CORONAVIRUS Archives - Page 23 sur 34 - Journal du niger

Sénégal: la perte de goût et d’odorat, des symptômes de la Covid-19 (Pr Seydi)

Le professeur Moussa Seydi, chef de la prise en charge des malades du coronavirus au Sénégal, a déclaré jeudi que « 50%» des personnes testées positives présentent des signesd’anosmie (perte de l’odorat) et d’agueusie (perte du goût).

« 50% des patients qui présentent ces signes quand ils sont testés s’avèrent infectés par la Covid-19 », a-t-il fait savoir lors du quatrième point mensuel sur la pandémie qui a fait depuis la découverte du premier cas au Sénégal, le 2 mars, 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. 

Pour déterminer la contamination d’une personne « au début,on se focalisait beaucoup sur la fièvre et les signes respiratoires : l’éternuement, la toux, les difficultés respiratoires », a reconnu Pr Seydi, ajoutant que « chaque jour qui passe nous montre que plusieurs types de signes peuvent être observés ayant trait à l’atteinte d’un ou plusieurs appareils de l’organisme ». 

Ainsi « deux signes ont cependant attiré son attention. C’est l’anosmie et l’agueusie, c’est-à-dire la perte de l’odorat et du goût. Plus précisément un trouble de la perception du goût du salé, du sucré, de l’amer, de l’acide ».

Par ailleurs, a-t-il précisé, ces signes « évocateurs » de la Covid-19 ne sont pas « spécifiques » à cette maladie parce qu’on peut les retrouver « dans la grippe et dans d’autres pathologies ». Toutefois, il recommande aux personnes qui ont ces symptômes de « s’auto-isoler pour éviter de contaminer leur entourage mais aussi de saisir la cellule d’alerte » du ministère de la Santé.

Dorénavant, les autorités sanitaires ont décidé de mettre l’accent sur les personnes vulnérables et symptomatiques dans la prise en charge de la Covid-19. Les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et la « prise en charge à domicile » sera renforcée, selon le Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

La chloroquine, plus efficace que jamais

L’objectif est de désengorger les structures de traitement et de rationaliser les budgets de prise en charge, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

En outre, Pr Moussa Seydi a une fois de plus vanté l’efficacitéde l’association hydroxychloroquine et azithromycine dans le traitement des malades. « Parmi les 838 patients sur lesquels portait notre analyse (la dernière fois c’était 559), nous avons 727 patients âgés de plus de 12 ans. Les résultats que nous avons obtenus à propos de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine se sont davantage confirmés avec cette série plus importante », se réjouit-il.

Il a par ailleurs souligné que la durée médiane d’hospitalisation de 10,5 jours auparavant est cette fois réduite à 10 jours contre 12 pour les patients qui n’ont pas pris cetraitement.

En outre, les techniciens de la santé ont insisté sur le respect des mesures barrières même si dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, les populations semblent ne plusredouter la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. 

 

Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager fautif de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les gestes de prévention contre la Covid-19 peinent à se faire respecter.

 

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Dans son adresse à la nation diffusée lundi soir depuis son domicile de Mermoz, en raison de sa quarantaine, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ».

Covid-19 : le Sénégal adopte un nouveau plan de riposte

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé lundi l’adoption d’une nouvelle stratégie dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, en mettant l’accent désormais sur les personnes vulnérables et symptomatiques.Intervenant dans le cadre du quatrième point mensuel du coronavirus au Sénégal, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a insisté sur la prise en charge des personnes âgées ou présentant des comorbidités. Ainsi, a noté Dr Abdoulaye Bousso, « il faut faire focus sur ces personnes et essayer de réduire cette mortalité pour pouvoir maitriser cette épidémie et ses conséquences négatives ».

Quatre mois après la découverte du premier cas dans le pays, le coronavirus a fait 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. Cette évolution épidémiologique est jugée importante par les autorités sanitaires, se plaignant en même temps que beaucoup d’observateurs du non-respect des gestes barrières par les populations.

Dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, elles ne redoutent plus la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les mesures barrières peinent à se faire respecter.

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Il a appelé les populations à porter obligatoirement le masque et « correctement ».

Prise en charge à domicile

Le chef de l’Etat a aussi annoncé la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet. Mais à ce niveau, le directeur du Cous a expliqué que la stratégie retenue est de tester tous les passagers même s’il est convaincu qu’il sera difficile de le faire systématiquement vu les flux qui descendent à l’aéroport.

Par ailleurs, le Dr Bousso a annoncé que les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et que la « prise en charge à domicile » de certains malades sera renforcée. L’objectif est de désengorger les structures de prises en charge et de rationaliser au plan financier, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

« Nous avons vu que certaines populations remplissent des conditions pour être prises en charge à domicile. Il y a un fait important qui nous pousse à y aller parce que nous avons des cas de refus », a-t-il justifié.

« Avec l’augmentation de la stigmatisation, il y a eu des cas de refus et nous avons plus de 200 personnes qui refusent d’aller dans les centres de traitement. Ces personnes, nous ne pouvons pas les abandonner. Nous sommes obligées de les prendre en charge. Et c’est dans ce cadre-là que cette stratégie va être développée et renforcée », a-t-il noté.

Dr Abdoulaye Bousso ajoute que « nous avons une meilleure maitrise, une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et nous savons qu’une personne peut être positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

Af’Sud: 4.000 détenus libérés pour prévenir la Covid-19

L’Afrique du Sud a élargi 4.138 prisonniers dans le cadre de l’assouplissement des restrictions d’emprisonnement dans e le pays, notamment la distanciation sociale dans les prisons, a appris APA mercredi.Selon le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola, les personnes bénéficiant de cette liberté conditionnelle sont des délinquants à faible risque libérés pour la décongestion des prisons surpeuplées d’Afrique du Sud, dans le cadre des mesures de prévention de la Covid-19.

« Oui, des progrès minimes ont été réalisés en raison des processus à suivre lors de la libération conditionnelle des délinquants condamnés. Le 11 mai 2020, le ministère a commencé le processus de mise en liberté de certains délinquants à faible risque. A la date du 24 juin 2020, le nombre total de délinquants libérés était de 4 138 », a déclaré le ministre.

Au 30 juin 2020, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au sein du ministère des Services correctionnels lui-même s’élevait à 2.424 cas, dont 1.193 fonctionnaires et 1.231 détenus.

