COMMUNICATION Archives - Page 16 sur 28 - Journal du niger

La presse sénégalaise en deuil

Trois employés du groupe de presse Leral (éclairer en langue wolof) sont décédés, ce lundi à Kédougou (près de 700 kilomètres au sud-est de Dakar), dans un accident de la route.Une terrible nouvelle ! Les photos du véhicule accidenté renseignent sur la violence de la collision avec un camion. Le chauffeur, un cameraman et un journaliste sont morts sur le coup. Mais il y a eu deux survivants.

Les salariés de Leral, groupe de presse privée, couvraient la tournée du président de la République dans cette région. Sur Twitter, le chef de l’Etat sénégalais a présenté ses « condoléances attristées aux familles des victimes, à M. Dame Dieng, Administrateur du groupe, à ses collaborateurs et à toute la presse ».

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président Macky Sall au centre et au sud-est du pays.La tournée économique ou tournée politique du chef de l’Etat sénégalais à l’intérieur du pays ? La presse sénégalaise y voit plutôt la seconde. A travers les inaugurations à tout va, « Macky (est) en quête de santé électorale », titre Le Quotidien.

« Le président Macky Sall, qui a procédé samedi à l’inauguration du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, a pu renouer avec l’ambiance des grandes foules. Le chef de l’Etat ne semblait pas bouder son plaisir en communiant avec les populations tout au long de la route qui le menait à Kaffrine. Son cortège a été arrêté par des foules de personnes massées au bord des routes avec une mobilisation digne d’une campagne électorale », soulignent nos confrères.

Pour L’AS, il n’y a d’ailleurs aucun doute : « Macky Sall lance les Locales ». Affirmatif, WalfQuotidien soutient que : « Macky (est) en mode directeur de campagne » pour les élections locales prévues le 22 janvier 2022.

« L’opposition est prévenue. Macky Sall, bien que n’étant pas candidat aux élections locales, a lancé la campagne électorale. Il a décidé de s’investir à fond pour faire triompher sa coalition, en perte de vitesse. Car, cette tournée +économique+ est tout simplement politique », commente WalfQuotidien.

« Je sais que de l’autre côté, certains se permettent de dire que je suis venu dans le cadre économique et j’en profite pour parler de politique. Mais si je le fais, ce n’est pas parce que je ne suis pas sûr de la victoire de Bby aux prochaines élections locales », rétorque Macky dans L’Observateur, ajoutant que « s’il y a un responsable qui a des difficultés pour gagner sa commune, qu’il m’appelle et je viens l’aider. »

La politique, Macky Sall ne s’en est passé lors de cette tournée. Et parlant des Locales à venir, le chef de l’Etat a, dans L’Observateur, prévenu ses poulains en ces termes : « Nous irons aux élections sous la bannière de Bby (mouvance présidentielle). Nous ne laisserons aucun militant aller aux élections avec une liste autre que celle de Bby ».

Cette adresse visait en particulier Abdoulaye Willane, maire de la ville de Kaffrine, et Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, que d’aucuns soupçonnent de vouloir ravir la mairie des mains du socialiste.

Sous le titre : « La valse des milliards », EnQuête revient sur cette même tournée économique dans le centre et le sud-est du pays et écrit : « Accueilli en grande pompe dans le Ndoucoumane (surnom de la ville de Kaffrine), le président a multiplié les annonces des projets à coup de milliards ». Macky a également profité de l’occasion pour dire qu’ « à Kaffrine…, entre 2017 et 2020, l’exécution financière a atteint 126 milliards de FCFA. » Cela équivaut à « 63% » des promesses faites à la ville lors du conseil des ministres décentralisé que la ville avait accueilli le 15 avril dernier.

A travers cette tournée économique, « Macky Sall +unifie+ PSE 2 et Locales » note Sud Quotidien. « Macky Sall (a été) plébiscité » par des marées humaines tout au long de son passage affirme Le Soleil.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que « l’armée +pilonne+ les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ». Selon une source proche du commandement de la zone militaire n°5, l’armée […] y a mené des opérations de sécurisation et de ratissage pour faire tomber les positions satellites affilées à la grande base de Kasolole, précise Le Soleil.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la victoire d’Edouard Mendy et Chelsea en finale de la Ligue des champions devant Manchester City. « Mendy, une C1 et 5 records » titre Stades, tandis que Record exulte : « Mendy décroche le graal et l’histoire ».

Un week-end faste pour le sport sénégalais avec le sacre à domicile des Lions du Beach Soccer devant le Mozambique (4-1) relate Record. Sixième titre pour le Sénégal dans cette discipline qui fait désormais cap vers le Mondial Russie en 2021.

L’avion présidentiel parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par le prix de l’avion présidentiel, la position de l’Eglise catholique sur l’homosexualité et les 95 ans de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.« Achat de l’avion de commandement présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo (ministre des Finances et du Budget) vend la mèche », titre Sud Quotidien, informant que le coût total de l’Airbus A320 Néo est de 57.447.235.356 f cfa.

Dans ce journal, le ministre Diallo précise que l’achat de cet appareil a été régulièrement budgétisé dans les lois des finances 2019,2020 et 2021, et que le Sénégal est dans la dernière tranche de paiement.

« Coût de l’avion présidentiel 57.447.235.356 f cfa-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », note Kritik, faisant ainsi allusion à la sortie du porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye qui disait ne pas pouvoir révéler le prix car c’est un secret-défense.

« Achat de l’avion présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », renchérit Walf Quotidien.

Ce qui fait dire à L’As que « Abdoulaye Daouda Diallo crève l’abcès ».

De son côté, Source A écrit qu’à propos du coût de l’avion présidentiel, du montant du reliquat à verser à Airbus, « l’argentier (de l’Etat) dit tout au peuple ».

Dans Les Echos, le ministre des Finances et du Budget souligne que le Sénégal a bénéficié d’une remise de 3,09% sur le prix de l’avion.

En faits de société, Le Soleil titre : « L’Eglise réitère sa position-Monseigneur dit niet aux homos ».

« Homosexualité et pédophilie-L’Eglise réitère son véto », ajoute Sud Quotidien, à côté de L’As qui constate que « l’Eglise marque son aversion ».

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur ce sujet relatif à l’homosexualité donné à un examen blanc d’anglais à Rufisque et note : « Une épreuve pas gay. Les copies retirées du Bac blanc. Le ministre veut situer les responsabilités ».

« Epreuve d’anglais au Bac blanc du lycée de Rufisque-Un sujet sur l’homosexualité proposé aux candidats. Un sondage sur fond de promotion des droits LGBT », détaille Vox Populi à sa Une.

La presse traite également de l’anniversaire de l’ex-président. « Abdoulaye Wade fête ses 95 ans. Un homme, une conviction, une vie de combats », titre Direct News.

« L’ancien président fête ses 95 ans-Hommage à Me Abdoulaye Wade », écrit Dakar Times.

Sénégal : politique et société se maintiennent à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la politique en perspective des élections Locales et divers autres sujets liés à la société.Le poste de maire de la ville de Dakar, la capitale, aiguise bien des appétits en vue des élections locales de janvier 2022. Et dans Le Quotidien, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, maire du village traditionnel Lébou de Yoff (commune de la capitale Dakar) affûte ses armes. « Quand je déciderai de naviguer, j’accosterai à Terrou Baye Sogui (épicentre et lieu symbolique de la capitale) ». Ce qui fait dire au journal, que Diouf Sarr pagaie vers Dakar.

Selon le journal, une bataille de légitimité se profile entre Diouf Sarr qui a sauvé Benno Bokk Yakaar (coalition présidentielle) du razzia de l’opposition lors des Locales de 2014 et Amadou Bâ, une autre figure du pouvoir, qui a gagné la capitale lors des législatives et de la présidentielle.

Benno Bokk Yakaar peut cette fois compter sur le soutien du Président Macky Sall qui a repris ses tournées économiques « à forte plus-value électorale » à l’intérieur du pays selon Sud Quotidien. Le journal en déduit que Macky « rejoue le coup KO » pour les prochaines échéances électorales pendant que l’opposition est mise au défi d’en contrecarrer l’impact.

L’opposition justement réunie autour de Khalifa Sall à Dakar avait remporté l’écrasante des villes dans la capitale lors des dernières élections locales. Mais depuis ces joutes, beaucoup de maires, alliés de Khalifa Sall ont rejoint Macky Sall. Pour WalfQuotidien, il ne fait aucun doute que ces ex-compagnons de Khalifa sont sur siège éjectable car cernés par « les appétits des nouveaux alliés et le rejet de leurs anciens camarades ».

Dans L’AS et Vox Populi, Macky Sall trône en Une. Dans le premier, le chef de l’Etat y affiche sa volonté de réguler le secteur des médias. Macky veut un « ordre » des journalistes, titre la parution, et « tire » encore sur les réseaux sociaux selon le second. Dans Vox Populi, Macky Sall affirme « qu’il ne peut y avoir de droit illimité ni de liberté absolue ».

Polémique sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel, suite et pas fin. Le Soleil revient sur « le pourquoi d’un achat » et révèle que le président Macky Sall a pris de grands risques depuis 2012 en refusant d’acquérir un nouvel appareil pour ménager les deniers publics.

Dans L’Observateur, il est question de la tragédie des bébés décédés lors d’un incendie à l’hôpital Maguette Lô de Linguère dans le nord du pays. Le drame sans fin pour le journal, qui rapporte les terribles confidences sur la mort des deux bébés rescapés. Les mamans des victimes ont été entendues hier jeudi par le juge d’instruction.

En Sport, les Lions continuent de dominer le classement Fifa. Sénégal: 31 mois sur le toit de l’Afrique titre Stades. Pendant ce temps, Record ironise et lâche : « les lions de Cissé rois sans couronne ».

