DIPLOMATIE Archives - Page 16 sur 19 - Journal du niger

Maroc : Washington inaugure dimanche son consulat général à Dakhla

Les Etats Unis d’Amérique vont inaugurer ce dimanche 10 janvier, leur consulat général dans la ville de Dakhla, a appris APA de sources diplomatiques.L’ouverture de cette mission diplomatique dans les provinces du sud du Royaume, intervient un mois jour pour jour après son annonce, le 10 décembre dernier, lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

Lors de cet entretien, le président Trump a informé le Souverain marocain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait annoncé, le 24 décembre, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.

« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », avait indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

Ouattara à Accra pour la prestation de serment de Nana Akufo-Addo

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan jeudi pour Accra où il participera à la cérémonie solennelle de prestation de serment du président Nana Akufo-Addo, annonce la présidence ivoirienne, précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan cet après-midi.

Agé de 76 ans, Nana Akufo-Addo a été réélu le mercredi 9 décembre dernier avec 51,59% des voix à l’issue d’un scrutin très serré face à son rival historique John Mahama, chef de l’opposition arrivé second. M. Mahama a contesté ces résultats.

Le Soudan absent des pourparlers sur le barrage du Nil

Les autorités soudanaises ont refusé de prendre part aux discussions virtuelles sur le remplissage et l’exploitation du controversé barrage éthiopien en construction sur le Nil, a indiqué le ministère de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie à Addis-Abeba.La délégation soudanaise ne s’est pas présentée car les ministres de l’Eau et les experts d’Éthiopie et d’Égypte et du Soudan étaient présents aux pourparlers de médiation de l’UA lundi pour des raisons non divulguées.

L’Éthiopie, tout en communiquant ses réserves au président du Conseil exécutif de l’UA, avait accepté d’adopter un document rédigé par les experts désignés par l’organe comme contribution à la négociation trilatérale.

Néanmoins, la réunion prévue pour faire le point sur les questions convenues et en suspens n’a pas pu avoir lieu en raison de l’absence de la délégation soudanaise.

Selon le ministère de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Éthiopie a notifié ce développement au président du Conseil exécutif de l’UA.

Dans un communiqué publié lundi dernier, le Soudan a déclaré qu’il ne participerait pas aux discussions directes avec l’Égypte et l’Éthiopie sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne.

Le Soudan a déclaré que les négociations devraient avoir lieu avec la médiation de l’Union africaine.

« Sur la base des résultats de la réunion ministérielle entre les trois pays qui s’est tenue dimanche, le Soudan a soumis une demande pour tenir une réunion avec les experts et les observateurs de l’UA », a déclaré le ministère soudanais des Ressources en eau et de l’irrigation dans un communiqué.

« Au lieu d’une réponse à cette demande, le Soudan a reçu une invitation pour une réunion tripartite directe, il a donc exprimé ses réserves quant à la participation à cette réunion », précise le communiqué.

Le ministère soudanais a souligné que tous les futurs pourparlers doivent se dérouler avec la médiation de l’UA.

Khartoum a réitéré sa position selon laquelle les pourparlers du GERD devraient se tenir sous la médiation de l’UA afin de parvenir à un accord juridique contraignant et satisfaisant pour les trois parties concernées.

Maroc : La RD Congo inaugure son Consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) a inauguré, samedi, son consulat général à Dakhla, devenant ainsi la 9ème représentation diplomatique ouverte dans cette ville du sud du Maroc en moins d’une année.La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC), Mme Marie Tumba Nzeza.

Depuis le début de l’année, la ville de Dakhla a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des consulats de Gambie, de la Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau et de la République de Guinée Équatoriale, en plus de la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.

Aussi, les Etats Unis d’Amérique vont ouvrir un Consulat général à Dakhla après avoir reconnu officiellement la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

Le consulat général à Dakhla revêt un caractère politique et diplomatique significatif (ministre congolaise des AE)

L’ouverture d’un consulat général de la République Démocratique du Congo (RDC) à Dakhla revêt un caractère politique et diplomatique significatif et concrétise la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara, a affirmé, samedi à Dakhla, la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères congolaise, Marie Tumba Nzeza.Ce consulat général se veut un cadre administratif qui maintient le lien physique avec la communauté congolaise et un lieu de concertation et de promotion des relations économiques, commerciales, culturelles et scientifiques, a indiqué Mme Tumba Nzeza lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration de cette représentation diplomatique.

« Beaucoup de potentialités existent dans cette région, et nous espérons vivement que le geste étatique que nous posons aujourd’hui soit de bon augure pour un développement rayonnant et fructueux entre les deux pays », a-t-elle fait savoir.

Dans cette lignée, la cheffe de la diplomatie congolaise a indiqué que l’ouverture de ce poste consulaire est en réalité une nouvelle étape qui s’est ouverte dans les relations historiques et privilégiées qu’entretiennent le Maroc et la RDC, incarnées dans l’entente et la compréhension qui existent entre le Roi Mohammed VI et le président congolais, Félix Tshisekedi.

Mme Tumba Nzeza a souligné que ces liens ont consolidé les relations de fraternité et d’amitié unissant les deux pays et peuples depuis 1960, tout en réitérant la profonde gratitude du peuple et du président congolais au Souverain marocain pour l’assistance médicale apportée à son pays, afin d’aider les Congolais à se protéger et à combattre efficacement la pandémie du coronavirus.

Fidèle à ses principes, « la RDC a toujours rejeté toute velléité de balkanisation des pays africains en général et du Royaume du Maroc en particulier », a-t-elle poursuivi, précisant qu’en 1984, la République Démocratique du Congo s’est placée aux côtés du Maroc, lorsque le Royaume avait décidé de sortir de l’Organisation de l’Unité Africaine.

