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RDC : au moins 370 civils tués par les jihadistes depuis avril (rapport)

Les jihadistes ougandais affiliés à l’Etat islamique poursuivent leurs activités dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).Dans l’Est de la République démocratique du Congo, le conflit opposant les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et les Forces armées loyales est-il en train de faire oublier l’insurrection des jihadistes connus anciennement sous le nom de Forces démocratiques alliées (ADF) ? Selon le dernier rapport des experts de l’Onu sur la RDC consulté à APA, l’État islamique continue d’étendre sa zone d’intervention et d’attaquer les civils dans les territoires de Béni et de Lubero au Nord Kivu et dans le sud de l’Ituri. Un activisme expansionniste dans le pays malgré les opérations menées par les militaires congolais et leurs alliés ougandais au Nord-Kivu.

Créé officiellement en 1995 par Jamil Mukulu afin de renverser Yoweri Museveni au pouvoir depuis 1986 pour ensuite appliquer la charia en Ouganda, les Forces démocratiques alliées (ADF, sigle en anglais) ont été contraintes par l’armée ougandaise à s’installer dans l’est de la RDC.

Selon le rapport du groupe d’experts, les jihadistes, se sont simultanément déployés sur plusieurs fronts, en ayant pour objectif à se « réapprovisionner, à prospecter de nouveaux camps, à détourner l’attention des opérations militaires des ADF ou à se venger de ces opérations, notamment pour saper le soutien populaire à l’opération Shuja ».

À Beni, poursuivent les experts onusiens, « l’empreinte des ADF est large, avec des attaques dans la ville, au nord-est le long de la route RN4 entre Mamove-Oicha et Eringeti, au nord-ouest à la frontière avec l’Ituri, à l’est dans le Watalinga et au sud est, dans le secteur de Rwenzori, ou les rebelles islamistes avaient encore plusieurs camps ». Dans le secteur de Rwenzori, les attaques de certains membres des FARDC et d’hommes non identifiés, agissant parfois de concert et déguisés en ADF pour récolter et/ou voler du cacao se sont poursuivis ».

Le groupe d’experts indique que dans le sud-est, à Bashu, les attaques des ADF se sont poursuivies, atteignant le territoire de Lubero avec une activité accrue dans et autour de Butembo, y compris deux attaques impliquant des « engins explosifs improvisés ». Dans la même zone, les jihadistes ont libéré des prisonniers dont certains ont été ensuite enrôlés par les insurgés.

Les experts qui ont constaté une expansion des activités des ADF en Ituri, font état de « la mort d’au moins 370 civils tués par les jihadistes affiliés à l’Etat islamique depuis avril 2022 et l’enlèvement d’au moins 374, dont un nombre important d’enfants ».

Pour obtenir des médicaments, ils n’ont pas hésité à piller des centres de santé. Le 20 octobre 2022, les ADF ont attaqué Maboyo en territoire de Beni, tuant au moins sept civils, dont trois femmes et enlevant plus d’une dizaine de civils, contraints de porter du butin. Les assaillants ont aussi pillé et incendié deux centres de santé, quatre pharmacies, plusieurs maisons civiles et des magasins. « Ils ont besoin de se ravitailler quand leurs chaînes d’approvisionnement sont coupées par les opérations de l’armée. L’autre explication est liée au besoin naturel de soigner leurs blessés de guerre dans leurs camp », explique le journaliste congolais Fiston Mahamba Wa Biondi. Selon ce dernier, les jihadistes peuvent aussi « organiser des attaques contre les pharmacies et des institutions sanitaires qui travaillent avec leurs fonds et n’arrivent pas à rembourser ou à exécuter des tâches qui leur sont confiées ».

Le rapport s’est aussi inquiété de la propension du groupe jihadiste à utiliser des engins explosifs dans ses opérations, prouvant que le groupe optait désormais pour des opérations plus meurtrières, parfois en milieu urbain, y compris des attentats suicides, par le biais d’un réseau établi et de cellules opérationnelles.

En atteste la première attaque kamikaze commise le 7 avril à Goma impliquant un engin explosif improvisé porté par une femme. Il a été établi que l’attaque a été planifiée par les ADF en s’appuyant sur un réseau de collaborateurs à Goma. Le 6 septembre, un adolescent de 17 ans a déposé un engin explosif improvisé devant le bureau de l’Agence nationale du renseignement (ANR) à Butembo. L’explosion a blessé deux agents de l’ANR.

Cette professionnalisation du groupe serait-elle le fruit de ses liens indéniables avec l’Etat islamique ? Depuis 2019, les ADF ont fait allégeance à l’Etat islamique alors dirigé par Abu Bakr al Baghdadi. Le groupe d’experts constate qu’à partir d’avril 2022, le nombre de revendications au nom de la « province d’Afrique centrale » a de nouveau augmenté. Dans une logique de donner plus de visibilité à ses « provinces » africaines, l’EI encourage le ralliement à ces dernières et n’a cessé depuis à mettre en valeur leurs activités.

En novembre 2022, le groupe jihadiste a publié une vidéo de propagande de 20 minutes sur les ADF intitulée « la vie du jihad ». Clairement, l’objectif de l’international jihadiste est de montrer que les ADF se sont alignés sur son idéologie. Le 28 décembre, les branches médiatiques de l’EI ont publié une nouvelle vidéo d’un peu plus de neuf minutes des ADF, faisant leur allégeance au nouveau « Calife » Abu Hussein al Husseini al Qourachi, successeur de Abou Al Hassan al Hachimi Al Qourachi.

Tchad : Baba Laddé, l’ex-patron du renseignement tombé en disgrâce du pouvoir

Ex-chef rebelle et ancien patron des Renseignements généraux (RG), Mahamat Abdoul Kadré Oumar connu sous le nom Baba Laddé est gardé dans les locaux des RG depuis le 26 décembre 2022.Il est l’un des chefs rebelles tchadiens qui ont le plus eu maille à partir avec la justice. Et visiblement, la prison le réclame encore. Depuis le 26 décembre 2022, l’ex-chef rebelle et ancien Directeur général du Renseignement et de l’Investigations (DGRI), Mahamat Abdoul Kadré Oumar plus connu sous le pseudo Baba Laddé (père de la brousse en langue foulbé, surnom que lui a donné sa grand-mère) est interpellé et gardé dans les locaux des Renseignements généraux du Tchad. Officiellement, aucune raison de son interpellation n’est communiquée.

D’ethnie peule, Baba Laddé est né dans les années 1970 à Gounou-Gaya, dans le Mayo-Kebbi Est, province située à 220 Km au Sud de N’Djamena, la capitale tchadienne. Après ses études primaires et du 1er cycle (6e en 3e) effectuées à Gounou-Gaya, Baba Laddé intègre le lycée technique commercial en 1990.

Alors qu’il était en classe de Terminale, il passe en 1995 le concours d’entrée à la gendarmerie où il était reçu. Au sein de ce corps, il a exercé comme secrétaire du commandant du centre d’instruction puis archiviste de la gendarmerie.

Maréchal des Logis Chef, il devient capitaine en 1998. A la suite d’un conflit dans le Sud et dans le Chari Baguirmi entre éleveurs peuls et autorités locales, Baba Laddé crée, avec un groupe de jeunes peuls, le Front populaire pour le redressement (FPR) inspiré du Le Front patriotique rwandais (FPR).  Trahi par un des membres, Baba Laddé est arrêté le 15 octobre 1998 avec trois autres de ses camarades. Libéré en septembre 1999, « le père de la brousse » trouve refuge au Cameroun et entame une carrière de rebelle.

Avec sa troupe, il erre entre le Soudan, la République centrafricaine et le Tchad. Plusieurs fois, il a engagé des pourparlers avec les autorités tchadiennes pour déposer les armes. Grâce à un accord de paix, Baba Laddé a été nommé Conseiller chargé de mission à la Primature en 2013 puis Préfet de Maro, une ville frontalière avec la Centrafrique en 2014. Démis de cette dernière fonction, il a manqué de peu d’être arrêté par les forces tchadiennes alors que la population s’opposait à son remplacement à la tête du département.

Signalé en Centrafrique, il est arrêté par les forces onusiennes puis extradé au Tchad où il a été condamné à huit ans de prison ferme pour assassinat, association des malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu. Il purge sa peine pour être libéré en 2020.

En 2021, Baba Laddé dépose sa candidature à la magistrature suprême au nom de son mouvement armé, le FPR. Mais la Cour Suprême le recale pour non reconnaissance de son mouvement comme parti politique. Il entre en clandestinité pour réapparaître publiquement en mars 2021 au côté du défunt président Idriss Déby Itno en campagne présidentielle à Bongor dans le Mayo-Kebbi Est. Signe d’une réconciliation avec celui qui l’a traité longtemps de coupeur de route, de bandit de grand chemin, ne lui reconnaissant pas le statut de rebelle.  

A la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021, Baba Laddé trouve grâce aux yeux du nouveau maître du Tchad, le général Mahamat Idriss Déby Itno. Il le nomme en octobre 2021 Directeur général du Renseignement et de l’Investigations (DGRI), la toute puissante agence d’espionnage et de contre-espionnage, un poste stratégique.

Il est éjecté cinq mois plus tard pour être nommé Secrétaire général du ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration. Il occupe ce poste jusqu’à la formation du nouveau gouvernement de transition en octobre 2022.

