International-Burkina Faso Archives - Journal du niger

Le Burkina célèbre ses meilleurs élèves

Ouagadougou, le 23 août 2024 – Le Burkina Faso a vibré au rythme de la célébration de l’excellence scolaire. Lors de cette cérémonie, le Président Ibrahim Traoré a tenu à féliciter les élèves et les enseignants qui ont brillant par leurs résultats exceptionnels. Au-delà de simples récompenses, cette journée a été l’occasion de souligner l’importance cruciale de l’éducation dans le développement du pays.

L'éducation au cœur du projet national du Burkina  : le Président Traoré récompense les meilleurs élèves et enseignants.L’éducation au cœur du projet national

Pour le Président Traoré, l’éducation n’est pas qu’une simple acquisition de connaissances, c’est le socle sur lequel se construit l’avenir d’une nation. Il a ainsi appelé à une refonte en profondeur du système éducatif burkinabè, avec l’ambition d’anciens citoyens engagés et responsables. Les écoles et les centres de formation doivent devenir, selon lui, de véritables incubateurs de talents, capables de préparer les jeunes aux défis du monde de demain.

Une vision pour un Burkina nouveau

Cette vision d’une éducation au service du développement est au cœur du projet national du Président Traoré. En fournissant l’école au centre de ses priorités, il entend ainsi bâtir un Burkina Faso plus juste, plus équitable et plus prospère. Cette ambition est partagée par de nombreux Burkinabè qui voient dans l’éducation l’arme la plus puissante pour sortir le pays de la crise.

L'éducation au cœur du projet national du Burkina  : le Président Traoré récompense les meilleurs élèves et enseignants.Des défis à relever pour l’éducation au Burkina

Si les enjeux sont immenses, les défis sont tout aussi nombreux. La mise en œuvre de cette réforme ambitieuse nécessitera des investissements conséquents, tant en termes de ressources financières qu’en termes de ressources humaines. Il faudra également repenser les programmes scolaires, anciens enseignants et adapter les infrastructures éducatives aux besoins d’un monde en constante évolution.

Un espoir pour l’avenir

Malgré les difficultés, cette journée de célébration de l’excellence scolaire est un signal fort qui témoigne de la volonté politique de faire de l’éducation une priorité au Burkina Faso. En investissant dans la jeunesse, le pays pose les fondements d’un avenir meilleur. Cependant, la réussite de cette réforme nécessite un engagement de tous et une mobilisation des ressources nécessaires. L’exemple du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres pays africains à suivre cette voie et à faire de l’éducation un levier de développement durable.

Le Burkina Faso frappe fort contre le trafic transfrontalier

Les forces de l’ordre burkinabé ont récemment mené une opération d’envergure à Bobo-Dioulasso, infligeant un sérieux coup d’État aux réseaux de trafic de produits illicites.  Lors de cette opération, les agents du Service régional de la police judiciaire des Hauts-Bassins ont procédé à la saisie de 9720 cartouches de chicha périmées et d’une quantité non négligeable de cannabis.

Une menace pour la santé publique

La présence de produits périmés et de stupéfiants sur le marché représente un danger imminent pour la santé publique. Les cartouches de chicha saisies, en particulier, contiennent des substances toxiques qui peuvent provoquer de graves intoxications, voire des maladies chroniques. Quant au cannabis, sa consommation est illégale et entraîne de nombreux problèmes de santé, tant pour le consommateur que pour la société dans son ensemble.

La police burkinabé a saisi 9720 cartouches de chicha périmées et du cannabis à Bobo-Dioulasso, portant un coup d'État aux réseaux de traficUn réseau démantelé en partie

Les produits saisis provenaient de femmes de nationalité étrangère, ce qui souligne la dimension transnationale de ces réseaux de trafic. Cette saisie démontre l’efficacité des enquêtes menées par la police constitue un coup dur pour les organisations criminelles impliquées. Si cette opération a permis de démanteler une partie du réseau, les enquêtes se poursuivent afin d’identifier et de neutraliser les autres membres de cette organisation.

Les enjeux de la lutte contre le trafic de drogue

En outre, le trafic de drogue est un fléau qui touche de nombreux pays dans le monde. Il génère d’importants profits pour les organisations criminelles et finance d’autres activités illégales telles que le terrorisme. De plus, il alimente la violence et l’insécurité dans les communautés. La lutte contre ce phénomène est donc un enjeu de sécurité nationale, mais aussi de santé publique et de développement économique.

Une coopération internationale indispensable

Les réseaux de trafic de drogue sont souvent très bien organisés et agissent à l’échelle internationale. Pour les combattre efficacement, une coopération étroite entre les différents pays est indispensable. Les autorités burkinabé travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues des pays voisins et avec les organisations internationales pour lutter contre ce phénomène.

Les défis à relever

Malgré les succès remportés, la lutte contre le trafic de drogue reste un défi majeur. Les trafiquants sont constamment à la recherche de nouvelles routes et de nouvelles méthodes pour faire passer leurs produits. Il est donc essentiel de rester vigilant et d’adapter les stratégies de lutte en conséquence.

Les perspectives pour lutter efficacement contre le trafic 

Cette saisie record est un signal fort envoyé aux trafiquants. Elle démontre la détermination des autorités à lutter contre ce fléau et à protéger la santé et la sécurité des citoyens. Les efforts déployés en matière de lutte contre le trafic de drogue devraient se poursuivre dans les années à venir, avec une intensification de la coopération internationale et le renforcement des capacités des forces de l’ordre.

En conclusion, la saisie de 9720 cartouches de chicha périmées et de cannabis à Bobo-Dioulasso est une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue. Elle témoigne également de la détermination des forces de l’ordre à protéger la santé et la sécurité des citoyens. Cependant, le combat est loin d’être terminé et il est essentiel de poursuivre les efforts pour démanteler les réseaux de trafic et mettre un terme à ce fléau.

Burkina Faso : 39,2 millions de dollars pour les jeunes

Ouagadougou, le 6 Août 2024 – Dans un élan de solidarité et de soutien, le Groupe de la Banque africaine de développement a octroyé un financement de 39,2 millions de dollars au Burkina Faso. En effet, ce prêt stratégique vise à déployer un projet novateur destiné à améliorer les compétences et à accroître la résilience des jeunes burkinabè, notamment des femmes, qui sont confrontées aux défis posés par la crise sécuritaire actuelle. Cet investissement marque un pas significatif vers l’autonomisation et le progrès social dans la région.

Un projet visant à améliorer le futur des jeunes.

Dans un environnement socioéconomique tendu, caractérisé par des mouvements de population et un fort taux de chômage parmi les jeunes, ce projet émerge tel un phare dans la tempête. Son objectif est de former 61 830 personnes à des professions prometteuses, augmentant ainsi leurs chances d’obtenir un emploi stable.

Il soutient également 800 jeunes entrepreneurs en leur donnant les ressources nécessaires pour démarrer leurs entreprises. Par ailleurs, le projet consolide 35 centres de formation professionnelle pour élever le niveau d’éducation et satisfaire les exigences du marché de l’emploi. Il contribue aussi au financement de 1 200 initiatives portées par des jeunes et de 2 000 sociétés gérées par des femmes, stimulant ainsi l’esprit d’entreprise.

L’agriculture n’est pas en reste, avec la construction de 1 000 fermes avicoles et autant d’enclos pour les petits ruminants. Enfin, il promeut l’éducation à distance en fournissant l’équipement nécessaire à 1 000 étudiants déplacés, leur permettant de poursuivre leurs études malgré les défis géographiques.

Un impact durable sur les communautés

Daniel Ndoye, responsable de la Banque au Burkina Faso, a souligné l’importance de ce projet : « Ce financement arrive à point nommé pour aider le Burkina Faso à faire face aux défis liés à la crise sécuritaire. En offrant aux jeunes des opportunités de formation et d’emploi, nous contribuons à renforcer leur résilience et à prévenir la radicalisation .

En plus, ce projet aura un impact positif sur les communautés en :

  • Réduire le chômage et la pauvreté.
  • Renforçant le tissu économique local grâce à la création d’entreprises.
  • Améliorer l’accès aux services sociaux de base .
  • Promouvant l’égalité des genres en soutenant les femmes entrepreneures.

