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Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

La justice espagnole interdit l’usage du drapeau du Polisario

La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.

Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.

En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».

C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».

L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.

Le coronavirus éclipse la Journée de libération de l’Afrique

Comme tous les événements phares cette année sur le continent, la Journée de la libération de l’Afrique célébrée tous les 25 mai a été fortement éclipsée par la Covid-19.L’organisation faîtière du continent, l’Union africaine (UA), a marqué cette Journée en se préoccupant d’abord de l’état de la pandémie sur les Africains et sur ce qu’il faut faire pour l’empêcher de submerger les systèmes de santé à travers le continent.

L’UA a dénoncé la lutte qui semble s’éterniser pour assurer le bien-être des populations, malgré le potentiel économique énorme de l’Afrique, avec des ressources humaines jeunes et dynamiques pour mener à bien ce combat.

Mais il y a une menace plus immédiate à affronter en Afrique ; il s’agit des Afro-pessimistes qui doutent de sa capacité à faire face à ses énormes défis de santé et propagent des idées quant à la possibilité d’une catastrophe sanitaire et une morosité économique.

Selon les mots du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, le continent au grand dam du reste du monde, s’est bien comporté face à la crise de Covid-19, dépassant même les attentes.

A son avis, le reste de l’humanité avait considéré le continent comme un lieu où une catastrophe sanitaire aux proportions gargantuesques se profilait à l’horizon, à un moment où la maladie ravageait des régions plus fortes et plus riches à travers le monde, mettant à genoux des économies plus puissantes.

Il a déclaré qu’une stratégie de réponse continentale a depuis été élaborée et rapidement mise en œuvre pour faire face à la pandémie mondiale qui a tué plus de 340.000 personnes dans le monde.

Le premier cas de coronavirus en Afrique a été enregistré en Egypte le 14 février 2020. Depuis lors, tous les 54 pays de l’Afrique ont enregistré des cas, le dernier étant le Lesotho.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, par ailleurs actuel président de l’UA, a déclaré que l’attente mondiale était que l’Afrique serait le plus durement touchée en termes de cas et de décès enregistrés, étant donné sa vulnérabilité à la plupart des catastrophes, évoquant l’impuissance que le continent avait affichée face l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola, il y a six années.

Mais cela ne s’est pas produit, laissant perplexes les plus grands scientifiques du monde qui se demandent comment cette pandémie a été gérée en Afrique.

Le continent compte plus de 100.000 cas et 3.354 décès, l’Afrique du Sud étant la plus touchée avec 22.583 cas et plus de 400 décès.

Comme l’a déclaré Ramaphosa, le sentiment général des Africains est, pendant que les pays du monde se battent pour inverser la tendance contre la pandémie, l’Afrique a pris fermement le contrôle de son destin en élaborant une stratégie claire et en mobilisant des ressources financières auprès des Etats membres.

Et bien que largement snobés ou raillés par les médias internationaux, des pays africains comme la nation insulaire de Madagascar et le Lesotho ont annoncé des remèdes contre le virus.

L’antidote Covid-Organics de Madagascar a non seulement reçu des critiques élogieuses positives en Afrique, mais a également fait l’objet de commandes de la part de nombreux pays du continent, du Ghana au Sénégal, en passant par l’Afrique du Sud et la Guinée-Bissau.

Pour reprendre les mots d’un observateur, solidarité ne saurait être plus manifeste.

Un concert de solidarité pour la Journée de l’Afrique a été organisé afin de collecter des fonds pour la campagne anti-Covid-19 sur le continent, avec la participation d’acteurs de classe, comme l’artiste nigérian Davido.

Sous la bannière « Stronger Together » comme cri de ralliement, l’UA visait à approfondir la solidarité entre les Africains pour soutenir la lutte du continent contre la Covid-19 à travers la musique et à collecter de l’argent pour son fonds de réponse et à aider le Centre africain de contrôle des maladies.

Et de plus en plus d’Africains comme Kosgey Kimallah adhèrent à cette vague de solidarité.

« Maintenant, j’espère que l’UA a réalisé que nous ne devons dépendre que de nous-mêmes, c’est fini avec l’Est et l’Ouest, c’est à nous les Africains de mettre en place des politiques de travail et d’être à la hauteur, nous avons tout ici en Afrique, plus que partout ailleurs », a écrit Kimallah.

La lutte contre le coronavirus nécessitant l’unité dans l’adversité, c’était une journée pour évoquer l’esprit des derniers pères fondateurs de l’unité africaine comme Kwame Nkrumah, David Dacko, Haile Selassie et Julius Nyerere dans le but de présenter un front uni contre un nouvel ennemi commun, la Covid-19.

