International Archives - Journal du niger

N’Djamena : Mahamat Idriss Déby Itno a reçu ses attributs de maréchal

N’Djamena, 21 décembre 2024 – Le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, a reçu ce samedi 21 décembre lors d’une cérémonie symbolique au Palais Toumai de N’Djamena. En effet, le grand chancelier a remis les attributs présidentiels au Maréchal Deby, marquant un moment de grande importance pour le pays.

Le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno reçoit ses attributs lors d'une cérémonie solennelle à N'Djamena ce samedi Lors de son discours, le Président Deby a exprimé sa gratitude et a souligné l’importance de cette distinction pour les Forces de défense et de sécurité du Tchad. « Au-delà de ma personne, cette élévation honore particulièrement les Forces de défense et de sécurité qui consentent des sacrifices énormes pour assurer la sécurité et la stabilité », a-t-il déclaré.

En plus, la cérémonie a rassemblé de nombreux dignitaires, membres du gouvernement et représentants des forces armées, témoignant de l’unité et de la détermination du Tchad à poursuivre ses efforts pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.

Cet événement symbolique renforce la position du Maréchal Deby en tant que leader respecté et souligne l’engagement continu du Tchad envers la stabilité et la sécurité nationale. La reconnaissance des sacrifices des forces de défense et de sécurité met en lumière leur rôle crucial dans la protection du pays contre les menaces internes et externes.

En parallèle, le Tchad continue de développer ses infrastructures et de renforcer ses institutions pour répondre aux besoins de sa population et promouvoir un avenir prospère et sécurisé pour tous ses citoyens.

La France poursuit son désengagement du Sahel

N’Djamena, 20 décembre 2024 Le retrait de la force Barkhane du Tchad se poursuit à un rythme soutenu. En effet, ce vendredi, 120 soldats français supplémentaires ont quitté N’Djamena à bord d’un Airbus A330 Phoenix MRTT, marquant une nouvelle étape dans le retrait progressif de la force Barkhane du territoire tchadien. Cette opération fait suite au départ des avions de chasse survenu il y a quelques jours et s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays.

La cérémonie de départ s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires tchadiennes, soulignant l’importance de ce moment charnière. Ce retrait marque une nouvelle étape dans le désengagement progressif de la France de la région du Sahel, après plus de six décennies de présence militaire continue au Tchad.

Le retrait des forces françaises du Tchad s'accélère, suscitant des inquiétudes sur la sécurité régionale et marquant un tournant Des divergences sur le calendrier

Si le retrait est salué par une partie de l’opinion publique tchadienne, les négociations entre Paris et N’Djamena autour du calendrier de ce retrait sont loin d’être achevées. La France a proposé un chronogramme s’étalant jusqu’à fin mars 2025, tandis que les autorités tchadiennes plaident pour un retrait effectif dès début janvier, voire au plus tard en février prochain.

Les divergences sur le calendrier du retrait évoquent les enjeux complexes de cette transition. D’un côté, les autorités tchadiennes souhaitent accélérer le processus pour reprendre en main leur sécurité. De l’autre, la France doit organiser un retrait ordonné et sécurisé de ses forces, tout en veillant à trouver un endroit où les recaser.

Les enjeux d’un retrait accéléré

Le retrait accéléré des forces françaises du Tchad a des implications majeures pour la sécurité régionale. En effet, la France était jusqu’à présent un acteur clé dans la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel. Son départ crée un vide sécuritaire que les autorités tchadiennes devront combler.

La capacité des forces armées tchadiennes à faire face à ces nouveaux défis, notamment dans un contexte de montée en puissance des groupes djihadistes, est une question centrale. De plus, les relations entre le Tchad et ses voisins pourraient être impactées par ce retrait, avec des risques de déstabilisation de la région.

Les défis à venir pour le Tchad

Le Tchad se trouve désormais face à un tournant historique. Le pays doit renforcer ses capacités militaires et de renseignement pour faire face aux menaces terroristes. Il doit également diversifier ses partenariats internationaux afin de garantir sa sécurité et son développement.

En somme, ce retrait marque la fin d’une longue période de coopération militaire entre la France et le Tchad. Les prochaines années seront déterminantes pour l’avenir du pays et de la région.

 

Le Capitaine Traoré confie les rênes des F-AN à un nouveau CEMGA

Ouagadougou, le 20 décembre 2024 Dans une cérémonie empreinte de solennité, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi à la remise officielle des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouvellement nommé Chef d’État-major Général des Armées (CEMGA).

C’est sur ces belles notes : « Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade », que le Chef suprême des armées a marqué ce moment important de la carrière militaire du nouveau général et de l’armée tout entière. Ce dernier, visiblement ému, a exprimé sa profonde gratitude envers le Président Traoré pour la confiance ainsi témoignée.

« Je reçois ces insignes avec un immense honneur et une profonde gratitude », a déclaré le général Diallo. Il a souligné l’importance de cette promotion, la considérant non seulement comme une étape majeure de son parcours militaire, mais aussi comme une marque de confiance de la part de la hiérarchie militaire.

Le nouveau CEMGA a réaffirmé son engagement à servir son pays avec loyauté et dévouement. Il a promis de relever les défis auxquels font face les Forces Armées Nationales avec courage et détermination. « Je m’engage à assumer ce grade de Général de Brigade en dirigeant avec sagesse et équité », a-t-il assuré.

Une nomination stratégique

Cette nomination intervient dans un contexte où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires. Le Général Diallo va  jouer un rôle central dans la conduite des opérations militaires et dans la modernisation des Forces Armées.

Il convient de rappeler que le Colonel Moussa Diallo a été élevé au rang de Général de Brigade par décret présidentiel le 17 décembre 2024, avant d’être nommé CEMGA le lendemain. Cette double promotion témoigne de la confiance placée en lui par les autorités burkinabè.

En somme, la nomination du Général de Brigade Moussa Diallo comme CEMGA marque un tournant important pour les Forces Armées Nationales. En lui confiant cette lourde responsabilité, le Capitaine Ibrahim Traoré a manifesté sa confiance en un homme d’expérience et de valeur. Les attentes sont grandes quant à la capacité du nouveau CEMGA à relever ces défis et à assurer la sécurité de tous les Burkinabè.

Le Faso et la Centrafrique forgent une alliance historique

Ouagadougou, 19 décembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de chaleur et de fraternité, le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli aujourd’hui à l’aéroport international de Ouagadougou son homologue de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra. Cette visite d’amitié et de travail marque un tournant décisif dans les relations entre le Burkina Faso et la République centrafricaine.

Dès son arrivée, le Président Touadéra a reçu tous les honneurs dignes de la tradition burkinabè. Les deux chefs d’État se sont ensuite rendus au palais de Koulouba pour un entretien privé. Ce tête-à-tête a permis d’aborder des sujets d’une importance capitale pour les deux nations et pour l’Afrique en général.

Les deux dirigeants ont abordé les défis sécuritaires communs et ont convenu de renforcer leur coopération pour lutter contre les menaces qui pèsent sur la région. Ils ont également exploré des stratégies pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives. Par ailleurs, la question de la souveraineté des États africains a été au cœur des échanges, avec un accent sur la nécessité de promouvoir une Afrique forte et indépendante.

En somme, la rencontre entre les deux autorités s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre le Burkina Faso et la République de la Centrafrique. Leurs échanges ont révélé leur vision commune pour un avenir prospère et sécurisé, non seulement pour leurs pays, mais pour tout le continent africain. Les deux présidents ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de leurs peuples et pour le développement durable de leurs nations.

Bamako se réinvente : un nouveau souffle pour la toponymie

Bamako, 18 décembre 2024 – Un vent de renouveau souffle sur la capitale malienne. Par décret présidentiel, de nombreux noms de rues, de places et d’établissements publics ont été modifiés, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de la ville. Cette décision, saluée par de nombreux Maliens, vise à renforcer l’identité nationale et à honorer les figures emblématiques du pays.

Des noms qui font l’histoire de Bamako

Parmi les changements les plus marquants, on note le renommage de l’avenue CEDEAO en avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel). Cette décision souligne l’importance accordée par le Mali à la coopération régionale et à la sécurité aérienne.

La place France-Afrique, symbole d’une époque révolutionnaire, devient désormais la place de la Confédération des États du Sahel, un choix qui reflète les aspirations du Mali à une intégration régionale renforcée.

D’autres figures historiques ont également été honorées. L’ancienne avenue Joost Van Vollenhoven porte dorénavant le nom du général Moussa Traoré, une figure majeure de l’histoire politique du Mali. Les autorités ont aussi procédé au changement de nom de nombreuses rues qui portaient des noms coloniaux, transformant par exemple la rue Faidherbe en rue Mamadou Lamine Dramé.