Plus de 1 milliard Fcfa de l’Etat ivoirien au profit des médias en 2020

Le montant global des « interventions » du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) au profit des médias ivoiriens, s’élève à 1,16 milliard Fcfa en 2020, selon Mme Bernise Nguessan, directrice exécutive de cette structure publique.

« En 2020, le montant global des interventions du FSDP au profit du secteur des médias s’élève à 1,16 milliard de Fcfa », a dit jeudi à la presse Mme Bernise Nguessan, à l’issue d’une visite de chantier de deux entités bénéficiaires d’un financement.

Les membres du Conseil de gestion et de la direction exécutive du FSDP ont effectué une visite de chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux du siège, en construction,  de Action+ Abidjan, société éditrice du journal Super Sports, d’un coût de 180 millions Fcfa, situé au Plateau-Dokui.

Ensuite, la délégation s’est rendue à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), où l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des journalistes ivoiriens, a sollicité un prêt pour réaliser une salle de conférence de 200 places et des bureaux dans un immeuble R+1.

Le directeur général de Action+ Abidjan, le journaliste Hamidou Foumba, s’est réjoui du prêt à taux préférentiel consenti auprès de la banque avec la garantie à 100% du FSDP. Dans l’immeuble R+4 en construction, il compte y aménager dans deux mois. 

Il a encouragé le FSDP à accompagner les projets des médias, car le secteur aujourd’hui est sinistré. Grâce à une extension de ses activités et à la location bientôt de 16 appartements, il assure ne pas avoir de problème pour payer les salaires, toute chose qui garantit des emplois.

Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que l’immeuble R+1, en construction à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) est « entièrement financé par le FSDP » et accueillera une salle de conférence de 200 places avec des bureaux au profit d’organisations affiliées. 

L’UNJCI a reçu le financement dans sa totalité, a-t-il souligné, ajoutant que « cet ouvrage permettra à la Maison de la presse d’atteindre une certaine plénitude de ses capacités en ce qui concerne les conférences, les ateliers… ». L’immeuble devrait être livré « courant octobre 2021 ».  

« Notre souhait est que ce partenariat se poursuive, parce que nous ne voulons pas que ce soit un bâtiment vide, nous souhaitons que ce bâtiment soit entièrement équipé y compris l’espace en hauteur prévu pour les différentes OPM (organisations professionnelles des médias) affiliées à l’UNJCI », a-t-il poursuivi.  

Il a annoncé que le restaurant VIP de la Maison de la presse sera agrandi afin de pouvoir accueillir plus de 60 personnes pour permettre à cet espace d’être un lieu de rencontres. En outre, l’UNJCI envisage d’agrandir son infirmerie et d’améliorer le plateau technique.

Mme Bernise Nguessan a par ailleurs présenté un autre projet financé par le FSDP. Il s’agit d’une imprimerie qui se situe au niveau de Marcory, au profit de Nouvelle imprimerie de Côte d’Ivoire (NICI) composée des actionnaires de Gbich édition et de Mousso d’Afrique. 

Cette imprimerie a sollicité un emprunt de 145 millions Fcfa puis un autre prêt pour son activité pour un montant global de 200 millions Fcfa. Et ce, afin de se doter d’outils pour éditer le média satirique Gbich et Mousso d’Afrique dédié à la gente féminine. 

Le FSDP accorde des subventions d’imprimerie aux journaux selon des critères édictés. Il accorde aussi des subventions à l’UNJCI pour son fonctionnement, à la Mutuelle générale des agents des médias  privée de Côte d’Ivoire (MS Médias) et à d’autres organisations des professionnels des médias. 

Depuis sa création en 2009, le FSDP a accordé plus de 10,4 milliards Fcfa au secteur de la presse en Côte d’Ivoire. Avec le budget-programme instauré par l’Etat ivoirien, le fonds a lancé cette année des appels à projets afin d’analyser les projets et apporter des financements. 

Ce fonds, mis en place par l’Etat ivoirien, vise à rendre viables les entreprises de presse et à améliorer les conditions de vie des journalistes. Et, surtout rendre le secteur résilient en dépit des conjonctures économiques.  

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.

Sénégal : les faits de société et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, reviennent sur le mémorandum du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) sur les émeutes de mars et d’autres sujets liés à la politique, l’économie et la santé.« Le MD2 livre sa part de vérité » sur les émeutes du mois de mars au Sénégal, titre Sud
Quotidien. Le Mouvement accuse le président de la République, Macky Sall, d’être le responsable de la violence qui a causé la mort de 13 personnes et compte attaquer l’Etat du Sénégal devant les juridictions internationales.

Pour Le Quotidien, « le M2D donne sa version » et parle d’un complot d’Etat qui a coûté la vie à 13 personnes.

Pour sa part, Vox Populi, déclare que le « M2D incrimine Macky Sall et annonce des plaintes » dans un mémorandum de 55 pages, qui charge le chef de l’Etat, les ministres de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice ainsi que les forces de l’ordre.

En politique, Walf
Quotidien alerte sur des remous au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. Le journal estime que « les alliés (sont) réduits à leur +plus simple expression ». Ainsi, le Parti socialiste (PS), l’Alliance des Forces et Progrès (AFP), et la Ligue Démocratique (LD) font les frais des ambitions de Macky Sall pour les Locales de 2022 et la Présidentielle de 2024.

Dans le journal L’AS, il est question d’énergie. Le journal annonce 115.000 lampadaires implantés dans 2000 villages dans le cadre de la phase 2 du PUDC pour améliorer l’électrification en zone rurale.

L’Observateur ouvre ses colonnes au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. Ce dernier dans un large entretien, passe en revue, plusieurs questions allant de l’acquisition du nouvel avion de commandement présidentiel, le plan de recrutement, le taux croissance et l’économie sous la Covid

La Covid-19 justement est le sujet qui barre la Une d’EnQuête. Le journal a enquêté sur le retard noté dans l’administration de la deuxième dose d’AstraZeneca qui devait débuter en début de ce mois. Selon les services du ministère de la Santé, cela procède simplement d’une « erreur » sur les convocations, mais le délai normal d’attente est de trois mois et non deux.

Pour Le
Soleil, il est question de la tournée économique du Président Macky Sall pour inaugurer deux hôpitaux régionaux à Tambacounda et Kaffrine. Pour le quotidien national, « on se soigne mieux à Kaffrine », pendant que l’hôpital régional de Tamba va bientôt étrenner une nouvelle maternité et une pédiatrie.

En sport, « Aliou Cissé est attendu contre la Zambie et le Cap-Vert » en amical en juin indique Stades. Et pour cause, la « qualité de jeu des Lions » est souvent décriée sous le magistère Aliou Cissé, intronisé à la tête de l’équipe nationale depuis 2015.

Record revient sur l’agression de l’arbitre malien, Boubou Traoré, après le match du Jaraaf et le Coton Sports en quart de finale de la Coupe de la Confédération. « Faut-il craindre le pire pour le Jaraaf ? » s’interroge le journal, au moment où le sifflet malien accuse Youssou Dial, président de la section football du club, « déclencheur » de cette « agression.»

Maroc/TV : les chaines 2M et Medi1TV passent sous le giron de la SNRT

C’est acté. La Société Nationale de Radiodiffusion Télévision marocaine (SNRT) vient de faire l’acquisition de 100% du capital de 2M et de Medi 1 TV, ce qu’a annoncé, le ministre de tutelle, Othmane El Ferdaous devant une commission parlementaire.Le défi est de réaliser des économies d’échelle, stopper l’hémorragie budgétaire et parvenir à résorber les déficits cumulés depuis plusieurs années et surtout monter un véritable modèle économique viable.

Selon le ministre, qui a présenté les contours du projet de restructuration du pôle audiovisuel, ce regroupement SNRT, 2M et Medi 1 TV s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2024 de la stratégie du développement du secteur de l’audiovisuel public et selon une logique qui permet à l’État de gérer ses biens en fonction d’une vision stratégique et intégrée.

Lors de la première étape, ce regroupement s’opérera à travers le processus « coup d’accordéon » lequel concernera les capitaux de SOREAD-2M et Medi1 TV, tandis que la deuxième étape portera sur l’intégration de « Radio Medi 1″et de « Régie 3 » (sa filiale à 100%) au secteur public après évaluation par des experts indépendants, a-t-il.

La troisième phase s’opérera à travers la création d’un Holding SNRT avec des sociétés professionnelles.

S’agissant des cahiers de charges et du contrat-programme, le ministre a relevé que le contrat entre l’État et la SNRT s’effectuera à travers un contrat-programme équilibré incluant un plan de synergie détaillé en parallèle avec la modernisation des cahiers de charges, l’assouplissement des restrictions économiques lorsque cela s’avère possible et l’adaptation aux évolutions technologiques.

Pour ce qui est du volet législatif, M. El Ferdaous a fait savoir qu’il sera procédé à la présentation d’un projet d’amendement du statut juridique et organique du secteur audiovisuel, outre l’encouragement des petites et moyennes sociétés à opter pour les publicités audiovisuelles en vue de renforcer le label commercial national, ainsi que l’instauration de la politique de concurrence et des plateformes numériques (2/3 de l’investissement numérique national) et l’adoption d’une fiscalité sectorielle plus équitable et plus efficace.

L’AIP remporte le Grand prix FAAPA 2020 du meilleur article de presse

Le Grand prix de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA) du meilleur article de presse a été décerné à l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) pour l’édition 2020.

Le résultat a été annoncé vendredi par la directrice centrale de l’AIP, Mme Oumou Barry Sana, à l’occasion d’une cérémonie de remise de matériels audiovisuels aux chefs des bureaux régionaux de l’agence, à son siège à Abidjan.

