International Archives - Journal du niger

Bamako : Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Mali, 21 novembre 2024Vingt-quatre heures après la révocation du Premier ministre Choguel Maïga, suite à son discours critique envers la transition malienne, une nouvelle page se tourne dans l’histoire politique du Mali. Le général d’armée Assimi Goïta, président de la transition, a nommé le général de division Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre du gouvernement de transition. Mais qui est donc ce acteur sur l’échiquier politique malien ?

Qui est Abdoulaye Maïga ?  Portrait du Nouveau Premier Ministre Malien

Né le 12 mai 1981 à Bamako, Abdoulaye Maïga est un officier et homme d’État malien, connu pour son parcours militaire et son engagement politique. Il a été nommé Premier ministre par intérim du Mali le 21 août 2022, un poste qu’il a occupé jusqu’au 5 décembre de la même année.

Avant cela, il a servi en tant que porte-parole du gouvernement à partir du 1ᵉʳ décembre 2021 et ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation depuis le 5 octobre 2020. Maïga n’était pas membre du groupe d’officiers qui a pris le pouvoir lors du coup d’État d’août 2020, mais il est considéré comme proche du colonel Assimi Goïta.

Critiques et alliances : Abdoulaye Maïga, un homme de convictions

En septembre 2022, il a fait des déclarations critiques envers le gouvernement français à l’ONU, après le retrait des militaires français de l’opération Barkhane, et a salué les relations entre le Mali et la Russie. Il a également critiqué plusieurs responsables africains, y compris l’ex-Président nigérien Mohamed Bazoum et le Président ivoirien Alassane Ouattara.

En février 2024, il a assisté à la séance de dédicaces d’un livre critique des forces armées maliennes (FAMa) écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré. Cependant, en mars 2024, il a pris ses distances avec l’auteur du livre après son arrestation.

Un leader aux multiples facettes

Maïga a une formation en diplomatie, en droit international et a étudié les politiques de sécurité et de défense internationale à Paris. Il détient un doctorat en Sécurité et Défense Internationale de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Maïga a étudié les droits de l’homme et le droit humanitaire à l’Université Paris-Saclay à Évry. Il a aussi commencé un doctorat en Droit des affaires et a rédigé une thèse sur la crédibilité de la CEDEAO pour assurer la paix et la sécurité.

Un acteur clé dans la transition politique du Mali

Le général de division Abdoulaye Maïga a travaillé dans la Direction de l’Alerte Précoce sur la Prévention du Terrorisme au sein de la CEDEAO et a été officier de police pour la MONUSCO, faisant partie de la mission des Nations Unies en République démocratique du Congo. Après le second coup d’État en mai 2021, il a endossé le rôle de porte-parole de la politique de rupture avec la France et ses alliés. En juin de la même année, il devient ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Puis, en décembre 2021, il a pris les fonctions de porte-parole du gouvernement.

En somme, à nouveau Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, est un homme d’État aux multiples facettes, dont les actions et les discours continueront sans doute à influencer le cours de la transition malienne. Son parcours, ses alliances et ses convictions seront des éléments clés à surveiller dans les mois à venir, alors que le Mali navigue dans les eaux tumultueuses de la politique.

 

Mali : le Président Goïta révoque le premier ministre Maïga

Bamako, le 20 novembre 2024 – Les spéculations qui avaient cours ont trouvé leur épilogue, confirmant un changement majeur dans le paysage politique malien. Le président de la transition, le général Assimi Goïta, a annoncé la révocation du Premier ministre Choguel Maïga ainsi que de l’ensemble de son cabinet.

En effet, cette décision, diffusée par le Secrétaire général de la présidence lors d’une allocution télévisée sur ORTM, la chaîne d’État, marque un point culminant dans la période de transition politique que connaît le Mali depuis le coup d’État militaire de 2021.

Discours incendiaire : Choguel Maïga critique la Direction militaire

Choguel Maïga, une figure de proue de cette transition, s’est retrouvé au centre de controverses croissantes, culminant avec un discours passionné le 16 novembre devant ses partisans à Bamako. Critiquant ouvertement la direction militaire du pays, il a dénoncé ce qu’il considère comme une gestion autocratique de la transition et le report des élections, exacerbant les tensions politiques. Ces propos, perçus comme une attaque directe contre le régime dont il faisait partie, ont provoqué une onde de choc à travers la nation, mettant en lumière les divisions profondes au sein du gouvernement de transition.

Onde de Choc : Les Conséquences de la Révocation de Maïga

Suite à son discours incendiaire, le gouvernement a décidé de limoger Maïga, qui a été une pièce maitresse depuis sa nomination après le second coup d’État. Car certains ont interprété ce discours comme le lancement non officiel de sa campagne présidentielle. En plus, les jours précédant son discours, des manifestations ont éclaté dans tout le pays, les manifestants appelant à sa démission immédiate, ce qui reflète une opposition croissante à sa confrontation ouverte avec les militaires.

Cette éviction survient dans un climat de tension et d’incertitude quant à la transition du Mali vers un régime civil. Alors que certains analystes voient dans cette action une tentative de consolidation du pouvoir par les militaires et une élimination des voix dissidentes, d’autres s’inquiètent de l’impact potentiel sur la stabilité politique du pays.

La destitution de Maïga pourrait en effet aggraver les clivages politiques existants, mais elle pourrait également représenter une étape décisive dans la quête de légitimité et de contrôle des militaires sur le processus de transition. Seul l’avenir dira si cette décision sera le catalyseur d’un changement durable ou le prélude à une période prolongée de turbulence politique au Mali.

 

Mali : 1 270 000 euros saisis à l’aéroport de Bamako

Bamako, 18 novembre 2024 Les autorités douanières maliennes ont une nouvelle fois frappé un grand coup dans leur lutte contre la criminalité financière. En effet, ce lundi, lors d’un contrôle rigoureux à l’aéroport de Bamako, les agents ont procédé à la saisie d’une somme colossale de 1 270 000 euros, soigneusement dissimulée dans les bagages d’un passager.

Cette opération, fruit d’un travail de renseignement minutieux mené par l’Antenne de ciblage de la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières, témoigne de l’acuité des services de douane et de leur capacité à déjouer les stratagèmes les plus élaborés.

Une vigilance sans faille à Bamako

L’habileté avec laquelle les douaniers ont déjoué le stratagème complexe des trafiquants témoigne de leur engagement indéfectible envers la protection des frontières et la prévention des activités criminelles. La saisie de cette somme considérable n’est pas seulement une victoire contre le crime organisé, mais aussi une affirmation puissante de la détermination du Mali à maintenir l’intégrité de son économie et de sa société. Cette saisie est une nouvelle preuve de l’efficacité des contrôles mis en place à l’aéroport de Bamako et de l’engagement sans faille des agents à protéger les frontières du Mali.

Un coup dur porté au crime organisé

Les efforts inlassables des services de douane, souvent invisibles au grand public, ont été une fois de plus mis en lumière par cette opération. Elle souligne l’importance cruciale de ces Gardiens de l’État qui, jour après jour, assurent la sécurité des citoyens et la prospérité de la nation.

Par ailleurs, cette réussite est une mise en garde claire pour ceux qui tentent de transgresser la loi : la douane malienne est toujours en alerte, prête à agir avec force et intelligence. En saisissant cette somme considérable, les douaniers ont porté un coup d’État à ces organisations et transmis une information manifeste : le Mali ne tolérera aucune activité illégale sur son sol.

Un hommage aux douaniers

Cette opération est l’occasion de saluer le travail remarquable des douaniers maliens, qui œuvrent au quotidien pour la sécurité et la prospérité du pays. Leur professionnalisme et leur dévouement sont des atouts précieux pour le Mali.

En conclusion, la saisie de 1 270 000 euros à l’aéroport de Bamako est un événement majeur qui marque une nouvelle victoire dans la lutte contre la criminalité financière au Mali. Cette opération est le fruit d’un travail d’équipe et d’une coopération étroite entre les différents services de l’État. Encore une fois, elle témoigne de la volonté du Mali de combattre tous les dangers qui entravent sa stabilité et ses progrès.

 

Le Mali au cœur de la première Conférence ministérielle Russie-Afrique

Sotchi, le 08 novembre 2024 – Le Mali est activement engagé dans le renforcement de ses relations avec la Russie. En témoigne la participation de la délégation malienne conduite par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui se tient les 9 et 10 novembre à Sotchi.

Par ailleurs, cette rencontre de haut niveau, qui fait suite au succès du deuxième Sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg en juillet 2023, marque une nouvelle étape dans le dialogue politique et la coopération économique entre la Russie et les pays africains.

Un programme chargé pour le ministre malien

Le Ministre Diop aura un agenda particulièrement chargé lors de cette conférence. Il fera partie des séances plénières, des panels de discussion, des événements parallèles et aura des rencontres bilatérales avec ses homologues de différents pays. Ces échanges permettent également d’approfondir les relations bilatérales et de renforcer la coopération dans les domaines stratégiques d’intérêt commun.

Le Mali et la Russie : un partenariat en plein essor

La participation du Mali à cette conférence s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère du pays, qui vise aussi à diversifier les partenariats et à renforcer les relations avec les pays amis. Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, avait déjà réaffirmé la volonté du Mali d’aller plus loin dans le renforcement du partenariat stratégique avec la Russie lors du sommet de Saint-Pétersbourg.