La Zambie ferme sa frontière avec la Tanzanie

Le président zambien, Edgar Lungu, a ordonné la fermeture temporaire de la frontière avec la Tanzanie pour contenir la propagation du coronavirus dans la ville frontalière de Nakonde.Selon le ministre de la Santé, Chitalu Chilufya, le chef de l’Etat ordonné que le poste frontalier de Nakonde soit fermé au trafic entrant et sortant à partir du 11 mai, à la suite de la flambée des cas de Covid-19 dans la région.

Nakonde a enregistré 76 cas de Covid-19 pour la seule journée de samedi dernier, incitant le gouvernement à fermer la frontière dans le cadre de ses mesures de gestion des catastrophes.

« A partir de lundi, aucun trafic ne sera autorisé à l’entrée et à la sortie de Nakonde », a déclaré Chilufya, indiquant que les autorités vont procéder au dépistage de masse et à la recherche des contacts dans cette ville frontalière.

Le pic des cas de Nakonde a porté le nombre total de cas de Covid-19 en Zambie à 267 à la date du 10 mai.

La fermeture de la frontière va impacter les activités de centaines de commerçants transfrontaliers de pays d’Afrique australe enclavés, comme que le Botswana, la Zambie et le Zimbabwe.

Covid-19: 121 milliards f cfa des Nations Unies pour le Sénégal

Le Système des Nations Unies a dégagé 200 millions de dollars US (environ 121 milliards f cfa) pour appuyer la lutte contre le Covid-19 au Sénégal, a appris APA samedi auprès du ministère de l’Economie.L’annonce a été faite au terme d’une séance de travail par vidéo conférence, hier vendredi, entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Léna Savelli, Coordonnatrice Résidente des Nations Unies au Sénégal, entourée des Chefs d’Agences onusiennes.

L’enveloppe est offerte sous forme de don à travers le Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES) coordonné par le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

« Cette contribution traduit la vision commune de toutes les agences du Système des Nations Unies confondues et symbolisée à travers le Plan Cadre d’assistance commune des Nations Unies (PNUAD) par le +ONE UN+», explique un communiqué du ministère de l’Economie.

Elle s’articule autour des quatre piliers du Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES), à savoir: le renforcement du système de santé ; le renforcement de la résilience sociale des populations; la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois; et l’approvisionnement régulier en denrées de première nécessité, en hydrocarbures et en produits médicaux et pharmaceutiques.

Cet appui financier des Nations Unies vient s’ajouter aux 298 milliards 618 millions 285 mille 771 f cfa déjà remis sous forme de dons, à la date du 23 avril, au fonds Force Covid-19 du Sénégal. Le pays compte, à la date du 09 mai, 1634 cas positifs dont 643 guéris, 15 décès, 1 évacué et 975 encore sous traitement.

Le ministre de l’économie de la Guinée Bissau reçu par le Chef de l’Etat nigérien

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu en audience, mardi 7 janvier 2020, Monsieur Geraldo Martins, Ministre de l’économie et des finances de la République de Guinée-Bissau.

À sa sortie d’audience, Monsieur Geraldo Martins a déclaré à la presse être venu au Niger en tant qu’émissaire du président de la République de la Guinée-Bissau « pour faire part au Président de la République du Niger, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, des derniers événements politiques en Guinée-Bissau, spécifiquement le déroulement des élections qui se sont tenues le 29 décembre dernier ».

Selon Monsieur Geraldo Martins, la CEDEAO s’est beaucoup impliquée dans la médiation de la crise politique bissau-guinéenne.  »Le Président de la République Issoufou Mahamadou s’est impliqué dès le début. Nous sommes reconnaissants du soutien qu’on a reçu. Nous sommes venus lui demander que la CEDEAO continue ses efforts pour la pacification de notre pays pour qu’il puisse trouver enfin le chemin de la paix et de la stabilité politique » a conclu Monsieur Geraldo Martins.

Le Niger et la Guinée-Bissau appartiennent à des organisations sous régionales telles la CEDEAO, l’Union Africaine, rappelle-t-on.

