Tour de la présidentielle nigérienne du 27 décembre 2020, ont appelé,  lundi 04 janvier 2021 dans une déclaration, les autres partis de la Mouvance présidentielle à soutenir leur candidat lors du 2ème Tour prévu le 21 février prochain.

Dans cette déclaration lue par M. Alkassoum Saley, le président du parti PPN/RDA, ladite Coalition, après avoir rendu un vibrant hommage au peuple nigérien, à la CENI et au Président de la République Issoufou Mahamadou pour l’organisation réussie des scrutins des 13 et 27 décembre 2020, a remercié ses militants et tous les Nigériens qui ont accordés leurs voix à son candidat BAZOUM MOHAMED qui arrive largement en tête avec un taux de 39,33%, selon les résultats globaux provisoires proclamés par la CENI le samedi 02 janvier dernier.

C’est après avoir rappelé que le 21 février 2021 le peuple nigérien retournera aux urnes pour élire le Président de la République que les partis membres de la Coalition « Bazoum 2021″ ont voulu lancer un appel à tous les membres de la Mouvance présidentielle (MRN) à se joindre à eux « pour une victoire éclatante du camarade Bazoum Mohamed afin de poursuivre les œuvres salvatrices de son excellence, le Président de la République, Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou ».

Selon M. Alkassoum Saley, « la Coalition « Bazoum 2021″ reste ouverte à tous les Nigériens épris de paix, de solidarité et de progrès pour se joindre à elle dans l’intérêt de notre pays ».

Enfin et tenant compte de l’actualité, la Coalition a condamné avec fermeté l’attaque terroriste survenue dans le département de Ouallam le 02 janvier 2021 et qui a fait une centaine de civils tués, tout en se disant convaincue que le Niger viendra à bout de tous ces actes grâce à la détermination et au professionnalisme de ses forces de défense et de sécurité.

Notons que le deuxième tour de la présidentielle du 21 février 2021 mettra face à face le candidat du parti au pouvoir, M. Mohamed Bazoum, à celui de la Coalition pour l’Alternance Politique (CAP 2021, Opposition), l’ancien Président Mahamane Ousmane.

Lors du 1er tour, plusieurs candidats issus de la Mouvance présidentielle sont arrivés parmi les plus qui ont engrangé des voix, notamment le candidat du MNSD Nassara Seyni Oumarou (3ème avec 8,95% des suffrages), le candidat du MPR Jamhuriya Albadé Abouba (4ème avec 7,07% des suffrages), ou encore le candidat du RPP Farilla Malam Alma Oumarou (6ème avec 2,47% des suffrages).

Source : ANP

Affaire Bazoum Mohamed : 3 candidats ont déposé une nouvelle requête à la cour constitutionnelle aux fins d’invalider la candidature de Bazoum Mohamed

Seyni Oumarou (MNSD Nassara), Ousmane Idi Ango (ADR Mahita) et Salou Djibo (PJP Doubara), candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le dimanche prochain, ont déposé mardi 22 décembre 2020, une nouvelle requête à la Cour constitutionnelle aux fins d’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya au pouvoir.  La Cour qui a déjà statué à plusieurs reprises sur cette affaire à 48h pour statuer de nouveau même si le verdict est prévisible pour beaucoup d’observateurs qui s’appuient sur la position déjà connue de la Cour sur cette affaire de « nationalité d’origine » de Bazoum.

L’ancien chef de l’Etat, Salou Djibo l’avait déjà annoncé la semaine dernière et Seyni Oumarou avait également demandé à la Cour constitutionnelle de clarifier sa position et aux juges de « dire le droit » conformément à leur serment et aux lois de la République. Ils ont tous estimé que le candidat Bazoum Mohamed du parti au pouvoir n’a pas véritablement prouvé sa « nationalité d’origine » et que dans les différents arrêts que la Cour a rendu sur les requêtes de plusieurs autres candidats, les juges constitutionnels n’ont pas « véritablement dit le droit ». Ce qui a poussé la Cour constitutionnelle de monter au créneau pour mettre en garde tous les acteurs politiques qui « remettent en cause ses décisions ».

Avec cette nouvelle requête, d’autres candidats à la présidentielle, et pas des moindres, reviennent à la charge à 5 jours du scrutin. Cependant, pour beaucoup d’observateurs, cette nouvelle requête risque de subir le même sort que les précédentes déposées par d’autres candidats à cette présidentielle de tous les défis et de tous les enjeux. Dans son dernier arrêt, la Cour a, en effet, déjà statué sur « l’irrecevabilité » de toute requête tendant « à remettre en cause la nationalité du candidat Bazoum Mohamed ». La Cour a estimé qu’elle a déjà statué sur la question, d’autant que le candidat du PNDS Tareyya a été déclaré éligible, et « ses arrêts ne sont susceptibles d’aucun recours ». Verdict dans 48h conformément aux textes en la matière.