Depuis lors, l’ex-maquisard se fait discret jusqu’à la date du 20 décembre 2022 où il a annoncé sur Facebook qu’il est invité par un pasteur peul pour assister à la célébration de la fête de Noël dans le département de Dourbali dans le Chari-Baguirmi. Et c’est à son retour de cette ville, le 26 décembre, qu’il a été interpellé dans la soirée par les agents de la DGRI. « Baba Laddé, c’est un mystère. Difficile de le cerner. C’est un homme discret. Tu entends parler de lui que quand il a des problèmes ; et il en a toujours », résume Moussa Guedmbaye, un journaliste tchadien.

RD Congo : reprise des combats dans l’est du pays

De violents combats ont eu lieu ce mercredi entre l’armée congolaise et les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’est de la République démocratique du Congo, a confirmé à APA un porte-parole des rebelles.Selon le porte-parole du groupe rebelle M23, le major Willy Ngoma, les affrontements se déroulent dans la province du Nord-Kivu. Il a accusé le gouvernement de Kinshasa de lancer une campagne belliciste et de torpiller les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit.

« C’est l’armée congolaise qui a lancé des offensives à l’arme lourde contre les positions du M23 depuis mardi matin dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu », a déclaré le porte-parole des rebelles.

En attendant, des rapports sur le terrain ont confirmé des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARC) et les rebelles à Karenga et Karuli, les zones de Rusayu à la frontière entre le parc national des Virunga et le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).

Le M23 est un groupe d’anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Son nom dérive de l’accord du 23 mars 2009 entre le CNDP et le gouvernement congolais. Les dirigeants du M23 ont déclaré que le mouvement est né parce que le gouvernement congolais n’a pas respecté cet accord.

La semaine dernière, le M23 a annoncé son retrait de KIbumba, un village qu’il avait pris auparavant dans la province du Nord-Kivu avant de le remettre à une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.

Kibumba, une ville de la province du Nord-Kivu, est sous le contrôle du M23 depuis la mi-novembre. La force est-africaine est composée de contingents de différents pays de la région. A ce jour, le Kenya a déployé quelque 900 soldats à Goma, la capitale du Nord-Kivu.

L’Ouganda, le Burundi et le Sud-Soudan se sont également engagés à envoyer des troupes dans l’est de la RD Congo.

Ouganda : Kinshasa invité à négocier avec le M23

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo devrait s’asseoir à la table des négociations avec le mouvement rebelle M23 pour mettre fin aux hostilités dans l’est du pays, a déclaré le président ougandais, Yoweri Museveni.Négocier pour sauver des vies. Dans l’Est de la République Démocratique du Congo en proie à des violences de tout genre, se retrouver autour d’une table de discussion semble inéluctable pour faire taire les armes. Yoweri Museveni, le président ougandais en est convaincu.

S’exprimant lors d’une conférence de presse mardi à Kampala, il a invité son homologue congolais à inclure toutes les milices, y compris le M23, dans le processus de négociations devant conduire à un retour de la paix dans l’Est de la RDC.

Selon M. Museveni, plus de 120 groupes locaux, nés d’un vide de pouvoir dans cette vaste région, opèrent dans l’Est de la RDC. « Le M23 a indiqué qu’il fait partie des autres groupes congolais, notamment les Maï-Maï, le Codeco…Et tous ces groupes locaux devraient entrer dans les négociations », a-t-il déclaré.

Les groupes armés congolais ne sont pas les seuls à opérer dans l’Est du pays. Ils partagent le territoire avec d’autres milices étrangères venues notamment du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda. A en croire Yoweri Museveni, ces rebelles ne rentreront pas chez eux de leur propre gré. Mais une fois, les rebelles locaux maîtrisés, « nous forcerons les autres à rejoindre leurs pays respectifs », a-t-il dit.

En application des résolutions du sommet des dirigeants régionaux de novembre à Luanda (Angola), le M23 a commencé à se retirer de certaines positions clés dans la province du Nord-Kivu, « au nom de la paix ».

Le sommet de Luanda avait également ordonné aux groupes armés étrangers, comme les Forces Démocratiques Alliées (ADF, sigle anglais), actuelle province de l’Etat islamique en Afrique centrale, qui ont lancé des attaques sur le territoire ougandais ce mois-ci, de désarmer et de retourner sans condition dans leur pays d’origine.

Pour le président Museveni, dont l’armée combat les ADF dans la province d’Ituri, les groupes armés ne respecteront pas ces appels. « Ils ne quitteront pas la RDC d’eux-mêmes, mais nous allons les obliger à rentrer chez eux », a-t-il assuré.

Cameroun : André Onana met fin à sa carrière avec les Lions

Le gardien de but titulaire du Cameroun, André Onana a annoncé, ce vendredi 23 décembre 2022, sa retraite avec les Lions indomptables.André Onana, 26 ans, s’est disputé avec son coach, Rigobert Song, qui l’a exclu du reste de la campagne de la Coupe du monde après avoir participé au premier match de groupe perdu 1-0 devant la Suisse.

Il a ensuite quitté le Qatar après avoir été écarté des matchs contre la Serbie et le Brésil, après quoi le Cameroun a quitté le tournoi.

Dans une déclaration, Onana, qui joue à l’Inter Milan (Italie), a déclaré qu’aucune équipe n’était meilleure que celle de son pays, mais qu’il mettait un terme à sa carrière avec les Lions indomptables.

Le joueur qui a fait sa première apparition avec le Cameroun en 2016 avec 34 sélections a déclaré que c’était un rêve devenu réalité pour un garçon du village qui a travaillé dur pour représenter son pays dans les compétitions internationales.

Mondial 2022 : l’exploit du Maroc prouve que le trophée est « à portée de main »

Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a manifesté ce mercredi son enthousiasme après que les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales de la Coupe du monde remportée dimanche par l’Argentine.Le Maroc a hissé l’Afrique dans le dernier carré d’un Mondial pour la première fois de l’histoire. Les Lions de l’Atlas ont notamment vaincu la Belgique, l’Espagne et le Portugal pour finir au pied du podium. En outre, le Sénégal s’est arrêté en huitièmes de finale, tandis que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu composter leur ticket pour le second tour.

Ce mercredi, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a animé une conférence de presse en ligne au cours de laquelle il a fait le bilan du continent noir à la grand-messe du foot mondial. « Les 54 pays membres de la Caf sont extrêmement inspirés par les victoires des cinq nations qui nous ont représenté à la Coupe du monde Qatar 2022. Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales. C’est la première fois qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs, au staff technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dirigée par Fouzi Lekjaa, au peuple marocain et au Roi Mohammed VI », a déclaré le patron de la Caf.

Avant que le sélectionneur Walid Regragui et ses hommes ne créent la sensation à Doha, l’Afrique restait sur trois quarts de finale perdus : le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010). Maintenant, « notre objectif est de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du monde. C’est à portée de main », a soutenu M. Motsepe.

Pour que le foot africain soit davantage compétitif au niveau mondial, a promis le successeur d’Ahmad Ahmad, « nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, ainsi que les infrastructures et installations de football. La Caf s’engage également à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et à développer le football dans chacune des 54 associations membres ».

En outre, a assuré le milliardaire sud-africain, la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs. Nous progressons aussi dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu.

Nord-Kivu : Kinshasa va de nouveau pouvoir importer des armes

La République démocratique du Congo (RDC) va pouvoir « se doter librement » de nouveaux moyens militaires pour combattre notamment la rébellion du M23, à l’est du pays.C’est une nouvelle tournure dans le conflit au Nord-Kivu, à l’est de la RDC. Mardi, le Conseil de sécurité des Nations Unies a notifié aux autorités congolaises la levée de l’obligation de notification des exportateurs de matériels militaires lorsqu’ils fournissent des armes à la RDC. Cette mesure a été imposée en 2003 par l’ONU. Dans un communiqué parvenu mercredi à APA, Kinshasa se réjouit de cette décision « qui met fin à une injustice ».

« Cette résolution approuvée à l’unanimité par les membres du Conseil de Sécurité vient ainsi réparer une injustice qui empêchait notre pays à se doter librement d’équipements militaires devant permettre aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’avoir les capacités nécessaires à défendre la patrie face notamment à l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23 », souligne le gouvernement congolais.

Avec cette décision, Kinshasa devrait reprendre les importations de moyens de défense, laissant craindre une intensification des combats à l’est du pays où sévissent plusieurs groupes armés dont les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23). Ce groupe armé est issu d’une ancienne rébellion tutsie congolaise qui a repris les armes fin 2021 et aurait provoqué la mort de plus de 130 civils fin novembre.

Les autorités congolaises indiquent à chaque occasion que le Rwanda soutient le M23 alors que le président Paul Kagame note que le conflit à l’est de la RDC ne devrait pas être imputé à son pays, « étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs » en RDC. Le chef de l’Etat rwandais estime que ce conflit découle plutôt de l’incapacité de Kinshasa de résoudre ses problèmes internes de longue date avec les Congolais d’origine rwandaise.

En revanche, la RDC va pouvoir compter encore en 2023 sur les casques bleus onusiens puisque le Conseil de sécurité a renouvelé en même temps le mandat de sa force de maintien de la paix pour une année supplémentaire. « Le gouvernement prend acte du prolongement du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) d’une année tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la mise en œuvre du Plan de retrait progressif et échelonné conformément à la volonté exprimée par la population congolaise », souligne Kinshasa.