 

Le président Emmanuel Macron rend hommage aux victimes de l’attaque terroriste du camp militaire d’Inatès

Le président français Emmanuel Macron en visite au Niger dans l’après- midi du dimanche 22 décembre s’est rendu au carré des martyres de la base aérienne 101 de Niamey, en compagnie de son homologue du Niger M. Issoufou Mahamadou pour s’incliner et se recueillir sur les tombes des 71 militaires nigérien tués suite à l’attaque par les terroristes , le camps militaire de Inatès le mardi 10 décembre dernier .
Le président Issoufou Mahamadou et Emmanuel Macron ont eu un entretien tête à tête au menu la préparation du sommet de peau le 13 janvier prochain.
Les deux présidents ont par la suite Co-animé une conférence de presse dominée par la situation sécuritaire dans le sahel.
Lors de cette conférence, le Président français a souligné avoir tenu à venir ‘’s’incliner devant les dépouilles de vos soldats tombés le 10 décembre dernier à Inatès, témoigner le respect que nous leur devons, notre solidarité pour leurs familles comme pour vos armées et pour toute la Nation’’.
Prenant la parole, le Président de la République Mahamadou Issoufou a indiqué que ‘’rendre visite à ceux qui sont dans le deuil est l’acte le plus apprécié, c’est pour cela, a-t-il notifié, que cette visite va directement aux cœurs des nigériens et confirme l’engagement de la France à nos côtés dans la guerre contre le terrorisme, cette guerre dans laquelle des hommes meurent de tous les côtés’’.
Mahamadou Issoufou a rappelé qu’ ‘’il y a de cela quelques semaines la France a perdu 13 de ses soldats et nous, nous avons perdu 71 de nos soldats et le sacrifice de ces soldats et de toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme ne doit pas être vain’’.
‘’Et c’est pour cela, que nous sommes déterminés à poursuivre la lutte jusqu’à la victoire finale, jusqu’à vaincre le terrorisme’’, a-t-il ajouté.
‘’A notre niveau, nous essayons de renforcer les capacités de nos FDS, leurs capacités opérationnelles, leurs capacités de renseignement, au niveau national et au niveau régional, nous essayons de renforcer les capacités de la force conjointe de G5 Sahel et également les capacités de la force mixte multinationale qui se bat contre le Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, nous essayons également de mobiliser la solidarité à l’échelle de la CEDEAO’’, a affirmé le Président Issoufou.
Mahamadou Issoufou a par ailleurs souligné que ‘’pas plus tard qu’hier, à l’occasion de son 56ème  Sommet ordinaire, la CEDEAO a décidé la montée en puissance de sa force en attente qui, dès qu’elle sera prête aux côtés du sahel, des forces conjointes pour mener ensemble cette guerre contre l’ennemis, pour pouvoir vaincre le terrorisme au sahel et dans le bassin du Lac Tchad, il faudra qu’on renforce nos alliances notamment avec la France, les autres pays amis’’.
Le Président de la République a enfin remercié son homologue français pour tout ce qu’il fait pour mobiliser l’opinion européenne sur cette guerre que nous menons au sahel.
A l’issue de cette conférence, les deux Présidents ont visité le Centre de Commandement des opérations Barkhane en compagnie du Président de l’Assemblée Nationale Ousseini Tinni et du Premier Ministre Brigi Rafini.

Alassane Ouattara exprime « sa solidarité et sa profonde compassion » au Niger

Plusieurs Chefs d’Etats d’Afrique et d’ailleurs expriment leur solidarité avec le Niger, suite à l’attaque du camp militaire d’Inates. Et le président de la république de Côte d’Ivoire n’est pas en reste.

Alassane Ouattara s’est exprimé à travers ce tweet.

Suite à l’attaque ignoble perpétrée contre une base militaire à Inates, j’exprime ma solidarité et ma profonde compassion au président Issoufou Mahamadou, au peuple frère du Niger et aux familles endeuillées.

Comptabilisant plus de 70 soldats tués et plusieurs blessés et disparus, le bilan de l’attaque d’Inates est le plus lourd que le Niger ait connu depuis le début des attaques terroristes, en 2015. Le gouvernement nigérien a dû annoncer une reconduite de l’état d’urgence pour trois mois dans certaines régions. Et le président Mahamadou Issoufou a décrété trois jours de deuil national à compter de ce jeudi 12 décembre.

 

Le premier ministre a reçu le chef d’état-major français, après l’attaque d’Inates

Le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Brigi Rafini, s’est entretenu, ce jeudi matin 12 décembre 2019, avec le chef d’état-major des armées de France, le Général d’armée François Lecointre.

Le responsable militaire français n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience. L’entretien intervient quelques heures après l’attaque terroriste menée contre le camp militaire d’Inatès, dans la région de Tillabéry, à l’ouest du Niger et qui a causé la mort de plusieurs dizaines de militaires nigériens.