L’AIP a remporté le Grand prix FAAPA du meilleur article de presse avec le titre « Entre allaitement et corvée, des filles mères osent le service civique pour leur réinsertion », écrit par le journaliste Benjamin Bassolé de la rédaction centrale.

Dans l’optique d’assurer la pérennité d’agents professionnels, la direction centrale a décidé d’investir dans le capital humain par la recherche de la performance, à travers des formations renforcées et de qualité afin de répondre aux mutations que connaît le secteur. 

 « Notre grand défi est d’être une agence de presse transversale (…) et interactive des différents modes de représentation de l’information, à savoir le texte, le son, les images fixes et/ou les vidéos », a indiqué Mme Oumou Barry.

M. Kouyaté Abdoulaye, conseiller technique, représentant le ministre de la Communication, des média et de la Francophonie, s’est félicité de ce qu’ «à l’ère de la révolution numérique, l’AIP se mue progressivement en une agence de presse multimédia diffusant l’actualité en texte, photo, vidéo, infographie et vidéographie accessibles sur un seul site».

La cérémonie de remise de matériels multimédia a été suivie par un atelier de formation des chefs des bureaux régionaux de l’AIP. Cette formation devrait leur permettre de produire désormais des dépêches et des vidéos pour le fil d’actualité de l’agence.

Avec l’augmentation des chaînes d’information en continu « il apparaît primordial pour l’agence de renforcer les capacités de ses journalistes à la pratique du reportage d’images et de vidéos grâce à l’acquisition de nouveaux outils dédiés », a-t-il poursuivi. L’Agence de presse ivoirienne célèbre le 2 juin 2021 son 60ème anniversaire.    

Poste: l’UPU « satisfaite » des préparatifs pour son 27e congrès à Abidjan

Le vice-directeur général de l’Union postale universelle (UPU), Pascal Clivaz, a au terme d’une mission de quatre jours à Abidjan, déclaré vendredi être « satisfait » de l’évolution des préparatifs pour la tenue du 27e congrès de l’organisation en Côte d’Ivoire. »On est après ces quatre jours tout à fait satisfait de la situation que nous avons trouvé en Côte d’Ivoire, on veut féliciter le ministre et toutes ses équipes pour le travail qui a été accompli », a dit à la presse M. Pascal Clivaz, en marge d’une réunion.

M. Pascal Clivaz a fait savoir que l’organisation est « un peu contrainte par la Covid-19 de revoir un certain nombre de paramètres » afin de rendre possible l’accès de la Côte d’Ivoire par le digital, d’où une « version hybride de ce congrès » a été montée.  

Il a ensuite encouragé l’ensemble des pays membres à venir à Abidjan, tout en faisant observer que « certains seront contraints de ne pas faire le voyage et nous allons leur fournir le même confort de travail à distance », par visio-conférence.    

Le Conseil d’administration de l’UPU se réunit le 30 juin 2021 pour se prononcer sur la décision finale à adopter. Dans cette optique, une délégation conduite par M. Clivaz, a séjourné à Abidjan, du 18 au 21 mai. Une autre mission est annoncée en juin avant que les pays membres ne donnent leur accord.   

« On ne peut être heureux et satisfait, fière du travail accompli ; la Côte d’Ivoire vient de montrer que le pays est prêt pour recevoir ce congrès de l’Union postale universelle », a affirmé le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécoms et de l’Innovation, Roger Adom.

Le gouvernement ivoirien avait, en raison de la pandémie de Covid-19, introduit une note auprès de l’UPU pour demander un report du congrès prévu l’année dernière. La date 9 au 27 août 2021 a été fixée pour qu’Abidjan abrite ces assises.

« On va tester durant les deux mois et demi à venir (…).  la connectivité informatique, être sûr que tous les congressistes reçoivent les signaux avec une bonne qualité de service », a indiqué M. Roger Adom, concernant les réglages à faire pour un congrès digital comme souhaité par l’Union.

 Le ministère « va continuer à avancer sur les préparatifs », a-t-il poursuivi. C’est la deuxième fois, après l’Egypte en 1934 et la première fois en Afrique subsaharienne que la Côte d’Ivoire va accueillir un Congrès ordinaire de l’UPU.

Le pays assurera la présidence du congrès au cours des travaux durant les trois semaines et assurera la présidence du Conseil d’administration de l’UPU les quatre années à venir après le 27e Congrès de l’organisation.

Au terme du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, il sera déployé pour le cycle 2021-2024 la stratégie mondiale de l’Union postale universelle qui sera appelée la stratégie postale d’Abidjan.   

Média ivoirien: Fraternité Matin rend hommage à feu Fologo, son 1er rédacteur en chef

Le journal pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin, a rendu jeudi un vibrant hommage à feu Laurent Dona-Fologo, son premier redacteur en chef, lors d’une cérémonie au siège de l’entreprise de presse à Abidjan.

Cet hommage était marqué par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, qui a élevé feu Laurent Dona Fologo au grade de Commandeur dans l’ordre du mérite de la Communication.

M. Laurent Dona-Fologo, ancien président du Conseil économique et social, ancien ministre d’Etat, fut journaliste de formation avant d’entrer dans l’arène politique sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Côte d’Ivoire moderne.

Dans sa riche carrière d’homme politique, il reçut de nombreuses distinctions: Grand croix de l’ordre national de Côte d’Ivoire, la plus importante du pays, officier de la légion d’honneur française et commandeur de l’ordre du mérite français.

« De Par sa carrière de journaliste et ensuite d’homme politique, LDF (signature de sa plume) incarnera la fierté des journalistes et une espérance pour les hommes et les femmes qui ont choisi ce métier », a dit M. Amadou Coulibaly. 

« Un grand homme ne sera plus à nos côtés,  mais LDF restera à jamais dans nos cœurs et dans nos mémoires et dans l’histoire de notre pays », a affirmé M. Amadou Coulibaly, devant un pupitre près de la place portant son nom, au siège du journal. 

Ancien ministre des Sports, M. Fologo a reçu également les hommages du Comité national des supporters des Éléphants de Côte d’Ivoire. L’actuel ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, présent sur les lieux, a présenté les condoléances de la nation à la famille éplorée.

Plusieurs photos de feu Laurent Dona-Fologo étaient exposées, sur des supports en bois, autour de la place qui porte son nom. Le premier rédacteur en chef de Fraternité Matin, décédé le 5 février à Abidjan, sera inhumé sur la terre de ses ancêtres dans le Nord du pays. 

Ouverture à Abidjan du « Bureau de la poste du futur » à l’université FHB

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé jeudi à l’ouverture du « Bureau de la poste du futur » au sein de l’université Félix Houphouët-Boigny (publique), en présence du vice-directeur de l’Union postale universelle (UPU), Pascal Clivaz.

« Le Bureau de poste du futur que nous inaugurons ce jour devra pour nous être un véritable modèle de poste moderne, réinventée pour s’adapter aux besoins du moment, un laboratoire pour la poste Côte d’Ivoire à partir duquel elle devra sortir le modèle économique qui affirme sa mutation », a dit M. Roger Adom.

La poste continuera toutefois à assurer ses missions traditionnelles, a indiqué le ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, annonçant que les dispositions sont prises pour la construction dans le cadre du Projet ecom@Africa, d’une Centre de Tri et d’un Centre de logistique.

« Axée sur l’économie et l’inclusion numérique, cette agence fournira des services postaux, financiers et électroniques modernes et innovants et sera un véritable exemple à dupliquer en Côte d’Ivoire et dans les pays africains », a déclaré le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao.

L’agence comprend un cyber café, une librairie, des guichets automatiques, un business center doté de services de reprographie, un espace de co-working, des produits de transfert d’argent par reconnaissance faciale, le visage remplaçant le code et le mot de passe.

Le vice-directeur général de l’UPU, Pascal Clivaz, s’est félicité de cette réalisation, ajoutant « nous l’avons rêvé et vous l’avez fait ». Il s’est en outre dit « satisfait » des préparatifs pour la tenue du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan.   

Pour sa part, le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université du pays, Ballo Zié, s’est réjoui de ce que cette agence fournira des services postaux numériques à quelque 65 000 étudiants, 2300 enseignants-chercheurs et au personnel administratif comprenant 800 agents.   

C’est la deuxième fois, après l’Egypte en 1934 et la première fois en Afrique subsaharienne que la Côte d’Ivoire va abriter le Congrès ordinaire de l’UPU. Le pays assurera la présidence du congrès au cours des travaux durant les trois semaines et assurera la présidence du Conseil d’administration de l’UPU les quatre années  à venir après le 27e Congrès de l’organisation.

Au terme du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, il sera écrit pour le cycle 2021-2024 la stratégie mondiale de l’Union postale universelle qui sera appelée la stratégie postale d’Abidjan.

Le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Bruno Koné, ex-ministre de la Poste, a dévoilé la stèle du Bureau de la poste du futur de l’université Félix Houphouët-Boigny, heureux de ce que le travail acharné de lui et son Cabinet aient produit ce chef-d’œuvre.

Une fake news provoque des violences ayant fait un mort à Abidjan

Plus d’une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir exercé des actes de violence sur des ressortissants de la Cedeao, à Abidjan, et provoqué la mort d’un individu, ont été interpellées, selon un communiqué du procureur de la République, Richard Adou, publié jeudi.

« Au triste bilan provisoire de ces actes de violence, on dénombre un mort, plusieurs blessés graves, des véhicules caillassés et calcinés, des commerces pillés et incendiés ainsi que de nombreux dégâts matériels dans plusieurs communes du District autonome d’Abidjan », indique le communiqué.

Prenant prétexte de la publication sur les réseaux sociaux d’un élément vidéo non daté, montrant des individus torturer d’autres, dits à tort, être des Ivoiriens, des personnes ont molesté des ressortissants d’un pays membre de la Cedeao, dans la matinée du mercredi 19 mai 2021, rapporte le communiqué.

