DIPLOMATIE Archives - Page 17 sur 19 - Journal du niger

Des ambassadeurs échangent avec Bédié en sa résidence à Abidjan

Les ambassadeurs des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, de l’Union européenne (UE), de la France et de la Grande-Bretagne ont échangé mercredi après-midi avec l’ancien président Henri Konan Bédié en sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, dans un contexte socio-politique tendu.Cet échange « vers 17h00 », heure locale et Gmt, intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, contestée par l’opposition dont M. Bédié est le doyen d’âge. Depuis mardi, la résidence de M. Bédié est selon ses avocats, imposée à un « blocus » des forces de l’ordre qui ont « encerclé » son domicile. 

Suite à l’annonce des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante, donnant Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle, les leaders de l’opposition, contestant sa réélection, ont créé lundi un Conseil national de transition présidé par l’ancien président ivoirien.

M. Bédié, président de ce Conseil, devrait mettre en place un gouvernement de transition. Les leaders de l’opposition qui ont décidé de se réunir mardi après-midi pour annoncer ce gouvernement, ont été empêchés par des forces de l’ordre.

Selon les avocats de M. Bédié et des leaders de l’opposition, un « blocus » a été imposé aux résidences de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, ainsi que les opposants Affi Nguessan, Mabri Toikeusse et Hubert Oulaye, dénonçant une « séquestration ».  

 

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » des Émirats d’ouvrir un consulat à Laâyoune (ministre AE)

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » de l’État des Émirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé mercredi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Les Émirats arabes unis est le premier pays arabe non africain à ouvrir un consulat dans les provinces du sud du Royaume, s’est félicité le ministre dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie d’inauguration de ce consulat, rappelant que les Émirats rejoignent ainsi les quinze pays africains ayant déjà ouvert des représentations diplomatiques dans les deux grandes villes du Sahara marocain à savoir Laâyoune et Dakhla.

La décision d’ouvrir ce consulat concrétise, sur le plan politique, une position souveraine constante de l’État des Émirats arabes unis en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a-t-il relevé.

Sur le plan juridique, a-t-il ajouté, cette décision reflète la volonté de ce pays de mettre en place une structure pour la défense, au niveau territorial, des intérêts de ses ressortissants, qu’elles soient des personnes physiques ou morales, et de leur apporter l’assistance nécessaire.

Le consulat constitue aussi, sur le plan diplomatique, un mécanisme pour le renforcement de la coopération bilatérale et le développement des échanges commerciaux, économiques, culturels et scientifiques, a-t-il souligné.

M. Bourita a affirmé qu’il est de bon augure que cet évènement coïncide avec la célébration par le peuple marocain du 45ème  anniversaire de la Marche verte et la commémoration par les Émirats arabes unis de la « Journée du Drapeau » qui symbolise l’union nationale et renforce le sentiment d’appartenance à la nation.

C’est dans cette conjoncture pleine de symboles, a-t-il dit, qu’intervient la décision souveraine de l’État des Emirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune pour réaffirmer, de la manière la plus concrète et la plus éloquente, son soutien constant et infaillible à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que l’État des Émirats arabes unis est devenu aujourd’hui l’un des importants partenaires économiques du Royaume au niveau arabe, ce qui reflète la confiance entre les deux pays et l’intérêt croissant des acteurs économiques émiratis pour les opportunités d’investissements qu’offre le Maroc grâce au nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Il a, dans ce cadre, fait remarquer que la ville de Laâyoune, à l’instar de Dakhla, est devenue aujourd’hui un pôle économique important reliant le Maroc à sa profondeur africaine et une plateforme pour la formation des jeunes et des étudiants du Maroc et d’Afrique dans les différents instituts de la région, ainsi qu’un centre diplomatique reflétant le dynamisme des provinces du Sud et leur contribution au processus de développement des provinces du Sud.

Le ministre a noté que le Maroc demeure, avec fermeté et détermination sous la conduite éclairée de  Sa Majesté le Roi, constant dans son soutien à l’État des Émirats arabes unis pour le recouvrement de ses trois îles – Grande et Petite Tunb et Abou Moussa- et l’exercice de sa souveraineté sur l’espace aérien, les eaux territoriales et la zone économique de ces trois îles.

Cette position constante émane du souci du Maroc de l’importance de conserver l’unité territoriale des pays arabes et de sa foi dans la nécessité de renforcer l’unité et de lutter contre les divisions pour faire face aux défis de l’avenir, a-t-il déclaré.

Le ministre a affirmé que les Marocains n’oublieront jamais le bel exemple de cette solidarité effective et de la fraternité arabe authentique qu’incarne la décision de Cheikh Zayed Ben Sotane Al-Nahyane de charger son fils, SA Cheikh Mohammed Ben Zayed, alors âgé de 14 ans, de participer à la glorieuse Marche verte et de partager avec le peuple marocain sa fierté de recouvrer sa souveraineté sur son Sahara.

Le consulat général des Émirats arabes unis est la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an, après celles de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, de l’Eswatini et de la Zambie.

Les Emirats Arabes Unis ouvrent leur consulat général à Laâyoune

L’Etat des Emirats arabes unis a ouvert, mercredi son consulat général à la Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud marocaines lors d’une cérémonie présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et l’ambassadeur émirati au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri.L’ouverture de cette représentation diplomatique émiratie, la première d’un pays arabe à Laâyoune, est de nature à renforcer les relations de coopération bilatérales et à promouvoir les opportunités d’investissements de part et d’autre.

Selon le ministre marocain des AE, l’ouverture de ce consulat intervient à la veille de la célébration du 45ème anniversaire de la marche verte et la célébration de l’Etat des Emirats arabes unis (EEAU) de la journée mondiale qui symbolise l’unité nationale et le sentiment d’appartenance à la patrie, ajoutant que cette « décision souveraine de ce pays » traduit le soutien ferme et continu de l’EEAU à la marocanité du Sahara et à l’unité nationale et territoriale du Maroc ».

« Cette démarche n’est pas le fruit du hasard, mais c’est le plutôt le prolongement de relations ancrées dans l’histoire entre Rabat et Abou Dhabi et des liens profonds de fraternité mis en place par feus Cheikh Zayed Bin Soltane Al-Nahyane et SM le Roi Hassan II », ajoutant que « Cheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyane, président de l’Etat des Emirats, et Roi Mohammed VI veillent à consolider et à consacrer ces fondements ».

La décision de l’Etat des Emirats arabes unis d’ouvrir un consulat à Laâyoune a une triple signification : politique, juridique et diplomatique, a fait observer M. Bourita.

