CORONAVIRUS Archives - Page 13 sur 34 - Journal du niger

Covid-19: Le Maroc dispose de 8 millions de doses de vaccin

Le Maroc a reçu jusqu’à lundi le 5-ème lot de vaccins, ce qui porte à 8 millions le nombre de doses acquises par le Royaume (7 millions Astra Zeneca/1 million Sinopharm), a annoncé mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Un mois après le lancement de la campagne, quelque 3.657.468 personnes ont reçu la première dose du vaccin, tandis que la deuxième dose a été administrée à 293.857 bénéficiaires, a-t-il précisé lors de sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique

Le responsable sanitaire a, également, rappelé que la campagne de vaccination a été élargie pour bénéficier aux 60-64 ans ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui bénéficient de régimes de couverture médicale obligatoire, mettant en avant le lancement et l’institutionnalisation de l’observation des nouvelles souches du virus dans le cadre d’un Consortium de laboratoires, pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

Revenant à la situation épidémiologique dans le Royaume, M. Bellefquih a relevé que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 se stabilisait à 0,98, dimanche dernier.

Pour la quinzième semaine consécutive, le taux de reproduction de la COVID-19 est resté en dessous de 1%, s’est-il félicité.

Au 2 mars, le nombre total des cas enregistrés depuis le début de la pandémie a atteint 483.766, soit un taux d’incidence cumulé de 1330,8 pour 100.000 habitants, a-t-il poursuivi.

Quant au nombre de décès enregistré au niveau national, il a baissé de 10,4%, pour s’établir à 8.630, soit un taux de létalité d’environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il relevé, rappelant que le Maroc est classé 37-ème mondial et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès.

« Aujourd’hui, la pandémie est sous contrôle, et les chiffres de la situation épidémiologiques sont en constante amélioration », a-t-il souligné, notant toutefois que « la vigilance doit rester de mise et les mesures restrictives qui nous ont permis de contrôler la pandémie doivent être respectées ».

Maroc : Une année après la détection du premier cas Covid-19

Par Hicham Alaoui — Au Maroc, le premier cas de contamination à la Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Entre panique, inquiétude et pessimisme, les Marocains se trouvaient face à une pandémie galopante que le monde n’a jamais vécue. Une situation épidémiologique que les autorités publiques ont réussir à gérer avec habileté et fermeté.Il était une fois une vie sans Covid-19, jusqu’à cette soirée du lundi 2 mars 2020 où le premier cas a été détecté. Avant, et pendant de longues semaines, le Royaume était encore épargné par ce virus qui faisait son entrée dans plusieurs pays.

Jusqu’à ce jour-là, le plus pessimiste prédisait la disparition de cette pandémie dans les tout prochains mois qui suivent. Rien n’en était. La pandémie de la Covid-19 vit toujours avec nous et fait des victimes partout dans le monde.

Même si elles ne se doutaient pas au départ de l’ampleur de la crise à venir, les autorités marocaines se sont empressées de prendre toute une série de mesures fortes impliquant à la fois les professionnels de la santé, la société civile, le monde de l’entreprise et des finances, l’administration publique, les forces armées et de sécurité, le tout avec l’appui et l’implication personnels du Roi Mohammed VI.

Parmi les décisions prises par Rabat, les premières ont été la fermeture de l’espace aérien et maritime, la fermeture des mosquées et des lieux susceptibles d’accueillir des manifestations sportives, culturelles et artistiques, des cafés, restaurants, hammams, puis l’interdiction des transports interurbains des voyageurs, sans oublier la suspension des enseignements dans les écoles et universités et l’arrêt des audiences dans les cours et tribunaux du Royaume.

Le gouvernement a aussi décrété un état d’urgence sanitaire à partir du 20 mars, renforcé la capacité clinique de réanimation, mobilisé la médecine militaire aux côtés du personnel sanitaire civil. Dans ce cadre, des hôpitaux de campagne ont été installés dans plusieurs régions du pays. Des entreprises publiques et privées ont été mobilisées pour la fabrication de respirateurs artificiels d’une haute qualité et la confection de masques de protection, outils considérés comme essentiels dans la lutte contre l’épidémie.

Pour atténuer les conséquences sociales et économiques éventuelles de l’épidémie, le Souverain marocain a même ordonné la création d’un Fonds spécial pour la gestion du nouveau coronavirus.