Ces individus, dans leur furie, ont ensuite saccagé et pillé leurs biens, mentionne le communiqué du  procureur de la République qui appelle « ardemment les uns et les autres au calme, à la retenue et à la responsabilité, et à mettre immédiatement fin à ces actes infractionnels et d’une particulière gravité ».

Le procureur a en outre indiqué que « plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées à la suite de ces évènements et que les enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ces actes de barbarie ».

L’enquête vise également « tous ceux qui de quelque manière que ce soit ont contribué à leur commission afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale », mentionne le communiqué.

La publication, la diffusion et la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi pénale, rappelle le procureur de la République, Richard Christophe Adou.

Sénégal : les conclusions du sommet de Paris à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets en mettant le focus sur les conclusions du Sommet de Paris sur la relance des économies africaines post covid-19.« Les promesses du Sommet de Paris », titre vaguement Le Soleil avant de préciser dans ses colonnes que la rencontre tenue lundi à Paris (France) propose de répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide et soutenir une croissance à long terme du continent.

WalfQuotidien se focalise sur le leadership sur la dette africaine mené par le président sénégalais et arbore ce titre : « Macron consacre Macky ».

Le président français, Emmanuel Macron a, devant ses pairs du continent, tressé des lauriers au chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qu’il dit « co-organisateur » du sommet sur le financement des économies africaines. Seul orateur africain, en dehors du Congolais Félix Tshisekedi, président de l’Union africaine, Macky Sall voit ainsi son leadership consacré sur la dette dont il fait son cheval de bataille depuis le déclenchement de la crise sanitaire, écrit WalfQuotidien.

A son retour de Paris, le président Sall effectuera une tournée économique du 28 au 31 mai dans le monde rural, annonce L’AS pour qui « Macky jauge sa popularité ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur le trafic de bois en Casamance (sud) et fait état de « tensions à la frontière gambienne ». Selon nos confrères, Les Forces de défense et de sécurité ont dû poursuivre un camion chargée de bois qui avait réussi à atteindre un village gambien. Et malgré l’opposition des populations locales, l’Armée était décidée à récupérer le chargement, soulignent-ils.

Face aux attaques contre le régime, « l’APR (parti au pouvoir) adopte la loi du Talion », informe SudQuotidien avant de donner la parole au journaliste-formateur, Ibrahim Bakhoum, qui déclare : « l’APR veut désormais réagir à tout et ne plus laisser les choses refroidir… »

L’Opposant Ousmane Sonko occupe également la Une de certains quotidiens. Invité aux « états généraux de l’Eco (future monnaie de l’Afrique de l’Ouest) » à Lomé, le leader du parti Pastef/Les Patriotes ne pourra certainement pas s’y rendre selon Libération. Ce dernier annonce à sa Une que « le parquet +bloque+ Sonko à Dakar. »

Le parquet s’est opposé, dans un réquisitoire transmis ce 19 mai, à la demande de sortie du territoire national d’Ousmane Sonko qui est invité aux « états généraux de l’éco », précise Libération.

M. Sonko est inculpé et placé sous contrôle judiciaire, depuis mars dernier, après qu’il a été accusé de « viols répétés » et de « menaces de mort » par une jeune femme.

L’Observateur évoque l’immobilisme des autorités judiciaires sur les enquêtes annoncées en avril pour identifier les auteurs des violentes manifestations survenues en mars à la suite de l’arrestation d’Ousmane Sonko.

Il rappelle que le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, avait annoncé, début avril, la création d’une « commission d’enquête indépendante et impartiale » chargée de mener les enquêtes.

M. Kaba « s’en était pris avec la rigueur (…) des hommes de l’armée dont il a en charge le département ministériel », mais « les choses semblent au point mort », constate le journal.
« Aucun acte concret pour permettre aux Sénégalais de comprendre » le mutisme de l’Etat n’a été posé, « même si aucune date n’avait été indiquée pour la mise en place et le démarrage des activités de la commission », fait remarquer L’Observateur.

Les quotidiens ivoiriens ont perdu 76% de leurs chiffres d’Affaires

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Samba Koné a indiqué mercredi que les quotidiens nationaux ont perdu 76% de leurs chiffres d’Affaires de 2011 à 2020.

M. Samba Koné a dévoilé ces tendances à l’occasion d’une visite du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement ivoirien.  

« En espace de 10 ans, de 2011 à 2020, les quotidiens nationaux ont perdu 76% de leurs chiffres d’Affaires. Les ventes sont passées d’environ 5,4 milliards Fcfa en 2011 pour atteindre à peine 1,3 milliard Fcfa en 2020 », a dit M. Samba Koné dans un discours. 

« Pour souligner à quel point le mal est pernicieux et tend à perdurer, les ventes des quotidiens au premier trimestre de l’année 2021 sont en baisse de plus de 40% par rapport au premier trimestre de 2020 », a-t-il ajouté. 

 Il a fait observer que « si cette tendance perdure, nous atteindrons en fin d’année un chiffre d’affaires qui n’atteindra pas le milliard, alors qu’ à une époque Fraternité matin (le journal pro-gouvernemental), à lui seul faisait 1,2 milliard de chiffres d’Affaires ».   

M. Samba Koné a relevé que la loi partant régime juridique de la presse, « entrée en vigueur le 3 mars 2018, à la pratique, renferme quelques insuffisances » au niveau des productions numériques. 

Le régime juridique de la presse actuelle, soulignera-t-il, ne prend pas en compte certaines spécificités tel un média en ligne ivoirien et un média étranger. Il a de ce fait demandé qu’ une ordonnance modificative soit prise pour y faire des ajouts. 

M. Amadou Coulibaly, intervenant sur l’état du secteur, a noté que ce ne sont pas des difficultés qui touchent le secteur dans bien de pays. Toutefois, le gouvernement en est conscient, c’est pourquoi le président de la République n’a eu de cesse de soutenir la presse.

L’Etat ivoirien apporte des appuis sous forme de subventions à plusieurs titres. Dans ce contexte, « la presse doit être fragile, mais elle n’est pas à l’abri de récupération par les différents bailleurs et elle peut sortir de ce rôle de renforcement de la démocratie », a-t-il ajouté. 

L’ANP qui « assure une bonne régulation » doit poursuivre ses réformes pour avoir des entreprises qui soient véritablement viables, a déclaré le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie.

« Je voudrais vous assurer de mon soutien dans le respect de votre indépendance…nous avons tous besoin d’une presse qui soit responsable », a-t-il poursuivi, promettant « très rapidement » introduire l’ordonnance afin que cette loi soit corrigée, car la loi reste une boussole. 

À ce jour, « le paysage médiatique ivoirien compte 27 quotidiens, 26 hebdomadaires et bi-hebdomadaires, 22 autres publications diverses, édictées par 64 entreprises de presse. Les numériques, elle sont au nombre de 53 édictées par 43 entreprises légalement constituées. 

Le secteur de la presse en Côte d’Ivoire traverse depuis plusieurs années une profonde crise, à la fois conjoncturelle et structurelle, selon l’Autorité nationale de la presse, le régulateur de la presse imprimée et numérique.  

Fake news: 10 blessés dans des affrontements intercommunautaires à Abidjan

Une vidéo qualifiée de fake news (fausses informations) qui circulait sur les réseaux sociaux et qui mettait en scène des actes de violences sur des individus a provoqué, mercredi à Abidjan, des affrontements intercommunautaires, faisant dix blessés.

« Cet après-midi, il y a eu des incidents à Abobo, à Anyama, à Yopougon à Angré et hier (mardi) à Daloa », a déclaré sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne première chaîne, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé, ajoutant que ces « incidents sont consécutifs à une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux et qui mettait en scène des actes de violences sur des individus ».

Cette vidéo a été interprétée par certaines personnes qui ont fait croire qu’elle concernait des Ivoiriens qui étaient des migrants au Niger, alors que la vérification de cette vidéo montre qu’elle a été tournée il y a deux ans au Nigeria, un pays anglophone.  

« A la suite de cette interprétation, des actes de violences visant essentiellement la communauté nigérienne ont été perpétrés dans les localités que je viens de citer », a-t-il poursuivi en rappelant qu’hier (mardi) à Daloa (Centre-Ouest), « quelques individus ont tenté de molester des nigériens ».  

« Aujourd’hui encore à Abobo, à Anyama, à Angré, à Adjamé et à Yopougon, d’autres individus ont tenté la même chose. Les forces de sécurité se sont interposées, mais malheureusement, ces incidents ont provoqué en terme de bilan 10 blessés, 12 interpelés, 6 véhicules calcinés et une douzaine de magasins pillée», a égrené le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

Poursuivant, il a rappelé aux uns et aux autres  que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui dans une situation de paix, car tous les efforts consentis par le gouvernement met tout en œuvre pour que chaque citoyen vague tranquillement à ses occupations.

« Notre pays a retrouvé la paix. Je tiens à insister sur les dispositions que le gouvernement prend pour mettre la main sur tous les fauteurs de troubles. Les enquêtes sont en cours » a indiqué Vagondo Diomandé.

«Ces enquêtes nous ont déjà permis d’interpeler dans le cadre de ces agissements, dix individus (…) ces enquêtes continuent et elles nous permettront de mettre à nu l’auteur de cette vidéo, celui qui l’a diffusé, tous ceux qui l’ont relayé parce que beaucoup ne savent pas qu’aujourd’hui la Côte d’Ivoire dispose de moyens pour aller à la source de toutes ces publications », a-t-il expliqué.

« Nous seront intransigeants avec tous les fauteurs de troubles qui s’illustreront de ces manières-là pour mettre en mal la cohésion sociale », a prévenu le ministre de l’intérieur et de la sécurité, lançant un appel au calme.