« Notre pays n’hésita pas un seul instant d’emboîter le pas au Maroc et de prendre ses distances vis-à-vis de l’organisation continentale, en suspendant sa participation à ses travaux pendant plus de deux ans », a-t-elle rappelé.

Parallèlement à ce soutien à l’intégrité et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara, il sied de rappeler la solidarité indéfectible que le Maroc a toujours manifesté envers la RDC, chaque fois que son intégrité territoriale était aussi menacée, a-t-elle soutenu, citant à cet égard la participation des soldats marocains aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies au Congo en 1960 et l’intervention des troupes marocaines au Zaïre (ancienne appellation de la RDC) en 1977 et 1978, en vue d’aider les forces armées zaïroises à bouter hors du territoire national les rebelles qui avaient attaqué la province du Katanga (alors Shaba), ainsi que la participation du Maroc avec un contingent dans la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Dans ce cadre, elle a tenu à remercier le peuple marocain, « dont les fils ont versé leur sang, aux côtés de leurs frères congolais, pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC », soulignant que son pays apporte et apportera son soutien dans les efforts de paix engagés par les autorités marocaines dans le Sahara marocain.

Mme Tumba Nzeza a, d’un autre côté, salué la récente décision des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.

A cette occasion, le Consul général de la République Démocratique du Congo, Nestor Bamialy Wawa a été installé dans ses fonctions.

Depuis le début de l’année, la ville de Dakhla a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des consulats de Gambie, de Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau et de la République de Guinée Équatoriale, en plus de la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.

Aussi, les Etats Unis d’Amérique vont ouvrir un Consulat général à Dakhla après avoir reconnu officiellement la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

La RD Congo ouvre samedi un consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) va ouvrir, samedi prochain, un Consulat général à la ville Dakhla au Sahara marocain, pour devenir ainsi la 9ème représentation du genre dans cette ville et de la 19ème au total dans le Sud marocain, a annoncé jeudi le ministère marocain des Affaires étrangères.Pour cette raison, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza se trouve en visite officielle au Maroc où elle s’est entretenue ce jeudi à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec « satisfaction », la convergence de points de vue des deux pays sur les questions d’intérêt commun, faisant part de leur détermination à œuvrer pour consolider les relations de coopération bilatérale dans les différents domaines.

Le Maroc et la RDC entretiennent, de longue date, d’étroites relations diplomatiques et économiques, régies par un très grand nombre d’accords bilatéraux.

L’Onu approuve la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix

L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé, mercredi, la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix (PBC) pour un mandat de deux ans (2021/2022).L’Ethiopie est le principal fournisseur de contingents de la mission de maintien de la paix des Nations Unies.

Taye Atske Selassie, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Ethiopie auprès de l’Onu, a tweeté qu’ « en tant que pays contributeur majeur des troupes aux missions de maintien de la paix des Nations Unies, la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix (PBC) pour un mandat de deux ans (2021/2022) a été approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies ».

La Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBC) est un organe consultatif intergouvernemental qui appuie les efforts de paix dans les pays touchés par un conflit. Elle est composée de 31 Etats Membres, élus par l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et le Conseil économique et social.

Les principaux pays contributeurs financiers et les pays fournisseurs de contingents au système des Nations Unies en sont également membres.

L’Ethiopie a été élue par l’Assemblée générale des Nations Unies à New York par un vote glissant de 185 voix sur 190 en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, le 1er janvier 2017 pour un mandat de deux ans. Elle a été membre de ce Conseil de sécurité à deux reprises: 1967-1968; 1989-1990. Elue pour la troisième fois, l’Ethiopie représentera à nouveau le continent africain pour les deux prochaines années.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Les États-Unis reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara (déclaration)

Washington reconnaît la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et assure poursuivre l’étroite coopération bilatérale, selon une déclaration publiée lundi, à l’occasion de sa prestation de serment. »Les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et sont heureux de poursuivre l’étroite coopération bilatérale à travers toute la gamme de nos valeurs et intérêts partagés », indique la déclaration.  

Le gouvernement américain « salue et encourage tous les efforts visant à promouvoir la réconciliation, l’inclusion, une large participation politique et le respect universel des normes démocratiques sans distinction d’affiliation de parti politique », souligne le texte.  

Il souhaite en outre que le processus démocratique se déroule dans le cadre du « respect des institutions de la République et des droits humains », dans un contexte où le pays connaît une fracture socio-politique liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

« Pendant que la Côte d’Ivoire va de l’avant, les Etats-Unis restent attachés à notre partenariat de plusieurs décennies en soutien à un avenir prospère, stable et démocratique et à l’approfondissement des liens ivoiro-américains », poursuit la déclaration.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat de la IIIe République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

L’ouverture d’un Consulat du Bahreïn à Laâyoune, une initiative historique et un soutien à la marocanité du Sahara (ministre)

Par Hicham Alaoui — Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdellatif Ben Rached Ziani a affirmé que l’ouverture d’un Consulat général du Bahreïn à Laâyoune est une initiative « historique » et un soutien à la « marocanité du Sahara ».« C’est une initiative historique et un soutien du Bahreïn à l’intégrité territoriale du Maroc et sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire ainsi qu’à ses intérêts nationaux », a souligné le chef de la diplomatie bahreïnie lors d’un point de presse tenu lundi avec son homologue marocain, Nasser Bourita à l’issue de l’inauguration du Consulat bahreïni à Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines.

Et d’ajouter que le Bahreïn tient à développer ses relations avec le Maroc dans tous les domaines, saluant par la même occasion, la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur la Sahara et d’ouvrir un Consulat à Dakhla.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bahreïn à Laâyoune est une « consécration de la position constante de Manama au sujet du Sahara marocain ».