Pour les foyers précaires et les travailleurs en arrêt d’activité forcé, une allocation financière a été décidée ainsi qu’un moratoire pour les paiements d’impôts et le remboursement des crédits bancaires au profit des TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises) et des professions libérales en difficulté.

A cette panoplie de mesures sectorielles ou ciblées, le gouvernement marocain a ajouté une mobilisation massive de son écosystème industriel en réorientant les usines vers la production de masques de protection, de gels hydro-alcooliques et d’équipements médicaux.

Des mesures qui étaient nécessaires mais qui ont coûté à la population et au pays : récession économique, envolée du déficit budgétaire et de l’endettement public, hausse du chômage, aggravation de la précarité et de la vulnérabilité de millions de ménages …

Une partie des restrictions est toujours en vigueur, non sans impact sur l’économie et les citoyens. Et avec la propagation de nouveaux variants du virus dans le monde, le Maroc, qui compte déjà 24 cas confirmés du variant britannique, ferme progressivement son espace aérien et rien ne garantit qu’il ne durcira pas les mesures de prévention.

Un an après, plus de 484.000 cas confirmés et 8.645 décès ont été enregistrés. Ce ne sont là que les chiffres officiels, le Maroc n’ayant fait qu’un peu plus de 5 millions de tests.

Mais ce bilan est beaucoup moins catastrophique que celui de nombreux pays qui comptent des millions de cas d’infection et des centaines de milliers de décès.

Avec le lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid, l’espoir renaît et les Marocains commencent à voir le bout de tunnel. Déjà 8 millions de doses sur les 66 millions commandées ont été reçues et 3,6 millions de personnes ont reçu leur première injection, ce qui place le Maroc parmi les pays les plus avancés en la matière.

Avec sa gestion exemplaire de la crise sanitaire liée à la pandémie, le Maroc espère un retour à la normale au début de l’été prochain.

Covid-19 : le Nigeria réceptionne 4 millions de doses de Covax

Il s’agit du premier lot des 16 millions de doses AstraZeneca/Oxford qui doit arriver au Nigeria dans les prochains mois.Un vol transportant 3,94 millions de doses est arrivé peu avant midi à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe, dans la capitale Abuja.

Pays le peuplé d’Afrique avec 219 millions d’habitants, le Nigeria a donné la priorité dans cette campagne de vaccination « au personnel soignants et les professions à risque » à partir de vendredi, a déclaré le porte-parole de la présidence Garba Shehu

Le président Muhammadu Buhari et le vice-président recevront également une injection dès samedi ajoute la même source.

« C’est un grand jour pour le Nigeria », a déclaré le directeur de l’agence nationale en charge des programmes d’immunisation, le Dr Faisal Shuaib. « Nous avons travaillé dur pour être prêts à administrer le vaccin au personnel de santé. »

Le Nigeria veut vacciner au moins 70% des Nigérians de plus de 18 ans d’ici les deux prochaines années. Mais ce chiffre paraît très ambitieux, compte tenu des immenses défis sécuritaires et logistiques dans ce pays immense, très peuplé, aux conditions météorologiques difficiles et où les routes sont difficilement praticables.

Le Nigeria comptait lundi soir 156.017 cas de Covid-19 recensés, pour 133.904 guérisons et 1.915 décès.

Les chiffres de l’an 1 de la Covid-19 au Sénégal

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a détaillé ce mardi les chiffres de la Covid-19 au Sénégal.Un an après la détection du patient zéro le 2 mars 2020, le pays a enregistré à ce jour 34.832 cas, a déclaré le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso, qui faisait une analyse détaillée de la pandémie.

Parmi ces patients, 29.402 ont été guéris, soit un taux de 84%, là où 888 personnes sont décédées du virus, soit un taux de létalité de 2,5%.

Dr Bousso a souligné que sur les 465 personnels de santé contaminés, deux sont décédés.

Selon le directeur du COUS, 54% des victimes de la pandémie sont des hommes contre 46% de femmes.  L’hypertension artérielle, le diabète et toutes les maladies cardio-vasculaires sont les trois comorbidités observées chez les malades de la Covid-19, a révélé Dr Bousso.

Tous les 74 districts sanitaires que compte le Sénégal sont touchés par la pandémie, celui de Goudomp (sud) étant le dernier a enregistré de cas le 16 février dernier.

Au total, les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis ont eu chacune à franchir la barre des 1000 contaminations, celles de Kaffrine (centre) et Sédhiou (sud) sont les seules à avoir enregistré moins de 200 cas.