L’UE rouvre ses frontières à 15 pays, dont le Maroc

Les pays de l’UE ont décidé de rouvrir les frontières de l’Union et de l’espace Schengen à partir de mercredi 1er juillet aux voyageurs d’une liste de 15 pays, dont le Maroc, selon un communiqué officiel publié ce mardi.Cette liste de pays dont la situation épidémiologique liée à la maladie Covid-19 est jugée suffisamment sûre pour la reprise des voyages, doit être actualisée toutes les deux semaines.

Elle compte également l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay et la Chine, sous condition.

Sont exclus de cette liste les Etats-Unis, pays le plus touché au monde par la pandémie avec 125.928 décès pour près de 2,6 millions de cas répertoriés, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Turquie ou encore Israël.

En vertu des critères de l’UE, qui ne sont toutefois pas contraignants pour les Etats membres, les pays tiers retenus doivent présenter une tendance stable ou décroissante des nouveaux cas du Covid-19 durant la période d’évaluation par rapport aux deux semaines précédentes.

L’évaluation tient également compte de la réponse globale à la pandémie en tenant compte des informations disponibles sur les tests, la surveillance, la traçabilité des contacts, le confinement, le traitement et la prévention.

L’UE tiendra compte également de la réciprocité au cas par cas, précise le Conseil de l’Union européenne, notant que les restrictions de voyage ne s’appliquent pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille et aux résidents de long séjour en Europe.

Pour rappel, les voyages non essentiels vers l’UE sont interdits depuis la mi-mars, les Etats membres tentaient depuis quelques jours de s’entendre sur une liste commune de pays tiers avec lesquelles les restrictions de déplacements seront levées.

Côte d’Ivoire : 90 journalistes radio formés sur la Covid-19 pour mieux sensibiliser les populations

Quelque quatre-vingt-dix journalistes, animateurs, producteurs et réalisateurs d’émissions de santé sur les radios de proximité ivoiriennes ont pris part du 15 au 24 juin dernier à une session de formation, au cours de laquelle leurs capacités techniques ont été renforcées pour mieux sensibiliser les populations et les communautés sur la pandémie de la Covid-19, indique un communiqué transmis mardi à APA.Organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de concert avec le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique et la plateforme « Radio Santé Côte d’Ivoire », cette formation s’est déroulée dans cinq régions ivoiriennes à savoir le Poro ( Nord),  le Tonkpi (Ouest), le Haut-Sassandra (Centre-Ouest), le Gbêkê (Centre) et les Grands ponts (Sud).

« Cette session de formation visait à renforcer les compétences des journalistes, animateurs, producteurs et réalisateurs des émissions de santé pour une meilleure couverture de la pandémie liée au Covid-19, ainsi qu’une meilleure sensibilisation des communautés», explique le communiqué.

De façon plus spécifique, il s’agissait de fournir des informations actualisées sur la riposte contre la Covid-19 au niveau mondial, régional et national, de fournir quelques orientations sur le rôle des médias (radios) dans la communication de risques lors des urgences de santé publique.

Dans le cadre de ce projet qui bénéficie d’un financement de l’agence américaine d’aide internationale (USAID), a conclu le communiqué, l’OMS mettra à la disposition des 11 sections de la plateforme Radio Santé Côte d’Ivoire, des équipements (un ordinateur portable et un enregistreur professionnel) en vue de booster et renforcer la réalisation des émissions de santé en synergie sur la Covid-19 en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour, 9214 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 3996 guéris et 66 décès.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire organise une collecte de sang pour soutenir le CNTS

L’entreprise de fabrication de ciment, LafargeHolcim Côte d’Ivoire a organisé, jeudi à Abidjan, une collecte de sang pour soutenir le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui souffre d’un manque important de sang pendant cette période de la crise sanitaire mondiale (Covid-19).Organisée sur les deux sites de l’entreprise à Abidjan, à savoir au sein de son usine, boulevard du port, et de son siège au Plateau, « cette activité de collecte de sang a pris une importance toute particulière cette année », se félicite LafargeHolcim dans un communiqué transmis à APA, lundi.

Le mois de juin est le mois des donneurs de sang avec la date du 14 juin,  érigée en journée mondiale du don de sang.  Au total, ce sont 47 poches de sang qui ont été recueillies lors de cette collecte de jeudi. Un second tour est prévu pour le mois juillet.

La campagne 2020 est notamment marquée par la participation d’autres entreprises solidaires de cette mission, et notamment la compagnie Willis-Towers-Watson.

Ce fut l’occasion de sensibiliser les employés, sous-traitants, clients et partenaires sur l’importance du don de sang, dans un pays ou les besoins sont estimés à plus de 200 000 poches par an contre 168 000 poches collectées, selon les chiffres 2017 du CNTS.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. Avec plus de 270 points de vente LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore.

Sénégal: levée de l’état d’urgence et réouverture des frontières aériennes

Le président sénégalais Macky Sall a décidé lundi de lever l’état d’urgence dont le couvre-feu en vigueur depuis le 23 mars, tout en maintenant certaines restrictions.Cette mesure qui était très attendue prendra effet demain 30 juin à partir de 23 heures, a précisé le chef de l’Etat qui s’adressait lundi soir à la nation. 

La levée de l’état d’urgence tient compte d’une « double nécessité vitale », explique Macky Sall. Il souligne qu’il faut « lutter pour préserver nos vies et notre santé, et reprendre toutes nos activités productives pour remettre pleinement notre économie en marche. De la même manière que nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé, nous ne pouvons, non plus, lui laisser la vie et la santé de notre économie ».

Par ailleurs, la réouverture des frontières aériennes se fera « à partir du 15 juillet prochain » et les vols internationaux reprendront « selon un protocole sanitaire défini ».

Toutefois, les frontières terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre » de même que les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos « en raison du risque élevé de propagation du virus », explique le chef d’Etat

Le Sénégal enregistre depuis le 2 mars, date de la découverte du premier cas de coronavirus, 6698 personnes infectées dont 4341 guéris, 108 décès et 2101 malades sous traitement.

Ainsi, Macky Sall salue les « performances » de son pays dans la riposte à la pandémie.            Le taux de létalité y est de 1,5% contre 2,5% pour la moyenne africaine, souligne-t-il. Les principaux foyers de transmission sont la capitale Dakar (dont 54% pour le département dakarois) et les régions de Diourbel et Thiès. Il demande ainsi à « redoubler la vigilance » sur ces localités.

Appelant à une mobilisation de tous pour le respect des mesures barrières, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ». Parce que « c’est une mesure de protection de soi-même et de son prochain », surtout les « personnes âgées » et celles souffrant de « certaines pathologies ».