« Bahreïn est un allié du Maroc et l’ouverture d’un Consulat à Laâyoune n’est pas une décision surprenante mais plutôt une consécration de la solidarité effective du Manama vis-à-vis du Royaume et de son intégrité territoriale », a-t-il dit lors de ce point de presse.

Pour lui, l’inauguration d’un consulat bahreïni coïncide avec des événements importants notamment la fête nationale du Bahreïn, la décision des Etats Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité du Sahara et l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate pour faciliter le flux des personnes et des marchandises.

Selon le ministre marocain, l’ouverture du consulat du Bahreïn à Laâyoune revêt une importance particulière dans la mesure où elle consacre la dynamique diplomatique dans cette région du Sahara, sachant que 18 pays africains, asiatiques et arabes ont déjà inauguré leurs consulats que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla. D’autres pays vont ouvrir leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Royaume avant la fin de cette année, a-t-il fait savoir.

Pour rappel, le Maroc a été l’un des premiers pays à reconnaître le Bahreïn après son indépendance le 15 août 1971, et a accrédité son premier ambassadeur résident à Manama en 1988, tandis que le Bahreïn a ouvert son ambassade à Rabat en juillet 1997.

 Au registre économique, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà du niveau de leurs relations politiques. Il est estimé à 1,79 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2019.

Les investissements bahreïniens Au Maroc ont atteint 77,5 millions de dirhams en 2018 contre 92 millions de dirhams en 2019, et ciblent majoritairement les secteurs de l’immobilier, du commerce, du tourisme et des grands travaux.

En juin 2018, Gulf Air, le transporteur national du Royaume de Bahreïn, a lancé une ligne directe Manama-Casablanca, à hauteur de 5 vols par semaine.

Côte d’Ivoire/Décrispation: Laurent Gbagbo reçoit deux passeports ivoiriens

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu, vendredi à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique.Selon Radio France internationale, les deux documents lui été remis « ce vendredi matin, à 11 heures, dans un grand hôtel de l’avenue Louise à Bruxelles » par un  « envoyé spécial d’Abidjan et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique ».

La semaine dernière une équipe mobile du ministère ivoirien des Affaires étrangères a fait le déplacement à Bruxelles pour enrôler M. Gbagbo avec la prise de ses empreintes digitales en présence de son épouse Nady Bamba et de son avocate personnelle, Me Habiba Touré.

La remise de ces documents de voyage est un pas important pour la décrispation de la situation socio-politique et pour le retour le retour en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo en attente du verdict de l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda, commente un analyste politique.   

Début novembre, Laurent Gbagbo qui est en liberté conditionnelle à Bruxelles, a échangé au téléphone avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko et a invité ce dernier à «apaiser» la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire « en favorisant le dialogue plutôt que la répression».

La Belgique alloue 30 milliards f cfa au Sénégal

Sur la période 2019-2023, le Royaume de Belgique prévoit d’investir près de 30 milliards f cfa au Sénégal.L’annonce a été faite, ce jeudi à Dakar, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, à l’ouverture des travaux de la réunion du Comité mixte paritaire de concertation sur la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale 2019-2023 entre les deux pays.

« Le programme de coopération 2019-2023 a été adopté par nos deux gouvernements lors de la 13ème réunion technique mixte de coopération tenue le 23 juin 2018. Son exécution a été rendue effective par la signature, en juillet 2019, de la convention spécifique. Ce programme porte sur un montant de 45 millions d’euros, soit environ 29,5 milliards de FCFA, sous forme de dons. Il couvre les régions du centre du Sénégal que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel », a notamment indiqué le ministre Hott.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération a souligné que cette aide belge vise à contribuer au développement socio-économique durable et à la création d’emplois décents dans ces régions à travers quatre domaines d’intervention, en parfaite cohérence avec le Plan d’Actions Prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A) pour la relance de l’économie.

« Le PAP 2A, a-t-il poursuivi,  accorde une place importante aux agropoles qui doivent jouer un rôle majeur dans la transformation industrielle et l’émergence des chaines de valeur agricoles locales et régionales. C’est pourquoi, je me réjouis de la forte implication d’ENABEL (Agence de coopération belge) dans la maturation de l’Agropole Centre ». 

Il a encouragé les acteurs impliqués dans la réalisation du programme de coopération 2019-2023 entre le Sénégal et le Royaume de Belgique « à ne ménager aucun effort pour mener à terme les activités avec une implication des bénéficiaires nationaux dans tout le processus en vue d’une pérennisation des acquis ».

« J’en profite pour féliciter tous les acteurs qui œuvrent de manière constante à l’amélioration de la qualité de cette coopération. Leurs efforts n’ont pas été vains vu le montant de l’aide publique au développement reçue de la Belgique s’élevant sur la période 1990-2019, à 333 millions d’euros, soit 218 milliards f cfa », a indiqué Amadou Hott.

De son côté, Meryame Kitir, ministre de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, a rappelé que « depuis 1968, nos pays collaborent pour rendre le monde plus juste, et pour donner à la population sénégalaise les opportunités d’un développement social et économique équitable ». 

« La lutte contre les inégalités sociales et l’extrême pauvreté occupe une place centrale dans le cadre de la solidarité internationale que nous défendons à travers nos partenariats. Je l’ai encore clairement confirmé il y a deux semaines à notre Parlement lors de la présentation de ma note de politique générale. S’assurer que les populations les plus vulnérables, dans nos pays, ne soient pas laissées pour compte est un objectif qu’on partage », a dit Mme Kitir.

Pretoria préside le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

L’Afrique du Sud va assurer la présidence mensuelle tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pendant ce mois de décembre.Pretoria compte utiliser son mandat pour contribuer à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici la fin de 2020, a déclaré mardi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.