Ce partenariat stratégique entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement marque un tournant décisif pour l’essor économique et social. Engagé dans la promotion d’un avenir durable, ce projet ambitieux vise à transformer la vie des communautés en offrant de meilleures opportunités et en renforçant les infrastructures. C’est une initiative qui reflète l’engagement commun à forger un avenir prospère pour tous.

Burkina : Naissance de « Burkindlim », nouvelle banque publique

Ouagadougou, le 2 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’économie burkinabè avec l’inauguration officielle de la Banque des Dépôts du Trésor, surnommée affectueusement « Burkindlim ». En effet, Cette institution financière, fruit d’une longue réflexion et d’une volonté politique affirmée, est appelée à jouer un rôle central dans le développement économique du pays.

La Banque des Dépôts du Trésor, surnommée 'Burkindlim', offre des solutions de financement innovantes pour soutenir les projets structurants du Burkina Faso.« Burkindlim » : Un pilier pour l’économie nationale

Lors de la cérémonie d’inauguration, le président Ibrahim Traoré a souligné l’importance stratégique de cette nouvelle banque. « Burkindlim est bien plus qu’une simple banque, c’est un symbole de notre souveraineté et de notre volonté de construire un avenir meilleur pour notre pays », at-il déclaré. Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé que cette institution financière a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques de l’économie burkinabè, en mettant l’accent sur le financement des projets structurants et en soutenant les entreprises locales.

« Burkindlim »: Des solutions de financement innovantes

La Banque des Dépôts du Trésor se distingue par son approche innovante du financement. En proposant des solutions adaptées aux réalités du terrain, elle vise ainsi à favoriser l’émergence d’une économie dynamique et inclusive. Les domaines prioritaires d’intervention de la banque comprennent notamment :

  • Le financement des infrastructures 
  • Le soutien aux entreprises locales
  • Le développement des secteurs porteurs 

Une banque au service du peuple

En confiant la gestion de la Banque des Dépôts du Trésor à des experts nationaux, le gouvernement burkinabè a affiché sa détermination à placer l’intérêt supérieur du pays au cœur de ses préoccupations. « Cette banque est à vous, citoyens burkinabè. C’est un outil au service de votre développement et de votre bien-être », a déclaré le président Traoré.

La Banque des Dépôts du Trésor, surnommée 'Burkindlim', offre des solutions de financement innovantes pour soutenir les projets structurants du Burkina Faso.Un appel à l’engagement de tous

Le président a lancé un appel à l’ensemble des acteurs économiques et sociaux à s’impliquer activement dans le développement de cette nouvelle institution financière. « Je vous invite tous, entrepreneurs, investisseurs, citoyens, à faire confiance à Burkindlim et à contribuer à son succès », a-t-il insisté.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, la Banque des Dépôts du Trésor devra faire face à de nombreux défis. Parmi ces défis, le renforcement de la gouvernance d’entreprise est primordial. L’instauration de mécanismes de contrôle rigoureux est également indispensable pour assurer la transparence et l’efficacité des opérations bancaires.

En outre, la mobilisation de l’épargne nationale est une nécessité absolue. La banque doit élaborer des stratégies efficaces pour capter l’épargne des particuliers et des entreprises, ce qui est essentiel pour financer le développement économique.

Enfin, l’innovation dans les produits et services est un impératif pour répondre aux exigences de l’économie burkinabè. La banque doit aussi s’engager dans une démarche d’innovation continue pour adapter son offre aux besoins spécifiques du marché et maintenir sa compétitivité. Ces initiatives stratégiques permettront à la Banque des Dépôts du Trésor de jouer un rôle de premier plan dans le soutien de l’économie nationale.

En conclusion, l’inauguration de la Banque des Dépôts du Trésor marque une étape importante dans la construction d’un Burkina Faso plus prospère et plus autonome. En offrant des solutions de financement adaptées aux besoins du pays, cette nouvelle institution financière est appelée à jouer un rôle moteur dans le développement économique et social.

Le Burkina Faso renforce l’accès aux soins avec des cliniques mobiles

Burkina Faso, 25 juillet 2024- Le président de la République du Burkina Faso, dans un engagement ferme pour améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les citoyens, a annoncé ce matin une initiative importante. Il a remis au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique quinze unités mobiles de soins équipées, qui sont de véritables cliniques ambulantes, ainsi que des équipements essentiels pour maintenir la chaîne de froid.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cette action s’inscrit dans la vision du président qui aspire à garantir l’accès aux soins de santé spécialisés pour les populations courageuses du Burkina Faso, même dans les zones les plus reculées. La qualité des vaccins, un enjeu crucial pour la santé publique, est désormais une priorité à tous les niveaux du système de santé, assurée par une meilleure conservation.

Le président exprime sa satisfaction quant à ces acquisitions qui visent à renforcer l’offre de soins de santé dans le pays. Il souligne l’importance de cette avancée et invite les bénéficiaires à optimiser l’utilisation de ces ressources.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cet investissement dans les infrastructures de santé mobiles est une étape significative pour le Burkina Faso, qui cherche à surmonter les défis géographiques et économiques pour offrir des soins équitables à sa population. Avec ces cliniques mobiles, les services de santé peuvent désormais atteindre les communautés isolées, offrant des examens, des traitements et des vaccinations sur place.

Cela représente un progrès notable dans la lutte contre les inégalités en matière de santé et témoigne de l’engagement du gouvernement à poursuivre des initiatives qui favorisent le bien-être de ses citoyens.

Ouagadougou : 7 milliards de francs CFA de faux billets saisis

La gendarmerie nationale démantèle un réseau de faux-monnaieurs à Ouagadougou : 7 milliards de francs CFA de faux billets saisisLa gendarmerie nationale du Burkina Faso a porté un coup dur à la criminalité organisée en démantelant un réseau de faux-monnayeurs opérant à Ouagadougou. Ce réseau, actif depuis 2016, avait réussi à produire des billets d’une valeur totale estimée à 7 milliards de francs CFA, soit environ 10,5 millions d’euros.

L’opération, menée par la section de recherches de la troisième légion de gendarmerie de Ouagadougou, a permis de saisir du matériel sophistiqué, dont une machine à fabriquer des faux billets, ainsi que des sacs de papiers neufs destinés à la production de billets contrefaits.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que les contrefacteurs avaient investi environ 50 millions de francs CFA dans leur projet criminel. Leur objectif était d’infiltrer les marchés et les banques du pays avec leurs faux billets, mettant ainsi en péril l’économie nationale.

la police a  appréhendé quatre membres du réseau , dont deux étaient déjà en détention pour d’autres affaires, les deux autres suspects, en fuite, sont en cours de recherche.

Les suspects sont accusés d’association de malfaiteurs, de monnayage, d’escroquerie, de blanchiment de capitaux en bande organisée et de détention illégale d’armes de guerre. Le mode opératoire du réseau était particulièrement ingénieux. Le réseau utilisait une machine capable de distinguer les vrais billets des faux, et servait d’abord les vrais billets aux clients pour gagner leur confiance. Ensuite, profitant d’une panne ou d’un problème de couleur, ils écoulaient les faux billets.

Cette opération de grande envergure démontre la détermination des forces de l’ordre à lutter contre la criminalité organisée et à protéger l’intégrité économique du pays. Les autorités continuent de traquer les membres en fuite et de démanteler les réseaux criminels qui menacent la stabilité financière de la région.

Le capitaine Traoré traite la Côte d’Ivoire et le Bénin de déstabilisateurs

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est adressé, jeudi 11 juillet 2024 aux forces vives de la nation, accusant certains pays voisins de chercher à perturber la stabilité du Burkina Faso. Le dirigeant burkinabé a affirmé détenir des “preuves” démontrant l’existence d’un centre d’opérations en Côte d’Ivoire, destiné à déstabiliser le Burkina Faso. Le président de la transition burkinabé , a accusé les gouvernements ivoirien et béninois de manigancer contre son pays, alimentant ainsi les tensions diplomatiques en Afrique de l’Ouest.

