International-MALI Archives - Journal du niger

FOCAC 2024 : Le Mali et la Chine renforcent leurs liens

Pékin, 6 septembre 2024 – Le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est ouvert avec des discours marquants de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition du Mali, et de Xi JINPING, Président de la République populaire de Chine, qui ont tous deux exprimé un engagement ferme envers une coopération renforcée et respectueuse.

Engagement mutuel pour le développement

Le Colonel GOÏTA a souligné l’importance de la souveraineté et du respect mutuel dans les relations internationales, tout en remerciant la Chine pour son soutien constant, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Il a mis en exergue les défis sécuritaires et économiques auxquels le Mali doit faire face, exacerbés par des ingérences extérieures et des pratiques néocoloniales. L’accent a été mis sur la nécessité d’une coopération sincère et équitable pour surmonter ces obstacles.

La Confédération des États du Sahel: Un nouvel horizon

Le discours du Président malien a également introduit la nouvelle Confédération des États du Sahel, une initiative de 2024 visant à unir le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans un effort commun pour la sécurité et le développement régional. Cette alliance stratégique marque un tournant décisif pour la stabilité de la région.

Lors du sommet Chine-Afrique à Pékin, les présidents Assimi GOÏTA et Xi JINPING ont défini une feuille de route pour la modernisation Xi JINPING: Une vision partagée pour l’avenir

De son côté, Le Président Xi JINPING a réaffirmé les liens historiques entre la Chine et l’Afrique et a proposé des initiatives concrètes pour renforcer cette relation. Il a également  évoqué des projets industriels, des investissements dans les infrastructures, l’agriculture, la santé et l’éducation comme piliers de cette nouvelle phase de coopération.

Il a mis un point d’honneur sur la nécessité de moderniser le sud global, en mettant en avant le rôle clé de l’Afrique et de la Chine dans ce processus à l’échelle mondiale. Xi JINPING a souligné l’importance d’une collaboration mutuellement avantageuse et adaptée aux réalités nationales, réitérant l’engagement de la Chine à appuyer les ambitions africaines dans le cadre d’un partenariat équitable.

En conclusion, Le FOCAC 2024 s’annonce comme un jalon important dans la relation sino-africaine, avec des engagements clairs pour un avenir partagé. Les discours des deux présidents ont non seulement renforcé les fondations d’un partenariat stratégique, mais ont également tracé la voie vers une ère de modernisation et de prospérité mutuelle.

Blanchiment d’argent : 500.000 euros saisis à Bamako

Bamako, 13 août 2024 – Dans une opération d’une grande précision, les services de douane maliennes, sous la direction de l’Inspecteur Général Amadou KONATE, ont procédé à l’interception d’une somme colossale de 500 000 euros à l’aéroport international de Bamako-Senou . Cette saisie record, réalisée le 12 août 2024, marque un tournant décisif dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au Mali.

Un dispositif de surveillance renforcé

C’est grâce à un dispositif de surveillance renforcé, combinant des outils de renseignement et des technologies de pointe, que les douaniers ont pu détecter cette tentative de sortie illégale de capitaux. Le profil du suspect, associé à des anomalies détectées dans ses bagages lors du passage aux rayons X, a éveillé les soupçons des agents. Une fouille minutieuse a permis de découvrir les liasses de billets soigneusement dissimulées dans un double fond de valise.

Blanchiment d’argent : Un réseau criminel démantelé ?

L’homme d’affaires interpellé, avait pour destination finale Brazzaville. Son arrestation ouvre une nouvelle piste d’enquête sur un éventuel réseau criminel opérant entre le Mali et la République du Congo. Les investigations en cours visent à déterminer l’origine de ces fonds et à identifier les éventuels complices du suspect. Les autorités maliennes envisagent de solliciter l’entraide judiciaire pour mener à bien cette enquête complexe.

Les enjeux sécuritaires et économiques dans la lutte contre le blanchiment d’argent

Cette saisie souligne l’importance de la lutte contre le blanchiment d’argent, un fléau qui alimente le terrorisme, la corruption et la criminalité organisée. Les fonds ainsi saisis pourraient servir à financer des activités subversives, à posséder des armes ou à soutenir des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel.

Sur le plan économique, cette affaire met en évidence les risques liés au trafic de capitaux, qui peuvent fragiliser les systèmes financiers et entraver le développement des pays. En outre, la perte de ces fonds représente un préjudice financier important pour les auteurs de ce trafic.

Le renforcement de la coopération internationale

Face à la complexité des réseaux criminels transfrontaliers, la coopération de l’international est essentielle pour lutter efficacement contre le blanchiment d’argent. Les autorités maliennes ont déjà entamé des discussions avec leurs homologues congolais afin de partager les informations recueillies dans le cadre de cette enquête. Cette coopération permettra de renforcer la surveillance des flux financiers et de démanteler les réseaux criminels qui opèrent au-delà des frontières nationales.