 Au niveau politique, elle illustre une « position souveraine et ferme de l’EEAU dans le soutien de l’unité territoriale du Maroc ». Sur le plan juridique, il s’agit d’une volonté des deux pays de mettre en place un canal de communication au profit des ressortissants émiratis.

Au volet diplomatique, ce consulat et un « instrument de renforcement des relations de coopération bilatérales et de promotion des relations commerciales, économiques et culturelles » entre les deux pays en ce sens qu’il permettra de « donner un nouvel élan aux multiples hommes d’affaires émiratis qui désirent investir dans les provinces du sud marocaines dans nombre de domaines notamment les énergies renouvelables, l’agriculture, le tourisme et les richesses halieutiques », a-t-il souligné.

Il a en outre fait savoir que les villes de Laâyoune et de Dakhla sont devenues des pôles économiques par excellence reliant le Maroc avec l’Afrique et un centre consulaire dynamique.

De son côté, le ministre émirati des Affaires étrangères, Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane a dans son allocution par vidéo diffusée à cette occasion que l’ouverture de cette représentation diplomatique à Laâyoune traduit la « position ferme de l’EEAU dans le soutien des causes justes du Maroc dans les foras régionaux et internationaux et illustre les liens de fraternité entre les deux pays ».

Cette démarche traduit clairement le partenariat entre Rabat et Abou Dhabi et est un résultat « positif » des relations privilégiées entre les deux pays, a-t-il dit, ajoutant que cette structure diplomatique insufflera une nouvelle dynamique aux relations bilatérales dans divers domaines.

Maroc : L’ouverture d’un consulat émirati à Laâyoune, insufflera un nouvel élan aux relations bilatérales (ambassadeur émirati)

L’ambassadeur des Emirats arabes unis au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri a affirmé, mercredi, que l’ouverture d’un consulat émirati à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud marocain, insufflera un « nouvel élan aux relations entre le Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis.Selon le diplomatie émirati, l’ouverture de cette représentation diplomatique traduit le soutien de son pays à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc, se félicitant des relations de coopération privilégiées entre les deux pays.

L’inauguration de cette structure diplomatique permettra de hisser les relations entre les deux pays et de développer de nouveaux créneaux de coopération, à même de répondre aux aspirations des deux peuples.

Il a, à cette occasion, annoncé que la nomination prochaine un consul à Laâyoune, faisant savoir que le consulat des Emirats arabes unis dans cette ville marocaine entamera ses services depuis ce mercredi, jour de son inauguration.

Pour rappel, l’Etat des Emirats arabes unis a ouvert, ce mercredi, son consulat général à la Laâyoune, lors d’une cérémonie présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et l’ambassade émirati au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri.

L’ouverture de cette représentation diplomatique émiratie, la première d’un pays arabe à Laâyoune, est de nature à renforcer les relations de coopération bilatérales et à promouvoir les opportunités d’investissements de part et d’autre.

Côte d’Ivoire: les États-Unis condamnent la violence et invitent les parties à un « dialogue inclusif »

Les États-Unis condamnent les violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et invitent les parties à un « dialogue inclusif » pour trouver des solutions à leurs désaccords, selon une déclaration de l’ambassade américaine à Abidjan. »Les États-Unis condamnent la violence de cette période électorale » et exhortent « les autorités compétentes à enquêter sur tous les incidents de violence et à tenir responsables les auteurs et commanditaires », rapporte la déclaration de l’ambassade américaine en Côte d’Ivoire publiée mercredi.

Les candidats Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan, du Front populaire ivoirien (FPI), ont refusé de participer à l’élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible, tout en appelant leurs militants à empêcher le vote qui a eu lieu dans un climat tendu.   

« Nous exhortons toutes les parties, groupes et individus à s’engager dans un dialogue inclusif pour trouver des solutions pacifiques à leurs désaccords et apaiser les divisions internes », indique la déclaration.  

Selon l’Etat américain, « les griefs liés à l’élection présidentielle doivent être résolus de manière pacifique et transparente dans le cadre légal ». De ce fait, il appelle les leaders politiques à « montrer leur attachement au processus démocratique et à l’état de droit ».  

« Nous faisons écho à l’appel lancé par la mission d’observation des élections de l’Union africaine pour que les leaders politiques renouent le dialogue pour préserver la cohésion sociale », poursuit le texte.  

Les États-Unis ont en outre exhorté les acteurs de la classe politique en Côte d’Ivoire à prendre « les mesures nécessaires pour garantir l’inclusion afin de créer un climat de confiance capable de garantir la paix et la stabilité ».  

La Commission électorale indépendante a déclaré mardi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages et un taux de participation de 53,90%. Ce résultat provisoire devrait être transmis au Conseil constitutionnel qui proclamera les résultats définitifs.  

Une délégation de l’ONU rencontre Bédié et Affi à Abidjan après la présidentielle

Une délégation conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a rencontré lundi à Abidjan l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, deux candidats de l’opposition ayant décidé de boycotter l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.La rencontre a eu lieu à la résidence du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. Elle intervient deux jours après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Ibn Chambas n’a fait aucune déclaration à l’issue des échanges avec M. Bédié et Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Ces deux candidats ont refusé d’aller à ce scrutin estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection inclusive et transparente. Ils ont appelé à la désobéissance civile et au boycott de la présidentielle, ce qui a entraîné des heurts.

Les partis et groupements de l’opposition « ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020 », avait dit la veille M. Affi face aux journalistes,  appelant à « l’ouverture d’une transition civile ». 

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, a réagi, affirmant qu’il n’y aura pas de transition, avant d’insinuer que le parti au pouvoir est dans l’élan de la Constitution.

Pour M. Bictogo, le scrutin présidentiel, en dépit d’incidents observés par endroits dans le pays, s’est tenu à la date prévue par la Constitution et a permis un rassemblement des Ivoiriens qui ont pu accomplir leur devoir civique.  

Le renforcement de la coopération bilatérale au cœur d’entretiens entre les ministres des affaires étrangères marocain et rwandais

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec son homologue rwandais,  Vincent Biruta, des moyens de renforcement des relations de coopération et de partenariat entre Rabat et Kigali dans plusieurs domaines.Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, la convergence de points de vue des deux pays sur des questions d’intérêt commun, notamment la paix et la sécurité en Afrique, la coopération Sud-Sud, la sécurité alimentaire, le développement durable et la réforme de l’Union africaine.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le chef de la diplomatie rwandaise s’est félicité des « relations excellentes » entre le Maroc et le Rwanda, concrétisées par des visites au niveau du plus haut sommet de l’État et au niveau ministériel.

