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Attaque terroriste à Tchiambangou (Tillabéri) : 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, 3 soldats blessés

Ce jour 11 Juillet aux environs de 15h00, une centaine de terroristes à bord de plusieurs dizaines de motos lourdement armés, ont attaqué le village de Tchiambangou (région de Tillabéri), informe le Ministre de la défense dans un communiqué publié le dimanche 11 juillet 2021, et qui fait état de 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, et 3 soldats blessés.

Le communiqué indique que ‘’la réaction  prompte et vigoureuse  de nos éléments des forces de défense et de sécurité a permis de repousser  l’attaque en infligeant des lourdes pertes à l’ennemi’’.

Le bilan provisoire établi, selon le même communiqué, fait état de 4 militaires tués sur le champ d’honneur et 3 blessés, 5 civiles ont également perdu la vie.

Coté ennemi, une quarantaine de terroristes neutralisés et plusieurs matériels saisis dont, 14 motos, 2 mitrailleuses de 12, 7 ;  2 mitrailleuses PKM ; 4 RPG7 ; 12 AK 4 ; une MAS 37 ; 10 motorolas

‘’Le Ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, adresse ses condoléances attristées aux familles des décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’ poursuit le communiqué du Ministère de la défense nationale.

Le Ministre de la défense nationale, Alkassoum Indatou tient, à cette occasion, à adresser  ‘’ses félicitations et encouragements aux forces de défense et de sécurité  pour l’exemple d’engagement  et de combativité dont ils ont fait preuve au cours de cette attaque’’ conclut le communiqué.

ANP

Niger : Treize jihadistes de Boko Haram neutralisés et quatre civils tués dans une nouvelle attaque

Treize combattants de Boko Haram ont été neutralisés lors d’un accrochage mardi avec l’armée et quatre civils ont été tués par les jihadistes dans le sud-est du Niger, entre Mainé Soroa et Diffa.

Selon nos confrères d’actu Niger, les assaillants ont attaqué des véhicules dont  un bus d’une compagnie de transport SONEF ainsi que le véhicule de la députée nationale et présidente de la Haute cour de justice (HCJ) Mme Mariama Ali. La riposte des forces de défense et de sécurité a permis de repousser les tentatives d’assaut et de récupérer du matériel en plus des terroristes blessés ou neutralisés.

Dans un communiqué publié hier, jeudi, 1er juillet 2021, l’Etat-major du secteur 4 de la Force multinationale mixte (FMM), basé à Diffa, a annoncé que le mardi 29 juin 2021 aux environs de 18h00mn, des combattants de Boko Haram (branche de l’État Islamique en Afrique de l’Ouest) à bord de dix véhicules avaient tendu une embuscade à un élément miliaire sur l’axe Diffa-Mainé Soroa. « Cette attaque a été mise en échec grâce à la vaillance de nos forces terrestres et aériennes », a précisé la même source qui a également indiqué  qu’avant cette attaque, « ces lâches terroristes s’en sont pris à des véhicules civils (dont un bus de la société de transport SONEF) puis à des paisibles villageois lors de leur débâcle après la poursuite engagée par les militaires ».

Le  communiqué par les sources sécuritaires fait état coté ami de  six (06) militaires blessés ; deux (02) femmes blessées par balle évacuées vers des centres hospitaliers (Diffa et Mainé Soroa) ; quatre (04) civils exécutés par l’ennemi dont le chauffeur du bus de  SONEF, deux habitants ainsi que le chef de village de Bla Adambé.

Côté ennemi, treize (13) terroristes de Boko Haram ont été neutralisés ; un (01) véhicule Hilux récupéré ainsi que quatre (04) fusil AK-47 ; une (01) arme collective 12.7mm et un canon de rechange. Une (01) importante quantité de munitions 12.7mm ; et un(01) sac à main et le téléphone d’une passagère du bus SONEF ont été aussi recouvrés.