En bref, Cette saisie record est une victoire importante dans la lutte contre la criminalité organisée au Mali. Elle démontre la détermination des autorités maliennes à protéger l’intégrité de leur système financier et à assurer la sécurité de leurs citoyens. Cependant, le combat est loin d’être terminé. Les réseaux criminels sont en constante évolution et redoublent d’ingéniosité pour contourner les dispositifs de contrôle. Il est donc indispensable de maintenir une vigilance accrue et de renforcer les moyens mis à la disposition des services de renseignement et des douanes.

Diboli : Saisie record de 78 paquets de cannabis

Diboli(Mali), le 09 août 2024- Les douanes maliennes ont porté un coup sévère aux trafiquants de drogue en interceptant une quantité record de cannabis. En effet, c’est dans la nuit du mercredi au jeudi 8 août, dans la zone de Diboli, que les agents ont mis la main sur 78 paquets de résine de cannabis, soigneusement dissimulés dans une vieille Mercedes.

Grâce à leur vigilance et à des renseignements précis, les douaniers ont déjoué une opération de trafic particulièrement bien organisée. Par ailleurs, les stupéfiants étaient dissimulés dans des compartiments secrets aménagés dans l’habitacle du véhicule, nécessitant un démontage minutieux pour être découverts.

Une route du cannabis démantelée

Cette saisie exceptionnelle témoigne de l’ampleur du trafic de drogue dans la région et de la détermination des trafiquants à contourner les contrôles douaniers. Elle souligne également l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre ce fléau qui menace la sécurité et la santé publique.

Les autorités maliennes ont démantelé un réseau de trafic de drogue suite à la saisie de 78 paquets de cannabis à Diboli.Un message fort aux trafiquants

Les autorités maliennes ont réaffirmé leur engagement à combattre le trafic de drogue et à protéger les populations. Cette opération envoie un signal fort aux réseaux criminels : les autorités surveillent étroitement les frontières maliennes et poursuivent les trafiquants avec la plus grande rigueur.

Les autorités compétentes mènent des enquêtes actives pour identifier les membres du réseau impliqués dans ce trafic et pour remonter jusqu’aux têtes dirigeantes. Les autorités compétentes appliqueront la loi avec la plus grande fermeté.

Une victoire pour la sécurité

En somme, ce dossier de saisie est une victoire importante pour la sécurité du Mali et de la région. Elle démontre l’efficacité des actions menées par les douanes maliennes et encourage à poursuivre les efforts dans cette direction.

Mali : Diop dénonce l’implication ukrainienne dans l’attaque de Tinzawatène

Bamako, 9 août 2024 – Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a réuni le corps diplomatique accrédité au Mali pour faire le point sur les enjeux majeurs auxquels fait face le pays. Deux sujets ont particulièrement retenu l’attention : la création de la Confédération des États du Sahel et la récente attaque terroriste de Tinzawatène.

Une vision intégrée pour le Sahel

M. Diop a souligné l’importance de la création de la Confédération des États du Sahel en tant que projet fédérateur visant à renforcer la coopération régionale et à promouvoir le développement durable des populations sahéliennes. En effet, cette nouvelle entité politique, at-il précisé, se veut être un modèle de coopération flexible, de solidarité et de complémentarité entre les États membres, loin de toute logique de confrontation avec les autres acteurs de la sous-région.

Le ministre des Affaires étrangères dénonce l'implication de l'Ukraine dans une attaque terroriste et promeut la création de la ConfédérationM. Diop : Une ferme condamnation des actes terroristes

Le ministre a ensuite déploré avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste perpétrée à Tinzawatène, imputée à des groupes armés soutenus par des puissances étrangères, dont l’Ukraine. Il a rappelé les déclarations publiques des représentants ukrainiens reconnaissant leur implication dans ces actes de barbarie, tout en s’étonnant de leur demande simultanée de preuves.

Cette situation, a souligné M. Diop, révèle une incohérence flagrante entre les discours et les actes. Il a exprimé sa désolation face au silence de la communauté internationale, y compris des défenseurs des droits de l’homme qui assistent à cette scène macabre sans condamner le recours au terrorisme comme instrument de politique étrangère. Par la suite, il a invité la communauté internationale à soutenir les efforts du Mali et des autres pays de la région pour lutter contre ce fléau.

Le ministre Diop dénonce l'implication de l'Ukraine dans une attaque terroriste et promeut la création de la ConfédérationM. Diop appelle à la solidarité internationale

Le Mali, a affirmé le ministre, est déterminé à poursuivre sa lutte contre le terrorisme et à œuvrer pour une paix durable dans la région. Dans un élan de détermination, le Mali annonce aussi qu’il prendra des mesures rigoureuses pour dénoncer et contrer les actions qui menacent également la sécurité sur le continent africain et qui visent à déstabiliser les nations pour servir des desseins géopolitiques hostiles.