Une nouvelle pour l’identité des institutions

Les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas en reste. L’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako devient l’Université Yambo Ouologuem de Bamako, en hommage à l’un des plus grands écrivains maliens.

L’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako est à présent l’Université Kurukanfuga de Bamako, faisant référence à la célèbre bibliothèque de Tombouctou. Enfin, l’Institut national des Arts devient l’Institut Professeur Gaoussou Diawara.

Un symbole d’une nouvelle ère

Ces changements de noms sont bien plus qu’une simple formalité. En effet, ils symbolisent une volonté de tourner la page et de construire un avenir fondé sur les valeurs et l’histoire du Mali. En rendant hommage à ses héros et en valorisant son patrimoine, le pays affirme son identité et renforce son sentiment d’appartenance.

La population malienne a exprimé son grand soutien à cette décision, considérant qu’elle représente une reconnaissance de son passé et de ses ascendances. Elle marque une nouvelle étape dans la construction d’un Mali fort et uni.

En somme, en rebaptisant ses rues et ses lieux, Bamako ne fait pas que changer de noms, elle change de visage. Cette décision, ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir, est un acte fort qui affirme l’identité malienne. Honorant ses héros et en valorisant son patrimoine, la ville pose les fondements d’un avenir prometteur, où la mémoire collective et l’aspiration au progrès se conjuguent harmonieusement.

Un crépuscule politique : la chute de Nicolas Sarkozy

Paris, 18 décembre 2024 – Aujourd’hui, la France a été témoin d’un moment historique empreint de tristesse et de réflexion. En effet, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a vu son destin scellé par la justice. Condamné définitivement à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, Sarkozy, à 69 ans, fait face à une fin de carrière politique marquée par l’infamie.

Un verdict historique dans l’affaire de Nicolas Sarkozy

La Cour de cassation, dans un verdict historique, a confirmé les accusations portées contre lui. En 2014, Sarkozy avait conclu un pacte secret avec son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, espérant obtenir des informations confidentielles pour influencer une procédure judiciaire liée à l’affaire Bettencourt. Ce jugement, inédit dans l’histoire de la France, marque une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au sommet de l’État.

L’avocat de l’ancien président a déclaré que son client respecterait cette décision judiciaire, tout en annonçant son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour contester cette condamnation. Ce verdict, prononcé par la Cour de cassation, constitue une première dans l’histoire française, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l’État.

En plus de sa peine d’emprisonnement, l’ancien chef de l’État se voit également condamné à une période d’inéligibilité de trois ans. Les deux autres protagonistes de cette affaire ont reçu des sanctions similaires, tandis que Thierry Herzog se voit interdire de pratiquer sa profession pendant trois ans.

Ce jour marque non seulement la fin d’une ère pour Nicolas Sarkozy, mais aussi un sombre rappel des conséquences de la corruption. Ainsi, la France, en ce jour de décembre, contemple le crépuscule d’un homme qui, autrefois, incarnait l’espoir et l’ambition d’une nation. La mélancolie de cette journée résonne dans les cœurs des citoyens, rappelant que nul n’est au-dessus des lois et que la quête de justice et de transparence demeure un combat incessant.

Incendie au Capitole de Monrovia : un symbole de la nation en flammes

Monrovia, 18 décembre 2024 – Un événement tragique a bouleversé ce matin la capitale libérienne : le bâtiment du Capitole, siège de la Chambre des Représentants, a été ravagé par un incendie d’origine inconnue. Les flammes ont dévoré une partie du bâtiment, notamment son dôme emblématique, laissant derrière elles des ruines fumantes et un sentiment d’effroi chez les habitants.

Monrovia : un réveil sous le choc

Les Monroviens ont été brutalement réveillés par d’épaisses fumées noires s’élevant au-dessus de la ville. Les images de l’incendie, rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, témoignent de la violence des flammes qui ont ravagé une partie de ce bâtiment chargé d’histoire. Les causes exactes de cet incendie restent pour l’heure un mystère, mais les autorités ont ouvert une enquête pour en déterminer l’origine.

Un contexte politique tendu

Cet événement dramatique survient dans un contexte politique particulièrement tendu. La veille, une manifestation importante avait eu lieu pour protester contre le renvoi controversé de Jonathan Fonati Koffa, président de l’Assemblée nationale. Les autorités avaient procédé à plusieurs interpellations lors de la manifestation, ce qui avait exacerbé les tensions sociales. Malgré l’absence d’un lien direct entre ces événements et l’incendie, il est clair que ce dernier va encore accentuer une situation déjà fragile.

Un symbole national en péril

Le Capitole, siège du pouvoir législatif, est bien plus qu’un simple bâtiment. Il représente l’âme de la nation, un lieu où se publient les lois et se prennent les décisions qui façonnent le destin du pays. Son incendie est donc ressenti comme une véritable atteinte au cœur de la nation libérienne.

Les défis à venir

Les autorités libériennes feront désormais face à plusieurs défis. Une enquête approfondie est nécessaire pour élucider les causes de l’incendie et déterminer s’il est d’origine criminelle ou accidentelle. Elles devront également procéder à une évaluation précise des dommages subis par le bâtiment afin de pouvoir organiser sa reconstruction.

Malgré ce drame, il est crucial de garantir la continuité des institutions en trouvant des solutions alternatives pour permettre aux députés de siéger et d’exercer leurs fonctions. Enfin, il est urgent d’apaiser les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, en favorisant le dialogue et la concertation.

Cet incendie est un coup dur pour le Libéria. Mais c’est aussi un nouveau défi à relever. Les Libériens devront faire preuve de solidarité et d’unité pour surmonter cette épreuve et reconstruire leur pays.

 

Conakry : Le cri du désespoir des enseignants contractuels

Conakry, le 17 décembre 2024 – La capitale guinéenne a été le théâtre d’une journée sombre, marquée par la répression d’une manifestation pacifique d’enseignants contractuels. En effet, hier, ces derniers, au nombre de près de 4 000, avaient convergé vers le ministère du Travail et de la Fonction publique pour exprimer leur colère et leur désespoir face à leur situation précaire.

Un espoir brisé

Ces enseignants, qui ont consacré des années à l’éducation de la jeunesse guinéenne, se sont sentis trahis par un système qui ne semble pas les reconnaître à leur juste valeur. Leur espoir d’intégrer la fonction publique, comme leurs collègues, s’est envolé, laissant place à une profonde amertume.

Des enseignants guinéens manifestant pacifiquement pour leurs droits sont violemment dispersés par les forces de l'ordre, Une répression violente d’une manifestation d’enseignants 

Malgré le caractère pacifique de leur mobilisation, les forces de l’ordre ont réagi avec une violence inouïe, dispersant la foule à coup de gaz lacrymogènes. Des dizaines de manifestants ont été blessés et une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés. Cette répression brutale a jeté une ombre sur un mouvement qui ne demandait qu’à être entendu.

Un avenir incertain

Les enseignants contractuels, désormais traumatisés par les événements, s’inquiètent pour leur avenir. Certains d’entre eux, venus des régions les plus reculées du pays, se retrouvent aujourd’hui loin de chez eux, sans abri et sans soutien.

Un appel à la justice

Me Paul Yomba Kourouma, avocat des enseignants, a décrété avec vigueur les agissements des forces de l’ordre et a appelé les autorités à libérer sans condition les arrêtés des manifestants. Il a également souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue constructif avec les enseignants afin de trouver une solution durable à ce conflit.

Une crise sociale qui s’aggrave

Cette nouvelle crise sociale vient s’ajouter aux nombreuses difficultés qui traversent la Guinée. Elle témoigne d’un malaise profond au sein de la société et d’un sentiment d’injustice qui ne cesse de s’accroître.

En conclusion, la répression de la manifestation des enseignants contractuels constitue une attaque sévère contre la démocratie et les droits de l’homme en Guinée. Les autorités doivent prendre conscience de l’urgence de la situation et engager un dialogue sincère avec les enseignants afin de trouver une solution équitable et durable à ce conflit.

Yako(Faso) : Une nouvelle usine de transformation de tomates

Yako, le 16 décembre 2024 –Le Burkina Faso franchit une nouvelle étape dans son développement économique. Ce matin, le Président du Faso, Ibrahim Traoré, a inauguré avec fierté la deuxième usine de transformation de tomates du pays, à Yako. Ce projet ambitieux, fruit de l’actionnariat populaire, témoigne de la volonté du peuple burkinabè de prendre son destin en main.

L’usine SOFATO, portée par la SCOOP-CA « Bâtir l’avenir », vient s’ajouter à celle de Bobo-Dioulasso, inaugurée il y a quelques semaines. Ces deux unités de production, symboles de l’industrialisation du secteur agricole, vont non seulement créer de l’emploi, mais aussi valoriser la production locale de tomates, renforçant ainsi la filière et les revenus des producteurs.

