COVID-19 Archives - Journal du niger

Niger / COVID 19 : Un crédit de 12,7 millions d’euros et un don de 10 millions de DTS de l’AID pour financer la riposte

Le gouvernement réuni en conseil des ministres, ce jeudi 10 novembre 2022 sous la présidence du Président Bazoum, a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement.

 

12,7 millions d’euros et un don de 10 millions de DTS provenant de l’Association Internationale de Développement (AID). C’est le montant total de l’aide reçu par le gouvernement du Niger. Cet accord signé le 03 septembre 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID) est constitué pour le deuxième financement additionnel du Projet de riposte d’urgence au Covid-19 au Niger.

Et c’est lors du conseil des ministres de ce 10 novembre, que le projet de loi autorisant cet accord de financement a été voté. ‘’L’objectif global de ce Projet financé par l’Accord du présent projet de loi est de répondre à la menace posée par la Covid-19 et de renforcer les systèmes nationaux de santé publique au Niger’’ explique le communiqué du conseil des ministres.

Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption, indique-t-on.

Depuis le début de la pandémie, le Niger a enregistré au total 9430 cas de Covid-19 parmi lesquels 314 décès.

 

Gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger : Aucun cas de la variante Delta du COVID-19 dans le pays (Ministre)

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le lundi 26 juillet 2021, la 29ème session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger au cours de laquelle le Ministre de la santé publique a annoncé qu’aucun cas de la variante Delta du virus n’a été détecté au Niger.

En faisant le point de cette rencontre, le Ministre de la santé publique, de la population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara a rappelé que l’objectif est de faire la situation épidémiologique ; du déroulement de la vaccination, et de discuter surtout de l’avènement de la problématique du variant Delta qui sévit dans beaucoup de pays au monde, et dans certains pays limitrophes du Niger.

Le Ministre en charge de la santé de souligner que ‘’cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19’’.

Dr. Idi Illiassou Mainassara d’expliquer, par ailleurs, que ‘’cette situation va être proposée au conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur’’.

Tout en attirant l’attention de la population, le Ministre de la santé publique d’indiquer que ‘’cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante’’.

En conséquence, le Ministre de la santé publique d’annoncer que ‘’le dispositif est entrain d’être mis en place pour que le risque soit minimisé. Par ailleurs, de nouvelles directives sanitaires sont proposées au conseil interministériel d’orientation’’.

Idi Illiassou Mainassara a, en outre, fait comprendre que ‘’la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination’’.

Sur ce point, a-t-il dit, le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif, d’ici fin septembre, de 10%, ‘’ce qui signifie que beaucoup reste à faire’’.

Le Ministre en charge de la santé a, enfin, indiqué que ‘’le taux d’utilisation, pour le Sinopharm, est près de 97%  et  pour  l’Astrazeneca à environ  98%’’.

A la date du 25 juillet 2021, le Niger a enregistré 5 599 cas confirmés dont 5300 sortis guéris et 195 décès enregistrés, indique –t-on.

ANP

Lutte contre la Covid-19 au Niger : Environ 300.000 personnes vaccinées

Elles sont environ 300.000 personnes qui ont été vaccinées contre la maladie de la Covid-19 au Niger, a annoncé hier, mercredi 23 juin 2021, le Ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, à l’issue de la réunion du Comité interministériel de lutte contre la pandémie.

Cette réunion, dirigée par le Premier Ministre par intérim, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a eu à discuter de l’état des lieux de la riposte après une campagne de vaccination de masse lancée en mars dernier et l’ouverture récente des frontières terrestres.

Faisant le point de la situation de la pandémie au Niger, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné une évolution satisfaisante de la propagation du virus avec un Ro qui s’établit à 0,200 et qui signifie une baisse importante du nombre des cas ces derniers temps.

En matière de vaccination, « nous pouvons dire qu’il y’a une avancée importante, parce qu’à la date d’aujourd’hui (23 juin, ndlr), nous sommes autour de 300.000 personnes vaccinées dont 250.000 pour leurs premières doses sur l’ensemble du pays », a annoncé Dr Idi Illiassou Maïnassara, tout en soulignant la poursuite de la campagne systématique contre la pandémie.

Evoquant le nombre des cas d’effets secondaires observés au niveau des vaccinés, le Ministre en charge de la Santé de faire comprendre qu’il a été enregistré 265 cas (céphalée, maux de tête, fièvre, douleur articulaire) dont 2 cas majeurs (avec des saignements de gencives et difficultés respiratoires) au niveau du camp de la Gendarmerie qui ont été suivis et promptement pris en charge », a-t-il assuré.

Selon lui, l’objectif du Gouvernement est de vacciner 10% de la cible d’ici fin septembre et d’atteindre 30% d’ici la fin de l’année 2021.

Le Ministre de la Santé Publique a rassuré quant à la disponibilité du vaccin, le Niger disposant actuellement d’environ 82.000 doses d’Astra Zeneca et 220.000 doses de Sinopharm dans le stock et 280.000 autres doses d’Astra Zeneca attendues.

La session a, par ailleurs, débattu des points relatifs, entre autres, au  cas de refus de certains pays européens contre le vaccin Sinopharm ; d’amener les voyageurs à se faire non seulement tester, mais aussi à se faire vacciner au niveau des gares et points d’entrée ; de soumettre au Conseil des Ministres la recommandation d’élargir « l’exigence » de se faire vacciner au-delà des Ministères et Institutions publiques, mais aussi pour accès aux cérémonies et rencontres officielles (forums, séminaires, conférences etc.).

A la date du 23 juin 2021, note-t-on, le Niger a enregistré 5.472 cas positifs à la Covid-19 dont 193 décès et 80 cas actifs.

Source : ANP

 

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la covid-19

Au cours d’une conférence de presse, le gouvernement nigérien à travers le ministère de la Santé publique, Dr Idi Illiassou a annoncé, hier, lundi 14 juin 2021 le lancement d’une campagne de vaccination contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national du Niger. Cette campagne débute à partir de ce 15 juin et ce jusqu’au 22 juin.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou  a rappelé que ‘’le Niger, comme la plupart des pays du monde, fait face à la pandémie de la covid-19 dont le premier cas a été notifié le 19 Mars 2020’’ avant d’annoncer qu’une ‘’campagne de vaccination se déroulera sur toute l’étendue de notre pays et concernera les personnes âgées de 18 ans et plus’’.

‘’Je rappelle que deux vaccins sont disponibles au Niger et sont administrés en deux doses séparées de 8 semaines pour l’Astra Zeneca et 4 semaines pour Sinopharm’’ a-t-il précisé.

Le Dr Idi Illiassou a, également, rappelé que ‘’afin d’arrêter la chaine de transmission du virus responsable de cette maladie et redémarrer les activités économiques normales, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui sont entre autres (i) l’utilisation du gel hydro-alcoolique à respecter à tous les niveaux, le port obligatoire de la bavette’’.

Il a, à cette occasion tenu à rassurer les nigériens sur l’efficacité des vaccins administrés au Niger.

‘’Contrairement aux rumeurs qui courent çà et là, ces vaccins sont d’une efficacité avérée et ne présentent aucun danger. Les quelques réactions enregistrées sont mineures et ont été gérées par le personnel chargé de la vaccination’’ a indiqué le Ministre Idi Illiassou.