Accusations de déstabilisation : Le Capitaine Traoré pointe du doigt les voisins du Burkina Faso

Lors de son discours, qui a duré plus de quatre-vingt-dix minutes, le chef de l’État du Burkina Faso a présenté les principaux axes de sa vision politique pour le prochain quinquennat. Il a exprimé des critiques envers les forces qu’il considère comme impérialistes, les accusant de vouloir abuser et déstabiliser le Burkina Faso, et a ciblé spécifiquement certains États voisins de l’Afrique de l’Ouest.

Le capitaine Traoré a affirmé que le problème ne résidait pas avec le peuple de Côte d’Ivoire, mais avec ses dirigeants, en les accusant d’orchestrer des plans de déstabilisation depuis Abidjan. Il s’est engagé à apporter des preuves concrètes pour étayer ses dires.

En outre, le capitaine Traoré, qui se positionne comme un ardent défenseur de l’autonomie nationale et un adversaire de l’influence française, a reproché à la Côte d’Ivoire de maintenir des liens étroits avec la France. Il a aussi pointé du doigt le Bénin pour avoir permis l’installation de bases françaises sur son territoire nord, qu’il qualifie de plateformes pour des opérations terroristes ciblant le Burkina Faso. Ces accusations, déjà formulées auparavant par le premier ministre du Niger, ont été réfutées par les gouvernements de Paris et de Cotonou.

Alliance des États du Sahel : Retrait de la CEDEAO par le Burkina Faso, le Niger et le Mali

Par ailleurs, Le Burkina Faso, en association avec le Niger et le Mali, a formé une confédération dénommée Alliance des États du Sahel (AES). Ces nations ont pris la décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au mois de janvier.

En plus , Le capitaine Traoré a abordé plusieurs thèmes lors de cette rencontre qui s’est déroulée avec succès au Palais des sports de Ouagadougou, notamment ceux liés à l’industrie minière. Selon lui, il est maintenant temps de reprendre le contrôle de nos licences d’exploitation minière et de prendre en charge l’extraction de nos ressources, y compris l’or.

En fin, le capitaine Traoré a souligné l’importance de redéfinir la communication concernant le Burkina Faso. Il a exprimé clairement : « Il est possible que vous ne m’appréciez pas, mais il est essentiel d’avoir de l’affection pour la patrie. Nous ne tolérerons pas que des citoyens burkinabés diffusent des messages négatifs sur notre pays.« 

Djibo : Attaque terroriste déjouée, plusieurs assaillants neutralisés

Djibo, 9 juillet 2024 – Les forces de sécurité burkinabè ont fait preuve d’une vigilance remarquable et d’une action aérienne décisive pour déjouer une attaque terroriste d’envergure qui visait la ville de Djibo, dans la région du Sahel, le 6 juillet 2024.

Grâce à des renseignements précis et à une surveillance accrue, les autorités ont découvert le plan des terroristes de lancer un assaut contre Djibo. Le 14e Régiment interarmes (RIA) a déployé des patrouilles et des vecteurs aériens dans les environs de la ville pour surveiller de près les mouvements suspects

Sous la pression, les terroristes ont dû abandonner leur attaque et battre en retraite. Le 5 juillet, vers 17 heures, on a repéré plusieurs fuyards quittant les forêts vers Nassoumbou. L’armée a effectué des frappes aériennes ciblées sur eux, neutralisant ainsi de nombreux assaillants.

Simultanément , un autre groupe de terroristes s’apprêtait à attaquer une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Namsiguia, dans la zone de Ouahigouya. Mais là encore, l’intervention rapide des vecteurs aériens a permis de repousser l’attaque et de neutraliser plusieurs terroristes.

Les opérations de recherche menées par les forces de sécurité visent à traquer les terroristes en fuite et à prévenir d’éventuelles attaques. Le 8 juillet, les forces de sécurité ont découvert une importante base terroriste à Zanzaka, dans la Boucle du Mouhoun. Elles ont mené des frappes aériennes contre le site, neutralisant de nombreux terroristes et détruisant leurs caches d’armes et de munitions.

Les forces de sécurité burkinabè restent déterminées à neutraliser toute menace terroriste et à protéger la population civile. Les opérations de sécurisation se poursuivent dans tout le pays afin de garantir la paix et la stabilité.

Burkina : « Le Faso, ma patrie » maintient ultimatum pour déménagement ambassade France

Ouagadougou, 26 juin 2024 – Le mouvement « Le Faso, ma patrie » maintient son ultimatum lancé à la France le 5 juin dernier, exigeant le déménagement de l’ambassade de France à Ouagadougou dans un délai d’un mois. Le mouvement estime que la présence de l’ambassade de France à proximité du palais présidentiel constitue une menace pour la sécurité du chef de l’État burkinabè.

Le porte-parole du mouvement, Moussa Ouédraogo, a déclaré : « J’invite le représentant de l’ambassade de France au strict respect du délai. Il suffit qu’il ne soit pas dans notre zone. Le premier des Burkinabè n’est pas en sécurité s’il est à proximité de l’ambassade de France. »

Face à l’imminence de l’expiration du délai, les militants du mouvement se préparent à maintenir la pression. « Nous sommes prêts à tenir des sit-in devant la représentation diplomatique », a ajouté Moussa Ouédraogo.

Cet ultimatum intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et le Burkina Faso. Depuis le coup d’État militaire du 30 septembre 2022, les relations entre les deux pays se sont refroidies. La France a condamné le coup d’État et suspendu son aide financière au Burkina Faso.

Le mouvement « Le Faso, ma patrie » est un mouvement patriotique qui soutient les autorités de la transition. Le mouvement accuse la France de néocolonialisme et d’ingérence dans les affaires intérieures du Burkina Faso.

Il reste à voir si la France accédera aux exigences du mouvement « Le Faso, ma patrie ». Le déménagement de l’ambassade de France serait un symbole fort et pourrait encore aggraver les tensions entre les deux pays.

Visite historique de Goita Assimi à Ouagadougou

Ouagadougou, 25 juin 2024 – Dans une atmosphère empreinte de cordialité et d’anticipation, l’avion présidentiel malien a marqué son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou à précisément 10 heures ce matin. À bord, Son Excellence Goita Assimi, chaleureusement accueilli avec les honneurs militaires par son Excellence Capitaine Ibrahim Traoré. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission d’amitié et de travail, marque aussi un jalon significatif dans le renforcement des liens bilatéraux entre le Mali et le Burkina Faso.

La visite historique du président malien Goita Assimi à Ouagadougou renforce les liens bilatéraux et suscite l’enthousiasmeAccueil chaleureux et soutien populaire du Président Goita Assimi

Par ailleurs, la délégation ministérielle qui accompagne le Président Assimi témoigne de l’importance que le Mali accorde à cette rencontre au sommet. Les deux chefs d’État prévoient des discussions qui suscitent une grande impatience, avec des observateurs qui s’attendent à des échanges fructueux sur des sujets d’intérêt commun, tels que la sécurité régionale, le développement économique et la coopération transfrontalière.

En plus, l’enthousiasme populaire était palpable le long du parcours vers le Palais de Koulouba, où une foule nombreuse s’est rassemblée pour acclamer les présidents. Les citoyens, brandissant des drapeaux et chantant des hymnes d’unité, ont exprimé leur soutien aux efforts de collaboration entre les deux nations voisines.

Cette visite intervient à un moment crucial où la région est confrontée à des défis sécuritaires et à la nécessité d’une coopération accrue. Les entretiens bilatéraux prévus au cours de cette visite pourraient déboucher sur des initiatives concrètes et renforcer la solidarité régionale face aux enjeux communs.

Le programme de la visite comprend des séances de travail intensives, des rencontres avec des acteurs clés du secteur privé et de la société civile, ainsi que des visites de sites stratégiques. Ces activités soulignent l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour le progrès et la stabilité de la région.

En somme, Les conséquences de cette visite d’État sont optimistes, tant sur le plan diplomatique que sur celui du développement socio-économique. Les résultats des discussions pourraient bien tracer une nouvelle voie pour la coopération interafricaine et ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir des deux nations.

