EDUCATION Archives - Page 7 sur 12 - Journal du niger

L’église catholique soutient les états généraux de l’école ivoirienne

L’église catholique a exprimé, lundi, son soutien à l’organisation des états généraux de l’école ivoirienne.

L’annonce a été faite par l’archevêque d’Abidjan, le cardinal Jean Pierre Kutwa à l’issue d’une rencontre avec la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Professeur Mariatou Koné.

La ministre s’est rendue chez le cardinal pour non seulement l’informer officiellement de sa nouvelle mission, mais également solliciter des prières, des bénédictions et des conseils.

Les échanges ont en outre porté sur le partenariat entre le ministère et l’église catholique ainsi que sur les états généraux de l’école ivoirienne. 

A propose des états généraux de l’école ivoirienne, Professeur Mariatou Koné  a « sollicité le soutien de l’église catholique qui détient un pan important de l’enseignement confessionnel avec une grande expertise », rapporte une note d’information reçue à APA.

 « J’envisage organiser immédiatement des rencontres avec les entités qui peuvent contribuer par leurs idées et expériences et compétences à relever les défis de la mission qui m’est confiée, action axée sur les résultats », a-t-elle souligné.

« Nous devons tous ensemble faire de la Côte d’Ivoire une puissance éducative dans un climat de paix et de sérénité et de civisme dans nos écoles. J’ai foi en une école ivoirienne capable de produire des ressources humaines de qualité pour nous conduire au développement durable et à un mieux-être partagé », a poursuivi Mariatou Koné qui a obtenu le soutien de l’église catholique.

« Mes vives félicitations pour le portefeuille qu’on lui a confié. On le lui a confié parce qu’elle a fait un travail remarquable à la Solidarité. Maintenant je crois qu’elle est à son poste », a renchéri le cardinal Jean Pierre Kutwa, parlant de Mariatou Koné.

« L’école, c’est la vitrine du pays. Si l’école forme mal ses hommes, on aura un pays qui ne vaut rien et on a confiance parce qu’elle en a les capacités », a-t-il ajouté, relevant que « quand j’ai entendu ses premières paroles, annoncer les états généraux, j’ai dit voilà quelque chose de formidable ».

Selon lui, Mariatou Koné est « arrivée à l’heure H pour faire ce travail. Pour le faire, il y a certes ses qualités humaines mais elle a besoin surtout du soutien de Dieu ».

« Nous allons soutenir ces états généraux de l’école ivoirienne par ce qu’il est important de savoir d’où nous venons, ce que nous faisons et où nous allons », a promis le cardinal, estimant que « la science sans la foi n’est que ruine de l’âme ».

« (…) Avec toute l’expérience que nous avons, nous sommes décidés à apporter notre contribution, la plus grande et la plus sincère », a poursuivi le cardinal Jean Pierre Kutwa, relevant que «l’école est la prunelle de nos yeux, c’est la vitrine de notre pays ».

« Je suis heureux et fier que le Président de la République et son Premier Ministre lui confient ce domaine car elle le maîtrise. J’en suis convaincu. Elle réussira. Elle en a les capacités », a conclu l’archevêque d’Abidjan.

Entrepreneuriat ivoirien: « L’école de la seconde chance » bientôt instituée

Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’Guessan, a annoncé samedi à Abidjan, « L’école de la seconde chance » en Côte d’Ivoire, un concept visant à créer des entrepreneurs.

Il s’agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui « malheureusement n’ont pas été formés au métier », a dit M. Koffi Nguessan.

Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ce concept vise à « mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l’entrepreneuriat ». 

Le concept de « L’école de la seconde chance» va « prendre quelqu’un qui a une maîtrise d’histoire, de géographie et d’économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu’ avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP », a développé M. Koffi N’Guessan.

Pour le ministre, « il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu’ils n’ont pas été formés au métier. (Alors) L’école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d’être formés au métier ». 

Avec ce savoir-faire et « l’accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers », ils seront installés dans l’optique de « faire une place d’entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain », a-t-il souligné.  

Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que « tout dépend de la spécialité que l’intéressé ou le concerné cherche à avoir », avant d’ajouter « il est possible qu’on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires ».

Toutefois, « tout dépend de la spécialisation que l’individu recherche », a-t-il dit. Car, il s’agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l’avantage est que leur niveau d’étude leur permettra d’apprendre plus facilement et très rapidement.

M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l’institution d’une « académie des talents », parce que ceux qui viennent à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n’ont pas réussi à l’enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.   

Le projet va concerner « des jeunes qui sont doués à l’innovation technologique », et ce concept va leur offrir l’opportunité de « réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation », a-t-il relevé.

« L’académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes » dans l’esprit de « recréer une nouvelle race d’entrepreneurs dans notre pays », a-t-il poursuivi. 

Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d’emplois et à fort potentiel de développement du pays.

Côte d’Ivoire: 1 384 899 candidats en lice pour les examens scolaires

Pour la session 2021 des examens scolaires en Côte d’Ivoire, 1 384 899 candidats retenus, affronteront bientôt les différentes épreuves, notamment dans le primaire et le secondaire.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé vendredi officiellement les examens scolaires session 2021, en présence des acteurs du système éducatif, de chefs coutumiers, de guides religieux, de représentants de parents d’élèves et des forces de l’ordre.  

« Cette année, c’est un total de 1 384 899 candidats qui vont se soumettre à cette tradition scolaire. Il s’agit pour le CEPE de 562 519 de candidats, 509 609 candidats pour le BEPC et 312 771 pour le BAC », a précisé Mme Mariatou Koné.  

Elle a fait savoir que ces examens à grand tirage sont une bonne occasion pour jauger, au-delà des apprenants, l’ensemble des mécanismes de formation et d’évaluation. Et ce, à l’effet d’engager les réformes adéquates.

C’est pourquoi, lancera-t-elle aux enseignants, « nous n’avons aucun intérêt à biaiser les termes de cette session qui devrait servir, à travers des compositions et des délibérations transparentes et équitables, à nous faire prendre conscience de nos éventuelles insuffisances ».  

Elle a appelé les encadreurs et les gestionnaires de l’école à « veiller à l’intégrité de cet outil d’auto-évaluation que représentent les examens », en adoptant « une attitude responsable » afin de permettre aux candidats de composer « dans un climat assaini et exempt de tout dysfonctionnement ».

« L’école de qualité que nous appelons de tous nos vœux ne saurait éclore si nos examens de fins d’année ne sont pas marqués de ce sceau impérieux de la sincérité », a-t-elle dit, déplorant un « taux élevé de cas de fraude et de tricherie enregistré pendant les sections précédentes ».

« En plus de saper les fondements d’une évaluation rigoureuse, la propension à la fraude et aux méthodes déloyales fait une mauvaise publicité à notre système scolaire, pourtant nos diplômes doivent attester à l’internationale de leur fiabilité et de leur prestige », a poursuivi Mariatou Koné.

« Cette année, le mot d’ordre en vigueur sera la tolérance zéro. Tous ceux qui se rendront coupables d’actes indélicats subiront non seulement la rigueur de la loi mais s’exposent à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au bannissement du système éducatif », a prévenu la ministre.

La ministre de l’Education nationale a exhorté les surveillants, les correcteurs, les membres de jury à « aider » les enfants à donner le meilleur d’eux-mêmes dans un cadre adéquat où ils feront l’apprentissage de la saine compétition dont les seules valeurs sont le mérite et l’excellence.

Ouverture à Abidjan de la conférence africaine de la société d’économétrie

L’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie (AFES 2021) s’est ouverte, jeudi, à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Procédant à l’ouverture des travaux de cette conférence sur le thème, « Education et développement », Yéo Nahoua, Directeur de cabinet de la ministre ivoirienne du Plan et du développement a relevé la pertinence des différentes thématiques qui seront abordées au cours de ces assises.