« Le Commandant du secteur 4 de la Force Multinationale Mixte présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il saisit cette opportunité pour féliciter ses vaillants soldats pour ce énième succès qui traduit leur volonté inébranlable face aux terroristes. Enfin, il appelle la population à rester calme et à continuer d’apporter son soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité », souligne le communiqué.

Diffa : une nouvelle attaque de Boko Haram repoussée à Bosso

 Dans un communiqué publié le 22 juin 2021, l’Etat-major du Secteur 4 de  la Force mixte multinationale (FMM) basée à Diffa, a annoncé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont repoussé une attaque des éléments de Boko Haram. Plusieurs terroristes ont été neutralisés, un véhicule détruit et de l’armement récupéré selon la même source.

D’après le communiqué  ce mardi 22 juin 2021 aux environs de 18h40 mn locales, les éléments des Forces de Défense et de sécurité (FDS) ont vaillamment repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso, situé à environ 100 km au nord-est de Diffa. « La combinaison d’actions menées en souplesse par les éléments de la position militaire et de la garde nationale a permis d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi », a annoncé la même source.

Selon le bilan on ne déplore aucune victime coté ami. Côté ennemi : trois (03) assaillants ont été neutralisés ; un (01) véhicule détruit ; une (01) 12,7 mm récupérée ;  et trois (03) fusils AK47 récupérés. « Le restant de l’ennemi mis en déroute s’est échappé à bord de quatre véhicules vers le sud-est de la frontière en direction des îles du Lac Tchad », a ajouté la même source qui précise que « le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes ».

Il convient de noter qu’il s’agit de la deuxième attaque repoussée à Bosso après celle du 18 mai dernier. Le commandant du secteur 4 de la FMM a saisit cette opportunité pour féliciter les vaillantes FDS pour « ce résultat combien positif ». Enfin, il a appelé  « la population à rester calme et continuer d’apporter son soutien inlassable aux Forces de Défense et de Sécurité ».

Source : actuNiger

Un soldat nigérien tué dans une embuscade au Mali

Un  soldat nigérien a été tué et plusieurs autres blessés dans une embuscade, hier mardi 15 juin à Timatène, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Menaka, près de la frontière nigérienne. L’attaque a visé une patrouille de militaires nigériens et de soldats français de la force Barkhane et  une dizaine de terroristes ont été neutralisés.

Selon des sources sécuritaires, c’est vers 13h, le mardi 15 juin à Timatène au sud-ouest de Ménaka, qu’une patrouille composée de militaires nigériens et de soldats français de l’opération Barkhane, a été visée par une attaque complexe. Les assaillants, des présumés membres de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont fait d’abord exploser un EID (engin explosif improvisé) suivis de tirs nourris sur le convoi militaire.

La riposte des soldats a été vigoureuse et l’aviation est par la suite intervenue pour appuyer les troupes au sol. Au moins un (1) soldat nigérien a été tué et plusieurs autres dont des soldats nigériens et français ont été blessés selon  un bilan encore provisoire.

Plus de quinze (15) terroristes ont également été neutralisés au cours de violents combats et suite à l’intervention de l’aviation, ont indiqué les mêmes sources.

Source : actu niger

Au moins 27 morts dans une attaque de Boko Haram à Toumour (Diffa)

Des sources locales ont confirmé à l’AFP qu’au moins 27 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans une attaque « d’une barbarie inouïe » attribuée aux djihadistes de Boko Haram dans le sud-est du Niger, quelques heures avant l’ouverture des scrutins municipaux et régionaux dans le pays.

 « Il y a officiellement eu 27 morts, des blessés et quelques disparus dans cette attaque qui est l’œuvre de Boko Haram », a affirmé à l’AFP un responsable du département de Bosso, dont relève le village de Toumour où a eu lieu l’attaque, dans la région de Diffa, près de la frontière avec le Nigeria.

Un élu local, qui a évoqué une « barbarie inouïe », a souligné que le village avait été détruit à « 60 % ».