« Nul n’a le droit de se faire justice.  Il faut qu’on fasse en sorte que ces agissements cessent », a-t-il conclu.

Sénégal: le discours de Macky Sall à Paris à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur le discours de Macky Sall au Sommet de Paris et divers autres sujets liés à la politique et aux faits de société.Sommet de Paris sur le financement des économies africaines, « le New Deal » de Macky Sall titre Vox Populi, qui souligne que le président sénégalais a fait un « paquet de réformes » au pays du G20.

Dans EnQuête, Macky Sall explique que ce sommet de Paris ne sera une réussite qu’il parvient à rétablir et porter une dynamique novatrice à trois niveaux : « une réforme urgente des règles, un nouvel état d’esprit de partenariat et de nouveaux paradigmes pour un nouveau New Deal à défaut d’un plan Marshall » pour l’Afrique.

Pour WalfQuotidien, « Macky Sall crache ses vérités » et pointe du doigt les freins au financement des économies africaines.

Suffisant pour L’Observateur pour parler de « New deal et de Plan Marshall » de Paris dans les relations entre la France et l’Afrique.

Le Quotidien estime que « Macky veut deux doses » faisant allusion aux conséquences de la Covid-19 sur l’Afrique. Le chef de l’Etat sénégalais plaide pour l’affectation de 100 milliards de Dts (droits des tirages spéciaux) au lieu de 33 pour l’Afrique. Il demande aussi aux membres du G20 de lever les contraintes pour que l’Afrique puisse produire des vaccins contre la Covid.

Sur un autre registre, EnQuête parle des remous au sein de Benno Bokk Yaakaar (coalition présidentielle) et évoque « l’équation Rewmi », parti d’Idrissa Seck, nouvel allié. Si l’entrisme de l’opposant au sein de l’appareil étatique a permis au président d’élargir sa majorité, il a également été source de nombreux conflits au sein, à la périphérie, et en dehors de l’Alliance pour la République (APR).

Dans Vox Populi, l’activiste Guy Marius Sagna dénonce les « dessous des scandales fonciers » à quelques mois des élections locales. Selon lui, le pouvoir compte se servir des terres pour battre campagne. Pis, ajoute-t-il, « tous les budgets des campagnes présidentielle, législatives, locales sont issus du foncier ».

Un sujet qui mobilise Sud Quotidien qui parle « d’une équation à mille maux ». Dans un dossier où les différents acteurs s’expriment, le journal parle des conflits fonciers et note « un mal persistant »

Au plan sanitaire, WalfQuotidien alerte sur une rupture de gaz anesthésique dans les hôpitaux et souligne que les patients « perdent leur souffle » face au mutisme de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) « testée positive à un déficit de communication ».

En sport, Liverpool peut croire en ses chances de Ligue des champions selon Record. Pour cela, les Reds ne devront pas se louper ce soir face à Burnley prévient le journal. Stades met en exergue la finale de la Coupe de France qui opposera ce soir stade Saint-Denis de Paris, le PSG à Monaco. Deux équipes qui peuvent encore réussir le doublé ou tout perdre.

L’Agence ivoirienne de presse célèbre ses 60 ans les 2 et 3 juin 2021

L’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) a lancé mardi la célébration de son 60e anniversaire prévue les 2 et 3 juin 2021 et qui se déroulera autour de thématiques relatifs aux nouveaux outils de communication, aux infos et aux fake news.

Les articulations des festivités du soixantenaire de cette agence de presse publique ont été présentées par le Comité d’organisation, présidé par Mme Mireille Kouamé, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

L’événement, placé sous la présidence de M. Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, « auront lieu les 2 et 3 juin 2021 à Abidjan, dans nos locaux au Plateau », le centre des Affaires d’Abidjan, a-t-elle indiqué.

Mme Mireille Kouamé, sous-directrice chargée de la Communication et du marketing à l’AIP, a ajouté que « plus tard, des soixantenaires éclatés dans au moins un bureau régional et un poste de collecte sous le thème l’AIP, passionnément au service de l’information depuis 60 ans » seront organisés.

Cette commémoration impose de « marquer un arrêt et de nous interroger sur les grands enjeux de notre secteur qui fait plus l’objet de mutations diverses: nouvelles tendances médiatiques, réseaux sociaux mais aussi le développement des fake news », a-t-elle noté. 

Dans cette optique, il est prévu deux panels, le premier portant sur le thème « Les agences de presse à l’ère des nouveaux outils de communication et des infox » et le second autour de la thématique « De la dépêche à l’article de presse: Quel nouveau mode de consommation de l’information ? ».

Le 2 juin 2021 sont prévus ces deux panels, mais le 3 juin sera marquée par une journée porte ouverte, réservée au public et aux étudiants, a fait remarquer Mme Mireille Kouamé,  qui espère mobiliser toutes les énergies en faveur de cet événement et surtout l’appui de partenaires. 

Interrogé en marge de la conférence de presse, Mamadou Traoré, le rédacteur en chef central de l’AIP, a déclaré que l’organe de presse travaille à ce qu’il puise « vraiment être une agence qui compte en Afrique ».

Pour ce faire, « l’AIP doit faire face à cette kyrielle de fake news qui foisonne sur les réseaux sociaux, également dans l’écosystème de l’information pour être à la pointe de la lutte contre les fausses nouvelles et des informations fiables », a-t-il poursuivi.  

Et ce, « mettre le métier de journaliste au cœur de l’activité de l’information » d’une part et d’autre part de montrer aux usagers et consommateurs de l’information la place prépondérante des agences de presse en tant qu’ organe par excellence de l’information exacte, a-t-il dit.

Concernant les perspectives, M. Mamadou Traoré a fait savoir qu' »aujourd’hui, l’AIP pense à son internationalisation et à ouvrir beaucoup d’autres bureaux, car il y a encore des villes (en Côte d’Ivoire) qui ne sont pas encore fournies par des agents de l’AIP ».   

En tant que média de service public « indépendant », l’agence « est toujours dans son rôle d’œuvrer à ce que les Ivoiriens aient des informations plurielles et fiables », a-t-il insinué. L’agence à ce jour compte « plus de 150 agents dont la plupart sont des journalistes et des correspondants ». 

Après l’accession du pays à l’indépendance, l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté le 2 juin 1961 une loi portant organisation et statut de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le premier média d’Etat crée par la Côte d’Ivoire indépendante.  

Poste: la Côte d’Ivoire « prête » à abriter le 27e Congrès de l’UPU

La Côte d’Ivoire est « prête » à organiser le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) reporté du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, en raison de la Covid-19, a assuré mardi le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom.

« Nous attendons ce congrès là depuis 21 ans, nous sommes en 2021 et prêts à le recevoir; donc pour nous c’est une fierté », a déclaré M. Roger Adom, à l’issue d’une rencontre à son Cabinet à Abidjan avec une délégation de l’UPU.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, « fera tout pour que ce congrès puisse se tenir à Abidjan aux dates indiquées par l’UPU », et surtout à répondre aux défis technologiques, à savoir un « congrès digital » avec « zéro papier ».

M. Pascal Clivaz, vice-directeur général de l’UPU, chef de la délégation, a indiqué que la mission qu’il conduit est à Abidjan pour « évaluer les derniers préparatifs » pour la tenue du 27e congrès de l’organisation internationale dans la capitale économique ivoirienne.

Cette mission intervient « au nom des pays membres (de l’UPU) qui ont demandé au directeur général de préparer le Conseil d’administration pour sa décision finale qui est attendue au 30 juin 2021, et on est ici pour conduire les petits audits », a-t-il ajouté.

Elle vise à faire en sorte que le 27e congrès de l’UPU puisse se tenir du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, a-t-il renseigné, mentionnant que le principal enjeu de cet événement est la digitalisation du secteur postal qui sera débattu lors de ces assises.

Il a révélé que « sur le fond, il y a 140 propositions qui attendent d’être préparées pour la refonte des actes de l’organisation (UPU) qui signe des traités internationaux » et dans cette optique « le gouvernement ivoirien, ici, va s’engager par sa signature à respecter un cadre international ».

« C’est la partie traité qui nous occupe maintenant jusqu’au au congrès, a-t-il poursuivi, rassurant que la délégation se fera « l’avocat de la cause » pour la tenue du 27e congrès de l’UPU en Côte d’Ivoire.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a fait observer que la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire est « maîtrisée » avec un faible taux de personnes infectées par la maladie.

 Le 27e Congrès de l’UPU prévu à Abidjan du 10 au 28 août 2020 avait été reporté en raison de la maladie à Coronavirus. L’Etat ivoirien avait écrit à l’union pour proposer de reporter la date du Congrès, afin de le tenir lorsque la situation de Covid-19 le permettra.

Sénégal : la politique en taille patron à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques notamment la déclaration de candidature de Barthélémy Dias pour le poste de maire de Dakar.« Barth bombe le torse », titre SudQuotidien avant de reprendre à sa page 3 cette déclaration du maire de Mermoz/Sacré-Cœur : « Je suis candidat à la mairie de Dakar et personne ne m’empêchera d’être candidat à la mairie de Dakar. Que ça soit très clair. »

Selon nos confrères, le fidèle d’entre les fidèles de Khalifa Sall, ex édile de la capitale sénégalaise, n’a pas perdu beaucoup de temps pour annoncer sa candidature à la mairie de Dakar aux prochaines élections locales prévues le 23 janvier 2022.

Lors de son face-à-face avec la presse hier, il a tenu à dénoncer les « manœuvres » de Macky Sall et du pouvoir en place pour plomber sa candidature. Dans la foulée, il n’a pas manqué de brocarder l’opposition et le redécoupage administratif de Dakar à des fins purement électoralistes, soulignent nos confrères.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « Les roquettes de Barth’ ». Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur dénonce le retrait des taxes sur les ordures ménagères et le foncier bâti de sa commune. Mais Dias, qui confirme sa candidature à la mairie de Dakar, a également tiré sur une opposition « muette » et qui peine à s’organiser, précise Le Quotidien.