« Ces thématiques correspondent bien aux défis que doivent relever les politiques publiques dans bien de pays », a expliqué M. Yéo qui représentait la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba.  

Des thématiques, telles que, «améliorer l’enseignement présecondaire en Afrique : principaux défis et solutions pour le développement du capital humain », «Politiques éducatives pour un succès durable» et  «Les performances de l’enseignement secondaire : cas expérimental du Ghana» sont au menu de cette conférence qui prendra fin le 05 juin prochain.  

« L’ENSEA est particulièrement heureuse d’abriter l’édition 2021 de la conférence africaine d’économétrie. Ces activités scientifiques majeures s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’ENSEA », a souligné auparavant, le directeur général de cette école,  Dr Kouadio Kouassi Hugues.

La conférence africaine de la société d’économétrie a pour but de promouvoir à travers le continent la culture de l’analyse économique basée sur des méthodes quantitatives de pointe fondées sur des théories statistiques et économétriques.

Elle offre un cadre unique de rassemblement de chercheurs et décideurs de toute l’Afrique et de l’occident, tout en favorisant une forte synergie entre chercheurs africains et leurs pairs d’outre-mer.

La société d’économétrie est une société internationale pour l’avancement de la théorie économique en relation avec la statistique et les mathématiques. C’est le plus grand forum mondial d’économistes incluant les universitaires de renommée mondiale en économie et disciplines connexes.

La conférence africaine de la société d’économétrie a été précédée par l’édition inaugurale de l’Université d’été africaine d’économétrie (ASSE) du 26 mai au 02 Juin 2021. Cette université d’été a réuni des étudiants, jeunes professeurs et professionnels de la recherche de diverses institutions africaines et étrangères.

A ce propos, Ismaël Mourifié, Professeur agrégée à l’Université de Toronto au Canada, a expliqué que «dans cette toute première école d’été africaine d’économie, nous avons un total de 60 participants, 32 sur place et 28 en ligne, tous originaires de 21 pays différents», se félicitant que «ce fut une école d’été incroyable». 

Niger : 140 millions de dollars US dans le système éducatif

Le président de la République, Mohamed Bazoum, a procédé ce mercredi à Niamey au lancement d’un projet d’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.L’éducation, c’est l’une des composantes majeures du programme de campagne de Mohamed Bazoum. Le projet Learning improvement for results in education (Lire, sigle en anglais) est financé par l’Association internationale de développement (IDA).

Le successeur de Mahamadou Issoufou, dans son discours, a diagnostiqué le système éducatif du Niger : « (Il) est confronté à des problèmes caractérisés entre autres par une faiblesse constante des taux bruts  de scolarisation et du maintien (à l’école), une faible scolarisation des jeunes filles, un niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula inadaptés, une insuffisance des infrastructures ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés ».

Une liste non exhaustive de maux auxquels veut s’attaquer le chef de l’Etat nigérien pour les cinq prochaines années. Mohamed Bazoum a affirmé, en effet, accorder « un intérêt particulier à l’éducation »  car persuadé que « l’homme est le capital le plus précieux ».

Ce postulat l’autorise à dire qu’ « investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital ». De l’avis de l’ancien ministre de l’Intérieur, le projet Lire « paraît particulièrement important » dans la mesure où il prend en charge « la faiblesse des capacités de l’apprentissage et (celle) de la capacité des enseignants » considérées comme « le cœur des difficultés » du système éducatif nigérien.

En dépit d’un contexte sécuritaire tendu avec l’omniprésence de la menace jihadiste, le gouvernement du Niger, d’après le chef de l’exécutif, s’attèle à réaliser tous les objectifs qu’il s’est assignés en matière d’éducation.

Mais, a signalé l’ex-ministre des Affaires étrangères,  les difficultés à mobiliser davantage les ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif.

Partant de là, il a demandé « à la Banque Mondiale (et) à tous les autres partenaires du Niger d’accroître les ressources dédiées » à ce secteur parce que « c’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement » de son pays.

Et Mohamed Bazoum a conclu son intervention sur une note d’espoir : « Je suis convaincu, qu’au terme de la mise en œuvre du projet Lire, certains des problèmes de notre système éducatif parmi les plus préoccupants, connaitront un début de solution au grand bonheur des enfants et de leurs parents ».

Un séminaire islamique autour de l’école ivoirienne prévu en août

Le président ou l’Amir de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), Brahima Dembélé, a annoncé mardi à Abidjan l’organisation de la 32e édition du Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) avec pour thème central l’école ivoirienne.

« La 32e édition de notre traditionnel Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) se tiendra cette année du 31 juillet au 8 août 2021 dans la cité balnéaire de San-Pedro (sud-ouest) », a déclaré M. Brahima Dembélé, lors d’un point de presse au siège de l’AEEMCI.

Ce séminaire qui aura lieu, « après une année d’absence », vise à mettre à la disposition des élèves et étudiants cette plateforme afin de les « occuper sainement » durant les vacances, a indiqué le président de l’AEEMCI, soulignant que les inscriptions débutaient ce jour.

Au cours de ce point de presse, le président de l’AEEMCI a fait le bilan relatif aux séminaires régionaux de l’organisation, qui se sont tenus autour du thème central « La reconstruction d’une Côte d’Ivoire unie et solidaire: Quelle contribution de l’AEEMCI ? ».

Les notions de citoyenneté ont été fortement abordées lors de ces séminaires régionaux, tenus via les organes de base de l’AEEMCI. L’objectif étant de favoriser le respect des symboles de l’Etat, de l’entretien des ouvrages d’assainissement, la solidarité et la cohésion sociale.  

L’objectif était, selon M. Brahima Dembélé, d’instruire, de former et de sensibiliser les militants et sympathisants de l’AEEMCI sur des thématiques en lien avec les questions d’ordre religieux, académique et managérial.

« Ce rassemblement didactique a mobilisé 11 400 élèves et étudiants musulmans à travers tout le pays sur 10 000 participants attendus », a précisé M. Brahima Dembélé, qui a noté que « chacun de ces séminaires a fait l’objet de supervision (et) 31 missions » ont été faites par le Comité exécutif de l’AEEMCI.

Selon le président de l’AEEMCI, « les thèmes de civisme abordés ont fortement contribué au renforcement du sentiment de patriotisme, de la volonté de sauvetage de la paix et du cadre de vie des militants ».

« Nous avons également constaté l’engagement de nos militants à travailler pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-il poursuivi. Chacun des participants a reçu un diplôme de participation décerné par l’AEEMCI, la plus ancienne des organisations de jeunesse musulmane. 

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur les exigences d’embauche

Pour confronter les apprenants des exigences du monde du travail, deux organisations ont offert à des étudiants de l’université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, une formation sur l’insertion professionnelle.

Cette session a été assurée, vendredi, par Jely Group et la Fondation  Expérience Pour Tous (EPT) à des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, sur les pré-requis pour une insertion professionnelle réussie.

La formation adressée à ces étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) a porté sur le thème : « Rédiger un bon CV, une bonne Lettre de Motivation et réussir son entretien d’embauche ».

Selon le secrétaire général de la Fondation Expérience Pour Tous, Kevin Anvo, le principal objectif est de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle à la suite de leurs études universitaires.

« La carrière professionnelle est un projet sérieux qui mérite à tout égard d’être préparée avec minutie et stratégie. Comme le dit l’adage : +Qui veut aller loin, ménage sa monture+ », a déclaré M. Kevin Anvo.  

Il a fait observer que cette formation destinée  aux étudiants bientôt aux portes du marché de l’emploi, vise à leur donner des  outils et des instruments nécessaires pour se tailler un bon profil et décrocher un emploi.