Pour cela, le Ministre de la santé publique a appelé la population ‘’à utiliser les services de vaccination afin de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous. C’est ainsi que nous pouvons rompre rapidement la chaine épidémiologique de la maladie et retrouver notre vie normale’’.

‘’Je profite de cette opportunité pour inviter l’ensemble des personnels des médias, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONG et associations ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment dans la sensibilisation et la mobilisation des populations, a-t-il poursuivi.

Dr Idi Illiassou a, à cet effet, demandé ‘’avec insistance, à toute la population de se rendre dans les sites de vaccination afin de se faire vacciner’’.

‘’Se faire vacciner est un acte citoyen pour se protéger soi-même, protéger sa famille, et protéger la communauté’’ a conclu le Ministre de la santé publique

Notons qu’à ce jour 14 juin 2021, sur un cumul de 110 321 personnes testées 5446 sont déclarées positives à la Covid-19 parmi lesquelles 5161 sont guéries, 113 cas actifs en soins (31 en hospitalisation dont aucun cas en réanimation) et 192 décédées.

C’était en présence de la Coordinatrice du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin, de l’ambassadrice de la grande Bretagne au Niger, Mme Catherine Inglehearn, de la représentante de l’OMS, Mme Ania Blanche, de l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Mme Denisa Ionete et enfin du représentant de l’UNICEF au Niger, Mr Aboubacry Tall.

Vaccination contre la covid-19 : le ministère de la santé fait une mise au point

La vaccination contre la Covid-19 est un moyen sûr pour lutter contre la propagation de la pandémie et elle n’a pas d’effets indésirables graves, indique un communiqué du Ministère nigérien de la Santé publié le mardi 18 Mai 2021 en fin de soirée.

Le Ministère de la Santé Publique répondait ainsi à une vidéo qui circule sur le réseau social WhatsApp, montrant une dame présentant des œdèmes sur le visage et qui seraient causés par le vaccin contre la COVID-19 qui lui aurait été administré.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse du ministére de la santé publique, de la population et des affaires sociales 

Le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a constaté la circulation sur le réseau social WhatsApp d’une vidéo montrant une dame présentant des œdèmes sur le visage, œdèmes qui seraient causés par le vaccin contre la COVID 19 qui lui aurait été administré.

Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a diligenté une mission d’investigation en vue d’éclairer l’opinion nationale sur cette question.

Il ressort de cette investigation que la dame en question est une patiente chronique connue et suivie par nos services de santé pour des réactions allergiques répétitives caractérisés par des œdèmes du visage retracés dans nos registres depuis 2020.

Evidemment, elle a reçu sa première dose de vaccin contre la Covid-19 notamment au  Sinopharm depuis le 8 mai 2021 et qu’elle compte y retourner pour recevoir la deuxième. Elle déclare avoir été filmée à son insu par sa voisine du marché qui la taquinait en lui posant des questions tendancieuses sur le lien entre son problème d’œdème facial et sa vaccination qu’elle a eue il y a 10 jours.

Face à ces comportements visant à jeter un discret sur la vaccination contre la Covid-19, pourtant un moyen sûr pour limiter la propagation de cette maladie, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales en appelle à la vigilance et rassure la population que la vaccination contre la COVID -19 se poursuit normalement sur toute l’étendue du territoire.

Le Ministre invite donc toutes les populations cibles (de 18 ans à plus) à aller se faire vacciner sans aucune crainte dans les différents sites définis pour la circonstance.

DR.IDI ILLIASSOU MAÏNASSARA

Le Ministre de la Santé Publique appelle les groupes cibles à se faire vacciner contre la covid-19

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le Mardi 20 Avril 2021, la 26ème réunion du Comité interministériel de lutte contre la Covid-19 au Niger, dont il est le président.

Deux points étaient inscrits au menu de cette réunion, à savoir le point de la situation épidémiologique de cette maladie au Niger à la date du 19 avril et le point de la vaccination lancée en fin mars dernier.

Concernant la situation épidémiologique, le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a indiqué que la pandémie de Covid-19 est sous contrôle et la tendance actuelle du taux d’incidence hebdomadaire de la maladie est à la baisse.

Par rapport à ce point, « on peut s’estimer heureux parce que l’évolution est favorable sur le plan national. Nous avons un coefficient de transmissibilité R0 qui est à 0,237, ce qui prouve que la maladie et très bien gérée et très bien suivie par les autorités et au plus haut niveau », s’est-il réjoui, à la fin de la réunion.

Par rapport au point de la vaccination, Dr Idi Illiassou Mainassara a déclaré que « depuis le début de la vaccination, à la date du 19 Avril 2021, malgré l’absence de l’engouement, on ne note aucun effet indésirable » chez les personnes vaccinées.

Ceci est, selon lui, « un point fort ». Aussi, a-t-il voulu lancer un appel à l’endroit des populations cibles, que sont le personnel de santé, les personnes de 60 ans et plus, les personnes de moins de 60 ans avec des comorbidités importantes et autres groupes à risques ( pèlerins, migrants, FDS…), et tous ceux qui ont un âge supérieur à 18 ans, pour ce qui est du vaccin Sinopharm (en cours), et ceux qui ont un âge supérieur à 55, en ce qui concerne le vaccin AstraZeneca, à se faire vacciner.

« Toutes les dispositions sont prises pour couvrir les différentes catégories de cibles », a assuré le Ministre Idi Illiassou Mainassara.

« Nous demandons tout de même l’adhésion de la population, pour qu’elle puisse se protéger, car quoique l’évolution est favorable, on continue à enregistrer des cas sporadiques chaque jour, surtout avec l’avènement du variant britannique », a fait savoir le Ministrede la Santé Publique.

Auteur : MSB/KPM

Une start-up nigérienne développe des viseurs de protection contre la covid-19

Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu, mardi 26 janvier 2021, une startup nigérienne dénommée « YAYI MAKE », venue lui présenter ses produits technologiques développés dans le domaine de la santé, notamment des viseurs de protection contre la covid-19.

A l’issue des échanges, le Chef du Gouvernement a félicité ces jeunes entrepreneurs nigériens qui ont décidé de créer pour l’intérêt du Niger et afin de permettre au pays de tirer son épingle du jeu dans cette adversité de la pandémie de la covid-19.

Il a également souhaité que dans le même esprit ils créent d’autres applications qui vont prospérer dans les différents domaines de la vie.

Avant de réaffirmer l’engagement du Gouvernement à accompagner cette start-up, le Premier Ministre a demandé aux autorités sanitaires de prendre toutes les dispositions pour les accompagner à perfectionner davantage les recherches et les produits qu’ils ont commencé à disponibiliser.

Le Ministre de la Santé par intérim, M. AHMED Boto s’est réjoui de l’initiative de ces jeunes dans le domaine de la santé qui va sans nul doute booster le travail des professionnels et aussi contribuer à la protection de la population contre la pandémie de la Covid-19.

La startup YAYI MAKE, note-t-on, travaille sur des solutions médicales afin d’améliorer la qualité des soins des Nigériens et intervient dans la modernisation, l’impression 3D, la conception de cartes électroniques, les solutions logicielles et les applications mobiles.

Elle est aussi vainqueur du concours E-TAKARA,

Source : ANP

Recrudescence de la pandémie de covid-19 dans la région de la Tillaberi

Le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katiella, par ailleurs président du Comité régional de gestion de la pandémie de la Covid-19, a présidé,  mardi 29 décembre 2020, à la Direction Régionale de la Santé Publique (DRSP), une réunion dudit comité.