« Ce sera la deuxième présidence de l’Afrique du Sud au cours de son mandat de deux ans (2019-2020) au sein du Conseil », a dit Mme Pandor, ajoutant que « décembre sera également le dernier mois où l’Afrique du Sud sera membre du Conseil au cours de son mandat actuel ».

Selon la diplomate, la présidence sud-africaine se concentrera sur le renforcement de la coopération entre l’Union africaine et les Nations unies « afin de souligner l’importance d’une approche proactive du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Cela permettrait d’attirer une attention particulière sur les mécanismes de diplomatie préventive, y compris « la reconstruction et le développement post-conflit », a ajouté la ministre, affirmant que « l’héritage du président Nelson Mandela et son élan vers une solution pacifique et inclusive pour l’Afrique du Sud reste une pierre angulaire de cet objectif de politique étrangère ».

Au cours de son mandat de deux ans au sein du Conseil, l’Afrique du Sud s’est concentrée sur la prévention et la résolution des conflits sur le continent africain, la promotion de l’agenda des femmes pour la paix et la sécurité ainsi que la promotion du règlement des différends et de la consolidation de la paix.

« Servir au Conseil de sécurité des Nations unies a donné à l’Afrique du Sud l’occasion de contribuer de manière significative à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici 2020, en particulier au cours de cette année où nous présidons simultanément l’Union africaine », a conclu la ministre.

L’Afrique impuissante face au camouflet infligé par l’Ethiopie à l’UA

Le gouvernement éthiopien continue d’insister sur le fait que l’offensive militaire contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) est une affaire interne, snobant ouvertement les efforts de médiation de l’Union africaine.Lorsque trois anciens présidents africains se sont rendus à Addis-Abeba ce week-end pour rencontrer le Premier ministre Abiy Ahmad dans le but de le convaincre d’arrêter l’offensive et d’aller à la table des négociations pour parvenir à la paix, il leur a répété la même chose.

« Les forces éthiopiennes, a-t-il dit, sont engagées dans une campagne de maintien de l’ordre interne au Tigré et vont mener l’opération jusqu’à son terme ».

Le Premier ministre Abiy a invoqué la Charte de non-ingérence de l’Union africaine pour plomber les efforts du président mozambicain Joachim Chissano, d’Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et de Kgalema Motlanthe d’Afrique du Sud.

Ainsi, les trois éminentes personnalités ont dû quitter Addis-Abeba les mains vides, alors que les combats faisaient toujours rage dans la capitale tigréenne, Mekele.

Mais après ce faux pas diplomatique, où en sont les relations de l’Ethiopie avec l’Union africaine (Ua) ?

L’Ethiopie, pays de la Corne de l’Afrique a joué un rôle central dans la création en 1963, de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) devenue Union africaine (UA).

Comme son prédécesseur, Addis-Abeba accueille le siège actuel de l’Ua, mais les efforts qu’elle déploie pour mettre fin au conflit au Tigré semblent contredire les principes mêmes qui guident l’objectif de l’organisation.

L’Ethiopie a joué un rôle central dans l’élaboration de l’Acte constitutif de l’Union africaine qui mentionne expressément le respect de l’inviolabilité des pays membres en tant que nations souveraines.

Il dissuade les membres de l’UA à s’ingérer directement dans les affaires intérieures d’un autre pays ; un principe qu’Abiy semble avoir utilisé pour contrecarrer efficacement la demande de trêve du bloc panafricain.

Cependant, avec l’idée d’empêcher une répétition du génocide rwandais clairement à l’esprit, l’article 4 (h) de la même loi dans des cas exceptionnels soutient l’intervention dans un Etat membre où des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité peuvent avoir été commis.

Certains observateurs estiment que la loi même que l’Ethiopie avait défendue et dont elle est devenue signataire est rejetée par Addis-Abeba.

L’empereur éthiopien, Hailé Sélassié, s’était présenté comme un champion de la paix, non seulement dans son pays mais à travers l’Afrique et le monde entier.

Addis-Abeba doit beaucoup à « l’offensive de paix » de Sélassié qui a été finalement choisie pour abriter le siège de l’OUA/Ua.

Après le camouflet retentissant infligé à l’Ua par Abiy, on ne sait pas quelle sera la prochaine attitude de l’organisation continentale.

Mais ce qui est sûr, c’est que ses diplomates se sentiront obligés de faire pression, en particulier avec l’aggravation de la situation humanitaire des civils pris au piège des combats et les rapports persistants sur des atrocités commises contre des non-combattants.

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour un séjour privé en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan vendredi pour un séjour en France, a rapporté la présidence ivoirienne dans une note d’information parvenue à APA.

Cette visite de M. Ouattara en France est sa première sortie du pays depuis sa réélection pour un nouveau mandat à la tête de Côte d’Ivoire.  La présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier a été remportée au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Ce scrutin qui a été boycotté par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux candidats de l’opposition, a enregistré un taux de participation de 53,90.  M. Ouattara dont le retour en Côte d’Ivoire n’a pas été précisé par la présidence ivoirienne, sera investi  le 14 décembre prochain. 

Diplomatie : le chef de l’Etat a reçu la ministre déléguée aux Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M Issoufou Mahamadou, a reçu hier en audience la ministre déléguée des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis. Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy, qui est à la tête d’une importante délégation d’officiels émiratis, séjourne au Niger dans le cadre de la 47ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI) qui s’ouvre ce jour à Niamey.

A sa sortie d’audience avec le président de la république , Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy déclare

« C’est la septième fois que je viens dans votre pays. Et Dieu merci, chaque fois que je viens, je constate le développement, notamment en ce qui concerne les routes et l’énergie, tout comme les émirats. C’est vraiment quelque chose qui donne beaucoup de fierté », a-t-elle confié.