Lors de son discours, le Président Traoré s’est réjoui de cette majeure avancée : « Cette usine est plus qu’une simple infrastructure, c’est un espoir pour notre pays. Elle incarne notre volonté de bâtir un fort burkinabé, prospère et indépendant.» Le Chef de l’État a également salué l’engagement des acteurs de ce projet, soulignant que l’actionnariat populaire est un modèle à suivre pour le développement de notre pays.

Avec l’inauguration de cette nouvelle usine, le Burkina Faso se positionne comme un acteur de plus en plus important dans le secteur agroalimentaire en Afrique de l’Ouest. Ce succès est le fruit d’une politique volontariste en faveur de l’industrialisation et de l’autonomisation des populations.

Le Burkina Faso est en marche vers l’autosuffisance alimentaire et la diversification de son économie. Ce succès doit être une source d’inspiration pour toute l’Afrique.

En somme, cette journée historique a marqué un tournant pour le Burkina Faso. Le pays s’engage résolument sur la voie de l’émergence, portée par l’énergie et la détermination de son peuple. Ce projet ambitieux est aussi un symbole d’espoir et de renouveau pour le pays.

La CEDEAO accorde un sursis de six mois aux pays de l’AES

Abuja, le 16 décembre 2024 – Dans une décision qui pourrait relancer le dialogue, les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont accordé un délai supplémentaire de six mois aux gouvernements militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour reconsidérer leur retrait de l’organisation régionale. LA CEDEAO a pris cette décision lors d’un sommet extraordinaire tenu à Abuja ce dimanche.

Ultimatum repoussé : la CEDEAO donne une nouvelle chance à l’AES

Les trois pays avaient annoncé en janvier dernier leur intention de quitter la CEDEAO, une décision qu’ils avaient qualifiée d' »irréversible ». Ils avaient justifié leur choix par des divergences profondes avec les orientations de l’organisation, notamment sur les questions de gouvernance démocratique et d’intervention militaire.

Malgré cette annonce initiale, les dirigeants de la CEDEAO ont décidé de maintenir la porte ouverte à un retour de ces États membres. La CEDEAO a demandé au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, nommé médiateur dans ce conflit, de poursuivre les négociations avec les autorités des trois pays. Les progrès réalisés jusqu’à présent ont encouragé les dirigeants de la CEDEAO à accorder un délai supplémentaire.

« Nous croyons en la possibilité d’un retour de ces pays au sein de notre communauté », a déclaré Omar Alieu Touray, président de la commission de la Cédéao. « Les défis auxquels nous sommes confrontés sont communs et nous sommes convaincus que nous pouvons les relever ensemble. »

De leur côté, les pays du Sahel ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leur propre trajectoire, notamment en renforçant leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cependant, ils n’ont pas exclu la possibilité de reprendre le dialogue avec la CEDEAO.

En somme, la décision de la CEDEAO laisse la région perplexe, les avis étant partagés quant à ses implications futures. Si certains observateurs saluent cette volonté de dialogue, d’autres s’inquiètent des conséquences de cette crise sur l’intégration régionale et la stabilité du Sahel.

Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir des relations entre la CEDEAO et les pays du Sahel. Les négociations seront complexes et délicates, mais elles offrent une lueur d’espoir pour une résolution pacifique de cette crise.

Le Mali, nouvel eldorado du lithium en Afrique

Bamako, le 16 décembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur minier malien. En effet, la mine de lithium de Goulamina, située à environ 180 kilomètres au sud de Bamako, est désormais opérationnelle. Ce projet, fruit d’un partenariat entre le gouvernement malien, la société australienne Leo Lithium et le géant chinois des batteries, Ganfeng Lithium, marque une étape décisive dans la diversification de l’économie malienne.

Le Mali fait son entrée dans l'ère du lithium, créant des milliers d'emplois et générant des revenus considérables pour l'économie nationale.Lithium : un tournant pour l’économie malienne

Grâce à ce projet, le Mali devient le premier producteur de spodumène en Afrique de l’Ouest, un minéral essentiel à la fabrication des batteries lithium-ion qui équipent les véhicules électriques et les appareils électroniques. Cette nouvelle activité minière va créer des milliers d’emplois directs et indirects, stimulant ainsi l’économie locale et nationale.

L’application concrète du nouveau code minier

La mise en exploitation de la mine de Goulamina est une illustration parfaite de l’application du nouveau code minier malien, adopté en 2023. Ce texte de loi prévoit notamment une participation de l’État malien de 30 % dans les projets miniers, garantissant ainsi une répartition équitable des bénéfices. Cette mine générera environ cent milliards de FCFA par an en recettes, renforçant ainsi les finances publiques du Mali.

Un partenariat gagnant-gagnant

Ce partenariat entre le Mali, l’Australie et la Chine est un modèle de coopération Sud-Sud. Il démontre que l’Afrique dispose de ressources naturelles considérables et que le développement de ces ressources peut se faire dans le respect des intérêts des populations locales et en tenant compte des enjeux environnementaux.

Les défis à relever

Si ce projet est une excellente nouvelle pour le Mali, il ne faut pas oublier les défis qui restent à relever. Le gouvernement devra prendre en compte les enjeux majeurs de la gestion des impacts environnementaux, de la formation des travailleurs et du développement des infrastructures pour assurer la pérennité de cette activité.

En somme, le lancement de la mine de lithium de Goulamina marque une étape importante pour le Mali, qui se positionne ainsi comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale. Ce projet offre de belles perspectives de développement économique et social, mais il est essentiel de veiller à ce que les bénéfices soient équitablement répartis et que les impacts environnementaux soient maîtrisés.

L’Arabie Saoudite accueillera le Mondial 2034

Riyad, le 11 décembre 2024 C’est une victoire historique pour l’Arabie Saoudite ! La FIFA a officiellement annoncé que le Royaume accueillerait la Coupe du Monde de football en 2034. En effet, cette décision, fruit d’un long processus de candidature, vient récompenser la vision ambitieuse du leadership saoudien et témoigne de la confiance internationale accordée au pays.

Ce succès est également le résultat d’un projet sportif et infrastructurel de grande envergure qui vise à positionner l’Arabie Saoudite comme une destination de choix pour les événements sportifs internationaux. En plus, le pays s’est engagé à construire des stades ultramodernes et à développer des infrastructures de transport adaptées pour accueillir les millions de visiteurs attendus. La victoire découle d’une stratégie de soft power ambitieuse, qui a pour objectif d’attirer les investissements étrangers en Arabie Saoudite.

Par ailleurs, le choix du royaume d’organiser cet événement de grande envergure témoigne de l’ambition du football saoudien de se développer et de rayonner à l’échelle internationale. L’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite est bien plus qu’un simple événement sportif. C’est une reconnaissance internationale de la vision du Royaume et de son ambition de devenir un acteur clé sur la scène mondiale.

En somme, l’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite suscite à la fois enthousiasme et interrogations. Si cette décision est une victoire pour le football saoudien, elle soulève également des questions sur les conditions de travail des ouvriers, les droits de l’homme et l’impact environnemental d’un tel événement dans un pays aux conditions climatiques extrêmes. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer si l’Arabie Saoudite est en mesure de relever tous ces défis.

 

 

 

Ouagadougou : 121 888 000 F CFA de boissons alcoolisées périmées

Ouagadougou, 10 décembre 2024 – La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a annoncé ce mardi une importante saisie de boissons alcoolisées périmées de la marque Heineken. En effet, cette opération, menée dans la zone d’activités diverses de Ouagadougou, a permis de mettre la main sur 7 618 cartons, soit plus de 182 000 bouteilles, d’une valeur estimée à 121 millions de francs CFA.

Un fléau économique et sanitaire

Ces produits, destinés à être vendus à un prix défiant toute concurrence, étaient stockés dans des conditions sanitaires douteuses. Selon le coordonnateur de la CNLF, Dr Yves Kafando, cette pratique constitue une véritable menace pour la santé publique et porte atteinte à l’intégrité du commerce. « Acheminer des boissons alcoolisées périmées dans les maquis et les bars, c’est ni plus ni moins qu’une forme de terrorisme commercial », a-t-il déclaré.

La CNLF démantèle un réseau de fraudeurs qui écoulaient des boissons alcoolisées périmées sur le marché burkinabè. Boissons alcoolisées obsolètes : une organisation criminelle démantelée ?

Par ailleurs, la saisie de cette quantité importante de produits périmés révèle l’existence d’une organisation criminelle bien rodée. Les auteurs de cette fraude profitent de la fin d’année pour écouler leurs stocks et réaliser des profits illégitimes. Selon le CNLF, les trafiquants vendaient ces produits obsolètes à un prix dérisoire de 5 000 FCFA le carton, alors que leur valeur réelle sur le marché est de 16 000 FCFA.