Cette réunion avait à son ordre du jour le bilan de la situation de la pandémie dans la région ; l’état de mise en œuvre des mesures en vigueur et la validation des recommandations proposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

A l’entame de la réunion, le Gouverneur de la région a présenté la situation de la pandémie dans la région, qu’il a qualifiée d’inquiétante, et a rappelé que « la date du début de la 2ème vague de la Covid-19 est le 12 novembre 2020 ».

Selon les résultats des examens virologiques de la région, sur 396 cas suspectés et examinés, 239 cas sont positifs dont 35 agents de santé toutes catégories confondues, 158 cas au niveau du district sanitaire d’Ayerou, 80 cas au niveau du centre hospitalier régional et 1 cas au niveau du district sanitaire d’Abala.

« 22 cas sont hospitalisés, 154 cas traités en ambulatoire, 176 cas guéris et 14 décès dont 8 communautaires » a notifié M. Tidjani Ibrahim Katiella.

Le vice-maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a, dans son allocution, salué l’initiative, tout en exhortant les différents acteurs à s’impliquer pleinement dans cette lutte contre la Covid-19.

 

Covid-19 : le gouvernement prend de nouvelles mesures

Face à la recrudescence des cas de la covid-19 au Niger, le gouvernement annonce de nouvelles mesures. Ainsi, les établissements scolaires du Niger seront fermés à compter du 17 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus. Telle est l’une des décisions prises par le gouvernement lors du conseil des ministres tenu le vendredi 11 décembre 2020.

A travers cette décision, le gouvernement décide ainsi de ramener la date du départ des congés de Noël, initialement prévus à partir du 22 décembre prochain.

En outre, le gouvernement décide de rendre effective « l’obligation du port des masques » et de « prendre des sanctions à l’encontre des agents publics en cas de refus de port de masque ».

Tout en décidant de « renforcer le dispositif de lavage des mains au niveau de toutes les administrations publiques, privées et des grandes surfaces », le gouvernement décide de « suspendre la tenue des ateliers et des séminaires jusqu’à nouvel ordre ».

En vue d’inciter au respect des gestes barrières, il est prévu d’intensifier la communication sur la situation actuelle et les mesures de prévention à tous les niveaux, en utilisant tous les canaux de communication notamment, en associant les leaders religieux. Du reste, en cette période électorale, les leaders politiques sont invités à intégrer la sensibilisation sur la COVID-19 dans leurs messages de campagnes.

Rappelons qu’a la date du 11 décembre 2020,  les résultats des examens virologiques présentent 34 cas positifs dont 19 cas au niveau de la région de Niamey ; 7 cas au niveau de la région de Tillabéri ; 1 cas au niveau de la région d’Agadez ; 2 cas au niveau de la région de Tahoua ; 6 cas au niveau de la région de Maradi.

Rentrée scolaire 2020-2021: renforcement de la lutte contre le covid-19

Le gouvernement nigérien a décidé lundi en conseil des ministres de rendre le port du masque obligatoire pour les élèves, les enseignants et le personnel d’administration des établissements scolaires, ordonnant à tous les acteurs concernés de « rendre accessibles les masques aux élèves des grandes agglomérations, surtout dans les régions ayant enregistré le plus de cas ».

De même, il a été décidé de renforcer le dispositif de lavage des mains et la surveillance du virus. Une vaste campagne de sensibilisation des élèves, de leurs parents, des enseignants et du personnel administratif des établissements scolaires sera organisée sur ces mesures barrières, a-t-on précisé.

Rappelons que la rentrée scolaire est prévue pour le 15 octobre prochain.

Covid-19: Le président préconise la vigilance malgré la situation favorable du Niger

Face à la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis le mois de décembre 2019 dans le monde entier avec des conséquences sanitaires, économiques et sociales désastreuses, le Niger a enregistré des résultats appréciables, a déclaré le Président de la République Issoufou Mahamadou dans un message qu’il a prononcé ce dimanche 2 août 2020 à l’occasion du 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger.

En effet, avec 1138 cas enregistrés pour 69 décès au 1er août 2020, le Niger, qui a connu son 1er cas le 19 avril 2020, est parmi les pays qui ont le coefficient de contamination très faible, du fait notamment des mesures prises par le gouvernement.

Aujourd’hui, au Niger, « il faut plus de quatre malades pour contaminer une personne saine », a indiqué le Chef de l’Etat, qui précise également que « le taux de guérison est appréciable au point où notre pays est cité en exemple ».

« La preuve est désormais faite que nous pouvons réussir là où les pays les plus développés échouent. La pandémie est donc sous contrôle grâce à l’anticipation du gouvernement et à la mise en œuvre courageuse des mesures barrières », a déclaré le Chef de l’Etat nigérien qui demande néanmoins aux Nigériens de rester vigilants.
« Nous ne devons pas crier trop vite victoire, surtout que l’OMS prévoit que la pandémie peut durer longtemps », a cependant averti le Chef de l’Etat, qui a voulu convaincre les plus sceptiques sur la gravité, en leur rappelant que l’un des cinq piliers de l’islam, le pèlerinage à la Mecque, n’a pu être observé cette année, une situation qui ne s’est pas produite depuis environ deux siècles.

Aussi, a-t-il demandé aux Nigériens de continuer à respecter les mesures barrières définies par le gouvernement qui, a-t-il fait savoir, s’attèle à minimiser les conséquences socio-économiques de cette grave pandémie qui a affecté aussi bien les prévisions de croissance économique du pays que plusieurs entreprises du secteur formel et informel.

A titre de soutien du Gouvernement, qui a déjà enregistré des succès dans la prévention et la prise en charge de la Covid-19 et ses conséquences, tout comme il a pris des dispositions idoines pour sauver l’année scolaire et académique 2019-2020, le Président Issoufou a également apprécié le plan de riposte élaboré pour mieux atténuer ses impacts économique et financier et qui est évalué à plus de 1400 milliards de FCFA.

Dans le secteur rural, le gouvernement a mis en œuvre un plan de soutien renforcé d’un montant de plus de 300 milliards de FCFA en faveur des populations vulnérables pour leur permettre de mieux aborder la campagne agricole.

Le Niger envisage l’auto-confinement à domicile des malades de Covid-19

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 23 juillet 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la 15ème réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion a discuté de plusieurs points dont, entre autres, l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, les préparatifs de la réouverture des frontières aériennes, l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, la mobilisation des ressources financières, etc.

A l’issue des discussions, la réunion a envisagé de passer, à partir du 1er Août 2020, du confinement des malades atteints de la pandémie dans les hôtels ou autres lieux pris en charge par le gouvernement à l’auto-confinement à domicile dans le respect des consignes édictées.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 23 juillet, l’évolution est toujours favorable et la stratégie de la  riposte concerne toujours le dépistage. Sur le plan du confinement, l’ensemble des personnes confinées sont estimées à 14.174, parmi lesquelles 13.573 sont sorties du confinement et 601 le sont actuellement.

Le Ministre de la Santé Publique a aussi donné des explications sur le fonctionnement du site de Séno (rive droite de Niamey), qui accueille des migrants. A cette date, a-t-il précisé, 8.212 migrants saisonniers vont regagner le Niger parmi lesquels plus de 3000 seront entièrement pris en charge par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM).