En outre, il appelé à « ne pas stigmatiser les malades » de la Covid-19, car ce serait « faire offense aux valeurs culturelles et religieuses » du pays.

La levée de l’état d’urgence est motivée également par la relance de l’économie nationale que « la pandémie affecte durement ». En effet, le taux de croissance passera de 6,80% à 1,1%, a-t-il noté. Ainsi dans le but de préparer l’ère post-Covid-19, « le gouvernement soumettra prochainement un programme de relance de l’économie nationale », a-t-il fait savoir.

Sur les mesures sociales, Macky Sall a informé que la distribution des vivres a été effectuée à 79,34%. Elle sera achevée « le 15 juillet prochain au plus tard ».

Covid-19 : le Mozambique prolonge l’état d’urgence pour la troisième fois

Le président mozambicain Filipe Nyusi a à nouveau prolongé l’Etat d’urgence de 30 jours supplémentaires, tout en assouplissant certaines des mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.M. Nyusi a déclaré dans un discours télévisé dimanche soir que la prolongation prenait effet le 30 juin et se serait maintenue jusqu’à la fin juillet.

C’est la troisième fois que le président prolonge l’Etat d’urgence qui a été imposé pour la première fois en avril dernier.

Il a révélé que le gouvernement mettrait à profit de la période de prolongation pour assouplir progressivement les mesures restrictives qui sont en place depuis deux mois.

« Nous avons décidé de maintenir le niveau 3 et d’ajuster certaines mesures qui ont un impact sur le pays, de manière progressive, pour permettre à certains secteurs de reprendre leurs activités », a déclaré Nyusi.

Certains des secteurs qui devraient rouvrir sont l’éducation, la fabrication et le tourisme, mais Nyusi a déclaré que la réouverture devrait se faire dans le strict respect des protocoles de santé portant sur la Covid-19.

« La reprise des cours en présentiel dans l’enseignement primaire et secondaire se déroulera en trois phases qui seront annoncées dans quelques jours », a déclaré Nyusi.

Il a cependant averti que la mesure d’assouplissement pourrait être inversée si les cas de coronavirus augmentent dans le pays.

Le Mozambique a enregistré jusqu’à présent 859 cas de coronavirus, dont cinq décès.

Ghana: les agents de santé exonérés d’impôts pour trois mois (président)

Le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a annoncé la prolongation du programme d’incitation pour les agents de santé sur la ligne de front dans la lutte contre le coronavirus, pour une nouvelle période de trois mois.S’exprimant dimanche soir dans sa 13ème allocution télévisée sur les mesures renforcées contre la pandémie de Covid-19, le président Akufo Addo a exhorté les agents de santé à rester professionnels et compatissants dans l’exécution de leur mandat de sauver des vies.

Selon le président, tous les agents de santé ne paieront aucun impôt sur le revenu pour les trois prochains mois, « c’est-à-dire juillet, août et septembre ».

Les médias locaux ont rapporté lundi que le président Akufo Addo aurait déclaré que tous les agents de santé en première ligne, tels que définis par le ministère de la Santé, continueraient de recevoir l’allocation supplémentaire de 50% de leur salaire de base par mois, pour juillet, août et septembre.

Il a également exhorté ceux qui présentent des symptômes de l’infection virale tels que la toux ou les éternuements avec perte d’odeur et de goût à se présenter immédiatement au poste de santé le plus proche pour un traitement.

Le Ghana Health Service, selon lui, a rapporté que la plupart des patients, perdus à cause du virus, sont décédés soit à leur arrivée à l’hôpital, soit dans les 48 heures après leur arrivée au centre de santé.

Le leader ghanéen avait annoncé lors de son cinquième discours présidentiel, le dimanche 5 avril, un ensemble d’incitations pour les agents de santé en première ligne afin de motiver et d’apprécier leurs efforts et leurs sacrifices pour lutter contre la maladie respiratoire d’avril, mai et juin.

Il a noté que le Ghana comptait 4.245 cas actifs avec 294.867 tests réalisés et 12.994 guérisons à la date du dimanche 28 juin, décrivant ces chiffres comme étant parmi les plus élevés en Afrique.

Présidentielle ivoirienne : des femmes leaders formées pour participer au débat politique

Des femmes leaders de la société civile ivoirienne ont entamé lundi à Abidjan une formation de soixante douze heures pour renforcer leur participation au débat politique en Côte d’Ivoire, notamment la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation en direction d’une quinzaine de femmes leaders qui est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) avec l’appui de l’Institut Panos Afrique de l’ouest, vise  à renforcer les capacités des participantes pour qu’elles communiquent davantage dans les médias de grande audience sur les problématiques de la prise en compte des femmes dans le programme politique des candidats à la prochaine présidentielle ivoirienne et la question du viol des enfants. 

« Cette formation est organisée pour  renforcer les capacités des femmes pour qu’elles puissent être suffisamment outillées afin de prendre part aux  questions importantes concernant la vie de la nation, mais aussi concernant les femmes», a expliqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur de la CSCI.

 Poursuivant, il a appelé les femmes à prendre leur place dans la vie de la nation estimant que « si l’humanité va si mal, c’est parce qu’elle s’ingénie à banaliser les femmes ». 

De son avis, les femmes « doivent prendre la parole» pour se faire entendre dans tous les grands débats de la nation. En ce qui concerne la problématique du viol des mineures qui constitue le second axe de cet atelier, M. Kouma a déploré une recrudescence de ce phénomène en Côte d’Ivoire surtout pendant cette crise sanitaire de la Covid-19.  

« L’une des violences faites aux femmes, c’est la question du viol. Les chiffres sont alarmants. Il y’a une recrudescence en la matière en Côte d’Ivoire surtout en cette période de Covid-19. Il nous est revenu que beaucoup de femmes, de jeunes filles ont été victimes de viols avec le confinement», a regretté le coordonnateur  de la CSCI. 

Cet atelier qui durera trois jours, sera meublé par une série de communications animées par des experts. Plusieurs thématiques seront abordées dont celles des « femmes dans les programmes politiques des candidats à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain » et « la Covid-19 et ses implications sur les droits des femmes ».

Covid-19 au Rwanda: l’Eglise catholique veut corser les gestes barrières

Pour garantir le respect des mesures barrières, l’Eglise catholique du Rwanda envisage des règles strictes devant être respectées par les fidèles.Il s’agira, entres autres, de retirer des chaises et de suspendre le «signe de la paix» que se donnent les fidèles à travers un câlin, une accolade ou une poignée de main, selon une source faisant autorité.