Ces outils sont, entre autres, un CV, une Lettre de Motivation bien rédigée, la connaissance des codes non-écrits du milieu professionnel ; et surtout, des détails, parfois subtiles, qui très généralement décrédibilisent ou auto-éliminent des dossiers de candidature dans un processus de recrutement ».

Le secrétaire général du Campus 1 de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire)  au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Jospin Adiko,  a au nom de ses condisciples  salué et encouragé ce type d’initiatives.

Il a avoué que ce fut innovant pour eux, étudiants d’une université publique, de recevoir ces précieuses informations et conseils avisés, qui leur permettront de se préparer à intégrer plus sereinement le monde du travail.

L’auditoire était principalement composé d’étudiants issus de filières telles que l’électrotechnique, les Lettres modernes, la criminologie, les sciences sociales, le droit, etc. 

Jely Group est le premier Cabinet de conseil dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Il propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes du groupe ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque Africaine de Développement (BAD) et des fonds d’investissement.

La Fondation Expérience Pour Tous (EPT), elle, est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes Ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de la fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…) et publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), ainsi que des organisations de la société civile.

Les latrines et les points d’eau de l’école Lataha de Korhogo bientôt rénovés

Les latrines et les points d’eau du groupe scolaire Lataha de Korhogo, dans l’extrême nord ivoirien seront bientôt rénovés par une maison d’assurance.

Ce projet de réfection a fait l’objet de la signature d’une convention entre Atlantique Assurance Vie, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP, Maroc) et le groupe scolaire Lataha de Korhogo.

La cérémonie de signature s’est déroulée au sein de l’école, en présence de Mme Estelle Traoré, Directrice générale d’Atlantique Assurance Vie et de M. Aboukarim Coulibaly, Directeur du groupe scolaire Lataha, rapporte une note transmise à APA, vendredi.

Cette maison d’assurance contribuera à l’amélioration de l’environnement et des conditions d’hygiène des élèves de ce groupe scolaire, particulièrement en cette période de crise sanitaire.

Au terme des travaux, les élèves bénéficieront d’installations sanitaires rénovées et sécurisées, comprenant un bloc de 12 latrines, 4 lavabos et 8 points de lavage des mains, ce qui permettra de réduire le risque de propagation de maladies contagieuses liées à l’eau et à l’assainissement.

Le groupe scolaire Lataha est un établissement d’enseignement public placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, situé dans le village de Lataha, à 13 kilomètres de Korhogo.  L’établissement compte en son sein une école préscolaire et 3 écoles primaires (Lataha 1, 2, 3), totalisant 984 élèves.

Le ministre français délégué au Commerce extérieur en visite à Abidjan

Le ministre délégué auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, est attendu en Côte d’Ivoire pour une visite du 2 au 4 juin 2021.

M. Franck Riester sera accompagné d’une délégation d’entreprises françaises, annonce une note de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.

 La Côte d’Ivoire est le premier partenaire commercial de la France au sein de la zone Franc CFA. Le pays est un acteur essentiel de la stratégie du président français Emmanuel Macron pour le « renouveau du partenariat » entre l’Afrique et l’Etat français.

Cette visite du ministre Riester a pour but de renforcer les liens entre les secteurs privés français et ivoiriens. Dans cette optique, il participera à l’événement “Inspire & Connect” Africa organisé par Bpifrance. 

Il s’entretiendra ensuite avec des membres du gouvernement ivoirien et rencontrera des entrepreneurs ivoiriens. Ce déplacement sera l’occasion de promouvoir les financements français du secteur privé ivoirien à travers l’initiative Choose Africa.

Ce déplacement vise en outre à valoriser les implantations long-terme des entreprises françaises en Côte d’Ivoire, à donner de la visibilité au savoir-faire français dans les secteurs stratégiques comme la ville durable, le numérique, la santé ou encore l’agriculture.

La population scolaire de la Côte d’Ivoire estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021

La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).

Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont  3 241 680 filles, soit 47,8% ».

Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.

Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».

« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.

Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.

Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».

Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.

 « Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national. 

« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.

Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet  organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.

Éducation: la Côte d’Ivoire envisage la création d’une chaîne TV et de radio

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a évoqué mardi la création d’une chaîne TV et de radio au profit du système éducatif, lors d’un forum virtuel de la Coalition mondiale de l’éducation organisé par l’Unesco.

Les acteurs du secteur de l’éducation, à travers le monde, ont dans ce conteste marqué par la pandémie de Covid-19, émis des réflexions autour du thème: « Comment développer les écosystèmes d’apprentissage numérique prospère en Afrique ? » 

Mme Mariatou Koné, par ailleurs porte-parole de l’Afrique de l’Ouest, a au cours de ce panel de haut niveau, soutenu les solutions locales prometteuses visant à renforcer les systèmes locaux d’apprentissage numérique. 

Partageant l’expérience ivoirienne, elle a évoqué la question de « la création d’une chaîne de TV et radio, la formation des acteurs impliqués dans le télé-enseignement, la création de salles multimédia dans les principales régions du pays et la mise à disposition des bibliobus dans des zones reculées en Côte d’Ivoire ».  

A la tête du secteur de l’éducation, il y a quelques mois, Mme Mariatou Koné a rendu hommage à son prédécesseur Kandia Camara, qui a facilité la résilience de la Côte d’Ivoire face à Covid-19. 

Dès la survenue de la pandémie en Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara a pris des initiatives en vue d’assurer la continuité pédagogique en instituant des cours à distance destinés aux élèves confinés chez eux, et procédé à un réaménagement scolaire. 

 

Les échanges des différents participants ont permis de tirer des leçons sur les réponses apportées à la crise de l’éducation au cours de l’année écoulée et d’explorer les possibilités d’investir davantage dans la technologie pour garantir un apprentissage continu et équitable en Afrique.

L’idée de création d’une chaîne de télévision et de radio émise par la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a pour objectif d’amplifier l’enseignement à distance afin qu’ il n’y ait aucune interruption de l’apprentissage scolaire. 

Le forum de la coalition mondiale pour l’éducation, mis en place par l’UNESCO, compte 175 partenaires opérant dans 112 pays dont 30 pays d’Afrique. Cette édition a lieu à l’occasion de la Journée de l’Afrique et vise à explorer les possibilités d’exploitation de la technologie pour transformer les systèmes éducatifs.

Sénégal : pour une hausse du budget d’investissement de l’éducation

Ces trois dernières années, le budget consacré à l’investissement dans l’éducation au Sénégal ne cesse de baisser, a constaté Cheikh Mbow.Le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a plaidé ainsi pour l’inversement de la tendance afin de mettre fin aux difficultés de l’école sénégalaise.

« Chaque année, on finance de moins en moins l’investissement dans l’éducation. Pourtant, c’est l’investissement qui garantit un environnement approprié de l’éducation », a dit Cheikh Mbow, mardi à Dakar, lors d’un forum clôturant la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE).

Selon lui, en 2021, le budget de l’éducation nationale est de 541,211 milliards de francs CFA, repartis en budget de fonctionnement pour 518,606 milliards et d’investissement à hauteur de 22,605 milliards.

« Contrairement aux années précédentes, le budget d’investissement a connu une baisse durant les trois dernières périodes. De 50,356 milliards en 2019, il est passé à 38,519 milliards en 2020 avant de chuter à un niveau relativement faible de 22,605 milliards », a indiqué le Directeur exécutif de la Cosydep.

Partant de là, il a souligné que la question de la priorisation du secteur de l’éducation et de la formation se pose avec une plus grande acuité si l’on admet que la réponse aux objectifs de diversification, d’amélioration de l’environnement scolaire et de résilience du système, passe par conforter les dépenses publiques d’investissement, de manière considérable.

A propos des difficultés de résilience du système éducatif sénégalais, Cheikh Mbow a déploré la récurrence de la problématique de l’eau, de l’assainissement et de la sécurité dans les écoles.