« L’épidémie a eu à passer tous les stades au Sénégal. Nous avons eu des cas importés, des contacts, des cas localisés et la transmission communautaire. Il y a eu beaucoup de cas communautaires (47%), cas contacts (21%) et cas importés (2%) », a détaillé Dr Abdoulaye Bousso.

Il a souligné qu’il y a deux vagues de la pandémie au Sénégal. « La première allait du 2 mars au 16 novembre 2020, avec un pic dans la première quinzaine du mois d’août 2020. La deuxième vague va du 23 novembre jusqu’à nos jours. Ce qui est notable, la 2e vague est plus sévère et ses proportions de contaminations pour 100.000 habitants est de 12,7 contre 5,5 pour la première vague », a indiqué Dr Bousso.

Pour cette deuxième vague qui touche davantage de personnes âgées de +60 ans, le pic de contaminations quotidien est de 462 cas, contre 207 pour la première qui a contaminé la tranche d’âge 20-35 ans.

« La courbe chute grâce aux stratégies de gestion de la pandémie et à l’implication de la population. Nous avons une stratégie dynamique basée sur les réalités locales et la transparence dans la communication, avec le bilan quotidien. A cela s’ajoutent la résilience de notre système de santé qui fonctionne bien malgré la hausse des cas, et une coordination stratégique », s’est-il réjoui.

Toutefois, Dr Bousso note que les défis à relever sont la prise en charge des cas graves et cas sévères.

Au total, 25.299 personnes sont vaccinées contre le coronavirus au Sénégal, une semaine après le lancement de la campagne de vaccination.

Intervenant à la suite du Dr Boussou, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a estimé que la prévention doit être centrée maintenant sur la vaccination.

« C’est le seul appel qu’il faut faire à l’endroit des populations », a-t-il dit.

Ghana: la première dose de vaccin Covax injectée à Nana Akufo

Le président ghanéen a reçu une première injection du vaccin Oxford/AstraZeneca ce lundi à l’hôpital militaire 37 d’Accra, la capitale.Nana Akufo-Addo, 76 ans, est ainsi devenu la première personne à se faire vacciner par les doses du dispositif Covax, selon les images diffusées en direct par la télévision nationale ghanéenne. « Il est important que je donne l’exemple et montre que ce vaccin est sûr », a déclaré le chef de l’État.

Le Ghana a reçu, mercredi dernier, la première livraison mondiale de vaccins Covax. Cette initiative vise à permettre un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 dans 200 pays à faible revenu.

Covid-19 : l’Afrique du Sud assouplit son confinement

Les restrictions liées au coronavirus sont assouplies en Afrique du Sud.Près d’un an après avoir placé le pays en confinement stricte à cause de la pandémie de Covid-19, le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1.

Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’Etat sud-africain a déclaré que son pays « est désormais clairement sorti de la deuxième vague » de la Covid-19.

« Les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à diminuer régulièrement », a-t-il annoncé.

Il a révélé que l’Afrique du Sud a enregistré un peu moins de 10.000 nouvelles infections au cours de la semaine dernière, contre plus de 40.000 cas enregistrés en janvier dernier.

Il a toutefois averti que si les restrictions ont été assouplies en raison d’une chute des nouveaux cas de Covid-19, les autres Sud-Africains ne devraient pas baisser leur « garde » par crainte d’une éventuelle troisième vague.

« En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que ces nouvelles mesures des restrictions permettraient de créer une atmosphère plus propice pour les activités commerciales dans l’espoir que les entreprises reviennent à leurs plans d’affaires pour réemployer ceux qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie et créer plus d’emplois pour l’économie.

Il a toutefois rappelé à ses compatriotes que les protocoles de prévention sont toujours en vigueur et que ceux qui ne portent pas de masque en public seraient arrêtés ou contraints de payer une amende pour ne pas avoir protégé les autres de la maladie.

Dans le cadre du niveau 1 des restrictions de confinement, les heures de couvre-feu actuelles passeront de minuit (22 : 00 GMT) à 4 heures du matin, soit une heure plus tard qu’au niveau 3.

Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont autorisés, mais sous réserve de limitations de nombre de participants, du respect de la distanciation physique et d’autres protocoles sanitaires.

La vente d’alcool sera désormais autorisée selon les dispositions normales des licences.