Le Rwanda a annoncé le 21 mars dernier, un premier confinement de deux semaines tout au début de l’épidémie de coronavirus. Ce confinement a été prolongé deux fois jusqu’au 30 avril.

Le 1er juin, des mesures d’assouplissement du confinement partiel ont été annoncées grâce auxquelles, les entreprises publiques et privées ont été autorisées à reprendre le travail avec le personnel essentiel, tandis que les autres employés continuent de travailler à domicile.

Avec des mesures de détente continues, les lieux de culte, les cérémonies de mariage, ainsi que les réunions et conférences dans les hôtels sont quelques-uns des services qui ont été choisis pour reprendre, alors que le pays continue de rouvrir lentement son économie.

Selon l’une des résolutions de la réunion du Cabinet présidée par le président Paul Kagamé au début du mois, les cérémonies de mariage religieux vont bientôt reprendre, mais le nombre de convives ne devrait pas dépasser 30 personnes.

En outre, les lieux de culte resteront fermés, mais dans l’intervalle, l’investissement dans les mesures de précaution et de prévention de la Covid-19 est encouragé pour permettre la préparation à leur réouverture dans 15 jours après une évaluation épidémiologique qui doit expirer le 2 juillet.

En début de semaine dernière, l’évêque catholique du Rwanda, Philippe Rukamba, a suggéré que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère en raison de la menace du coronavirus. Traditionnellement, la pratique de la communion en prenant l’hostie directement sur la langue ou dans la main était de mise  pour chaque fidèle, mais selon de nouvelles instructions, le rite devrait permettre aux fidèles de recevoir la communion à l’aide d’une cuillère pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fontes placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener à la maison ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme signe de la paix du Christ, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Église catholique.

Hier dimanche, le nombre de personnes infectées par le coronavirus au Rwanda est passé à 900, après l’annonce de 22 nouveaux cas sur 3.002 tests effectués.

La Tunisie rouvre ses frontières aériennes et maritimes

La Tunisie a procédé à la réouverture, samedi, de ses frontières aériennes et maritimes, fermées depuis la mi-mars pour juguler la propagation de la pandémie de la Covid-19.Cette décision, prise par le gouvernement tunisien dans le cadre des mesures de déconfinement, vise essentiellement le sauvetage du secteur touristique gravement impacté par la crise du coronavirus (covid-19).

L’exécutif n’a toutefois pas encore fixé de date pour la réouverture des frontières terrestres.

Dans le cadre de cette mesure, la Tunisie a mis en place un protocole sanitaire du tourisme anti-Covid-19 qui comporte 250 consignes d’hygiène.

Elaboré par le ministère du Tourisme, conformément aux recommandations de l’OMS, ce protocole, qui vise à restaurer la confiance des touristes et des agences de voyages, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à maîtriser la propagation de la pandémie du Coronavirus dans les établissements touristiques et à assurer la sécurité sanitaire des employés et des touristes.

Pour les touristes et les expatriés, le gouvernement tunisien a annoncé de nouvelles mesures pour l’entrée des arrivants en Tunisie qui dépendent de la situation épidémiologique des pays de résidence.

Le secteur du tourisme qui représente 20 mille emplois directs, près de 5 mille emplois indirects, fait face aujourd’hui à une crise sans précédent.

Selon la Banque centrale de Tunisie, les recettes touristiques ont chuté de 43%, à seulement, un milliard de dinars (environ 312 millions d’euros) à la date du 20 juin dernier et ce par rapport à la même période de l’année dernière.

L’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’activité des agences de voyages a été énorme avec des pertes pouvant atteindre les 300 millions de dinars (environ 102 millions d’euros), sans compter le manque à gagner qui sera enregistré durant la haute saison.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Air Côte d’Ivoire reprend ses vols domestiques dans le respect des mesures barrières liées à la Covid-19

Air Côte d’Ivoire a effectivement repris, vendredi, ses vols domestiques, au premier jour de l’ouverture du ciel ivoirien pour les vols locaux, avec une desserte sur la ligne Abidjan-Korhogo, selon le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19.« Nous avons fait le premier vol Abidjan-Korhogo, aujourd’hui, avec des passagers qui avaient leur laissez-passer et leur masque », a indiqué à APA le chef du Département marketing de la compagnie aérienne nationale, Yacouba Fofana. 

Les autres destinations, dira-t-il, devraient être desservies par des vols selon le programme. La compagnie avait annoncé la reprise de ses vols intérieurs « d’Abidjan vers Korhogo, San Pedro, Man, Bouaké et Odienné à compter du 26 juin 2020 ». 

Pour freiner la chaîne de contamination, Air Côte d’Ivoire a pris des mesures selon le protocole édicté par l’Etat ivoirien et mis en place un dispositif sanitaire. Il s’agit du contrôle de la température corporelle et le lavage ou la désinfection des mains. 

Les passagers seront également soumis au port du masque (rendu obligatoire à Abidjan,  épicentre de la maladie) durant tout le voyage, avec une distanciation dans l’aérodrome mais non-requis à bord des avions, qui seront systématiquement désinfectés après chaque vol.    

La compagnie aérienne nationale requiert que les passagers renseignent une fiche de déclaration santé, disponible sur son site internet. Ce qui devrait permettre de prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les clients face à la pandémie de la Covid-19. 

A l’occasion de cette reprise, Air Côte d’Ivoire a réaménagé ses horaires de dessertes. Les fréquences hebdomadaires des dessertes en juin sont de trois vols pour Korhogo et San-Pedro puis quatre vols en juillet. Par contre, celles de toutes les autres destinations seront de deux vols. 

Le gouvernement ivoirien a ouvert, jeudi, le ciel ivoirien pour les dessertes locales à compter du 26 juin et les vols internationaux à partir du 1er juillet 2020. Et ce, selon des mesures sanitaires recommandées par le Conseil national de sécurité.

   

Côte d’Ivoire: NSIA Vie Assurances offre une école en ligne aux enfants de ses assurés

La compagnie d’assurance NSIA Vie Assurances a mis en place une plateforme éducative dénommée «Nsia Educas» qui donne un accès gratuit à des cours de renforcement en ligne au bénéfice des enfants de ses clients, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.« NSIA Educas offre aux élèves du primaire à la Terminale, la possibilité d’avoir accès à des cours dans toutes les matières depuis la maison, d’effectuer des exercices, de participer à des classes en ligne et de bénéficier de l’accompagnement d’un maître ou d’un professeur», explique le communiqué soulignant que chaque client recevra par mail ou par SMS ses accès et pourra inscrire ses enfants.