En conclusion , cette rencontre avec le corps diplomatique a permis au Mali de réaffirmer sa volonté de jouer un rôle moteur dans la construction d’un Sahel plus stable et plus prospère. Face aux défis sécuritaires et aux menaces terroristes, le pays reste déterminé à défendre ses intérêts et ceux de ses partenaires régionaux.

Mali : Un nouveau cap pour la diplomatie

Bamako, 6 août 2024 – Le Mali a marqué un tournant décisif dans la politique étrangère. Réunis en visioconférence sous la houlette du ministre Abdoulaye Diop, les ambassadeurs et consuls généraux du pays ont tracé les nouvelles lignes directrices de la diplomatie malienne.

Une nouvelle époque de la diplomatie

Au cœur des discussions : la confédération des États du Sahel. Cette initiative, visant à renforcer l’unité et la coopération régionale, prend une ampleur inédite. La rupture récente des relations diplomatiques avec l’Ukraine, motivée par des préoccupations sécuritaires, illustre la détermination du Mali à protéger ses intérêts nationaux.

La conférence des ambassadeurs, prévue à court terme, sera l’occasion de redéfinir les priorités stratégiques. Le Mali souhaite ainsi s’affirmer comme un acteur clé dans la stabilisation de la région, tout en renforçant sa position sur la scène internationale.

Réuni en visioconférence, le gouvernement malien trace les nouvelles lignes de sa diplomatie étrangère, privilégiant la coopération régionaleUn engagement sans faille

Le ministre Diop a appelé les diplomates maliens à un engagement total. Face aux défis complexes du monde contemporain, une diplomatie agile et efficace est plus que nécessaire. L’objectif est clair : faire du Mali un pays prospère, pacifique et respecté sur la scène internationale.

Les enjeux de la confédération du Sahel

La création de cette confédération s’inscrit dans un contexte marqué par l’insécurité et les défis transfrontaliers. En renforçant la coopération régionale, le Mali espère :

  • Lutter contre le terrorisme et les groupes armés.
  • Favoriser le développement économique et social.
  • Renforcer la gouvernance et la stabilité politique.

Un Mali souverain et engagé

Cette nouvelle orientation de la politique étrangère malienne témoigne d’une volonté de prendre en main son destin. Le Mali entend désormais jouer un rôle de leader dans la région du Sahel, défendant ses intérêts et en promouvant une vision de la coopération régionale fondée sur le respect mutuel et la solidarité.

En résumé, cette réunion marque un tournant décisif dans la politique étrangère du Mali. En mettant sur la coopération régionale et en renforçant son indépendance, le pays se positionne comme un acteur incontournable de la scène internationale.

Mali-Russie : Une alliance stratégique face au terrorisme

Bamako, le 1er août 2024 – Dans un contexte marqué par la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel, le Mali et la Russie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération. Lors d’un entretien téléphonique hautement stratégique, le jeudi 01 août 2024,  le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont discuté des moyens de faire face aux défis communs auxquels sont confrontés leurs pays.

Un partenariat stratégique dans un contexte incertain

En effet, la crise sécuritaire au Mali, exacerbée par la présence de groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, a poussé les autorités maliennes à diversifier leurs partenariats. La Russie, perçue comme un acteur incontournable sur la scène internationale, est apparue comme un allié de choix pour Bamako. Par ailleurs, ce partenariat stratégique s’inscrit dans une logique de souveraineté et d’autodétermination, cherchant à trouver des solutions durables aux problèmes de sécurité qui minent le pays.

Des axes de coopération diversifiés

Au-delà de la question sécuritaire, les ministres ont discuté de l’intensification de la coopération au-delà des enjeux de sécurité. Ils ont envisagé de renforcer la formation des forces armées maliennes, avec la Russie qui offrirait son expertise en formation militaire, en particulier pour combattre le terrorisme.

Ils ont également abordé la fourniture de matériel militaire adapté aux besoins du Mali et ont exploré des opportunités de développement économique dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture, cherchant des synergies entre les deux nations.

Les enjeux pour le Mali et la Russie

Pour le Mali, ce partenariat avec la Russie représente un espoir de retrouver la stabilité et de protéger sa population civile. En s’appuyant sur l’expertise russe en matière de sécurité, Bamako espère renforcer ses capacités à lutter contre le terrorisme et à assurer la protection de ses frontières.

Pour la Russie, ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre son influence en Afrique. En soutenant le Mali, Moscou renforce sa position sur le continent et affaiblit l’influence des pays occidentaux.

Les défis à relever

Si ce partenariat est prometteur, il n’est pas exempt de défis. La Russie fait face à des sanctions internationales qui pourraient compliquer la fourniture d’équipements militaires au Mali. De plus, la présence de mercenaires russes au Mali a suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale.

En conclusion, le renforcement des liens entre le Mali et la Russie marque un tournant dans les relations entre les deux pays. Ce partenariat, s’il est mené avec prudence et transparence, pourrait contribuer à stabiliser la région du Sahel et à offrir de nouvelles perspectives de développement pour le Mali.