« Au total, a-t-il révélé, 40% des écoles ne disposent pas de latrines, 2/3 parmi elles n’ont pas d’eau potable et une école sur deux n’a pas de sécurité ».

La Semaine Mondiale d’Action pour l’Education (SMAE) est l’un des principaux points de convergence du mouvement de la société civile. Elle offre aux Coalitions nationales éducation (CNE) l’occasion de déployer des efforts ciblés pour réaliser des changements sur le terrain.

Sous l’égide de la Campagne Mondiale pour l’Education (CME), la SMAE vise à attirer l’attention des pouvoirs publics et autres partenaires sur l’impératif d’offrir à chaque enfant une éducation publique de qualité.

Cette année, la SMAE est axée autour du thème : « Augmentation du financement de l’éducation pour un système éducatif public résilient pendant et post covid-19 ».

L’Unesco s’engage à soutenir les états généraux de l’éducation en Côte d’Ivoire

La directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’Education, Stefania Giannini, a assuré de l’engagement de son institution de soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa démarche d’organiser les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a déclaré que l’Unesco est engagée à apporter l’appui et l’expertise nécessaires à la Côte d’Ivoire, lors d’une séance de travail mercredi avec la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, au siège de l’organisation à Paris.  

Cette rencontre a porté essentiellement sur la tenue prochaine des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire. Saluant cette initiative, la directrice générale adjointe a souligné tout l’intérêt qu’accorde son institution à ces assises.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a soutenu que ces états généraux concernent toutes les couches sociales, aussi bien les politiques que les populations, dans l’optique d’apporter des réformes au système éducatif ivoirien.  

Ces états généraux, dira-t-elle, seront marqués par « des consultations générales en ligne, en région, dans les districts, au plan national de sorte à ce que les populations s’expriment sans distinction. Plusieurs étapes sont prévues ».  

« Quelques premières consultations se tiennent avec les acteurs du système éducatif, des partenaires, des parties sociales avant le lancement à Abidjan », a fait savoir Mme Mariatou Koné.

Plusieurs activités meubleront en outre ces états généraux, entre autres, l’organisation de sessions, de diagnostic ou analyse situationnelle, de partages d’expériences, de focus thématiques sur les réformes curriculaires.

Les assises plancheront également sur le renforcement de capacités, la planification, le management. Le volet alphabétisation a également été au centre des échanges. Dans sa vision, la ministre veut « réduire considérablement le taux d’analphabètes » en Côte d’Ivoire.

Des projets devraient être mis en œuvre avec le soutien de l’Unesco pour la formation d’éducateurs pour l’alphabétisation, le passage à l’échelle supérieure des actions via les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

La Côte d’Ivoire est membre de la Coalition pour l’alphabétisation et porte flambeau dans la sous-région. Peu avant cette séance de travail, Mme Mariatou Koné a échangé avec le directeur chargé des politiques et des systèmes d’apprentissage, M. Borhene Chakroun.

Télécoms: immersion de 30 étudiants de l’Esatic à Huawei Côte d’Ivoire

Trente étudiants de l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC, public), un établissement à vocation régionale, basé à Abidjan, ont visité vendredi les installations de Huawei Côte d’Ivoire, s’imprégnant de l’écosystème numérique et des enjeux de l’emploi.

Tous les directeurs de département de l’entreprise, retenus pour cette visite, ont échangé avec les étudiants dans les locaux de la société à Abidjan, via un atelier visant à contribuer à construire un écosystème numérique en Côte d’Ivoire.   

M. Loise Tamalgo, vice-président chargé des relations publiques de l’Afrique subsaharienne de Huawei Northen Africa, s’est réjoui de cette immersion, un espace créé pour accompagner ces apprenants dans leur formation. 

Il a relevé qu' »une étude de la Oxford university a prouvé qu’à l’horizon 2030, 85% des emplois qui vont exister n’existent pas encore aujourd’hui, ceci signifie que beaucoup d’emplois seront détruits avec la digitalisation ». 

Mais, cela est également « une forte opportunité de créer de nouveaux types d’emplois pour la jeunesse », a-t-il dit. Par conséquent, ils devraient savoir que « les emplois vont être créés, transformés ou disparaître, mais c’est en même temps une opportunité ».  

Professeur Adama Konaté, le directeur général de l’Esatic, a dans une allocution, indiqué que le groupe chinois et son établissement sont « en partenariat en vue d’apporter un appui technique en équipement à l’établissement ».   

Cette relation a permis de mettre en place un centre de certification Huawei, crée au sein de l’école, a-t-il dit, avant d’ajouter qu' »il a déjà certifié deux ou trois de nos étudiants » et l’école s’évertue à renforcer la formation des enseignants afin de déployer ce centre.  

L’Esatic est un établissement public créé par le gouvernement ivoirien pour assurer notamment la formation et la recherche dans le secteur de l’économie numérique, des technologies de l’informatique et de la communication.   

Aujourd’hui, l’école a monté quatre licences, à savoir une licence générale et trois licences professionnelles agréés par l’Etat ivoirien et le CAMES, mécanisme africain d’accréditation des différentes formations, ainsi que quatre Masters via le système LMD.

Sur 100 étudiants, 93% passent en classe supérieure avec un taux de réussite aux examens de 99% à 100% pour les Masters, a-t-il poursuivi, mentionnant que « beaucoup d’entre eux trouvent du travail, car en mois de six mois, 87% des étudiants » sont embauchés surtout ceux du Master.

L’école a scellé des partenariats avec le secteur privé qui participe à toutes les étapes, au Conseil de gestion, à l’organisation du concours d’entrée de façon paritaire avec l’Etat. Un incubateur a d’ailleurs été mis en place pour développer un esprit entrepreneurial axé sur l’innovation.

Selon M. Konaté, l’établissement envisage de faire des formations par alternance pour permettre aux étudiants de se former pendant trois semaines en entreprises et trois semaines à l’école, de sorte qu’au bout de la formation, l’étudiant fasse un an en entreprise et valide son diplôme. 

Le directeur général de l’Emploi, M. Franck Dogoh, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a félicité Huawei « pour sa contribution importante au développement économique et social de la Côte d’Ivoire ». 

Il salué le Programme des talents TIC de l’entreprise qui vise à valoriser les jeunes talents et à contribuer au développement de la filière numérique locale, à promouvoir l’innovation, la créativité et à amplifier la création d’emploi.  

Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, se sont accrues les solutions numériques. M. Dogoh a noté que la révolution numérique offre des emplois et d’énormes possibilités et d’insertions socio-économiques. 

« En Côte d’Ivoire, il y a autour de 400.000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail tous les ans et neuf emplois sur dix sont des emplois informels », a-t-il mentionné. Pour lui, le secteur des TIC peut contribuer aujourd’hui à lutter contre le chômage, en particulier des jeunes.

Sur un écran présentant une salle virtuelle, où étaient plusieurs galeries, M. Armand Noudegbessi, directeur du « Chanel Business », a plongé les étudiants dans une immersion dans la salle virtuelle d’exposition dénommée Galileo (5 G) de Huawei.  

Par la suite, Dr Amed Cissé, directeur adjoint des Ressources humaines, a livré son expérience emprunte d’endurance et de persévérance avant son entrée au sein de ce géant chinois des Télécoms. Parti de son parcours personnel, il a montré comment grandir au sein de Huawei.  

Après sa licence en droit privé à l’Université de Cocody en 2010, Amed poursuit ses études en Chine. En  2019, il décroche un doctorat et tente depuis Wuhan University d’intégrer Huawei, mais c’est à Abidjan qu’il sera admis pour un stage, une opportunité qu’il transformera en un emploi.   

Côte d’Ivoire: 2000 élèves apprennent le Chinois dans les lycées

Quelque 2 000 élèves répartis sur 16 clubs actifs à travers la Côte d’Ivoire apprennent le Chinois dans les établissements secondaires, a dit mercredi à la presse M. Yoro Loua, le président du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC).