Afrique : 88 % de la population ressentent les effets du changement climatique (enquête)

L’étude de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat, réalisée dans neuf pays du continent noir, révèle que « les changements climatiques ont déjà des répercussions sur le quotidien » d’au moins 6000 personnes âgées de 15 ans et plus interrogées.Maroc, Tunisie, Égypte, Kenya, Afrique du Sud, Angola, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal, ce sont les pays où la première édition africaine de l’enquête de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat a eu lieu entre le 1er et le 25 août 2022. Cette initiative de l’institution financière vise d’après elle « à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat ».

« 61 % des Africains interrogés soutiennent que les changements climatiques et les atteintes à l’environnement ont affecté leurs revenus ou leurs moyens de subsistance », lit-on dans un communiqué reçu mardi à APA. Les pertes de revenus, rapporte la source, sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans.

« Nous appuyons depuis de nombreuses années les investissements dans les énergies propres en Afrique, comme l’énergie éolienne, l’hydroélectricité et les solutions hors réseau. Nous sommes prêts à déployer toute notre panoplie de services de conseil et d’instruments financiers et appuyer nos partenaires sur le terrain afin d’atténuer les changements climatiques, de nous adapter à leurs effets négatifs déjà palpables et de garantir une transition juste », affirme Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.

À en croire le bras financier de l’Union Européenne (UE), les résultats de cette enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP 27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation aux effets de celui-ci ont été au cœur des débats avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds « pertes et préjudices » pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques.

L’Afrique, rappelle M. Fayolle, est la partie du monde la plus touchée par les changements climatiques, bien que ce soit celle qui contribue le moins au problème. Le continent fait face à une menace accrue de phénomènes météorologiques extrêmes et de changements climatiques chroniques, qui influencent les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et hydrique, les écosystèmes, les moyens de subsistance, la santé, les infrastructures et les migrations.

Poursuivant son propos, il souligne que « les changements climatiques, par leurs effets néfastes sur les ressources vitales et la concurrence qu’ils entraînent pour les ressources naturelles, risquent d’accroître la pauvreté, les inégalités et le chômage ».

Ainsi, 76 % des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait donc être donnée dans leur pays aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13 %).

Guterres relance la force africaine sous mandat robuste de l’Onu

Pour restaurer la paix et lutter contre le terrorisme en Afrique, António Guterres plaide pour le déploiement d’une force africaine robuste avec mandat de l’Onu.A la place des missions de maintien de la paix dans certains pays africains, António Guterres, le secrétaire général des Nations unies (Onu), plaide pour « une force robuste d’imposition de la paix et de la lutte antiterroriste ». Les forces onusiennes sont sous le feu des critiques pour leur inefficacité dans certains théâtres d’opérations en Afrique.

En Afrique, les missions de maintien de la paix des sous l’égide des nations-unies sont souvent jugées inefficaces en raison de l’absence de robustesse de leur mandat. C’est par exemple le cas au Mali et en République démocratique du Congo (RDC) où interviennent des missions de stabilisation. En conférence de presse lundi 19 décembre à New-York, le secrétaire général de l’Onu a reconnu les limites de certaines missions de maintien de la paix.

« Nous assistons à des situations où nous avons des opérations de maintien de la paix où véritablement, il n’y a pas de paix à maintenir », a admis M. Guterres. Devant un tel état de fait, « c’est facile de manipuler les populations » en disant « voilà les casques bleus, ils ne sont pas capables de lutter contre les organisations terroristes ou des mouvements comme le M23 en RDC ».

Naissance d’Ecoforce

Ce souhait ardent du secrétaire général des Nations-unis coïncide avec l’ambition affichée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de se doter d’une force d’intervention contre le terrorisme et les coups d’États.

L’aggravation de la situation sécuritaire au Sahel avait motivé, le 4 décembre dernier, la décision des chefs d’Etat ouest-africains de créer une force régionale anti-terroriste qui aura également mandat de « restaurer l’ordre constitutionnel partout où il sera menacé dans la sous-région ».

Donnant suite à cette instruction, les chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao se sont réunis lundi 19 décembre à Bissau pour concrétiser la mise en place de cette force qui, selon la ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères, Suzi Barbosa, s’appellera Ecoforce. Mais le mécanisme de financement de cette force d’intervention de la Cédéao n’est pas encore défini.

Rébellion du M23 : la RDC gagne des points face au Rwanda

Depuis le durcissement de la rébellion du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les officiels de ce pays profitent de chaque tribune à l’international pour dénoncer le supposé soutien du Rwanda au groupe rebelle.Depuis plusieurs mois, Kinshasa et Kigali ne parlent plus le même langage. Les autorités congolaises se disent convaincues que le Rwanda, malgré ses dénégations, soutient le Mouvement du 23-Mars (M23), un groupe armé issu d’une ancienne rébellion tutsi congolaise qui a repris les armes fin 2021 et provoqué la mort et le déplacement de plusieurs personnes. La République démocratique du Congo (RDC) profite alors de chaque temps de parole sur la scène internationale pour dénoncer la posture de son voisin rwandais sur ce dossier.

« La RDC est, depuis plus de 20 ans, le théâtre de conflits et d’affrontements par certains pays, notamment le Rwanda qui soutient les terroristes du M23 », a déploré la ministre congolaise de l’Environnement, Ève Bazaiba Masudi, récusant une proposition du Rwanda lors de la quinzième Conférence des Parties (COP15) sur la diversité biologique des Nations unies, clôturée lundi 19 décembre à Montréal, au Québec.

Selon Radio France internationale (RFI), Kigali demandait la mise en place de mécanismes de financement pour la protection et la préservation de la biodiversité. Mais Mme Masudi a rétorqué que « la RDC vit des situations pires qu’en Ukraine », faisant allusion à l’invasion de la Russie qui continue de causer pourtant des conséquences économiques terribles pour le monde, particulièrement en Afrique. Elle a dès lors appelé la communauté internationale à ne pas céder à la politique du « deux poids deux mesures ».

Si plusieurs pays ont adopté une position de neutralité, ce n’est pas le cas des Etats-Unis et de la France qui accablent clairement Kigali. « Nous condamnons le soutien que le Rwanda apporte au groupe M23 et nous demandons que les processus de Luanda et de Nairobi puissent être intégralement mis en œuvre », a déclaré lundi Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Paris et Washington haussent le ton

Le 15 décembre dernier, en marge du sommet États-Unis/Afrique, Washington a également demandé au Rwanda d’œuvrer pour le retrait du groupe rebelle M23. Présent à cette rencontre, le président rwandais, Paul Kagame, a répondu au secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, que le conflit dans l’est de la RDC ne devrait « pas être mis sur le dos du Rwanda, étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs dans le pays ». Pour M. Kagame, le conflit entre le M23 et l’armée congolaise résulte plutôt de l’incapacité de Kinshasa à résoudre ses problèmes internes de longue date avec les Congolais d’origine rwandaise.

Début décembre, une enquête préliminaire des Nations Unies a affirmé qu’au moins 131 civils dont 17 femmes et 12 enfants ont été tués entre le 29 et le 30 novembre dans la partie orientale de la RDC, théâtre de violences de groupes armés. Elle explique que ces actes ont été perpétrés à Kishishe et Bambo, deux villages du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, « dans le cadre d’une campagne de meurtres, de viols et d’enlèvements et de pillages contre ces deux villages en représailles à des affrontements entre le M23 et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR-FOCA) et des groupes Mayi-Mayi Mazembé et Nyatura Coalition des mouvements pour le changement ».

Dans le communiqué de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), les enquêteurs précisent n’avoir pas pu accéder aux villages concernés, mais n’écartent pas une évolution du bilan de 131 personnes civiles tuées. De son côté, le gouvernement accuse les rebelles du M23 d’avoir tué au moins 272 civils lors des assauts de fin novembre.

Congo: près de 35 000 enfants sensibilises a l’environnement par Congo Terminal et Renatura

Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs.Le 13 décembre 2022, lors du bilan sur le partenariat Congo Terminal et Renatura, les deux acteurs ont noté avec satisfaction la sensibilisation à l’environnement de 35 000 enfants durant l’année 2022. Ils sont plus de 300 000 depuis le début de l’opération en 2005.
Congo Terminal accompagne Renatura dans la sensibilisation sur l’environnement ; l’apprentissage des gestes éco-responsables et la connaissance des espèces menacées, plus particulièrement les tortues marines. Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs. Depuis le début de l’année, les actions de sensibilisation ont été accentuées par la diffusion de messages et documentaires télévisés mettant en
avant les bonnes pratiques des entreprises pour la préservation de la biodiversité.

« Plus les personnes sont au fait des dangers que peuvent provoquer la pollution et des gestes pour y remédier, plus nous avons de chance de préserver notre écosystème » déclare Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Pour une ville qui compte environ 1 million d’habitants, nous sommes heureux d’avoir sensibilisé environ une personne sur trois. Au début nos efforts n’étaient pas significatifs, mais l’accompagnement de Congo Terminal a été un accélérateur. Nous pensons poursuivre dans cette lancée pour que chaque famille accroît son engagement à préserver l’environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice
Renatura Congo.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité, l’étude et la protection des tortues marines au Congo. L’ONG travaille également depuis plusieurs années à la sensibilisation sur l’environnement, l’accompagnement de l’Etat dans la mise en place d’une aire marine protégée ; la vulgarisation des gestes clés et la formation des
associations œuvrant dans le même secteur d’activité ou activité assimilée telle que la pêche.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie
chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :
Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal
T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

À noël, Orca et Bolloré transport & Logistics apportent leur soutien aux orphelins

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants.Le 17 décembre 2022, ORCA Congo s’est associé à Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal pour offrir 1,5 tonne de vivres, vêtements, chaussures et jouets aux orphelins.