La France dispose d’une base militaire projetée (mise sur pied le temps d’une opération et donc non-permanente) au Niger, où sont stationnés les drones de l’armée de l’air française qui effectuent des missions de renseignement dans le cadre de l’Opération Barkhane au Sahel.
Cette dernière devait faire l’objet d’un Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel et celui de la France à Pau, dans le sud-ouest de la France, avant d’être reporté suite au drame intervenu à Inatès.

L’invitation de Macron aux présidents du G5 Sahel passe mal

Emmanuel Macron parle d’invitation. Mais le message du président français conviant cinq homologues africains à une réunion autour de l’engagement antijihadiste de la France au Sahel a été perçu comme une dégradante « convocation » par beaucoup dans les pays concernés.

M. Macron l’a annoncé le 4 décembre: il a invité les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie à le retrouver le 16 décembre à Pau, la ville du sud-ouest de la France où étaient basés sept des 13 soldats de la force antijihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali.

Il a fermement réclamé de la « clarté » de la part de ses homologues sahéliens sur la présence française au moment où celle-ci suscite une contestation grandissante. Il a évoqué des manifestations antifrançaises, mais aussi des prises de position de ministres et « l’ambiguïté » dont feraient preuve certains gouvernements sahéliens. Il a paru désigner en particulier le Mali et le Burkina.

M. Macron attend de ses hôtes qu’ils « assument » publiquement auprès de leurs opinions le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des « visées néocoloniales ». C’est une « condition nécessaire » et il tirera les conséquences si elle n’est pas remplie, a-t-il ajouté.

Barkhane lutte contre les mouvements jihadistes qui se sont multipliés depuis 2013 et ont étendu leur champ d’action du nord au centre du Mali et aux Niger et Burkina voisins. Les morts de cette guerre asymétrique se comptent par milliers, les déplacés par centaines de milliers.

A Bamako, Ouagadougou ou Niamey, une partie des opinions s’agace de l’incapacité imputée aux forces nationales et internationales à venir à bout des mouvements jihadistes, quand elle n’attribue pas la dégradation sécuritaire à la présence même des troupes étrangères.

Le ministre burkinabè de la Défense Cheriff Sy s’était lui-même « étonné », dans l’hebdomadaire sud-africain Mail&Guardian en juin, que les Français, avec les quelque 4.500 hommes de Barkhane et leurs moyens, « n’aient pas été en mesure d’éradiquer cette bande de terroristes ».

– « Paternaliste » –

Dans un contexte de tensions exacerbées par les violences, l’ancienne puissance coloniale fait une cible toute désignée, a fortiori quand elle est la force étrangère en première ligne. Le ton employé par le président français heurte d’autant plus.

« On aurait dit un appel du papa à ses enfants, c’est paternaliste, c’est pas possible! », lance Ali à ses camarades, au « Grin » à Bamako, lieu d’échanges autour d’un thé, souvent dans la rue. « Insultant », renchérit Georges, un autre consommateur.

« Roch (Marc Christian Kaboré, président du Burkina) aurait appris la convocation comme tout le monde, dans la presse apparemment, tu te rends compte! », enchaîne un camarade d’Ali. Ce que le président burkinabè a effectivement semblé indiquer lui-même.

L’amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali a jugé le procédé de M. Macron « particulièrement discourtois ».

« Espérons que quelqu’un, parmi les chefs d’État convoqués, aura le courage de dire (à M. Macron) que la meilleure façon de les griller aux yeux de l’opinion c’est justement de les convoquer de cette façon », a réagi auprès de l’AFP Moussa Tchangari, une figure de la société civile du Niger.

Ibrahim Maïga, chercheur malien à l’Institut des études de sécurité (ISS) à Bamako, convient que l’invitation « sonne comme une convocation » et que davantage d’écoute et de partage avec les partenaires sahéliens aurait peut-être été préférable.

– « Incohérences, inconséquences » –

Il a « le sentiment que le message s’adresse davantage aux Français » et à leur armée. Depuis 2013, 41 soldats français ont été tués au Mali. La mort récente de 13 militaires a causé un choc dans un pays dont l’armée n’avait pas subi d’aussi lourdes pertes depuis 1983 au Liban, et a soulevé des questions sur l’engagement au Sahel.

Paris connaît l’existence de longue date de sentiments antifrançais dans la région. Mais il fait ressentir son exaspération alors qu’à l’apparente impuissance des autorités nationales au Sahel s’ajoute par exemple la participation de députés maliens à la contestation. En novembre, l’état-major burkinabè, lui, mettait en garde les avions français qui survoleraient intempestivement le territoire.