Les enjeux de cette conférence

Cette conférence ministérielle est une occasion unique pour les pays africains et la Russie d’échanger sur les défis communs et de renforcer leur coopération dans des domaines tels que l’économie, la sécurité, l’énergie et l’agriculture. Les participants auront aussi l’opportunité de discuter des moyens de mettre en œuvre les décisions prises lors du précédent sommet.

En somme, la participation du Mali à la première Conférence ministérielle Russie-Afrique témoigne de l’importance accordée par Bamako à ce partenariat. Les échanges qui auront lieu à Sotchi permettront de renforcer les liens entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans l’intérêt des peuples malien et russe.

Donald Trump, 47ᵉ Président des États-Unis

Il l’a fait, c’est officiel : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle ce 6 novembre 2024, devançant la démocrate Kamala Harris. Il devient alors le 47ᵉ président des États-Unis et revient à la Maison-Blanche après son premier mandat de 2017 à 2021. Ce succès historique représente un retour victorieux dans la vie politique américaine, après une campagne acharnée et une série de résultats importants dans les États décisifs, huit ans après sa première victoire et seulement quatre ans après sa défaite face à Joe Biden.

Il sera, à partir du 20 janvier 2025, le deuxième homme politique américain après Grover Cleveland à avoir deux mandats non consécutifs. Sa victoire est d’or et déjà garantie grâce à son succès dans les États clés  avec 277 Grands électeurs, bien au-delà des 270 nécessaires.

Un vote écrasant 

À ce stade, Donald Trump a recueilli 277 voix de grands électeurs, dépassant ainsi les 270 requises pour accéder à la Maison-Blanche. Il a remporté le Texas, la Floride et l’Ohio, tout en s’imposant dans des États importants tels que la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Encore plus important, alors que plus de 95 % des bulletins étaient vides, Associated Press a annoncé sa victoire en Pennsylvanie, un État que Joe Biden avait de peu remporté en 2020. Ainsi, Trump a recueilli 50,9 % des voix, contre 48,4 % pour Kamala Harris. Pour le milliardaire de 78 ans, ce retour politique, après une défaite en 2020, est une véritable résurrection.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Célébration d’une victoire méritée 

Par ailleurs, c’est depuis Mar-a-Lago, en Floride, que l’ancien président a proclamé sa victoire en remerciant ses électeurs et en mettant en évidence son succès dans des États importants tels que le Wisconsin, la Pennsylvanie et la Géorgie. La victoire dans les sept États pivots pourrait représenter un grand chelem républicain, car ces « Swing States » ont joué un rôle essentiel dans son ascension à la Maison-Blanche.

Que deviendront les poursuites judiciaires à l’encontre de Donald Trump ?

Sous son mandat, la politique américaine risque de changer radicalement, avec un retour à des politiques économiques et de sécurité rigoureuses et une éventuelle relance de son projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine.

En plus, la réélection de Trump à la présidence lui offre une opportunité exceptionnelle de faire taire toutes les accusations portées contre lui et même de mettre fin définitivement aux poursuites judiciaires en cours. Pour rappel, l’ancien président fait l’objet d’accusations à la fois fédérales et locales, en particulier dans l’affaire Stormy Daniels et pour son implication dans les événements du 6 janvier 2021.

Cette élection permettrait aussi à Trump, après quatre ans d’absence à la Maison-Blanche, de redéfinir à nouveau la politique américaine et de faire mieux qu’auparavant.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Qui est Donald Trump, le 47ᵉ Président des États-Unis ?

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un milliardaire, animateur et homme d’État américain, membre du Parti républicain. Après avoir dirigé l’entreprise familiale, appelée « The Trump Organization », il a développé un empire immobilier et investi dans différents domaines, tels que les casinos et les concours de beauté.

En 2016, Trump est élu 45ᵉ président américain, mais son style provocateur, sa gestion controversée de la pandémie de COVID-19, la construction du mur à la frontière mexicaine et ses relations avec Vladimir Poutine lui coûteront sa réélection en 2020. Malgré sa défaite face à Joe Biden, son Parti républicain n’abandonnera pas.

En novembre 2022, Trump fit savoir qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, l’une des nombreuses poursuites à son encontre parviendra à son terme en 2023. Il est alors reconnu coupable de complots et de fausses déclarations, marquant ainsi l’histoire en tant que premier ex-président des États-Unis condamné pour un délit en 2024.

En résumé, le succès de Trump illustre le désir de renouveau des Américains et démontre qu’une campagne électorale peut être à la fois simple et pacifique tout en conduisant au succès. L’élection américaine pourrait servir de modèle pour les nations africaines, soulignant l’importance d’une démocratie dynamique et de la volonté populaire. Toutes nos félicitations au Premier Américain.

 

Le Mali durcit sa législation contre l’homosexualité

Bamako, le 4 novembre 2024 Une nouvelle loi criminalisant l’homosexualité a été adoptée jeudi dernier par le Conseil national de la transition (CNT) au Mali. Cette décision a entraîné de vives réactions au sein de la société civile et au-delà des frontières du pays.

Le ministre de la Justice, Mamadou Kassogué, justifie cette nouvelle loi en déclarant que le Mali ne peut tolérer la violation de ses « coutumes et valeurs » par des personnes venues d’ailleurs. Il affirme que le Mali poursuivra toute personne qui se livre à cette pratique, qui en fait la promotion ou qui en fait l’apologie.

Homosexualité : Une loi adoptée à une large majorité

Les membres du CNT ont adopté les projets de code pénal et de code de procédure pénale, qui intègrent la pénalisation de l’homosexualité, avec un vote massif de 132 voix pour et une seule contre. Mais ils n’ont pas encore rendu publics les détails exacts des peines que les personnes reconnues coupables encourront, car le nouveau Code pénal n’est pas encore accessible à la presse.

Une situation juridique complexe

Toutefois, selon une source judiciaire, le nouveau Code pénal n’établit pas encore l’homosexualité comme une infraction autonome. Le Mali faisant partie de nombreux traités internationaux protégeant les droits humains, notamment les droits des minorités sexuelles, une telle qualification pourrait entrer en contradiction avec ses engagements internationaux.

Des réactions contrastées

Cette nouvelle loi a suscité de vives réactions au sein de la société civile malienne et au-delà. Si certains applaudissent cette décision, qu’ils considèrent comme une défense des valeurs traditionnelles, d’autres dénoncent une atteinte grave aux droits de l’homme et une stigmatisation des personnes LGBTI+.

Les organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé leur profonde inquiétude quant aux conséquences de cette loi sur la vie des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI+) au Mali. Elles craignent une augmentation des actes de violence et de discrimination à leur rencontre.

Jeux et perspectives

Cette nouvelle loi soulève de nombreuses questions sur la compatibilité du droit malien avec le Droit international des droits de l’homme. Elle pourrait également avoir des répercussions sur la coopération du Mali avec les pays occidentaux, qui sont souvent très critiques vis-à-vis de la criminalisation de l’homosexualité.

En somme, la criminalisation de l’homosexualité pourrait isoler le Mali sur la scène internationale et aggraver les difficultés que rencontrent les personnes LGBTI+. Il est urgent de trouver des solutions pour protéger les droits de tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

CEDEAO: Namadi Sambo nommé chef de mission pour les élections au Ghana

Abuja, le 30 octobre 2024-  Dans un mouvement stratégique pour les élections générales au Ghana prévues pour le 7 décembre 2024, la Commission de la CEDEAO a annoncé la nomination de S.E. Namadi Sambo, ancien Vice-Président du Nigeria, comme chef de sa mission d’observation. Cette décision intervient après une visite de courtoisie du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Dr. Omar Alieu Touray, à la résidence de Sambo à Abuja, le 29 octobre 2024.

L’expérience de Sambo en tant que leader de la mission d’observation des élections de 2020 au Niger a été un facteur clé dans sa sélection pour superviser le processus électoral au Ghana, qui est un moment crucial pour la stabilité politique et la consolidation démocratique dans la région.

Namadi Sambo pour une transparence électorale au Ghana

 En plus, le rôle de Sambo sera essentiel pour assurer une élection transparente et équitable, reflétant l’engagement de la CEDEAO envers la gouvernance démocratique et la paix régionale. Accompagné de l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah, commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, Dr. Touray a souligné l’importance de la mission et a exprimé sa confiance dans la capacité de Sambo à mener à bien cette tâche avec intégrité et impartialité.

Par ailleurs, l’accueil chaleureux de Sambo à l’invitation démontre son engagement constant envers la Communauté et son engagement envers la réussite du processus électoral. En s’engageant dans cette mission, il a mis en évidence l’importance de l’observation pour renforcer la démocratie et a exprimé son espoir pour des élections pacifiques et crédibles au GHANA.

En somme, la mission d’observation de la CEDEAO vise à renforcer la confiance dans le système électoral et à favoriser la paix et la stabilité dans la région. Avec son expérience et son leadership démontrés, la présence de Sambo témoigne de la volonté de la CEDEAO de soutenir des élections libres et équitables, qui sont indispensables pour le développement démocratique en Afrique de l’Ouest.