Dr Idi Illiassou Maïnassara a aussi indiqué que toutes dispositions sont prises pour accueillir, à partir du 24 juillet prochain, l’arrivée de deux vols transportant quelque 160 étudiants nigériens venant de l’Algérie et du Maroc.
Par rapport à la prise en charge des cas, il a souligné que 62 cas des décès ont été enregistrés, alors que 35 patients sont sous traitement.
Concernant l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, à la date du 22 juillet, sur les 38 mesures, 13 mesures sont appliquées effectivement, 10  de manière partielle et 15 en fin d’application ou suspendues.
Relativement à la mobilisation des ressources, le montant total des appuis budgétaire, des nouvelles opérations, de restructuration des projets et d’allégement de la dette du Niger est estimé, à cette date, à quelque 1038 milliards de francs CFA.

Faisant la synthèse de la réunion, le Chef du Gouvernement nigérien a indiqué que le Niger est sur la  bonne voie, mais le problème n’est pas encore résolu. « Nous devons tenir bon, pour maintenir cette bonne tendance », a-t-il dit, avant de souligner que l’ouverture des frontières aériennes constitue, pour le pays, un risque qu’il faut minimiser à tout prix, préconisant le respect des différents protocoles mis en place, dont l’information des voyageurs.

Le premier  ministre a demandé au Comité technique de réfléchir sur le dépistage des officiels, ainsi que le prix du dépistage pour les voyageurs.
Notons enfin que cette réunion a tenu à rappeler que les frontières terrestres du Niger restent toujours fermées.

Covid-19 au Niger: L’INS recommande la prudence malgré la baisse de nombre de cas

Au Niger, la courbe des nouvelles infections à la pandémie de la Covid-19 continue d’afficher, depuis la date du 27 juin, une légère tendance à la baisse, en raison de la diminution des cas importés et des contaminations communautaires, a appris l’ANP dans la note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 20 juillet 2020.

Dans cette note, il est indiqué que la circulation du virus demeure toujours très lente dans trois (3) régions du pays, notamment à Diffa, à Maradi et à Tillabéry, où aucun cas de contamination n’a été déclaré depuis plus de trois (3) semaines, et même près de deux (2) mois pour Diffa et Maradi.

« Au Niger, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le 19 mars 2020, il a été recensé, sept (7) cas à Diffa, neuf (9) cas à Tillabéry, onze (11) cas à Maradi, dix-sept (18) cas à Dosso, vingt (20) cas à Tahoua, soixante-seize (77) cas à Agadez, et cent-trente-neuf (139) cas à Zinder », précise le document.

« Au Niger, à la date du 20 juillet 2020, Niamey reste la région la plus endeuillée, avec quarante-quatre (44) décès liés à la Covid-19, suivie des régions de Zinder (20 décès), de Maradi (4 décès) et d’Agadez (1 décès) et aucun décès enregistré pour les autres régions », est-il détaillé.

Le document a par ailleurs averti que « le nombre très important des cas importés (90), enregistré depuis le 16 juin 2020 par le Ministère de la Santé Publique, devrait être, pour le Niger, un indicateur d’alerte, qui montre le danger auquel le pays pourrait être exposé, avec la réouverture des frontières aériennes ».

L’Institut National de la Statistique (INS), en plus des recommandations déjà faites dans les notes précédentes, suggère au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19 d’examiner la possibilité de renforcer, de manière substantielle, les dispositifs et les ressources mobilisées pour le contrôle et la prise en charge des personnes qui arrivent dans les aéroports internationaux du Niger, et surtout de veiller à un suivi strict, rigoureux et permanent des personnes testées négatives et placées en ‘’auto confinement’’ dans les lieux qu’elles auraient elles-mêmes choisis. Le but visé, selon l’INS, est de s’assurer que leurs déplacements, durant leur période d’auto confinement, soient limités au strict minimum.

L’INS recommande en outre d’engager de profondes réflexions pour changer de paradigme dans les processus d’élaboration des stratégies, des politiques et programmes de développement, pour  y associer, très fortement, les jeunes et les femmes , entre autres.

Notons qu’au Niger, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique (MSP), à la date du 20 juillet 2020, sur 9.333 tests du coronavirus réalisés, 1.105 au total se sont révélés positifs ; 1.014 guéries et 69 décès.

Notons également que, dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, à la date du 20 juillet 2020, 14.703.293 cas d’infections à la Covid-19 ont été dénombrés, dont 609.887 décès.

Covid-19: L’Afrique du Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.

Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

Le président Issoufou Mahamadou se prononce sur l’an 1 de la ZLECAF

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Africaine (ZLECAF), a prononcé un message, ce mardi 7 juillet 2020, date anniversaire du lancement de la ZLECAF et du lancement du concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs.

Dans ce message, le Président a rappelé qu’il y a un an les Chefs d’Etat et de gouvernement participaient au 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey qui consacrait le l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Africaine sous l’appellation de la ZLECAF et qui instituait la journée du 7 juillet comme journée de l’intégration africaine.

Selon le Président Issoufou ‘’le progrès social, politique, économique et culturel ainsi que l’émancipation totale de notre continent dépendent de notre unité’’. Cependant, reconnait-il, ’’le chemin de l’intégration est long’’ malgré que d’importantes étapes ont été franchies dans l’objectif d’atteindre le but d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale’’.

Pour le chef de l’Etat nigérien ‘’nous nous acheminons donc vers la réalisation de notre vision d’un marché intégré africain’’.
‘’ L’année 2021 sera une année cruciale, et malgré la Covid 19, elle verra le démarrage effectif des échanges’’ a-t-il annoncé.

Il a également précisé que ‘’la ZLECAF n’est pas un projet isolé. Elle constitue avec les autres programmes de l’agenda 2063 un tout cohérent’’ dont la mise en œuvre permettra ‘’de booster la croissance économique du continent et de créer des emplois pour les jeunes’’.

Évoquant la question de l’industrialisation et de la diversification économique en l’Afrique, objet du prochain sommet de l’UA qui sera  ‘’l’occasion idoine d’approfondir le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique’’ car soutient-il ‘’l’Afrique doit cesser d’être un simple réservoir de matières premières’’.

Abordant la question liée à la pandémie du coronavirus qui sévit dans les pays africains, le Président Issoufou a laissé entendre que ‘’la Covid-19 est une occasion supplémentaire de réfléchir à la façon dont l’Afrique accélérera sa transformation économique dans la droite ligne des objectifs de l’agenda 2063’’, optant ainsi pour ‘’la mise en place d’un nouvel ordre politique et économique mondial’’.

Après avoir rappelé les différents partenariats noués dans le cadre de cette intégration africaine, le Président Issoufou s’est dit ‘’ heureux de constater que l’intégration de la jeunesse dans tous les aspects de notre Union progresse de manière satisfaisante’’.

‘’Je déclare ouvert le concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs que j’encourage à persévérer dans un esprit de créativité’’ a conclu la Président Issoufou.

Le non-respect du port du masque sera maintenant sanctionné au Niger

Au Niger, le non-respect du port de la bavette, prévu dans le cadre des mesures barrières contre la Covid-19, sera désormais sanctionné.

L’annonce a été faite par le Premier Ministre Brigi Rafini, lors de la 14ème Réunion du Comité interministériel de lutte contre la Covid-19, tenue le jeudi 02 juillet 2020 au Palais des Congrès de Niamey, en présence des membres du Comité technique et des experts.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, dont la situation globale de la Covid-19  à l’international, en Afrique et au Niger ; l’état de mise en œuvre des mesures en vigueur et la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie.