M. Yoro s’exprimait en marge du lancement de la première édition de la Journée de célébration de l’amitié sino ivoirienne par les clubs des élèves amis de la Chine, tenue au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Cette journée récréative de célébration de la culture sino-ivoirienne, a été marquée par des sketchs, des chants et des danses exécutés par les élèves en Chinois, en présence de l’ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire, M. Wan Li.

Selon M. Yoro Loua, cette cérémonie s’inscrit dans le programme d’activités du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine et consiste à « créer un cadre d’expression pour les élèves qui apprennent la langue chinoise ».

« Nous sommes à la première édition et nous avons un total d’environ 2 000 élèves répartis sur 16 clubs  à Abidjan comme à l’intérieur », a relevé M. Yoro, ajoutant que le REIAC est né de la volonté d’un groupe d’enseignants, cadres, ayant bénéficié d’un séjour de formation linguistique en Chine.

L’ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, Wan Li,  a remis des salles multimédia, équipées par Huawei Technologies, le géant mondial des télécoms, au Lycée Sainte-Marie de Cocody, un établissement d’excellence dédié aux jeunes filles.

M. Etienne Liu, le directeur général de Huawei Côte d’Ivoire a indiqué que ce don fait à 74 établissements à travers le pays, intervient dans la mission du groupe d’ « apporter le digital à chaque individu, chaque maison et chaque organisation pour un monde mieux connecté».

Le diplomate chinois a laissé entendre que c’était un « plaisir » pour lui de participer à cette cérémonie pour « féliciter l’amitié sino-ivoirienne », faisant observer que de plus en plus de jeunes Ivoiriens s’intéressent à la Chine afin d’apprendre la langue et la culture chinoise.

Il s’est réjoui de ce que ces élèves parlent bien le Chinois, avant d’ajouter « aujourd’hui, je viens pour les encourager » et leurs prestations montrent que les « jeunes Ivoiriens peuvent bien maîtriser la langue chinoise », ce qui peut jouer un rôle important dans le renforcement des relations entre les deux peuples.

Pour M. Abraham Pongathié, directeur régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Abidjan 1, la Chine constitue un «fondement» où la Côte d’Ivoire peut « puiser des connaissances, des exemples, des modèles de réussites pour les traduire dans notre pays à notre goût ».

Coopérer avec la Chine, deuxième puissance économique mondiale, « c’est pour nous un gain inestimable qui permet à nos enfants de s’élever aussi au niveau du développement des jeunes Chinois, pourquoi pas concurrencer avec eux en matière de réflexion et de développement », a-t-il poursuivi.

 « Au départ, je ne m’intéressais pas à la langue chinoise et après avoir vu les sketchs et les présentations faites par les élèves dans la langue chinoise, cela m’a encouragé à apprendre la culture et la langue chinoise pour pouvoir participer à l’évolution de la coopération sino-ivoirienne », a avoué Moustapha Sanogo, un élève de l’Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT) de Côte d’Ivoire.  

Le réseau envisage par ailleurs de permettre aux élèves d’acquérir des connaissances dans la langue chinoise et leur offrir l’opportunité de faire, plus tard, des études en Chine  à travers la coopération avec l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Côte d’Ivoire: une part belle aux meilleurs élèves dans les affectations

Les affectations en ligne des élèves admis en classe de 6e en Côte d’Ivoire sont désormais prévues sur 24h pour les meilleurs admis au CEPE avec 153 points et plus (au moins 18/20 de moyenne), et trois semaines pour ceux ayant obtenu 85 à 152 points.

Il s’agit d’une « affectation préférentielle » au profit de ceux qui ont au moins 18/20 de moyenne, a dit le Directeur de l’orientation et des bourses (DOB), Jérôme Ayekoé, lors du lancement de la campagne des affectations en ligne des élèves admis en 6e pour la rentrée scolaire 2021-2022. 

La Direction des orientations et des bourses a lancé vendredi cette campagne au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, notamment prévue du 14 mai au 5 juin 2021 « dans la perspective d’améliorer le pourcentage d’élèves affectés en ligne ».

La rencontre a réuni des délégations de la communauté éducative dans les directions régionales et départementales. A l’attention des parents, M. Jérôme Ayekoé, a insisté que l’affectation en ligne de l’élève est réservée aux tuteurs et aux géniteurs de l’enfant. 

Selon M. Jérôme Ayekoé, les parents des élèves ayant obtenu au moins 153 points, auront la latitude de faire le premier jour (de 23h59 au lendemain 23h30), l’affectation de leurs enfants. Et le jour suivant, et ce sur trois semaines, les autres admis au CEPE feront leur affectation. 

L’affectation en ligne se fait via le téléphone mobile. Le parent devra disposer du matricule de l’enfant, envoyer DOB au 9991 et suivre les instructions de l’opérateur de téléphonie mobile de son choix. 

« Cette année, pour tenir compte des observations des parents d’élèves », l’affectation en ligne sera consacrée pour la première journée aux excellents et à partir de la deuxième journée à ceux ayant obtenu au moins 85 points, a-t-il relevé. 

En 2019 et 2020, la DOB a réalisé respectivement des taux d‘exécution de 85% et de 90%. L’année précédente, 10h après le démarrage, 300 000 élèves ont pu être affectés en ligne.

« Malgré ces résultats, nous devons maintenir nos efforts car il y a encore, environ 10% des élèves, au plan national, qui ont échappé à l’affectation en ligne », a fait observer M. Ayekoé. 

Dans la DREN (Direction régionale de l’Éducation nationale) d’Abidjan1, qui a servi de pilote au projet d’affectation en ligne, ce taux est de 14, 38%, soit 2967 élèves sur 20.636 admis. 

Les années antérieures les affectations en ligne des élèves admis au CEPE se faisait pour tous, dès l’ouverture du processus d’affectation. Certains parents avaient critiqué le processus, souhaitant une exception pour les élèves excellents.  

Côte d’Ivoire : promotion du métier de statisticien auprès de la gent féminine

Quinze jeunes filles de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun et du Burkina Faso admises au concours d’entrée à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu chacune, vendredi, un ordinateur au cours d’une cérémonie présidée par Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement.

Ces 15  lauréates ont été admises aux filières de formation d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur de travaux statistiques. Cette initiative qui est à sa quatrième édition, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation et la promotion de l’équité et du genre dans la formation statistique.

Selon la ministre Nialé Kaba, le concours d’entrée dans les filières d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSEA est très sélectif d’où le mérite de ces jeunes filles. Elle a salué, par ailleurs,  leur « travail et leur engagement personnel » dans la recherche de l’excellence.

 « Je voudrais les féliciter et les encourager à persévérer dans l’effort parce que le succès est au bout de l’effort », a estimé la ministre du Plan et du développement qui est la première femme ingénieure statisticienne en Côte d’Ivoire.

Avant elle, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA a indiqué que l’ambition de son établissement est de porter la proportion des filles, qui est de 20%  dans son effectif actuel, à 30%.

C’est pourquoi, il dit être conscient de ce que « des efforts restent à faire ». «  L’ordinateur est un outil indispensable à notre formation. Il nous permettra de travailler aisément. Nous sommes plus qu’honorées par la reconnaissance de nos efforts », a dit à son tour, Olivia Adou, au nom des 15 récipiendaires.

Poursuivant, elle a appelé les jeunes filles à se lancer dans la formation scientifique, surtout dans le métier de statisticien. Depuis sa création en 1961, l’ENSEA a formé plus de 4000 statisticiens pour les pays africains.

Système éducatif ivoirien: les élèves de 6è seront « désormais » évalués

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a indiqué lundi que les élèves de 6e seront « désormais » évalués.

Mme Mariatou Koné s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une rencontre avec les directeurs régionaux, départementaux et les Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP).