Mystère et complot : l’affaire Konaté secoue le Mali

Bamako, le 30 octobre 2024 – Le mystère s’épaissit autour de la disparition de Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison, portée disparue depuis le vendredi 25 octobre dernier, jour de la grande prière musulmane. Parallèlement à cette disparition inquiétante, le commandant fait l’objet d’une enquête pour appel à l’insurrection.

Selon un communiqué du Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, une voix attribuée à Daouda Konaté a été enregistrée dans un message audio largement diffusé sur les réseaux sociaux. Dans ce message, l’individu appelle à renverser les institutions de la République, menaçant ainsi la sûreté de l’État.

« Les militaires en place ne peuvent plus diriger le pays ; il faut créer des troubles pour le déstabiliser comme cela a été avec IBK. Même s’il faut 100 coups d’État pour diriger le Mali, on le fera», aurait déclaré Daouda Konaté dans cet enregistrement. Des propos jugés extrêmement graves par les autorités qui y voient une tentative de déstabilisation du pays.

Une enquête approfondie dans l’affaire Konaté 

Face à la gravité de ces faits, le Procureur a décidé d’ouvrir une enquête pour identifier tous les auteurs, coauteurs et complices de ces actes. Les enquêtes porteront notamment sur l’authenticité de l’enregistrement audio et sur l’existence d’un éventuel complot visant à déstabiliser le Mali.

Le lien entre la disparition et les accusations

Par ailleurs, la disparition de Daouda Konaté quelques jours avant la diffusion de cet enregistrement soulève de nombreuses interrogations. Les autorités enquêtent-elles pour déterminer s’il existe un lien entre les deux événements ? ou! Est-ce que la disparition du Commandant a un rapport avec ses activités supposées subversives ? La réponse à ses questions déterminera la suite de cette affaire.

Au-delà de l’aspect juridique, l’affaire Daouda Konaté soulève des questions sur les raisons qui poussent un haut fonctionnaire à tenir de tels propos. Les conditions de travail difficiles dans l’administration pénitentiaire, les frustrations liées à la situation politique du pays pourraient aussi expliquer un tel désespoir.

Un climat politique tendu

Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu au Mali. Les autorités sont également confrontées à de nombreux défis, particulièrement sécuritaires et économiques. Ces accusations d’appel à l’insurrection viennent renforcer le sentiment d’instabilité qui règne dans le pays.

En somme, la disparition inquiétante de Daouda Konaté, couplée aux graves accusations portées contre lui, jette une ombre sur la politique climatique déjà tendue au Mali. Les autorités doivent faire toute la lumière sur cette affaire et garantir la sécurité de tous les citoyens. Il est crucial que les acteurs politiques et sociaux fassent preuve de responsabilité et privilégient le dialogue pour sortir le pays de cette crise.

Le Tchad frappé de plein fouet par une nouvelle attaque terroriste

N’Djaména, 29 octobre 2024 – Le Tchad est de nouveau endeuillé. Une attaque d’une violence inouïe a visé une base militaire dans la région du lac Tchad, faisant 40 morts parmi les soldats Tchadiens. L’assaut, perpétré dans la nuit du 27 au 28 octobre, a suscité une vive émotion à travers le pays. Face à cette nouvelle menace, le président Mahamat Idriss Déby a immédiatement ordonné le lancement de l’opération militaire « Haskanite » visant à traquer et neutraliser les auteurs de cet attentat barbare.

Bien que les autorités tchadiennes n’aient pas encore identifié les assaillants, il est indéniable que le lac Tchad est une zone de forte tension régionale. Véritable poudrière régionale, il est depuis des années le théâtre d’affrontements meurtriers entre les forces de sécurité et les groupes armés . Parmi eux, Boko Haram et l’État islamique se distinguent. En effet, ces groupes djihadistes profitent de l’instabilité de la région pour lancer des attaques meurtrières sur les populations civiles et les forces de défense.

Un cycle de violence sans fin

Par ailleurs, les groupes armés tirent parti de la perméabilité des frontières et de la précarité économique des populations depuis plusieurs années pour enrôler de nouveaux membres et orchestrer des actions de guérilla. Ces mouvements insurrectionnels ont émergé dans le nord-est du Nigeria en 2009, avant de s’étendre aux régions avoisinantes, avec le Tchad comme cible récurrente. La situation d’instabilité chronique dans cette zone a rendu le Tchad un allié important pour les opérations militaires de la France et des États-Unis, qui exploitent sa localisation stratégique pour leur offensive élargie contre les groupes djihadistes dans le Sahel.

Un défi sécuritaire majeur au Tchad 

Le Tchad, toujours en première ligne dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, subit de lourdes conséquences dues à ce conflit. Ses forces armées, connues pour leur courage, font face à des attaques de plus en plus complexes et mortelles. En dépit des efforts conjoints des autorités tchadiennes et de leurs alliés internationaux, la menace terroriste demeure et s’étend progressivement.

L’attaque récente a révélé la gravité de la menace terroriste dans la région. Les groupes armés, soutenus par un large réseau et profitant d’un environnement favorable à leurs opérations clandestines, intensifient les guet-apens et les actes de terrorisme.

Bien que la riposte du Tchad soit indispensable, elle est insuffisante pour éliminer la violence. Combattre le terrorisme dans le Sahel exige une stratégie intégrée, qui passe par une coopération accrue entre les nations de la région et un appui constant de la communauté internationale.

Les enjeux d’une région instable

Les répercussions de l’attaque récente sont considérables et diversifiées. Non seulement elle a entraîné un lourd bilan humain, mais elle menace également de compromettre la sécurité régionale et d’entraver le progrès économique. Les civils, déjà durement touchés par des conflits antérieurs, se retrouvent en première ligne face à cette escalade de violence.

Cet événement tragique souligne la nécessité d’une stratégie concertée et pérenne face au terrorisme dans le Sahel. Il est impératif que la communauté internationale, en partenariat avec le Tchad, intensifie son soutien financier et logistique aux Nations affectées, tout en cherchant des solutions politiques aux crises qui nourrissent ces actes de violence. Par ailleurs, il est crucial de s’attaquer aux racines du problème en combattant la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale, qui sont des facteurs clés de l’insécurité dans la région.

En somme, la lutte contre le terrorisme au Sahel représente un défi majeur qui s’étend au-delà des frontières nationales. Les récentes attaques soulignent que la victoire sur le terrorisme dans cette région est encore loin d’être acquise. Face à une situation complexe et multiforme, il est crucial de continuer à œuvrer pour la stabilisation du Sahel et pour garantir un futur prospère à ses habitants. Le Tchad, en collaboration avec ses alliés internationaux, doit relever un défi considérable : trouver les moyens d’arrêter cette spirale de violence et de rétablir la paix et la sécurité dans le bassin du lac Tchad. La solution à ce problème déterminera le destin de toute la région.

 

Le SIAO 2024, un rayon de soleil sur le Burkina Faso

Ouagadougou, 25 octobre 2024 – Malgré un contexte sécuritaire complexe, le Burkina Faso a choisi de célébrer sa culture et son artisanat en ouvrant les portes de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Un événement qui, au-delà de son aspect commercial, est une véritable affirmation de l’identité nationale et un symbole de résilience.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé cette cérémonie d’ouverture, soulignant l’importance de cet événement pour le peuple burkinabè. « Le SIAO est plus qu’une simple exposition, c’est un témoignage de notre détermination à préserver notre patrimoine culturel », a-t-il déclaré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré inaugure la 17ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou(SIAO)SIAO : Un rendez-vous incontournable pour l’artisanat africain

Par ailleurs, Le SIAO, reconnu comme l’un des plus grands salons d’artisanat en Afrique, rassemble chaque année des milliers de visiteurs et d’exposants. Cette année, le Niger, pays invité d’honneur, est particulièrement mis à l’honneur. Les artisans nigériens présenteront leurs plus belles créations aux côtés de leurs homologues burkinabè.

« C’est un honneur pour le Niger d’être invité d’honneur de cette édition », a déclaré la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Sofiane Agaichata Guichene. « Ce salon est une opportunité pour nous de renforcer les liens culturels et économiques entre nos deux pays. »

En plus, le SIAO offre un espace unique aux artisans pour valoriser leur savoir-faire et aux visiteurs pour découvrir la richesse des traditions burkinabè. La participation enthousiaste des professionnels de l’artisanat souligne l’importance de cet événement comme une vitrine internationale pour les œuvres indigènes et un moteur de développement économique.

Un moteur pour l’économie locale

Au-delà de son aspect culturel, le SIAO joue un rôle essentiel dans le développement économique du Burkina Faso. En effet, il permet aux artisans de trouver de nouveaux marchés, de valoriser leurs produits et de générer des revenus.

Le Président TRAORÉ a souligné l’importance de cet événement, affirmant que le SIAO est plus qu’une simple exposition ; « c’est une affirmation de l’identité burkinabè et une preuve de la capacité du pays à surmonter les adversités ».

Il a également exprimé sa gratitude envers les pays participants, en particulier les Républiques sœurs du Mali et du Niger, invitées d’honneur de cette édition. Cela renforce ainsi les liens de solidarité et de fraternité entre les Nations.

En bref, l’engagement du Burkina Faso à promouvoir ses valeurs culturelles et son artisanat est clair, et le SIAO 2024 promet d’être un événement mémorable qui mettra en lumière la diversité et la créativité africaine. Le Président a conclu en souhaitant un bon salon et un séjour fructueux à tous les exposants, professionnels de l’artisanat et visiteurs, marquant le début d’une célébration de l’artisanat qui résonnera bien au-delà des frontières du Burkina Faso.