Cette plateforme couvre à la fois le programme ivoirien et le programme français notamment dans les disciplines dites transversales et d’orientation (Mathématique, Français, Anglais, Sciences Physiques, etc.).

Ce programme d’éducation en ligne mis en place de concert avec la startup « Educas», conclut la compagnie,  a pour but d’occuper sainement les journées des enfants tout en permettant aux parents de les assister et de les suivre.

Depuis le déclenchement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui ébranle le monde, le télétravail et le télé-enseignement ont  été préconisés en vue de briser la chaîne de contamination de cette maladie.

Rapatriement de 150 Marocains bloqués en Côte d’Ivoire et au Sénégal

Quelque 150 Marocains bloqués en Côte d’Ivoire et au Sénégal suite à la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes en raison de la pandémie de la Covid-19, ont été rapatriés, vendredi, dans le cadre d’une opération prise en charge par les autorités marocaines.Un vol humanitaire à destination de Marrakech, avec à bord 70 ressortissants marocains rapatriés d’Abidjan, a embarqué, à l’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar quelque 80 citoyens bloqués au Sénégal.

Ce vol Abidjan-Dakar-Marrakech s’inscrit dans le cadre du programme de rapatriement organisé par le Maroc et qui a concerné jusqu’à présent des centaines de Marocains bloqués à l’étranger dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire décrété par plusieurs pays suite à la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus.

Pour rappel, une trentaine de vols ont été programmés entre le 21 et le 27 juin pour le rapatriement de 4.644 Marocains bloqués dans 17 pays, dans le contexte de la pandémie du Coronavirus.

Côte d’Ivoire/Covid-19: Essis Esmel s’enquiert des difficultés des entreprises à la zone industrielle PK24

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a effectué vendredi une visite de terrain à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », au nord-Ouest d’Abidjan, pour s’enquérir des difficultés des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.M. Essis Esmel avait à son agenda deux entreprises à visiter à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », une nouvelle plateforme industrielle, notamment la brasserie de Brassivoire et MIPA, une filiale de CFAO, une structure qui mutualise la logistique et le commercial. 

Ces entreprises industrielles ont bénéficié des accompagnements de l’Etat, notamment des « avantages liés au Code des investissements et au plaidoyer que nous avons eu à faire pour les difficultés qu’elles rencontraient », a indiqué M. Esmel Essis .  

« La Covid-19 ayant des conséquences néfastes sur ces entreprises, il était de notre devoir sur instruction du Premier ministre de venir les visiter, nous enquérir de leur santé, de leurs difficultés et surtout leur donner l’espoir » et l’appui du gouvernement, a-t-il fait savoir. 

Satisfait de voir l’usine de Brassisoire, grandir, le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, s’est félicité que face à la Covid-19, elle n’a pas fait de licenciement malgré la chute de ses activités de près de 40%. 

Cette nouvelle brasserie, inaugurée en avril 2017, titille sur le marché Solibra, qui depuis plusieurs années avaient le monopole du marché. Elle a aujourd’hui quasiment doublé ses capacités de production, passant de 700 000 à 800 000 hectolitres/an, puis à 1,6 million hectolitres. 

Le directeur général de Brassivoire, Laurent Théodore, dont l’entreprise industrielle fait face à un environnement sanitaire difficile, a assuré que ce qui compte pour la société est, avant tout, la protection des employés, avec le respect très stricte des mesures barrières.

Sur le plan économique, il a fait observer que la brasserie continue d’opérer avec ses marques plébiscitées par les consommateurs, grâce à une distribution dans les points de vente, en dépit d’ « un petit ralentissement » dû à l’impact de la crise sanitaire de Covid-19.   

M. Théodore a, après des échanges avec M. Essis Esmel, présenté un aperçu des actions réalisées par l’unité industrielle pour soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19, notamment la collaboration avec les associations des maquis pour amener les consommateurs à respecter les mesures barrières. 

Après l’étape de Brassivoire, le ministre Esmel Essis, a visité la société MIPA. Il s’est félicité de son concept novateur de pouvoir mutualiser et la logistique et le commercial sur une plate-forme industrielle avec plusieurs marques de produits de grande consommation. 

M. Esmel Essis s’est dit « réconforté » par la résilience de l’unité industrielle qui, aujourd’hui, commence à avoir des prémices de reprises d’activités, tout en faisant montre d’une entreprise citoyenne qui respecte les mesures barrières et qui n’a pas fait de licenciement de son personnel.  

Fabrice Parodat, directeur général de la société MIPA,  a fait remarquer que, frappée par la Covid-19 comme de nombreuses sociétés, l’entreprise a eu une chute de ses activités à partir du mois de mars, et « ressenti un net ralentissement, ensuite en avril-mai» 2020.

« On a eu deux mois très compliqués et notre activité a chuté d’à peu près 20% », a-t-il poursuivi, mentionnant toutefois que sur le mois de juin, l’entreprise a ressenti un retournement de tendance, avec l’impression que le business revient progressivement.

« On est plutôt confiant (…) on devrait avoir un mois de juin légèrement meilleur que l’année dernière. Aujourd’hui, Mipa a préservé les emplois, on a pas fait appel au chômage technique », a fait observer M. Parodat, avant d’ajouter « je sais qu’on a des mois difficiles, mais je suis assez confiant ».  

 « Nous avons pris connaissance des difficultés qu’ils ont, nous avons pris bonne note et nous verrons avec nos collègues (du gouvernement) ce qui peut être fait pour leurs apporter des solutions », a rassuré le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, M. Esmel  Essis, au terme de la visite.   

« La Côte d’Ivoire a une économie résiliente et nous avons des industriels qui font beaucoup pour la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que l’Etat ne les accompagne pas », a déclaré le ministre de la Promotion de l’investissement privé. 

Il a réitéré les encouragements du gouvernement à ces industriels pour avoir maintenu les emplois en cette période de crise sanitaire et traduit la disponibilité du Premier ministre à continuer son appui aux développements des activités des industriels malgré les contraintes imposées par la Covid-19.

Selon les données sur les investissements privés du Cepici, le Guichet unique de l’investissement,  qui agrée les projets d’investissements, a fin mai 2020, il a été enregistré un montant de plus de 26% par rapport à l’année dernière. 

Pour M. Essis, cela dénote que les investisseurs continuent de faire confiance à l’économie ivoirienne, qui est résiliente et pleine de potentialités. D’ailleurs, « la Banque mondiale, aujourd’hui, fait des projections en 2021 avec un taux de croissance de 7% pour la Côte d’Ivoire et c’est des notes d’espoir ». 