Ajoutant également que les relations entre son pays et le Niger se portaient bien et que les Émirats Arabes Unis ont effectué ces dernières années d’importants investissements dans le pays.

Evoquant la conférence de l’OCI, Mme Reem a indiqué que le Niger a bien fait le planning pour une meilleure tenue de ladite session. Parlant de la Covid-19, la ministre a apprécié positivement les dispositions et mesures prises ainsi que les dispositifs mis en place tout en espérant qu’avec la coopération de tous, le monde parviendra à surmonter cette pandémie. Les Emirats Arabes Unis ont beaucoup de respect pour le Niger et ils vont  toujours être ses  partenaires et amis dans la fraternité, a conclu Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy.

Fatiha Terki, nouvelle représentante du Pam au Sénégal

Le Programme Alimentaire Mondial (Pam) annonce la prise de fonction de Fatiha Terki comme sa nouvelle Directrice et Représentante Résidente au Sénégal, suite à la présentation, hier 23 novembre 2020, de sa lettre de mission à la ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.« Nommée à ce poste par le Directeur Exécutif du Pam, David Beasley, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le Pam dans le cadre de son Plan Stratégique de Pays (PSP 2019-2023) », rapporte un communiqué de presse.

Le texte souligne qu’en 2020, dans un contexte particulier de crise sanitaire et économique due à la pandémie du Coronavirus, le Pam a accompagné le Gouvernement du Sénégal pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels urgents de plus de 400 000 personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Ses programmes et projets ont été adaptés au contexte afin de contribuer efficacement aux stratégies menées par le Gouvernement dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection sociale, le développement rural et la résilience.

Ainsi, poursuit notre source, la nouvelle Directrice et Représentante Résidente du Pam compte se mettre à la disposition du Gouvernement afin de contribuer à la réalisation des priorités du Sénégal en matière de développement socio-économique telles que énoncées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE 2014-2035)

« Je suis ravie d’être aujourd’hui acceptée par le Gouvernement du Sénégal qui à travers son ministère en charge des Affaires Etrangères a reçu ma lettre d’accréditation ; ce qui rend officielle ma mission dans le pays. C’est pour moi un honneur, mais surtout une grande opportunité de servir le Sénégal en tant qu’ agent humanitaire et de développement afin de jouer ma partition au nom du Programme Alimentaire Mondial pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment les ODD 2 et 17 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable à travers un partenariat fort d’ici 2030 », réagit Fatiha Terki citée par le communiqué.

Madame Fatiha Terki est Médecin, spécialisée en épidémiologie. Elle regagne le Pam au Sénégal après quatre années de fonction au siège à Rome, où elle a successivement occupé les postes de Directrice adjointe et Directrice par intérim de la Division de la Nutrition.

Ses 25 ans d’expériences dans le domaine du développement international l’ont menée dans plusieurs pays à travers le monde, particulièrement en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.

Entretien téléphonique entre Ramaphosa et Biden

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a eu un entretien téléphonique avec le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, mardi soir, pour discuter des moyens de renforcer les relations entre les USA et l’Afrique et de surmonter la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.Selon l’Agence de presse publique, M. Ramaphosa, président en exercice de l’Union africaine (Ua), a déclaré à M. Biden qu’il espère que la nouvelle administration américaine s’efforcera de renforcer le partenariat entre les États-Unis et le continent africain, en promouvant la paix et la stabilité dans les relations internationales et en faisant progresser le multilatéralisme.

Les deux dirigeants sont revenus sur la visite de Biden en Afrique du Sud pendant les jours sombres de l’apartheid, au cours de la laquelle, le nouveau président américain avait démontré son engagement en faveur des droits de l’homme et de la dignité de tous les Sud-Africains.

Biden a exprimé son admiration pour ce que l’Afrique du Sud démocratique a accompli.

M. Ramaphosa a déclaré qu’il se réjouit d’un partenariat solide au niveau bilatéral et entre les États-Unis et le continent africain.

Diplomatie : le Chef de l’Etat a reçu l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger, porteur d’un message du roi Mohamed VI

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou s’est entretenu hier matin avec l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger, SEM Allal El Chab porteur d’un message écrit de sa Majesté, le Roi du Royaume du Maroc, Mohamed VI au Chef de l’Etat. Les relations bilatérales, entre les deux pays, étaient au centre des échanges entre les deux personnalités.

A l’issue de cette audience, l’ambassadeur du Royaume du Maroc a déclaré avoir remis au Chef de l’Etat un message écrit de sa Majesté le Roi du Royaume du Maroc Mohamed VI. Ceci entre dans le cadre de la concertation permanente qui existe entre nos deux pays aux plans bilatéral, régional ou mondial. SE Allal El Chaba dit avoir saisi cette occasion pour aborder avec le Président de la République et l’informer des dernières évolutions du dossier Sahara Marocain (Sahara Occidental). A ce sujet, il a confié avoir évoqué «les agissements du Front Polisario» qui depuis le 21 Octobre dernier a bloqué le passage de Guerguerat, poste-frontalier entre le Maroc et la Mauritanie où la circulation des personnes et des biens est bloquée».

L’ambassadeur du Royaume du Maroc SE Allal El Chaba fait remarquer «qu’en plus de ce blocage, ledit front a entrepris des activités de banditisme et destruction des infrastructures routières». «Devant cette situation, le Maroc a été contraint de réagir en essayant de rétablir l’ordre dans cette zone», a précisé le diplomate marocain. Pour SE Allal El Chab, le Front Polisario a ignoré les appels des Nations-Unies l’invitant à se dégager de cette zone. «Malgré tout cela, ledit front a persisté, ce qui a contraint le Maroc à intervenir pour rétablir la circulation», a-t-il insisté.