« L’année prochaine, nous espérons vous accueillir au Rwanda à l’occasion de la Grande Commission mixte de coopération maroco-rwandaise, qui devrait se réunir à Kigali », a déclaré M. Biruta.

« Nous apprécions beaucoup ces bonnes relations au niveau politique, économique et au niveau des affaires », a-t-il insisté, ajoutant qu’il y a des projets d’investissement en cours d’exécution et qu’il espère voir plus de femmes et hommes d’affaires marocains et rwandais « établir des partenariats pour investir au Rwanda, au Maroc ou ailleurs ».

M. Biruta a aussi souligné l’engagement du Rwanda à « travailler de concert avec le Maroc au niveau des instances internationales pour les questions d’intérêt régional ou d’intérêt global ».

Il a remercié le gouvernement marocain pour le soutien qu’il a accordé au Rwanda à travers l’Union africaine, les Nations unis ou les autres organisations internationales, poursuivant : « nous allons encourager toujours cette concertation pour adopter des positions communes ».

De son côté, M. Bourita a souligné que les relations entre les deux pays sont entrées dans une « nouvelle ère » depuis la visite de Sa Majesté le Roi au Rwanda en 2016.

Pour M. Bourita, l’ouverture d’une ambassade du Rwanda au Maroc en janvier dernier a cristallisé le nouvel élan donné aux relations bilatérales, rappelant ainsi l’engagement des deux parties dans la mise en œuvre des nombreux accords et projets lancés ces dernières années.

« Cette visite nous a donné l’occasion d’aborder, en profondeur, les différentes dimensions de nos relations bilatérales et d’explorer les champs de coopération que nous pouvons encore investir », a-t-il fait savoir.

« Au-delà de notre agenda bilatéral, ce qui nous rassemble ce sont les questions liées au développement de l’Afrique », a-t-il relevé.

« La maturité de nos relations nous permet de franchir un palier supérieur et d’envisager une véritable projection de notre coopération en Afrique », a dit M. Bourita

Au terme de leurs entretiens, les deux ministres ont procédé à la signature de deux mémorandums d’entente dont le premier porte sur la création d’un Comité de pilotage de la coopération entre les gouvernements des deux pays, tandis que le deuxième porte sur le domaine des sport.

Les Emirats Arabes Unis vont ouvrir un consulat général à Laâyoune

Le Roi Mohammed VI a eu, mardi, une conversation téléphonique avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abou Dhabi et Commandant suprême adjoint des forces armées des Emirats arabes unis, indique un communiqué du Cabinet royal.Cet entretien téléphonique s’inscrit dans le cadre de la coordination et la concertation permanentes entre les dirigeants des deux pays, et des liens profonds de fraternité sincère qui les unissent. Il intervient aussi dans le sillage des relations fructueuses de coopération et de solidarité effective entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis.

Lors de cette conversation téléphonique, le Prince héritier des Emirats Arabes Unis a informé le Souverain marocain de la décision de son pays d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume, précise le communiqué.

À cette occasion, le Roi Mohammed VI a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au Prince héritier des Émirats arabes unis, pour cette importante décision historique en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume, d’autant plus que les Émirats arabes unis ont participé à la Marche verte, organisée le 6 novembre 1975.

Le Roi a également exprimé sa profonde fierté de la décision des Émirats arabes unis, en tant que premier pays arabe, d’ouvrir un consulat général dans les provinces du sud du Royaume. « Il s’agit d’une décision qui incarne la position inébranlable des Emirats arabes unis dans la défense des droits légitimes et des causes justes du Maroc, et sa position permanente à ses côtés dans divers forums régionaux et internationaux », souligne la même source.

Maroc : La Zambie et le Royaume Eswatini ouvrent leurs consulats généraux à Laâyoune

La Zambie et le Royaume d’Eswatini ont ouvert, mardi, leurs consulats généraux à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocainLa cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques a été présidée par les ministres zambien des Affaires étrangères, Chalwe Lombe et de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume d’Eswatini, Mme Thulisile Dladla, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Depuis la fin de l’année dernière, la ville de Laâyoune a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des antennes consulaires de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire.

Le consulat général d’Eswatini à Laâyoune, « un acte souverain » de soutien aux droits du Maroc sur son Sahara (ministre des AE d’Eswatini

L’ouverture mardi d’un Consulat Général du Royaume d’Eswatini à Laâyoune est un « acte souverain de solidarité et de soutien » aux droits du Maroc à son intégrité territoriale et à sa souveraineté sur son Sahara, a souligné la ministre eswatinienne des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Mme Thulisile Dladla.« En prenant la décision souveraine d’ouvrir un consulat ici au Sahara marocain, nous souhaitons réaffirmer, de manière politique, diplomatique et juridique, notre appui à la position du Maroc sur cette question », a indiqué la ministre lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de la cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique.

La cheffe de la diplomatie eswatinienne a ajouté que sa visite à Laâyoune, qui constitue « un tournant majeur » dans la promotion des liens bilatéraux, vise à réitérer la position constante de son pays concernant la marocanité du Sahara, notant que l’inauguration de ce consulat va donner une forte impulsion aux « relations historiques et solides » liant les deux Royaumes.

« Cette coalition fraternelle », a relevé Mme Dladla, vise à booster la coopération socio-politique et économique bilatérale et « à défendre constamment les cultures et les valeurs » des deux États africains.

« L’acte souverain d’ouvrir lundi une ambassade à Rabat et un consulat aujourd’hui à Laâyoune, au Sahara marocain, s’inspire de cette vision commune des deux Souverains », a-t-elle fait remarquer.

L’inauguration d’une antenne consulaire dans « cette partie intégrante du Maroc » jouera un rôle central dans le renforcement des « relations cordiales » existantes entre les Chefs d’État, les gouvernements et les peuples des deux pays amis.

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ouvrent leurs ambassades au Maroc

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ont ouvert, lundi à Rabat, leurs ambassades respectives à Rabat.La cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques  a eu lieu en présence des ministres des affaires étrangères d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla et de l’Union des Comores, M. Dhoihir Dhoulkamal en présence du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le Maroc et l’Union des Comores entretiennent des relations privilégiées qui remontent aux débuts de l’indépendance des Comores. De même, les relations entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Eswatini sont au beau fixe. Ils partagent les mêmes valeurs et le même attachement au continent.

Le Maroc et l’Eswatini renforcent leur coopération dans les domaines de l’industrie et de la santé

Le Maroc et l’Eswatini ont signé, lundi à Rabat, un protocole de coopération industrielle et une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la santé.Ces deux accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla, à l’issue de leurs entretiens.