 

Mali : Le gouvernement menace de retirer la licence d’exploitation à Barrick Gold

Bamako, le 24 octobre 2024 – Une nouvelle crise secoue le secteur minier malien. Le gouvernement a annoncé ce jeudi son intention de retirer la licence d’exploitation à la multinationale canadienne Barrick Gold. En effet, cette décision radicale fait suite aux multiples manquements de la Société minière à ses engagements contractuels.

Dans un communiqué commun, les ministères de l’Économie et des Finances et des Mines ont pointé du doigt les dysfonctionnements de Barrick Gold en matière de responsabilité sociale et environnementale, ainsi que de respect de la réglementation des changements. Ces manquements, jugés inacceptables par les autorités maliennes, mettent en péril la pérennité des activités minières dans le pays et portent atteinte aux intérêts de l’État et des populations.

Après de multiples mises en garde conservées vaines, le gouvernement malien a décidé de prendre des mesures fermes pour faire respecter la loi et garantir un partage équitable des richesses minières. Cette décision intervient dans un contexte de révision en profondeur des contrats miniers, le gouvernement malien cherchant à renforcer son contrôle sur les ressources naturelles et à obtenir une meilleure répartition des revenus.

Cette crise entre le Mali et Barrick Gold vient relancer le débat sur la répartition des richesses, problématique de l’exploitation minière en Afrique. Elle souligne également la nécessité pour les États africains de renforcer leur capacité à négocier et à faire respecter les contrats avec les multinationales.

Retraite de la licence d’exploitation de Barrick Gold : les enjeux de cette décision

Le Mali, dans un élan de souveraineté économique, s’engage à reprendre le contrôle de ses ressources naturelles pour catalyser le développement national. Cette démarche est soutenue par une exigence accrue envers les entreprises minières, qui se voient demander de respecter scrupuleusement les normes environnementales et sociales.

Parallèlement, le gouvernement malien prône une transparence renforcée dans la gestion des ressources minières, visant une distribution équitable des bénéfices générés, assurant ainsi que l’État, les entreprises et les communautés locales en tirent un avantage juste et proportionné.

En somme, les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de l’exploitation minière de Barrick Gold au Mali et pour sa relation avec le Gouvernement. Les observateurs attendent avec impatience les réactions de la Société minière et les éventuelles suites que cette affaire pourrait avoir.

 

Les BRICS révolutionnent le système financier mondial

Le paysage financier mondial est sur le point de connaître une transformation profonde. Le bloc des BRICS, qui regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme de paiement basée sur la technologie blockchain. Cette initiative ambitieuse, qui rassemble désormais 159 pays, soit plus des trois quarts de la planète, pourrait bien bouleverser l’ordre monétaire international établi.

Nouvelles plateforme de paiement des BRICS : Un défi à la domination du dollar et de l’euro

Le système de paiement des BRICS se positionne comme un concurrent direct des géants du secteur, tels que SWIFT. En proposant une alternative aux monnaies fiduciaires, il vise à réduire la dépendance vis-à-vis du dollar et de l’euro. La nouvelle monnaie des BRICS, adossée à l’or, est conçue pour offrir une stabilité et une confiance accrue aux acteurs économiques mondiaux.

Avec un taux de conversion actuel de 1 chaîne BRICS (BRICS) à 18,88 USD et 17,97 EUR, cette nouvelle monnaie démontre déjà une certaine solidité. Cependant, les implications de cette initiative sont vastes et complexes. Au-delà des marchés financiers, cette révolution monétaire pourrait avoir des répercussions sur la politique internationale, le commerce mondial et la souveraineté économique des nations.

Vers une finance plus décentralisée et inclusive

L’adoption de cette plateforme par un nombre aussi important de pays marque un tournant majeur. Elle témoigne d’une volonté de se tourner vers des systèmes financiers plus décentralisés et résilients. La technologie blockchain, sur laquelle repose cette nouvelle plateforme, offre en effet des garanties en termes de sécurité et de transparence.

Cette initiative soulève de nombreuses questions sur l’avenir du système financier mondial. Comment les acteurs traditionnels vont-ils réagir à cette nouvelle concurrence ? Quels seront les impacts sur les relations économiques internationales ? Et comment les technologies émergentes vont-elles continuer à façonner le paysage financier ?

Les défis à venir

Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’impact réel de cette nouvelle plateforme sur l’économie mondiale. Les analystes s’attendent à une période de transition et d’adaptation, tandis que les marchés financiers s’ajustent à ce nouveau contexte.

Une chose est sûre : le système de paiement des BRICS marque le début d’une nouvelle ère monétaire. En favorisant la diversification et l’inclusion financière, il pourrait redéfinir le paysage économique mondial pour les décennies à venir.

Verdict-CPI : Al Hassan Ag Abdoul Aziz risque la prison à perpétuité

La Chambre de première instance X de la Cour pénale internationale rendra bientôt sa décision sur la peine à infliger à l’ancien chef rebelle malien, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

La Cour pénale internationale rend son verdict le 20 novembre dans l'affaire Al Hassan Ag Abdoul Aziz, accusé de crimes de guerre au Mali. CPI : verdict imminent pour l’ex-chef rebelle malien Al Hassan

La Cour pénale internationale (CPI) se prépare à rendre un jugement crucial dans l’affaire Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud. En effet, le 20 novembre prochain, la Chambre de première instance X, avec la juge Kimberly Prost en tant que présidente, la juge Tomoko Akane et le juge Keebong Paek, dévoilera en public un résumé de la sentence à infliger à l’ancien dirigeant d’Ansar Dine, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis à Tombouctou, au Mali. Cette lecture se fera en présence de M. Al Hassan, de son équipe de défense, des représentants légaux des victimes et du bureau du procureur.

Jugé responsable d’actes atroces commis entre 2012 et 2013, Al Hassan Ag Abdoul Aziz encourt une peine maximale de 30 ans d’emprisonnement. Cependant, compte tenu de la gravité des crimes et de sa situation personnelle, les juges pourraient également prononcer une peine d’emprisonnement à perpétuité. La CPI pourrait aussi imposer des sanctions financières, comme une amende ou la confiscation de biens.

Transition au Mali : une victoire  historique pour les victimes de Tombouctou

C’est le 26 juin 2024 dernier que la Chambre de première instance X avait rendu son verdict, déclarant Al Hassan coupable de certains chefs d’accusation liés à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité. Ces violences ont eu lieu entre le 2 avril 2012 et le 29 janvier 2013 à Tombouctou, dans le nord du Mali, alors sous l’influence des groupes armés Ansar Dine/AQMI. Cette décision avait été contestée en appel par la Défense et le Procureur le 18 septembre 2024.

Pour arriver à ce nouveau verdict qui sera donné prochainement, la Chambre a examiné des observations écrites concernant la sentence des différentes parties impliquées. De plus, une audience a eu lieu le 4 septembre 2024 afin de discuter des déclarations finales relatives à la sentence des parties concernées.

Le 20 novembre prochain, le monde entier fixera son attention sur La Haye, lorsque la Cour Pénale Internationale (CPI) énoncera la sentence Al Hassan Ag Abdoul Aziz. Cette décision aura un impact significatif sur la justice internationale et sera une victoire pour les victimes des crimes perpétrés à Tombouctou.

En somme, la décision de la CPI dans l’affaire Al Hassan Ag Abdoul Aziz marquera un tournant dans la lutte contre l’impunité pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité au Mali. Ce verdict est une étape importante dans le processus de justice transitionnelle au Mali, mais il ne saura à lui seul réparer les blessures du passé. Quelle peine Al Hassan Ag Abdoul Aziz recevra-t-il ? Ce verdict aura-t-il un effet dissuasif sur les auteurs de crimes internationaux ? Autant de questions auxquelles nous aurons bientôt une réponse. Une chose est sûre, cette affaire marquera durablement l’histoire de la justice internationale.

RAF2024 : La BOAD renforce l’intégration et la résilience économique de l’UEMOA

Bruxelles, 18 octobre 2024 – Le ReBranding Africa Forum (RAF2024), qui se déroule actuellement à Bruxelles, est le théâtre d’échanges cruciaux pour l’avenir économique et environnemental de l’Afrique. En effet, le président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), participant à la 10e édition de cet événement prestigieux, a contribué de manière significative au panel intitulé « l’Afrique que nous voulons », en présentant la vision stratégique de l’institution pour la transformation économique de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

Trois piliers fondamentaux ont été mis en avant : renforcer l’intégration régionale, améliorer la résilience climatique et créer des emplois productifs. Ces éléments sont essentiels pour assurer une croissance durable et inclusive dans la région. Ainsi, le Président a souligné l’importance de l’anticipation des besoins évolutifs du continent, du soutien au secteur privé et du renforcement des investissements dans les infrastructures vertes. D’ailleurs, la prise de ces mesures est essentielle pour faire face aux défis climatiques et favoriser un développement durable en Afrique.