Le Mali relance son aviation civile avec « MALI AIRLINES-SA »

Bamako, 31 juillet 2024 – Dans une volonté de renforcer sa connectivité et de redynamiser son secteur économique, le Mali s’apprête à faire voler de nouveau son pavillon national dans les airs. Le Conseil des ministres a donné son accord pour la création de « MALI AIRLINES-SA », une nouvelle compagnie aérienne nationale.

MALI AIRLINES-SA : Un retour aux sources

Cette initiative marque un tournant historique pour le Mali, qui a déjà connu deux compagnies aériennes nationales par le passé : Air Mali (1960-1985) et la Compagnie aérienne du Mali (2005-2012). Depuis la cessation d’activité de cette dernière, le ciel malien est principalement desservi par des compagnies étrangères.

La création de « MALI AIRLINES-SA » est une réponse directe aux recommandations des États généraux des transports de 2023, qui ont souligné l’importance de renforcer la mobilité des populations et de développer les infrastructures de transport.

Des ambitions élevées

« MALI AIRLINES-SA » se lance avec des objectifs ambitieux pour dynamiser le ciel malien. La compagnie s’engage à redonner vie au fleuron national, incarnant ainsi le flambeau d’Air Mali avec une tradition d’excellence, tout en renforçant l’identité nationale.

Elle s’attelle également à améliorer la connectivité du pays, en assurant des vols réguliers vers les principales destinations, tant nationales qu’internationales, pour désenclaver les régions et booster les échanges économiques.

Enfin, « MALI AIRLINES-SA » entend stimuler le développement économique en devenant un moteur clé grâce à ses services de qualité, attirant ainsi de nouveaux investissements et favorisant la création d’emplois. Ces initiatives marquent le début d’une ère nouvelle pour le transport aérien au Mali, avec l’espoir de voir « MALI AIRLINES-SA » s’élever comme un symbole de progrès et de fierté nationale.

Des défis à relever

Pour assurer le succès de son projet, « MALI AIRLINES-SA » doit relever plusieurs défis. Face à un marché aérien africain hautement compétitif, la compagnie s’efforce de se distinguer en offrant des services innovants et attractifs pour capter l’attention des voyageurs.

En outre, la nécessité d’investissements conséquents pour créer et développer une compagnie aérienne impose au gouvernement malien l’élaboration d’un plan de financement robuste. De plus, la société doit se conformer à des normes réglementaires rigoureuses en matière de sécurité et de sûreté, ce qui implique une conformité rigoureuse à tous les règlements du secteur aérien.

Le succès de « MALI AIRLINES-SA » dépendra de la capacité des autorités maliennes à mettre en œuvre une stratégie ambitieuse et à mobiliser les ressources nécessaires. Les attentes élevées convergent vers cette nouvelle entreprise, perçue comme le potentiel symbole de la renaissance malienne. L’anticipation grandit alors que les yeux se tournent vers elle, suggérant un avenir prometteur. Cette compagnie émerge dans un contexte d’espoir et de renouveau, portant avec elle les aspirations d’une nation.

Saisie record de cocaïne à l’aéroport de Bamako

Bamako, 24 juillet 2024 – L’Office central des stupéfiants (OCS) du Mali a réalisé un coup de filet spectaculaire à l’aéroport international de Bamako, saisissant une quantité record de cocaïne. Ils ont intercepté douze kilogrammes de drogue pure, estimée à une valeur marchande de 480 millions de FCFA (environ 800 000 dollars américains), lors d’une opération minutieusement préparée.

Des trafiquants ont astucieusement dissimulé la drogue dans quatre valises à double fond, manquant de peu d’échapper aux contrôles de sécurité les plus stricts. Les deux Franco-maliens, suspects dans cette affaire, s’apprêtaient à s’envoler pour Paris avec une escale prévue à Bruxelles, mais la police les a appréhendés juste à temps.

L’analyse de la saisie des substances, effectuée dans le laboratoire spécialisé de l’OCS, a révélé une pureté de 98,47 % , une qualité rarement vue, soulignant la gravité et l’ampleur du trafic de stupéfiants auquel les autorités font face.

Mali : Opération décisive dans la guerre contre le trafic de cocaïne

Cette opération représente une étape cruciale dans la lutte contre le trafic de drogue au Mali. Elle reflète les efforts constants des autorités pour éradiquer ce fléau et préserver la population de ses risques.   En outre , l’enquête en cours vise à démanteler tous le réseau international de trafiquants impliqués dans cette affaire et à traduire en justice les responsables de ce commerce illicite.

Par ailleurs, les ramifications de ce réseau pourraient s’étendre bien au-delà des frontières maliennes, touchant potentiellement plusieurs pays et révélant les méthodes sophistiquées employées par les trafiquants pour contourner les mesures de sécurité.