Le protocole de coopération industrielle a pour objectif de créer une approche mutuellement bénéfique entre les deux pays, permettant de développer un partenariat économique dans le but de promouvoir l’initiative privée et la croissance durable.

Il vise également à renforcer et élargir les partenariats existants entre les deux pays et en développer de nouveaux, en plus de favoriser l’échange d’expériences et d’expertise en matière de politique industrielle.

A travers la déclaration commune d’intention, les deux pays témoignent de leur volonté de renforcer leur coopération dans le domaine de la santé, et fixent les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine, à savoir le renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines, et le partage d’expériences et d’expertise.

Le Maroc plaide pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré, lundi devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’engagement du Maroc pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable à même de renforcer la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19.Dans un message vidéo diffusé lors d’une cérémonie à New York pour marquer le 75è anniversaire de la création des Nations-Unies, M. Bourita a souligné que le monde « n’a pas besoin d’un système multilatéral de catégories, qui consacre le principe des groupements, autant que nous avons besoin d’une pluralité plus ouverte, pratique et pragmatique, loin de la logique des groupements».

« La création d’un système multilatéral, renouvelé et équitable, ne constitue pas, de l’avis du Royaume du Maroc, un luxe comme le pensent certains, mais bien une nécessité pour garantir le renforcement de la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19 », a-t-il insisté devant les représentants des 193 Etats membres de l’ONU.

Et de rappeler que le Maroc a exprimé, à plusieurs reprises, la nécessité de repenser la finalité de l’action multilatérale qui connait une véritable crise, nécessitant l’élaboration d’une approche novatrice et des concepts consensuels capables d’insuffler une nouvelle dynamique pour aborder les défis actuels et futurs, et renforcer l’efficacité des institutions internationales.

A cet égard, a poursuivi le ministre, le Maroc se félicite des efforts du Secrétaire général de l’ONU et de l’esprit d’initiative et de persévérance dont il a fait preuve durant la période de la pandémie de Covid-19, saluant son appel à intensifier les efforts pour une organisation des Nations-Unies plus forte et une action multilatérale renouvelée.

Et de noter que la pandémie de Covid-19 a constitué un amplificateur des disfonctionnements qui entravent la réalisation de l’objectif suprême de l’agenda du développement durable, à savoir la lutte contre les inégalités économiques et sociales, sous le slogan de « ne laisser personne de côté ».

Pour lui, si le Maroc a fait part de son appréciation du bilan de l’action des Nations-Unies, le Royaume, de par son attachement à la noble mission de cette organisation internationale, « appelle à plus d’efforts collectifs pour faire face aux défis auxquels nous faisons face et éviter leurs répercussions politique, économique, sociale et environnementale ».

Le ministre marocain a aussi relevé que le monde vit une période critique, en ce sens que « chacune de nos décisions aura un impact sur l’avenir des générations actuelles et futures ».

« De ce fait, nous avons besoin d’une organisation forte et crédible. En contrepartie, notre organisation a besoin de notre volonté politique et notre innovation afin de lui permettre de jouer son rôle de tribune mondiale pour le dialogue et l’action conjointe », a-t-il conclu.

Le Maroc et le Malawi signent quatre accords de coopération couvrant divers domaines

Le Maroc et le Malawi ont signé, samedi à Rabat, quatre accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du logement, du développement urbain, de l’eau et de l’assainissement.Ces accords ont été conclus suite aux entretiens entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue au Royaume.

Selon le ministre marocain des affaires étrangères, ces quatre mémorandums d’entente viennent renforcer les relations bilatérales et consolider le cadre juridique du partenariat entre le Maroc et le Malawi.

« Nous avons établi une feuille de route de coopération pour les années à venir », avec notamment l’augmentation du nombre de bourses accordées aux étudiants du Malawi au Maroc, aussi bien dans les instituts académiques que dans les centres de formation professionnelle, a-t-il relevé, précisant que le nombre de ces bourses devrait s’élever à 100 par an.

Les deux parties ont également convenu de relancer le projet de coopération intégrée dans le domaine de l’agriculture, tout en entamant des contacts pour établir une coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et tout particulièrement l’énergie solaire, a précisé M. Bourita.

La coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports a été également mentionnée comme un domaine prioritaire de la coopération entre les deux pays, a-t-il fait savoir.

Il existe une large convergence de vues entre le Maroc et le Malawi concernant les questions régionales et internationales, a souligné le ministre marocain, réitérant la disposition du Maroc d’accompagner le Malawi dans cette phase importante de son histoire et d’apporter tout le soutien à l’action de son président M. Lazarus Chakwera pour renforcer la stabilité et le développement du pays.

De son côté, M. Nduwa Mkaka a estimé que « c’est un grand jour » dans l’histoire des relations bilatérales, notant que les deux parties donnent naissance à une nouvelle relation orientée vers le futur et basée sur le respect mutuel.

Tout en remerciant le Royaume pour ce partenariat, le chef de la diplomatie malawite s’est dit assuré que ces accords seront profitables aux deux peuples.

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne, a souligné vendredi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry. »Toute résolution de la crise libyenne contribue à renforcer la sécurité au Sahel central, d’autant plus qu’elle est une question très importante pour nous en tant que pays sahélien », a noté M. Barry lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration du consulat général du Burkina Faso à Dakhla.

Il a également émis l’espoir que ces efforts aboutissent à une résolution de la crise libyenne, relevant que le Maroc et le Burkina ont une convergence de vue sur les plans politique et diplomatique.

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que l’ouverture d’un consulat général du Burkina Faso vient consolider une relation « déjà très forte » sur le plan économique, comme en témoigne la présence marocaine au Burkina Faso, dans plusieurs domaines tels que les télécommunications, l’industrie, les banques et les assurances.

« Nous avons beaucoup de perspectives suite à l’ouverture de cette représentation consulaire à Dakhla, qui va permettre de renforcer davantage les relations économiques et consolider les relations humaines qui existent déjà entre le Maroc et le Burkina Faso », a tenu à préciser le chef de la diplomatie Burkinabè.

M. Barry s’est de même félicité de la signature d’un accord entre le gouvernement de son pays et le Maroc, portant sur la suppression de visa, en faveur des ressortissants des deux pays titulaires de passeports ordinaires.

« Le Maroc est une destination privilégiée pour les Burkinabè souhaitant mener des affaires, recevoir les soins médicaux compte tenu de la technologie avancée du Royaume en la matière, à même de fluidifier le flux de la circulation entre les deux pays », a-t-il poursuivi.