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l’incident à la RTB

Ouagadougou, 20 juin 2024-Dans un contexte de tensions et de spéculations, le Président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a fait une apparition publique remarquée ce jeudi 20 juin 2024, dissipant ainsi les rumeurs sur son absence prolongée.

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l'incident à la RTBRéapparition publique du Président de la Transition Ibrahim Traoré

Sa visite dans les locaux de la télévision nationale (RTB) et sa présidence au Conseil des ministres ont été une démonstration de stabilité et de contrôle, en réponse aux allégations de sa disparition et aux suppositions sur une éventuelle négociation de reddition à l’Ambassade du Mali.

Le capitaine Traoré a réfuté ces rumeurs, attribuant les troubles récents à des actes hostiles contre l’État, et a réitéré son engagement envers la nation, affirmant que ni lui ni son cabinet n’ont cédé face à l’adversité. En effet, cette déclaration vient contredire les rapports de certains médias occidentaux sur l’incident de tir à la RTB, soulignant la complexité de la situation politique à Ouagadougou et la rapidité avec laquelle les informations peuvent être mal interprétées ou manipulées.

Le retour en force du capitaine Traoré semble ainsi renforcer sa position et celle de son gouvernement, tout en mettant en lumière les défis auxquels fait face la transition politique en cours au Burkina Faso.

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l'occasion pour clarifier les événementsIncident à la RTB

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l’occasion pour clarifier les événements récents. Il a expliqué que l’incident était le résultat d’une erreur commise par les forces chargées de la sécurité lors d’une opération de routine. Lors de l’inspection de leur équipement, un coup de feu est parti de manière accidentelle, blessant l’opérateur de l’arme et les personnes à proximité.

Heureusement, les services médicaux ont rapidement soigné tous les blessés, qui ont pu quitter l’hôpital le jour même. Le président a également mentionné l’incident malheureux d’une roquette qui a atterri dans l’enceinte de la RTB Télé, soulignant l’absence de perte de vie, bien que des blessures aient nécessité des soins par les services médicaux de la présidence.

Le gouvernement a établi une équipe de psychologues pour assister le personnel affecté par le stress post-traumatique.Le Président a garanti que cette situation était unique et que de tels incidents surviennent parfois lors de la manipulation des armes.

Dans un climat de spéculation et d’incertitude, la réapparition du président et la reprise des fonctions officielles ont été un baume pour ses partisans, leur offrant une lueur d’espoir et de stabilité. L’engagement du gouvernement à dissiper les fausses nouvelles et à promouvoir la transparence pourrait bien être le tournant décisif qui rétablira la confiance et l’ordre dans les jours à venir.

Le Président TRAORE encourage le don de sang au Burkina Faso

Dans un geste d’unité nationale, le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a pris part à l’opération de collecte de sang au Palais de Koulouba, en harmonie avec la Journée mondiale du donneur de sang. En effet, cette action souligne l’importance vitale du don de sang, surtout en prévision de la saison des pluies, période où le paludisme est endémique au Burkina Faso.

Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a souligné l'importance du don de sang lors d'une opération de collecte Le Chef de l’État a adressé un appel passionné à ses compatriotes, les invitant à contribuer à cette cause humanitaire en offrant leur sang pour sauver des vies. “Qui ne serait fier d’apprendre que son sang a sauvé une vie ?”, a-t-il affirmé, mettant en avant l’impact personnel et significatif que chaque don peut avoir.

Par ailleurs, le don de sang est un acte altruiste qui peut être décisif entre la vie et la mort pour les patients nécessitant des transfusions vitales. Avec l’arrivée imminente des pluies, la demande en sang augmente, rendant chaque don d’autant plus précieux.

Le Capitaine TRAORE a souligné le rôle crucial que chaque individu peut jouer dans cette lutte contre la pénurie de sang, un combat qui dépasse les divisions sociales et économiques et qui rassemble également  les citoyens dans un esprit communautaire.

L’Agence d’information du Burkina a rapporté une participation enthousiaste à cette journée, témoignant de l’esprit de solidarité et du soutien mutuel qui caractérise la nation. Dans ces temps où les défis sanitaires sont nombreux, donner du sang devient un symbole fort d’engagement civique et de responsabilité collective.

En donnant l’exemple, le Président TRAORE espère susciter une vague de solidarité qui s’étendra bien au-delà des murs du Palais de Koulouba, touchant la vie de milliers de burkinabés.

Burkina Faso : Le peuple aura son mot à dire sur les conventions internationales

Niger, 13 juin 2024 – Le Burkina Faso s’engage dans une nouvelle ère de souveraineté, où le peuple aura son mot à dire sur l’adhésion à toute convention ou organisation internationale. Cette décision historique a été annoncée par le Ministre du Travail Public, Monsieur Bassolma BAZIE, lors de la 112ème conférence de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) le 10juin à Genève.

« Le peuple burkinabè a conçu son contrat social prioritaire », a déclaré M. BAZIE. « Nous soumettrons les ratifications des Conventions, leur mise en œuvre et notre présence dans les Organisations à la décision souveraine du Peuple uniquement dans le sens de conquête de notre souveraineté, et non pour plaire ou déposer à qui que ce soit. »

​Cette décision marque un changement radical par rapport à la pratique passée, où le gouvernement burkinabè prenait des décisions sur les conventions internationales sans consulter le peuple. Désormais, le peuple aura la possibilité de s’exprimer sur ces questions importantes et de faire entendre sa voix.

M. BAZIE a également évoqué la « représentation sous-estimée des peuples africains dans les instances internationales », affirmant qu’il s’agit d’un manque de considération qui « viole même les principes et règles simples de la décence ». Il a appelé l’OIT à « assumer courageusement ses responsabilités » et à réformer ses structures pour mieux représenter les peuples du monde.

De nombreux Burkinabè ont accueilli favorablement les propositions de M. BAZIE, considérant cette décision comme une étape cruciale vers une plus grande souveraineté et une meilleure représentation à l’échelle internationale.

Que signifie cette décision pour l’avenir du Burkina Faso ?

Il reste à voir comment le gouvernement burkinabé consultera le peuple sur les conventions internationales. Il est possible que des référendums soient organisés ou que des négociations nationales soient tenues. Quelle que soit la méthode choisie, il est clair que le peuple burkinabé aura désormais un plus grand rôle à jouer dans la prise de décisions importantes concernant son avenir.

Cette décision est également susceptible d’avoir un impact sur les relations du Burkina Faso avec les organisations internationales. Le gouvernement burkinabè est plus susceptible de remettre en question les conventions et les accords qui ne sont pas dans l’intérêt du peuple burkinabè.

Une nouvelle ère pour l’Afrique ?

La décision du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres pays africains à suivre son exemple. Car, plusieurs pays africains affirment que les actions et les politiques de ces organisations reflètent souvent les intérêts des nations développées, au détriment des besoins et des perspectives des pays en développement. Si d’autres pays africains suivent l’exemple du Burkina Faso, cela pourrait conduire à un changement radical dans la dynamique du pouvoir mondial.

La décision du Burkina Faso de soumettre l’adhésion aux conventions internationales à l’approbation du peuple est une étape historique qui pourrait avoir un impact profond sur l’avenir du pays et du continent africain. Il reste à voir comment cette décision se déroulera dans la pratique, mais il est clair qu’elle marque un nouveau chapitre dans l’histoire du Burkina Faso.

Burkina Faso : Contrebande de farine de maïs

Yagma, Burkina Faso – 11 juin 2024 – Dans une opération audacieuse, la gendarmerie nationale du Burkina Faso a saisi une importante quantité de farine de maïs dissimulée dans un camion citerne à Yagma, près de Ouagadougou. En effet, trois individus ont été arrêtés en lien avec cette tentative d’exportation illégale.

Contrebande de denrées alimentaires essentielles

La saisie met en lumière la question de la contrebande de produits alimentaires vitaux, comme la farine de maïs, qui est un élément de base du régime alimentaire burkinabè. Les trafiquants profitent des prix plus élevés sur les marchés étrangers pour détourner ces produits essentiels de la population locale.