Durant trois dernières semaines, le département communication et développement durable a organisé une campagne de dons auprès des 1500 employés du groupe Bolloré au Congo. La majorité des collaborateurs évoluant à Congo Terminal et Bolloré Transport& Logistics Congo a volontairement participé à cette action solidaire qui met en lumière l’esprit du Groupe Bolloré : « Savoir redonner une part de ce que nous avons eu la chance de recevoir » selon Cyrille Bolloré, PDG du Groupe.

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants. Cette structure est située à Mvou-mvou dans un quartier périphérique de Pointe-Noire. ORCA Congo a fourni l’ensemble des jouets.

« La forte mobilisation de nos collaborateurs et la quantité des dons récoltés en si peu de temps traduisent la générosité de nos équipes. Nous sommes heureux de donner un peu de joie aux orphelins en cette fin d’année » soutient Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Merci à Congo Terminal, Bolloré Transport & Logistics Congo et ORCA Congo pour cette marque de solidarité. Les enfants ont reçu tant de choses pour passer de merveilleuses fêtes de fin d’année » a précisé Xavier NGAMOYI, chef de centre de l’orphelinat Caritas.

Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal organisent un vide grenier chaque fin d’année. L’ensemble des articles collectés est destiné aux orphelins ou aux enfants défavorisés. ORCA Congo spécialisé dans la décoration intérieure, le mobilier, le textile, le jardin et les jouets est également un acteur pleinement engagé dans les actions solidaires.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

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Mondial 2022 : exploits et regrets pour l’Afrique

La Coupe du monde 2022 a vu le Maroc améliorer la meilleure performance du continent noir dont trois des cinq représentants au Qatar sont néanmoins passés à la trappe dès le premier tour.Le gratin du football s’est quitté ce dimanche sur le sacre au bout du suspense de l’Argentine de Lionel Messi aux dépens de la France de Kylian Mbappé (3-3, TAB 4-2). Dans la première Coupe du monde accueillie par un pays arabe, l’Afrique a totalisé sept succès en phase de groupes. Du jamais vu depuis qu’elle a découvert la compétition en 1934 par le biais de l’Égypte. Mieux encore, toutes ses cinq sélections ont au moins remporté un match. Cela aussi ne s’était pas produit dans le passé.

Le Maroc, à jamais les premiers

Les Lions de l’Atlas ont terminé, hier samedi, au pied du podium d’un Mondial qu’ils auront marqué de leur empreinte. Pour la petite finale, le Maroc harassé a courbé l’échine devant la Croatie (2-1). Auparavant, il a livré une bataille farouche en demi-finale contre la France, alors championne du monde en titre (défaite 2-0).

Avant l’avènement du sélectionneur Walid Regragui et de ses soldats dévoués, l’Afrique restait sur trois échecs en quarts de finale de la Coupe du monde : le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Maintenant, la date du 10 décembre 2022 est gravée dans les mémoires collectives. Ce jour-là, face au Portugal de Cristiano Ronaldo, Youssef En-Nesyri est monté haut dans le ciel de Doha pour briser le plafond de verre du continent noir. Un but, un seul, qui vaut de l’or.

En huitièmes de finale, le Maroc a écœuré durant 120 minutes l’Espagne (0-0) et gagné la séance des tirs au but (3-0) grâce notamment à son gardien infranchissable, Yassine Bounou. Le début de second tour féérique des Lions de l’Atlas n’a été que le prolongement du premier au terme duquel ils se sont classés premiers de la poule F en muselant (0-0) les Vatreni (flamboyants) croates et en dominant la Belgique (0-2) et le Canada (1-2). Deux triomphes et un nul, synonymes de 7 points au compteur. Soit le meilleur total d’une équipe africaine depuis l’ère de la victoire à trois points au Mondial (1994).

Le Sénégal renvoyé à ses chères études

Les champions d’Afrique en titre rêvaient grand pour le troisième Mondial de l’histoire du Sénégal. Mais le forfait de Sadio Mané, à quelques jours de l’amorce du tournoi, a refroidi les ardeurs de tout un pays. Sans leur guide, les Lions ont gêné les Pays-Bas pendant longtemps avant de s’écrouler en fin de partie (0-2).

Mal embarqué, le Sénégal s’est relancé lors de la 2ème journée en prenant le dessus sur le pays hôte (1-3) avec des réalisations de Boulaye Dia, Famara Diédhiou et Bamba Dieng. Opposées à l’Équateur pour la « finale » du groupe A, les troupes du sélectionneur Aliou Cissé ont sorti le match qu’il fallait pour l’emporter sur le score de deux buts à un.

Terminant deuxièmes de la poule derrière les Oranje, les Lions ont hérité de l’Angleterre en huitièmes de finale. Sans Idrissa Gana Guèye, suspendu pour cumul de cartons jaunes, ils ont tactiquement été surclassés par des Three Lions d’une efficacité redoutable (3-0). Au-delà de l’élimination, la prestation d’ensemble jugée lamentable de Kalidou Koulibaly et de ses coéquipiers a exaspéré plus d’un. Pourtant, le Sénégal, éliminé au premier tour en 2018, s’est bonifié quatre ans plus tard avec un bilan de 2 victoires, 2 défaites, 5 buts marqués et 7 encaissés.

Cameroun : une victoire de prestige et puis s’en va

Le vendredi 2 décembre dernier, les Lions indomptables se sont offerts une proie de choix dans la plus grande des compétitions. Obligé de battre le Brésil pour entretenir son espoir de qualification, à l’ultime journée du groupe G, le Cameroun l’a fait. Face à la Seleção B, Vincent Aboubakar a planté l’unique banderille à la 92ème minute. Dans la foulée, l’avant-centre a été expulsé pour avoir enlevé son maillot dans la célébration de son somptueux but de la tête sur un centre déposé par Jérôme Ngom Mbekeli.

Un succès historique, le premier d’une nation africaine contre le pays de la samba en Coupe du monde, qui n’a hélas permis de poursuivre l’aventure. Car auparavant, Collins Fai, André-Frank Zambo Anguissa, Eric Maxim Choupo-Moting et consorts se sont sabordés face à la Suisse (revers 1-0) et ont miraculeusement arraché le nul contre la Serbie (3-3). Conséquence, avec quatre points, les Lions indomptables ont fini à la 3ème position avec 1 victoire, 1 nul, 1 défaite, 4 buts inscrits et autant pris.

En outre, le Cameroun a une fois encore fait parler de lui en dehors des terrains. Peu avant le coup d’envoi du deuxième match, le gardien titulaire, André Onana, a été écarté de la Tanière pour raison disciplinaire. On saura plus tard que le portier de l’Inter Milan a eu un différend sur son jeu au pied avec le sélectionneur Rigobert Song qui n’acceptait pas certaines prises de risque. Ainsi, Onana a claqué la porte et livré sur les réseaux sociaux sa version des faits.

« Je n’ai pas été autorisé à être sur le terrain pour aider le Cameroun, comme je le fais toujours, à atteindre les objectifs de l’équipe. Je me suis toujours comporté de manière appropriée pour mener l’équipe vers le succès. J’ai mis tous mes efforts et mon énergie afin de dénouer les liens d’une situation ambiguë, mais je n’ai pas rencontré la réceptivité espérée », a expliqué l’ancien sociétaire de l’Ajax Amsterdam. C’est donc Devis Epassy qui a gardé les cages des Lions indomptables contre les Aigles blancs et les Auriverde.

Resté au Qatar pour suivre le reste de la compétition, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est sorti de ses gonds après le huitième de finale ayant opposé le Brésil à la Corée du Sud. Il s’en est violemment pris à un youtubeur algérien qui l’importunait. Par la suite, l’ex-attaquant « a regretté profondément d’avoir perdu (son) sang-froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à (sa) personnalité ».

La Tunisie, si près et si loin

Accéder enfin au second tour, c’était l’ambition des Aigles de Carthage dans ce Mondial. La Tunisie, pour son entrée en lice dans le tournoi, a tenu en échec le Danemark. Malheureusement, les hommes de l’entraîneur Jalel Kadri se sont pris les pieds dans le tapis face à l’Australie. Une défaite un à zéro qui a mis à nu les difficultés offensives de Youssef Msakni et de ses coéquipiers.

La qualification restait tout de même possible en cas de victoire contre la France combinée à un résultat favorable dans l’autre rencontre entre le Danemark et l’Australie. Grâce à un pion de Wahbi Khazri contre une formation très remaniée des Bleus, les Aigles de Carthage ont effectué une partie du travail. Cependant, les Socceroos ont fait s’écrouler le rêve comme un château de cartes en battant la Danish Dynamite. 

En nombre de points, la Tunisie a réalisé sa meilleure campagne avec 1 succès, 1 nul, 1 défaite, 1 but inscrit et 1 concédé. Mais comme en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, les Aigles de Carthage n’ont pas déployé bien loin leurs ailes.

Le Ghana plombé par sa défense gruyère

Lawrence Ati-Zigi, le dernier rempart des Black Stars, est allé chercher le ballon au fond de ses filets à sept reprises. Aucun autre représentant de l’Afrique n’a été aussi perméable après trois matchs au Qatar. Naïveté, erreurs de placement, attentisme…, les défenseurs ghanéens ont été tout sauf luisants face au Portugal (défaite 3-2), contre la Corée du Sud (victoire 2-3) et face à l’Uruguay (revers 0-2).