(Covid-19) Maroc : Publication d’un guide accompagnant la reprise des activités culturelles

Un guide accompagnant la reprise des activités culturelles a été publié par le ministère marocain de la culture en vue de sensibiliser sur les mesures préventives pour la gestion de la phase post-confinement sanitaire.L’élaboration de ce guide s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des mesures prises par les autorités publiques pour faire face à la pandémie du coronavirus, indique jeudi un communiqué du ministère.

Les procédures stipulées dans ce guide, téléchargeable sur le site Internet du ministère, visent à assurer la protection des fonctionnaires, employés et usagers des différents départements et établissements sous tutelle du ministère de la culture, ajoute-t-on.

Destiné aux gestionnaires publics et privés du secteur culturel et au grand public, le guide détaille les bonnes pratiques à mettre en place dans les différents établissements et activités culturels, notamment les monuments historiques, les sites archéologiques, les musées publics et privés, les centres d’interprétation du patrimoine, les bibliothèques et médiathèques publiques et privées, les espaces de spectacle ouverts ou fermés (théâtre, musique, danse, festivals, arts de la rue, cirque), les espaces d’exposition et galeries d’art publics et privés, les conservatoires de musiques et de danse, les institutions privées d’enseignement artistique et l’événementiel.

Par ailleurs, le ministère rappelle que la reprise des activités doit se faire progressivement dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité, ainsi que selon le calendrier déterminé par les autorités compétentes, conclut le communiqué.

Maroc/Covid-19 : Plus de 2 millions de téléchargements pour l’application de notification d’exposition au coronavirus

L’application Wiqaytna (notre prévention) de notification d’exposition au coronavirus dépasse les 2 millions de téléchargements, a indiqué le ministère de la santé.Ce niveau d’adoption est l’un des meilleurs enregistrés au niveau mondial pour des applications similaires basées sur le volontariat, souligne le ministère, attribuant ce résultat à la contribution citoyenne, gracieuse et volontaire de plusieurs parties prenantes.

Pour améliorer davantage le taux d’adoption de cette application lancée par le ministère et renforcer son efficacité, une deuxième phase de la campagne de communication «restons vigilants, protégeons-nous mutuellement», qui promeut le respect des mesures de prévention, dont l’utilisation de wiqaytna, sera entamée parallèlement avec l’assouplissement des mesures de confinement.

En effet, l’application constitue un dispositif complémentaire important pour accompagner l’assouplissement des mesures de confinement.

Avec la reprise progressive des activités économiques et sociales, le nombre de contacts des citoyens augmentera significativement (travail, déplacements, loisirs… ).

L’utilisation de l’application par un grand nombre aidera, dans ce contexte, à faciliter l’identification et la prise en charge rapides des contacts des cas confirmés positifs par les équipes du ministère de la Santé.

Grâce à cette application, les personnes qui se seraient trouvées à proximité d’une autre personne qui s’avère positive à la Covid-19 dans les jours qui suivent seront notifiées par message SMS contenant les précautions à prendre pour se protéger et protéger leur entourage.

Avant la notification, les équipes du ministère de la santé procèdent à une évaluation fine du risque d’exposition en se basant sur les informations remontées grâce à la technologie bluetooth.

Covid-19 : 118 Marocains rapatriés de Mauritanie

Un total de 118 personnes, dont des bébés et enfants, sont arrivées jeudi à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) en provenance de Mauritanie, opéré dans le cadre du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.Il s’agit du deuxième groupe de Marocains rapatriés de Mauritanie, en provenance de Nouadhibou, après l’arrivée dimanche du premier groupe (151 personnes) depuis Nouakchott.

Cette opération a profité notamment aux personnes souffrant de maladies chroniques et les touristes en situation de précarité, outre les enfants et les nourrissons.

L’opération s’est déroulée dans le respect total des mesures de précaution et du protocole sanitaire en vigueur pour garantir un accueil sécurisé et rassurant pour ces passagers, sous la supervision des autorités compétentes.

L’UA appelée à coopérer pour mettre au point un vaccin anti-covid 19

Les dirigeants africains devraient soutenir les efforts pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus sur le continent, a déclaré jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Ramaphosa, l’actuel président de l’Union africaine s’exprimait dans une allocution lors d’une conférence virtuelle de deux jours sur le rôle de leadership de l’Afrique dans la mise au point et l’accès aux vaccins contre la Covid-19.

Il a estimé que si la maladie était encore à ses débuts en Afrique, les infections, elles, augmentaient, pendant que les pays assouplissaient leurs confinements face à une pression sociale et économique croissante.

Ramaphosa a déclaré qu’il était donc essentiel qu’il y ait d’importantes capacités locales de fabrication de vaccins en Afrique pour aider à sauver sa population du virus mortel.

« Le succès de la mise au point et de l’accès à un vaccin sûr pour tous les Africains nécessite la collaboration et la coopération de tous les Etats membres », a déclaré Ramaphosa lors de la conférence qui a pris fin jeudi.

La réunion a réuni des dirigeants africains, des experts et d’autres parties prenantes clés.

« Nous devons avoir une feuille de route qui implique les efforts des Africains pour produire des vaccins efficaces, sûrs et à des prix abordables », a déclaré le président de l’UA.

Il a également évoqué la nécessité de mobiliser des ressources auprès des bailleurs internationaux et de l’intérieur du continent pour garantir l’approvisionnement du vaccin une fois qu’il aura été développé.

« En travaillant ensemble, en mettant en commun nos ressources et en investissant dans l’innovation, nous surmonterons cette grave menace pour la santé et le bien-être de nos populations », a conclu Cyril Ramaphosa.

Ethiopie : Un vieux de 114 ans « vient à bout du coronavirus »

Un Ethiopien de 114 ans a survécu à une infection à coronavirus, selon le Dr Yared Agidew, dont l’hôpital d’Addis-Abeba a soigné le centenaire.Le Dr Yared Agidew a publié sur sa page Facebook en langueAmharic des nouvelles sur le rétablissement remarquable de l’homme après avoir été admis à l’hôpital avec le virus qui est généralement mortel pour les patients de plus de quatre-vingts ans.

Selon le Dr Yared, le patient a été soigné et est à nouveau en pleine santé.

Il a salué les efforts des agents de santé éthiopiens pour sauver la vie de l’homme.

75 personnes sont mortes du virus en Ethiopie, où le nombre total de cas de Covid-19 est passé à près de 5.000.

Côte d’Ivoire/Covid-19: reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé de la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020, suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Le Conseil national de sécurité a décidé de l’ouverture des vols internationaux à compter du 1er juillet 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires, a déclaré le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé,  à l’issue de la session. 