Des trafiquants de farine de maïs arrêtés au Burkina Faso, mettant en lumière la contrebande et les menaces sur la sécurité alimentaire.Sécurité alimentaire et contrôles aux frontières

Cet incident soulève des questions sur la sécurité alimentaire et l’efficacité des contrôles aux frontières. Par ailleurs, les autorités burkinabè ont appelé à une vigilance accrue des citoyens pour signaler toute activité suspecte liée à la contrebande.

Enquête et implications

En outre , les trois individus arrêtés font l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer l’étendue de leur réseau et les ramifications possibles de cette affaire. Les autorités entendent également prendre des mesures dissuasives pour prévenir de futures tentatives de contrebande.

Coopération et vigilance

En somme, cet événement souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et les citoyens pour lutter contre la criminalité économique et protéger les ressources nationales. La vigilance et l’intégrité des systèmes de contrôle sont essentielles pour garantir la sécurité alimentaire et la prospérité du Burkina Faso.

Le Capitaine Ibrahim Traoré incite à la combativité pour la paix

Dans une société où la prédation prévaut, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à « faire la guerre pour obtenir la paix ». Lors d’une cérémonie officielle de remise de matériel militaire, le président a souligné l’importance de la combativité face à l’adversité.

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".« Nous vivons dans un monde de prédateur et pour avoir la paix, il faut parfois faire la guerre. Alors, engagez-vous dans cette lutte », a insisté le président Traoré, insufflant ainsi un esprit de résilience parmi les troupes. Le matériel distribué, qui inclut des blindés spécialisés contre les engins explosifs improvisés, de l’armement lourd, des munitions et des équipements de génie militaire, est destiné à améliorer les capacités offensives des forces armées dans leur combat tenace contre le terrorisme.

Le président a aussi mis l’accent sur l’importance d’une préparation minutieuse, encourageant les soldats à se familiariser avec ce nouvel arsenal.  “Il a conseillé de donner le temps nécessaire pour former les équipages afin qu’ils se préparent parfaitement à utiliser ces équipements avec efficacité, soulignant l’efficacité et la précision nécessaires dans l’art de la guerre moderne.”

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".Le général Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense, a exprimé la reconnaissance des forces armées envers le président Traoré pour son soutien constant dans l’acquisition d’équipements militaires avancés. Il a également salué le peuple burkinabè pour son soutien financier sans faille, reflétant une solidarité nationale face à la menace terroriste.

Le discours du président Traoré représente un changement significatif dans la stratégie de défense nationale, envisageant la paix non pas comme un état passif, mais comme le résultat d’un combat actif et résolu pour la sécurité et la stabilité de la nation.

Burkina Faso : Lavrov en visite pour renforcer les liens

Ouagadougou, Burkina Faso – Dans un élan de diplomatie et de coopération internationale, le ministre russe des Affaires étrangères, SEM Sergueï Lavrov, a entamé une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina Faso. Accueilli chaleureusement par son homologue burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, à l’aéroport international de Ouagadougou, cette visite marque un tournant significatif dans les relations bilatérales entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso.

Agenda Chargé pour la Délégation Russe au Burkina Faso : Sécurité et Coopération au Cœur des Discussions

La délégation russe, composée de plusieurs personnalités de haut rang, a prévu une séance de travail intensive avec les autorités burkinabè dès son arrivée. L’agenda de cette visite est dense, reflétant l’importance des discussions à venir, qui porteront sur des sujets variés tels que la coopération économique, la sécurité régionale et le développement durable.

Le 5 juin, un moment clé de cette visite diplomatique se déroulera lorsque SEM Lavrov aura une   audience avec  le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. La grande Elite attend avec impatience cette rencontre au sommet, car elle représente l’engagement des deux pays à renforcer leurs liens et à explorer de nouvelles possibilités de coopération.

Le ministre russe des Affaires étrangères,Sergueï Lavrov,est en visite au Burkina Faso pour approfondir la coopération économique,Transparence et Engagement : Conférence de Presse Post-Audience pour Partager les Avancées Diplomatiques

À l’issue de cette audience, une conférence de presse conjointe est prévue, offrant aux deux ministres des Affaires étrangères l’opportunité de partager les résultats de leurs entretiens et de souligner les accords ou engagements pris. Cette conférence sera un moment crucial pour la transparence et la communication entre les deux pays, ainsi que pour informer la communauté internationale des progrès réalisés.

Cette visite intervient dans un contexte où le Burkina Faso, comme de nombreux pays de la région, cherche à diversifier ses partenariats internationaux et à renforcer sa position sur la scène mondiale. L’intérêt manifesté par la Russie à travers cette visite de SEM Lavrov témoigne de la volonté mutuelle d’approfondir les relations diplomatiques et de coopération.

Les Yeux du Monde sur Ouagadougou : Une Visite de Lavrov qui pourra Redéfinir les Relations Internationales de l’Afrique

Les observateurs internationaux suivent attentivement cette visite, qui pourrait déboucher sur des accords bilatéraux bénéfiques pour les deux parties. Elle représente également une occasion pour le Burkina Faso de mettre en avant ses priorités en matière de développement et de sécurité, et pour la Russie de réaffirmer son rôle en tant qu’acteur clé dans les affaires africaines.

En conclusion, la visite de SEM Sergueï Lavrov au Burkina Faso est un événement de grande importance, illustrant l’aspiration des deux pays à construire un avenir commun prospère et sécurisé. Les résultats de cette visite pourraient bien influencer non seulement les relations russo-burkinabè, mais aussi le paysage géopolitique régional dans son ensemble.

SNEDAI perd le marché burkinabè : Bictogo face à un coup dur

Dans un revirement de situation inattendue, la Société Nationale d’Edition de Documents Administratifs et d’Identification (SNEDAI) d’Adama Bictogo, figure politique de premier plan en Côte d’Ivoire, se voit exclue du marché burkinabè. Depuis 2013, la SNEDAI était en charge de la production de cartes consulaires sécurisées pour le Burkina Faso, dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). Cependant, les autorités burkinabè ont décidé de ne pas renouveler le contrat, mettant fin à une collaboration de près d’une décennie.

Fin du contrat avec le Burkina Faso : quel avenir pour la SNEDAI ?

Cette décision fait suite à un bilan jugé insuffisant par les autorités burkinabè, malgré les efforts et les investissements réalisés par la société ivoirienne. La fin de ce partenariat soulève des questions sur l’avenir de la SNEDAI et les implications pour les citoyens burkinabè qui dépendaient de ses services.

La SNEDAI, sous la direction d’Adama Bictogo, qui occupe également les fonctions de président de l’Assemblée nationale ivoirienne et maire de Yopougon, se retrouve face à un marché en mutation et à la nécessité de trouver de nouveaux horizons. L’entreprise, qui s’était également  imposée comme un acteur clé dans le domaine de l’édition de documents sécurisés, voit son expertise et sa réputation mises à l’épreuve.

Répercussions internationales : d’autres pays réévaluent leurs contrats

Les répercussions de cette rupture de contrat pourraient s’étendre au-delà du Burkina Faso, incitant d’autres pays à réévaluer leurs contrats avec la SNEDAI. De plus, cette situation souligne les difficultés auxquelles font face les entreprises africaines dans un contexte économique mondialisé et compétitif. La SNEDAI devra démontrer sa capacité à se réinventer et à continuer à offrir des services de qualité pour maintenir sa position sur le marché international.

Changements à prévoir pour les citoyens burkinabè

Pour les citoyens burkinabè, la fin de ce contrat avec la SNEDAI pourrait entraîner des changements dans la procédure d’obtention de documents administratifs et d’identification. Il reste à voir comment les autorités burkinabè géreront la transition et quelles seront les répercussions sur les services offerts à la population. La décision de ne pas renouveler le contrat avec la SNEDAI pourrait ouvrir la porte à de nouveaux acteurs dans le secteur, en améliorant l’efficacité et en imposant les coûts pour les utilisateurs finaux.

En conclusion, le non-renouvellement du contrat de la SNEDAI par le Burkina Faso est un événement important qui pourrait redéfinir le paysage de l’édition de documents administratifs et d’identification en Afrique de l’Ouest. Alors que la SNEDAI réévalue sa stratégie commerciale, les conséquences de cette décision continueront de se faire sentir dans les mois et les années à venir, tant pour les entreprises que pour les citoyens de la région.