L’arrestation des deux individus soulève également des questions sur les mesures de sécurité en place dans les aéroports . Le renforcement des contrôles et une collaboration internationale apparaissent essentiels pour lutter efficacement contre le trafic de drogue, qui constitue une menace majeure pour la sécurité et la santé publique.

Déterminées à poursuivre leur combat contre les réseaux de trafiquants et à faire respecter la loi , les autorités maliennes restent vigilantes pendant que l’enquête progresse.

Chaque saisie de drogue représente une victoire dans la lutte pour la protection des communautés contre les ravages causés par ces substances illégales.

Le Mali pleure Toumani Diabaté, maestro de la kora et légende musicale

Bamako, Mali – 19 juillet 2024 – Le monde de la musique est en deuil suite au décès de Toumani Diabaté, virtuose malien de la kora et figure emblématique de la culture musicale du pays.

Né en 1965, Diabaté a acquis la réputation d’un maître de la kora, cet instrument à cordes traditionnel d’Afrique de l’Ouest. Les amateurs de musique le surnommaient souvent « le roi de la kora » en reconnaissance de son talent exceptionnel et aussi de son influence considérable sur la musique contemporaine. Par ailleurs, son décès ce matin à l’hôpital Golden Life de Bamako, après une longue maladie, laisse un vide immense dans le cœur de ses admirateurs et de l’industrie musicale.

Un héritage musical riche et des collaborations fructueuses

Au-delà de son immense contribution au patrimoine musical du Mali, Toumani Diabaté a également joué un rôle crucial dans le rapprochement des cultures en collaborant avec des artistes internationaux de renommée. Parmi ses collaborations les plus marquantes, on peut citer celles avec Keith Richards, Björk, Damon Albarn et Ali Farka Touré.

Ces rencontres musicales ont donné naissance à des œuvres qui ont transcendé les frontières et les genres, fusionnant tradition et modernité avec brio. Son fils, Sidiki Diabaté, porte également l’héritage de son père en poursuivant une carrière musicale florissante sur le chemin tracé par celui-ci.

Le monde de la musique pleure la disparition de Toumani Diabaté, maestro malien de la kora et figure emblématique de la culture musicaleToumani Diabaté : Une reconnaissance internationale et un impact durable

Toumani Diabaté a jalonné sa carrière de succès, remportant deux Grammy Awards en 2006 et 2011, qui saluent son apport inestimable à la musique mondiale. Ces récompenses témoignent de l’impact et de la reconnaissance de son talent à l’échelle internationale.

Ces distinctions ont renforcé son statut d’ambassadeur de la kora et de la culture malienne sur la scène internationale. Sa musique, source d’inspiration et de joie pour tous, continue de résonner et d’inspirer les générations futures.

Toumani Diabaté : un héritage immortel

En cette période de deuil, les hommages riches du monde entier, témoignent de l’impact profond et durable de Toumani Diabaté sur la musique. Sa disparition est une perte immense pour le Mali, mais son esprit et sa musique vivront à jamais, illustrant la puissance de l’art à unir les peuples et à célébrer notre humanité commune.

La nation malienne, bien que plongée dans le chagrin suite à la perte de son fils prodigue, peut se consoler en sachant que l’héritage de Toumani Diabaté perdura à travers les mélodies de la kora, qui continueront à charmer et à éduquer le monde entier sur la richesse de la culture malienne.

Le Mali lance la digitalisation des paiements et services publics

Koulouba, le 19 juillet 2024 – Dans une démarche majeure vers la modernisation de son administration, le Mali a franchi une étape cruciale avec le lancement officiel de la digitalisation des paiements et services publics. Placée sous le haut patronage du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goïta, la cérémonie qui s’est tenue à Koulouba le 19 juillet 2024 marque le début d’une nouvelle ère pour l’accès aux services de l’État. La transformation numérique constitue un pilier essentiel pour rendre l’administration plus efficace, transparente et sécurisée, répondant ainsi aux besoins des citoyens maliens.

Simplification de la vie quotidienne des citoyens avec la digitalisation 

Grâce à cette initiative, les démarches administratives pourront désormais être effectuées en ligne, simplifiant ainsi considérablement la vie quotidienne des Maliens. Le paiement des taxes et impôts se fera de manière électronique, éliminant ainsi les fichiers d’attente et les processus bureaucratiques fastidieux. De plus, L’accès à un large éventail de services publics en ligne a pour objectif de diminuer les inégalités d’accès, notamment dans les régions éloignées où les infrastructures traditionnelles sont moins archaïque.

Le Mali lance la digitalisation des paiements et services publics : Vers une administration plus moderne, efficace et inclusiveUn engagement fort pour le développement numérique

Cette digitalisation est le fruit d’un engagement fort du gouvernement malien à adopter les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme levier de développement. Elle s’inscrit dans une volonté globale de réforme et d’innovation, visant à faire du Mali un modèle de transformation numérique en Afrique.