Lors du RAF2024, le président de la BOAD a mis en lumière les initiatives pour l'intégration régionale, la résilience climatique en Afrique.En outre, les participants au Forum ont accueilli avec enthousiasme les initiatives de la BOAD, reconnaissant leur potentiel pour transformer l’économie de l’UEMOA et pour servir de modèle à d’autres régions du continent. L’engagement de la BOAD envers l’intégration régionale et la résilience climatique est en phase avec les objectifs globaux de développement durable et avec les aspirations de millions d’Africains qui aspirent à un avenir meilleur et plus stable.

Le RAF2024 continue d’être un espace de dialogue et de collaboration, où les leaders africains et internationaux, les décideurs politiques, les entrepreneurs et les penseurs se réunissent pour façonner « l’Afrique que nous voulons ». Avec la participation active de la BOAD, le Forum de cette année marque un pas de plus vers la réalisation d’une vision commune pour une Afrique prospère et résiliente.

Kemi Séba relâché : L’enquête sur l’activiste panafricaniste se poursuit

Paris, le 17 octobre 2024 – Le suspense est enfin levé. Après près de 50 heures de garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’activiste panafricaniste Kemi Séba est libre depuis mercredi soir, a indiqué le parquet ce jeudi. Interpellé lundi pour des soupçons d’ingérence étrangère, l’activiste béninois ne fera pas l’objet de poursuites à ce stade.

Toutefois, le Parquet de Paris a précisé que l’enquête se poursuivait. Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre d’une enquête préliminaire.

Kemi Séba: Une libération qui ne clôt pas le dossier

Cette libération ne signifie pas pour autant la fin de l’affaire. Les soupçons qui pesaient sur Kemi Séba, notamment ceux d’avoir entretenu des liens avec une puissance étrangère, restent au cœur des préoccupations des autorités françaises. La 5ème division du Parquet de Paris, spécialisée dans les affaires militaires, est en charge de ce dossier particulièrement sensible.

L’avocat de Kemi Séba, Me Juan Branco, s’était vivement élevé contre cette arrestation qu’il jugeait « violente » et « injustifiée ». Il a mis en évidence le caractère infondé des accusations portées contre son client, en soulignant que les questions posées lors des interrogatoires ne portaient que sur des déclarations publiques qu’il avait déjà faites.

L’affaire en cours impliquant l’activiste béninois alimente le débat sur son image publique. Tandis que certains le soutiennent comme porte-parole de la cause africaine, d’autres le critiquent, le percevant comme un agitateur et un manipulateur. Cette dualité d’opinions souligne la complexité et la sensibilité des questions d’influence et d’intervention étrangère en France.

Les enjeux d’une affaire sensible

L’affaire Kemi Séba soulève de nombreuses questions sur la liberté d’expression, les limites de l’activisme politique et les relations entre la France et l’Afrique. Elle met également en lumière les difficultés de concilier la lutte contre l’ingérence étrangère et le respect des droits de la Défense.

En somme, l’affaire Kemi Séba est un révélateur des enjeux complexes du XXIe siècle. Les frontières entre activisme politique, ingérence étrangère et défense des Droits de l’Homme sont de plus en plus floues. Cette affaire nous invite à réfléchir sur notre rapport au monde et sur les valeurs que nous défendons.

 

Kémi Séba : De l’activisme panafricaniste à l’accusation d’espionnage

Paris, le 17 octobre 2024 – L’activiste panafricaniste béninois, Kémi Séba, placé en garde à vue à Paris le 14 octobre dernier, risquerait jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. L’homme, connu pour ses discours virulents contre le néocolonialisme et son engagement en faveur des droits des populations africaines, est désormais poursuivi pour des faits graves : intelligence avec une puissance étrangère en vue de commettre des actes d’agression ou d’hostilité contre la France.

Son avocat, M. Juan Branco, a fait ces déclarations lors d’une conférence de presse mercredi. Selon le conseil de Kémi Séba, les autorités françaises reprocheraient à son client d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité de l’État en collaborant avec une puissance étrangère non précisée. Des accusations que Me Branco rejette catégoriquement, qualifiant cette affaire de « règlement de comptes politiques ».

Un activiste sous surveillance

Déchu de sa nationalité française en juillet dernier, Kémi Séba se trouvait à Paris en possession d’un visa de long séjour. Il avait expliqué sa présence dans la capitale française par le besoin de rencontrer des opposants béninois et de rendre visite à un proche malade. Cependant, selon les autorités, ses activités allaient bien au-delà de ces motifs déclarés.

Son ONG, Urgences Panafricanistes, a rapidement réagi, dénonçant une « persécution politique » et affirmant que les accusations portées contre son fondateur sont infondées. Sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens de Kémi Séba ont aussi exprimé leur indignation, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression et un acharnement judiciaire.

Kémi Séba : un symbole du panafricanisme

Kémi Séba est une figure emblématique du Panafricanisme. Ses idées, souvent radicales, ont trouvé un écho auprès d’un parti de la jeunesse africaine. Il a fondé plusieurs organisations, dont la célèbre Tribu Ka, dissoute en 2006 en France pour incitation à la haine raciale selon le gouvernement.

Cette arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et certains pays africains. Les discours anti-français se multiplient sur le continent, alimentés par un sentiment de ressentiment vis-à-vis de l’héritage colonial et des politiques néocoloniales perçues.

L’affaire Kémi Séba risque donc de relancer le débat sur les relations entre la France et l’Afrique et sur la place de la critique politique dans les sociétés occidentales.

 

Les Forces Armées Maliennes neutralisent Aliza Ould Yehia

Mali, le 8 octobre 2024 –Dans une opération d’envergure menée le 7 octobre 2024, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont porté un coup d’État sévère aux groupes terroristes opérant dans le centre du Mali. Les commandos maliens sont parvenus à neutraliser Aliza Ould Yehia, l’un des chefs terroristes les plus recherchés de la région, ainsi que plusieurs de ses hommes.

En effet, les forces de défense et de sécurité recherchaient activement Aliza Ould Yehia, émir de la compagnie Al-Quds de l’Émirat du Sahara, considéré comme le cerveau de l’attaque meurtrière de Ber. Son élimination est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme au Mali.

Par ailleurs, cette opération intervient quelques heures seulement après les deux attaques terroristes repoussées avec succès contre les villes de Ber et de Tombouctou. Les FAMa, soutenues par les populations locales, ont infligé de lourdes pertes aux groupes terroristes, détruisant leur logistique et saisissant un important arsenal.

Dans une opération réussie, les Forces Armées Maliennes ont neutralisé Aliza Ould Yehia, responsable de l'attaque de Ber, Une victoire saluée

Les autorités maliennes et la population saluent cette série de succès des FAMa. Elle témoigne de la détermination des forces armées à lutter contre le terrorisme et à sécuriser le territoire.

Le combat continue.

En bref, la neutralisation d’Aliza Ould Yehia est une victoire importante dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Elle témoigne de la détermination des FAMa et de leurs partenaires à sécuriser le territoire. Cependant, le combat est loin d’être terminé. Il est désormais crucial de s’attaquer aux racines du terrorisme en investissant dans le développement, en renforçant la coopération internationale et en mettant en place des programmes de prévention. L’avenir de la stabilité du Mali dépendra de la capacité du pays à relever ces défis.

Banque Postale du Burkina Faso : Vers une nouvelle ère d’inclusion financière

Ouagadougou, le 7 octobre 2024 – Le Burkina Faso franchit aujourd’hui une étape significative dans le renforcement de son autonomie financière avec le lancement officiel des activités de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF) par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE.

En effet, cette cérémonie officielle, prévue pour marquer le début des opérations de la BPBF, se tiendra en présence de dignitaires, d’entrepreneurs et de citoyens, témoignant de l’importance de cet événement pour le pays des hommes intègres.

Avec un capital impressionnant de quinze milliards de francs CFA, la BPBF s’est vu accorder l’agrément bancaire en 2022 et s’engage à répondre aux besoins financiers diversifiés de la population burkinabè. Le Burkina Faso considère cette initiative comme un pas crucial vers l’indépendance monétaire, un objectif de longue date pour le pays, qui aspire à développer une infrastructure financière solide et inclusive.

Les services proposés par la BPBF sont conçus pour être accessibles et adaptés, favorisant ainsi l’inclusion financière et offrant de nouvelles opportunités économiques aux citoyens. Ce lancement est le résultat d’un travail acharné et d’une planification méticuleuse visant à établir un système bancaire qui soutient l’ambition du pays de construire une économie solide et autonome.

L’engagement du Burkina Faso envers l’indépendance monétaire se manifeste clairement à travers les efforts déployés pour l’élaboration de politiques et de systèmes financiers qui reflètent les valeurs et les aspirations de sa population. La Banque Postale du Burkina Faso est donc prête à jouer un rôle clé dans ce voyage vers la prospérité économique, en s’assurant que chaque Burkinabè a accès aux outils financiers nécessaires pour contribuer au développement de leur nation.

Naufrage tragique dans Etat du Niger : 70 corps repêchés dans la Gbajibo

Mokwa (État du Niger), le 4 octobre 2024 – La tragédie a frappé la rivière Gbajibo mardi soir lorsqu’un bateau en bois transportant 300 passagers a chaviré. À ce jour, 70 corps ont été repêchés par les commissaires de l’eau de l’Autorité nationale des voies navigables intérieures (NIWA), en collaboration avec l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) et des plongeurs locaux. Les opérations de recherche continuent pour retrouver les passagers toujours portés disparus..