La Covid-19 a coûté la vie à 49.000 personnes en Afrique du Sud depuis son apparition en mars 2020, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Maroc : le gouvernement salue la fluidité de l’opération de vaccination anti-Covid

Le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a salué la fluidité et l’ordre qui marquent le déroulement de la campagne de vaccination contre la COVID-19.Dans un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement organisé, jeudi à Rabat, par vidéoconférence, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de gouvernement a salué les efforts de tous les intervenants, en particulier le personnel soignant, les cadres sécuritaires et les autorités locales qui ont grandement contribué au succès de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus.

Il a mis l’accent, en revanche, sur la nécessité d’adhérer aux mesures sanitaires collectives de précaution établies par les autorités compétentes, exhortant les citoyens à continuer à respecter également les mesures individuelles.

A cet égard, M. El Otmani a évoqué l’émergence de nouveaux défis au niveau régional et international, associés notamment aux nouvelles souches du coronavirus qui nécessitent d’augmenter le niveau de vigilance.

A ce jour, un total de 3.160.479 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé. Aussi, 43.626 personnes ont reçu la deuxième du vaccin.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Covid-19 : Macky Sall s’est vacciné

Le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, s’est fait vacciner contre le nouveau coronavirus.Accompagné de son épouse, Marième Faye Sall, il a reçu le vaccin, ce jeudi après-midi, lors d’une cérémonie tenue dans la salle des banquets du Palais de la République.

Par la suite, le président du Conseil économique, social et environnementale (Cese), Idrissa Seck, le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh, et le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba se sont respectivement vaccinés.

Plusieurs membres du Gouvernement, d’autres autorités étatiques et des professionnels de la santé étaient présents.

Dans son discours, Macky Sall a insisté sur « l’ampleur de la pandémie dans le monde » et « dans notre pays », estimant que « plus de 840 morts (852 au total à la date de ce 25 février), c’est beaucoup ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, « le vaccin reste le seul moyen de prévention pour vaincre la maladie, en plus des gestes barrières qui doivent rester de rigueur. Il y a eu beaucoup de rumeur sur le vaccin, mais il a fallu beaucoup d’efforts pour arriver aux vaccins ».

« Nous devons prendre les vaccins, sinon je vais les donner aux autres pays africains qui en ont besoin », a indiqué Macky Sall, invitant les populations à se faire vacciner.

Le Sénégal a lancé mardi dernier la première phase de sa campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 200.000 doses reçues du laboratoire chinois Sinopharm.

Sénégal: 4087 personnes déjà vaccinées contre la Covid-19

Au total, 4087 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 au Sénégal, a annoncé, jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Il s’agit de 4005 personnes vaccinées hier mercredi et 82 autres qui ont reçu la dose, mardi dernier, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination, a détaillé le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, lors de son point quotidien sur l’évolution du coronavirus.

Le Sénégal a démarré sa campagne de vaccination avec les 200.000 doses reçus du laboratoire chinois Sinopharm.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il va se faire vacciner ce jeudi après-midi.

A la date de ce jeudi 24 février, le Sénégal a enregistré 33.741 cas positifs de Covid-19 dont 28.112 patients guéris, 4.776 sous traitement et 852 décès. Il a enregistré son premier cas le 2 mars 2020.

Covid-19 : l’Egypte homologue un nouveau vaccin

L’Egypte a annoncé mercredi, avoir homologué le vaccin russe Spoutnik V, afin de lutter efficacement contre la Covid-19.Un mois après le début de la campagne de vaccination, l’Egypte va élargir sa palette de vaccins. L ‘Autorité des médicaments dans un post sur sa page Facebook, a affirmé avoir « donné l’autorisation urgente pour l’utilisation des deux vaccins: le Spoutnik V et l’AstraZeneca importé de Corée du Sud ».

Auparavant, l’Egypte avait validé le vaccin chinois Sinopharm et l’AstraZeneca du groupe anglo-suédois produit en Inde, dont une cargaison avait été réceptionnée fin janvier.

Pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 100 millions d’habitants, l’Egypte a commencé à vacciner son personnel médical contre le coronavirus avec le vaccin Sinopharm le 24 janvier.

L’Egypte a déjà enregistré 10.495 décès liés au coronavirus au soir du 24 janvier. Le pays a déjà répertorié depuis l’apparition de la pandémie 180.051 cas positifs, pour 139.072 guérisons.