 

Burkina: 46 soldats et 7 VDP tués dans un assaut terroriste à Kogo

Une attaque terroriste a entraîné par des militants du JNIM a fait 46 morts parmi les forces de sécurité et 7 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) près de Ouargaye.

Kogo, Burkina Faso – 29 mai 2024

Des hommes armés du groupe Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimeen (JNIM), affilié à Al-Qaïda, ont attaqué un camp de gendarmerie près du village de Kogo, situé à seulement 8 kilomètres au sud de Ouargaye, dans la région du Centre-Est du Burkina Faso.

L’attaque, qui a débuté aux environs de 10 heures du matin, a été d’une rare violence. Les assaillants ont attaqué le camp avec des armes lourdes et légères, avant de s’engager dans un combat intense avec les gendarmes.

Le bilan de cette attaque terroriste est lourd :

  • 46 gendarmes ont perdu la vie, parmi lesquels des membres d’unités d’élite comme l’USIGN, le GSIGN et l’ESRI.
  • 7 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont également été tués.
  • On dénombre de nombreux blessés, des disparus et des pertes civiles.

Les terroristes ont pillé l’intégralité du camp.

Les forces de sécurité ont combattu avec courage et détermination pendant plus de quatre heures, mais l’absence de renforts a finalement scellé leur sort. Les forces de sécurité ont neutralisé un total de 67 terroristes lors de l’affrontement.

Parmi les victimes se trouve le lieutenant Sanou Sogo Issa, commandant de l’unité, qui a perdu la vie dans l’attaque. Sa disparition est d’autant plus tragique qu’il venait de se marier il y a quelques semaines à peine.

La gendarmerie nationale burkinabè, malgré ce drame, reste déterminée à poursuivre sa lutte contre le terrorisme. Cette attaque meurtrière souligne une fois de plus la menace persistante qui représente les groupes armés islamistes dans la région.

Elle met également en lumière la nécessité d’une réponse coordonnée et résolue de la part des autorités burkinabè et de l’Alliance des Etats du Sahel  pour contrer la violence et protéger les populations civiles.

 

Burkina Faso : Nouvelle ère de transition sous Traoré

Dans un élan de transformation démocratique, le Burkina Faso s’engage sur la voie de la stabilité avec la promulgation d’une charte révisée de la Transition, signée par le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Cette charte, issue d’un consensus national, incarne les espoirs d’un peuple en quête de renouveau politique et social. Elle marque un tournant décisif dans l’histoire du pays, avec des réformes clés visant à renforcer l’autorité de l’État et à garantir une gouvernance inclusive et transparente.

Transition démocratique : Le Capitaine Traoré engage le renouveau

La charte révisée introduit des changements significatifs dans la structure politique du Burkina Faso, notamment en élevant le chef de la Transition au rang de Président du Faso, une décision qui souligne la nécessité d’un leadership solide et reconnu pendant cette période critique. La Transition a désormais une durée de 60 mois. Cela établit un calendrier précis pour la mise en place des réformes et la préparation des élections nationales prévues pour 2029.

Par ailleurs , L’importance accordée à l’inclusion se traduit par la possibilité donnée au Président du Faso, au Premier ministre et aux membres de l’Assemblée législative de transition de se présenter aux prochaines élections, une mesure qui a pour objectif de préserver la continuité politique et de favoriser la participation active de toutes les couches de la société dans le processus électoral. Le fait de s’ouvrir témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une compétition électorale ouverte et équitable, qui est cruciale pour la légitimité du processus de Transition.

Ouverture Politique : Éligibilité étendue pour les élections de 2029

La signature de cette charte par le Capitaine Ibrahim Traoré est un engagement solennel envers le peuple burkinabè, affirmant sa détermination à piloter le pays vers une ère de paix et de prospérité. Son leadership, salué pour sa clairvoyance et son intégrité, est perçu comme un vecteur d’unité nationale et de progrès. En outre, cette charte révisée est une déclaration d’intention, un contrat moral entre le gouvernement et les citoyens, qui stipule une feuille de route pour la reconstruction et le développement durable du Burkina Faso.

En conclusion, la charte révisée de la Transition est une étape cruciale pour le Burkina Faso, qui aspire à se reconstruire sur des fondations démocratiques solides. Elle représente une promesse de changement, un engagement envers la démocratie et un appel à la responsabilité collective pour façonner l’avenir du pays. Avec cette nouvelle charte, le Burkina Faso se positionne comme un modèle de résilience et d’innovation politique en Afrique de l’Ouest, prêt à relever les défis de demain.

Attaques Terroristes au Burkina Faso : Deuil et Désolation

Dans une série d’attaques coordonnées qui ont secoué le Burkina Faso le 22 mai, des groupes terroristes ont infligé des pertes tragiques et ont exacerbé la crise humanitaire dans la région.À Partiaga, un groupe estimé à près de 100 combattants de la Katiba Hanifa, affilié à JNIM, a lancé une offensive meurtrière contre la ville et le camp des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Le bilan est lourd : 7 VDP et 13 civils ont perdu la vie. Les assaillants ont également pillé des commerces, aggravant la situation sécuritaire déjà précaire.

Partiaga, Kantchari et d’autres localités de la province de la Tapoa subissent un embargo imposé par les terroristes depuis plusieurs mois, affamant les populations et contrôlant les voies d’approvisionnement. La ville de Kantchari est toujours en attente la mise en place de son Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), créé en janvier 2024.

Dans le Nord, la violence a été encore plus dévastatrice. Plus de 150 membres d’Ansarul Islam, également liés à JNIM, ont attaqué plusieurs villages autour de Séguénéga, avec une violence particulière à Goubré. Des terroristes ont massacré plus de 70 civils, principalement à Goubré, ce qui a forcé les survivants à s’enfuir vers Séguénéga. Les terroristes ont ensuite encerclé Séguénéga et ont attaqué Simultanément Sima au nord, Kossouka à l’est et Goubré à l’ouest.
Les forces de défense, dépassées par l’ampleur des attaques, peinent à contenir l’avancée des terroristes qui renforcent leur emprise sur les alentours de Séguénéga et le long de la route nationale RN15, entre Ouahigouya et Kongoussi.En somme, Ces attaques soulignent la détérioration de la sécurité dans la région et la nécessité urgente d’une réponse coordonnée pour protéger les civils et restaurer la paix.

Action citoyenne : Front Uni contre la corruption routière au Faso

Dans le but de stopper la corruption , le département gouvernemental responsable des Transports au Burkina Faso a émis une convocation solennelle à l’endroit de la population pour une implication directe dans l’éradication de la corruption qui sévit au sein de l’administration des transports.

Par le biais d’une annonce officielle diffusée ce jeudi, l’autorité a sollicité l’engagement des citoyens informés de manœuvres frauduleuses à les signaler sans délai aux instances habilitées, en composant le service d’assistance téléphonique gratuit 1010.

Cette démarche est la conséquence directe de révélations récentes concernant des agissements corrompus au sein de diverses entités du ministère, y compris l’Organisme national de sécurité routière (ONASER), l’Administration centrale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), ainsi que les directions régionales supervisant les transports et leurs partenaires privés, y compris les écoles de conduite.

Face à cette situation, Roland Somda, ministre des Transports, a lancé un appel pressant aux habitants pour qu’ils résistent à l’intimidation et à la démoralisation potentielles des corrupteurs et qu’ils prennent l’initiative de rapporter tout incident suspect. Il a souligné avec force que la corruption constitue un cancer social entravant le progrès national.

En conclusion, le ministère des Transports incite avec ferveur les citoyens à s’engager pleinement dans cette campagne et à prendre part activement à l’assainissement du secteur des transports, essentiel à la bonne marche du pays.

Tansila : Une riposte des VDP fait chuter 33 terroristes

Hier soir, dans l’obscurité menaçante qui enveloppait Tansila, un groupe de braves connus sous le nom de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) a fait face à une horde d’assaillants sans foi ni loi. Vers 17h30, alors que le soleil déclinait à l’horizon, des hommes armés, lourdement équipés de trois pick-up et de motos, ont lancé une offensive brutale contre la position des VDP.