Par ailleurs, la France fait depuis plusieurs mois des appels du pied à ses alliés européens pour qu’ils s’impliquent davantage dans la crise sahélienne. Le président français a indiqué vouloir repenser Barkhane « dans les prochaines semaines ».

Dans une lettre ouverte, l’ancien ministre des affaires étrangères burkinabè Ablassé Ouedraogo a lui aussi trouvé le ton de M. Macron « agacé et agaçant, voire autoritaire ». Mais, ajoute-t-il, il faut « reconnaître que par cet acte, le président français tape du poing sur la table et met nos gouvernants face à leurs responsabilités, à leurs incohérences et à leurs inconséquences ».

La Chine et le gouvernement nigérien auprès des victimes des inondations de Mirriah

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, qu’accompagne l’Ambassadeur de Chine au Niger, S.E. Zhang Lijun, a effectué ce samedi 7 décembre une visite de compassion aux sinistrés des dernières inondations des communes de Dogo et Kolléram dans le département de Mirriah (Zinder), où plus de seize mille (16.000 ) personnes se sont retrouvées sans abri après l’effondrement de leurs habitations.

Prenant la parole à Garin Katiella, l’Ambassadeur de Chine au Niger a déclaré que son déplacement s’inscrit dans le cadre d’un témoignage de solidarité aux populations victimes des inondations et pour apporter la contribution de son pays en aide d’urgence à la demande des autorités nigériennes et qui se traduit à plusieurs milliers de tonnes de riz.

Cette aide, qui est en cours d’acheminement, sera bientôt réceptionnée par les autorités nigériennes, a-t-il expliqué, avant de saisir cette occasion pour se réjouir de la fructueuse coopération qui lie le Niger et la Chine depuis plusieurs décennies.

Pour le Ministre Laouan Magagi, cette visite de compassion à l’endroit des victimes des inondations témoigne de l’intérêt et de l’attachement des plus hautes autorités du pays aux populations nigériennes. Il a annoncé que l’Ambassade de Chine au Niger promet de soutenir à hauteur de  43 millions de FCFA les sinistrés de Dogo et Kolléram, en plus de l’important tonnage du riz.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a salué le soutien constant de la Chine au Niger, en particulier dans les projets structurants du Président de la République Issoufou Mahamadou.
Le Gouverneur de la Région de Zinder, le Maire de Kolléram et celui de Dogo ont tour à tour pris la parole pour se féliciter de cet appui important de la Chine aux victimes des inondations de la région de Zinder, avant de remercier vivement le diplomate chinois pour la promesse de 43 millions F CFA en guise de soutien de l’Ambassade de Chine au Niger aux villages sinistrés  relevant de ces entités administratives de proximité.

La fin de la cérémonie a été sanctionnée par la remise d’un cheval harnaché à l’Ambassadeur de Chine au Niger, offert par le Chef de Canton de Dogo. Le Chef de Canton de Baban Tapki a intronisé le diplomate Chinois au titre de Boulama, attaché à sa Cour.

Des nigériens mécontents de la convocation d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a « convoqué » les Chefs de l’Etat du G5 Sahel, le 16 décembre à Pau afin qu’ils viennent clarifier leur position quant à l’appel au départ des forces françaises. Une convocation reçue comme étant de mauvais goût, de la part des populations au Niger.

En effet, face à la contestation populaire contre la présence des forces armées étrangères au Sahel, en particulier celle de la force Barkhane, le président français Emmanuel Macron a annoncé avoir convoqué les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel pour le 16 décembre à Pau, afin qu’ils viennent clarifier leur soutien à la présence des militaires français. Mais ces propos ont été très mal accueillis par certains nigériens qui estiment qu’ils sont méprisants.

Selon Moussa Tchangari, président de l’association Alternative espaces citoyens, une organisation de la société civile du Niger, « Si Emmanuel Macron convoque les chefs d’Etat pour leur dire : venez clarifier vos positions, alors que c’est avec eux que tout cela a été organisé, et que ceux-ci acceptent, alors cela signifie qu’il ne souhaite pas qu’ils refusent ».

Toujours selon Tchangari, le président français souhaiterait que « les chefs d’Etats lui donnent les garanties qu’ils prendront des dispositions pour empêcher les critiques contre la présence des forces militaires françaises. Donc c’est un défi et un recul sur le plan démocratique. De ce point de vue, c’est grave, il a été vraiment très mal inspiré« .

