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Niger : l’INS lance le 9ème rapport national de développement humain axé sur le ‘’développement humain et emploi’’

L’institut national de la statique (INS) du Niger a lancé officiellement le rapport national de développement humain (RNDH), ce jeudi 23 décembre 2021 à Niamey.

Ce lancement a eu lieu lors d’une cérémonie officielle placée sous l’autorité du secrétaire général par intérim de ladite institution, M. Sani Oumarou, en présence du délégué de la de Représentante-résidente du PNUD au Niger, M. Abdou Soumaïla.

Le rapport nations sur le développement humain, note-t-on, est le baromètre qui permet de mesurer le niveau de développement humain dans un pays. Il sert également de référence aux débats sur les moyens à mettre en place pour relever les défis auxquels les pays sont confrontés.

«C’est aussi une réflexion qui ouvre le débat autour d’une problématique essentielle pour l’avenir d’un pays selon des progrès réalisés et les résultats atteints dans les trois principales dimensions de développement humain : les progrès en matière de création de richesse mesurés par le RNB par tête, les progrès en matière d’acquisition de croissance (éducation) mesurés par la durée moyenne de scolarisation et la durée de scolarisation, et enfin, les progrès réalisés dans le domaine de la santé mesurés par l’espérance de vie à la naissance », a ajouté M Sani Oumarou.

Parlant du niveau de développement humain au Niger, ce responsable de l’INS a indiqué que « cette question est une grande préoccupation » pour le pays.

« Depuis plusieurs années le pays figure parmi les nations à plus faible indice de développement humain (IDH) », a-t-il argué, tout en expliquant que « cela est dû à la faiblesse des indicateurs sociaux, notamment ceux de l’éducation ».

« Cela ne saurait toutefois empêcher au pays de poursuivre et intensifier toutes les bonnes initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il fait prévaloir.

Notons qu’avant ce rapport national sur le développement humain qu’il se prépare à élaborer, le Niger a déjà publié huit (8) autres documents du genre.

« Les précédents avaient, chaque année, analysé un thème bien précis en rapport soit avec la situation du moment, soit au thème du rapport mondial sur le développement humain (RMDH) », a poursuivi le secrétaire général par intérim de l’INS.

Selon lui, à la différence du rapport mondial sur le développement humain (publié par le programme des Nations Unies pour le développement-PNUD), ‘’le rapport national sur le développement humain permet d’analyser les disparités régionales afin de permettre au Gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers de prendre les dispositions nécessaires pour améliorer le niveau de développement humain du pays’’.

Une autre spécificité du rapport national, selon la même source, est le choix d’une thématique plus appropriée à la réalité pour améliorer le niveau de développement humain du pays.

« A cet égard, le neuvième (9ème) Rapport National sur le Développement Humain du Niger (RNDH 2021), objet du présent atelier de lancement, se propose de traiter une fois de la problématique du développement humain durable, en faisant le lien avec l’emploi », d’où le choix du thème ‘’développement humain et emploi’’ pour ce 9ème rapport.

« Le choix de cette thématique a été fait à la suite des nombreux constats sur l’actualité socioéconomique, et en particulier le chômage des jeunes qui est devenu une préoccupation majeure pour le Gouvernement » et « le conflit engendré par les groupes armés couplé avec la pandémie de Covid-19 », a apporté le responsable de l’INS.

Le processus d’élaboration du rapport national sur le développement humain est, en effet, toute une longue chaîne d’opérations.

Ce lancement est la seconde étape de la chaîne et a été précédé de la mise en place d’un comité de pilotage. Il sera suivi de la mise en place d’un comité technique de Rédaction ; de la collecte des données nécessaires aux analyses ; de la production des indicateurs liés à l’IDH, ses composantes et les indicateurs connexes à partir essentiellement des données nationales ; de la rédaction provisoire du rapport ; de la validation du rapport final et enfin sa publication et diffusion.

Ce processus sera coordonné par l’INS avec l’appui technique et financier du PNUD, a-t-on appris.