Suite à cette saisie, les autorités ont placé les mis en cause en garde à vue et ont ordonné la fermeture administrative de l’entrepôt. Cependant, une procédure judiciaire a abouti à leur libération sous contrôle judiciaire grâce à une caution.

Un combat de longue haleine

Malgré les efforts du CNLF, les fraudes économiques persistent. Le coordonnateur a souligné la nécessité de renforcer les contrôles et de durcir les sanctions pour lutter efficacement contre ce phénomène. « Il est temps de passer de la sensibilisation à la répression », a-t-il martelé.

En réaffirmant son engagement, l’organisme démontre sa détermination à lutter contre les pratiques commerciales illégales qui sévissent sur l’ensemble du territoire. Le Dr Yves Kafando a rappelé que « la protection des citoyens est une priorité absolue pour l’État, surtout lorsque leur vie est en jeu ».

Une victoire en demi-teinte

En somme, si la saisie de ces boissons alcoolisées est une victoire pour la CNLF, elle ne met pas fin au problème de la fraude économique au Burkina Faso. Les autorités doivent poursuivre leurs efforts pour assainir le marché et protéger les consommateurs.

 

Bazié : De nouvelles responsabilités, une preuve de confiance

Burkina Faso, 10 décembre 2024 – Ces derniers jours, des rumeurs infondées ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aurait écarté du gouvernement M. Bassolma Bazié. Les faits ont rapidement démenti ces allégations, dénuées de tout fondement.

Loin d’être écarté, M. Bazié a reçu de nouvelles responsabilités. Il a en effet pris les rênes de la Présidence de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel. Cette nomination, loin d’être anodine, témoigne de la confiance que le président Traoré accorde à M. Bazié et de l’importance qu’il attache à son expertise.

En prenant la tête de cette commission, M. Bazié se voit confier une mission stratégique au cœur des enjeux régionaux. Il devra donc être un acteur essentiel de la coopération entre les États du Sahel et de la formulation des politiques publiques en matière de développement et de sécurité.

Ces allégations infondées révèlent une volonté manifeste de certains acteurs de semer la confusion et de déstabiliser les institutions. Face à ces tentatives de manipulation de l’opinion publique, il est important de rappeler que la vérité finit toujours par triompher.

Face à la prolifération des fausses informations, il est essentiel de privilégier les sources officielles et de vérifier l’information avant de la diffuser. La nomination de M. Bassolma Bazié à un poste de haute responsabilité démontre une fois de plus la nécessité de se fier aux faits et de ne pas céder à la manipulation.

En somme, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de continuité et de stabilité au sein des institutions burkinabè. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des personnalités compétentes et expérimentées pour relever les défis auxquels le pays fait face.

La fuite de Bachar al-Assad : la fin d’un règne de 24 ans

Syrie, le 9 décembre 2024 – Dans la nuit sombre de samedi à dimanche, un chapitre de l’histoire syrienne s’est clos de manière mélancolique. En effet, après 24 ans de règne, Bachar al-Assad a fui la Syrie, laissant derrière lui un pays en ruines et un peuple en quête de paix. Son départ précipité est le résultat d’une offensive fulgurante menée par la coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

En seulement dix jours, les forces rebelles ont conquis plusieurs villes stratégiques, avant de pénétrer dans la capitale, Damas. Les rebelles ont annoncé la chute de Bachar al-Assad dans une déclaration télévisée, ainsi que la libération de prisonniers injustement détenus selon eux. Cette annonce a résonné comme un coup de tonnerre à travers la région, marquant la fin d’une ère de pouvoir autoritaire.

Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali a exprimé sa volonté de collaborer avec le futur leadership choisi par le peuple syrien. Les dirigeants rebelles ont insisté sur l’importance de ne pas interférer avec les institutions publiques, soulignant leur engagement à maintenir l’ordre et à instaurer une nouvelle ère de justice et de coexistence pacifique.

Les leaders de HTC ont promis une Syrie réformée dans une déclaration publique, où ils honoreront chaque citoyen et protégeront leur dignité. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que Bachar al-Assad a quitté le pays via l’aéroport de Damas, consolidant ainsi la victoire des rebelles et soulevant des questions sur l’avenir de la Syrie.

En somme, la chute du régime d’Assad représente un moment charnière pour la région. Les Syriens, sous les yeux du monde entier, doivent maintenant reconstruire leur nation marquée par des décennies de conflit et de souffrance. Ce tournant historique, empreint de mélancolie, prépare le pays à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Bamako : Le PDG de Barrick Gold traqué à l’international

Une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le secteur minier malien. Le Pôle Économique et Financier a émis, le jeudi 5 décembre 2024, un mandat d’arrêt international à la rencontre de Dennis Mark Bristow, le PDG de la multinationale minière canadienne Barrick Gold. Accusé de graves délits financiers, notamment de blanchiment de capitaux et de violations des règles financières de l’UEMOA, le dirigeant est désormais recherché dans le monde entier.

Des faits qui remontent à plusieurs années.

Les faits reprochés à Mark Bristow couvraient une période allant de 2019 à 2023. Selon les informations recueillies, les autorités maliennes soupçonnent le PDG de Barrick Gold d’avoir mis en place un système complexe de détournements de fonds, au détriment du Trésor public malien. Ces actions auraient eu lieu en dehors des activités de la société aurifère dans le pays.

Dans la même affaire, la justice a inculpé et placé en détention quatre employés maliens de Barrick Gold à la fin du mois de novembre. En plus du mandat d’arrêt international à la rencontre de Dennis Mark Bristow, le juge a délivré aussi un autre mandat d’arrêt contre le directeur général malien du complexe de Loulo-Gounkoto, Cheikh Abass Coulibaly, pour les mêmes faits présumés, a-t-on appris.

Une détermination sans faille des autorités maliennes

La décision d’émettre un mandat d’arrêt international démontre la volonté des autorités maliennes de lutter contre la corruption et l’impunité. Elles entendent ainsi envoyer un message fort aux multinationales opérant sur leur territoire : la loi s’applique à tous, quels que soient les intérêts en jeu.

Par ailleurs, cette affaire risque d’avoir de lourdes conséquences sur Barrick Gold. Outre les poursuites judiciaires engagées contre son PDG, la multinationale pourrait également faire l’objet de sanctions financières et voir ses activités au Mali compromises.

Pour info, Barrick Gold détient 80 % et l’État malien 20 % des deux sociétés propriétaires du complexe souterrain et à ciel ouvert de Loulo-Gounkoto, dans l’ouest du Mali.

Les questions restent nombreuses.

Si les raisons de cette poursuite judiciaire sont claires, de nombreuses questions restent également  en suspens :

  • Quels sont les montants exacts des sommes détournées ?
  • Quels sont les complices présumés de Mark Bristow ?
  • Quelles seront les conséquences de cette affaire sur les relations entre le Mali et le Canada ?

En somme, l’émission de ce mandat d’arrêt par les autorités maliennes est un signal fort. Elle démontre leur détermination à lutter contre la corruption et à récupérer les ressources naturelles du pays. Cependant, il reste à voir si cette affaire permettra de renforcer la confiance des investisseurs et de relancer un secteur minier malien en quête de stabilité. Les prochains jours s’annoncent décisifs dans cette affaire qui pourrait bien rebattre les cartes du secteur minier malien.

À suivre…

Bamako: 11 dirigeants politiques maliens libérés

Bamako, 5 décembre 2024 Un soulagement palpable a envahi la capitale malienne ce jour. Après cinq longs mois passés derrière les barreaux, les onze dirigeants politiques, figures de proue de l’opposition, arrêtés le 20 juin dernier, ont recouvré leur liberté. En effet, cette libération, survenue dans un contexte sociopolitique tendu, est une étape positive vers la paix et le dialogue dans la société Malienne.

Belle médiation de l’ex-Premier ministre Issoufi Maïga pour la libérations des onze dirigeants

L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission de suivi de la « Charte pour la paix et la réconciliation », a rendu possible cette libération grâce à son intervention. M. Maïga, reconnu pour son rôle de médiateur, a mené des discussions intenses avec le Président de la transition, Assimi Goïta, afin de trouver une issue favorable à cette situation.

Suite à l’approbation du Président, le ministre Maïga a rencontré les leaders politiques, le samedi précédent, pour leur annoncer la bonne nouvelle. En plus, le déplacement de onze prisonniers, qui étaient auparavant dispersés dans diverses prisons (Bamako, Dioula, Koulikoro et Kéniéroba), à l’établissement central de Kéniéroba, a constitué un moment important de ce processus.

Un processus méticuleux

Lundi dernier, une requête pour la libération a été soumise. Le tribunal a statué en leur faveur ce 5 décembre, ordonnant leur remise en liberté. Ces derniers, détenus depuis le 20 juin dernier à la suite d’une réunion privée, pourront ainsi retrouver leurs familles cet après-midi.

Les questions restent en suspens.