Le président Bola Tinubu a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple de l’État du Niger. Le gouverneur Mohammed Bago a également exprimé sa tristesse et a promis de renforcer les lois sur le transport par eau pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Mme Sarat Braimah, directrice de la région de Lagos de la NIWA, a accusé les opérateurs du bateau d’opérations illégales, soulignant que le bateau naviguait à 20h30, en violation du code maritime interdisant la navigation de nuit. Elle a révélé que les maréchaux de l’eau déployés sur la rivière avaient cessé leurs fonctions pour la journée, ignorant que le bateau chargeait des passagers.

La NIWA a attribué l’incident à plusieurs violations du code de transport, notamment la surcharge du bateau, l’utilisation d’un bateau en bois de qualité inférieure sans aides à la navigation, l’absence de gilets de sécurité et la navigation de nuit. Mme Braimah a annoncé que la NIWA assurerait désormais une surveillance 24 heures sur 24 des cours d’eau dans cette zone pour prévenir de futurs incidents.

Le nouveau code des transports, pourtant largement diffusé, n’a pas suffi à éviter cette tragédie. Cette fois-ci, c’est un rappel brutal de l’urgence d’une application stricte des normes de sécurité sur les itinéraires. Tout en espérant que les autres corps réapparaissent, nous souhaitons nos condoléances aux familles des victimes.

Naufrage tragique dans Etat du Niger : plus de 150 personnes disparues

Mokwa (Etat du  Niger), 2 octobre 2024Un drame de grande ampleur a endeuillé l’État du Niger. Un bateau transportant plus de 300 passagers, principalement des femmes et des enfants, a fait naufrage mardi soir sur le fleuve Niger, près du barrage de Jebba. Les autorités locales ont confirmé que plus de 150 personnes étaient portées disparues.

Selon Alhaji Absullahi Baba-Arah, directeur général de l’Agence de gestion des urgences de l’État du Niger, le bateau avait quitté la communauté de Mundi pour se rendre à Gbajibo afin de célébrer le Maulid, une fête religieuse importante. Les enquêteurs ouvrent une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce naufrage, qui restent inconnues pour l’instant. Cette démarche vise à éclaircir les causes de cette tragédie.

L’Agence de gestion des urgences, le ministère des Transports de l’État, ainsi que des plongeurs locaux et des bénévoles ont immédiatement lancé les opérations de secours. Leur intervention rapide a permis de sauver plus de 150 personnes. Malheureusement, les recherches se poursuivent pour retrouver les nombreux disparus.

Ce drame rappelle les risques liés aux transports fluviaux, notamment en période de forte affluence. Il souligne également l’importance de renforcer les mesures de sécurité sur les voies navigables et de sensibiliser les populations aux dangers de la surtaxation des embarcations.

Les autorités nigérianes ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré qu’elles mettaient tout en œuvre pour retrouver les disparus.

En somme, ce tragique naufrage, qui a causé la mort de nombreuses personnes, souligne les difficultés auxquelles font face les transports fluviaux en Afrique. Au-delà des opérations de secours en cours, il est urgent de renforcer les réglementations en matière de sécurité maritime et d’investir dans des infrastructures adaptées pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.

Nairobi, Nouvel Hôte du Sommet Afrique-France en 2026

Nairobi, Kenya – C’est une annonce qui a fait l’effet d’une bombe dans les cercles diplomatiques : le Kenya accueillera en 2026 le prochain sommet Afrique-France. Une première historique puisque cet événement, traditionnellement organisé en France ou dans un pays francophone, s’exporte pour la toute première fois au cœur de l’Afrique de l’Est.

En effet, cette décision, prise à l’initiative des présidents Emmanuel Macron et William Ruto, marque un tournant majeur dans l’histoire du sommet. En choisissant le Kenya, un pays non francophone, les organisateurs souhaitent insuffler un nouveau dynamisme à cet événement et l’ouvrir à de nouvelles perspectives.

Nairobi en 2026

Par ailleurs, le choix du Kenya n’est pas anodin. Ce pays, en pleine croissance, est devenu un acteur incontournable de la scène internationale. Son économie dynamique, sa stabilité politique relative et son engagement en faveur du développement durable en font un partenaire privilégié pour la France.

En plus, ce sommet, qui se tiendra à Nairobi, devrait être l’occasion de relancer le dialogue entre l’Afrique et la France sur de nouvelles bases. Les enjeux seront nombreux : transition énergétique, développement économique, gouvernance démocratique, sécurité… Autant de sujets qui seront au cœur des discussions entre les chefs d’État et de gouvernement, les représentants de la société civile et les acteurs économiques.

En sortant des sentiers battus, le sommet Afrique-France 2026 ambitionne de devenir un véritable laboratoire d’idées pour l’avenir du continent africain. Il s’agira de construire un partenariat plus équilibré et plus mutuellement bénéfique entre l’Afrique et la France, fondé sur le respect mutuel et la coopération gagnant-gagnant.

Les préparatifs sont déjà en cours et les attentes sont élevées. Tout le monde se concentrera sur Nairobi en 2026 afin de suivre les progrès de ce sommet qui s’annonce comme un événement clé dans les relations franco-africaines.

Le choix du Kenya comme hôte du prochain sommet Afrique-France ouvre une nouvelle ère dans les relations entre l’Afrique et la France. Les enjeux sont immenses, les défis nombreux, mais les opportunités sont tout aussi grandes. Ce sommet sera l’ occasion de redéfinir les termes de ce partenariat, de construire un avenir commun et de relever ensemble les défis du XXIe siècle .

Le leadership intergénérationnel au service de l’inclusion

Sous les auspices de l’UNGA79, un événement parallèle au Sommet du Futur a permis à un groupe diversifié de partenaires influents de discuter des avancées et des défis liés à la réalisation des ODD 3, 4 et 5, qui se concentrent sur la bonne santé et le bien-être, l’éducation de qualité et l’égalité des sexes.

En effet, cette session intergénérationnelle de deux heures, organisée par la Mission permanente de l’Union Africaine le 20 septembre 2024, a souligné l’importance de la collaboration entre les États, les organisations religieuses, philanthropiques, les jeunes et le secteur privé.

Six organisations majeures, dont l'UA/CIEFFA et ONU Femmes, se réunissent à l'UNGA79 pour le leadership intergénérationnel.Leadership intergénérationnel : Une nouvelle dynamique pour atteindre les ODD en Afrique

Sous le thème « Leadership Intergénérationnel pour l’Accélération des ODD », les discussions ont porté sur des recommandations clés pour renforcer les partenariats et la collaboration entre les différents secteurs. Les participants ont souligné la nécessité d’améliorer l’accessibilité et l’abordabilité des services et produits d’éducation et de soins de santé, ainsi que l’importance de se concentrer sur une éducation holistique et le renforcement des capacités des enseignants pour réaliser pleinement les objectifs éducatifs.

Six organisations majeures, dont l'UA/CIEFFA et ONU Femmes, se réunissent à l'UNGA79 pour le leadership intergénérationnel.Les recommandations issues de cet événement soulignent l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis mondiaux. Elles appellent à une action concertée pour améliorer les systèmes d’éducation et de santé, en mettant l’accent sur l’inclusion et l’équité pour tous. L’accent a également été mis sur l’importance de l’engagement des jeunes et de leur leadership dans la mise en œuvre des ODD, reconnaissant que l’implication intergénérationnelle est essentielle pour assurer un avenir durable pour l’Afrique et le monde entier.

Cet événement parallèle au Sommet du Futur a été une plateforme importante pour mettre en lumière les efforts collectifs nécessaires pour accélérer le progrès vers les ODD en Afrique. Il a également servi de rappel que le développement durable ne peut être atteint sans une collaboration significative et des partenariats solides à travers les générations et les secteurs. Avec les recommandations formulées lors de cette rencontre, les partenaires impliqués ont jeté les bases pour un travail continu et une action collective en faveur de l’éducation, de la santé et de l’égalité des sexes sur le continent africain.

Alerte à l’insécurité : Un complot visant à déstabiliser le pays déjoué

Le 23 septembre 2024, le Burkina Faso a été secoué par les révélations du ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, concernant un complot de grande envergure visant à déstabiliser le pays. Dans un communiqué diffusé par la radio et télévision nationales, le ministre a accusé des individus basés en Côte d’Ivoire, avec le soutien de services de renseignement étrangers, de fomenter des troubles. Ces déclarations interviennent alors que les tensions régionales se renforcent, ce qui met à rude épreuve la sécurité intérieure du Burkina Faso.

 Le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, a exposé un complot visant à déstabiliser le Burkina Faso, Les forces de sécurité déjouent un complot visant à troubler l’ordre public

Selon le ministre Sana, ce réseau de déstabilisation aurait noué des alliances avec des groupes terroristes, notamment les « Centraux », dans le but de lancer des attaques contre des civils innocents et des institutions clés de la République. L’attaque tragique de Barsalogho, survenue le 24 août 2024, qui a entraîné le massacre de populations civiles, serait directement liée à ce complot. Le ministre a souligné que cette attaque s’inscrivait dans un dessein plus vaste visant à déstabiliser l’ensemble du pays. 