Le représentant du PNUD à la rencontre a remercié les autorités du Niger pour leur leadership et leur engagement en faveur de la réalisation des rapports nationaux sur le développement humain.

M. Abdou Soumaïla a aussi réitéré le « soutien constant des partenaires au développement qui contribuent au processus du rapport national sur le développement humain».

« Le souhait du PNUD est que le comité de pilotage et l’équipe de rédaction puissent proposer des solutions novatrices aux défis de développement humain du pays, en prolongeant le débat démocratique, en consolidant la sécurité, la paix et la stabilité macroéconomique, et en améliorant les conditions de vie de la population », a conclu l’émissaire de l’organisation onusienne.

 

source: news.aniamey.com

L’INS améliore son système de recrutement afin de disposer d’un personnel de qualité

La Secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Omar Haoua Ibrahim, a présidé, ce mercredi 23 septembre 2020 à Africa Hall de Niamey, l’ouverture de l’atelier de restitution de l’étude portant sur l’élaboration d’une fiche de poste pour les agents et la mise à jour du Plan de développement des Ressources Humaines (PDRH) 2015-2024 de l’INS.

Cet atelier, rendu possible grâce à l’appui de la Banque Mondiale, entre dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet Données de Qualité Pour des Prises de Décisions », élaboré par l’INS dans l’agenda de son Projet Annuel de Performance (PAP) 2020.

En procédant à l’ouverture de cet atelier, la Secrétaire générale de l’INS a indiqué qu’en ce qui concerne la fiche de poste, l’Institut est à son premier exercice. « Les nombreuses missions de revue organisationnelle et la mise en œuvre des activités de l’INS avec ses partenaires, notamment la revue par les pairs, réalisée en juillet 2018, la revue organisationnelle réalisée dans le cadre du Projet PMA en septembre 2019 et en février 2020, ont toutes fortement recommandé la nécessité de mettre en place une fiche de poste des agents de l’INS ».

Quant au Plan de Développement des Ressources Humaines, « c’est un document à la fois analytique, programmatique et d’aide à la décision, en ce qu’il permet de disposer de la cartographie des ressources humaines », a expliqué Mme Omar Haoua.

Selon elle, ces deux outils de gestion « aideront certainement la Direction générale de l’INS à davantage recruter un personnel de qualité et sur la base des besoins et des postes précis et identifiés », précisant que l’objectif de cet atelier est de contribuer à finaliser et enrichir le PDRH 2015-2024 et les projets de fiches de postes des agents de l’INS.

Pour bien conduire cette activité, l’INS a fait appel à un consultant national, qui a été recruté pour actualiser le PDRH du personnel de l’INS. Le rapport provisoire de cette activité a été élaboré et soumis à l’appréciation de la Direction générale de l’INS.

Covid-19 au Niger: L’INS recommande la prudence malgré la baisse de nombre de cas

Au Niger, la courbe des nouvelles infections à la pandémie de la Covid-19 continue d’afficher, depuis la date du 27 juin, une légère tendance à la baisse, en raison de la diminution des cas importés et des contaminations communautaires, a appris l’ANP dans la note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 20 juillet 2020.

Dans cette note, il est indiqué que la circulation du virus demeure toujours très lente dans trois (3) régions du pays, notamment à Diffa, à Maradi et à Tillabéry, où aucun cas de contamination n’a été déclaré depuis plus de trois (3) semaines, et même près de deux (2) mois pour Diffa et Maradi.

« Au Niger, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le 19 mars 2020, il a été recensé, sept (7) cas à Diffa, neuf (9) cas à Tillabéry, onze (11) cas à Maradi, dix-sept (18) cas à Dosso, vingt (20) cas à Tahoua, soixante-seize (77) cas à Agadez, et cent-trente-neuf (139) cas à Zinder », précise le document.

« Au Niger, à la date du 20 juillet 2020, Niamey reste la région la plus endeuillée, avec quarante-quatre (44) décès liés à la Covid-19, suivie des régions de Zinder (20 décès), de Maradi (4 décès) et d’Agadez (1 décès) et aucun décès enregistré pour les autres régions », est-il détaillé.