L’arrestation des dirigeants politiques en juin dernier, au plus fort de la crise politique, avait provoqué une vive émotion au sein de la population et de l’opposition. En outre les deux parties considéraient leur arrestation comme une violation des libertés fondamentales et un symbole de la répression exercée par le pouvoir.

Cette libération est-elle le signe d’un assouplissement de la position des autorités de la transition et d’une volonté d’engager un dialogue avec l’opposition ? Ou s’agit-il simplement d’une manœuvre tactique pour désamorcer la tension sociale ? Les observateurs s’interrogent sur la portée réelle de cette décision.

Un symbole d’espoir pour la Mali

Par ailleurs, si cette libération constitue une avancée positive, de nombreux défis restent à relever. Les causes profondes de la crise politique demeurent. La réconciliation nationale, la lutte contre le terrorisme et la transition démocratique sont autant de dossiers qui nécessitent des solutions durables. La réussite de la transition démocratique malienne nécessitera un engagement sincère de toutes les parties.

En somme, la libération des dirigeants politiques ouvre une nouvelle page de l’histoire du Mali. Les acteurs politiques doivent désormais saisir cette opportunité et s’unir comme un seul homme pour sortir le pays de la crise qui le ronge depuis des années.

 

Crise politique en France : le gouvernement Barnier démissionne

Élysée, le 5 décembre 2024 – Dans un revirement politique sans précédent depuis près de six décennies, le gouvernement français dirigé par le Premier ministre Michel Barnier a été renversé. Cette chute spectaculaire fait suite à l’adoption d’une motion de censure historique par l’Assemblée nationale, une première depuis 1962.

Michel Barnier, confronté à cette situation sans précédent, a présenté ce jeudi matin sa démission au Président Emmanuel Macron. La rencontre à l’Élysée, qui a duré une heure, s’est conclue par le départ du Premier ministre, une image qui restera gravée dans l’histoire politique française.

Conformément à l’article 50 de la Constitution, la démission du gouvernement était inévitable après la censure. Le Président Macron, après avoir accompagné M. Barnier, s’est entretenu avec les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, pour évaluer la situation politique complexe et envisager les options disponibles. Cette démission est un moment clé dans la crise politique qui secoue la France, mettant en lumière les défis auxquels le pays doit faire face.

Le Président Macron, conscient de la gravité de la situation, a prévu de s’adresser à la nation lors d’une allocution solennelle prévue à 20 h 00. Certains Français s’attendent à ce qu’il annonce sa démission, tandis que d’autres espèrent qu’il donnera une nouvelle direction à sa gestion gouvernementale, dans le but de rassurer les citoyens et de poser les bases pour la formation d’un nouveau gouvernement.

En somme, l’adoption de la motion de censure révèle une profonde crise de confiance au sein de l’Assemblée nationale envers le gouvernement Barnier et souligne la nécessité d’un renouveau politique. La France et le monde entier tournent leurs yeux vers l’Élysée, alors que le pays se prépare à naviguer dans les eaux tumultueuses d’un paysage politique en pleine mutation.

L’IDEP Afrique au cœur de la 4ᵉ réunion ECA sur la performance du programme APPRM

Addis-Abeba, Éthiopie, le 3 décembre 2024 – Du 2 au 6 décembre 2024, la capitale éthiopienne accueille la 4ᵉ réunion officielle de l’ECA, un événement marquant dans le calendrier des institutions de développement africaines. Sous le thème « Améliorer la performance pour obtenir des résultats : les leçons des rapports annuels pour une meilleure planification », cette réunion est une plateforme pour examiner la responsabilité et la performance du programme APPRM.M. La rencontre a également permis de faire le point sur les avancées significatives réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

L'IDEP Afrique, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforce les capacités des États membres africains pour faire face aux défis du développement et mettre en œuvre l'Agenda 2063.Un engagement fort en faveur du développement durable

Bakary Dosso, Chef de Division Formation et Recherche, a présenté le sous-programme 8 – IDEP Africa, soulignant son impact notable sur 46 pays et 5 sous-régions, touchant directement 239 décideurs politiques, 2570 bénéficiaires, et mettant un accent particulier sur l’inclusion de 896 femmes et jeunes. Il a aussi fait le bilan des actions menées par l’Institut pour soutenir les États membres dans la réalisation de leurs objectifs de développement. L’IDEP Afrique a en effet mis l’accent sur

  • Le soutien à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) : L’institut a accompagné plusieurs pays dans la mise en œuvre de la ZLECAf, notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal, et des initiatives sont en cours au Ghana, au Kenya, au Mozambique et en Ouganda. D’autres pays, tels que l’Algérie, le Cameroun, la RDC, le Gabon, le Malawi, la Mauritanie, la Zambie et le Zimbabwe, sont en phase de finalisation de ce processus pour 2025.
  • Le renforcement des capacités en matière de planification pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) : L’IDEP Afrique a formé 25 hauts fonctionnaires guinéens et 38 fonctionnaires djiboutiens aux techniques de planification. L’institut a également mené des consultations pour un programme d’études sur les « Principes fondamentaux du développement de la planification » en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), l’AUDA-NEPAD, la Région de la Côte Ouest (RCO), le Malawi, le Sénégal, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud et la Zambie.

L'IDEP Afrique, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforce les capacités des États membres africains pour faire face aux défis du développement et mettre en œuvre l'Agenda 2063.L’IDEP Afrique : Soutien et formation technique

  • Le soutien au Niger : l’IDEP Afrique a collaboré avec le Système des Nations Unies au Niger (SNU Niger) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Niger) pour renforcer les compétences nationales.
  • Le renforcement des capacités de numérisation du système d’enseignement et de formation technique et professionnelle (TVET) : Des projets sont en cours en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, en Égypte, au Niger et au Nigeria pour améliorer la qualité et l’efficacité des systèmes de formation professionnelle.

Des partenariats solides pour un impact durable

L’IDEP Afrique a souligné l’importance de la collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour atteindre ses objectifs. L’institut travaille en étroite collaboration avec l’UNESCO, l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), l’IFEF, Education 2030 et les Nations Unies.

En somme, les résultats présentés lors de cette réunion témoignent de l’engagement de l’IDEP Afrique à soutenir le développement durable en Afrique. Les délibérations et les échanges d’expériences mettront en lumière les prochains défis et les opportunités, tout en traçant la voie vers une planification plus stratégique et des résultats tangibles pour les années futures. En renforçant les capacités des États membres, l’institut contribue à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et à l’atteinte des Objectifs de développement durable.

Drones Akıncı : Les FAMa neutralisent des chefs terroristes

Bamako, 1ᵉʳ décembre 2024 – Dans une opération d’une rare précision, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont porté un coup décisif aux groupes terroristes actifs dans la région de Kidal. Alors que les ennemis de la paix célébraient le 30 novembre 2024 la naissance du Front de Libération de l’Azawad et hissaient leur drapeau à Tinzawatene, les FAMa ont riposté avec une violence inattendue.

Les FAMa, équipées de drones Akıncı, neutralisent des chefs terroristes dont Idarfa et Shoguib lors d'une frappe cibléeDrones Akıncı : Atout Décisif des FAMa

C’est grâce aux drones de combat Akıncı, nouvel acquis, que les forces maliennes ont pu localiser et neutraliser plusieurs chefs terroristes, dont l’influent Idarfa et Shoguib, le chef des Idnan. Les drones Akıncı surveillaient discrètement les participants à leur réunion stratégique, avant de lancer une opération de neutralisation. La frappe aérienne, d’une précision chirurgicale, a permis d’éliminer plusieurs éléments clés de ces groupes armés.

Cette opération marque un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Elle démontre l’efficacité des nouveaux équipements militaires acquis par les FAMa et leur capacité à mener des opérations complexes dans des zones difficiles d’accès. Les drones Akıncı, en particulier, se révèlent être un atout majeur dans cette lutte.

Les FAMa, équipées de drones Akıncı, neutralisent des chefs terroristes dont Idarfa et Shoguib lors d'une frappe ciblée Ce succès est d’autant plus éclatant qu’il intervient quelques heures seulement après la proclamation du Front de Libération de l’Azawad. Les FAMa ont clairement signifié leur intention de ne tolérer aucune atteinte à l’intégrité territoriale du Mali et de réprimer avec la plus grande rigueur toute tentative de sécession.

Cette opération est également une victoire pour le peuple malien qui aspire à la paix et à la stabilité. Elle démontre la détermination des autorités à défendre l’intégrité territoriale du pays et à protéger les populations civiles.

En somme, l’acquisition du drone turc Akinci par le Mali s’avère être un tournant dans la lutte contre le terrorisme. La frappe réussie à Tinzawatene contre les terroristes du CSP en est la première illustration, marquant une nouvelle étape dans la capacité de l’armée malienne à mener des opérations aériennes de précision.