L’AS s’attarde sur ce dernier point et reprend cette déclaration de Barthélémy Dias : « ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas une opposition ». « Barth charge le pouvoir, secoue l’opposition… …Et hèle la communauté léboue », conclut Vox Populi.

WalfQuotidien rappelle les différentes affaires qui ont valu à l’ancien militant du parti socialiste des séjours en prison et titre : « Barthélémy Dias dans l’œil du cyclone ». Barthélémy Dias semble être dans le viseur du pouvoir qui a réactivé l’affaire Ndiaga Diouf et activé la Cour des comptes dans sa gestion de la mairie de Mermoz/Sacré-Cœur. Il dénonce un acharnement contre sa personne et met en garde Macky et ses affidés, écrit WalfQuotidien.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur la relation entre le président Macky Sall et l’ancien ministre d’Etat, Abdoulaye Bathily et arbore cette titraille : « Macky-Bathily : chronique d’un terrible désamour. »

Dans ses colonnes, le journal livre les raisons du clash entre les deux anciens compagnons de la coalition Benno bokk yakaar (mouvance présidentielle) et reprend cette déclaration de la Convergence des cadres républicains (Ccr) du parti au pouvoir : « Le Pr Bathily garde encore une obsession pathologique et une rancune, résultant, entre autres, de sa défaite à la présidence de la Commission de l’Union africaine (Ua). »

« Diouf Sarr (président du Ccr) et cie tailladent Bathily », note L’AS là où Vox Populi estime que « les cadres de l’APR (parti au pouvoir) brûlent Bathily ».

Lors d’un panel consacré à la célébration du centenaire de l’ancien Secrétaire général de l’Unesco, Amadou Makhtar Mbow, le professeur Abdoulaye BAthily avait fustigé la non application des Assises nationales par le régime actuel et prédit le chaos dans les mois à venir si cela n’est pas fait. D’où cette réaction musclée des tenants du pouvoir actuel.

Libération consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « scandale » à la société de distribution d’eau potable Sen’eau et soutient que celle-ci est « une catastrophe sur tous les plans ». En effet, constate le journal, « avoir de l’eau en quantité et en qualité est désormais devenu un luxe dans plusieurs localités du pays. »

Le Soleil se démarque en mettant le focus sur l’enseignement à l’intérieur du pays et révèle « un vécu éloigné des clichés ». L’exercice de la profession comme plusieurs autres est associé à des conditions difficiles dans les zones éloignées des grands centres urbains. Tout le contraire observé par le reporter du quotidien national.

Sénégal: Pr Bathily et d’autres sujets à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, se font l’écho de la sortie du professeur Abdoulaye Bathily sur la situation socio-politique du pays sans oublier les autres sujets d’actualités.« Bathily en position Assises », titre Le Quotidien avant de souligner que l’ancien secrétaire général de la Ligue démocratique (LD) n’a jamais caché ses convictions que seule l’application des conclusions des Assises nationales peut mettre le Sénégal sur les rails. Pour lui, note le journal, avec les violentes manifestations de mars dernier, le Sénégal est revenu à la case départ. Il annonce le « chaos » si on ne prend pas en compte les propositions des Assises nationales, concluent nos confrères.

Le professeur Bathily qui s’exprimait lors d’un panel célébrant le centenaire d’Amadou Makhtar Mbow « a exprimé toute sa peine de voir le travail issu des Assises nationales être jeté aux oubliettes » par le régime du président Macky Sall, relate Vox Populi.

Dans son discours, Pr Abdoulaye Bathily « a mis la main sur ce qu’il considère comme la blessure politique infligée à la démocratie sénégalaise par le régime de Macky Sall qu’il taxe de négationniste », informe L’Observateur.

Dans les colonnes de ce dernier, l’ancien ministre d’Etat auprès du président de la République « a exprimé toute sa désolation. Sa déception. » Il déclare d’ailleurs ceci : « Je ne pouvais pas penser qu’un régime politique né des Assises puisse arriver à une telle négation ».

Les élections locales prévues en janvier 2022 préoccupent aussi les quotidiens sénégalais. A ce propos, Sud Quotidien signale que « l’opposition +défie+ Macky ». « Les Locales risquent d’être un véritable parcours de combattant pour les futurs +élus+ locaux partisans de Macky Sall. Pour cause, une large coalition pour contrer les candidatures de la majorité présidentielle au niveau des communes et des départements est en gestation au sein de l’opposition », annoncent nos confrères.

WalfQuotidien donne la parole à Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) qui révèle « ce que risque Benno (majorité présidentielle) en 2022 ». Pointant du doigt les « chocs d’ambitions » au sein de la mouvance présidentielle, il estime que celle-ci et son président « ne devraient donc pas laisser se reproduire ce syndrome du choc des ambitions en perspectives des Locales de janvier 2022 » comme c’était le cas en 2014.

La non maîtrise de ces chocs avait abouti à une double division de la majorité présidentielle et celle-ci n’avait obtenu que 8 capitales régionales sur les 14, là où son prédécesseur avait obtenu 11 sur 14 en 2009.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi informe que les grossistes menacent de « couper » le gaz. Ceux-ci dénoncent entre autres une marge étriquée, la non prise en compte dans le rapport sur la structure des prix.

L’actualité relative aux violences à Jérusalem contre les Palestiniens est l’autre sujet phare abordé par la presse sénégalaise. Vox Populi fait état d’une « levée de boucliers contre Israël au Sénégal ». « Concert de réprobations, marche vendredi à Dakar », souligne le journal à sa une.

Le journal cite les termes d’un communiqué commun rendu public par 13 partis politiques et mouvements citoyens, dans lequel ces organisations appellent « à défendre le droit du peuple palestinien à disposer d’un Etat libre, indépendant et démocratique ».

L’AS note à propos : « L’opposition lapide Israël ». Le journal estime que « l’opposition sénégalaise semble choisir son camp », entre l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens de Gaza, « suite à l’éclatement de la violence entre les deux belligérants ».

« Dans des communiqués (…), les opposants ont condamné les agissements d’Israël pour prendre fait et cause pour la Palestine », indique L’AS.

C’est que le Sénégal « ne peut pas se mettre à dos Israël », explique le quotidien L’Observateur, citant le professeur Mamadou Aliou Diallo, enseignant en relations internationales à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Le fait que le président Macky Sall « puisse prendre la parole pour fustiger les positions des Israéliens par rapport aux Palestiniens, d’un point de vue diplomatique, ce n’est pas quelque chose qui pourrait arranger le Sénégal dans ses relations », analyse cet universitaire.

Il répète que les Etats « n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts », en faisant observer que le Sénégal « a de bonnes relations avec la plupart des Etats du monde », dont « les plus puissants de la planète, sont tous derrière Israël ».

Côte d’Ivoire: les « journalistes-militants » invités au professionnalisme

Le journaliste émérite ivoirien, Noël Yao, a fait observer dimanche que le printemps de la presse en Côte d’Ivoire, marqué en 1990 par des publications portées par des partis, a entraîné des « journalistes-militants », les invitant au professionnalisme.

M. Noël Yao s’exprimait à la dixième session de « La Quinzaine du numérique » sur le forum whatsApp Univers numérique, du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Les échanges se sont déroulés autour du thème « Printemps de la presse papier: Histoire des 10 journaux qui ont révolutionné le journalisme en Côte d’Ivoire ». À l’entame de ses propos, M. Noël Yao, a relevé que le 30 avril 1990, le pays s’ouvre au multipartisme.

« C’est l’explosion et la création de divers organes vite qualifiée de printemps de la presse. Mais, avant cette étape, dans la clandestinité, il y avait eu  l’Evènement de Laurent Gbagbo et ses amis du congrès de Dabou », a-t-il rappelé.  

Cette période  post 1990 est marquée par des publications pour la plupart partisanes. Cette « révolution » augure une ère où « le pluralisme est promu, exprimé et vivant même si chaque titre est adossé à un parti politique et le défend passionnément ». 

Selon le journaliste Noël Yao, « cela traduit aussi la parole libérée même si cette parole est partisane et biaisée ». Ce « tâtonnement démocratique marqué fortement du sceau partisan permet une évolution positive et salutaire de la presse ».

L’explosion des journaux en « cette période post 90 favorise des expériences multiples et bénéfiques pour la presse », a soutenu M. Noël Yao, membre fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière du secteur dont il a été également le premier président en 1991.  

Les « militants journalistes deviennent, peu à peu, des journalistes militants », a-t-il souligné,  ajoutant que « lentement » des journalistes professionnels appliquent les règles et principes déontologiques et professionnels.

« Cette évolution va nous permettre de prendre conscience des enjeux professionnels, éthiques et déontologiques, pour aboutir en 1991 à  la création de l’UNJCI qui donnera plus tard le Code de déontologie du journaliste ivoirien et l’OLPED (Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie) pour y veiller », a-t-il poursuivi. 

« Avons-nous en Côte d’Ivoire, des militants-journalistes ou des journalistes-militants? Comment remettre le journaliste face à ses responsabilités ? », a demandé un journaliste participant au conférencier.

En réponse, M. Noël Yao, a expliqué que « le militant-journaliste est d’abord un militant avant toute autre chose. Il travaille ou appartient à un parti politique », et quand il existe un support de publication idéologique, il décide d’écrire, devenant journaliste.    

Quant au journaliste-militant, il est d’abord journaliste qui « met en avant son appartenance politique, mais oublie totalement et fatalement les règles du métier de journaliste », mélangeant les torchons avec les serviettes.

A une autre question de savoir si « le journalisme et le militantisme peuvent faire bon ménage ? autrement dit, si l’on peut être bon journaliste et être militant d’un parti politique ? », il a fait remarquer que tout réside dans le respect de la déontologie.