Maroc : La Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ouvrent leurs consulats généraux à Dakhla

La Guinée Équatoriale et la Guinée Bissau ont ouvert, vendredi, leurs consulats généraux à Dakhla.Ainsi, la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Equatoriale a été coprésidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équato-guinéen, Simeón Oyono Esono Angue.

De même, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue bissau-guinéenne, Mme Suzi Carla Barbosa, ont coprésidé la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Bissau.

Plutôt ce matin, le Burkina Faso a ouvert son consulat général à Dakhla.  

Pour rappel, la ville de Dakhla compte 9 représentations consulaires. Il s’agit des consulats généraux de Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, de Djibouti (28 février), du Liberia (12 mars), du Burkina Faso, de la Guinée Bissau et de la Guinée Equatoriale inaugurés ce vendredi.

Maroc : Burkina Faso ouvre un consulat général à Dakhla

Le Burkina Faso a ouvert, ce vendredi, un consulat général à Dakhla, la perle du sud marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue burkinabé, Alpha Barry.

Il s’agit de la 5ème représentation consulaire inaugurée à Dakhla, après le consulat général de Gambie, ouvert le 7 janvier dernier, le consulat général de la Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, le consulat général de Djibouti  inauguré le 28 février et le consulat général de la République du Liberia (12 mars 2020).

La relation euro-méditerranéenne au centre des entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue espagnole

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu par vidéoconférence, jeudi, avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, Mme Arancha Gonzalez Laya, annonce-t-on à Rabat.Partant de l’excellence des relations entre les maisons royales des deux pays et la régularité des échanges entre les deux Souverains, les deux ministres ont souligné l’impact exemplaire de cette relation sur les rapports bilatéraux.

Ils ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise en œuvre effective du Partenariat stratégique global conclu à l’occasion de la visite royale.

Cet entretien a été l’occasion d’aborder les questions bilatérales particulièrement la gestion du Covid-19 et du Post-Covid-19. L’accent a été mis sur les échéances

futures, notamment la visites des responsables marocain en Espagne et des responsables espagnols au Maroc, mais surtout la réunion de haut-niveau prévue au Maroc la mi-décembre prochain.

En matière économique, l’accent a été mis sur la dynamisation des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, en favorisant une meilleure synergie entre les opérateurs économiques de part et d’autre, en leur permettant de promouvoir des projets d’investissement dans des secteurs porteurs notamment dans le contexte Post-Covid.

Concernant la relation Maroc-UE : les deux Ministres ont échangé sur les moyens à même de donner sur un élan substantiel à la nouvelle étape de la relation Maroc/UE.

La relation euro- méditerranéenne était au centre des discussions, à la lumière de l’organisation par l’Espagne du 25ème anniversaire du processus de Barcelone, le 26 et 27 novembre. A ce titre, ils ont échangé sur les moyens à même de donner une orientation renouvelée à la relation entre les deux rives de la Méditerranée.

Des questions régionales ont été au menu à l’instar de la situation en Afrique et particulièrement au sahel et les deux Ministres ont échangé sur le succès du Dialogue de Bouznika et son impact sur une solution politique globale à la crise en Libye.

Le Maroc et la Guinée Bissau signent quatre accords de coopération dans divers domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue Bissau-guinéenne Suzi Carla Barbosa, ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, du tourisme et de la logistique.Le protocole de coopération industrielle signé entre les deux parties prévoit la promotion de la coopération industrielle à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de politique industrielle.

Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’énergie, il constitue un cadre de coopération visant le développement en matière d’énergie plus particulièrement à travers l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Dans le domaine touristique, l’accord signé entre les deux parties vise à promouvoir la coopération entre les organismes centraux de tourisme, entre leurs établissements nationaux de tourisme et du transport ainsi qu’entre leurs agences et associations professionnelles du tourisme.

Quant à l’accord-cadre dans le domaine de la logistique, il se propose de fonder une approche mutuellement bénéfique pour la coopération entre les deux parties dans le but de faire de la logistique un levier de compétitivité, de faciliter la fluidité des flux logistiques et de favoriser le rapprochement entre les acteurs du Maroc et de la Guinée Bissau dans ce secteur.

Dans une déclaration de presse à l’issue de la signature de ces accords, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir que ces discussions avec son homologue bissau-guinéenne ont porté sur des sujets bilatéraux et régionaux, soulignant que lors de ces entretiens il a constaté une évolution et une convergence de vue sur ces questions.

« Les relations entre les deux pays sont privilégiés depuis l’indépendance de la Guinée Bissau. En effet, la visite du Roi Mohammed VI en Guinée Bissau en 2015 a imprimé un élan qualitatif à ces relations et permis de lancer une coopération concrète entre les deux pays dans les domaines socio-économiques et dans divers secteurs », s’est félicité M. Bourita.

De même, une aide médicale a été envoyée à la Guinée Bissau pour faire face à la Covid-19, a-t-il rappelé.

Selon lui, le Maroc a joué un rôle de soutien dans les efforts de paix, de stabilité et de développement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et est disposé à accompagner la Guinée Bissau dans son processus de développement et de la consolidation de la paix et de la stabilité.

« Nous avons convenu de tenir la commission mixte maroco-bissau-guinéenne dans le, printemps prochain. Et dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le Maroc a décidé d’ouvrir une ambassade à Bissau. De même, la Guinée Bissau va ouvrir un consulat au Maroc », a-t-il annoncé.

La ministre Suzi Carla Barbosa a souligné que sa visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale, se félicitant de la signature de quatre accords de coopération avec le Maroc.

Elle a également affirmé que son pays « soutient la marocanité du Sahara ». « C’est un soutien à un pays frère comme le Maroc. On est là avec vous et on est là pour vous soutenir ».

Se disant satisfaite des relations économiques entre son pays et le Maroc, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a appelé les entreprises marocaines à investir davantage en Guinée-Bissau, ce qui aura des retombées positives sur les relations entre les deux pays.

 

Washington va procéder à la construction d’un consulat au Maroc pour un coût de 312 millions de dollars

Les Etats Unis d’Amérique vont construire l’un des édifices diplomatiques les plus modernes, à savoir un nouveau consulat général à Casablanca d’un budget de 312 millions de dollars, a annoncé lundi à Rabat, le Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge du Moyen-Orient, David Schenker.La construction de cet édifice incarne une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur », a-t-il dit dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le responsable américain a par ailleurs a affirmé que son pays salue le leadership continu et précieux du Roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen Orient, ainsi que la stabilité, la sécurité et le développement dans cette région et sur l’ensemble du continent africain.

Il a ajouté que le Royaume est un partenaire étroit des États-Unis dans un ensemble de questions liées à la sécurité, sachant qu’il participe chaque année à plus de 100 opérations militaires américaines dont l’opération « African Lion ».