C’est le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, qui a présenté la situation de la pandémie. Au Niger, a-t-il fait savoir, 13.058 cas ont été confinés à la date du 1er juillet 2020, pour 12.476 sortis de confinement et 582 en cours. S’agissant des tests, 7.327 ont été réalisés à la même date, 1.075 cas positifs ont été déclarés, 947 sont sortis guéris, 61 sont sous traitement et 67 décès ont enregistrés.
En Afrique, 297.290 cas confirmés ont été confirmés, parmi lesquels 6.010 décès, alors que sur le plan mondial, 10.357.662 cas ont été confirmés, parmi lesquels 508.055 décès.
Sur la situation du Niger, il a indiqué que « l’évolution de la courbe est toujours favorable avec le Ro inférieur à 025 ».

Lors de cette réunion, il a également été question du confinement des Nigériens qui sont à l’extérieur et qui veulent regagner le pays, mais aussi celle de la distribution des bavettes aux élèves, étudiants et enseignants des établissements publics et privés, ainsi que l’implication des différents comités exécutifs de ces établissements sur le port de la bavette.

C’est en tirant les conclusions de cette rencontre que le Premier Ministre Brigi Rafini a annoncé que « des sanctions seront également prévues dans les jours à venir par rapport au non-respect du port de la bavette ».
Quant à la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie, quelque 387 milliards ont été mobilisés, dont 182 milliards accordés.

Sommet sur la Covid-19: Le Niger choisi par l’OMS pour représenter l’Afrique

Le Ministre de la Santé Publique du Niger, Dr Idi Illiassou Mainassara, a assisté, ce jeudi 02 juillet 2020, à une visioconférence sur les réponses à la pandémie de coronavirus, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le Niger a été choisi pour représenter la Région africaine.
Présidée par le Directeur Général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus depuis Genève, cette rencontre a également entendu les réponses des Ministres de la Santé ou leurs représentants des Philippines (Francisco T. Duque) pour la Région du Pacifique, du Liban (Dr Hamad Hassan) pour la Région de la Méditerranée, de la Fédération de Russie (M. Mikhaïl Murashko) pour la Région européenne et de la Guyane (Volda Lawrence) pour les Amériques.

Dans son allocution, le Ministre Idi Illiassou, a d’abord rappelé que depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 au Niger le 19 mars 2020, le Gouvernement a élaboré et met en œuvre un plan de riposte centré autour de six axes stratégiques, avec des organes stratégiques et techniques impliquant les plus hautes autorités du pays.
Il a ensuite fait observer que « la crise de la Covid-19 a été révélatrice d’un potentiel du Niger en matière d’innovation et de créativité », notamment « la forte capacité d’adaptation de sa population à la rupture de certaines normes sociales (fermeture des lieux de cultes, interdiction de se serrer les mains, etc.) », mais aussi la résilience de son système de santé malgré la modestie de ses moyens.

Selon le Ministre de la Santé, les différentes mesures préventives prises par le Gouvernement sont à l’origine de la maîtrise de la pandémie dont la situation actuelle fait ressortir 1075 cas confirmés, pour 67 décès, 943 cas guéris et 65 patients sous traitement.
Dr Idi Illiassou Mainassara s’est aussi réjoui, sur le plan des actions entreprises, de « l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources pour le financement du plan covid-19 d’un coût de 167,32 milliards FCFA pour le volet santé, la création d’un fonds de solidarité de lutte contre la Covid-19, dont le montant mobilisé s’élève à environ 60 milliards FCFA, soit 36%du montant global ».

Il a, en outre, salué l’engagement des autorités au plus haut niveau, l’anticipation et la réactivité de tous les acteurs, la mise en place des organes de coordination de lutte contre la covid-19, l’élaboration d’un programme global de riposte, les appuis multiformes des partenaires, l’engagement des agents de santé ,la décentralisation des centres de dépistage, la disponibilité des intrants de prise en charge.

Toutefois, le Ministre de la Santé a regretté le déni chez certains patients, la stigmatisation par les autres citoyens, l’insuffisance du respect des mesures barrières, l’absence de confinement des contacts et suspects en milieu rural, etc.
Cette présentation, note-t-on, s’est déroulée en présence de la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche.

Covid-19: 110 journalistes participent à l’atelier de l’UNA sur la lutte contre les fake news et les rumeurs

L’Union des agences de presse des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UNA) a organisé, le mardi 23 juin 2020 à l’intention des journalistes des organes de presse des pays africains, un atelier de formation en français sur « Les méthodes de vérification des faits pendant les crises et la propagation des rumeurs : cas de la Covid-19», a appris l’ANP de l’UNA.

Environ 110 professionnels des médias de 29 pays (dont le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Presse, ANP) ont participé à cet atelier animé par le professeur agrégé de médias à l’Institut de journalisme et des sciences de l’information de l’Université de la Manouba, en Tunisie, Dr Sadok Hammami, en présence du directeur adjoint de l’UNA, M. Zayed Sultan Abdullah.

L’atelier a été organisé par l’UNA en partenariat avec le Département de l’information de l’OCI et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU).
Il a été présenté par le chef du Département de français de l’Union, Amani Harouna qui, au début de la session, a tenu à remercier le Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien illimité à l’Union, grâce notamment à la volonté du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman Bin Abdulaziz Al Saoud, et le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, Mohammad Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saoud.
M. Harouna a également salué le haut patronage de Son Excellence Dr Majid Bin Abdullah Al-Qassabi, ministre saoudien par intérim des Médias et président du Conseil exécutif de l’Union pour avoir validé la tenue de cette formation lors de la réunion tenue le 23 Ramadan (16 mai 2020).

Le conférencier, Dr Hammami a, dans son exposé, précisé les méthodes de vérification et d’investigation des images via le moteur de recherche Google, qui fournit une recherche d’image inversée, ainsi que certains sites qui donnent la possibilité d’enquêter sur les vidéos, soulignant l’importance de la collaboration du journaliste avec ses collègues des services techniques pour enquêter et vérifier les vidéos avant de les traiter.

Dr Hammami a également notifié les jalons de l’environnement dans lesquels des informations et des rumeurs fausses et trompeuses se produisent, ainsi que les outils que les fabricants de fausses informations utilisent pour tromper l’opinion publique, tout en mettant l’accent sur l’importance du rôle joué par le journaliste ou le média qui ne se limite pas seulement à publier des informations, mais aussi d’enquêter sur toutes les informations avant de les traiter et de les véhiculer par le biais à l’opinion publique.

Il a souligné que le journalisme est une profession basée sur l’enquête, et le journaliste ne transmet que les informations qui font l’objet d’une enquête, car le journalisme professionnel représente une alternative à toutes les fausses informations, et les informations produites par les journalistes professionnels représentent une bonne source d’informations fiables.

Dr Hammami a précisé que 2006 a marqué le début de la propagation du terme journalisme d’investigation et certaines institutions de presse ont mis en place des départements spécialisés dans le but de contrôler les informations produites par les journalistes de l’institution, selon une méthodologie d’audit interne.

Les professionnels des médias ayant participé à l’atelier proviennent notamment de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Bénin, du Burkina Faso, du Brésil, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Liban, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, des Philippines, du Royaume-Uni, du Sénégal, de la Suisse, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, et du Yémen.