Ce massacre est survenu au moment des élections municipales et régionales dans le pays et à deux semaines de la présidentielle du 27 décembre, qui verra le président Mahamadou Issoufou quitter le pouvoir après deux mandats.

Quelque 7,4 millions de Nigériens étaient appelés à élire leurs conseillers municipaux et régionaux dans les 266 communes du pays, pour ce double scrutin repoussé à plusieurs reprises depuis 2016.

Les bureaux ont fermé en fin de journée et le vote s’est bien déroulé dans l’ensemble du pays, selon la commission électorale nationale, qui a a commencé à centraliser dimanche soir à Niamey les résultats.

« Ces élections constituent une répétition avant les scrutins législatif et présidentiel du 27 décembre », censées donner lieu à la première transmission du pouvoir sans violence dans l’histoire de cette ancienne colonie française, a estimé le président Issoufou.

Mais de nombreux électeurs vivant dans des zones affectées par les attaques djihadistes qui frappent depuis 2015 l’Ouest et le Sud-Est du pays n’avaient pas pu être enregistrés.

Arrivés à la nage

Le vote n’a pu se tenir à Toumour en raison de l’attaque.

« Certaines victimes ont été tuées ou blessés par balles d’autres calcinées à l’intérieur des cases totalement consumées par les flammes d’un énorme incendie provoqué par les assaillants », a expliqué le responsable du département, qui a requis l’anonymat.

Il a précisé que près d’un millier de maisons avaient été incendiées, ainsi que le marché central de la ville.

« Les assaillants dont le nombre est estimé à près de 70 sont arrivés à Toumour vers 18 h 45 locales (17 h 45 GMT) à pied, après avoir traversé à la nage (les eaux du lac Tchad) et ont sévi pendant trois heures », a-t-il raconté. « Ils ont d’abord attaqué la résidence du chef traditionnel qui a pu leur échapper in extremis ».

Le groupe djihadiste Boko Haram, né au Nigeria en 2009, a établi des bases sur certains des multiples îlots parsemant le lac Tchad, une vaste étendue marécageuse à la frontière entre le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun.

Depuis 2016, le groupe Boko Haram s’est divisé en deux factions : celle d’Abubakar Shekau, le chef historique du groupe, et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), affilié à l’EI.

Les autorités nigériennes ne font pas la différence entre les membres de Boko Haram et de l’Iswap, qualifiant tous ces combattants djihadistes comme des éléments de Boko Haram.

300 000 déplacés et réfugiés

« Ils (les assaillants) ont fait irruption vers 19 heures en grand nombre en criant “Allah akbar” (Dieu est le plus grand), en tirant et en mettant le feu aux habitations », a témoigné sur Facebook un habitant de Toumour.

« Boko Haram a tout incendié, nous avons tout perdu, il ne me reste plus que la chemise que je porte et il y a eu beaucoup de pertes en vie humaine », crie un autre habitant dans une vidéo tournée sur des ruines d’habitations réduits en cendres.

Le gouverneur de Diffa, Issa Lémine, s’est rendu dimanche à Toumour pour assister aux funérailles des victimes, ont indiqué ses services à l’AFP.

La région de Diffa abrite selon l’ONU 300 000 réfugiés nigérians et déplacés nigériens, fuyant depuis 2015 les exactions des djihadistes.

Diffa, la capitale régionale de 200 000 habitants située à la frontière avec le Nigeria, a été attaquée à quatre reprises en mai.

Malgré les annonces récurrentes de victoires militaires, Boko Haram et l’Iswap continuent à sévir-les groupes sont responsables en onze années d’insurrection de la mort d’au moins 36 000 personnes et de quelque deux millions de déplacés, selon l’ONU.