En outre, le ministre a annoncé que des sites d’une importance capitale, tels que le palais présidentiel et une base de drones, étaient visés par un réseau terroriste. Les positions burkinabè à Mangodara, situées à la frontière avec la Côte d’Ivoire, figurent également parmi les objectifs de ces attaques. Ces informations confirment le caractère transnational de cette menace et la complexité des défis auxquels fait face le Burkina Faso.

 Le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, a exposé un complot visant à déstabiliser le Burkina Faso, Les déstabilisateurs démasqués : Un revers majeur pour l’insécurité

Les forces de sécurité burkinabè, agissant sous les directives du ministre Sana, ont mené une série d’arrestations décisives, dont celle du commandant Ahmed Kinda, révélant ainsi l’étendue du réseau conspirateur. Le ministre a listé parmi les instigateurs des figures de haut rang, telles qu’Aziz Diallo, ancien maire de Dori, l’ex-ministre Djibril Bassolé, et le journaliste Newton Ahmed Barry. Ces révélations mettent en lumière l’implication de figures politiques et militaires dans les tentatives de déstabilisation.

Le ministre a également cité l’implication d’anciens hauts gradés militaires, dont Paul-Henri Sandaogo Damiba et François Zungrana, soulignant ainsi la gravité de la situation et la nécessité d’une vigilance accrue. En conclusion de son allocution, Mahamadou Sana a lancé un appel solennel aux familles des conspirateurs, les exhortant à dénoncer leurs proches impliqués dans le complot. Il a fermement averti que le temps de l’insouciance était révolu, marquant ainsi une nouvelle ère de fermeté dans la lutte contre la subversion et le terrorisme.

En bref, les efforts déployés par le Burkina Faso pour rétablir la sécurité et la stabilité sur son territoire ont permis d’obtenir des résultats encourageants. Cependant, la persistance des menaces terroristes souligne l’importance d’une coopération régionale renforcée pour consolider ces acquis.

Tchad : Le lac Fitri engloutit Gambir, une crise humanitaire sans précédent

Ati, 19 septembre 2024 – Les eaux tumultueuses du lac Fitri ont débordé, engloutissant le village de Gambir et entraînant un exode massif de sa population. Situé à seulement 65 kilomètres d’Ati, ce paisible village est désormais au cœur d’une crise humanitaire d’une ampleur inédite.

Crise humanitaire au Tchad : le village de Gambir est englouti par les eaux du lac Fitri, suscitant un appel urgent à l'aide internationale.Un désastre humanitaire

Les images sont saisissantes : des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants, fuient leur foyer avec le peu de biens qu’ils ont pu sauver. La route menant à Ati est devenue un chemin de croix pour ces déplacements climatiques, qui cherchent désespérément un abri et de l’aide. Les organisations humanitaires sont débordées, tentant de répondre à leurs besoins les plus urgents en matière de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux.

Crise humanitaire au Tchad : le village de Gambir est englouti par les eaux du lac Fitri, suscitant un appel urgent à l'aide internationale.Les causes d’une catastrophe

Les pluies torrentielles de ces dernières semaines ont fait déborder le lac Fitri, inondant les terres cultivables et les habitations. Ce phénomène, bien que récurrent, s’est amplifié ces dernières années en raison du changement climatique. Les experts alertent sur les risques de maladies hydriques et sur les conséquences à long terme de cette catastrophe environnementale.

Un appel à l’aide internationale

Le gouvernement tchadien a lancé un appel à l’aide internationale pour faire face à cette crise. L’afflux massif de déplacés met à rude épreuve les capacités d’accueil des régions voisines. Les autorités s’inquiètent également des conséquences économiques et sociales de cette catastrophe, qui pourraient entraîner une insécurité alimentaire et des tensions sociales.

L’avenir incertain des habitants de Gambir

Les habitants de Gambir se demandent désormais quel avenir les attend. Pourront-ils un jour retourner dans leur village ? Ou devront-ils s’adapter à une nouvelle vie, loin de leurs terres ancestrales ? Cette tragédie met en lumière la vulnérabilité des populations face aux effets du changement climatique et souligne l’urgence d’agir pour faire face à ce défi mondial.

Israël et le Hezbollah au bord de la guerre

Le Moyen-Orient est au bord de l’embrasement. Israël et le Hezbollah se livrent une guerre de basse intensité, marquée par des attaques ciblées et des représailles sanglantes. Les dernières en date sont  des explosions de téléavertisseurs qui ont fait des dizaines de morts et de blessés au Liban.

Une escalade sans précédent entre Israël et le Hezbollah

Mercredi 18 septembre, le Liban a été secoué par une série d’explosions meurtrières visant des talkies-walkies, peu de temps après les attentats contre les téléavertisseurs des membres du Hezbollah, qui ont causé la mort de plusieurs personnes, dont des enfants, et blessé plus de 2 800 personnes. Ces attaques, qui ont eu lieu  à Beyrouth et dans le sud du pays, ont fait au moins 20 morts et plus de 450 blessés. Israël, bien qu’ayant initialement  nié toute implication, a finalement reconnu son rôle dans ces opérations, ouvrant ainsi une nouvelle ère de conflit.

En effet , lors d’une inspection à la base aérienne de Ramat-David située au nord d’Israël, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a évoqué les récentes attaques. M. Gallant a souligné que nous entrons dans une ère inédite de ce conflit, nécessitant une adaptation stratégique. Il a aussi exprimé son admiration pour l’efficacité des Forces de défense israéliennes, du Shin Bet et du Mossad pour leur rôle crucial dans la sécurité nationale.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre entre Israël et le Hezbollah : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Une guerre de l’ombre

Quelques heures après la décision du gouvernement israélien, lundi, d’élargir ses objectifs militaires dans le conflit avec le Hamas et le Hezbollah soutenus par l’Iran, on a signalé des explosions de téléavertisseurs. Les détails de ces attaques sont encore flous. 

Selon certaines sources, Israël aurait dissimulé des explosifs dans des téléavertisseurs et des talkies-walkies, déclenchés à distance. Cette méthode de guerre, aussi insidieuse qu’efficace, permet de frapper l’adversaire sans engager de troupes au sol. En plus, cette décision vise principalement à garantir le retour sécurisé des résidents des zones frontalières avec le Liban dans leurs maisons.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre au Moyen-Orient : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Les conséquences humanitaires de part et d’autre 

Par ailleurs, ces attaques ont des conséquences désastreuses pour les populations civiles.  Aujourd’hui la réintégration des citoyens israéliens est devenue un objectif militaire explicite pour le gouvernement de Benjamin Netanyahu, une première dans le contexte politique actuel. Après une année de conflits réciproques avec le Hezbollah, les résidents ont dû quitter en grand nombre leurs maisons situées au sud du Liban et au nord d’Israël.

Netanyahu a renouvelé son engagement à sécuriser le retour des habitants du nord. Parallèlement, des mouvements militaires sont en cours, avec le redéploiement de la 98e division d’élite depuis Gaza vers le nord, indiquant un transfert stratégique de ressources vers cette région. Cependant , le Liban est celui qui paie le plus lourd tribut avec  des familles décimées, des communautés entières  traumatisées et l’économie libanaise, déjà fragilisée, subit un nouveau coup dur.

Les enjeux stratégiques d’Israël et du Hezbollah

Au-delà de l’aspect humanitaire, cette escalade soulève de nombreuses questions sur les enjeux stratégiques. Israël cherche à affaiblir le Hezbollah et à dissuader ses ennemis. Mais, le Hezbollah, de son côté, est déterminé à défendre son territoire et à venger ses morts.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre entre Israël et le Hezbollah : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Prévenance  des talkies-walkies qui a causé l’explosion

Les explosions de talkies-walkies ont provoqué des incendies dans soixante résidences et commerces. Dans un magasin de batteries au lithium, un appareil sans fil a explosé, arrachant les mains du vendeur. Le ministère des Communications du Liban a découvert que les talkies-walkies incriminés, modèle IC-V82 fabriqué par ICOM, n’étaient plus commercialisés.

Non distribués par un agent autorisé, ils n’avaient pas non plus reçu d’homologation officielle. ICOM, dans un communiqué, a informé qu’une enquête était en cours concernant des rapports récents et a confirmé le retrait du modèle concerné du marché depuis dix ans. L’entreprise ne peut cependant pas confirmer si les appareils étaient des contrefaçons ou distribués par elle-même, malgré l’affirmation sur son site web que tous les modèles IC-V82 en circulation sont des imitations.

Des allégations ont fait surface, accusant Israël d’avoir caché des explosifs dans des téléavertisseurs de Gold Apollo, destinés au Hezbollah, pouvant être déclenchés à distance. Gold Apollo a nié ces allégations, affirmant qu’un distributeur de Budapest était le fabricant. Les autorités hongroises ont démenti, précisant que BAC Consulting, basé en Hongrie, ne fabrique pas mais sert d’intermédiaire commercial.

Les risques d’une escalade incontrôlée entre Israël et le Hezbollah

La situation est extrêmement volatile et le risque d’une escalade incontrôlée est réel. Les experts s’inquiètent des conséquences d’un conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah, qui pourrait entraîner une nouvelle crise humanitaire et déstabiliser toute la région.

La communauté internationale face à ses responsabilités

Face à cette nouvelle crise, la communauté internationale doit agir. Il est urgent de mettre en place une médiation internationale pour tenter de désamorcer les tensions et de trouver également une solution pacifique à ce conflit.