Par contre, en attaque, Mohamed Kudus (22 ans) a été la révélation. Le gaucher a signé deux buts, délivré une passe décisive et provoqué un penalty raté avec désinvolture par André Ayew contre la Celeste. Le Ghana a fini bon dernier de la poule H et laissé un goût d’inachevé. Le sélectionneur Otto Addo, ayant quitté ses fonctions, n’a jamais trouvé la formule pour équilibrer une sélection dans laquelle les nouveaux arrivants Iñaki Williams, Mohammed Salisu ou encore Tariq Lamptey n’ont pas totalement répondu aux attentes.

Centrafrique : un agent de Wagner visé par un attentat

Le chef de la Maison russe à Bangui, Dmitri Syty, a été hospitalisé après l’explosion, entre ses mains, d’un colis qui lui était parvenu par la poste.Les Russes seraient-ils devenus indésirables en terre centrafricaine ? Après plusieurs menaces anonymes les sommant à quitter le pays, le chef de la Maison russe à Bangui, Dmitri Syty, a reçu ce vendredi un colis piégé qui a failli lui ôter la vie.

« L’incident s’est produit au moment où Dmitri Syty ouvrait un colis qu’il avait reçu et qui s’est avéré être bourré d’explosifs. La victime a été transportée immédiatement à l’hôpital, où des soins médicaux lui ont été prodigués en urgence », a déclaré, dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères.

A en croire le fondateur de l’entreprise de sécurité privée russe Wagner, Evguéni Prigojine, « le 11 novembre, Dmitri Syty a reçu un colis en provenance du Togo, contenant une photo de son fils qui vit en France. Il contenait une note disant qu’il recevrait la prochaine fois la tête de son fils si +les Russes ne se cassent pas du continent africain et n’ouvrent pas les portes aux Français. Aujourd’hui, il a reçu un nouveau colis. Malgré toutes les instructions de sécurité qu’il avait reçues, Dmitri Syty, bouleversé et croyant que la tête de son fils était dans le colis, l’a ouvert. Une explosion a eu lieu ».

Selon la mission diplomatique russe en Centrafrique, l’état de Dmitri Syty est grave, mais sa vie n’est pas en danger.

Pour le ministère des Affaires étrangères, « cet attentat vise clairement à empêcher les activités de la +Maison russe+ à Bangui, et, plus largement, à nuire au bon développement des relations amicales entre nos deux pays ».

Malgré ces menaces récurrentes, « la Fédération de Russie ne se laissera pas intimider par des terroristes et ne fermera pas la Maison russe en RCA », a assuré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence Tass.

Le Rwanda veut booster ses services de livraison par drone

L’Etat rwandais prévoit d’effectuer près de 2 millions de livraisons instantanées et plus de 200 millions de kilomètres en mode autonome d’ici à 2029.Leader mondial de la logistique et des livraisons instantanées, Zipline a annoncé ce jeudi 15 décembre 2022 un nouveau partenariat avec le Rwanda. L’objectif de ce partenariat est d’effectuer près de 2 millions de livraisons instantanées et de parcourir plus de 200 millions de Km en autonomie d’ici à 2029.

Avec ce nouveau partenariat, le Rwanda compte tripler son volume de livraison en aménageant de nouveaux sites de livraison en milieu rural et urbain dans tout le pays et en proposant des services à d’autres entités gouvernementales.

Ce faisant, le Rwanda met en place des services de logistique et de livraison innovants et écoresponsables. Par ailleurs, il sera le tout premier pays au monde capable d’effectuer des livraisons instantanées à toute sa population, et ce, de manière autonome.

Ce service, qui a débuté avec la livraison du sang il y a six ans, intègre désormais des médicaments, des approvisionnements médicaux, des produits de nutrition et de santé animale. Ce nouveau partenariat élargit cette base pour soutenir les secteurs de la finance, du commerce numérique et du tourisme.

Tout organisme au sein du gouvernement, y compris le ministère de l’Agriculture et des Ressources animales, le ministère des Technologies de l’information et de la communication pourra recourir à ce système de livraison instantanée ainsi que le Conseil de développement du Rwanda, le Rwanda Medical Supply et l’Agence nationale pour le développement de l’enfant.

Grâce à ce nouvel accord, ce système de logistique instantanée sera intégré dans divers secteurs des opérations nationales, qu’il s’agisse d’assurer une chaîne d’approvisionnement fiable en soins de santé, de lutter contre la malnutrition ou de créer une expérience écotouristique mémorable, a déclaré Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

« Le Rwanda est un centre d’innovation et nous sommes ravis d’être le premier pays au monde à lancer un service national de livraison par drone », a ajouté Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

De ses centres de distribution de Muhanga et Kayonza, l’opérateur assure la livraison de 75% des approvisionnements en sang du pays, en dehors de Kigali. Grâce au réseau de livraison instantanée, plus de 400 hôpitaux et cliniques reçoivent du sang, des médicaments et les approvisionnements dont ils ont besoin dans les minutes qui suivent leur commande, ce qui leur permet de traiter aussi bien les problèmes médicaux quotidiens que les urgences.

Sur la base de données provenant des hôpitaux publics rwandais, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont constaté une réduction de 88% des cas de mortalité maternelle à l’hôpital dus à une hémorragie du post-partum.

Cette diminution résulte directement du recours au système de logistique et de livraison instantanée. Aujourd’hui, davantage de mères sont en vie parce qu’elles se sont rendues dans un établissement médical qui bénéficie du réseau de livraison instantanée.

D’après Daniel Marfo, vice-président principal et responsable des activités et des opérations de Zipline en Afrique, « la logistique instantanée a permis de sauver des milliers de vies et de régler certains problèmes les plus fondamentaux de la planète : la famine et la malnutrition, la saturation du réseau routier et la pollution de l’environnement, ainsi que le manque d’accès aux soins de santé ».

Rien que cette année, grâce à ce système logistique, le ministère de l’Agriculture a distribué plus de 500 000 doses de vaccins de santé animale et plus de 8 000 unités de sperme porcin aux vétérinaires et aux éleveurs.

Les éleveurs qui ont recours aux services de livraison instantanée ont vu le taux de fertilité de leurs animaux augmenter de 10% par rapport à la moyenne nationale. Les éleveurs peuvent ainsi élever plus de porcs avec un profil génétique plus sain, agrandir leur entreprise et proposer aux communautés un meilleur accès aux protéines et améliorer la santé de la population.

«Le Rwanda n’est pas responsable du conflit en RDC» (Kagame)

Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).Le président rwandais, Paul Kagame a déclaré que le conflit en République démocratique du Congo (RDC) voisine, en particulier dans la partie orientale du pays, ne devrait pas être imputé à son pays. De l’avis du dirigeant rwandais, le conflit entre le Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée congolaise reflète plutôt l’incapacité de Kinshasa à résoudre ses problèmes internes de longue date concernant les Congolais d’origine rwandaise.

« Ce qui se passe en RDC ne doit pas être mis sur le dos du Rwanda, étant donné que plus de cent groupes armés, et pas seulement le groupe rebelle M23, sont actifs dans le pays », a notamment dit, vendredi 16 décembre 2022 à Washington (Etats-Unis), où il séjourne dans le cadre du sommet États-Unis-Afrique.

Il a ajouté que le M23 est né de l’incapacité du gouvernement congolais à résoudre les problèmes des Congolais parlant le kinyarwanda.

« Ce que je veux dire clairement, c’est que ce problème n’a pas été créé par le Rwanda et qu’il n’est pas le problème du Rwanda. C’est le problème du Congo. Ce sont eux qui doivent y faire face », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Kagame a souligné que son pays a attiré l’attention de Kinshasa et de la communauté internationale sur la collaboration présumée entre les rebelles rwandais des FDLR et l’armée nationale congolaise, des allégations qui, selon lui, ont été largement ignorées.

Centrafrique : fin de mission pour les soldats français

Les derniers militaires français ont quitté la capitale, Bangui, ce jeudi 15 décembre 2022.Clap de fin de la coopération militaire entre Paris et Bangui. Les 47 derniers soldats français qui occupaient le camp militaire situé dans l’enceinte de l’aéroport M’Poko ont quitté la capitale centrafricaine ce jeudi 15 décembre pour rejoindre Libreville (Gabon).

Selon RFI, les clés du camp de Bangui-M’Poko ont été symboliquement rendues mardi 13 décembre au chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le général Zéphirin Mamadou. La rétrocession du camp s’est faite dans la discrétion, mais à l’issue d’un processus « complètement transparent », souligne le média, citant les autorités françaises.

La France a plaidé pour que la base revienne à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Mais, il revient aux autorités centrafricaines de décider qui va occuper les lieux.

Les hommes de la compagnie paramilitaire privée russe, Wagner, qui occupent déjà un hangar dans l’enceinte de l’aéroport, pourraient bien hériter des lieux. Certains observateurs pensent aussi aux Rwandais, déployés au sein de la Minusca mais aussi de manière bilatérale.

« Une victoire de plus au compteur des panafricains qui luttent sur tous les terrains contre la recolonisation française de l’Afrique », s’est réjoui sur Twitter @K_Mythe2. Abondant dans le même sens, @SackoVeridique, qui remercie Dieu pour ce départ, estime que « l’Afrique va maintenant respirer en paix ». « Très bien ! Nous ne voulons pas des impérialistes », renchérit @Timothee_Mufutu.

@FilaFrancky n’est pas du même avis que ses prédécesseurs et affirme : « Force à vous et merci pour le soutien que vous avez fourni et que vous continuez à fournir ».