David Schenker a notamment rappelé que dans le cadre de sa visite récente dans le Royaume, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un symbole de notre coopération stratégique à long terme.

« Le Maroc est le seul pays africain à être associé aux États-Unis dans le cadre d’un accord de libre-échange. Le Royaume, porte d’entrée au continent, abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi. Les deux pays vont célébrer l’année prochaine le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de cet accord qui a contribué à l’intensification des échanges bilatéraux » a-t-il fait remarquer.

Il a aussi souligné que ses entretiens avec Nasser Bourita étaient une occasion d’examiner les moyens en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, notant que les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

« Le gouvernement des États-Unis a fourni au Maroc une aide de plusieurs millions de dollars pour soutenir ses efforts dans la lutte contre la pandémie, notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints de la Covid-19 et l’assistance des experts techniques », a renchéri David Schenker.

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

Présidentielle ivoirienne: la CEDEAO appelle Bédié et Affi à «reconsidérer sérieusement» la décision de boycotter l’élection

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) a appelé lundi à Abidjan, les opposants ivoiriens Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, tous les deux candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, à « reconsidérer sérieusement » leur décision de boycotter ce scrutin au terme d’une mission ministérielle de diplomatie préventive.« La mission a exhorté les candidats à la présidentielle du PDCI et du FPI à reconsidérer sérieusement la décision de boycotter l’élection et l’appel à leurs partisans à se lancer dans la désobéissance civile pour protester contre le processus électoral…puisqu’ils pourraient ne pas être en mesure de contrôler les excès qui résulteraient de leur appel à la désobéissance civile », rapporte un communiqué de fin de mission de cette délégation ministérielle conduite par Shirley Ayorkor Botchwey,  la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana.

Par ailleurs, la mission a exhorté les candidats à l’élection présidentielle ainsi que les partis politiques à faire des efforts considérables afin de parvenir à un accord concernant l’élection.

« La mission a réitéré son appel à la CEI ( organe électoral) pour qu’elle poursuive ses réunions avec les différents candidats pour trouver des solutions aux problèmes en suspens. La mission a exhorté les autorités compétentes à inviter les forces de sécurité à rester neutres, impartiales et professionnelles dans l’exercice de leurs fonctions», a ajouté le communiqué exhortant les candidats et leurs partisans à éviter les propos incendiaires et les discours haineux.

Poursuivant, la mission a « fermement condamné » les actes récents de violence dans le pays et a appelé toutes les parties à faire preuve  d’un maximum de retenue.

Au cours de cette mission de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, la délégation ministérielle de la CEDEAO a échangé successivement du 17 au 19 octobre 2020 avec  le président sortant Alassane Ouattara, le premier ministre Hamed Bakayoko, l’ancien président Henri Konan Bédié, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et M. Kouadio Konan Bertin dit KKB ainsi que le groupe informel des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.

Présidentielle ivoirienne: la Cedeao pour un scrutin « apaisé » le 31 octobre

La ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Botchwey, en tête d’une mission de la Cedeao à Abidjan, a souhaité lundi que la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 se tienne dans un environnement « apaisé » et sans heurts, après un échange avec Alassane Ouattara. »Nous sommes ici pour nous assurer que le scrutin qui doit se tenir le 31 octobre prochain, se fasse dans un environnement apaisé », a déclaré à la presse Mme Shirley Botchwey, à l’issue d’une rencontre avec M. Ouattara à la présidence.  

Elle a indiqué que la délégation de la Cedeao était informée des différents actes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours dans le pays, avec dans certains cas, des pertes en vies humaines.

La veille, dira-t-elle, la mission de la Cedeao a eu des échanges avec les partis politiques de l’opposition (Henri Konan Bédié du Pdci et Affi Nguessan du FPI),  le candidat indépendant (Kouadio Konan Bertin) ainsi qu’ un groupe d’ambassadeurs. 

Cette mission de la Cedeao était « pour savoir s’il existe encore des préoccupations » et prévenir les violences qui pouvaient avoir lieu, tout en s’assurant que l’élection se déroule dans l’apaisement, a-t-elle ajouté. 

La délégation a en outre échangé avec le ministre de la Sécurité et le Premier ministre; et « après toutes les rencontres, il nous est apparu nécessaire d’échanger avec le chef de l’Etat sur les questions qui ont été soulevées », a-t-elle fait savoir. 

Mme Shirley Botchwey a relevé avoir demandé à M. Ouattara, candidat à cette élection présidentielle, d' »agir contre la violence » au cours de sa campagne ainsi que ses points de vue sur les perspectives du scrutin.

M. Ouattara, rapportera-t-elle, a assuré de « la tenue de la campagne dans un environnement apaisé et que les autorités sont en place et sont prêtes pour s’assurer que les citoyens seront sécurisés » en vue d’un scrutin apaisé, « crédible, équitable et transparent ». 

« Il (le président de la République, candidat du Rhdp) est pleinement engagé pour faire tout ce qu’il y a lieu de faire pour faire en sorte que tout se déroule dans un environnement apaisé », a-t-elle poursuivi.

Elle a en outre saisi cette « opportunité, au nom des ministres de la Sécurité de la Cedeao et de la Commission de la Cedeao (pour appeler) les citoyens du pays, les militants et en particulier la jeunesse, à ne pas permettre d’être utilisés pour perpétrer des actes de violences ».   

« Nous ne devons pas permettre d’être utilisé ou d’être influencé pour perpétrer des actes de violences, (car) la Côte d’Ivoire a décidé d’être un État démocratique, et lorsque nous parlons de démocratie, le peuple doit pouvoir exprimer sa voix à travers les votes », a-t-elle lancé.

Selon elle, « en cas de désaccord, la violence n’est jamais la solution », il faut utiliser les voies pour arriver à la résolution des conflits. La Côte d’Ivoire étant un pays phare en Afrique, devrait à l’issue du scrutin continuer son essor économique et dans un environnement apaisé.

« Une fois encore, le 31 octobre, dans un cas de désaccord, je vous prie, je vous fais appel en vous demandant de servir de votre voix pour exprimer votre dissension et non par la violence », a-t-elle conclu. 

Cette nouvelle mission de la Cedeao à Abidjan intervient après une première mission conjointe Cedeao-Union africaine et l’ONU, il y a environ une dizaine de jours.   

Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Le Maroc réitère sa volonté de hisser ses relations avec l’Italie au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré mercredi à Rome la volonté du Maroc de consolider ses relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel.« C’est ma première visite (en Italie) depuis le mois de mars et le début de cette pandémie, ceci a une signification particulière et témoigne de la volonté du Maroc de renforcer les relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel », a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio.