Lutte contre la Covid-19 au Niger: Un appui américain à hauteur de 4 milliards FCFA

Le gouvernement américain a fait don près de 4 milliards de CFA (6,6 millions de dollars) au Niger dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus dans le pays, selon un communiqué de l’Ambassade dont l’ANP a reçu copie ce jeudi 18 juin 2020.
L’USAID a contribué  pour 4 millions de dollars, le département d’Etat pour la population  a injecté  2,6 millions de dollars, le bureau de transition des Initiatives de l’USAID a offert  100.000 dollars  et le bureau de la coopération en matière de sécurité de l’Attaché de défense a apporté son appui pour 15.000 dollars, est-il détaillé.
Le communiqué précise que le personnel militaire américain stationné à la base aérienne 201 à Agadez a également fait don à l’hôpital régional d’Agadez d’une tente à utiliser comme espace de quarantaine et d’une importante quantité de fournitures médicales.
‘’Le Niger fait partie de plus de 60 pays qui recevront, à partir du début mai 2020 déjà, des kits contenant chacun plus de 2000 tests COVID-19 financés par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)’’. , ajoute le texte.
Les Etats-Unis réaffirment  ‘’détermination à aider le Niger à mettre en place un système de soins de santé résilient qui peut prévenir, détecter et répondre aux flambées de maladies infectieuses telles que cette pandémie commune afin de rendre le monde plus sain, pacifique et prospère’’, précise l’ambassade américaine.
Les Etats-Unis et le Niger entretiennent un partenariat multiforme axé entre autres sur le développement et la sécurité, note-t-on.

Covid-19: Le Niger a franchi la barre des 1000 cas positifs

Le Niger a enregistré 36 nouveaux cas positifs à la Covid-19 le 16 juin, portant à 1016, le nombre total de cas confirmés, selon le communiqué du ministère de la Santé.

Ces 36 nouveaux cas, dont 29 hommes et sept femmes, sont tous des citoyens nigériens venus lundi dernier d’un pays voisin, a souligné le ministre de la Santé Idi Illiassou Mainassara. Le même communiqué renseigne qu’aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. Le Niger a donc enregistré à ce jour, 1.016 personnes positives à la Covid-19, dont 885 guéries, 65 sous traitement et 66 décès.

Le Gouvernement attire une fois de plus l’attention des populations au respect stricts des mesures barrières car le virus continue toujours de circuler au Niger.

Covid-19: Le Niger parmi les pays africains comptant les plus faibles cas actifs

Le Niger figure parmi les six (6) premiers pays africains qui comptent les plus faibles cas actifs de Covid-19 à la date du 14 juin 2020, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 15 Juin 2020.

En effet, précise le document, « au Niger, à la date du 14 juin 2020, plus de neuf (9) patients sur 10 (90,3%) sont sortis guéris de la COVID-19. Le nombre de patients sous traitement (29), qui est passé sous la barre de 30 cas le 14 juin 2020, ne représente que 3,0% des personnes infectées ».

Ces résultats, ajoute la note technique de l’INS, « font également du Niger, à la date du 14 juin 2020, le premier (1er) pays en Afrique de l’ouest, enregistrant le taux de guérisons le plus élevé, et le quatrième (4ème) pays à l’échelle du continent africain, derrière la Tunisie (91,1%), l’Île Maurice (96,4%) et les Îles Seychelles (100%) ».

Toutefois, il y a lieu de souligner que le taux de létalité (6,7%) de la COVID-19 observé au Niger reste toujours élevé, souligne le document qui indique qu’il est largement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 2,7%. « Cette situation mériterait une attention particulière et devrait être analysée, de manière approfondie, pour déterminer les principales causes », a suggéré l’INS.
Cette recommandation de l’INS s’explique surtout au regard de « la réouverture des frontières aériennes et terrestres envisagée au Niger dans les prochains jours » et qui peut constituer « un important défi pour les équipes chargées de la lutte contre la pandémie de COVID-19, avec le risque d’importation de cas et de rebond possible des contaminations ».

Aussi, en plus de rendre obligatoire le port de masques dans les différents secteurs d’activités, l’INS recommande-t-il de « renforcer, de manière très rigoureuse, les différentes équipes et le dispositif de contrôle des personnes qui entrent au Niger, ainsi que les mesures de prise en charge des cas suspects, au niveau des frontières aériennes et terrestres ».

Au Niger, note-t-on, à la date du 15 Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 980 cas, pour 885 guéris et 66 décès.

Dans le monde, à la date du 14 Juin 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 7 900 924 cas d’infections à la COVID-19 ont été dénombrés. La pandémie a occasionné 433 066 décès pour 3 769 712 de cas de guérisons.

Covid-19: La réouverture prochaine des frontières terrestres et aériennes envisagée au Niger

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, le jeudi 11 juin 2020 dans la salle de conférence présidentielle du palais des congrès, la 12ème réunion du comité interministériel pour la riposte à la pandémie du coronavirus au Niger qui a envisagé la réouverture des frontières terrestres et aériennes sous réserve du respect des mesures de prévention de la pandémie.

Cette 12ème réunion avait pour ordre du jour l’examen de la situation de la pandémie au Niger, l’analyse de la gestion sanitaire, des  échanges autour des mesures de préventions et  le point de leur mise en œuvre.
Dans son exposé le Ministre de la santé publique, Dr  ILLIASSOU MAINASSARA a annoncé qu’à la date du 10juin, l’ensemble des gens confinés est estimé à 12186 personnes parmi lesquelles 12017 sont sorties du confinement, et actuellement 169 sont en cours de traitement dont 74 à Niamey, 50 a Zinder, 41 à Agadez.

Par rapport aux tests réalisés, 5048 tests ont été réalisés dont  974 cas positifs, 38 personnes sous traitements, 876 sont sorties guéris, et 65 cas de décès.
‘’Sur le plan évolutif l’évolution est favorable avec toujours une descente importante de la courbe. Sur le plan des tests, toutes les régions seront censées faire le test d’ici la fin du mois’’ a affirmé le Ministre de la santé.

Par rapport à la situation particulière de la région de Zinder ‘’nous avons déjà annoncé la dotation de la région en cinq respirateurs, et nous avons renforcé la région de deux médecins réanimateurs, des missions techniques et la cellule de communication qui ont séjourné à Zinder et qui a mis en place un mécanisme approprié pour appuyer  cette région’’ a-t-il poursuivi.

‘’Sur le plan de la production des bavettes locales, le 21 mai nous étions à 691000 bavettes et à la date d’aujourd’hui le 11 juin on est à 5400000 bavettes’’  a-t-il précisé avant de soutenir que ‘’pour les dons,  il y a eu la réception d’un don de la chine, et un autre est attendu, il y a eu 20 respirateurs invasifs à travers la Mauritanie, un autre l’Algérie de 10 respirateurs non invasifs’’.

Des préoccupations majeures ont été soulevées lors des différentes réunions des sous commissions du comité technique  sont entre autres le déni et la stigmatisation de la maladie.

‘’ il faut intensifier la sensibilisation, la limitation des équipes  de la riposte’’ a-t-il, en plus, fait savoir.

Évoquant la problématique de la réouverture des frontières  aériennes et terrestres, le Ministres de la santé a affirmé qu’elle se fera en fonction des dispositions à prendre par les pays, les dispositions communautaires internationales, les alternatives.
‘’Nous allons nous préparer pour une éventuelle ouverture des frontières  aériennes comme terrestres,  mais en tenant compte des dispositions que le comité des experts va prendre. On relèvera dans le document l’ensemble des mesures qui seront préconisées pour  rendre possible cette décision le moment venu’’ a déclaré le Premier Ministre Brigi Rafini au terme de la réunion.