Cependant bien que le porte-parole de l’ONG « Tournons la page », Issa Garba, ne soit pas d’accord avec le déplacement du Chef de l’Etat, cette rencontre représenterait selon lui, une occasion pour les chefs d’Etat africains, d’affirmer la souveraineté de leur pays. « Le président Mahamadou Issoufou ne devrait même pas envoyer Abba (son directeur de cabinet et par ailleurs son fils, ndlr) à cette réunion. Ma conviction est que Issoufou ne devrait même pas y aller. Il n’a pas de compte à rendre à Macron. Quand Sarkozy (ancien président français) avait des problèmes au Niger, il s’était déplacé. C’est lui (le président Macron) qui a des intérêts au Niger. Mais nous, quels intérêts avons-nous en France ? On n’a rien, on n’a aucune société nigérienne qui y opère. Ce sont eux qui ont des sociétés ici », s’emporte Issa Garba qui souhaiterait plutôt voir Emmanuel Macron venir rencontrer ses homologues africains « en Afrique ».

Le gouvernement nigérien ne s’est pas encore exprimé officiellement suite aux déclarations d’Emmanuel Macron. Le Front de l’opposition indépendante maintient pour sa part ses premières déclarations : « les forces militaires étrangères doivent quitter le Niger ».

A l’Assemblée nationale du Niger, aucun député n’a accepté de se confier à la DW. Cependant, un élu de la Majorité, qui a requis l’anonymat, estime que c’est une affaire qui ne concerne que l’exécutif car celui-ci n’a jamais sollicité l’avis du parlement pour autoriser la présence des forces étrangères au Niger.

Un point de la rencontre entre Mahamadou Issoufou et les chefs touaregs du Mali

Le président Mahamadou Issoufou s’est entretenu à Niamey avec des chefs touaregs de la région de Kidal, dans le nord du Mali, qu’il avait récemment accusé d’être « une menace » pour la stabilité du Sahel, avait rapporté l’AFP.

Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal. Les responsables touaregs ont séjourné à Niamey « sur invitation du président Issoufou », a relevé une source touareg à l’AFP.

« Le président s’est entretenu le mardi 26 novembre avec notamment une délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) en présence du Premier ministre (nigérien) Brigi Rafini. Ils ont parlé de la récente déclaration du président sur le statut de Kidal« , a indiqué cette même source.

En août dernier, Issoufou Mahamadou avait déclaré que cette ville malienne, sous contrôle de groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, était « un sanctuaire pour les terroristes ». Et cette rencontre aurait permis entre autres, de mettre fin à l’incident malheureux qui est désormais clos, selon les déclarations d’un membre de la délégation touareg.

 

 

Un émissaire du parlement libyen chez le président du Niger

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu en audience ce vendredi 22 novembre 2019 Ahmed Alsharaf, envoyé spécial du Président de la Chambre des représentants.

Le député libyen a indiqué à la presse avoir remercié le Président de la République Issoufou Mahamadou pour l’hospitalité dont il a fait objet au cours de son séjour au Niger.
 »Je profite de cette audience pour remercier le peuple nigérien avec à sa tête le Président Issoufou Mahamadou  »,  a-t-il déclaré avant d’indiquer avoir échangé avec le Président sur  »des questions qui concernent nos deux Etats ».

Il s’est dit porteur d’un message du Président Agila Salah, président de la chambre des représentants, parlement.
 »On a échangé sur tous les sujets d’ordre international qui sont surtout d’actualité tels le terrorisme et l’immigration clandestine. La Libye constitue la porte de l’Afrique », a poursuivi le député libyen.

Il a, enfin, émis le voeu de voir les relations économiques et commerciales entre le Niger et la Libye continuer pour le bonheur de nos deux peuples.
Le Niger et la Libye partagent une frontière commune utilisée par les passeurs et autres candidats à l’immigration vers les pays européens, rappelle-t-on.

Un phénomène qui s’est accru depuis 2011 suite au déclenchement du conflit armé dans ce pays.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Niger reçu par le Chef de l’Etat

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger M. Eric Whitaker a été reçu par le président de la République Issoufou Mahamadou

A sa sortie d’audience M. Eric Whitaker a déclaré à la presse qu’il avait eu une réunion très productive avec le président de la République avant d’indiquer qu’il lui est reconnaissant pour ‘’sa disponibilité d’échanger sur des questions d’intérêt commun’’.
‘’Nous avons discuté de diverses questions tel notre vif intérêt à obtenir toute information concernant Jeffrey Woodke, un citoyen Américain enlevé au Niger en octobre 2016 »a-t-il annoncé.