Outre Boko Haram, le Niger doit faire face, dans l’Ouest, à ses frontières avec le Mali et le Burkina, à des attaques des groupes djihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

 

Une rencontre de la RIFU, contre le terrorisme et la criminalité, s’est tenue à Niamey

Le comité de gestion de l’Unité régionale de fusion de renseignements (RIFU), a tenu sa septième réunion ce jeudi, dans la capitale du Niger. Ce comité est consacré à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale dans le Sahel.

La RIFU a été créée en 2014, elle a pour mission la fusion, l’analyse et la diffusion des renseignements au profit des services des pays membres, partenaires stratégiques et la force multinationale mixte.

Ainsi les responsables des renseignements et des délégués du Niger, du Nigeria, du Bénin et du Tchad, ainsi que des partenaires techniques et financiers, s’y sont réunis, en vue d’échanger sur des documents de travail et d’adopter des stratégies adaptées pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité qui sévissent dans la région. Selon le général Lawal Chekou Koré, patron de la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure du Niger (DGDSE), les défis sécuritaires se multiplient et la menace terroriste encore élevée est entretenue par différentes factions terroristes résilientes. « Dans ce contexte, la RIFU est l’illustration d’une volonté de mutualisation en tant que plateforme d’échanges et de partage de renseignements« .

« Au Niger, ce dont nous pouvons témoigner, c’est que l’année 2019 aura été celle où notre armée a remporté le plus de victoires contre Boko Haram, l’année où nous avons prévenu le plus d’attentats du fait justement des renseignements que nous avons pu avoir sur les acteurs », a affirmé Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Niger.

Depuis 2009, plusieurs pays de l’espace sahélien, y compris le Niger, subissent les attaques meurtrières perpétrées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram, des groupes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et des mouvements rebelles basés depuis près de cinq ans dans le nord du Mali ou encore divers groupes armés qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 de Moammar Kadhafi.

 

Niger : MSF se retire de la ville de Maïné-Soroa

L’organisation médecins sans frontière a annoncé samedi son retrait de la région nigérienne de Diffa, en proie aux exactions de Boko Haram.

Médecins sans frontières (MSF) a annoncé samedi, 10 août, son intention de mettre fin à ses activités humanitaires à Maïné-Soroa (dans la région de Diffa), localité ciblée par les attaques de Boko Haram.

Le bureau de MSF dans ladite ville sera ainsi fermé trois ans après d’intenses activités sur place. L’organisation venait d’y observer un arrêt temporaire des activités, d’une durée d’un mois, suite à une attaque de son siège le 26 avril dernier.

« Depuis lors [attaque du 26 avril], Médecins sans frontières a essayé de comprendre l’incident mais jusque-là, nous n’avons pas pu identifier qui a fait ça et pourquoi. Du coup, face à cette incertitude, nous nous sommes résolus à fermer le projet pour ne pas exposer nos staffs et nos opérations », précise Abdoul Aziz Mohammed, chef de mission pour MSF dans le pays.

Médecins sans frontière ne quitte pas la région de Diffa toute entière. L’Ong reste dans la ville de Diffa et à Nguigmi.

 

 

 

NOUVEL ASSASSINAT D’UN CHEF DE TRIBU DANS LA RÉGION DE TILLABERI AU SUD-OUEST DU NIGER

Le chef de la tribu d’Intès departement d’Ayerou, Almoubacher Ag Alamjadi, a été assassiné ce lundi 15  juillet.

Des sources locales ont confirmé l’information, les assaillants sont des présumés membres de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), qui sont très actifs dans cette région frontalière du Mali. La filiale locale de Daesh a d’ailleurs revendiqué plusieurs attaques meurtrières dans la zone. La dernière remonte au lundi 1er juillet, et a fait, selon le gouvernement, 18 morts et 4 portés disparus dans les rangs de l’armée nigérienne.

C’est la seconde fois en quelques mois qu’un chef traditionnel est assassiné par des individus armés dans cette même commune rurale. Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 avril, des hommes armés ont abattu à son domicile, Arrissal Amdagh, le chef du groupement touareg Tahabbanat d’Inates.