Le départ d’aujourd’hui vient clôturer un processus de désengagement entamé il y a de cela 18 mois. Paris a suspendu son accord de coopération militaire avec la Centrafrique en avril 2021, en raison de la présence des mercenaires russes de Wagner. Depuis lors, les missions ont été réduites au fil des mois. En octobre dernier, à l’officialisation de ce départ, il ne restait plus que 130 soldats français au sein d’une mission logistique.

Cameroun: David Azra, nouveau Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal

Son arrivée intervient trois mois après la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs.Après 15 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics en Afrique, David Azra est depuis le 12 décembre 2022, Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal, opérateur du terminal à conteneurs du Port Autonome de Kribi. Il succède à Eric Lavenu qui prend sa retraite après de longues années de service au sein du Groupe Bolloré.

Son arrivée intervient trois mois après la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs. Aussi, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, David Azra sera en charge du développement des activités du terminal à conteneurs de Kribi.

David Azra a rejoint les équipes de Bolloré Transport & Logistics en 2007. Il y a occupé, respectivement, le poste de Responsable contrôle de gestion chez Camrail, concessionnaire des chemins de fer du Cameroun, avant d’être nommé Directeur Administratif et Financier Adjoint de Bolloré Transport & Logistics Congo. Il prendra par la suite les fonctions de Directeur Administratif et Financier de Douala International Terminal (DIT) et Directeur Administratif et Financier de Bolloré Transport & Logisitics Gabon avant d’être promu Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal.

Titulaire d’un diplôme d’Expertise Financière obtenu à l’École Supérieure de Gestion et Finance de Paris, David Azra possède une connaissance pointue du continent africain. Au cours de sa carrière, il a développé une expertise dans le secteur du transport et de la logistique et de solides compétences managériales.

« C’est pour moi une grande fierté de rejoindre les équipes de KCT et de poursuivre le développement de cette entreprise. Avec nos partenaires, nous allons continuer à développer les activités, offrir à nos clients des solutions compétitives et participer à la croissance socio-économique du Cameroun et des pays de la sous -région du Golfe de Guinée. », a déclaré David Azra.

« Nous remercions chaleureusement Eric Lavenu pour son dévouement et le travail qu’il a accompli au cours de sa carrière au sein du Groupe Bolloré et nous sommes ravis d’accueillir à ce poste David Azara qui poursuivra les projets mis en œuvre par son prédécesseur. Notre ambition est de faire de Kribi Conteneurs Terminal un hub portuaire central dans la région capable d’offrir des prestations de haut niveau à des coûts très compétitifs. » a déclaré Olivier de Noray, Directeur général Ports & Terminaux de Bolloré Ports.

À propos de Kribi Conteneurs Terminal

Constitué d’un groupe d’actionnaires camerounais, de Bolloré, de CMA CGM et de CHEC, le consortium Kribi Conteneurs Terminal est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi. KCT offre à la chaîne logistique camerounaise une infrastructure moderne, adaptée à la nouvelle génération de navires transocéaniques, dont des quais de 350 mètres pouvant accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11 000 EVP. Les infrastructures et les équipements sont conformes aux meilleurs standards internationaux. Véritable porte d’entrée sur le Cameroun et ses pays de l’hinterland, comme le Tchad ou la République Centrafricaine, ce terminal est appelé à faciliter l’essor du commerce régional et accélérer la croissance économique du pays. Kribi Conteneurs Terminal souhaite également se positionner comme un hub de transbordement de référence.

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Contacts presse :

Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com
Eric KONGOU, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +237 698 11 73 83 – eric.kongou@bollore.com

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Mondial 2022 : le Maroc fait cap sur les demi-finales

Les Lions de l’Atlas sont allés, mardi dernier, au bout d’eux-mêmes pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.L’équipe nationale du Maroc, arrivée au Qatar sur la pointe des pieds, vit actuellement un rêve éveillé. À Doha, la capitale de cet émirat du golfe Persique, le rugissement des Lions de l’Atlas s’entend désormais à des kilomètres à la ronde.

Ils ne sont toujours pas rassasiés. Pourtant, leurs différentes proies composent à n’en pas douter un festin. La dernière en date, l’Espagne, a cru pouvoir échapper aux crocs acérés avant de voir le piège se refermer sur elle.

À l’Education City Stadium, surnommé « le diamant du désert » en raison de sa façade scintillante, le Maroc a vaincu la Roja dans un match dantesque. Comme à leur habitude depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas ont laissé le ballon à leurs vis-à-vis, seulement 23 % de possession, pour foncer droit devant dès la récupération du cuir.

Face à une formation espagnole rodée au tiki-taka, le jeu de possession inventé par le génie néerlandais Johan Cruyff lorsqu’il dirigeait le FC Barcelone entre 1988 et 1996, le Maroc a fait montre d’une résilience à toute épreuve. En souffrant beaucoup ensemble sans jamais rompre.

En fait, l’équipe façonnée par le sélectionneur Walid Regragui est une forteresse quasi imprenable. Dans ce Mondial, seul le Canada a fait trembler les filets marocains. « Et encore, c’est un but contre son camp du défenseur central Nayef Aguerd », souligne Jamal Waalam, journaliste à 2M (télévision publique).

Les Espagnols eux n’ont pas eu cette chance. Sous les huées d’un stade acquis à la cause marocaine, les hommes de Luis Enrique ont monopolisé la balle et multiplié les passes (967 réussies) dans toutes les parties de la pelouse afin de déstabiliser les lignes de défense.

Mais durant 120 minutes, la Roja a rarement été en position idéale (13 tirs pour 1 cadré). La faute, glisse Sahelinko Cissokho, journaliste à MEDI 1 TV (privée), à des adversaires habités « par la grâce divine et portés par un vent d’épopée » qui jouaient le match de leurs vies.

De l’infranchissable gardien Yassine Bounou au besogneux avant-centre Youssef En-Nesyri en passant par le roc Romain Saïss, le couteau suisse Sofiane Amrabat, l’imprévisible Hakim Ziyech et le dribbleur fou Sofiane Boufal, le plan de jeu de l’ancien coach du Wydad Athletic Club a été exécuté presque à la perfection. N’eut été la maladresse déconcertante de Walid Cheddira, lancé en cours de match, le Maroc aurait même plié la partie avant la séance des tirs au but, fatidique pour l’Espagne.

Vainqueur du Trophée Zamora, décerné par le célèbre quotidien sportif espagnol Marca, à l’issue de la saison 2021-2022, « Bono », le dernier rempart marocain portant les couleurs du FC Séville en club, est entré dans la tête des héritiers des champions du monde 2010 pour y semer le doute.

Résultat, Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets, désignés par leur entraîneur, ont manqué leurs tentatives. Le premier nommé a vu son tir croisé mourir sur le poteau tandis que les frappes des deux autres ont rencontré la main ferme de Yassine Bounou.

Côté marocain, excepté Badr Benoun, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et Achraf Hakimi n’ont pas tremblé. Le piston du Paris Saint-Germain, d’un sang-froid remarquable, s’est même offert une panenka pour la balle de match. L’Espagne est à terre, le Maroc au septième ciel.

Après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), le Ghana (2010), l’Afrique place à nouveau l’un de ses représentants en quarts de finale de la Coupe du monde. En six phases finales, 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc n’était sorti des poules qu’au Mexique.

« Le peuple attendait depuis longtemps une qualification au second tour. C’est incroyable. Cette victoire a été célébrée jusque tard dans la nuit. C’était une véritable fête », raconte M. Waalam.

 « C’est un exploit retentissant. On ne réalise pas à quel point Walid Regragui, nommé à la tête de cette équipe à un peu plus de trois mois de ce Mondial, est en train d’écrire l’histoire. Je n’ai jamais vu les Marocains aussi fiers. Ils sont tous ivres de bonheur », constate aussi M. Cissokho.

Briser le plafond de verre

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est rentré dès le premier match à élimination directe. Le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu intégrer le tableau final du tournoi. Le Maroc est alors l’unique sélection africaine toujours présente au Qatar. Les Lions de l’Atlas, ayant auparavant tenu tête à la Croatie (0-0), surpris la Belgique (2-0) et dominé le Canada (2-1), veulent prolonger la chasse.

Samedi, à 15 heures Temps Universel, ils essaieront d’épingler le Portugal à leur tableau de chasse. « Ce quart de finale s’annonce très difficile. La Seleção, qui a battu la Suisse sur le score de six buts à un en huitièmes de finale, est en pleine forme. Elle a une grande confiance en son potentiel offensif. Ça va être une véritable opposition de styles », analyse le journaliste de la 2M.

Pour ce qui est censé être la toute dernière Coupe du monde de la superstar Cristiano Ronaldo, le Portugal de l’entraîneur Fernando Santos est une belle équipe. Si dans l’arrière-garde, Pepe (39 ans) fait encore de la résistance, les jeunes ont par la force des choses pris le pouvoir en attaque. C’est depuis le banc de touche que « CR7 » a assisté au récital offensif de Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé, face aux Suisses.

« Le Portugal est d’un autre calibre, mais c’est faisable. C’est aussi un pays voisin du Maroc comme l’Espagne. Il n’y a pas de complexe à nourrir. Les Lions de l’Atlas n’ont rien à perdre. L’espoir est permis car c’est onze contre onze », soutient le journaliste de MEDI 1 TV.

Cependant, les exigences du chauve Regragui, latéral droit, quand il lui restait des cheveux, du Maroc battu (2-1) en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2004 par la Tunisie, demande des efforts physiques continus. Le hic est que les corps de ses soldats commencent à être éprouvés. Le capitaine Saïss, touché à une cuisse en prolongations, a serré les dents jusqu’au coup de sifflet final du duel contre l’Espagne.