M. Bourita a indiqué dans ce sens que les deux pays célébreront l’année prochaine le 30-ème anniversaire de l’accord signé en 1991 sur l’amitié et la coopération entre le Royaume et la République d’Italie, un accord « qui constitue le socle des relations bilatérales », a-t-il dit.

« La volonté du Maroc est de saisir cet évènement pour donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de la visibilité, et d’organiser un certain nombre d’évènements pour célébrer l’anniversaire de cet accord important », a-t-il souligné.

Cet anniversaire, a dit M. Bourita, sera l’occasion de mettre en oeuvre la déclaration sur le Partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2019.

« Ce sera l’occasion d’organiser un forum économique et de renforcer le partenariat entre les communautés des affaires des deux pays », a-t-il fait savoir.

Rappelant que l’Italie est le 5ème partenaire commercial du Maroc et le 5ème pourvoyeur de touristes, M. Bourita a indiqué que « l’ambition du Maroc est de renforcer davantage notre partenariat ».

Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec son homologue italien ont porté sur des questions régionales et internationales inscrites à l’agenda régional.

Sur la Libye en particulier, « nous avons constaté une convergence réelle des vues et des positions », s’est félicité le ministre, notant que « le Maroc apprécie énormément l’attitude constante, constructive et positive de l’Italie sur le dossier libyen, l’Italie ayant toujours oeuvré pour préserver la stabilité et l’unité de la Libye, un objectif fondamental pour le Maroc ».

Il a indiqué avoir « partagé avec M. Luigi les initiatives du Maroc notamment le dialogue libyen à Bouznika et ses premiers résultats et ses perspectives ».

« Nous avons également discuté du Sahel où nous avons des enjeux partagés importants », et « nous avons convenu de nous concerter davantage et de renforcer notre coopération pour apporter une contribution à la stabilité et au développement de la région dans le cadre d’une approche intégrée où le sécuritaire, le religieux, l’économique et le social doivent aller de pair », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: Ouattara s’engage pour une élection «apaisée et crédible» (Mission conjointe CEDEAO-UA-ONU)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé lundi à Abidjan pour une élection présidentielle « apaisée, inclusive et crédible » en Côte d’Ivoire, rapporte une déclaration d’une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO), de l’Union africaine ( UA) et des Nations-Unies après une rencontre avec lui au palais présidentiel d’Abidjan.« Le président de la République nous a fait montre d’une grande sympathie en nous permettant d’aborder avec lui des questions d’ordre politique et socioéconomique sur la région. Quant à l’élection présidentielle qui va se tenir le 31 octobre prochain, le président nous a assuré de son engagement total à la tenue d’élections apaisées, inclusives et crédibles», indique la mission conjointe au terme de cette rencontre avec M. Ouattara. 

« La CEDEAO, les Nations-Unies ainsi que l’UA,  avons assuré le président que nous allons  travailler avec lui dans ce sens. Nous appelons tous  les acteurs politiques  de ne faire usage d’aucun discours de haine ou de violence. Nous encourageons tous les acteurs ivoiriens de faire recours à tous les moyens légaux et apaisés pour faire en sorte de pouvoir résoudre toutes les questions qui sont en suspens», a ajouté la déclaration. 

Une mission conjointe CEDEAO-UA-Nations Unies a débuté ce lundi à Abidjan, une visite de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire pour faire des recommandations aux acteurs politiques ivoiriens en vie d’une élection présidentielle inclusive, transparente et crédible. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement  prévue le 31 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : une mission conjointe CEDEAO, UA et ONU attendue à Abidjan

Une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA) et des Nations-Unies est attendue dimanche à Abidjan où elle rencontrera à partir de lundi les différentes parties prenantes à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. « Une mission conjointe CEDEAO-Union Africaine-Nations Unies est à Abidjan du 04 au 06 octobre 2020. Cette visite de diplomatie préventive vise à faire aux autorités et aux acteurs politiques ivoiriens des recommandations pour permettre une élection inclusive, transparente et crédible», rapporte l’organisation des Nations-Unies en Côte d’Ivoire sur son compte officiel twitter.

Plusieurs personnalités dont le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Afrique de l’ouest et au sahel, le commissaire chargé des affaires politiques de la CEDEAO et de l’Union africaine et le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente font partie de cette mission conjointe de diplomatie préventive.

Une rencontre est prévue lundi après-midi entre le président ivoirien Alassane Ouattara et cette mission au palais présidentiel d’Abidjan.

L’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain suscite beaucoup de tensions dans le pays où l’opposition réclame le retrait de la candidature du président Alassane Ouattara et la réintégration des opposants Laurent Gbagbo et Guillaume Soro sur la liste électorale.  

Pour l’opposition, la nouvelle constitution de 2016 interdit à Alassane Ouattara d’être candidat pour la troisième fois.  De son côté la majorité présidentielle estime que M. Ouattara est candidat pour un premier mandat dans la troisième République.   

Laure Gondjout, une ex-collaboratrice d’Omar Bongo, rompt le silence sur l’ex-président gabonais dans un livre-témoignage lancé à Abidjan

Dans un livre-témoignage intitulé « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », Laure Olga Gondjout, ancienne très proche collaboratrice de l’ex-président gabonais, rompt le silence sur l’exercice du pouvoir de l’illustre disparu.Mme Laure Gondjout a présenté l’ouvrage, dans un hôtel de la place à Abidjan, devant un parterre de personnalités, au nombre desquelles Chantal Compaoré, l’ex-Première dame burkinabè, Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, et des membres du gouvernement.  

Ce livre, dira-t-elle, se veut « un clin d’oeil à l’histoire ». Il a été inspiré suite à une visite,  en 1981, à la basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, où elle a rencontré de nouveau Omar Bongo et décidé de « parler de ses instants de vie avec lui et avec le monde ». 

« C’est à Yamoussoukro (la capitale politique ivoirienne ) que ma vie a basculé,  et je me suis dit en partant de là, faire en sorte qu’il en ressorte quelque chose; et c’est cet ouvrage que j’aurais pu intituler Yamoussoukro », a fait savoir Mme Laure Olga Gondjout. 

Dans 242 pages et 17 chapitres, Laure Olga Gondjout raconte dans chaque paragraphe des éléments de témoignages de sa vie depuis son enfance, marquée par divers événements aussi bien heureux que tragiques.

Cet ouvrage est aussi le témoignage d’une vie socio-professionnelle bien remplie dans l’ombre du président défunt Omar Bongo. « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », est le premier livre consacré à l’homme d’Etat gabonais décédé le 8 juin 2009 à l’âge de 73 ans. 