Cependant, loin d’être pris au dépourvu, les VDP, alertés et prêts au combat, ont répondu avec une vigueur qui a fait écho à travers les plaines de la province. Dans un élan de courage et de détermination, ils ont repoussé l’assaut avec une force implacable, neutralisant pas moins de 33 terroristes.

Au milieu des détonations et du chaos, les VDP ont réussi à saisir un arsenal de guerre abandonné par les fuyards : une mitrailleuse de type PKMS, trois motos et un tricycle, trophées de leur résistance farouche.

La lâcheté des assaillants en déroute a terni cette  victoire. Car,  dans un acte de désespoir, ils ont ouvert le feu aveuglément sur des innocents. La violence aveugle a fauché six âmes pures, des enfants, et blessé un autre enfant, rapportent les autorités sécuritaires.

Dans l’affrontement, un membre des VDP a également subi des blessures, ce qui rappelle à tous le prix du courage face à l’adversité.

Cette épopée transcende la simple victoire ; elle incarne l’élan d’une communauté unie par la force de son courage, défendant avec ferveur ses convictions, son sol sacré et son destin. Les valeureux VDP de Tansila, par leur geste héroïque, ont inscrit leur légende dans l’éternité, témoignant que l’éclat de l’espoir brille inextinguible, même dans la nuit la plus sombre de la terreur.

Tissaoghin : Un village burkinabé ravagé par le terrorisme

Dans la province de Koulpélogo, au cœur de la région Centre-Est du Burkina Faso, le village paisible de Tissaoghin a été le théâtre d’une horreur indicible. En effet, le 9 mai, aux premières lueurs de l’aube, des terroristes affiliés au groupe JNIM ont lancé une attaque d’une brutalité sans précédent. Les assaillants, armés de la volonté de semer le chaos, ont incendié le village, laissant derrière eux un paysage de désolation.

Par ailleurs, le bilan provisoire de cette barbarie est lourd : 15 âmes éteintes, une trentaine de blessés dans un état grave, et des personnes portées disparues. De plus, les flammes, alimentées par la violence, ont réduit en cendres de nombreuses habitations, symboles d’une vie communautaire autrefois florissante.

Face à l’intensité de l’attaque, les habitants, pris de panique, n’ont eu d’autre choix que de fuir vers Ouargaye, cherchant refuge loin de l’enfer qui consumait leur existence. Or, ce n’est pas la première fois que la terreur frappe cette région. Le 9 mars, une série d’attaques avait déjà endeuillé plusieurs localités, dont Tissaoghin, faisant 27 victimes.

Malgré une résistance acharnée et les récents efforts déployés par les forces de sécurité, la région demeure une cible privilégiée pour les attaques terroristes. Ces événements tragiques soulignent l’urgence d’une réponse coordonnée et renforcée pour restaurer la paix et protéger les innocents de ces actes de cruauté inqualifiables.

Le monde, face à cette tragédie, se doit de tendre la main au Burkina Faso. Ainsi, par une solidarité sans faille et une coopération accrue, nous pourrons espérer un avenir où la terreur ne dictera plus le cours des vies innocentes, où la lumière de l’espoir dissipera les ténèbres de la peur et du désespoir.

Initiative agropastorale : un tournant pour l’autosuffisance au Faso

Ouagadougou, 6 mai 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Burkina Faso a franchi un pas significatif dans le renforcement de sa production alimentaire. Le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État, a procédé à la remise officielle d’un ensemble conséquent d’intrants et d’équipements agropastoraux et halieutiques au ministre de l’agriculture, Ismaël Sombié.

Le Burkina Faso, sous l'impulsion du Capitaine Traoré, lance une vaste initiative agropastorale pour accroître l'autosuffisance alimentaire Une cérémonie sobre pour un projet ambitieux

La cérémonie, empreinte de sobriété, a mis en lumière l’importance capitale de cette initiative pour le développement agricole du pays. En effet, le coût total de l’opération s’élève à 78 milliards 297 millions 426 mille 435 francs CFA, une somme considérable financée intégralement par l’État burkinabè.

Par ailleurs, les chiffres sont éloquents et témoignent de l’ampleur du projet:

  • 72 729 tonnes d’engrais
  • 10 000 litres de produits phytosanitaires
  • 10 000 tonnes d’aliments concentrés pour l’élevage
  • 18 000 tonnes de semences végétales
  • 1 000 tonnes d’aliments pour poissons
  • 400 tracteurs, 710 motopompes, 714 motos pour les agents de terrain
  • 239 motoculteurs
  • 77 500 000 alevins

Enfin, la distribution de ces ressources se déroulera en deux phases distinctes, la première coïncidant avec la préparation de la campagne humide et la seconde durant la saison sèche. Cette stratégie vise à optimiser l’utilisation des équipements en fonction des cycles agricoles.

Des tracteurs pour les vrais producteurs dans l’initiative agropastorale 

Le ministre Ismaël Sombié a souligné que les tracteurs seront réservés uniquement aux producteurs authentiques, regroupés en coopératives. De cette manière, cette politique assure une gestion prudente des ressources et permet, donc, de prévoir les besoins selon les changements climatiques.

D’autre part, cette démarche du gouvernement s’aligne avec une stratégie à long terme, visant l’autosuffisance alimentaire. En consolidant la production agropastorale, le Burkina Faso vise à garantir une production agricole abondante et, de ce fait, appuyer les communautés rurales dans leur recherche d’un niveau de vie amélioré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement marquent ainsi leur engagement en faveur d’un développement durable et inclusif, essentiel pour l’avenir du Burkina Faso et le bien-être de ses citoyens.

Burkina Faso : Fermeté face aux accusations internationales

Dans une tournure des événements qui a captivé l’attention de la communauté internationale, le Burkina Faso a pris une position ferme contre ce qu’il considère comme des accusations sans fondement de la part des États-Unis et du Royaume-Uni.  En effet, le gouvernement burkinabè, sous la direction résolue du Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé son rejet catégorique des allégations portées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) à l’encontre des Forces combattantes burkinabè.

Dans un geste symbolisant sa détermination à défendre son intégrité et la vérité, le Burkina Faso a convoqué le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, Eric P. Whitaker, pour une entrevue décisive. Au cours de cette rencontre, une note verbale a été remise, clarifiant la position officielle du Burkina Faso. Le pays a manifesté son étonnement et son indignation face à la réaction précipitée des deux nations, notoirement reconnues pour leur rigueur scientifique, qui ont opté pour se fier à un rapport de HRW jugé biaisé et dépourvu de preuves concrètes.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a réaffirmé son engagement sans faille envers la vérité et la justice, soulignant les enquêtes indépendantes en cours destinées à éclaircir les prétendues violations des droits de l’homme. Dans son appel à la communauté internationale, le Burkina Faso plaide pour un soutien authentique et sincère dans sa lutte contre le terrorisme, insistant sur le besoin d’une collaboration constructive plutôt que de se focaliser sur des accusations infondées.

En somme, le Burkina Faso, surnommé le pays des Hommes Intégrés, aspire à établir une paix durable sur son territoire, loin des turbulences des controverses internationales. La nation africaine se tient prête à travailler de concert avec ses partenaires mondiaux pour forger un avenir marqué par la solidarité et la compréhension mutuelle.

Attaque Terroriste au Burkina Faso :  Sarkounga Sous le Choc

Le 30 avril, aux alentours de 16 heures, le village de Sarkounga, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque brutale perpétrée par des terroristes affiliés à Ansarul Islam, une branche du groupe JNIM. Le bilan est lourd : 11 membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des civils ont perdu la vie. Face à la violence, les survivants n’ont eu d’autre choix que de fuir leur foyer.

Les jours précédant l’attaque, les habitants de Sarkounga avaient reçu des menaces de la part des terroristes. Le village, ainsi que celui d’Ansouri, étaient parmi les derniers de la zone à bénéficier d’une présence policière et de la protection des VDP. Cette attaque a non seulement semé la terreur mais a également permis aux terroristes de prendre le contrôle de la route nationale RN15, ouvrant la voie à de nouvelles attaques vers le sud, en direction de Rambo.