Election présidentielle : la Cour Constitutionnelle déclare « irrecevable » la requête des 7 candidats aux fins de l’inéligibilité de la candidature de Bazoum Mohamed

Dans un arrêt qu’elle a rendu le jeudi 17 décembre 2020, la Cour Constitutionnelle a déclaré « irrecevable » la nouvelle requête introduite par 7 candidats à la présidentielle aux fins de constater l’inéligibilité de la candidature de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya, parti au pouvoir. Dans son arrêt, « les sages » ont estimé que la Cour a déjà statué par arrêt sur la demande des  requérants qui a pour finalité  de remettre en cause la nationalité d’origine de Bazoum Mohamed et conformément aux dispositions de la Constitution, les décisions de la Cour ne sont susceptibles d’aucun recours.

Pour rappel, cette nouvelle requête  qui a été adressée à la Cour Constitutionnelle le mardi 15 décembre 2020 a été signée par sept (7) candidats à la présidentielle : Amadou Boubacar Cissé(UDR Tabbat), Ibrahim Yacouba (MPN Kishin Kassa, Omar Hamidou Tchiana (AMEN Amen), Hamissou Mahaman Moumouni (PJP Hakika), Mamadou Moustapha Mamadou (PRPN Hasken Gari), Aboulkadri Alpha Oumarou (Gayya Zabé) et  Djibrilla Baré (UDSP Sawaba).

Un autre candidat, l’ancien chef de l’Etat Salou Djibo, du PJP Doubara, a lui aussi annoncé son intention de saisir la Cour pour qu’elle se prononce sur le même dossier. qui fait couler beaucoup d’encre au pays, en pleine campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle prévu pour le 27 décembre prochain.

Dans un communiqué publié  jeudi 17 décembre, la Cour a mis en garde contre ceux qui « remettent en cause » ses décisions.

Rappelons que, les candidats à la présidentielle du 27 décembre sont en pleine campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle prévu pour le 27 décembre prochain.

Affaire Bazoum Mohamed : 7 candidats à la présidentielle saisissent à nouveau la cour Constitutionnelle

Sept (7) candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre prochain, viennent de saisir à nouveau la Cour constitutionnelle aux fins d’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya, le parti au pouvoir. En cause, la question polémique de sa nationalité d’origine sur laquelle la Cour a déjà tranché à travers plusieurs arrêts. Sauf que l’opposition soutenue par plusieurs nouveaux alliés, n’entend pas s’arrêter là.

La nouvelle requête qui a été adressée à la Cour Constitutionnelle déposée le mardi 15 décembre 2020 a été signée par sept (7) candidats à la présidentielle : Amadou Boubacar Cissé(UDR Tabbat), Ibrahim Yacouba (MPN Kishin Kassa), Omar Hamidou Tchiana (AMEN Amen), Hamissou Mahaman Moumouni (PJP Hakika), Mamadou Moustapha Mamadou (PRPN Haskin Gari), Aboulkadri Alpha Oumarou (Gayya Zabé) et  Djibrilla Baré (UDSP Sawaba).

La nouvelle requête a pour objet, l’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya au pouvoir et dauphin du président Issoufou, par rapport au sujet polémique de la légalité de ses actes d’état civil qui prouvent sa nationalité d’origine. Une requête sur laquelle la Cour a déjà tranché à plusieurs reprises et a aussi validé la candidature de Bazoum Mohamed, qui est actuellement en pleine campagne électorale.

Il convient de noter que le même jour du dépôt de cette requête, deux autres candidats ont rejoint cette quête de certains candidats à la présidentielle d’invalider la candidature de Bazoum Mohamed, qui part comme l’un des grands favoris du scrutin du 27 décembre prochain. Il s’agit de l’Alliance pour la République (APR), qui dans un communiqué publié mardi 15 décembre et signé par son président et candidat du MNSD Nassara, Seyni Oumarou, s’est enfin prononcée sur le cas de l’inéligibilité d’un candidat à la magistrature suprême.  L’alliance a ainsi remis sur le tapis, les réserves de l’opposition sur l’éligibilité de Mohamed Bazoum, candidat du PNDS Tareyya, même s’il n’a pas été nommément cité dans le communiqué. Pour l’APR, la Cour constitutionnelle doit dire le droit conformément aux lois de la République, et elle a interpellé le Président de la République en ce sens.

Election présidentielle : l’ancien chef d’Etat Salou Djibo demande à la Cour Constitutionnelle de statuer sur la question de nationalité de Bazoum Mohamed

Dans un point de presse qu’il a convoqué le mardi 15 décembre 2020, l’ancien chef de l’Etat et candidat du PJP Doubara a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle statue de nouveau sur la question de la nationalité de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya, parti au pouvoir.