« J’ai également noté notre collaboration avec les Forces Armées Nigériennes pour le transport aérien à Niamey, des quatre soldats Maliens blessés lors de l’attaque du dimanche au Mali et aussi nous avons discuté du programme « Rewards for Justice » du département d’Etat Américain qui offre 5 millions de dollars pour toute information permettant d’identifier ou de localiser Abou Walid, le cerveau responsable des attaques de Tongo-Tongo »a-t-il fait savoir.

« Ce programme témoigne de notre détermination et de notre partenariat avec le Niger pour tenir les terroristes responsables de leurs actes »a poursuivi M. Eric Whitaker.

«J’ai remercié le président pour sa participation au lancement du grand projet d’irrigation le 4 novembre, ce projet d’une durée de cinq(5) ans est mis en œuvre par l’intermédiaire du Millenium Challenge Account au Niger, et enfin nous avons également discuté d’un programme d’entretien des routes qui améliorera la liaison routière Benin-Niger» a conclu le diplomate américain.

Le Niger et les Etats-Unis entretiennent des relations de coopération dans divers domaines tels le développement, la démocratie et surtout sur le plan sécuritaire, rappelle-t-on.

Les lourdes conséquences économiques de la fermeture des frontières du Nigéria

Depuis le mois d’août, environ 500 camions sont bloqués à Konni dans la région de Tahoua, à quelques encablures de la frontière du Nigéria, rapporte le Sahel dimanche.

C’est la conséquence de la fermeture des frontières terrestres entre le Niger et le Nigeria, décidée par les autorités d’Abuja, avec la lutte contre la contrebande du riz, comme motif avancé.

Toutefois, les camions en questions appartiennent majoritairement aux opérateurs économiques nigérians entrés au Niger pour la livraison des cargaisons avant l’application de cette mesure. Cette situation est très mal vécue par les populations et notamment les opérateurs économiques du côté des deux pays. Le 12 novembre 2019, le ministre des Finances nigérien, Mamadou Diop annonçait que les recettes douanières avaient chuté de plus de 40 milliards de FCFA du fait de cette situation.

Espérons que la rencontre tripartite de ce 14 novembre à Abuja entre les autorités du Niger, Nigéria et Bénin permette de trouver une solution convenable pour tous.

Source : Niameyetles2jours.com

Rencontre entre le Niger, le Nigéria et le Bénin, sur la fermeture des frontières, ce 14 novembre

Dans le but de trouver une solution à la fermeture des frontières entre le Nigeria, le Niger et le Bénin, évoquée lors du sommet extraordinaire de Niamey le 8 novembre, consacré en grande partie à la situation politique en Guinée-Bissau, une rencontre tripartite va se dérouler à Abuja le 14 novembre 2019, a annoncé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le communiqué qui a sanctionné les travaux de cette rencontre politique sous-régionale.

« Les chefs d’Etat ont encouragé à poursuivre les concertations en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties », précise le communiqué. « En outre, des rencontres ultérieures, notamment avec les ministres en charge du Commerce et des Finances du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Togo sous l’égide du Président du Burkina Faso, Champion de la libre circulation des personnes et des biens, seront organisées pour consolider les échanges commerciaux entre les pays de la sous-région », poursuit le communiqué.

Rappelons que c’est depuis le mois d’août 2019 que le Nigeria a fermé ses frontières terrestres avec le Niger et le Bénin. Selon Abuja, cette décision vise à lutter contre la contrebande du riz. Dans la perspective d’une sortie de cette crise liée à la fermeture des frontières, le Nigeria exige de ses deux voisins (le Niger et le Bénin), entre autres, de prendre des mesures fortes pour le respect des normes, en ce qui concerne notamment les emballages de ce produit de grande consommation.

L’ex président du Niger, émissaire de la CEDEAO pour la médiation face à la fermeture de la frontière Bénin-Nigéria

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Bénin, Aurélien Agbenonci, a présidé ce lundi 4 novembre 2019, une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien président du Niger, Salou DJIBO. Depuis la fermeture des frontières bénino-nigériane, le gouvernement béninois multiplie les rencontres pour un dégel rapide de la situation.

Après la séance de travail entre le chef de la diplomatie béninoise et ses hôtes, une délégation est dépêché à Sèmè-Kraké pour toucher du doigt la réalité sur le terrain afin de rendre compte aux autorités.