Il a également annoncé l’ouverture des vols domestiques à compter du vendredi 26 juin 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires. Le ministre de la Santé et de l’hygiène avait à ses côtés le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a invité les populations à respecter les mesures barrières.

« Tous les passagers à l’arrivée des vols internationaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et d’un suivi systématique pendant leur séjour en Côte d’Ivoire, du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes », a indiqué Dr Aka Aouélé.  

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé, jusqu’au mercredi 15 juillet 2020, du « maintient de l’état d’urgence, du maintient de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, du maintien de l’isolement du Grand Abidjan, en renforçant le contrôle des entrées et sorties ». 

Il a également maintenu la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et des lieux de spectacles dans le Grand Abidjan, ainsi que l’interdiction des rassemblements de populations au-delà de 50 personnes, notamment pour le Grand Abidjan. 

Pour casser la chaîne de contamination de la pandémie, le Conseil a décidé du renforcement du dispositif de prélèvement et de tests afin de fournir des résultats dans un délai maximum de 48h, avec  l’isolement obligatoire de toute personne testée atteinte. 

Abidjan reste le principal foyer de l’épiderme de la Covid-19 en Côte d’Ivoire avec 96% des cas positifs dont 31% des cas à Cocody-Bingerville (Est) et 30% à Marcory-Treichville (Sud ). De ce fait, le port du masque a été rendu obligatoire pour briser la chaîne de contamination.  

Le taux de décès sur le nombre de cas positifs dans le pays s’établit à 0,7% et reste l’un des plus faibles en Afrique. Il traduit, selon les autorités, la qualité de la prise en charge rapide des malades par le système sanitaire ».  

Post Covid-19: L’Af’Sud veut six mmilliards US pour créer des emplois

Le gouvernement sud-africain devra injecter six milliards de dollars dans l’économie pour créer des emplois à la suite des dommages causés au pays par la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre des Finances, Tito Mboweni.Présentant un budget supplémentaire à l’Assemblée nationale au Cap, hier mercredi, Mboweni a déclaré que les fonds comprendraient un programme public d’emploi réaffecté et une intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes.

Il a révélé que « l’initiative de création et de protection des emplois du président Cyril Ramaphosa sera déployée à moyen terme (au cours des trois prochaines années) ». « Au cours de cet exercice, un montant de 360 millions de dollars a déjà été alloué et 115 millions de dollars supplémentaires ont été réservés principalement à cette fin », a déclaré le ministre.

Le chômage en Afrique du Sud est passé à 30,1% au premier trimestre de l’année et il est à craindre qu’il n’atteigne 50% avant la fin de la pandémie.

« Ces chiffres montrent que le chômage est notre plus grand défi. Ce programme de soutien économique réserve 6 milliards de dollars pour une réponse globale pluriannuelle à notre crise de l’emploi », a poursuivi le ministre.

Sénégal : le président Macky Sall en quarantaine

Le chef de l’État, après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus, s’astreint à la quatorzaine.Macky Sall a subi un test revenu négatif, annonce un communiqué de la Présidence de la République reçu à APA.

Toutefois, conformément aux recommandations médicales en la matière, le président sénégalais « s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin ».

À ce jour, le Sénégal compte 6129 cas de Covid-19 et déplore 93 morts.

Maroc : Montée en flèche des contaminations à la veille d’un déconfinement sous surveillance

Par Hicham Alaoui – La tendance observée depuis lundi confirme sans ambages que les cas de contamination s’accélèrent au Maroc, surtout depuis que plusieurs foyers de contaminations ont été constatés en milieu professionnel.La situation épidémiologique du Maroc n’est certes pas encore alarmante, mais doit inciter les citoyens à redoubler de vigilance afin que la situation ne dérape pas et reste sous contrôle. Le Royaume a en trois jours recensé 930 nouvelles contaminations, un chiffre inquiétant et appelle à plus d’attention.

Il faut dire aussi que l’on constate avec inquiétude un certain relâchement dans l’application des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale notamment en milieu professionnel où près de 1.000 cas ont détectés dans la région de Lalla Mimouna relevant de la province de Kénitra (40 km au nord de Rabat) dans des usines de traitement de fruits rouges et les champs avenants, chez des ouvrières agricoles.

Ce foyer a été rapidement circonscrit grâce à la diligence des autorités qui ont imposé des mesures strictes de confinement dans les communes concernées et construit en quelques heures un hôpital de campagne à Sidi Slimane pour accueillir les personnes infectées.

Mais, ce cluster a produit un effet psychologique pervers au moment où les mesures de déconfinement étaient annoncées pour le jeudi 25 juin, alors que l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans le Royaume.

D’autres clusters détectés ce mercredi à Laâyoune dans des usines de produits de poissons, à Casablanca et aussi à Tanger confirment que ce satané virus est toujours présent parmi nous et qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel.

Sur le plan collectif, elle enseigne que les patrons d’unités industrielles ont des devoirs impérieux de protection de leurs personnels et qu’ils assument la responsabilité de la santé de leurs salariés.

Aussi, les autorités publiques, locales notamment, ont également la responsabilité incontournable de procéder aux contrôles rigoureux périodiques afin de s’assurer que les consignes de sécurité sanitaire sont respectées.

Il va sans dire que l’exacerbation de la pandémie intervient à la veille de l’annonce des nouvelles mesures d’assouplissement du confinement, qui prendront effet dès le 24 juin à minuit.

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb  se dit optimiste quant à la gestion de la crise sanitaire, affirmant que la situation reste rassurante.

Lors d’une conférence virtuelle, organisée dimanche, il a expliqué que le royaume «a réussi à surmonter cette épreuve avec force et courage, en s’appuyant sur la mobilisation et les efforts combinés de tous ses acteurs».

Il a avancé que le nombre quotidien des tests de dépistage effectués dans le pays s’élève désormais à 20.000.

Il est à signaler que la stratégie du déconfinement progressif adoptée par l’exécutif marocain prévoit la reprise des activités des cafés, restaurants, hammams, salles de sport et les centres commerciaux, ainsi que les moyens de transport routier et ferroviaire entre les villes mais seulement à 50% de leurs capacités.

Les plages et les terrains de sport pourront accueillir de nouveau les citoyens, qui devront cependant respecter la distanciation sociale. De plus, le tourisme a été autorisé dans la zone 1, à condition que les hôtels et les structures d’hébergement ne dépassent pas 50% de leur capacité.