Par ailleurs, le Premier Ministre Brigi Rafini a reconnu que ‘’le port de la bavette n’est pas respecté dans les établissements par les enseignants et les élèves’’.
‘’Nous allons le rendre obligatoire pour tout le monde’’ a-t-il  conclu.

Rappelons le premier cas de malade du coronavirus a été détecté au Niger le 19 mars 2020.

Covid-19: La Chine fait don de matériels médicaux au Niger d’une valeur de 360 millions FCFA

La Chine a offert des matériels médicaux d’une valeur d’environ 360 millions de franc CFA en appui au Niger dans son plan de lutte contre la pandémie de  COVID-19, a constaté l’ANP.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné ce don mercredi 10 juin 2020 à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey des mains de l’ambassadeur de chine au Niger, M. Zhang Lijun.
Cet appui  est composé de 10.000 kits de tests ; 20.000 masques de protection ; 350.000 bavettes chirurgicales ; 10.000 combinaisons de protection ; 15.000 lunettes de protection ; 15.000 pairs de gants jetables et 3.000 pairs de surchaussures.
Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi  a noté que « ce don du Gouvernement chinois vient renforcer les capacités de diagnostic des cas, et par conséquent, permettra d’améliorer la prise en charge de plusieurs personnes atteintes de la COVID-19 ».

« C’est le lieu pour moi de témoigner la reconnaissance et la gratitude du Niger au Gouvernement et au Peuple chinois pour ce don qui vient renforcer nos efforts dans le cadre de la lutte contre cette pandémie », a-t-il ajouté.
L’Ambassadeur de Chine au Niger, M. Zhang Lijun a, quant à lui formulé le vœu que « ce lot de matériels pourra accompagner le Gouvernement et le peuple nigériens dans la consolidation des succès acquis dans la lutte contre la COVID-19 ».
« Au total, 43 millions de francs CFA et d’importants dons de matériels médicaux, y compris 8 respirateurs ; 39.800 kits de tests d’acide nucléique ; 183.000 masques de protection ont été offerts au Niger par la Chine », a rappelé le diplomate chinois. En plus,  l’Ambassade de Chine a lancé  une nouvelle commande de fournitures et matériels médicaux d’une valeur totale de près de 240 millions de francs CFA comprenant 700.000 bavettes chirurgicales et 30 respirateurs attendus très bientôt au Niger.

Des entreprises et fondations chinoises ont en outre apporté leur appui au Niger dans sa lutte contre la pandémie, note-t-on.
La Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche a, auparavant, pris la parole pour féliciter le Gouvernement du Niger pour la gestion efficace de cette pandémie, avec la prise à temps des mesures courageuses qui justifient les progrès encourageants observés depuis la déclaration du premier cas en mars dernier.
Dr Anya Blanche a indiqué que « ce don que la Chine vient encore de faire aujourd’hui au Gouvernement du Niger nous rappelle qu’il faut continuer à nous mobiliser pour renforcer les interventions dans tous les domaines de la réponse à la COVID-19 pour éviter un recul sur les acquis positifs enregistrés au Niger ».

La Représentante de l’OMS a, enfin, réaffirmé « l’engagement et la disponibilité indéfectible de son institution » à poursuivre l’accompagnement du pays pour une réussite totale de la lutte contre cette pandémie.
A la date du 10 juin 2020, le Niger a enregistré quelque 974 cas confirmés de malades de coronavirus dont 876 guéris, 65 décès et 33 malades en cours de traitement.
Rappelons que pour faire face à la pandémie, le gouvernement du Niger a élaboré un plan de riposte chiffré à plus de 1400 milliards de francs CFA.

Le Niger a perdu 199 milliards FCFA de recettes en raison de la Covid-19

Suite à l’épidémie du nouveau coronavirus, le Niger a enregistré une perte de recettes évaluée à 199 milliards de francs CFA (341 millions de dollars), a annoncé lundi le ministre des Finances, Mamadou Diop, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificatif devant le Parlement.

Ces pertes sont réparties pour 78,4 milliards de FCFA (134 millions de dollars) au titre des douanes, 117,6 milliards de FCFA (202 millions de dollars) au niveau de la Direction générale des impôts et 3 milliards de FCFA (5 millions de dollars) au titre des recettes non fiscales, a-t-il précisé.

Pour faire face à la crise, a dit M. Diop, le gouvernement a élaboré un plan de riposte d’un montant de 1.438,4 milliards de FCFA (2,4 milliards de dollars) avec une mise en oeuvre sur deux ans. Il comprend, entre autres, « la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du secteur éducatif, le soutien aux personnes vulnérables et le renforcement de la résilience du secteur agropastoral ».

Le Niger, qui a enregistré son premier cas d’infection au nouveau coronavirus le 19 mars dernier, comptait en date de lundi 973 cas positifs, parmi lesquels 65 décès, 869 guérisons et 39 patients sous traitement.

COVID-19 : Le Président Issoufou plaide pour un plan Marshall ambitieux pour la relance

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a pris part, le mardi 9 juin 2020, à une visioconférence avec la Task Force de l’Union Africaine sur la Covid-19 centrée sur  l’état  de la mobilisation des ressources dans le cadre de la lutte contre cette pandémie et les  plans de redressement post-pandémie.

Le Chef de l’Etat nigérien a  déclaré qu’il ‘’sera certainement nécessaire de concevoir des financements innovants publics et privés à travers un plan Marshall ambitieux » pour la relance de l’économie et la mise en œuvre des projets structurants.

L’Afrique a l’ambition de réaliser les objectifs de développement durable et ceux de l’agenda 2063, elle « a donc besoin de ressources fraîches non seulement pour faire face à la pandémie, mais aussi pour relancer l’économie à travers la mise en œuvre de projets structurants de l’agenda 2063, notamment la Zone de Libre Échange Continentale Africaine, a souligné le président Issoufou.

‘’Des conditions doivent être aussi créées pour que les pays africains reçoivent davantage d’investissements directs étrangers’’, a-t-il plaidé, notant « pour ce faire, il est impératif de mettre en place un nouveau paradigme, une nouvelle gouvernance politique et économique mondiale, gouvernance qui sera davantage fondée sur la solidarité, l’égalité, la justice et la dignité ».

Le président Issoufou a lancé un appel à la communauté internationale à concrétiser l’objectif de 0,7% du PIB en faveur de l’aide publique au développement et invité les pays africains à une plus grande mobilisation de ressources internes.
le président en exercice de la CEDEAO a salué les annonces des partenaires, notamment celles du G20 et du Secrétaire Général des Nations Unies relatives à un moratoire sur la dette des Etats les plus fragiles,  il a toutefois fait observer que ‘’ l’ampleur de la crise économique que connaîtront nos Etats nécessite un soutien financier qui va au-delà d’un simple moratoire ».

‘’Une simple suspension des remboursements jusqu’à la fin de l’année « semble insuffisant car nos pays ont besoin de ressources financières fraîches », a-t-il souligné, notant que  « même une annulation de la dette ne suffira pas, surtout quand on pense aux inégalités qu’elle va générer entre pays bénéficiaires ».

« Les pays atteints par la pandémie et qui ne sont pas endettés subiront une double peine », a fait remarquer le président nigérien.
La Task force a pour mission de mobiliser des ressources et élaborer des plans africains en réponse aux chocs économiques, sociaux, sanitaires liés à la pandémie de Covid-19.