« Amrabat a joué sous infiltration. Ziyech était fatigué. Idem pour Noussair Mazraoui. Aguerd a également eu un pépin », a ajouté Jamal Waalam, avant de déduire que « la condition physique sera un aspect important face au Portugal ».

Il va donc falloir surveiller l’infirmerie des Lions de l’Atlas. À défaut de pouvoir compter sur ses hommes de base, le premier sélectionneur africain en quarts de finale d’un Mondial aura recours à d’autres ressources dans « un groupe homogène », se persuade Sahelinko Cissokho pour qui « l’équipe marocaine dégage une sérénité » inébranlable.

À ce stade de la grand-messe du foot, le Maroc est l’une des quatre formations encore invaincues. « On s’autorise donc à rêver d’aller plus loin, d’être la première équipe du continent noir à dépasser les quarts de finale. On croit en notre destin », martèle M. Waalam. Les étoiles sont à portée de main. Dès lors, il ne faut surtout pas qu’elles filent entre nos doigts, doivent certainement se dire les Marocains dans le Royaume chérifien et dans la diaspora.

RDC : au moins 131 civils tués par le M23 (ONU)

Depuis plusieurs années, l’Est de la République démocratique du Congo est le théâtre de violences de groupes armés.Une enquête préliminaire de la Mission  des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du  Congo (Monusco) et du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits  de l’Homme (BCNUDH) affirme qu’au moins 131 civils (102 hommes, 17  femmes et 12 enfants) ont été tués les 29 et 30 novembre dernier dans l’Est de la RDC.

Faute de pouvoir  accéder aux villages concernés, les enquêteurs des Nations Unies  n’écartent pas une évolution de ce bilan alors que le gouvernement  accuse le M23 d’avoir tué au moins 272 civils lors de ces assauts.

Selon  le communiqué de la mission onusienne publiée mercredi 7 décembre, ces  actes ont été perpétrés à Kishishe et Bambo, deux villages du territoire  de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, « dans le cadre d’une  campagne de meurtres, de viols et d’enlèvements et de pillages contre  ces deux villages en représailles à des affrontements entre le M23 et  les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR-FOCA) et des  groupes Mayi-Mayi Mazembé et Nyatura Coalition des mouvements pour le  changement ».

« Les victimes ont été  exécutées arbitrairement par balle ou à l’aide d’armes blanches »,  indiquent les enquêteurs de l’Onu qui ont également recensé « huit  personnes blessées par balles et 60 autres enlevées », tandis que « 22  femmes et cinq filles ont été violées ».

Sous  l’égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique australe (SADC),  des pourparlers sont en cours  au Kenya pour le rétablissement de la  paix dans l’est de la RDC. Absents des réunions qui se sont tenues à  Nairobi, les rebelles du M23 ont accepté un cessez-le-feu. Les  présidents rwandais, congolais ont pris part aux travaux par  visioconférence et ont souhaité le retour d’une paix durable dans l’est  de la RDC. Paul Kagamé s’est félicité « de la réponse rapide de la  région » et des « mécanismes mis en place pour sauver des vies dans  l’Est de la RDC ».

Début novembre,  les Etats-Unis ont accusé le Rwanda de soutenir le M23. Des accusations  auxquelles le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta a  répondu, affirmant que « les Etats-Unis ont une vision erronée et  malavisée du conflit ».

Samuel Eto’o s’excuse après l’agression d’un youtubeur algérien

Samuel Eto’o Fils s’est excusé après sa bagarre avec un youtubeur algérien qui l’interrogeait sur l’arbitre gambien Papa Bakary Gassama qui avait officié lors du barrage retour entre l’Algérie et le Cameroun.Une vidéo tournée au Qatar est devenue virale, montrant son altercation avec le Youtubeur algérien Sadouni SM après le huitième de finale entre le Brésil et la Corée du Sud. Après la diffusion en boucle de l’extrait de l’altercation, le Camerounais a présenté ses excuses, dans un communiqué. Il explique qu’il « regrette profondément d’avoir perdu son sang-froid et d’avoir réagi d’une manière excessive. » Il précise également qu’il « s’engage à continuer de résister aux provocations incessantes et au harcèlement quotidien de certains supporters algériens ».

Sadouni SM, qui a déposé une plainte contre Samuel Eto’o, a lui aussi présenté sa version des faits. Il affirme l’avoir « interrogé sur Gassama (arbitre gambien d’Algérie-Cameroun). Je lui ai demandé s’il lui avait donné un pot-de-vin. Il s’est énervé et m’a frappé. » Le youtubeur a déclaré vouloir porter plainte contre le président de la fédération camerounaise.

L’arbitre gambien Papa Bakary Gassama avait reçu des menaces de la part d’Algériens, dont l’entraîneur de l’équipe nationale Djamel Belmadi, à propos de sa gestion du match que le Cameroun a remporté grâce à la règle du but à l’extérieur et qui lui a permis de se qualifier pour la Coupe du monde au Qatar.

Eto’o ambassadeur de la Fifa dans cette coupe du monde, se trouve au Qatar à la tête de la délégation de football du Cameroun pour la Coupe du monde.

Les Lions indomptables ont quitté le tournoi dès la phase de poule avec un bilan d’une victoire contre le Brésil (0-1), un nul contre la Serbie (3-3) et une défaite contre la Suisse (1-0)

RDC : Félix Tshisekedi cherche-t-il à reporter les élections ?

Le président congolais chercherait à repousser la date des élections prévues dans son pays en décembre 2023 en invoquant la crise sécuritaire qui sévit à l’Est selon son homologue rwandais, Paul Kagamé.Les armes se sont temporairement tues dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) grâce aux pourparlers de la semaine dernière au Kenya. Mais le ton ne baisse pas entre Kinshasa et Kigali. Dans une adresse à la nation à l’Assemblée nationale rwandaise, le président Paul Kagamé a accusé, mercredi 30 novembre, son homologue congolais, Félix Tshisekedi, de vouloir instrumentaliser la crise qui sévit dans l’Est de la RDC pour reporter les élections générales prévues dans son pays en décembre 2023.

« S’il essaie de trouver un autre moyen de faire reporter les prochaines élections, alors je préférerais qu’il utilise d’autres excuses, et pas nous », a déclaré Paul Kagamé qui a encore nié tout soutien au mouvement rebelle du M23.

A l’en croire, plus de 100 groupes rebelles combattent dans l’Est de la RDC. « Si tout ceux-ci bénéficiaient du soutien du Rwanda peut-être qu’ils seraient actuellement ensemble », a affirmé M. Kagamé, soulignant que « ce problème (la crise dans l’Est) peut être résolu si un pays qui se dirige vers des élections l’année prochaine n’essaie pas de créer les conditions d’une situation d’urgence pour que les élections n’aient pas lieu ».

Selon la Commission électorale nationale indépendante, l’insécurité persistante dans certaines parties du pays constituerait un défi pour un vote « libre, démocratique et transparent » lors de ces joutes électorales qui regroupent la présidentielle, les législatives ainsi les élections des députés provinciaux et des conseillers communaux.

Le cessez-le-feu entré en vigueur le 25 novembre dernier demande au M23 de quitter les territoires qu’il a conquis, faute de quoi, elle devra affronter la force régionale de l’Afrique de l’Est. « Ils ont déjà été prévenus : La RDC ne sera pas un centre de combat pour d’autres pays », a déclaré l’ancien président Kenyan, Uhuru Kenyatta, qui supervise les pourparlers entre Kinshasa et les rebelles.

Vincent Aboubakar, un « Lion indomptable dans l’âme »

L’attaquant de l’équipe nationale de foot du Cameroun a récemment attiré la lumière sur lui et relancé le débat autour de son utilisation au Mondial 2022.Lundi dernier, Vincent Aboubakar a enfilé le costume de sauveur au Qatar. L’avant-centre de 30 ans a tiré son pays d’un mauvais pas. Malmenés par la Serbie (1-3), les Lions indomptables ont finalement arraché le nul après l’entrée en jeu du natif de Garoua, dans le Nord du Cameroun.

Aboubakar, lancé à la 55ème minute à la place de Martin Hongla, a rapidement pris ses marques pour mettre au supplice la défense serbe sur deux actions de classe. L’actuel sociétaire d’Al-Nasr Riyad (Arabie saoudite), parti à la limite du hors-jeu, a réduit le score sur un superbe lob au sortir d’un crochet bien à-propos (63′).

Trois minutes plus tard, il a encore piégé une défense adverse mal alignée pour servir un caviar à Eric Maxim Choupo-Moting. Ce dernier, avec facilité, a égalisé pour le Cameroun (3-3).

Ce nul inespéré permet aux hommes de Rigobert Song d’être toujours en course pour la qualification en huitièmes de finale. Au pays des Lions indomptables, la performance de Vincent Aboubakar remet au goût du jour le débat sur sa concurrence avec Choupo-Moting.

À deux jours du match face au Brésil, les Camerounais sont toujours divisés sur la question. « Même les entraîneurs et les spécialistes ont des avis divergents », fait savoir Mohamed Moluh, journaliste au quotidien Le Messager.

Si Aboubakar (1m84) est régulier dans la sélection avec laquelle il a joué 94 rencontres et marqué 34 buts depuis son intégration dans la Tanière en mai 2010, Choupo-Moting a merveilleusement saisi sa chance au Bayern Munich pour s’installer dans le onze. Sur le front de l’attaque bavaroise, il a enchaîné les réalisations au point de faire oublier le départ du Polonais Robert Lewandowski au FC Barcelone.