La situation sécuritaire dans la région se détériore rapidement. Près de 20 villages ont été désertés suite aux menaces et aux attaques répétées, laissant derrière eux des communautés isolées et vulnérables. La peur s’installe, et l’urgence d’une réponse adéquate se fait ressentir pour prévenir une crise humanitaire imminente.

Le gouvernement du Burkina Faso doit agir pour restaurer la sécurité et soutenir les populations affectées par cette vague de violence, qui menace la stabilité de toute la région.

TEXFORCES-BF : L’autonomie textile militaire du Burkina

Dans une démarche résolument tournée vers l’autonomie et le progrès, le Chef de l’État par intérim, le Commandant Ibrahim Traoré, a inauguré les travaux du futur pôle textile militaire du Burkina Faso, baptisé TEXFORCES-BF, ce samedi 27 avril 2024. Nichée au cœur de Logofourousso, aux confins de Bobo-Dioulasso et sur le chemin menant à Orodara, cette installation novatrice signe le début d’une ère nouvelle pour le Burkina Faso, qui s’affranchit ainsi de sa dépendance extérieure pour l’équipement vestimentaire de ses troupes. Sous l’égide de cette initiative, d’ici douze mois, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les corps paramilitaires arboreront fièrement des uniformes confectionnés au Burkina.

Avec un investissement de 15 milliards de francs CFA, le complexe TEXFORCES-BF s’étalera sur une superficie de 9 hectares et abritera des ateliers de filature, de tissage, de couture, ainsi qu’un édifice administratif, un entrepôt et un dispensaire. La production annuelle prévue est de 1 260 000 uniformes issus de 2 160 tonnes de coton brut. Ce chantier d’ampleur est un moteur de développement économique local, promettant la création de 600 postes de travail directs et jusqu’à 15 000 emplois indirects.

Le Président Traoré souligne que ce projet s’insère parfaitement dans le mouvement d’industrialisation nationale et engendrera des économies substantielles sur les importations de tenues militaires. “Nous consacrons annuellement des sommes astronomiques pour l’acquisition à l’étranger des équipements pour nos forces armées. Actuellement, ces dépenses sont insoutenables”, a-t-il exprimé. En outre, TEXFORCES-BF aspire à fournir des solutions vestimentaires aux forces de sécurité d’autres nations africaines. Le Burkina Faso, géant du coton en Afrique de l’Ouest, se dote ainsi d’une infrastructure de pointe pour valoriser ses ressources cotonnières et se positionner en leader de l’industrie textile militaire régionale.

Terreur à Séguénéga : Un assaut brutal et un bilan douloureux

Le 23 avril 2024, la tranquillité de la ville de Séguénéga, située dans le nord, a été brutalement perturbée. Plusieurs dizaines de terroristes affiliés à Ansarul Islam (JNIM) ont lancé une attaque dévastatrice sur la ville. Après avoir tiré des coups de feu pour disperser la population, les terroristes ont pénétré dans la ville, s’en prenant aux habitants restés sur place.

Le bilan de cette attaque est terrible. Plus de 30 villageois ont perdu la vie, non pas par des balles, mais par des armes blanches – des couteaux et des machettes. Une violence inouïe qui a laissé la ville et ses habitants dans un état de choc et de deuil.

Le lendemain, les villageois ayant réussi à fuir ont demandé l’aide des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour récupérer les corps de leurs proches. Cependant, Les FDS ont refusé leur demande. Lors des échauffourées qui ont éclaté ensuite, les soldats ont tué deux autres villageois, aggravant la tragédie.

Malgré la peur et le deuil, ce sont les jeunes de Séguénéga qui ont fait preuve d’un courage remarquable. Armés de simples bâtons et à bord de leurs motos, ils sont allés libérer les habitants restants et récupérer les corps des défunts. Un acte de bravoure qui témoigne de la résilience de la communauté face à l’adversité.

Cette attaque soulève de nombreuses questions sur la sécurité dans la région et la capacité des forces de l’ordre à protéger les civils. Alors que la ville pleure ses morts, la quête de justice pour les victimes et la recherche de solutions pour prévenir de telles attaques à l’avenir restent plus pertinentes que jamais.

Capitaine TRAORE mobilise les FDS à Cascades

Dans la région des Cascades, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition et Chef de l’État, a récemment galvanisé les Forces de défense et de sécurité (FDS) avec un discours empreint de détermination. Lors de sa visite, il a tenu à rencontrer personnellement les troupes en première ligne de la lutte contre le terrorisme.

Une reconnaissance méritée et un appel à la vigilance

Le Capitaine TRAORE a exprimé sa reconnaissance envers les forces combattantes pour leurs succès notables dans cette zone frontalière stratégique. Il a également souligné l’importance de leur mission et les a encouragées à maintenir leur élan dans le combat pour une “libération totale” du pays, qu’il qualifie de “guerre de décolonisation”.

Selon lui, le Burkina Faso ne se bat pas uniquement contre le terrorisme, mais aussi pour sa souveraineté et son intégrité territoriale. “Préparez-vous à la guerre de haute intensité”, a-t-il exhorté, adressant un avertissement clair aux ennemis du pays et à leurs alliés.

Des mesures opérationnelles renforcées

Pour faire face à ces menaces, le Capitaine TRAORE annonce que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont pris des mesures pour renforcer leurs capacités opérationnelles, logistiques, humaines et techniques. Par ailleurs, il a déclaré avec assurance : « Nous vaincrons ce terrorisme », rassurant la nation quant à la capacité de ses forces à relever les défis actuels.

En outre , les préoccupations relatives aux techniques de combat et aux conditions de travail des forces combattantes ne sont pas négligées. Des analyses sont en cours pour apporter des réponses significatives et adaptées, dans l’optique d’une victoire imminente.

Capitaine TRAORE: Un lien Armée-Nation indéfectible

Le Chef de l’État a aussi salué la solidité du lien entre l’Armée et la Nation, invitant les FDS à le renforcer davantage. Il a pareillement  mis en avant la collaboration avec les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), essentielle à la défense du territoire national.

En conclusion, le Capitaine Ibrahim TRAORE se positionne comme un leader engagé et conscient des enjeux sécuritaires majeurs auxquels son pays fait face. Sa visite dans la région des Cascades et son discours aux FDS témoignent de sa volonté de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour assurer la paix et la sécurité du Burkina Faso.

L’Aube d’une nouvelle ère économique au Burkina Faso

Le Burkina Faso, nation en plein essor, est sur le seuil d’une transformation économique remarquable. En dépassant le Mali, ce pays s’érige désormais comme la quatrième force économique de la zone CFA, se rapprochant ainsi des géants économiques que sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Cette ascension est le prélude à un événement historique : l’abandon du franc CFA, vestige de l’ère coloniale française, par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Une croissance économique impressionnante au Burkina Faso

Selon les projections du Fonds monétaire international, le produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso devrait s’élever à 21,9 milliards de dollars en 2024, marquant une nette progression par rapport aux 20,3 milliards de 2023. Cette croissance économique propulse le pays devant le Mali, dont le PIB prévu de 21,6 milliards de dollars le relègue à la cinquième place de la zone.

L’abandon du franc CFA par ces trois nations représente un tournant décisif dans l’histoire économique de l’Afrique de l’Ouest. Bien que l’impact exact sur le PIB reste à déterminer, cette décision incarne une volonté farouche d’indépendance et de rupture avec un système monétaire considéré comme un reliquat colonial.

Les contours de la nouvelle devise partagée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger restent à dessiner. Néanmoins, l’anticipation d’une ère économique renouvelée alimente l’espoir d’une autonomie accrue et d’un contrôle plus affirmé sur leur destin économique.

La Côte d’Ivoire : Un Leader Incontesté

Malgré l’émergence du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire maintient sa suprématie économique au sein de la zone CFA. Portée par une croissance robuste et ses ambitieux projets dans le secteur pétro-gazier, elle devrait franchir le seuil des 100 milliards de dollars de PIB en 2026, pour atteindre 109 milliards en 2027.

L’avenir de la zone CFA est teinté d’incertitude, mais la décision audacieuse du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se détacher du franc CFA pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques économiques et à une reconfiguration potentielle des équilibres de pouvoir dans la région.