Le document a par ailleurs averti que « le nombre très important des cas importés (90), enregistré depuis le 16 juin 2020 par le Ministère de la Santé Publique, devrait être, pour le Niger, un indicateur d’alerte, qui montre le danger auquel le pays pourrait être exposé, avec la réouverture des frontières aériennes ».

L’Institut National de la Statistique (INS), en plus des recommandations déjà faites dans les notes précédentes, suggère au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19 d’examiner la possibilité de renforcer, de manière substantielle, les dispositifs et les ressources mobilisées pour le contrôle et la prise en charge des personnes qui arrivent dans les aéroports internationaux du Niger, et surtout de veiller à un suivi strict, rigoureux et permanent des personnes testées négatives et placées en ‘’auto confinement’’ dans les lieux qu’elles auraient elles-mêmes choisis. Le but visé, selon l’INS, est de s’assurer que leurs déplacements, durant leur période d’auto confinement, soient limités au strict minimum.

L’INS recommande en outre d’engager de profondes réflexions pour changer de paradigme dans les processus d’élaboration des stratégies, des politiques et programmes de développement, pour  y associer, très fortement, les jeunes et les femmes , entre autres.

Notons qu’au Niger, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique (MSP), à la date du 20 juillet 2020, sur 9.333 tests du coronavirus réalisés, 1.105 au total se sont révélés positifs ; 1.014 guéries et 69 décès.

Notons également que, dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, à la date du 20 juillet 2020, 14.703.293 cas d’infections à la Covid-19 ont été dénombrés, dont 609.887 décès.

Covid-19: Le Niger parmi les pays africains comptant les plus faibles cas actifs

Le Niger figure parmi les six (6) premiers pays africains qui comptent les plus faibles cas actifs de Covid-19 à la date du 14 juin 2020, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 15 Juin 2020.

En effet, précise le document, « au Niger, à la date du 14 juin 2020, plus de neuf (9) patients sur 10 (90,3%) sont sortis guéris de la COVID-19. Le nombre de patients sous traitement (29), qui est passé sous la barre de 30 cas le 14 juin 2020, ne représente que 3,0% des personnes infectées ».

Ces résultats, ajoute la note technique de l’INS, « font également du Niger, à la date du 14 juin 2020, le premier (1er) pays en Afrique de l’ouest, enregistrant le taux de guérisons le plus élevé, et le quatrième (4ème) pays à l’échelle du continent africain, derrière la Tunisie (91,1%), l’Île Maurice (96,4%) et les Îles Seychelles (100%) ».

Toutefois, il y a lieu de souligner que le taux de létalité (6,7%) de la COVID-19 observé au Niger reste toujours élevé, souligne le document qui indique qu’il est largement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 2,7%. « Cette situation mériterait une attention particulière et devrait être analysée, de manière approfondie, pour déterminer les principales causes », a suggéré l’INS.
Cette recommandation de l’INS s’explique surtout au regard de « la réouverture des frontières aériennes et terrestres envisagée au Niger dans les prochains jours » et qui peut constituer « un important défi pour les équipes chargées de la lutte contre la pandémie de COVID-19, avec le risque d’importation de cas et de rebond possible des contaminations ».

Aussi, en plus de rendre obligatoire le port de masques dans les différents secteurs d’activités, l’INS recommande-t-il de « renforcer, de manière très rigoureuse, les différentes équipes et le dispositif de contrôle des personnes qui entrent au Niger, ainsi que les mesures de prise en charge des cas suspects, au niveau des frontières aériennes et terrestres ».

Au Niger, note-t-on, à la date du 15 Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 980 cas, pour 885 guéris et 66 décès.

Dans le monde, à la date du 14 Juin 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 7 900 924 cas d’infections à la COVID-19 ont été dénombrés. La pandémie a occasionné 433 066 décès pour 3 769 712 de cas de guérisons.

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.