L’auteur a répondu à 114 questions dans une conversation avec la journaliste Djeynab Diallo, ce qui a servi à écrire une longue séquence sur sa vie. Elle évoque son entrée au coeur du pouvoir et surtout le système présidentiel gabonais. 

Selon Laure Olga Gondjout, Omar Bongo est « un monsieur humble, respectueux de son prochain, coquin, sensible, séducteur, généreux, malin et patriote africaniste ». Ce qu’elle détaille dans le livre, car le palais du Bord de Mer ne désemplissait pas. 

 

Pour elle, cet ouvrage vise à perpétuer sa mémoire et faire revivre le génie politique de l’homme d’Etat. A cela, s’ajoutent également toutes les personnes croisées sur son chemin qui font partie de son cercle relationnel depuis des décennies. 

« C’est un président dont la politique parlait au-delà des frontières du Gabon », se souvient-elle, dans ce livre préfacé par deux personnalités africaines dont Abdou Diouf, ex-président sénégalais. 

Répondant à quelques questions de l’auditoire sur cet ouvrage littéraire, elle a laissé entendre qu’elle voulais restaurer le capital politique de Omar Bongo. Poursuivant, elle a relevé que tout citoyen a une ambition pour son pays, elle en a, mais ce qui importe, c’est que les Gabonais se retrouvent autour d’une table pour « penser Gabon ». 

« Je suis mû par une seule cause, c’est celle de la paix », a-t-elle poursuivi, estimant que la crise actuelle au Gabon « ressemble aux prémices de crises dans certains pays » qu’ elle a suivi parce qu’ elle a collaboré avec un artisan de la paix, Omar Bongo. Et, son expérience servirait à « alerter ». « Si j’ai des ambitions, pourquoi pas, et ce n’est pas le cas ».  

Mme Laure Gondjout est la fille du premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français, Paul Gondjout et d’Odette Louembet, son épouse. Elle commence sa carrière professionnelle à Abidjan comme traductrice interprète en juillet 1978.

Nommée conseiller aux Affaires africaines et internationales à la présidence de la République gabonaise en octobre 1984, cette proche de Omar Bongo a travaillé sous son ère. Elle a servi à ses côtés jusqu’en 2009, soit durant 25 ans.  

Maroc: Installation de la consule honoraire de Côte d’Ivoire à Agadir

Mme Mina El Kerzabi Haïdara a été investie, vendredi, en tant que consul honoraire de Côte d’Ivoire à Agadir, au sud du Maroc, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji et l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Royaume, Idrissa Traoré.Intervenant à cette occasion, le diplomate ivoirien a mis en exergue les relations historiques solides liant le Maroc et la Côte d’Ivoire, qui représentent un excellent modèle de coopération sud-sud.

Il a fait remarquer que l’ouverture du consulat honoraire ivoirien à la Capitale du Souss, se veut un moyen pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, rappelant par la même occasion, les différentes visites effectuées par le Roi Mohammed VI dans ce pays africain frère.

« Ce nouveau consulat, qui est le 7è établissement de notre réseau diplomatique au Maroc, vise à décentraliser la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Royaume », a-t-il indiqué, relevant la nécessité pour les régions de s’impliquer davantage dans le renforcement de relations bilatérales.

Pour sa part, Mme El Kerzabi Haïdara s’est dite honorée de cette nomination, précisant qu’elle œuvrera à renforcer les relations entre l’axe Agadir-Abidjan et les liens de fraternité et de coopération entre les deux pays.

Chef d’entreprise, Mme Mina Elkerzabi Haïdara s’est installée depuis 1993 en Côte d’Ivoire où elle a tracé sa carrière. Son activité professionnelle est diversifiée, mais l’on retiendra surtout son travail au sein de la Chambre de commerce et d’industrie maroco-ivoirienne en tant que vice-présidente.

Depuis presque 28 ans, Mme Haïdara est l’exemple d’une femme africaine aux multiples talents, bien intégrée, respectée et activement engagée pour le rapprochement et la consolidation des liens d’amitié et de fraternité maroco-ivoirienne. Ces qualités lui ont permis de devenir une figure incontournable de la Côte d’Ivoire au Maroc et du Maroc en Côte d’ivoire.

Mme Mina Elkerzabi a été décorée en 2016 en tant que Chevalier de l’Ordre du Mérite Ivoirien. Elle a également remporté le prix Saphira Awards pour l’entrepreneuriat des femmes marocaines à travers le monde deux années d’affilée, en 2016 et 2017.

Londres souhaite relancer ses liens commerciaux avec Harare

Le Royaume-Uni a exprimé son intérêt de réactiver ses relations commerciales avec le Zimbabwe, mais se dit préoccupé par l’absence de réformes politiques et économiques globales dans ce pays d’Afrique australe suite à la chute de l’ancien président, Robert Mugabe.L’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies à Genève, Julian Braithwaitte, a déclaré que son gouvernement espère « à l’avenir avoir davantage de commerce et d’investissements avec le Zimbabwe ».

« Nous pensons qu’il existe un potentiel notable dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’agriculture et des services financiers, des secteurs susceptibles d’améliorer les moyens de subsistance et l’inclusion financière », a déclaré M. Braithwaitte lors d’une révision de la politique commerciale de l’OMC sur le Zimbabwe, ce mercredi à Genève (Suisse).

Le diplomate a déclaré que le Royaume-Uni tient particulièrement à soutenir les efforts du Zimbabwe pour remédier à un déficit d’électricité qui a entraîné des coupures d’électricité persistantes depuis le début des années 2000.

Il a toutefois déploré le fléau de la corruption qui entrave « le développement du Zimbabwe en accaparant les ressources publiques et privées, en faussant la prise de décision économique et en sapant la gouvernance et la responsabilité ».

« Nous continuons d’exhorter le Zimbabwe à garantir l’indépendance de la Commission anti-corruption et des tribunaux et à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la corruption, et s’attaquer aux intérêts particuliers bien établis et aux flux financiers illicites », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Des progrès significatifs en matière de réformes, ainsi que le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, sont la seule façon de traiter durablement les défis sous-jacents du Zimbabwe, de débloquer des investissements importants et d’assurer un meilleur avenir au Zimbabwe et à son peuple ».

Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 285 millions de livres sterling en fin mars 2020.

Londres est également le deuxième plus grand partenaire bilatéral du Zimbabwe en matière de développement, fournissant rien que cette année 74 millions de livres sterling d’aide bilatérale au développement pour le soutenir.