Les citoyens, entreprises et investisseurs envisagent désormais un avenir où leurs interactions avec l’État facilitent considérablement l’essor économique et social du pays. Cette nouvelle perspective promet de transformer la manière dont l’État et les acteurs économiques collaborent, ouvrant la voie à une prospérité partagée et durable.

Lutte contre la corruption, inclusion financière et sociale grâce à la digitalisation 

L’impact de cette numérisation ne se limitera pas à l’amélioration des services publics, mais s’étendra également à la lutte contre la corruption, en instaurant des mécanismes de traçabilité et de responsabilisation. De plus, elle favorisera l’inclusion financière et sociale en permettant à un plus grand nombre de Maliens d’accéder aux services essentiels et de participer pleinement à la vie économique de la nation.

Un tournant stratégique pour le Mali

En conclusion, le lancement de la digitalisation des paiements et services publics au Mali représente un tournant stratégique pour le pays. Il témoigne de la détermination du gouvernement à poursuivre les réformes structurelles et à investir dans l’avenir numérique de la nation. C’est une étape qui, sans aucun doute, marquera l’histoire de l’administration publique malienne et ouvrira la voie à de nouvelles opportunités pour ses citoyens.

HCR et Mali : Vers une nouvelle ère de coopération pour les déplacés

Bamako, le 11 juillet 2024 – Une rencontre cruciale s’est tenue ici au siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Bamako, marquant un potentiel tournant dans la réponse humanitaire au Mali. M. Moussa AG Acharatoumane, figure emblématique de l’assistance humanitaire, a eu l’honneur d’accueillir M. Raouf Mazou, Assistant Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés en charge des opérations, afin de discuter des défis et des stratégies d « intervention dans les régions touchées par le conflit.

L’urgence d’agir face aux souffrances

Par ailleurs, l’entretien a mis en lumière la situation précaire des populations dans les zones de Ménaka et Gao, où les séquelles du conflit entraînent l’accès aux besoins fondamentaux. M. Acharatoumane a plaidé avec ferveur pour une augmentation significative de l’aide humanitaire, soulignant l’urgence de fournir un soutien conséquent aux communautés les plus vulnérables.

La cité NAATA : un modèle de résilience et d’espoir

Le HCR a reçu des éloges pour son projet pilote, la construction de la cité NAATA à Gao, considéré comme un exemple concret de son engagement envers les personnes déplacées et réfugiées. Cette initiative offre en effet  un refuge et des perspectives d’avenir aux populations durement éprouvées par le conflit.

HCR et Mali : Vers une collaboration renforcée pour un retour de l’État

En plus, la nécessité d’une collaboration étroite entre le HCR et les autorités maliennes a été reconnue comme un facteur clé pour faciliter le retour de l’État dans ces régions et assurer une distribution efficace de l’aide. Cette réunion pourrait bien être le prélude à une nouvelle ère de coopération et de solidarité, alors que le Mali s’efforce de surmonter les obstacles à la paix et à la stabilité.

L’espoir d’un avenir meilleur

En somme, L’avenir attire les espoirs, portés par l’ambition de voir naître des initiatives telles que NAATA à Ménaka et au-delà. Ces projets promettent d’insuffler une nouvelle vie et espoir aux communautés qui ont enduré des années de tumulte.

Inauguration du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa au Mali

Bamako, Mali – Dans une avancée significative pour le développement industriel du Mali, l’inauguration du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa (SDA) a marqué un jour historique ce mardi 2 juillet. Fondé par l’ancien footballeur international Seydou KEITA, le complexe SDA, situé à Sanankoroba dans la région de Koulikoro, représente un investissement majeur dans l’économie malienne avec un coût de 14 milliards de F CFA.

Le chef de l’État, SE le colonel Assimi GOITA, le Premier Ministre Choguel Kokalla Maiga, ainsi que de nombreux dignitaires, dont des présidents d’institutions, des membres du gouvernement et des diplomates accrédités, ont honoré la cérémonie d’ouverture de leur présence auprès de la République du Mali.

Impact économique : création de 400 emplois permanents et 10 000 emplois indirects après cette Inauguration

Sur une superficie de sept hectares, le complexe intègre six unités industrielles qui se spécialisent dans la production d’huile végétale alimentaire, de tourteau, d’aliments pour bétail, de beurre de karité, de savon et de bidons en plastique. Cette diversité de production témoigne de l’ambition du complexe à devenir un acteur clé dans plusieurs secteurs de l’industrie agro-alimentaire et manufacturière. L’impact économique du SDA est considérable, avec la création de plus de 400 emplois permanents et plus de 10 000 emplois indirects, promettant ainsi de stimuler l’emploi et de dynamiser la croissance économique régionale.

Le colonel GOITA a marqué l’inauguration en coupant le ruban symbolique, puis il a visité les installations, observant les processus de production et discutant avec les employés. Les images de sa visite, diffusées largement, ont montré un leader activement engagé dans le progrès économique de son pays. Les réactions à cet événement ont été majoritairement positives, avec des attentes élevées quant à l’impact du complexe sur l’autosuffisance alimentaire et l’industrialisation du Mali.