 

Coup dur pour les groupes armés : Les FAMa mènent des frappes ciblées à Tinzawatene

Bamako, le 1ᵉʳ décembre 2024 – Dans une nouvelle démonstration de force, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené une série de frappes aériennes ciblées dans la région de Tinzawatene, située à la frontière algérienne. Ces opérations, menées à l’aube, ont permis de neutraliser plusieurs éléments terroristes et au moins 5 responsables , portant un coup d’État sévère aux groupes armés qui sévissent dans la zone.

Les FAMa mènent des frappes ciblées contre des groupes armés à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, neutralisant plusieurs cadres terroristes.Élimination de certaines figures clés des groupes armés 

Parmi les cibles éliminées figurent d’importants du Cadre Stratégique Permanent (CSP), notamment Fahad Ag Almahmoud, une figure de proue de ce mouvement séparatiste. Passé du Groupe d’Autodéfense Imghad et Alliés (GATIA) au CSP en 2023, Idarfa était devenu un élément clé de la coordination des actions terroristes dans la région. Mais également Sidi Ag Baye, cadre influent du nouveau Front pour la Libération de l’Azawad (FLA)

Cette opération marque un tournant dans la lutte contre les groupes armés terroristes. Elle démontre la détermination des FAMa à mettre hors d’état de nuire aux menaces à la sécurité du Mali et à rétablir l’ordre dans les régions du nord. En ciblant des figures clés comme Idarfa, les forces armées maliennes envoient un message clair : aucune compromission ne sera tolérée avec ceux qui cherchent à déstabiliser le pays.

Les FAMa mènent des frappes ciblées contre des groupes armés à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, neutralisant plusieurs cadres terroristes.
Sidi Ag Baye, cadre influent du nouveau Front pour la Libération de l’Azawad (FLA)

Les autorités maliennes saluent cette nouvelle victoire des FAMa, qui démontre la bonne santé de l’armée malienne et la pertinence de sa stratégie de lutte contre le terrorisme. Elle devrait également renforcer le moral des troupes et encourager la population à soutenir les efforts de l’État pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.

Cependant, les experts mettent en garde contre tout triomphalisme prématuré. Les groupes terroristes se distinguent par leur aptitude à se restructurer et à réagir. Il est donc essentiel que les FAMa  poursuivent leurs efforts et renforcent leur coopération avec les pays voisins pour faire face à cette menace complexe et multiforme.

 

Bobo-Dioulasso: Inauguration de l’usine de transformation de tomate

Bobo-Dioulasso, le 30 novembre 2024 – L’histoire économique du Burkina Faso vient de s’écrire en lettres d’or. Ce samedi, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a procédé à l’inauguration officielle de l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso ce matin. Ce projet ambitieux, fruit d’un engagement citoyen sans précédent, marque un tournant décisif dans la stratégie de développement du pays.

Le Burkina Faso inaugure une nouvelle usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso, un pas de plus vers l'autosuffisance alimentaire.Un symbole d’espoir et de progrès à Bobo-Dioulasso

D’emblée, l’usine se dresse comme un symbole de l’aspiration du Burkina Faso à une souveraineté alimentaire et industrielle. Ce joyau technologique, fruit d’un investissement colossal financé en grande partie par l’actionnariat populaire, témoigne de la capacité des Burkinabè à relever les défis et à construire un paysage industriel moderne.

Dans son discours inaugural, le Président Traoré a souligné l’importance de cette réalisation pour l’économie nationale. « Cette usine n’est pas seulement une usine, c’est un espoir pour notre pays », a-t-il déclaré. « Elle incarne notre volonté de transformer nos ressources naturelles en richesse pour le bien-être de tous les Burkinabè. »

Le Burkina Faso inaugure une nouvelle usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso, un pas de plus vers l'autosuffisance alimentaire.Un modèle de développement inclusif

Au-delà de son aspect industriel, ce projet revêt une dimension sociale tout aussi importante. En effet, cette usine est appelée à créer de nombreux emplois, à valoriser la production locale de tomates et à renforcer les revenus des producteurs. Elle s’inscrit ainsi pleinement dans la vision d’un développement inclusif et durable prônée par le gouvernement.

Les autorités ont également mis en avant l’importance de la formation professionnelle pour accompagner le développement de cette nouvelle filière. Des programmes de formation sont d’ores et déjà prévus afin de doter les futurs employés des compétences nécessaires pour assurer la pérennité de l’usine.

Le Burkina Faso inaugure une nouvelle usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso, un pas de plus vers l'autosuffisance alimentaire.Un avenir prometteur

L’inauguration de cette usine est une étape importante, mais elle n’est qu’un début. Les autorités ont annoncé leur intention de multiplier les initiatives similaires dans d’autres secteurs de l’économie, dans le but de diversifier les sources de revenus du pays et de réduire sa dépendance aux importations.

Avec cette nouvelle dynamique, le Burkina Faso se positionne comme un acteur de plus en plus important dans le paysage économique régional. L’avenir s’annonce prometteur pour ce pays qui, fort de sa jeunesse et de sa détermination, est en marche vers un développement durable et inclusif.

Le Mali  : Des militaires allemands décorés pour leur engagement

Bamako, le 29 novembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de reconnaissance et de fraternité, le Mali a rendu hommage, ce vendredi, à plusieurs militaires allemands en fin de mission sur son territoire. En effet, ces hommes, qui ont œuvré sans relâche aux côtés des forces armées maliennes, ont été décorés par le ministère de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC).

Dans une cérémonie officielle, le Mali exprime sa gratitude aux militaires allemands pour leur soutien dans le cadre de la coopération La cérémonie, présidée par le secrétaire général du MDAC, le général de division Sidiki Samaké, s’est déroulée dans la salle de conférence du ministère. En présence de l’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Son Excellence Dietrich Fritz Reinhold Polh, les récipiendaires ont reçu des distinctions honorifiques en témoignage de la gratitude du peuple malien pour leur engagement et leur professionnalisme.

« Ces décorations sont une marque de notre reconnaissance pour le travail accompli par les forces armées allemandes au Mali », a déclaré le général Samaké. « Votre contribution à la sécurité et à la stabilité de notre pays est inestimable. »

En outre, l’ambassadeur d’Allemagne, visiblement ému, a souligné l’importance de cette coopération militaire entre les deux pays. « Ces décorations sont une preuve tangible de l’excellence de notre partenariat », a-t-il affirmé. « Je suis fier de voir que nos militaires ont contribué à renforcer les capacités des forces armées maliennes. »

Dans une cérémonie officielle, le Mali exprime sa gratitude aux militaires allemands pour leur soutien dans le cadre de la coopération Par ailleurs, les militaires allemands décorés ont exprimé leur gratitude pour cette distinction et ont souligné les liens d’amitié qui se sont tissés entre les deux armées. Ils ont également rappelé les défis rencontrés sur le terrain et les progrès réalisés ensemble.

En somme, cette cérémonie marque une nouvelle étape dans la coopération militaire entre le Mali et l’Allemagne. Elle témoigne ainsi de la volonté des deux pays de travailler conjointement pour faire face aux défis sécuritaires communs et de renforcer leur partenariat stratégique.

 

Tchad : Fin de l’accord militaire avec la France

N’Djaména, le 29 novembre 2024 – Le Tchad a franchi un nouveau cap dans son histoire en annonçant hier, jeudi 28 novembre, la fin de son accord de coopération militaire avec la France. Cette décision, prise après plus de six décennies de partenariat, marque un tournant décisif dans la politique étrangère du pays.

Signé en 1960 à l’époque coloniale, cet l’accord militaire a été révisé le 5 septembre 2019, mais les autorités tchadiennes ont finalement décidé d’y mettre un terme. Cette rupture, si elle peut surprendre certains, s’inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté accrue de souveraineté et de diversification des partenariats.

Suspension de l’accord militaire : une décision mûrement réfléchie

Les autorités tchadiennes ont souligné que cette décision est le fruit d’une longue réflexion stratégique. Le gouvernement souhaite désormais affirmer sa souveraineté et définir une nouvelle politique de défense, plus en adéquation avec les enjeux actuels. Le gouvernement a également souligné son engagement à préserver les relations bilatérales avec la France, tout en explorant de nouvelles formes de coopération dans d’autres domaines.

Quelles conséquences pour le Tchad ?

Cette décision soulève de nombreuses questions. Quels seront les impacts sur la sécurité du Tchad, confronté à des défis sécuritaires complexes ? Comment le pays va-t-il assurer sa défense ? Quelles seront les répercussions sur les relations avec les autres partenaires internationaux ?

Par ailleurs, cette rupture pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène régionale. Car le Tchad, qui occupe une position stratégique en Afrique centrale, finira certainement par renforcer ses relations avec d’autres puissances, telles que la Russie ou la Chine, des actions qui pousseront surement la France à réagir.