L’ambassadeur du Royaume du Maroc a, par ailleurs, rappelé que le Niger, en tant que membre non permanent de Conseil de Sécurité, a participé activement au vote de la résolution 2548 dans laquelle le Conseil de Sécurité de l’ONU a appelé le Front Polisario à cesser toute activité illégale dans cette région.

Le Malawi mécontent du traitement subi par son président en Afrique du Sud

Le Malawi a dénoncé le traitement infligé à son président, Lazarus Chakwera, par les autorités sud-africaines à la suite du blocage de sept heures de son avion à la base aérienne de Waterkloof à Pretoria, où des responsables de l’immigration et de la sécurité avaient interdit à certains membres de sa délégation de monter à bord de l’avion présidentiel.Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les responsables sud-africains ont évoqué « de vagues raisons de sécurité » pour empêcher les membres de la délégation de Chakwera de monter à bord de l’avion.

« Le refus des autorités sud-africaines de laisser le président du Malawi partir avec son équipe est d’autant plus inexplicable que ces dernières ont été informées d’un arrangement conclu avec tous les pays que le président Chakwera a visités jusqu’à présent », a déclaré le ministère dans une déclaration.

L’avion devait quitter l’Afrique du Sud à 15h30 (13h30 GMT), mais n’est reparti qu’à 22h30. Lilongwe a déclaré que Chakwera avait refusé de partir sans les membres de sa délégation.

« La délégation du Malawi a respecté toutes les mesures de sécurité imposées par les autorités sud-africaines, malgré le fait que la manière dont elles ont été menées et le retard qu’elles ont causé ont enfreint aux protocoles diplomatiques à la mesure de la dignité du Bureau et de la personne du Président Chakwera », a déclaré le ministère.

La déclaration du gouvernement du Malawi intervient sur fond de spéculations dans les médias sud-africains selon lesquelles le retard du départ de l’avion était dû à des soupçons d’embarquer les prédicateurs Shepherd et Mary Bushiri, actuellement en fuite.

Le couple Bushiri a fui vers le Malawi (leur pays natal) la semaine dernière alors qu’ils étaient en liberté sous caution pour une affaire de blanchiment d’argent et de fraude.

L’Espagne condamne les actes commis devant le Consulat général du Maroc à Valence

Le gouvernement espagnol a « condamné catégoriquement » les actes de vandalisme commis, ce dimanche, par des forcenés du polisario devant le Consulat général du Maroc à Valence.« L’Espagne condamne catégoriquement les actes commis dimanche par certains participants à un rassemblement (…) devant le Consulat général du Maroc à Valence », indique le ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération dans un communiqué.

Ces forcenés ont accédé au bâtiment du consulat pour tenter d’y placer l’étendard de la soi disant « rasd », « portant ainsi atteinte à l’inviolabilité, l’intégrité et la dignité du siège consulaire», souligne le ministère espagnol.

«Aucune manifestation s’exerçant dans le cadre du droit de réunion ne peut dégénérer en actions illégales, à l’image de la tentative perpétrée ce dimanche, qui constitue une violation flagrante de la législation en vigueur», affirme la même source.

«Le gouvernement cherche à avoir plus de clarifications sur les faits et continuera à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le respect de l’intégrité et de l’inviolabilité des missions diplomatiques accréditées dans notre pays », assure le ministère espagnol des Affaires étrangères.

« L’Espagne condamne fermement toute action portant atteinte aux principes et aux valeurs des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires de 1961 et 1963, dont elle est partie et ferme garante», ajoute le communiqué.

Présidentielle: Macron félicite Ouattara et appelle à une «réconciliation plus large» des ivoiriens

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses félicitations au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre dernier appelant à une « réconciliation plus large et plus durable» entre tous les ivoiriens.« A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre ainsi qu’au peuple ivoirien tous les vœux de succès », a écrit M. Macron dans un message adressé à son homologue ivoirien et parvenu dimanche à APA.

 Poursuivant, il a salué le dialogue initié le 11 novembre dernier entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) estimant que cela est « porteur d’espoir ».

 « Je souhaite que ce premier pas vers le rassemblement et l’ouverture puisse jeter les bases concrètes d’une réconciliation plus large et plus durable entre tous les ivoiriens et toutes les sensibilités, dans le respect de l’État de droit, afin de tourner la page de la violence et de la division », a espéré le chef de l’exécutif français.

Par ailleurs, M. Macron a dit sa confiance à son homologue ivoirien « pour sa capacité à porter cette ambition pour le pays et à accorder aux nouvelles générations la place qui leur revient».

« La Côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie», a promis M. Macron.

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection au premier tour du président ivoirien Alassane Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouassi Konan Bertin ( KKB).

L’opposition ivoirienne dont le doyen d’âge est Henri Konan Bédié, le président du PDCI, avait appelé au boycott de cette élection.

Présidentielle ivoirienne: l’émir du Qatar félicite Ouattara pour sa réélection

L’émir de l’Etat du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani a adressé ses « cordiales félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection pour un nouveau mandat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Au nom du peuple du Qatar et en mon nom propre, je tiens à adresser nos cordiales félicitations à votre excellence à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat», indique un message de l’Emir Cheikh Tamim adressé à M. Ouattara et transmis vendredi à APA.

Poursuivant, il a souhaité que le  président ivoirien  continue le développement et le progrès du peuple de Côte d’Ivoire et œuvre pour « une amélioration accrue de la relation bilatérale entre nos deux pays dans les années à venir ».