Le Ghana réceptionne 600.000 doses de vaccins Covax

Le Ghana a réceptionné, hier mercredi, 600.000 doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 fabriqué par le Serum Institute of India (Covishield).Il s’agit du premier lot de vaccins acquis par le biais du mécanisme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 (Covax), que le Ghana a signé avec 92 autres pays.

Selon les médias locaux, les vaccins sont arrivés à l’aéroport international de Kotoko par un vol cargo d’Emirates Airlines et ont été reçus par une délégation officielle dirigée par le ministre de la Santé désigné, Kwaku Agyeman-Manu. Le pays doit commencer la vaccination contre la Covid-19 le 2 mars.

« Nous sommes heureux que le Ghana soit devenu le premier pays à recevoir les vaccins anti-Covid-19 de l’Initiative Covax », a déclaré l’UNICEF, qui a organisé l’expédition depuis Mumbai en Inde.

Ghana : réception des premiers vaccins Covax

Six cent-mille (600.000) doses du vaccin AstraZeneca/Oxford seront livrés ce mercredi à l’aéroport d’Accra.Selon un communiqué conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef (l’Organisation des Nations unies pour l’enfance), le Ghana va recevoir cette première livraison mondiale financée par le dispositif Covax qui vise à fournir aux pays à faible revenu leurs premières doses.

« Le Ghana doit recevoir 600 000 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford du fabricant Serum Institute of India à Pune, en Inde. Ces vaccins ont été expédiés par l’Unicef de Mumbai (Inde) à Accra et font partie de la première vague de vaccins Covid-19 à destination de plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire », lit-on dans le document.

« Cette livraison représente le début de ce qui devrait être la plus grande fourniture et distribution de vaccins de l’histoire », poursuit la note.

Cette dernière précise que « le dispositif Covax prévoit de fournir près de deux milliards de doses de vaccins anti-Covid-19 cette année. C’est un effort mondial sans précédent pour assurer un accès aux vaccins à tous les citoyens ».

Comme prévu un peu partout à travers le monde, les travailleurs en première ligne dans la lutte contre le virus seront les premiers vaccinés.

Le système Covax vise à fournir cette année des vaccins contre le coronavirus à 20 % de la population de près de 200 pays et territoires participants, mais il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d’avoir accès aux précieuses doses.

Il a été mis en place pour tenter d’éviter que les pays riches n’accaparent l’ensemble des doses de vaccins qui sont encore fabriquées en quantités trop réduites pour répondre à la demande mondiale.

Sénégal : lancement d’un projet de recherche Covid-19 et protection sociale

Un projet de recherche sur la riposte au nouveau coronavirus par la protection sociale a été lancé, hier lundi, au Sénégal.Intitulé « Riposte à la Covid-19 par la protection sociale et le renforcement des systèmes alimentaires locaux : Le cas des Niayes au Sénégal : Le cas des Niayes au Sénégal (Copsa) », ledit projet est mené par l’Initiative prospective agricole et rural (Ipar) avec l’appui du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI).

Le Copsa s’intéresse aux mesures de restriction et de protection sociale prises par l’État dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et compte évaluer les effets du programme de distribution de kits alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages. Il évaluera aussi les mesures restrictives sur les systèmes alimentaires locaux des Niayes.

« Il (projet) vise plus spécifiquement à analyser la réponse du gouvernement à la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle par le biais d’opérations d’aide alimentaire d’urgence ; documenter les effets des interventions du gouvernement sur les systèmes alimentaires locaux et les mesures prises par les différents acteurs pour renforcer la résilience et lancer une réflexion sur l’avenir possible des systèmes alimentaires dans la zone des Niayes », explique un communiqué de presse parvenu à APA.

Cité par le texte, Dr Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Ipar explique que du point de vue de la recherche, le projet vise à produire des connaissances et des outils d’aide à la décision pour contribuer à améliorer les mécanismes de protection sociale et renforcer les systèmes alimentaires locaux.

« Comme on le constate, hélas, les chocs multidimensionnels de la Covid-19 accroissent les vulnérabilités existantes des systèmes alimentaires locaux tout en favorisant l’émergence de nouvelles », a dit Dr Bâ.

A l’en croire, « les causes sont multiples et vont du manque de structuration de certaines chaînes de valeur agricoles, la prépondérance des circuits de distribution informels, la faiblesse des financements, le manque d’infrastructures de stockage et de conservation et les incertitudes liées à la qualité des produits ».