Diversité de production : du beurre de karité à l’huile végétale alimentaire

Le complexe SDA est le fruit d’une vision ambitieuse, celle de transformer les ressources locales en produits finis de qualité, tout en créant de la valeur ajoutée pour l’économie nationale. L’accent mis sur la production d’aliments pour bétail et d’huile végétale alimentaire est particulièrement pertinent pour le Mali, un pays où l’agriculture joue un rôle central dans la subsistance de sa population. De plus, l’unité de production de beurre de karité est un clin d’œil à l’un des produits les plus emblématiques de l’Afrique de l’Ouest, connu pour ses propriétés bénéfiques et son potentiel sur le marché international.

En conclusion, l’ouverture du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa est une étape prometteuse vers l’indépendance économique et le développement durable du Mali. Avec ses installations modernes et son approche intégrée de la production, le SDA est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’essor économique du pays. Les yeux sont désormais tournés vers l’avenir, avec l’espoir que ce complexe soit le premier de nombreux projets similaires qui viendront renforcer l‘infrastructure industrielle du Mali.

Menaka repousse une nouvelle attaque de Daesh : Victoire éclatante

Menaka, Mali – Le 27 juin, la ville de Menaka a subi une nouvelle attaque des djihadistes de Daesh, la quatrième en quelques mois. Mais contrairement aux assauts précédents, les forces maliennes ont riposté avec une vigueur et une efficacité remarquables, infligeant un lourd bilan aux assaillants.

Une riposte foudroyante

En effet , la réaction rapide et déterminée des soldats maliens a transformé Menaka en un véritable cimetière pour les terroristes. Cette victoire éclatante fait de Menaka un symbole de la résistance malienne face à l’obscurantisme et à la violence.

Une ville symbole de résilience

Grâce au courage et à la détermination des soldats maliens, Menaka reste debout, fière et résolue face aux tentatives de déstabilisation. Cette victoire renforce la conviction que le Mali n’abdiquera jamais devant les forces du terrorisme et qu’il protégera toujours son territoire et ses citoyens.

Un message d’espoir pour la région

La population de Menaka salue l’héroïsme de ses forces armées et exprime sa solidarité dans la lutte contre l’extrémisme violent. La communauté internationale observe avec attention ces événements et reconnaît le courage du peuple malien et son engagement à préserver la paix et la sécurité dans la région.

Menaka, autrefois vulnérable, est aujourd’hui un symbole d’espoir et de résilience pour tous ceux qui luttent contre le terrorisme.

En somme, la détermination du peuple malien et de ses forces armées est un exemple pour le monde entier, rappelant que la résistance et la solidarité sont des valeurs essentielles pour préserver la paix et la stabilité.

UEMOA : Dialogue stratégique pour une économie résiliente

Bamako, 28 mai 2024 – Le Président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye DIOP, et le Ministre de l’Économie et des Finances du Mali, Alousséni SANOU, se sont réunis aujourd’hui à Bamako pour examiner les défis et perspectives de l’union économique.

Une économie résiliente face aux défis internationaux

Malgré un contexte international difficile, l’économie malienne a démontré une résilience remarquable, reflétant ainsi la solidité de l’ensemble de l’union. Les discussions ont porté sur la performance de l’économie malienne et les perspectives d’avenir.

Engagement pour une intégration régionale renforcée

Alousséni SANOU a réaffirmé son engagement à travailler de concert avec la Commission de l’UEMOA pour la prospérité de l’intégration régionale. Il salue l’initiative du Président DIOP d’organiser ce dialogue stratégique.

Collaboration interdépartementale au service de l’UEMOA

Cette séance de travail a également vu la participation du Commissaire Lassine BOUARE et de Mamadou Moustapha BARRO. Leur présence souligne l’importance de la collaboration interdépartementale pour l’avancement de l’UEMOA.

Vers un avenir prometteur pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine est

La réunion de Bamako ouvre la voie aux futures discussions stratégiques et aux actions concertées pour renforcer l’économie de l’UEMOA. Elle témoigne de la détermination des dirigeants à surmonter les défis économiques régionaux et à saisir les opportunités pour un avenir prospère et stable.

Diallassagou : Une Attaque Terroriste Fait 19 Morts et 22 Blessés

Mali, Diallassagou – Le 25 mai dernier, un acte de violence effroyable a frappé la région de Mopti au Mali. Une attaque terroriste perpétrée par environ 70 membres de la Katiba Macina, affiliée au groupe JNIM, une cible ciblée de civils innocents travaillant dans leurs champs à seulement trois kilomètres de Diallassagou, dans le cercle de Bankass.