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Maroc-Gambie: une convergence de vues à tous les niveaux (MAE gambien)

 Le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues à tous les niveaux, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara.Dans un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable gambien a souligné que les deux pays se soutiennent mutuellement et de façon concrète dans l’ensemble des foras internationaux.

Pour sa part, M. Bourita a relevé qu’au-delà des liens historiques des deux pays et du soutien indéfectible et réciproque qui s’opère depuis leurs indépendances respectives, le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues totale au niveau de leur sous-région, ainsi que sur les questions d’ordre continental.

 « Notre relation est ancienne, mais toujours renouvelée notamment depuis la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Banjul », a-t-il soutenu, notant qu’après cette visite une dynamique s’est installée dans les relations bilatérales, avant d’être renforcée au lendemain de l’élection du Président gambien Adama Barrow, qui a « donné une forte impulsion à cette relation ».

« Nos relations sont basées sur un cadre juridique solide, fort d’une vingtaine d’accords, sur des échanges réguliers et sur une volonté de donner un contenu économique à nos rapports », a fait savoir le ministre marocain.

« La rencontre d’aujourd’hui nous a permis de nous mettre d’accord sur la tenue de troisième commission mixte à Banjul au début de l’année prochaine, et de lancer la préparation du prochain forum économique, en vue d’imprimer une plus forte impulsion à la dimension économique de ces relations », a-t-il encore ajouté.

 Les questions régionales et internationales ont également été à l’ordre du jour de ces entretiens, notamment la situation en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Nord, avec une convergence parfaite des analyses et des points de vue, a dit M. Bourita.

 Lors de leur encontre, les deux responsables ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente de coopération dans le domaine de la formation diplomatique, ainsi que d’une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la Santé.

 Cette déclaration d’intention prévoit la consolidation de la coopération entre les deux pays dans le secteur de la santé et fixe les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine. Ces actions s’articulent notamment autour du renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines et sur le partage d’expertise.

Côte d’Ivoire: la CEDEAO félicite Alassane Ouattara pour sa réélection

La Communauté économique des États de l’ouest ( CEDEAO) a adressé mardi ses « chaleureuses félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier l’exhortant « à tout mettre en oeuvre en faveur du rassemblement des Ivoiriens pour relever tous les défis ». « (…) Elle l’encourage à poursuivre ses efforts pour la consolidation et l’application des acquis de la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence et l’exhorte à tout mettre en oeuvre en faveur du rassemblement des Ivoiriens pour relever tous les défis », a  indiqué la CEDEAO dans un communiqué. 

Par ailleurs, la commission de la CEDEAO a lancé un appel à tous les Ivoiriens « afin qu’ils placent par-dessus tout la paix et la cohésion sociale et cherchent à résoudre tous les différends par le dialogue et les voies du droit».

 En outre l’institution sous-régionale a réaffirmé aux ivoiriens sa « ferme détermination » à continuer d’accompagner la Côte d’Ivoire dans toutes les initiatives dédiées à la promotion de son développement harmonieux et à la consolidation de sa démocratie. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% de suffrages à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui a enregistré un taux de participation de 53,90%, lors d’une session de proclamation des résultats définitifs.

Côte d’Ivoire: l’ONU se dit préoccupée par l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, se dit préoccupée par l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle, exhortant les parties à un dialogue constructif, dans un communiqué.Mme Bachelet a exprimé, lundi, de « sérieuses préoccupations concernant l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition dont au moins huit seraient toujours en détention et le déploiement des forces de sécurité au domicile d’autres personnes ».  

Elle a invité toutes les parties en Côte d’Ivoire à « s’abstenir de toute incitation à la violence et à engager un dialogue constructif pour résoudre la situation difficile à la suite de l’élection présidentielle ». Un scrutin que l’opposition affirme ne pas reconnaître. 

« J’exhorte les responsables politiques de toutes les parties à travailler ensemble pour apaiser les tensions par le dialogue et non par des mesures de sécurité brutales et des arrestations », a dit Mme Bachelet, appelant à ce « que le droit à la liberté de réunion pacifique soit protégé ». 

« Il n’est dans l’intérêt de personne d’alimenter la menace d’une instabilité politique croissante », a déclaré la Haut-commissaire, rappelant les violences que de telles provocations ont entraînée en 2011. 

« J’appelle toutes les parties à modérer la rhétorique haineuse et à s’efforcer de trouver des solutions communes, dans le plein respect de l’État de droit et des droits de l’homme, par le biais d’un dialogue inclusif et constructif », a-t-elle insisté.  

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou,  a annoncé vendredi qu’il avait ouvert des enquêtes judiciaires sur les accusations portées contre certains membres de l’opposition, dont plusieurs étaient déjà détenus. 

Dans ce contexte, Pascal Affi Nguessan, candidat et président du Front populaire ivoirien (FPI), recherché, a été interpellé puis inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, organe visant à se substituer aux institutions en place. 

Le Haut-commissariat s’est dit également préoccupée par des « rapports inquiétants » faisant état d' »individus non identifiés qui ont tiré des coups de feu au domicile de certains responsables de l’opposition » politique ivoirienne.  

« Ces rapports indiquent que des convois transportant des fonctionnaires ont été attaqués par des hommes armés non identifiés dans la région centrale du pays, entre Bouaké et Béoumi, et à Toumodi, ce qui aurait fait des victimes, dont un décès », poursuit le communiqué. 

Le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 est contesté par plusieurs dirigeants et partis d’opposition qui ne reconnaissant pas à M. Alassane Ouattara la possibilité d’effectuer un troisième mandat, créant de ce fait un « Conseil national de la transition ».

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné, il y a une semaine, les violences en Côte d’Ivoire et appelé au respect de l’ordre constitutionnel dans le pays, après la création du Conseil national de transition présidé par Henri Konan Bédié. 