En conclusion, Les attaques par téléavertisseurs marquent une escalade dangereuse dans le conflit israélo-libanais. Les conséquences humanitaires sont dramatiques et les risques d’une guerre à grande échelle sont réels. Il est impératif que la communauté internationale agisse rapidement pour éviter le pire.

La Turquie condamne fermement l’attaque terroriste à Bamako

Bamako, le 18 septembre 2024 – La Turquie a vivement condamné les attaques terroristes qui ont visé l’aéroport international de Bamako et les écoles de la gendarmerie le 17 septembre, faisant de nombreuses victimes. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur de Turquie au Mali, Efe Ceylan, a assuré que son pays continuerait à soutenir le gouvernement malien et le peuple malien dans leur lutte contre le terrorisme.

« Nous réaffirmons notre solidarité et notre coopération avec la République du Mali », a déclaré l’ambassadeur, soulignant ainsi la profondeur des relations entre les deux pays.

La Turquie réaffirme son soutien  au Mali dans un contexte tendu

Cette déclaration intervient alors que le Mali fait face à une recrudescence des attaques terroristes. Les liens entre Ankara et Bamako se sont renforcés ces dernières années, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement. En juillet dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et à renforcer la coopération bilatérale.

Des attaques qui visent le cœur de l’État

Les attaques contre l’aéroport et les écoles de gendarmerie, symboles de l’État malien, témoignent de la détermination des groupes terroristes à déstabiliser le pays. Ces événements tragiques ont suscité une vague de condamnations de la part de la CEDEAO et de communauté internationale.

La coopération internationale au cœur de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace, la coopération internationale s’avère plus que nécessaire. Le soutien de la Turquie au Mali s’inscrit dans ce cadre et témoigne de la solidarité de la communauté internationale face au fléau du terrorisme.

Malgré les épreuves, le Mali peut compter sur le soutien de ses partenaires internationaux. La détermination des autorités maliennes à lutter contre le terrorisme, associée à la solidarité de la confédération, laisse entrevoir un avenir plus prometteur pour le pays. La Turquie, en tant que partenaire , jouera certainement un rôle clé dans ce processus.

Crise budgétaire en France: Michel Barnier tire la sonnette d’alarme

Dans un contexte économique tendu, le Premier ministre Michel Barnier a exprimé des inquiétudes profondes concernant la situation budgétaire de la nation, la qualifiant de « très grave ». En effet, dans une déclaration à l’Agence France-Presse, M. Barnier a révélé avoir sollicité une évaluation complète pour saisir « l’exacte réalité » des finances publiques. 

Cette annonce intervient à un moment où les tensions montent avec les futurs partenaires de coalition, qui se montrent fermement opposés à toute proposition de hausse d’impôts. Le groupe macroniste à l’Assemblée devait initialement tenir une réunion pour discuter des questions fiscales, mais les proches du Premier ministre ont « reporté » cette réunion de manière inattendue.

 La réunion de ce mercredi 10H30, qui devait marquer un tournant dans les négociations budgétaires, a été reportée sine die en raison d’un manque d’accord entre les parties prenantes. Par ailleurs, cette annulation inattendue met en évidence les profondes divisions au sein du gouvernement et les enjeux considérables liés à la gestion de cette crise financière. Les questions relatives à la politique fiscale devraient dominer le débat public dans les jours à venir.

L’absence de consensus sur des questions clés et le report continu des discussions politiques sont des signes préoccupants pour l’avenir économique du pays. Cette situation crée un climat d’incertitude qui peut décourager l’investissement et freiner la croissance. Cependant,  Premier ministre Michel Barnier pourrait marquer un tournant décisif. Avec sa prise de position sur des dossiers majeurs, il a l’opportunité d’impulser des changements significatifs qui pourraient améliorer les conditions de vie des Français et redynamiser l’économie nationale.

Pékin ouvre de nouveaux horizons pour l’Afrique au FOCAC 2024

Pékin,  6 septembre 2024 – Le 9ème Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est ouvert ce jeudi à Pékin, a été le théâtre de déclarations significatives de la part du président chinois Xi Jinping, marquant un tournant potentiel dans les relations sino-africaines. Avec la promesse d’un partenariat renforcé, le président Xi a mis en avant un projet ambitieux visant à ouvrir davantage le marché chinois aux pays africains.

La Chine a déclaré une exemption de droits de douane pour les pays les moins avancés qui entretiennent des relations diplomatiques avec elle, y compris 33 pays africains, parmi les annonces les plus notables. Cette initiative marque une étape clé dans une stratégie élargie de coopération en matière de sécurité. Elle se manifeste par l’annonce de l’Initiative de sécurité globale, qui s’appliquera sur le continent africain.

Le président chinois Xi Jinping annonce un partenariat renforcé et une exemption de droits de douane pour 33 pays africains

La Chine s’engage à fournir plus de 14 milliards de dollars en subventions d’assistance militaire, à former 6 000 militaires et 1 000 policiers et forces de l’ordre africains, et à inviter 500 jeunes militaires africains en Chine.  Ces mesures confirment l’engagement de la Chine à consolider sa position en tant que premier partenaire commercial de l’Afrique. En outre, le président Xi a promis une aide financière supplémentaire de 50 milliards de dollars au continent pour les trois années à venir, soulignant ainsi la profondeur et la continuité de l’engagement chinois envers l’Afrique.

Le Forum, qui prendra fin ce  6 septembre, est le plus grand événement diplomatique organisé par Pékin depuis la pandémie de Covid-19 et voit la participation de 25 dirigeants africains. Le monde regarde attentivement ce sommet, espérant des décisions qui redéfiniraient le paysage économique et politique de l’Afrique.

Michel Barnier prend les rênes dans une France en quête d’équilibre

 France , le 05 septembre 2024 —Paris, après des jours de tensions et d’incertitudes, semble retrouver un semblant de normalité avec la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. L’annonce faite par l’Élysée intervient 60 jours après un second tour d’élections législatives qui a laissé l’Assemblée nationale sans majorité claire.

À 73 ans, Barnier devient le plus âgé à occuper ce poste sous la Ve République, succédant à Gabriel Attal (35ans), le plus jeune Premier ministre de l’histoire du pays. Cette transition marque un moment décisif pour la France, qui se trouve à la croisée des chemins entre la continuité politique et le besoin impérieux de réformes.

Barnier, fort de son expérience d’ex-ministre et de commissaire européen, doit relever le défi de constituer un gouvernement qui puisse tenir tête à une motion de censure parlementaire. Une telle réussite pourrait marquer la fin de ce que beaucoup considèrent comme la crise politique la plus grave de la Ve République.

Le pays, ainsi que ses alliés européens et internationaux, attendent de voir si le nouveau Premier ministre pourra naviguer dans ces eaux tumultueuses, en particulier face à une Assemblée nationale où il ne détient pas la majorité.

La France, ainsi que la communauté internationale, observe avec espoir l’arrivée de Michel Barnier en tant que nouveau Premier ministre. Sa nomination suscite un intérêt particulier quant à sa capacité à faire face à la nouvelle dynamique parlementaire et à instaurer la stabilité requise pour le progrès du pays. Avec son expérience, beaucoup espèrent qu’il apportera une direction ferme et éclairée dans ces temps incertains.

Sénégal : Nouvelle ère de transparence et de conformité financière

JDN, le 4 septembre 2024–Dans une ère où la transparence financière est devenue un pilier essentiel pour la confiance internationale, le Sénégal se positionne en leader avec l’adoption de la loi n° 2024-08. En effet, lors de la cérémonie d’ouverture du prestigieux forum ACF2024, M. Mamadou Ndiaye, Conseiller Technique du Ministre des Finances et du Budget, a captivé l’audience avec un discours éloquent sur les avancées significatives du pays dans le domaine de la conformité financière.

Partenariat Stratégique: Afreximbank et GIABA Unis pour la Conformité

M. Ndiaye a mis en exergue l’importance cruciale du partenariat entre Afreximbank et GIABA, soulignant leur rôle dans la sensibilisation accrue à la conformité sur le continent africain. Par ailleurs, ce partenariat stratégique vise à renforcer les capacités des institutions financières et à promouvoir une culture de conformité robuste.

Le Sénégal et la Loi n° 2024-08: Un Modèle de Réglementation

Le Sénégal a franchi un cap décisif avec l’adoption de la loi n° 2024-08, établissant un cadre juridique conforme aux standards internationaux. Cette loi est une réponse directe aux défis de la criminalité financière, offrant ainsi un modèle de réglementation pour les autres nations africaines.

Harmonisation Réglementaire: Vers des Échanges Commerciaux Fluidifiés en Afrique
L’ambition du Sénégal d’harmoniser les réglementations entre les pays africains est une initiative louable qui promet de faciliter les échanges commerciaux. En réduisant les barrières administratives et techniques, le Sénégal ouvre la voie à une intégration économique plus poussée sur le continent.

En conclusion, le discours de M. Ndiaye au ACF2024 n’était pas seulement une déclaration de progrès; c’était une invitation à tous les pays africains à suivre l’exemple du Sénégal. Avec des lois comme la n° 2024-08, l’Afrique peut s’attendre à un avenir où la transparence et la conformité financière sont la norme, assurant ainsi une stabilité et une prospérité accrues pour le continent.