Il a ajouté : « Étant donné que les ménages ruraux consacrent généralement plus de la moitié de leur budget à l’alimentation, ils sont particulièrement vulnérables aux chocs de production alimentaire et aux chocs de prix qui en résultent ».

A son avis, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle du Sénégal est fortement corrélée à la qualité de la consommation alimentaire, peu diversifiée.

« La forte prévalence de la malnutrition infantile reste un défi majeur avec la prévalence de l’anémie chez les enfants (79%) et le taux d’émaciation des moins de 5 ans qui reste également élevé à 9,1%, dépassant la moyenne africaine de 7,8% », a indiqué Cheikh Oumar Bâ.

Covid-19 : le Sénégal lance sa campagne de vaccination

Le top départ a été donné, ce mardi 23 février, au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar.10h12. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, reçoit la première dose devant l’objectif de nombreux cameramen et photographes. « Ce jour historique doit être inscrit en lettres d’or dans notre Histoire. Le Sénégal fait partie des sept pays, parmi les 54 que compte le continent africain, à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 », s’est félicité M. Sarr.

Ce dernier a souligné que le Sénégal, « comme beaucoup de pays, (pouvait) attendre l’initiative Covax pour recevoir (sa) quote-part et démarrer la vaccination ». Mais, a-t-il poursuivi, le président Macky Sall a voulu que le processus commence maintenant « dans le cadre d’une initiative propre (et) avec les ressources nationales ».

A ce jour, le Sénégal a acquis « 200.000 doses du vaccin Sinopharm » produit par un laboratoire chinois et dont le taux d’efficacité est proche de 80 %. Les cibles prioritaires retenues par le gouvernement sénégalais sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et celles ayant plus de 60 ans.

A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, la campagne de masse est pour bientôt : « Le chef de l’Etat est en train de finaliser notre relation commerciale avec la Russie pour que nous disposions prochainement du vaccin Spoutnik V. Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’Initiative Covax ».

Au Sénégal, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Près d’un an plus tard, le virus s’est propagé sur toute l’étendue du territoire national avec un cumul de 33.342 cas et 832 décès. Dans le cadre du déploiement du précieux liquide, le président de la République accorde une importance particulière à deux principes : l’équité et la transparence.

« Le premier principe nous a permis d’amener le vaccin dans les 14 régions du Sénégal. Pour le second, il faut absolument respecter les cibles prioritaires », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.

C’est pourquoi « une Commission nationale de suivi et de contrôle de la vaccination a été mise en place au ministère de la Santé. Au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions (nécessaires) », a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal, frontalier de la Guinée Bissau et de la Gambie, prévoit d’offrir à ces deux pays 10 % de son lot de doses livrées par Sinopharm. En valeur absolue, ce sont 20.000 doses. « Nous sommes dans un environnement où nos pays sont interdépendants (car) liés par la Géographie et l’Histoire », a justifié M. Sarr.

Ces derniers mois, la courbe des contaminations a obligé le gouvernement à instaurer un couvre-feu à Dakar et Thiès (ouest). En outre, le variant anglais est présent au Sénégal. Suffisant pour que l’ex-ministre du Tourisme et des Transports aériens soutienne que « la vaccination est une chose mais le respect des gestes barrières est fondamental. Il faut absolument porter un masque, se laver régulièrement les mains, respecter la distanciation physique et éviter les regroupements ».

En définitive, Abdoulaye Diouf Sarr est sûr que « le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste va nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission ».

Pour donner l’exemple, Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), El Hadj Oumar Diène, Secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’Archevêque de Dakar et Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels se sont notamment fait vacciner.

Maroc : La campagne de vaccination élargie à la tranche d’âge 60-64 ans

La campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 sera élargie à la tranche d’âge de 60 à 64 ans et ce à partir du 23 février, annonce dimanche soir un communiqué du ministère de la Santé.Cet élargissement, qui portera également sur la première catégorie de personnes atteintes de maladies chroniques, se fera parallèlement à la vaccination des autres catégories préalablement définies.

Le ministère de la Santé appelle toutes les personnes concernées à répondre favorablement à cet appel de vaccination pour permettre au pays d’atteindre l’immunité collective. 

Il insiste sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination anti COVID-19, pour contribuer à freiner la propagation du virus notamment après la découverte de souches du variant du coronavirus.