« Est-ce qu’un chirurgien RHDP (pouvoir) peut opérer un malade FPI (opposition) ou vice versa ? Oui, s’il applique bien les règles chirurgicales, tient bien son bistouri et ne se soucie nullement de l’appartenance politique du malade. Non, s’il mélange la couleur politique et son bistouri pour tuer ou nuire au malade », a-t-il illustré. 

De même, « l’on peut être FPI et aller couvrir une activité du RHDP en respectant les règles professionnelles et déontologiques du métier de journaliste », a-t-il martelé, rappelant que l’UNJCI, créée en 1991, c’était pour « contribuer à régler la question de la formation professionnelle ». 

« On ne peut pas et on ne doit pas venir ou faire du journalisme….par effraction. Il faut être formé,  bien formé, connaître le métier », a-t-il insisté, car « une fois cette formation acquise, il faut voir l’environnement économique des entreprises de presse et surtout le traitement salarial des journalistes ». 

« Un journaliste à qui un responsable politique tend de l’argent, est à la merci ou à la botte de ce responsable politique ». Cependant, un journaliste bien formé et payé conséquemment dans une entreprise de presse bien équilibrée financièrement, va s’aligner sur la déontologie.

Au terme des discussions, M. Noël Yao, par ailleurs président en exercice de l’Union des journalistes de la presse libre Africaine ( UJPLA), a exhorté les journalistes à être toujours professionnels, engageant le secteur à réfléchir sur l’environnement économique global de la presse, affecté par la pandémie de Covid-19. 

« Mes chers jeunes confrères et consœurs, soyons toujours professionnels dans notre travail. C’est vrai, on a besoin d’argent pour vivre mais ne laissez jamais l’argent vous assujettir », a-t-il conseillé. 

« Moi, je ne suis pas riche après 40 ans de journalisme. Ce qui reste, ce qui me reste, c’est mon nom +Yao Noël+. A la fin de la carrière du journaliste, c’est tout ce qu’il a comme précieux « bien » », a-t-il conclu.

Décès de Moriba Magassouba: l’UJPLA salue la mémoire d’un journaliste panafricain

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a salué, dimanche, la mémoire du journaliste sénégalais Moriba Magassouba décédé la veille à Abidjan des suites d’une courte maladie.

« C’est avec une grande tristesse que l’Union des journalistes de la presse libre Africaine  (UJPLA) a appris le décès du journaliste sénégalais Moriba Magassouba le samedi 15 mai 2021 à Abidjan où il résidait depuis plusieurs années », écrit le président de l’UJPLA, l’Ivoirien Noël Yao dans un communiqué parvenu à APA.

« L’UJPLA salue la mémoire de cette figure emblématique de la presse africaine par ailleurs, historien et écrivain qui a fortement contribué à la formation de plusieurs jeunes journalistes », poursuit M. Yao, présentant les  «sincères condoléances » de son organisation à  la « famille biologique et professionnelle du défunt ».

Éminent journaliste issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a, tour à tour, travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’Agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Décès à Abidjan du journaliste sénégalais Moriba Magassouba

Le journaliste sénégalais Moriba Magassouba est décédé, samedi à Abidjan, des suites d’une courte maladie.

Selon une source proche de la famille, « le journaliste, historien et écrivain Moriba Magassouba est décédé ce samedi à Abidjan des suites d’une courte maladie». Il résidait à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, depuis plusieurs années. 

Issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a notamment travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« Alassane Ouattara, la passion du devoir », est la récente œuvre littéraire de Moriba Magassouba sortie en début de cette année.

 Dans ce livre de 350 pages, l’auteur retrace le parcours de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara qui a su gravir les échelons de la vie pour se hisser à la plus haute marche de la vie politique de son pays, la Côte d’Ivoire.  Moriba Magassouba est également  l’auteur du livre « L’Islam au Sénégal : demain les mollahs ? ».

Sénégal: le désaccord sur la date des Locales à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur les désaccords entre majorité et opposition sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022.Le Quotidien parle « d’une date amère » pour le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) qui « regrette la décision unilatérale » de Macky Sall. Dans les colonnes du journal, Moundiaye Cissé, qui dirige l’Ong 3D, espère que la tenue des Locales le 23 janvier 2022, ne servira pas de prétexte au pouvoir pour reporter les « élections législatives » qui doivent se tenir la même année.

Saliou Sarr, coordonnateur des plénipotentiaires du pôle de l’opposition prévient ses camarades. « Une élection locale, ça ne se boycotte pas » a-t-il martelé dans Vox Populi. « Après avoir constaté, il faut se retrousser les manches et aller travailler, faire de telle sorte que l’opposition puisse gagner le maximum de Collectivités territoriales » assène-t-il.

« L’opposition vent debout contre Macky » titre WalfQuotidien. Le journal note que le Front de l’opposition accuse le président Sall d’avoir fixé de façon « unilatérale » la date des Locales afin de parvenir à son plan de couplage des législatives et de présidentielle en 2024.

Pour Sud Quotidien, c’est une « classe politique à couteaux tirés » sur la tenue des Locales. Si du côté de la majorité on applaudit des deux mains la date du 23 janvier, du côté de l’opposition on dénonce « un forcing dans la prise de décision du gouvernement et l’absence de consensus au sein du dialogue politique ».

En tout état de cause, L’Observateur souligne que « le boycott des élections locales n’est pas une perspective pour l’opposition ». Et qu’à ce titre, la Conférence des leaders du Front de résistance nationale (FRN) est en réunion aujourd’hui.

Dans le même journal, trône à la Une la photo d’Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne. La diplomate qui a accordé une interview au journal étale ses inquiétudes sur les chiffres de l’emploi des jeunes au Sénégal qui sont à ses yeux très « préoccupants ».

Sur un autre registre, l’Armée dément des échanges de tirs en Casamance. Dans le quotidien national Le Soleil, le Colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire numéro 5, soutient qu’il n’y a aucun accrochage entre ses hommes et des individus armés supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratique de la Casamance (MFDC).

Sur le plan sanitaire, Sud Quotidien informe que le Sénégal va recevoir un deuxième lot de 300.000 doses de vaccin de sinopharm contre la Covid-19 en fin de semaine.

En Sport, ce sera finalement le Cap Vert au menu des Lions du football pour la date Fifa du mois de juin prochain souligne Record. Stades confirme et ajoute que le Ghana est en pole pour défier aussi les Lions, comme second adversaire durant ce même mois. Les discussions entre les deux parties sont presque bouclées annonce le journal.

Sénégal: Les Locales et le retour de Lamine Diack au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022, le retour au bercail de Lamine Diack et le projet de redécoupage de la ville de Dakar.Macky Sall « déboute » l’opposition sur la date de tenue des élections locales informe Sud Quotidien. Le journal souligne que le renouvellement des mandats des conseillers départementaux et municipaux est fixé au dimanche 23 janvier 2023.

Fin du suspense annonce L’AS qui indique que « le scrutin (est) prévu le 23 janvier 2022 ». Le Chef de l’Etat clôt le débat et penche du côté de sa majorité qui optait pour cette date alors que l’opposition voulait que les consultations se tiennent au plus tard en décembre prochain.

Top chrono pour EnQuête qui prévient qu’il ne reste « plus que 257 jours » pour aller vers les Locales. « Une date retenue sans consensus » informe le journal qui soutient que l’opposition a été mise devant le fait accompli.

Le Quotidien estime que c’est la « maire des dates ». Allusion faite aux choix des maires au sortir de ces élections locales, le journal estime que « l’opposition perd un combat ».

La date des élections locales divise autant que le nouveau projet de redécoupage de Dakar. Dans EnQuête, Ndiaga Sylla, expert en démocratie, gouvernance, et élections, revient dans un large entretien sur les « implications de ces réformes sur le processus électoral, à l’approche des élections locales et législatives prévues en 2022 ».

Ce qui fait dire à WalfQuotidien « qu’un vent de délégations spéciales souffle sur plusieurs collectivités ». Le journal souligne que l’érection de Keur Massar en département va entraîner des réaménagements qui nécessiteront l’installation de délégations spéciales pour les nouvelles collectivités territoriales.

Pour L’Observateur, derrière ce projet de redécoupage de Dakar, se cache « un plan secret du régime ». Le journal en dévoile quelques détails et parle du rattachement de la commune de Dalifort à Dakar tout en annonçant de profonds changements à Pikine et Parcelles sous le joug de Guédiawaye

L’autre sujet brûlant de l’actualité est le retour de Lamine Diack à Dakar. L’ancien patron de l’IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) retrouve les siens après cinq années d’absence au pays informe L’Observateur.

Lamine Diack, retenu en France depuis 2016 à cause des ennuis avec la justice française, a été accueilli par sa famille à l’aéroport. Il va adresser un mot de remerciement aux Sénégalais dans les prochains jours, ajoute la publication.

Pour Le Soleil, c’est un retour au bercail pour Lamine Diack arrivé à Dakar à 21 heures à bord d’un vol d’Air France. Le journal est revenu sur les longues péripéties judiciaires de Diack dont l’épilogue a été le paiement d’une caution de 327 millions FCFA par le Jaraaf, club qu’il a présidé par le passé.

Libération s’intéresse au projet immobilier «d’Akon City » à Mbodiène dans le département de Mbour. Alors que le chanteur Akon annonçait le début des travaux pour le premier trimestre de 2021 pour bâtir la « ville du future africaine », le journal constate « la solitude d’une première pierre » posée depuis le 31 août 2020. Pis renchérit-il, « Il n’y a ni ouvrier, ni briques, ni machine » sur les lieux pour démarrer ne serait-ce que les infrastructures communautaires promises par le chanteur aux habitants de la localité.