« Désormais, nous allons faire des évaluations des élèves de sixième afin de savoir leur niveau réel », a annoncé la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Elle a fait savoir que « ce sera désormais l’évaluation des différents directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire et leurs directeurs d’école ».

« Nous prendront des sanctions contre tous ceux qui seront comptables » de résultats falsifiés, a-t-elle poursuivi, ajoutant,  pour que « les objectifs à chaque niveau » soient  ‘’atteints au cours préparatoire, au cours élémentaire et au cours moyen ».

« C’est au prix de la rigueur et de la transparence que nous saurons relever le défi de la qualité », a soutenu Mme Mariatou Koné, qui a dit vouloir compter sur « l’engagement de chacune et de chacun » des acteurs du corps enseignant.

« Pour la gestion des examens qui marquent la fin des activités pédagogiques, nous avons l’obligation de relever le grand défi de la recherche de la qualité de notre système éducatif », a-t-elle ajouté.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a sans ambages, affirmé attendre d’eux « une mobilisation importante, un engagement sans faille et une implication accrue pour une organisation parfaite de ces examens ».

« Je souhaite que ces examens traduisent la réalité des compétences acquises par nos élèves. Ces examens doivent se passer dans la transparence inédite qui reflète les réalités d’apprentissage », a-t-elle insisté.

Pr Mariatou Koné a déploré que les derniers résultats de l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (PASEC) propulsent le système scolaire de la Côte d’Ivoire « au rang des derniers », avant d’ajouter « nous sommes tous responsables de ces résultats ».

« Pourquoi les manuels offerts par la Banque Mondiale ne sont-ils pas distribués aux élèves? Pourquoi nos fournitures scolaires se retrouvent-ils sur les marchés ? Pourquoi 100% de nos écoliers ne reçoivent-ils pas les kits scolaires alors que nous achetons beaucoup plus de kits que le nombre des élèves ? », s’est-elle interrogée.

« Voilà quelques interrogations auxquelles les Ivoiriens et nos partenaires aimeraient avoir des réponses. Nous avons l’obligation d’inverser la tendance par la rigueur dans nos actions de gouvernance », a dit la ministre qui a annoncé à sa prise de fonction des états généraux de l’éducation.

Le président de l’Association des directeurs départementaux et régionaux de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire (ADDRENACI), Albert Bosson Kouamenan, a souhaité la bienvenue à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Nous avons notre lettre de mission qui définit clairement notre mission, notre fonction, aussi mettons-nous à votre disposition nos organisations pour en faire un creuset de réflexion et de proposition dans la dynamique constructive du système scolaire », a-t-il relevé.

Mariatou Koné échange avec les éditeurs de Côte d’Ivoire sur la qualité des ouvrages

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a échangé, lundi à Abidjan, avec les éditeurs de Côte d’Ivoire.

Outre la prise de contact, les échanges ont porté notamment sur l’amélioration de la collaboration pour la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la qualité des ouvrages et manuels scolaires, l’assainissement du secteur des éditions.

 Saluant la démarche et l’initiative de la ministre, les éditeurs ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent. Il s’agit entre autres de  la conception, la contrefaçon, les problèmes liés à la distribution et de la concurrence déloyale. 

En réaction aux préoccupations présentées par les éditeurs, la ministre s’est voulue rassurante.  « Je veux m’engager dans la transparence et dans l’équité. Ensemble nous essaierons de trouver des solutions », a dit Mariatou Koné.

Poursuivant, les éditeurs ont souhaité également la création d’une maison de formation des éditeurs à l’instar de plusieurs pays. 

Maroc : Lancement du programme d’Excellence pour les étudiants africains

Le ministère marocain de l’Éducation nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance, ce lundi, le Programme de bourses d’excellence « Moroccan Scholarships for African Youth », ouvert aux étudiants issus des pays africains, au titre de l’année universitaire 2021-2022.Ce Programme vise à permettre aux universités créées dans le cadre du partenariat et aux universités privées de participer activement, au même titre que les universités publiques, à l’effort national visant à former les cadres et les élites des pays africains, frères et amis, indique un communiqué du ministère parvenu à APA.

Cette offre, ouverte aux étudiants issus des pays africains, comprend 303 bourses d’excellence, dans 119 filières, sous forme d’exemptions totales des frais d’inscription et des frais de scolarité, dans différents cycles et champs disciplinaires, en plus d’avantages à caractère social.

Il est à noter que 11 universités marocaines participent à la première édition dudit programme. Il s’agit des universités : Euro-Méditerranéenne de Fès avec 60 bourses, l’université Al Akhawayn à Ifrane (40 bourses), l’université Internationale d’Agadir (Universiapolis) avec 38 bourses, l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir (30 bourses), l’université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca (25 bourses) et l’université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé de Rabat (20 bourses).

Participent également à ce programme, l’université Internationale de Casablanca (20 bourses), l’université Internationale de Rabat (20 bourses), l’université privée de Fès (20 bourses), l’université Privée de Marrakech (20 bourses) et l’université Mundiapolis de Casablanca avec 10 bourses.

Afin de faciliter la participation des étudiants issus des pays africains, des liens et des plateformes dédiés à cet effet ont été créés par les universités participant audit Programme, leur permettant de consulter les détails de l’offre promue et de soumettre leurs candidatures, fait savoir la même source.

Côte d’Ivoire : l’Arabie Saoudite annonce une grande école islamique

L’Arabie Saoudite va construire en Côte d’Ivoire une grande école islamique de différentes spécialités avec toutes les commodités et un campus, a annoncé jeudi soir à Abidjan, son ambassadeur accrédité dans le pays, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee.

Le diplomate saoudien s’exprimait à l’occasion d’une rupture collective de jeûne du ramadan qu’il avait organisé à sa résidence sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, avec des journalistes et communicateurs ivoiriens.

« (…) Il y a d’autres projets importants qui sont en phase de préparation dont la construction d’un lycée islamique pour les filles et les garçons. C’est une grande école avec un campus et différentes spécialités de sorte à ce que les ivoiriens puissent se former sur place », a révélé l’émissaire du roi Sa Majesté  Bin Abdel Aziz Al Saud.

Poursuivant, il a annoncé également plusieurs autres projets exécutés ou en cours d’exécution par son pays en Côte d’Ivoire. Notamment, la création d’un centre islamique en Côte d’Ivoire, un projet qui verra le jour bientôt, dira-t-il et  la réhabilitation et la construction de mosquées, etc.

Par ailleurs, Abdullah Bin Hamad a insisté sur l’engagement de son pays à aider dans l’exécution des projets que présentera la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération bilatérale.

«Il y a des accords en préparation dont celui de la protection des investissements entre les deux pays. Il y a aussi la coopération culturelle et technique. Il y a en outre des projets qui ont été conclus à travers le fonds saoudien de développement », a énuméré le diplomate saoudien saluant l’excellence de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.

Sénégal : près de 10 milliards de l’AFD pour l’éducation

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un financement d’un montant de 9,8 milliards de FCFA au projet d’appui au développement de l’enseignement moyen (ADEM II).La forte progression du taux de scolarisation des élèves de 6 à 11 ans en cycle primaire ces dernières années (86% en 2020, contre 67% en 2000), amène une forte tension sur l’accès aux cycles ultérieurs collège / lycée.

En effet, de plus en plus de jeunes de 12 à 20 ans souhaitent s’inscrire dans ces cycles. En dépit d’efforts sensibles de scolarisation au cycle moyen (+ 32 569 élèves en 2020 par rapport à 2016), seuls 51% des enfants en âge d’aller au collège ont été reçus dans ce cycle en 2020.

Pour pallier ce problème, 14 collèges ont été construits ou réhabilités dans la région de Dakar grâce au projet ADEM I (achevé en 2020), informe le communiqué de la signature de la convention de financement, parvenu ce vendredi à APA.