Le Maroc signale 24 souches du variant britannique du coronavirus

Le Consortium des laboratoires en charge de la veille génomique et du suivi des souches circulantes au Maroc a annoncé avoir détecté 21 nouvelles souches du variant britannique du coronavirus, indique samedi le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre total des cas de ce variant s’élève à 24 souches décelées à ce jour, fait savoir le ministère, précisant que le dispositif de la veille génomique n’a détecté aucun variant sud-africain ni brésilien sur le territoire national.

Par ailleurs, le ministère de la santé rappelle que le virus de la Covid-19 continue de sévir au pays et appelle, par conséquent, l’ensemble des citoyens à redoubler de vigilance, surtout que le pays est en pleine opération de vaccination contre le coronavirus et que l’immunité collective n’est encore pas atteinte.

Il exhorte les citoyens à continuer à se conformer strictement aux mesures préventives, en portant, de façon correcte, le masque de protection, en respectant la distanciation physique de plus d’un mètre, en lavant régulièrement les mains à l’eau et au savon ou par le gel hydro-alcoolique.

Le ministère invite aussi le grand public à éviter tout rassemblement et incite les personnes âgées ou souffrantes de maladies chroniques à redoubler de prudence.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Covid-19 : l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin Johnson & Johnson

Face à l’inefficacité du vaccin AstraZeneca, l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin américain Johnson & Johnson.L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation des vaccins contre le coronavirus AstraZeneca en raison de leur faible efficacité contre une variante mutante identifiée pour la première fois dans le pays, a acquis les doses de Johnson & Johnson pour vacciner ses agents de santé à partir de cette semaine, a confirmé mardi l’Association médicale sud-africaine (SAMA).

Le vaccin J&J, qui aurait une meilleure efficacité à 85% contre la variante sud-africaine, sera lancé mercredi dans divers hôpitaux et cliniques dans le cadre de l’exercice initial visant à renforcer les travailleurs de première ligne du pays, a déclaré la SAMA.

Selon l’association, les deux tiers du vaccin J&J seront mis à la disposition des hôpitaux du secteur public, tandis que le reste sera fourni aux cliniques privées.

L’Afrique du Sud a décidé de vacciner d’abord les travailleurs de la santé avant le reste de la population, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Quant au vaccin AstraZeneca suspendu, Pretoria a décidé de partager son million de doses avec les autres États membres de l’Union africaine, a indiqué mardi un rapport de presse citant un responsable du ministère de la Santé.

Maroc : prolongation de deux semaines supplémentaires du couvre-feu nocturne

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines supplémentaires le couvre-feu nocturne et les autres mesures de précaution pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, et ce à partir de ce mardi 16 février à 21h.Selon un communiqué de l’exécutif marocain, cette décision intervient sur la base des recommandations du Comité scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, notamment après l’évolution de cette épidémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus dans certains pays voisins.

La décision s’inscrit également dans le cadre des efforts continus pour enrayer la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives, ajoute la même source.

Ces mesures de précaution portent sur la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Af’Sud : vers une suppression des aides aux impactés de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que son gouvernement mettrait fin bientôt aux aides aux entreprises frappées par la Covid-19.Le gouvernement sud-africain a déboursé plusieurs millions de dollars à la fois pour les petites entreprises et aux travailleurs mal payés pour les protéger des difficultés économiques provoquées par les mesures de confinement et les restrictions liées à la pandémie.

« Le programme d’aide sociale et économique que nous avons présenté en avril de l’année dernière est la plus grande intervention de ce type dans notre histoire », a déclaré Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Selon Ramaphosa, les mesures de secours fournies par son gouvernement n’étaient pas viables, car on assistait à une montée en flèche de la dette du pays, en raison des mauvaises performances de l’économie.

Il a estimé que l’aide humanitaire ne visait qu’à fournir une base solide pour la reprise, ajoutant que les entreprises devraient trouver des moyens innovants pour préserver les emplois et assurer leur durabilité et leur rentabilité à long terme.

Le président a déclaré que son gouvernement ne fournirait désormais de financement qu’aux petites entreprises de tous les secteurs jusqu’à la mi-mars, tandis que les subventions spéciales Covid-19 des citoyens ordinaires ne seraient prolongées que pour les trois prochains mois.

Il a appelé les bénéficiaires à se préparer aux temps difficiles à venir, car l’économie était encore loin de se redresser, alors que la pandémie connaissait une deuxième vague.