Au cours de son intervention , l’ex chef de l’Etat du 18 février 2010 au 7 avril 2011, a jugé nécessaire de demander au Président de la République de prendre toutes les dispositions « pour préserver la quiétude sociale ». Il a  en ce sens insister sur le cas de Bazoum Mohamed  et a, par conséquent,  inviter la Cour Constitutionnelle à « réexaminer » le cas et la situation de sa candidature à l’aune des dernières évolutions de la situation, notamment, des différents arrêts rendus par la Cour sur la question polémique de la « nationalité d’origine », du candidat en question.  En ce sens, Salou Djibo en appelle en particulier au Président de la République, garant du respect de la Constitution « à s’investir afin que la lumière soit faite sur cette situation et que la paix sociale soit préservée, car nul ne peut rester indifférant ou neutre face à la gravité de la situation ».

« J’en appelle précisément au Président de la République de convoquer le Conseil de la République conforment à l’article 69 de la Constitution. Pour ma part, j’affirme mon attachement au respect de la loi, ainsi que mon engagement à me battre pour un véritable état de droit et traitement équitable pour tous dans l’intérêt supérieur du Niger ». martelé Salou Djibo.

Selon lui, plusieurs candidats en lice contestent encore la validation de sa candidature et ces «contestations sont sérieuses car elles portent sur la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed».

D’après lui, les décisions rendues par la cour jusqu’à ce jour n’ont pas permis d’établir la véracité de la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed et les questions sur la légalité de sa candidature se sont intensifiées avec un fort soupçon qu’il existe une volonté politique manifeste d’imposer aux Nigériens un candidat et probablement un Président de la Républiques sans que tout doute soit levé sur les conditions d’éligibilité requises par la loi .

C’est donc du fait du « malaise né de cette situation » et qui « menace la stabilité des institutions et la pax sociale », qu’il a demandé à son conseil d’introduire, ce mardi 15 décembre 2020, « une requête devant la cour constitutionnelle pour qu’elle dise clairement, sans artifice juridique, si le candidat Bazoum Mohamed répond ou non à la condition de nationalité d’origine exigée par les dispositions de l’article 47 de la constitution et d’en tirer toutes les conséquences de droit qui s’imposent ».

Rappelons que, le débat sur la nationalité d’origine du candidat du PNDS Tarayya, M. Bazoum Mohamed a déjà fait l’objet de deux décisions de la Cour Constitutionnelle sur requêtes de certains candidats à la présidentielle qu’elle a jugées non fondées.

 

 

Présidentielle 2020-2021 : des professeurs de philosophie du Niger apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

DÉCLARATION DE SOUTIEN DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE DU NIGER À LA CANDIDATURE DE LEUR COLLÈGUE BAZOUM MOHAMED À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉCEMBRE 2020.

Considérant les enjeux importants inhérents à la future élection présidentielle au Niger ;

Considérant l’impérieuse nécessité d’avoir un homme expérimenté, clairvoyant et qui a une claire conscience des enjeux contemporains pour faire face aux défis qui se posent à notre pays, dans un monde en perpétuel mouvement ;

Considérant que la philosophie est une discipline qui fournit les outils nécessaires à la compréhension et à la résolution des maux qui assaillent notre commune humanité ;

Convaincus que le professeur de philosophie Bazoum Mohamed, imbu des valeurs humanistes de la philosophie, dispose de toutes les compétences requises pour préserver et consolider les acquis démocratiques engrangés dans notre pays ;

Conscients du moment fondamental, important et unique que constitue l’élection présidentielle dans la vie d’un pays ;

Nous, professeurs de philosophie nigériens signataires de la présente déclaration, apportons notre soutien indéfectible à notre collègue Bazoum Mohamed, philosophe de vocation, philosophe de formation, philosophe de conviction, philosophe d’action, candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Notre décision de le soutenir a été prise en toute responsabilité, car force est de constater qu’il dispose des qualités attendues d’un grand dirigeant, qualités éprouvées lors de ses missions de service public, non seulement en tant que professeur de philosophie, responsable syndical, ministre, député, président de Parti, mais aussi en tant que citoyen honnête et constant dans ses choix politiques et sociaux.

Notre soutien s’inscrit, d’une part, dans le sillage de la singularité de l’héritage démocratique, vertueux et cohérent de S.E.M. Issoufou Mahamadou et, d’autre part, se fonde sur l’intime conviction qu’une gouvernance juste, pertinente, correcte, légitime, sera menée par notre collègue professeur de philosophie.

Enfin, en tant que professeurs de philosophie, nous savons que, comme l’écrit Platon dans le livre V de La République, tant que « les rois ne seront pas philosophes ou les philosophes rois, alors la justice et la liberté ne seront pas réalisées dans l’Etat ». C’est donc une vraie chance pour le Niger qu’un professeur de philosophie de la trempe de Bazoum Mohamed puisse accéder à la magistrature suprême.

Fait à Niamey, le 28 novembre 2020.

Les professeurs de philosophie signataires.