Le projet a également permis au ministère de l’Education Nationale (MEN) de renforcer les capacités de plus de 2000 enseignants et encadrants pédagogiques sur des thématiques liées à la réussite des élèves et d’appuyer 78 projets d’établissement dans les différentes académies de la région de Dakar.

Fort de ce succès, l’AFD a octroyé fin 2019 un financement additionnel de 15 millions d’euros à l’Etat du Sénégal pour renforcer la transition du primaire vers le collège et le lycée.

L’objectif d’ADEM II est d’améliorer les capacités et conditions d’accueil et de réussite des élèves dans l’enseignement moyen et secondaire des régions de Dakar, Thiès et Kaolack, principalement dans les zones péri-urbaines les plus défavorisées.

Le projet ambitionne par ailleurs la construction ou la réhabilitation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement.

Les constructions mettront l’accent sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments avec le choix d’une architecture bio-climatique et le développement d’une culture de la maintenance des infrastructures, pour favoriser la durabilité des investissements.

Sénégal : plaidoyer un financement innovant de l’éducation

Une organisation non gouvernementale recommande à l’Etat sénégalais des stratégies de finance innovante au profit de l’éducation.Le modèle de financement classique de l’éducation a montré ses limites. C’est pourquoi, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) est convaincue qu’il faut des stratégies innovantes pour combler le gap de financements dans ce secteur.

Comme financements innovants de l’éducation, Cheikh Mbow, Directeur exécutif de la Cosydep, a cité la taxe sur les ressources minières ; les taxes spéciales sur les biens, produits et services de luxe ; la taxe internationale sur les transactions financières ; et le Fonds d’épargne des voyageurs pour le développement (FEVD).

« L’utilisation d’autres mécanismes pour générer des ressources justifie le débat sur le financement innovant. Le secteur de l’éducation devrait s’inspirer des diverses approches de la finance innovante dans le secteur de la santé », a dit Cheikh Mbow.

Dans sa déclaration faite, jeudi à Dakar, lors du lancement de la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE 2021) et dont APA a obtenu copie, il a souligné que repenser le financement public de l’éducation est devenu crucial.

Car, a-t-il ajouté, « 1,5 millions d’enfants sont aujourd’hui hors école (au Sénégal), en plus de la privatisation progressive de l’éducation et des défis de tous ordres. Le plaidoyer pour des budgets sensibles à l’équité, à l’inclusion et à la qualité trouve toute sa pertinence ».

Monsieur Mbow a souligné que pour cette année 2021, le budget de l’éducation au Sénégal est de 541,211 milliards f cfa, répartis en budget de fonctionnement pour 518,606 milliards f cfa et d’investissement à hauteur de 22,605 milliards f cfa.

Ce qui lui fait dire que la répartition intra sectorielle est déséquilibrée et que les dépenses d’éducation sont presque entièrement absorbées par l’accès au détriment de la qualité.

Cette année, la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE) est placée sous le thème : « Augmentation du financement de l’éducation pour un système éducation public résilient pendant et post- Covid-19 ». Elle est organisée en lien avec la campagne « Un milliard de voix ».

Le Président Mohamed Bazoum dresse les grandes lignes de sa politique éducative

Le Président de la République Mohamed Bazoum a présidé, ce vendredi 30 avril 2021 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie de lancement de sa politique éducative devant l’ensemble des partenaires de l’école nigérienne.

Cette rencontre, organisée avec la participation des Membres du Gouvernement impliqués dans le secteur de l’éducation, des partenaires techniques et financiers, des parents d’élèves, ainsi que des membres de la société civile et des syndicats du secteur de l’éducation, le Chef de l’Etat l’a voulue pour dresser, de façon synthétique, ses ambitions pour le système éducatif.

Il a  souhaité cette rencontre afin d’écouter l’ensemble des partenaires, de prendre leurs avis et leurs remarques, ainsi que les propositions qui seront prises en compte dans la mise en œuvre de son programme.

« Je conçois la mise en  œuvre de ce programme comme quelque chose d’interactif qui doit se passer dans le cadre d’un dialogue permanent avec l’ensemble des partenaires de l’éducation », a-t-il annoncé, à l’entame de ses propos.

Il s’agit aussi de « partager avec vous la réflexion que nous nous proposons de démarrer dans le secteur de l’éducation au Niger », a-t-il dit, avant de rappeler que « lors de mon discours d’investiture le 2 avril dernier, j’avais particulièrement insisté sur la nécessité de faire en sorte que notre école sorte de la situation dans laquelle elle est aujourd’hui ».

« L’éducation fait partie des priorités que j’ai présentées aux Nigériens dans ma campagne électorale et qui m’a assuré mon élection. J’entends, comme je l’ai dit, veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement, qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le progrès de notre politique pendant ce quinquennat, et ce, avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou extranationaux » poursuit-il.

Il a, par ailleurs, déclaré que pour réussir à mettre en œuvre les grandes lignes de la politique éducative du gouvernement, ainsi que les réformes que nous envisageons afin d’améliorer qualitativement le secteur éducatif nigérien, « des progrès doivent être véritablement accomplis, des efforts particuliers doivent être fournis pour surmonter les obstacles multiples et multiformes auxquels est confronté notre système ».

Selon le Chef de l’Etat, les différents rapports relèvent une faiblesse constante des taux brut de scolarisation et de maintien dans le système scolaire, la faible scolarisation de la jeune fille, le niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, l’éloignement des écoles en zone rurale et nomade, les curricula inadaptés, l’insuffisance des infrastructures éducatives, les méthodes et outils pédagogiques inadaptés, tout cela aggravé malheureusement par le contexte sécuritaire qui a provoqué la fermeture de nombreuses écoles dans certaines régions du pays.

« Je voudrais vous inviter tous à prendre la mesure de ces défis, à vous mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N°4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a appelé le Chef de l’Etat, tout en annonçant que des réflexions et des actions sont envisagées à cette fin.

Ces actions concernent, entre autres, « la réactualisation et la rationalisation de la carte scolaire, la poursuite de la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires pour lesquelles nous devons disposer de modèles de construction de classes qui allient faiblesse de coût et qualité  de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme celles que nous sommes en train de vivre à travers ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays-Bas ».

« La professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant reste également une question chargée de plus grands enjeux sur laquelle j’aimerai insister afin que nous y réfléchissions très sérieusement pour promouvoir une réforme qui nous permette d’améliorer notre système scolaire ». Le Président de la République en a appelé aux syndicats pour qu’ici, leurs contributions soient des plus pertinentes.

« L’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques est une autre question à enjeux très forts sur laquelle certainement la réflexion, tout le long des discussions que nous aurons pendant tout le temps de réforme, nous occupera », note-t-il.

Une supervision plus rigoureuse de l’enseignement privé, l’implication des communautés dans la réalisation et la réhabilitation des infrastructures scolaires et éducatives, le renforcement des programmes d’alphabétisation des adultes, la mise en place d’un programme de récupération des enfants déscolarisés sont autant de sujets sur lesquels les réflexions porteront.

« Je saisis l’occasion pour appeler l’association des parents d’élèves et tous les autres partenaires à être plus présents dans l’éducation, à accompagner l’administration et les enseignants dans la prise en charge éducative des enfants ».

Ainsi donc des consultations et de réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives. Dans le même sens, les enseignants, en retour, doivent faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats.

« J’ai demandé au Premier ministre de veiller à ce que l’organisation des examens et concours passe l’objet d’attention et de soins très particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes et la crédibilité de notre système d’enseignement tout simplement. Sur cette question, nous prendrons des mesures qui ne laisseront pas place à quelque aléa que ce soit ».

« Nous n’avons pas le droit à l’échec dans ce secteur parce que nous avons beaucoup de devoir vis-à-vis de notre pays et vis-à-vis de son peuple », a martelé le Chef de l’Etat.