En outre, Karl Toko-Ekambi (30 ans) est intéressant avec l’Olympique Lyonnais et Bryan Mbeumo (23 ans) étincelant avec Brentford en Premier League anglaise. Contre la Suisse et la Serbie, ces deux joueurs sur les côtés et Choupo-Moting dans l’axe ont été titularisés par Rigobert Song.

« Certains pensaient que Vincent devait être utilisé comme joker à l’image de Roger Milla lors de l’épopée 1990 (le Cameroun avait atteint les quarts de finale en Italie) », rapporte M. Moluh.

Pour lui, « il est plus judicieux » de retenter la même stratégie contre le Brésil car Aboubakar s’est montré efficace en sortie de banc. Le sélectionneur peut également opter de jouer avec quatre attaquants. Histoire de ne pas faire des frustrés.

En tout état de cause, Vincent Aboubakar jouit plutôt d’une belle cote dans l’opinion publique camerounaise : « Il y a des joueurs qui sont énormes en club et transparents en sélection. C’est d’ailleurs le cas actuellement avec André-Frank Zambo Anguissa. Aboubakar est maintenant dans un championnat exotique, mais il se transcende toujours en équipe nationale. C’est un Lion indomptable dans l’âme  », constate Mohamed Moluh.

Dans ce Mondial, le Cameroun n’est plus maître de son destin. En cas d’exploit face aux Auriverde, vendredi à 19 heures (Temps Universel), il faudrait aussi un concours de circonstances favorables pour que s’ouvre la porte des huitièmes de finale.

Mozambique: deux soldats de la SADC tués par des djihadistes

La mission militaire de l’Afrique australe au Mozambique compte 3000 soldats.Deux membres de la force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) au Mozambique ont été tués alors qu’ils combattaient des militants islamistes dans le nord du Mozambique, a appris APA ce jeudi 1er décembre 2022. Il s’agit d’un Tanzanien, Musa Mpondo et d’un Botswanais, Zikamee Kamai.

« Cet incident malheureux s’est produit le 29 novembre 2022 au village de Nkonga, dans le district de Nangade, lors d’un contact avec les terroristes d’Ahlu-Sunnah Wa-Jamaah », précise un communiqué de la SADC reçu à APA. 

Selon le document, au moins 30 insurgés ont été tués au cours des combats et un nombre important d’armes, de munitions et d’équipements ont été confisqués.

La SADC a déployé des troupes en juillet 2021 pour aider les forces mozambicaines à repousser les attaques des insurgés liés à l’Etat islamique qui ont fait des ravages dans la région de Cabo Delgado, riche en pétrole et en gaz, et frontalière de la Tanzanie.

Les soldats viennent de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie. Bien que ne faisant pas partie de la SADC, le Rwanda a également envoyé des troupes dans le nord du Mozambique.

Congo : le Groupe Bolloré encouragé à investir au port de Brazzaville

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime.Le 25 novembre 2022, le ministre de l’Économie fluviale et des voies navigable a visité le Port Autonome de Pointe-Noire et les installations de Congo Terminal filiale de Bolloré Ports. Lors de cette visite, il a échangé avec Seraphin BHALAT, Directeur Général du port et Anthony SAMZUN, Directeur Général de Congo Terminal.

Les échanges ont permis d’établir les avancées dans la construction des infrastructures, la collecte des droits et taxes et l’amélioration de la qualité de service délivrée aux clients.

Guy Georges Mbaka a encouragé le groupe Bolloré qui opère au port fluvial de Brazzaville via sa filiale Terminaux du Bassin du Congo TBC « à investir davantage au port de Brazzaville pour transformer ce port et développer sa rentabilité à l’image du terminal à conteneurs de Pointe-Noire qui connaît des avancées significatives »

Concession sous partenariat public-privé, récupérée par le Groupe Bolloré en 2017, les Terminaux du Bassin du Congo BC assure les opérations de manutention et d’acconage au Port fluvial de Brazzaville.

Ils développent l’offre sur les corridors stratégiques Pointe-Noire/Brazzaville, Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa, Brazzaville/Bangui et désenclave ainsi les pays voisins tout en fluidifiant le trafic fluvial.

À propos de Bolloré Ports

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des  terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.com

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Congo Terminal sensibilise les chauffeurs sur la sécurité routière

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire.Le 23 novembre 2022, en différé de la journée africaine de la sécurité routière, Congo Terminal a simulé un accident de circulation au parc à conteneurs puis sensibilisé plus de 300 chauffeurs lors d’un Toolbox meeting spécial.

La simulation de l’accident a permis de mettre en évidence les comportements à éviter au volant (téléphone, refus de priorité, excès de vitesse, non observation des panneaux de signalisation ou du marquage au sol, etc.). Les équipes HSE ont rappelé les consignes liées au Pedestrian Free Yard notamment l’accès au terminal à conteneurs, la gestion des opérations, les équipements, la santé, la sécurité, la sûreté portuaire et la gestion des cas d’urgence.

« La richesse de l’analyse des collaborateurs à la suite de la simulation de l’accident et leur participation active lors des sessions de sensibilisations témoignent d’une ferme volonté à renforcer la culture sécurité aussi bien au sein terminal qu’ailleurs » explique Guy-Michel PASSI, Responsable HSE/sûreté.

Depuis 2017, Congo Terminal est certifié Pedestrian Free Yard. Un label du groupe Bolloré destiné à renforcer la sécurité des collaborateurs évoluant dans les terminaux portuaires. L’entreprise a également obtenu la même année le certificat de conformité au code ISPS, visant à renforcer la sûreté portuaire. Elle dispose également d’un système de vidéo-surveillance 24h/24 et 7j/7 et organise régulièrement des réunions de sensibilisation et des formations continues afin de consolider l’engagement des collaborateurs au respect des règles de conduite.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

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L’Etat islamique annonce la mort de son « calife »

L’Etat islamique est en pleine expansion sur le continent africain.L’Etat islamique a annoncé, mercredi 30  novembre dans un élément sonore de près de 10 minutes de son porte-parole Abou Muhajir al Hachimi al Qourachi, la mort de son «  calife ». Abou al Hassan al Hachimi Al Qourachi a été tué au cours d’un combat dont le lieu n’a pas été précisé, décrypte Wassim Nasr, journaliste à  France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. 

D’origine  irakienne comme Abou Bakr al Baghdadi, premier chef de l’Etat islamique  tué par les Etats-Unis en octobre 2019, Abou al Hassan al Hachimi al  Qourachi a remplacé son compatriote Abou Ibrahim al Hachimi al Qourachi  après la mort, en février 2022, de ce dernier dans le nord de la Syrie  lors d’une opération des forces spéciales américaines.

Très  discret comme son prédécesseur, Abou al Hassan al Hachimi al Qourachi  est arrivé en février dernier, à la tête de l’Etat islamique, alors en pleine expansion dans le monde, particulièrement en Afrique où il compte sept « provinces », après avoir perdu du terrain dans la zone syro-irakienne d’où il a été proclamé en juin 2014.

En mars dernier, l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) qui était rattaché à la « province de  l’Afrique occidentale », placée sous l’autorité d’un « wali »  (gouverneur) nigérian a été promue province à part entière et revendique  ses opérations sous le nom de l’Etat Islamique au Sahel (EIS). Depuis mars, l’EIS concentre ses actions dans le nord malien, entre les régions  de Gao et de Ménaka, tuant plusieurs centaines de civils, indiquent des organisations de défense des droits humains.

Dans  la même logique, la branche mozambicaine a été détachée de la province de l’Etat islamique en Afrique australe, dans laquelle elle évoluait sous la direction des Forces Démocratiques alliées (ADF), des islamistes  radicaux ougandais, installés dans l’Est de la République démocratique  du Congo (RDC). Dans le nord du Nigeria, principalement dans le Bassin  du Lac Tchad, l’État islamique en Afrique occidentale multiplie les  assauts contre les forces armées nigérianes et tentent d’administrer des territoires. 

Selon plusieurs  experts, cette politique d’expansion décidée par le commandement central  de l’organisation jihadiste sera poursuivie quel que soit le chef. Abou  al Hassan al Hachimi al Qourachi est déjà remplacé par un « vétéran du  jihad », Abou al Hussein al Husseini al Qourachi, a indiqué le porte-parole de l’État islamique appelant à « vouer allégeance » au nouveau « calife ».

Cameroun : éboulement meurtrier à Yaoundé

Le glissement d’un pan d’une colline de la capitale camerounaise a fait au moins 15 morts, a appris APA de sources médiatiques.Les habitants du quartier Damas, dans l’Est de Yaoundé, la capitale camerounaise, ont vécu une fin d’après-midi cauchemardesque le 27 novembre 2022. Au moins une tente, parmi plusieurs autres abritant des dizaines de participants à une cérémonie d’hommages à cinq membres d’une association décédés cette année, a été emportée par un glissement de terrain. L’éboulement a tué au moins 15 personnes selon Naseri Paul Bea, le gouverneur du Centre.

Les effondrements de pans de terrain, parfois avec des maisons, surviennent fréquemment à Yaoundé et dans d’autres villes du pays mais, dans la capitale, ils sont rarement aussi meurtriers.

A Bafoussam, dans l’Ouest, un glissement de terrain consécutif à des pluies diluviennes avait emporté une dizaine d’habitations précaires construites à flanc de colline et tué 43 personnes le 29 octobre 2019.