En sport, Stades revient sur les Lions qui jouent le titre en cette fin de saison. Alors qu’Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo y croient avec Paris, Krépin Diallo et Fodé Ballo Touré espèrent quant à eux un miracle pour triompher avec Monaco.

Pendant ce temps, Record s’intéresse au planning des matchs amicaux de l’équipe nationale du Sénégal pour les dates Fifa d’octobre prochain, et informe que Malte et la Biélorussie défient les Lions.

Média ivoirien: Emmanuel Koffi élu président de l’Amicale des anciens de la RTI

Emmanuel Koffi, ancien animateur des programmes, reporter et présentateur du journal parlé puis journaliste sportif à Radio Côte d’ivoire, a été élu samedi président de l’Amicale des anciens de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (2ARTI ).

M. Emmanuel Koffi est le premier président de l’Amicale des anciens de la Radio télévision ivoirienne (2 ARTI). Il a été porté à la tête de cette organisation, à l’issue d’une Assemblée générale.  

Cette association qui réunit désormais tous les ex-agents de la « Maison bleue », la Radiodiffusion télévision ivoirienne, a été portée sur les fonds baptismaux au cours d’une Assemblée générale qui s’est tenue à l’Institut des sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique). 

Avant de prendre sa retraite, Emmanuel Koffi a servi de 2000 à 2003 comme sous-directeur d’administration centrale en charge de la communication au ministère des Transports et des Infrastructures économiques.

Il a en outre officié au ministère du Tourisme de 2003 à 2011 en qualité de directeur de la communication et du marketing puis Conseiller du directeur général de la Sotra (Société des transports abidjanais) d’alors, Philippe Attey.

L’amicale qui se veut apolitique, se donne pour objet de répondre aux besoins et aux aspirations de ses membres en matière de solidarité et d’entraide. Les actions de l’organisation couvrent les événements heureux ou malheureux, les activités festives ou de retrouvailles.

Le redécoupage administratif de Dakar alimente la presse sénégalaise

Les journaux, reçus samedi à APA, font la part belle à cette réforme qui redessine la carte de la capitale.L’observateur informe que « Yeumbeul et Malika entrent en rébellion ». Ces communes de la banlieue dakaroise, explique ce quotidien, ont dénoncé les incohérences avant de rejeter en bloc la dénomination et l’implantation du chef-lieu du futur département de Keur Massar.

Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sow, ancien ministre de la Décentralisation, sous Abdoulaye Wade (2000-2012), s’interroge sur l’opportunité de ce projet : « Gouverner, c’est prévenir. Pourquoi attendre maintenant pour procéder au redécoupage administratif de la circonscription électorale du ministre en charge des Collectivités territoriales ? »

En tout cas, souligne Le Quotidien, « Bambilor se rebelle » aussi. Cité par ce journal, Ndiagne Diop, le maire de cette localité dont « le Conseil municipal rejette le projet » déclare : « Oumar Guèye (l’actuel ministre des Collectivités locales et maire de Sangalkam, la commune voisine) veut m’affaiblir. Je doute qu’il soit en train de travailler (dans l’intérêt du) président Macky Sall ».

Pour sa part, Vox Populi se fait l’écho de la protestation de Bambilor qui perdra « certains villages au profit de Sangalkam ». En effet, rapporte ce quotidien, les habitants ont porté hier vendredi des « brassards et foulards rouges », brûlé des « pneus », barré des « routes » et scandé des « slogans hostiles » aux défenseurs du redécoupage administratif de la région de Dakar.

D’aucuns estiment que ce projet a des relents politiques. À en croire L’AS, « la carte électorale (de Dakar sera) remaniée ». Dans ce journal, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, soutient que ce type de réforme ne doit pas être exécuté au cours d’une année électorale car il « impacte négativement le taux de retrait des cartes d’électeurs » même si, admet-il, sa fusion avec la Carte Nationale d’identité « pourrait atténuer » les dommages.

L’info, de son côté, est également persuadé que cette réforme est motivée par « les calculs politiciens » de la majorité présidentielle. Mais selon ce nouveau journal, Bambilor promet de « s’opposer » autant que possible.

Dans un entretien accordé au quotidien national, Le Soleil, Amadou Sène Niang, expert en Décentralisation, affirme : « Les incohérences (territoriales) dans le pays sont nombreuses. Nous sommes pour (leur) correction. (Cependant), dans une opération aussi importante, nous ne comprenons pas pourquoi on communique uniquement sur Dakar. Cela devrait être une approche globale qui toucherait tout le territoire (national) ».

Sur un tout autre sujet, Libération fait le bilan de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, signale « des difficultés (liées) à l’acceptation du vaccin (par les communautés) dans les régions de Tambacounda (sud-est), Kédougou (sud-est) et Kaffrine (centre).

Mali: comment le journaliste français a été enlevé à Gao

Très tôt informée des faits, l’agence Apa news avait décidé, en commun accord avec les proches du journaliste français qui a annoncé dans une vidéo, hier soir, être enlevé par des jihadistes à Gao début avril, de ne pas rendre compte de son rapt. Explications.On a perdu ses traces le 08 avril quand, en début d’après-midi,  il est monté à bord d’un véhicule tout-terrain venu le chercher devant le Motel Askia, cette petite auberge prisée des humanitaires et des journalistes qui se hasardent encore à Gao ou dans cette partie très agitée du nord du Mali. 

Olivier Dubois, 46 ans, journaliste français basé à Bamako, la capitale, est finalement apparu dans la soirée de mardi à mercredi dans une courte vidéo de 21 secondes où il explique avoir été kidnappé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), nébuleuse liée à Al Qaida. Le journaliste de 46 ans, installé au Mali depuis 2015, appelle sa famille, ses amis et les autorités françaises à utiliser  «tout ce qui est en leur pouvoir» pour le faire libérer.

Collaborateur de plusieurs médias français dont Le Point et Libération, Olivier Dubois était arrivé à Gao le matin même à bord d’un vol commercial en provenance de Bamako, après avoir passé un mois dans le centre du Mali pour rendre compte de l’évolution de la situation dans cette zone théâtre depuis plusieurs années d’interminables violences inter-communautaires au Mali. 

Le journaliste dont le carnet d’adresses malien est assez fourni, aussi bien dans les sphères du pouvoir à Bamako que parmi les rebelles, y compris les jihadistes, s’est rendu à Gao pour rencontrer pour une interview un des commandants militaires d’Iyad Ag Ghaly, le chef du Jnim. Cet homme s’appelle Abdallah Ag Al Bakaye. Olivier Dubois est en contact avec lui depuis quelque temps. Ils ont été mis en relation par une connaissance commune: Souleymane, un jeune homme originaire de la Talataye, village situé à 150 kilomètres de Gao et dont est originaire le chef militaire jihadiste. Avant de décider de se rendre à Gao, le journaliste avait eu des échanges épistolaires avec Abdallah Ag Albakaye qui étaient transmis à l’un et l’autre en mains propres. Un procédé, théoriquement, plus rassurant dans ce genre de situation que des appels ou messages écrits par téléphone susceptibles d’être interceptés.

Dans une de ses lettres adressées au journaliste, le  jihadiste écrit dans un arabe classique mais truffé d’approximations grammaticales pour l’informer qu’il sera à Gao le 5 avril « pour une mission spéciale et secrète ». Abdallah Ag Al Bakkaye suggère à Olivier Dubois un entretien d’environ quarante-cinq minutes, dans un appartement en ville appartenant à un proche parent. « Le temps est trop court, mais pour notre sécurité, c’est mieux comme ça », précise Abdallah Ag Albakaye.

Pourquoi la date du rendez-vous fixée initialement au 5 a été reculée au 8 avril ? Quel devait être l’objet de l’interview envisagée ? La guerre entre  les jihadistes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et ceux du Jnim restés fidèles à Al Qaïda ? Les négociations souhaitées par Bamako avec un certain nombre de jihadistes ? Et pourquoi pas une interview du journaliste avec Iyad Ag Ghali lui-même que son lieutenant pourrait faciliter ?

Selon les témoignages recueillis par Apa news, une fois parti du Motel Askia, Olivier Dubois s’est rendu dans l’appartement en ville où le commandant du Jnim lui avait donné rendez-vous. Il a ensuite embarqué, sans contrainte apparente, à bord d’un véhicule vers une destination inconnue. Son téléphone étant resté à l’auberge, il n’a plus donné signe de vie à partir de cet instant.

Deux jours plus tard, son absence est remarquée lorsqu’il est resté invisible à l’aéroport de Gao d’où il devait embarquer pour retourner à Bamako.  Mais sa famille, ses amis et les médias, au courant de son histoire, dont Apa news, avaient décidé de ne pas rendre publique sa disparition. Parmi eux, peu se faisaient d’illusions sur cette disparition du journaliste. Était-il tombé dans un traquenard qu’il n’a pas pu éviter malgré l’expérience, la connaissance du pays, les relations d’amitié diverses et le courage comme Apa a pu le constater à maintes occasions dans les quariers de Bamako ou sur les routes du Mali ? Son interview souhaitée avec le chef jihadiste a-t-elle rencontré un souci de logistique imprévu. Ils voulaient surtout ne pas compromettre d’éventuelles discussions en faveur de sa libération.

Resté à Gao après la disparition du journaliste français, Souleymane qui a joué les intermédiaires avec le chef jihadiste  a été interrogé longuement par les militaires de l’opération antijihadiste française Barkhane qui dispose à Gao de sa plus grande base au Sahel. Le jeune homme se trouve désormais à Bamako, où il est toujours entendu par la police.

Avec cet enlèvement, Olivier Dubois  devient l’unique français otage dans le Sahel depuis la libération en octobre dernier de sa compatriote Sophie Pétronin, enlevée fin 2016, également à Gao, au Mali.

Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.