L’Allemagne soutient l’aide alimentaire au Niger à hauteur de 24 millions d’euros

L’Allemagne augmente de € 24 millions son aide financière au Programme alimentaire mondial (PAM) au Niger afin de soutenir les populations vulnérables et en insécurité alimentaire à cause de la pandémie Covid-19.

La Covid-19 n’est pas le seul responsable de cette situation mais elle s’ajoute à la longue liste des facteurs conduisant à cette vulnérabilité chronique d’une partie de la population nigérienne. La pauvreté, l’insécurité régionale, la pression démographique, les crises économiques, le changement climatique, l’insécurité alimentaire chronique et les inégalités de genre, conduisent un tiers de la population nigérienne à souffrir d’insécurité alimentaire.

Auparavant cantonnée à la santé et à l’insécurité, l’aide allemande ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc.

De nombreuses actions ont été réalisées pour venir en aide des populations du Niger. Rappelons celle de l’Union européenne de € 31 millions (Lire : L’UE accélère le décaissement de € 31 millions au Niger notamment pour l’alimentaire). Le changement climatique occupe également une place grandissante de l’aide. On se rappelle notamment que l’Union européenne participe à l’aide de € 186 millions pour l’adaptation au changement climatique du Bassin du fleuve Niger, par exemple, dont une partie bénéficie également aux Nigériens.

La Turquie fait don au Niger de matériels médicaux pour lutter contre la Covid-19

Le Ministre de l’Action Humanitaires et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné, le jeudi 4 juin à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, un don de matériels médicaux de la Turquie pour aider le Niger à faire face à la pandémie de Covid-19.

Ce don est composé de 50.000 masques chirurgicaux, 50.000 salopettes, 30.000 masques N95 et 2.000 lunettes de protection.
En remettant ce don transporté par l’avion-cargo de l’Armée de l’air turque, l’Ambassadeur de la Turquie au Niger, M. Mustafa Ari Turker, a rappelé que c’est sur instruction « du Président de la République Recep Tayip Erdogan que la Turquie a décidé d’envoyer au Niger ces matériels pour l’aider à faire face contre l’épidémie de Covid-19 ».

A cette occasion, « le Président Erdogan a adressé un message au Président Issoufou Mahamadou dans lequel il a souligné l’excellence de l’amitié et de la fraternité entre les deux pays », a indiqué le diplomate turc.
« Je suis convaincu que ces relations bilatérales prendront un nouvel élan dans la période qui suivra la pandémie du Covid-19 », a enfin déclaré l’ambassadeur Ari Turker.

Les relations entre la Turquie et le Niger se développent dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation et le tourisme, entre autres.

Rentrée scolaire effective le 1er juin dans les établissements de la région d’Agadez

La rentrée scolaire a été effective, ce lundi 1er juin 2020, à Agadez où les établissements scolaires ont rouvert sous prévention du COVID-19, suite à la décision du ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou, coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale.

‘’Les écoles ont toutes  reçu les dispositifs de prévention tels le savon pour le lavage des mains, le gel hydro-alcoolique, des masques, afin d’assurer un bon déroulement des cours qui vont juste durer 45 jours’’, a indiqué  le secrétaire général du gouvernorat de la région d’Agadez,  M.Attaher qui a visité plusieurs établissements de la commune urbaine d’Agadez.

Si au niveau de l’université des bavettes ont été gracieusement distribuées aux étudiants ce n’est pas le cas au niveau des  autres établissements où les  élèves se sont procurés eux-mêmes leurs masques de protection. Ceux  des élèves qui ne disposent pas de moyens de s’acheter les masques se sont présentés malgré tout dans leurs établissements respectifs en attendant une possibilité des s’en procurer dans les jours à venir.
Rappelons que les cours dans les établissements scolaires au Niger ont été suspendus le 20 mars dernier en vue de freiner la propagation du COVID-19 dans le pays. Les autorités nigériennes avaient décidé, entre autres mesures, de la fermeture des établissements scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

La réouverture,  ce lundi, de tous ces établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national  fait suite à l’évolution favorable de la pandémie du COVID-19  de manière globale.
Le taux d’exécution des activités académiques tourne actuellement, en dehors des universités, autour de 50% à 75% selon les établissements, publics ou privés, qui auront besoin de 45 jours pour finaliser le programme de l’année.
Le gouvernement a fixé les dates  des différents examens  au 6 et 17 août pour le BEPC et le BAC, et la mi-septembre pour le BTS, indique-t-on.

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.

Reprise des cours à Niamey : Observance contrastée des gestes barrières

Les scolaires nigériens ont repris le chemin des classes le lundi 1er juin 2020 avec une observance contrastée des gestes  barrières, notamment  le port des bavettes, les mesures d’hygiène et la distanciation sociale, a constaté ce mardi  une équipe de l’Agence Nigérienne de Presse dans certaines écoles visitées.

A  l’Ecole de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management (ECCAM) par exemple toutes les mesures semblent etre  appliquées, en revanche au CSP Lako toutes les conditions ne sembent etre réunies.
A l’ECCAM, un dispositif de lavage des mains est placé à l’entrée de l’établissement, tous les élèves portent leurs masques et ils utilisent également des gels hydro-alcooliques avant d’entrer en salle. On a, en outre, observé le respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre entre les élèves.
Selon le chef service scolarité et relation publique de l’ECCAM, M. Moussa Aleidi Diallo, « nous avons pris en compte toutes les mesures édictées par les autorités pour que nos étudiants puissent étudier dans des meilleures conditions d’hygiène », notant, par exemple, que pour respecter la distanciation d’un mètre, « nous avons dû réduire le nombre des élèves et de tables par salle ».
Melle Mariama Hamani Alfari, étudiante à l’ECCAM, nous a, pour sa part, témoigné que les élèves respectent les mesures avec rigueur parce que les responsables de l’école y veillent. De son avis, « c’est une bonne chose de respecter les gestes barrières afin de se protéger et de protéger les autres contre la Covid-19 ».
Par contre, au niveau de CSP Lako, toutes ces mesures ne sont pas respectées par manque de moyen, nous a-t-on fait savoir. L’école compte plus de 10 classes, mais ne dispose que de deux dispositifs de lavage de mains. En outre, seulement quelques élèves qui portent des masques.
Selon son proviseur, M. Ismail Maiga, « chaque professeur qui rentre dans une classe doit prendre au moins trois (3) minutes pour sensibiliser les élèves et leur expliquer l’importance du respect des gestes barrières. Pour la prévention, la majorité des élèves portent certes des bavettes, mais pour les dispositifs de lavage de mains, nous attendons toujours l’aide de l’Etat ».
Pour M. Zakari Hassane, Professeur de Philosophie dans cet établissement, le changement de comportement est très difficile. « Ce n’est pas quelque chose qu’on peut obtenir en une journée. Nous allons poursuivre la sensibilisation, chacun à son niveau de responsabilité, pour mettre tous les acteurs de l’éducation à l’abri de cette pernicieuse maladie ».
« Les surveillants et les enseignants sillonnent la cour pour voir si les élèves ne sont pas regroupés pendant les temps de pause. Si dans les classes on arrive à faire en sorte que chaque élève porte sa bavette, les risques de contamination seront limités», nous a-t-il confié.

les écoles avaient été fermées le 20 mars dernier pour contrer la propagation de covid 19, note-t-on.