Le Président de la République Mohamed Bazoum, entré en fonction le 02 avril dernier, a su imprimer sa marque à travers plusieurs actes salués à leur juste valeur par ses compatriotes.
En conformité avec sa promesse de campagne d’une gouvernance axée sur l’efficience et l’efficacité, le Chef de l’Etat a mis en place un Gouvernement de 33 membres, une taille trouvant un écho favorable auprès de l’opinion publique si regardante sur le train de l’Etat.
Dans la même dynamique, il procède au gel des postes des Directeurs de Cabinet des Ministres, souvent sources de conflit de compétences et ceux des Ministres-Conseillers à la Présidence, souvent assimilés à des cabinets fantômes et à des emplois fictifs.
Au plan symbolique, le Président Mohamed Bazoum a mis fin à la « valse » des Ministres au niveau de l’aéroport lors des déplacements du Chef de l’Etat et fait alléger le dispositif de jalonnement sans trop entraver la circulation.
Sur le plan social, Bazoum engage un dialogue inclusif avec les partenaires sociaux. Décidé à redonner à l’école nigérienne ses lettres de noblesse, ses premières actions dans le cadre de ce dialogue, ont été d’abord de faire part à l’opinion publique de sa politique éducative, avant de rencontrer l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine clé de développement de tout pays.
Après s’être rendu constater de lui-même l’état de la digue de protection de Lamordé sur les rives droites du fleuve Niger à Niamey et au stade général Seyni Kountché de Niamey pour assister à la finale de la Coupe nationale de football, deux événements ayant longtemps manqué aux populations, le Président Mohamed Bazoum a également voulu braver l’insécurité pour être aux côtés des déplacés de la région de Diffa pour cause des attaques du groupe terroriste Boko Haram.
Ces gestes ont été très positivement appréciés par les Nigériens.
Au plan diplomatique, il a été réaffirmé la politique de bon voisinage avec une première sortie au Nigeria, le géant ouest-africain, partageant avec le Niger une frontière longue de plus de 1000 km où sévit l’insécurité liée au banditisme et aux actions du groupe Boko Haram. La participation du nouveau Chef de l’Etat aux instances des organisations sous régionales où dominent les sujets sécuritaires et économiques s’inscrit dans la même optique.
Au plan international, le Niger, membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, prend part aux hautes instances de décisions et Niamey est souvent sollicitée sur des sujets d’enjeu telle la réalisation d’un barrage sur le Nil.
Le séjour actuel en Europe du dirigeant nigérien, en Allemagne notamment et par la suite en France, traduit la constance des liens avec les partenaires traditionnels du pays.