Le Secrétaire général de l’ancien Ministère de l’enseignement secondaire, M. Mohamed Zeidane, a intervenu pour présenter le plan ainsi que les réformes réparties en quatre grands axes qui seront engagées dans ce secteur.

Le représentant de l’Unicef au Niger, M. Aboubacry Tall, a également intervenu pour assurer le Chef de l’Etat de la disponibilité des partenaires de l’école nigérienne à l’accompagner dans ses stratégies de réformes.

Le représentant de la société civile et des syndicats des enseignants du Niger, M. Issoufou Arzika a, quant à lui, fait des propositions et des recommandations.

En concluant ces assises, le Président de la République a proposé aux participants une rencontre, la semaine prochaine, pour passer à des questions très détaillées. « Je vous donne l’assurance que ce processus se fera avec vous dans le cadre d’une dynamique qui réservera une grande place à vos propositions », les a-t-il rassurés.

 

Maroc : Une grande majorité des jeunes expriment leur appétence pour l’anglais

L’écrasante majorité des jeunes Marocains considère l’anglais comme étant une langue vitale pour leur avenir et pour celui du Royaume, selon une étude menée par le British Council auprès de 1.200 jeunes.Un rapport intitulé « Shift to English in Morocco » et publié à l’occasion  la Journée internationale de la langue anglaise, indique qu’une grande majorité de jeunes marocains, âgés entre 15 et 25 ans, ont exprimé leur appétence pour l’anglais, indique un communiqué du British Council.

« Plus des deux tiers des jeunes Marocains sont convaincus que, dans les 5 prochaines années, l’anglais parviendra à remplacer le français comme première langue étrangère au Maroc », fait savoir la même source, précisant que 74% d’entre eux pensent que le passage à l’anglais profitera aux ambitions du Maroc en tant que pôle international d’affaires et de tourisme.

En outre, 82% expriment une opinion positive vis-à-vis de l’anglais en tant que langue et 65% considèrent l’anglais comme étant une langue très importante. L’étude fait ressortir que 62% pensent la même chose de l’arabe, tandis qu’à peine 47% jugent le français comme étant une langue importante.

Parallèlement, le British Council estime que l’anglais semble donc gagner de plus en plus de terrain, les jeunes reconnaissant sa valeur et son importance dans le monde d’aujourd’hui.

Répondant à une question sur les langues les plus importantes qu’il convient d’apprendre, 40% d’entre les personnes interrogées ont montré leur préférence pour l’anglais, tandis que seulement 10% ont mentionné le français.

L’anglais est même considéré comme légèrement plus important à apprendre que l’arabe (respectivement 65% des personnes interrogées contre 62%), relève l’étude, faisant remarquer que les jeunes sont beaucoup plus enclins à recommander l’apprentissage de l’anglais à la place de l’arabe ou du français. Ils considèrent l’anglais comme une langue internationale, mais aussi comme la langue des sciences, des affaires, de l’internet et de l’avenir.

Cité par le communiqué, Tony Reilly, directeur national du British Council Maroc, a indiqué que « le Maroc est un pays qui est doté d’une culture et d’une histoire multilingue à la fois riche et diversifiée », notant que « cela ne doit pas changer et ne changera pas ».

« Le multilinguisme dans un monde de plus en plus interconnecté représente un atout considérable. Ce que cette enquête souligne, cependant, c’est une reconnaissance claire, exprimée par la nouvelle génération de Marocains, de l’importance croissante que revêt l’anglais en sa qualité de langue internationale », a-t-il soutenu.

Le British Council, a ajouté M. Reilly, continuera à soutenir le ministère de l’éducation dans ses efforts pour généraliser l’apprentissage de l’anglais au Maroc, mais aussi pour offrir aux jeunes des opportunités pour apprendre l’anglais grâce à des programmes d’enseignement en présentiel et en ligne.

Les Marocains qui maîtrisent le mieux l’anglais ont tendance à être plus jeunes et plus instruits, en plus d’avoir accès à des niveaux de revenus plus élevés. Les plateformes et les applications en ligne sont devenues des outils de premier choix pour apprendre l’anglais.

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

Mariatou Koné annonce 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes

La nouvelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a annoncé, lundi soir, le déblocage de 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes qui menaçaient de débrayer en fermant les établissements scolaires privés laïcs et confessionnels. 

La ministre a fait cette annonce à l’issue d’une rencontre avec la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP). 

« Après plusieurs discussions, plusieurs séances de travail, aujourd’hui c’est la grande rencontre pour mettre à zéro le compteur », a expliqué Pr Mariatou Koné à la presse.

 L’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle poursuivi, déjà le 08 avril 2021, a « payé une partie et aujourd’hui, nous avons pris l’engagement de payer les 30,9 milliards FCFA qui restaient ». 

« Nous avons donné les instructions à monsieur le directeur des affaires financières afin que cet argent soit intégralement payé dès aujourd’hui selon bien sûr les procédures des engagements et des mandats », a ajouté la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Je considère qu’à partir de ce soir les compteurs sont à zéro pour le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Nous avons travaillé dans la quiétude, main dans la main dans un cadre permanent de dialogue direct avec  nos partenaires pour sauver l’école ivoirienne » s’est-elle félicitée, exhortant que « nous devrons faire en sorte que la qualité soit de mise ».

Dans le même élan, le porte-parole de la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP), le Père Jean Luc N’drèman Assoi a salué cette «bonne nouvelle».

« A ce jour, selon notre comptabilité, l’Etat nous devait environ 31 milliards FCFA, mais on ne savait pas si cette somme allait être payée ou pas. La bonne nouvelle que nous saisissons ce soir au sortir de cette rencontre est que madame la ministre sur place a demandé au financier pour que cette somme soit payée à partir de ce soir », a-t-il rapporté.

Soulignant que « c’est une nouvelle que nous ne pouvons pas garder seul », le Père Jean Luc N’drèman Assoi a remercié « tous ceux qui ont travaillé pour qu’on aboutisse à ce résultat ».

Les fondateurs avaient annoncé fin mars dernier de débrayer à partir du 14 avril 2021 pour réclamer notamment le paiement intégral des restes à payer des sommes inscrites sur le budget 2020 et sur les décisions financières de l’année scolaire 2019-2020 pour un montant total de plus de 50 milliards FCFA. En attendant la réunion de ce lundi 19 avril 2021, ils ont suspendu le mardi dernier ce mot d’ordre qui vient d’être définitivement levé.  

A propos d’une décision du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui imposerait aux élèves-maîtres des  Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) de payer des ordinateurs à coût très élevés, Pr Mariatou Koné a révélé qu’elle n’est nullement informée de cette décision.

« Je voudrais dire que je ne suis nullement informée. Je voudrais surtout rassurer tous les partenaires, les élèves qui sont dans les CAFOP pour dire que chaque élève peut acheter son ordinateur là où il veut », a ajouté Mme Koné.

« Ca veut dire que cette décision que j’ai lue comme vous (sur les réseaux sociaux), si elle existe est une décision qui est nulle et non avenue. Une enquête est en cours, s’il y a des responsabilités, les responsables seront sanctionnés », a conclu la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Niger : l’incendie d’une école fait vingt victimes

Les écoliers décédés ont été pris au piège par un feu qui a ravagé une vingtaine de classes en paillote.Le drame a eu lieu hier mardi vers 15h (16 heures locales) dans un quartier périphérique situé près de l’aéroport de Niamey, la capitale du pays, selon Sidi Mohamed, commandant des sapeurs-pompiers nigériens.

S’exprimant à la télévision publique, il a expliqué que « les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint ». « Mais, a-t-il déploré, le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l’embrasement généralisé de ces classes et les enfants n’ont pas pu sortir ».

Après le drame, le Premier ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, s’est rendu sur les lieux.