Selon nos informations, plus de 1500 camions sont bloqués et immobilisés sur le parc de la frontière Sèmè-Kraké. Les douanes béninoises n’ont rien perçu à cette frontière depuis plus de deux mois. Une grosse perte évaluée à près de 300 millions de FCfa par mois que le Bénin percevait avant la fermeture de ladite frontière.

Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbenonci, les présidents Patrice Talon et Muhammadu Buhari se sont rencontrés à plusieurs reprises. « Quant à moi, le contact est resté permanent avec mon collègue nigérian. Nous poursuivons les discussions. Le gouvernement reste ouvert à trouver des voies et moyens pour surmonter cette situation relative à la fermeture des frontières. Notre pays sous le leadership du président Patrice Talon, n’a pas changé de posture. Nous continuons à être les fervents défenseurs de l’intégration régionale, à entretenir les relations de bon voisinage. De notre côté, aucune mesure restrictive n’a été prise », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes à la Primature

(Agence Nigérienne de Presse) – Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu ce jeudi 17 octobre  en audience, le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes Kunio Mikuriya.
Il est à Niamey pour participer à la conférence de l’administration douanière de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avec les partenaires au développement.

« C’est une occasion de dialoguer et de communiquer entre les pays et surtout entre les douanes qui sont les bénéficiaires » , a-t-il annoncé à sa sortie d’audience.
« Nous venons rendre compte au Chef du gouvernement de ce qui se passe et nous avons exprimé nos remerciements aux autorités pour le bon déroulement de cette conférence et  empreint d’une hospitalité légendaire » , a ajouté Kounio Mikuriya.

Il a aussi rappelé que le Premier ministre » nous a donné son appui total, car pour une réforme et modernisation de la douane, il est important d’avoir une volonté politique forte ».
Le Chef de gouvernement a aussi exprimé que pour la facilitation des échanges et la sécurisation des frontières, le rôle de la douane est primordial, tout en souhaitant beaucoup d’appui de la part de la communauté internationale pour la douane du Niger, « un pays en même temps enclavé et interconnecté » selon lui.
« On a discuté beaucoup sur l’inter connectivité du Niger avec les autres pays, sur la vision du Premier Ministre et sur comment réaliser cette vision avec l’appui des autorités politiques et les partenaires au développement » , a-t-il conclu.

Cette audience s’est déroulée en présence du Directeur général des Douanes Harouna Abdallah

L’ambassadeur d’Italie au Niger reçu par le Chef de l’Etat

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a accordé, dans l’après-midi d’hier 15 octobre, une audience à l’ambassadeur d’Italie au Niger, S.E Marco Prencipe. Cette audience s’est déroulée en présence notamment du ministre Directeur de cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

À sa sortie d’audience, le diplomate italien a déclaré avoir remis au Chef de l’Etat la lettre d’invitation du Président du Conseil des ministres Italien, SE Giusepppe Conté, à la Conférence Med Dialogues, qui se tiendra à Rome, du 6 au 7 décembre prochain. Evoquant l’état des relations de coopération entre l’Italie et le Niger, M. Prencipe, a indiqué avoir eu la chance de faire un tour d’horizon, sur les relations bilatérales et sur leurs perspectives. «L’Italie se tient aux côtés du Niger. La coopération bilatérale s’est beaucoup renforcée, surtout depuis 2017, avec l’installation de l’ambassade italienne ici au Niger. Il y a eu aussi des visites de responsables politiques des deux pays », a indiqué le diplomate italien. Marco Prencipe a notamment rappelé, les

effectuées, au Niger, par le ministre italien de la Défense, la Vice-ministre italienne des Affaires étrangères et de la coopération internationale, au cours de cette année 2019.

«Nous avons aussi exploré des nouveaux domaines de la coopération bilatérale notamment la coopération culturelle. Nous prévoyons d’organiser des activités culturelles entre l’Italie et le Niger. Il y a aussi la coopération académique et universitaire. Nous envisageons aussi une présentation-pays pour informer les opérateurs italiens sur les opportunités qu’offre le secteur privé du Niger», a-t-il précisé.

M. Prencipe dit aussi avoir saisi l’occasion pour féliciter le Président Issoufou Mahamadou pour son élection à la tête de la CEDEAO, pour la réussite de l’organisation du sommet de l’UA, que le Niger a abrité en juillet dernier et pour l’élection du Niger, comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. M. Marco Prencipe dit également avoir profité de l’occasion pour confirmer au Président de la République Issoufou Mahamadou, la volonté de l’Italie à soutenir le Niger et à l’accompagner dans ses politiques de développement économique et  social.

Source : lesahel.org