Le Conseil constitutionnel a confirmé lundi la réélection de Alassane Ouattara crédité de 94,27% des suffrages.MM. Affi et Bédié ont refusé de prendre part au scrutin estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.  

Malawi : Les Musulmans ne veulent pas d’une ambassade en Israël

Le président Lazarus Chakwera s’est attiré la colère de la communauté musulmane du Malawi après l’annonce de sa décision d’ouvrir une mission diplomatique en Israël, a appris APA mardi.Selon des rapports, l’Association musulmane du Malawi (MAM) a écrit à Chakwera pour exprimer sa désapprobation de la décision de leur dirigeant d’ouvrir une ambassade à Jérusalem.

« Nous sommes conscients de l’importance de renforcer nos relations avec d’autres pays et du rôle que cela peut jouer pour apporter des changements positifs dans la vie des Malawites. Cependant, nous pensons que les inconvénients qui résulteraient du moment choisi pour le déménagement pourraient l’emporter de loin sur ses avantages », a indiqué le président du MAM, Sheikh Idriss Muhammed, dans sa lettre, citée par l’agence de presse en ligne Nyasa Times.

Le dirigeant de la MAM a averti qu’il serait dangereux pour le Malawi d’ouvrir une ambassade à Jérusalem « car cela pourrait ouvrir une boîte de Pandore et entraîner des conséquences déplorables sans précédent ».

L’une de ces conséquences est que « les extrémistes pourraient cibler le Malawi qui est un pays sûr et pacifique depuis des temps immémoriaux ».

Israël considère Jérusalem comme sa capitale tandis que les Palestiniens affirment également qu’il s’agit de leur capitale, qui leur a été arrachée pendant la guerre de 1967 au Moyen-Orient.

La décision de la MAM intervient une semaine après la visite d’un envoyé spécial du président palestinien Mahmoud Abbas au Malawi, où il a remis une lettre de protestation au président Chakwera.

Diplomatie : le président de la république a reçu le ministre français Jean Yves le Drian

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a reçu, hier en fin d’après-midi, le ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères, M. Jean Yves- Le Drian. Peu après son entretien avec le Chef de l’État, le chef de la diplomatie française a animé, conjointement un point de presse, avec son homologue nigérien, M. Kalla Ankouraou.

Le ministre nigérien chargé des Affaires étrangères, M. Kalla Ankouraou, a relevé que la  présence de M. Jean Yves- Le Drian,  ici à Niamey,  « nous donne l’occasion de faire le point sur l’état de nos relations ». Et, aux regards des échanges que « nous avons eus, nous en tirons un bilan très positif. Je m’en félicite tout naturellement tout en souhaitant un renforcement de ces relations, dans tous les domaines, notamment miniers, énergies renouvelables, agricultures, développement humain, santé, éducation, formation professionnelle.  Mais, a-t-il souligné, c’est dans le domaine de la sécurité que la coopération est plus importante et plus emblématique ».

Lors de ce point de presse, le ministre français des affaires étrangères a affirmé que « La France considère que la sécurité du Niger, c’est aussi la sécurité de la France.  Lorsqu’on a des attentats au Niger, on se sent agressé comme les Nigériens. Je pense que les Nigériens sont également agressés lorsqu’il y a des attentats en France et que lorsqu’il y a eu Inatès, Chinagoder, Kouré, tout comme en France, à Nice, Vienne, je pense que ce sont les mêmes combats ».

Par ailleurs, M. Jean Yves Le Drian a  livré ses impressions sur les échéances électorales prochaines: « les élections vont avoir lieu au moment où elles doivent  avoir lieu  dans le respect de la constitution  et avec la mobilisation et la transparence nécessaire. Je crois que la qualité de l’élection au Niger sera une référence pour toute l’Afrique ».

Les États-Unis équipent la police sénégalaise

Cet appui en matériel d’un montant d’environ 29 millions de FCfa est destiné à la formation des forces de police, en vue de leur déploiement pour les opérations de maintien de la paix au Mali en 2021.Le matériel et la formation complémentaire qui sera fournie par une équipe du département d’État permettront de contribuer à une meilleure préparation des 270 policiers sénégalais en matière de sécurité régionale, rapporte le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar, parvenu ce vendredi à APA.

A travers cet appui, le Bureau de Lutte contre le Trafic international des Stupéfiants (INL) du département d’État américain, en charge de la mise en œuvre du programme international de soutien aux opérations policières de maintien de la paix (IPPOS), poursuit ainsi sa collaboration étroite avec la police nationale sénégalaise, poursuit la note.

Cette dernière informe par ailleurs que la remise de ce matériel coïncide avec la réalisation d’un volet complet de formation et de conseil à la police nationale sénégalaise. Celui-ci comprend un cours de commandement d’état-major, un cours de formation des formateurs, et un programme de formation préalable au déploiement mandaté par les Nations Unies pour encadrer les instructeurs professionnels de l’académie de formation du groupe d’intervention mobile.

Pour la représentation diplomatique américaine, ces cours témoignent de l’engagement du Sénégal et des États-Unis à envoyer, dans le cadre des opérations des Nations Unies de maintien de la paix, des soldats bien formés et bien équipés.

Ce partenariat entre les États-Unis et la République du Sénégal à travers la police continue de jouer un rôle essentiel dans la formation de policiers performants, pour soutenir les missions des Nations Unies dans toute l’Afrique, ajoute le communiqué.

L’Ambassadeur des États-Unis, Dr. Tulinabo Mushingi, a, lors de la remise du matériel le 28 octobre 2020, salué ce partenariat et déclarait que « les forces sénégalaises jouent un grand rôle dans la sécurité régionale, et nous sommes fiers de les aider dans cet effort important ».