Une transition en douceur

Le gouvernement tchadien a assuré qu’une transition en douceur serait mise en œuvre afin de minimiser les impacts de cette décision sur les populations et sur les forces armées. Des discussions sont en cours avec les partenaires internationaux pour définir les modalités de cette transition.

Le Tchad entame une nouvelle phase de son histoire. La réussite de cette transition dépendra de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre une politique de défense cohérente et à diversifier ses partenariats. Le pays devra également faire face à de nombreux défis, notamment économiques et sociaux, qui pourraient fragiliser sa stabilité.

En somme, cette décision tchadienne s’inscrit dans un contexte plus large de réévaluation des partenariats militaires entre les pays africains et les anciennes puissances coloniales. De nombreux pays africains cherchent à diversifier leurs relations et à renforcer leur autonomie stratégique.

L’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD renforcent leur partenariat pour un développement durable en Afrique

Addis-Abeba, le 28 novembre 2024 – Une nouvelle étape a été franchie dans la coopération entre l’Éthiopie et l’Agence de Développement de l’Union Africaine – Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD). Lors d’une visite officielle à Addis-Abeba, le Président éthiopien, SE Taye Atseke Selassie, a rencontré Nardos Bekele-Thomas, Directrice Générale de l’AUDA-NEPAD.

L'Éthiopie et l'AUDA-NEPAD ont signé un partenariat stratégique pour renforcer les systèmes de santé, en particulier la santé sexuelle L’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD : Un alignement pour un développement accéléré

Tout d’abord, cette entrevue a été l’occasion de discuter des moyens de renforcer la collaboration entre l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des projets phares identifiés lors de la Semaine PIDA Week, un événement marquant pour le développement des infrastructures en Afrique. Les deux personnalités ont insisté sur l’importance d’aligner les plans nationaux avec les stratégies de mobilisation des ressources. Cette approche, selon les deux parties, est essentielle pour catalyser les initiatives de transformation, en particulier dans le secteur de l’énergie, un secteur vital pour la croissance économique du continent.

L'Éthiopie et l'AUDA-NEPAD ont signé un partenariat stratégique pour renforcer les systèmes de santé, en particulier la santé sexuelle Un partenariat pour la santé éthiopienne 

Simultanément, à cette rencontre de haut niveau, l’AUDA-NEPAD et le ministère éthiopien de la Santé ont signé une déclaration d’intention visant à renforcer la coopération dans le domaine de la santé.

Ensuite, ce partenariat stratégique entre Nardos Bekele-Thomas, Directrice Générale de l’AUDA-NEPAD et la Ministre de la Santé Mekdes Daba vise à promouvoir les priorités sanitaires de l’Éthiopie, avec une insistance particulière sur la santé sexuelle et reproductive, l’excellence réglementaire, la lutte contre le paludisme, le renforcement des capacités de la main-d’œuvre et l’expansion du secteur pharmaceutique.

Ces efforts conjoints reflètent un engagement profond envers l’amélioration de la santé publique et le renforcement des systèmes de santé sur le continent africain.

Une formation ciblée pour des décisions éclairées

Par ailleurs, l’AUDA-NEPAD, consciente de l’importance de renforcer les compétences des décideurs africains, propose des programmes de formation adaptés aux besoins spécifiques des différents pays. Ces formations visent à outiller les décideurs pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées et naviguer dans le paysage complexe du développement.

Un engagement fort pour l’Afrique

En somme, ces initiatives conjointes entre l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD témoignent de la volonté des deux parties de contribuer à un développement durable et inclusif en Afrique. En alignant leurs stratégies et en renforçant leurs partenariats, l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD ouvrent la voie à un avenir prometteur pour le continent.

Bamako : Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Mali, 21 novembre 2024Vingt-quatre heures après la révocation du Premier ministre Choguel Maïga, suite à son discours critique envers la transition malienne, une nouvelle page se tourne dans l’histoire politique du Mali. Le général d’armée Assimi Goïta, président de la transition, a nommé le général de division Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre du gouvernement de transition. Mais qui est donc ce acteur sur l’échiquier politique malien ?

Qui est Abdoulaye Maïga ?  Portrait du Nouveau Premier Ministre Malien

Né le 12 mai 1981 à Bamako, Abdoulaye Maïga est un officier et homme d’État malien, connu pour son parcours militaire et son engagement politique. Il a été nommé Premier ministre par intérim du Mali le 21 août 2022, un poste qu’il a occupé jusqu’au 5 décembre de la même année.

Avant cela, il a servi en tant que porte-parole du gouvernement à partir du 1ᵉʳ décembre 2021 et ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation depuis le 5 octobre 2020. Maïga n’était pas membre du groupe d’officiers qui a pris le pouvoir lors du coup d’État d’août 2020, mais il est considéré comme proche du colonel Assimi Goïta.

Critiques et alliances : Abdoulaye Maïga, un homme de convictions

En septembre 2022, il a fait des déclarations critiques envers le gouvernement français à l’ONU, après le retrait des militaires français de l’opération Barkhane, et a salué les relations entre le Mali et la Russie. Il a également critiqué plusieurs responsables africains, y compris l’ex-Président nigérien Mohamed Bazoum et le Président ivoirien Alassane Ouattara.

En février 2024, il a assisté à la séance de dédicaces d’un livre critique des forces armées maliennes (FAMa) écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré. Cependant, en mars 2024, il a pris ses distances avec l’auteur du livre après son arrestation.

Un leader aux multiples facettes

Maïga a une formation en diplomatie, en droit international et a étudié les politiques de sécurité et de défense internationale à Paris. Il détient un doctorat en Sécurité et Défense Internationale de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Maïga a étudié les droits de l’homme et le droit humanitaire à l’Université Paris-Saclay à Évry. Il a aussi commencé un doctorat en Droit des affaires et a rédigé une thèse sur la crédibilité de la CEDEAO pour assurer la paix et la sécurité.

Un acteur clé dans la transition politique du Mali

Le général de division Abdoulaye Maïga a travaillé dans la Direction de l’Alerte Précoce sur la Prévention du Terrorisme au sein de la CEDEAO et a été officier de police pour la MONUSCO, faisant partie de la mission des Nations Unies en République démocratique du Congo. Après le second coup d’État en mai 2021, il a endossé le rôle de porte-parole de la politique de rupture avec la France et ses alliés. En juin de la même année, il devient ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Puis, en décembre 2021, il a pris les fonctions de porte-parole du gouvernement.

En somme, à nouveau Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, est un homme d’État aux multiples facettes, dont les actions et les discours continueront sans doute à influencer le cours de la transition malienne. Son parcours, ses alliances et ses convictions seront des éléments clés à surveiller dans les mois à venir, alors que le Mali navigue dans les eaux tumultueuses de la politique.

 

Mali : le Président Goïta révoque le premier ministre Maïga

Bamako, le 20 novembre 2024 – Les spéculations qui avaient cours ont trouvé leur épilogue, confirmant un changement majeur dans le paysage politique malien. Le président de la transition, le général Assimi Goïta, a annoncé la révocation du Premier ministre Choguel Maïga ainsi que de l’ensemble de son cabinet.

En effet, cette décision, diffusée par le Secrétaire général de la présidence lors d’une allocution télévisée sur ORTM, la chaîne d’État, marque un point culminant dans la période de transition politique que connaît le Mali depuis le coup d’État militaire de 2021.

Discours incendiaire : Choguel Maïga critique la Direction militaire

Choguel Maïga, une figure de proue de cette transition, s’est retrouvé au centre de controverses croissantes, culminant avec un discours passionné le 16 novembre devant ses partisans à Bamako. Critiquant ouvertement la direction militaire du pays, il a dénoncé ce qu’il considère comme une gestion autocratique de la transition et le report des élections, exacerbant les tensions politiques. Ces propos, perçus comme une attaque directe contre le régime dont il faisait partie, ont provoqué une onde de choc à travers la nation, mettant en lumière les divisions profondes au sein du gouvernement de transition.

Onde de Choc : Les Conséquences de la Révocation de Maïga

Suite à son discours incendiaire, le gouvernement a décidé de limoger Maïga, qui a été une pièce maitresse depuis sa nomination après le second coup d’État. Car certains ont interprété ce discours comme le lancement non officiel de sa campagne présidentielle. En plus, les jours précédant son discours, des manifestations ont éclaté dans tout le pays, les manifestants appelant à sa démission immédiate, ce qui reflète une opposition croissante à sa confrontation ouverte avec les militaires.

Cette éviction survient dans un climat de tension et d’incertitude quant à la transition du Mali vers un régime civil. Alors que certains analystes voient dans cette action une tentative de consolidation du pouvoir par les militaires et une élimination des voix dissidentes, d’autres s’inquiètent de l’impact potentiel sur la stabilité politique du pays.