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Covid-19 : réouverture des mosquées et hôtels en Algérie

Le pays enregistre une tendance à la baisse des cas de contaminations.L’Algérie allège ses mesures de restrictions anti coronavirus. Le gouvernement algérien a décidé de rouvrir dimanche les mosquées et les hôtels suite à une baisse des cas de Covid-19. Ces mesures annoncées par les services du premier ministre, s’appliqueront aujourd’hui (lundi) selon les services du Premier ministre.

Le gouvernement lève également la limitation des activités des cafés, restaurants et fast food à condition de fermer à 21h 00 locales et de ne proposer que des plats ou des boissons à emporter.

Toutefois, le couvre-feu de 22h 00 à 05h 00 est reconduit pour 15 jours dans 19 des 48 wilayas (préfectures), où il est encore en vigueur, dont Alger et Blida.

Malgré ces allégements, le gouvernement algérien reste vigilant puisque tous les rassemblements,  mariages, circoncisions mais aussi manifestations politiques,  demeurent interdits.

Maroc : 3 nouveaux cas du variant britannique détectés

Le Maroc a enregistré trois cas du variant britannique, a annoncé, vendredi, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, ajoutant que le Royaume mène une surveillance génomique pointue de toute nouvelle souche de ce virus à travers quatre centres qui soumettent un rapport hebdomadaire à cet égard.Dans des déclarations à la presse, le ministre a réfuté, toutefois, la détection au Royaume de toute autre souche, y compris celle sud-africaine.

Par ailleurs, le responsable gouvernemental a assuré que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Et d’expliquer que selon la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au calendrier fixé, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective. Ceci permettra de réduire les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et d’assurer un retour à la vie normale.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, a été en mesure, depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, de fournir tous les moyens logistiques et techniques et d’acquérir des quantités très importantes de deux types de vaccin anti-Covid, soulignant que l’opération de vaccination se déroule « dans des conditions favorables ».

À cet égard, il a mentionné que l’opération de vaccination a concerné, à ce jour, plus d’un million de citoyens marocains, précisant que ce rythme va augmenter au fur et à mesure de la réception des lots de vaccins pour pouvoir administrer la deuxième dose du vaccin à partir du vendredi prochain.

Covid-19 : l’UA et l’OMS défendent le vaccin AstraZeneca

Les experts africains et onusiens plaident en faveur du vaccin anti-Covid-19 AstraZeneca après sa suspension par l’Afrique du Sud.Le Centre de contrôle des maladies (CDC) de l’Union africaine a exhorté jeudi les États africains qui ne sont pas confrontés à la variante sud-africaine du nouveau coronavirus, Covid-19, à poursuivre le déploiement de leurs programmes de vaccination en utilisant le vaccin commercialisé par la firme britannique AstraZeneca.

Le CDC Afrique a fait cette déclaration suite à la suspension par l’Afrique du Sud de sa campagne de vaccination utilisant le vaccin AstraZeneca, affirmant que l’efficacité de ce dernier était très faible contre la variante mutante officiellement connue sous le nom de 501Y.V2.

Pretoria s’est maintenant tourné vers l’utilisation d’un vaccin développé par le laboratoire américain Johnson & Johnson, qui aurait une meilleure efficacité contre cette variante.

Quant au reste des pays africains qui avaient signalé la circulation de la variante sud-africaine 501Y.V2, ils devraient accélérer leur préparation pour introduire tous les vaccins qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence, a déclaré jeudi aux journalistes le directeur du CDC Afrique, John Nkengasong.

« Il faut prendre en considération l’efficacité du vaccin contre la variante 501Y.V2 », a déclaré M. Nkengasong.

La branche africaine de l’Organisation mondiale de la santé a également conseillé aux États africains de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans leurs programmes de déploiement contre la pandémie.

Le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré que le vaccin AstraZeneca devrait être largement déployé – même dans les pays où la variante pourrait réduire son efficacité.

Elle a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi que les interactions avec les pays voisins de l’Afrique du Sud ont montré qu’ils étaient « particulièrement touchés » par la décision soudaine de Pretoria de suspendre l’utilisation d’AstraZeneca quelques jours seulement après avoir reçu un million de doses du vaccin en provenance de l’Inde.

Le vaccin AstraZeneca conçu par l’Université d’Oxford serait beaucoup moins cher que les autres médicaments contre la Covid-19 actuels, et fait partie des stocks de l’OMS dans le dispositif onusien pour distribuer les vaccins aux pays défavorisés, Covax, qui doit fournir des vaccins abordables à 145 pays.