Les salons de beauté peuvent reprendre du service, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil. Les espaces publics tels que les jardins et les parcs rouvriront leurs portes, et les activités sportives individuelles, comme la marche et le vélo, seront également autorisées.

Par ailleurs, au niveau national, les fêtes de mariage ou de baptême, les salles de cinéma, les espaces réservés aux fêtes de mariages, les discothèques, les restaurants avec animation musicale nocturne, les spectacles, les festivals, les musées, les funérailles, les piscines, les théâtres et les mosquées resteront interdits ou fermés jusqu’à nouvel ordre.

Tout l’espoir que les citoyens fassent preuve de responsabilité et de patriotisme et se conforment aux directives des autorités publiques notamment le port des masques de protection, le respect des règles d’hygiène et de sécurité sanitaire et l’observation des mesures barrières.

Covid-19 : Aspen Medical peut répondre à la demande de dexaméthasone

Le fabricant de médicaments sud-africain Aspen a la capacité de produire 10 millions de dexaméthasone chaque mois si nécessaire, a déclaré un fonctionnaire mercredi.Ce stéroïde, qui a fait les gros titres pour sa capacité à traiter les patients atteints de coronavirus gravement malades, a été conçu à l’origine pour traiter les patients atteints de tumeurs, d’asthme et d’autres affections respiratoires.

 A cet égard, Aspen a déclaré qu’il fabriquait à la fois des injections et des comprimés de dexaméthasone, a déclaré Stephen Saad, Directeur général d’Aspen.

 Selon les scientifiques de l’université d’Oxford, la découverte de la capacité du stéroïde à traiter les patients gravement infectés par la Covid-19 a été « une avancée majeure ».

 Les résultats d’un essai mené par l’université ont montré que la dexaméthasone réduisait d’environ un tiers le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

 Aspen, en tant que premier fournisseur de médicaments du pays, a une part de marché de 22% en Afrique sub-saharienne, selon Saad.

Covid-19: 110 journalistes participent à l’atelier de l’UNA sur la lutte contre les fake news et les rumeurs

L’Union des agences de presse des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UNA) a organisé, le mardi 23 juin 2020 à l’intention des journalistes des organes de presse des pays africains, un atelier de formation en français sur « Les méthodes de vérification des faits pendant les crises et la propagation des rumeurs : cas de la Covid-19», a appris l’ANP de l’UNA.

Environ 110 professionnels des médias de 29 pays (dont le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Presse, ANP) ont participé à cet atelier animé par le professeur agrégé de médias à l’Institut de journalisme et des sciences de l’information de l’Université de la Manouba, en Tunisie, Dr Sadok Hammami, en présence du directeur adjoint de l’UNA, M. Zayed Sultan Abdullah.

L’atelier a été organisé par l’UNA en partenariat avec le Département de l’information de l’OCI et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU).
Il a été présenté par le chef du Département de français de l’Union, Amani Harouna qui, au début de la session, a tenu à remercier le Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien illimité à l’Union, grâce notamment à la volonté du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman Bin Abdulaziz Al Saoud, et le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, Mohammad Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saoud.
M. Harouna a également salué le haut patronage de Son Excellence Dr Majid Bin Abdullah Al-Qassabi, ministre saoudien par intérim des Médias et président du Conseil exécutif de l’Union pour avoir validé la tenue de cette formation lors de la réunion tenue le 23 Ramadan (16 mai 2020).

Le conférencier, Dr Hammami a, dans son exposé, précisé les méthodes de vérification et d’investigation des images via le moteur de recherche Google, qui fournit une recherche d’image inversée, ainsi que certains sites qui donnent la possibilité d’enquêter sur les vidéos, soulignant l’importance de la collaboration du journaliste avec ses collègues des services techniques pour enquêter et vérifier les vidéos avant de les traiter.

Dr Hammami a également notifié les jalons de l’environnement dans lesquels des informations et des rumeurs fausses et trompeuses se produisent, ainsi que les outils que les fabricants de fausses informations utilisent pour tromper l’opinion publique, tout en mettant l’accent sur l’importance du rôle joué par le journaliste ou le média qui ne se limite pas seulement à publier des informations, mais aussi d’enquêter sur toutes les informations avant de les traiter et de les véhiculer par le biais à l’opinion publique.

Il a souligné que le journalisme est une profession basée sur l’enquête, et le journaliste ne transmet que les informations qui font l’objet d’une enquête, car le journalisme professionnel représente une alternative à toutes les fausses informations, et les informations produites par les journalistes professionnels représentent une bonne source d’informations fiables.

Dr Hammami a précisé que 2006 a marqué le début de la propagation du terme journalisme d’investigation et certaines institutions de presse ont mis en place des départements spécialisés dans le but de contrôler les informations produites par les journalistes de l’institution, selon une méthodologie d’audit interne.

Les professionnels des médias ayant participé à l’atelier proviennent notamment de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Bénin, du Burkina Faso, du Brésil, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Liban, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, des Philippines, du Royaume-Uni, du Sénégal, de la Suisse, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, et du Yémen.

Covid-19: l’Af’ Sud trouve la dexaméthasone utile, mais ses effets limités

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a déclaré mardi que le médicament appelé dexaméthasone recyclé « avait un effet très limité mais utile sur les patients souffrant de la Covid-19 ».Selon des essais récents menés en Grande-Bretagne, le stéroïde a fonctionné mieux chez les patients qui ont une grave attaque du virus, et son utilisation pourrait éviter aux patients d’être placés sur des ventilateurs.

Bien que l’utilisation de ventilateurs ait été utile en dernier recours pour les patients, les médecins ont déclaré que jusqu’à 42% des patients sur les machines avaient jusqu’à présent succombé à la maladie.

Mkhize a cependant déclaré qu’il espérait que le stéroïde réduirait ce nombre sur les victimes du virus dans le pays.

« Cela réduit le nombre de personnes qui meurent. Cela n’empêche pas nécessairement quiconque de succomber à la Covid-19.

« Le deuxième aspect est qu’il n’a aucun effet sur les personnes qui ont des symptômes plus bénins. Cependant, notre plus grande préoccupation est qu’il est associé à des comorbidités »- celles qui ont plus d’une maladie ou condition présente chez un patient en même temps, a déclaré Mkhize.

Il a toutefois déclaré que son pays – en tant que fabricant et fournisseur du médicament – avait « une excellente capacité locale à fournir le stéroïde dexaméthasone aux patients de Covid-19 ».

 La dexaméthasone n’est pas recommandée pour les patients asymptomatiques ou ceux qui n’ont pas besoin d’oxygène.