La destitution de Maïga pourrait en effet aggraver les clivages politiques existants, mais elle pourrait également représenter une étape décisive dans la quête de légitimité et de contrôle des militaires sur le processus de transition. Seul l’avenir dira si cette décision sera le catalyseur d’un changement durable ou le prélude à une période prolongée de turbulence politique au Mali.

 

Mali : 1 270 000 euros saisis à l’aéroport de Bamako

Bamako, 18 novembre 2024 Les autorités douanières maliennes ont une nouvelle fois frappé un grand coup dans leur lutte contre la criminalité financière. En effet, ce lundi, lors d’un contrôle rigoureux à l’aéroport de Bamako, les agents ont procédé à la saisie d’une somme colossale de 1 270 000 euros, soigneusement dissimulée dans les bagages d’un passager.

Cette opération, fruit d’un travail de renseignement minutieux mené par l’Antenne de ciblage de la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières, témoigne de l’acuité des services de douane et de leur capacité à déjouer les stratagèmes les plus élaborés.

Une vigilance sans faille à Bamako

L’habileté avec laquelle les douaniers ont déjoué le stratagème complexe des trafiquants témoigne de leur engagement indéfectible envers la protection des frontières et la prévention des activités criminelles. La saisie de cette somme considérable n’est pas seulement une victoire contre le crime organisé, mais aussi une affirmation puissante de la détermination du Mali à maintenir l’intégrité de son économie et de sa société. Cette saisie est une nouvelle preuve de l’efficacité des contrôles mis en place à l’aéroport de Bamako et de l’engagement sans faille des agents à protéger les frontières du Mali.

Un coup dur porté au crime organisé

Les efforts inlassables des services de douane, souvent invisibles au grand public, ont été une fois de plus mis en lumière par cette opération. Elle souligne l’importance cruciale de ces Gardiens de l’État qui, jour après jour, assurent la sécurité des citoyens et la prospérité de la nation.

Par ailleurs, cette réussite est une mise en garde claire pour ceux qui tentent de transgresser la loi : la douane malienne est toujours en alerte, prête à agir avec force et intelligence. En saisissant cette somme considérable, les douaniers ont porté un coup d’État à ces organisations et transmis une information manifeste : le Mali ne tolérera aucune activité illégale sur son sol.

Un hommage aux douaniers

Cette opération est l’occasion de saluer le travail remarquable des douaniers maliens, qui œuvrent au quotidien pour la sécurité et la prospérité du pays. Leur professionnalisme et leur dévouement sont des atouts précieux pour le Mali.

En conclusion, la saisie de 1 270 000 euros à l’aéroport de Bamako est un événement majeur qui marque une nouvelle victoire dans la lutte contre la criminalité financière au Mali. Cette opération est le fruit d’un travail d’équipe et d’une coopération étroite entre les différents services de l’État. Encore une fois, elle témoigne de la volonté du Mali de combattre tous les dangers qui entravent sa stabilité et ses progrès.

 

Le Mali au cœur de la première Conférence ministérielle Russie-Afrique

Sotchi, le 08 novembre 2024 – Le Mali est activement engagé dans le renforcement de ses relations avec la Russie. En témoigne la participation de la délégation malienne conduite par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui se tient les 9 et 10 novembre à Sotchi.

Par ailleurs, cette rencontre de haut niveau, qui fait suite au succès du deuxième Sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg en juillet 2023, marque une nouvelle étape dans le dialogue politique et la coopération économique entre la Russie et les pays africains.

Un programme chargé pour le ministre malien

Le Ministre Diop aura un agenda particulièrement chargé lors de cette conférence. Il fera partie des séances plénières, des panels de discussion, des événements parallèles et aura des rencontres bilatérales avec ses homologues de différents pays. Ces échanges permettent également d’approfondir les relations bilatérales et de renforcer la coopération dans les domaines stratégiques d’intérêt commun.

Le Mali et la Russie : un partenariat en plein essor

La participation du Mali à cette conférence s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère du pays, qui vise aussi à diversifier les partenariats et à renforcer les relations avec les pays amis. Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, avait déjà réaffirmé la volonté du Mali d’aller plus loin dans le renforcement du partenariat stratégique avec la Russie lors du sommet de Saint-Pétersbourg.

Les enjeux de cette conférence

Cette conférence ministérielle est une occasion unique pour les pays africains et la Russie d’échanger sur les défis communs et de renforcer leur coopération dans des domaines tels que l’économie, la sécurité, l’énergie et l’agriculture. Les participants auront aussi l’opportunité de discuter des moyens de mettre en œuvre les décisions prises lors du précédent sommet.

En somme, la participation du Mali à la première Conférence ministérielle Russie-Afrique témoigne de l’importance accordée par Bamako à ce partenariat. Les échanges qui auront lieu à Sotchi permettront de renforcer les liens entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans l’intérêt des peuples malien et russe.

Donald Trump, 47ᵉ Président des États-Unis

Il l’a fait, c’est officiel : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle ce 6 novembre 2024, devançant la démocrate Kamala Harris. Il devient alors le 47ᵉ président des États-Unis et revient à la Maison-Blanche après son premier mandat de 2017 à 2021. Ce succès historique représente un retour victorieux dans la vie politique américaine, après une campagne acharnée et une série de résultats importants dans les États décisifs, huit ans après sa première victoire et seulement quatre ans après sa défaite face à Joe Biden.

Il sera, à partir du 20 janvier 2025, le deuxième homme politique américain après Grover Cleveland à avoir deux mandats non consécutifs. Sa victoire est d’or et déjà garantie grâce à son succès dans les États clés  avec 277 Grands électeurs, bien au-delà des 270 nécessaires.

Un vote écrasant 

À ce stade, Donald Trump a recueilli 277 voix de grands électeurs, dépassant ainsi les 270 requises pour accéder à la Maison-Blanche. Il a remporté le Texas, la Floride et l’Ohio, tout en s’imposant dans des États importants tels que la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Encore plus important, alors que plus de 95 % des bulletins étaient vides, Associated Press a annoncé sa victoire en Pennsylvanie, un État que Joe Biden avait de peu remporté en 2020. Ainsi, Trump a recueilli 50,9 % des voix, contre 48,4 % pour Kamala Harris. Pour le milliardaire de 78 ans, ce retour politique, après une défaite en 2020, est une véritable résurrection.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Célébration d’une victoire méritée 

Par ailleurs, c’est depuis Mar-a-Lago, en Floride, que l’ancien président a proclamé sa victoire en remerciant ses électeurs et en mettant en évidence son succès dans des États importants tels que le Wisconsin, la Pennsylvanie et la Géorgie. La victoire dans les sept États pivots pourrait représenter un grand chelem républicain, car ces « Swing States » ont joué un rôle essentiel dans son ascension à la Maison-Blanche.

Que deviendront les poursuites judiciaires à l’encontre de Donald Trump ?

Sous son mandat, la politique américaine risque de changer radicalement, avec un retour à des politiques économiques et de sécurité rigoureuses et une éventuelle relance de son projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine.

En plus, la réélection de Trump à la présidence lui offre une opportunité exceptionnelle de faire taire toutes les accusations portées contre lui et même de mettre fin définitivement aux poursuites judiciaires en cours. Pour rappel, l’ancien président fait l’objet d’accusations à la fois fédérales et locales, en particulier dans l’affaire Stormy Daniels et pour son implication dans les événements du 6 janvier 2021.

Cette élection permettrait aussi à Trump, après quatre ans d’absence à la Maison-Blanche, de redéfinir à nouveau la politique américaine et de faire mieux qu’auparavant.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Qui est Donald Trump, le 47ᵉ Président des États-Unis ?

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un milliardaire, animateur et homme d’État américain, membre du Parti républicain. Après avoir dirigé l’entreprise familiale, appelée « The Trump Organization », il a développé un empire immobilier et investi dans différents domaines, tels que les casinos et les concours de beauté.

En 2016, Trump est élu 45ᵉ président américain, mais son style provocateur, sa gestion controversée de la pandémie de COVID-19, la construction du mur à la frontière mexicaine et ses relations avec Vladimir Poutine lui coûteront sa réélection en 2020. Malgré sa défaite face à Joe Biden, son Parti républicain n’abandonnera pas.

En novembre 2022, Trump fit savoir qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, l’une des nombreuses poursuites à son encontre parviendra à son terme en 2023. Il est alors reconnu coupable de complots et de fausses déclarations, marquant ainsi l’histoire en tant que premier ex-président des États-Unis condamné pour un délit en 2024.

En résumé, le succès de Trump illustre le désir de renouveau des Américains et démontre qu’une campagne électorale peut être à la fois simple et pacifique tout en conduisant au succès. L’élection américaine pourrait servir de modèle pour les nations africaines, soulignant l’importance d’une démocratie dynamique et de la volonté populaire. Toutes nos félicitations au Premier Américain.