Attaque brutale en plein jour

Dès les premières lueurs du jour, les terroristes ont ouvert le feu sans discernement sur les villageois, faisant 19 morts et 22 blessés graves. Selon les témoignages recueillis, les assaillants n’ont montré aucune pitié et ont également tiré dès leur arrivée sur les lieux.

Motifs de vengeance suspectés

Par ailleurs, Les autorités locales évoquent la possibilité d’une attaque de représailles. Les terroristes auraient accusé les habitants de Diallassagou de collaborer avec les Forces Armées Maliennes (FAMa). En plus, Cette attaque semble avoir ciblé spécifiquement les populations déplacées des villages de Mougué et de Kouroukanda, qui s’étaient réfugiées près de Diallassagou.

Solidarité et Deuil

En outre, un document diffusé sur les réseaux sociaux a révélé l’identité et l’origine des victimes, aggravant la douleur d’une communauté déjà meurtrie par la perte de 130 civils lors d’une attaque précédente en juin 2022. En signe de solidarité, le préfet du cercle de Bankass s’est rendu sur place ce lundi 27 mai à 8 heures pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées.

Appel à la paix et à la justice

En somme, cette nouvelle tragédie met en lumière l’urgence de trouver des solutions durables pour la paix et la sécurité dans la région. Les autorités maliennes et les membres de l’AES  doivent intensifier leurs efforts pour protéger les civils et traduire en justice les auteurs de ces actes barbares.

Mali : Une attaque terroriste repoussée par les FAMa à Mourdiah

Mourdiah, Mali – 27 mai 2024 – Une attaque terroriste d’envergure s’est déroulée tôt le matin du 26 mai  à Mourdiah, dans le cercle de Nara (région de Koulikoro), au Mali. Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont repoussé l’attaque menée par la Katiba Macina, un groupe affilié au JNIM.

Déroulement de l’attaque et du bilan

Vers 5h40, le poste militaire de Mourdiah a été la cible d’une attaque coordonnée impliquant deux véhicules suicides et des tirs de mortier. L’assaut a malheureusement causé des pertes parmi les soldats maliens, avec cinq décès et plusieurs blessés. Les assaillants ont également tué un civil et enlevé un autre.

Riposte des FAMa et neutralisation des terroristes

Face à cette attaque, les FAMa ont riposté rapidement et avec détermination, parvenant à neutraliser les assaillants et à empêcher la prise du poste. Un nombre important de terroristes ont été mis hors de combat, avec un bilan provisoire d’au moins 40 morts.

Saisie d’armements

par ailleurs, lors de la contre-offensive, les FAMa ont récupéré un important arsenal appartenant aux assaillants, comprenant 9 motocyclettes, 11 mitraillettes et une quantité importante de munitions. Cette saisie constitue un coup dur pour la capacité opérationnelle de la Katiba Macina dans la région.

En somme, la situation demeure tendue dans la zone, et les autorités maliennes renforcent la surveillance pour prévenir d’éventuelles nouvelles incursions. Les FAMa réitèrent leur engagement à protéger la souveraineté du Mali et la sécurité de ses citoyens face à la menace terroriste persistante.

Mali : l’inauguration de la centrale solaire de Sanankoroba

Sanankoroba, 24 Mai 2024– Le Mali franchit un cap décisif vers l’indépendance énergétique avec l’inauguration de la centrale solaire de Sanankoroba, un projet d’envergure placé sous le haut patronage du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition. D’une capacité prévue de 200 mégawatts, cette installation, pilotée par Novawind, s’inscrit comme une réponse majeure à la crise énergétique qui frappe le pays.

Sanankoroba, symbole d’une révolution énergétique

Située à Sanankoroba, cette centrale solaire géante ambitionne d’alimenter en électricité des centaines de milliers de foyers et d’entreprises, insufflant une nouvelle dynamique au tissu économique local. Par ailleurs, cette initiative marque un tournant historique dans la politique énergétique nationale, illustrant la volonté ferme du Mali de s’affranchir de sa dépendance aux énergies fossiles et d’embrasser une ère d’autonomie énergétique durable.

Vers une expansion énergétique ambitieuse

L’ambition du Mali ne se limite pas à Sanankoroba. En outre, deux autres projets de centrales solaires, à Safo et Dialakoro, sont en cours de conception, témoignant de la détermination du pays à se doter d’une infrastructure énergétique robuste et pérenne. Ces collaborations internationales, nouées avec la Chine et les Émirats arabes unis, soulignent l’attractivité croissante du Mali en tant que destination d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables.

Un avenir prometteur sous le signe de l’énergie durable

Les avancées significatives réalisées dans le domaine des énergies renouvelables positionnent le Mali sur la voie de l’autosuffisance énergétique. En se libérant progressivement des énergies fossiles, le pays s’engage dans une ère de prospérité économique et de développement durable. En somme,  La centrale solaire de Sanankoroba constitue un symbole tangible de cette transformation en cours, ouvrant la voie à un avenir énergétique plus vert et plus prometteur pour le Mali.

Morila, la mine d’or emblématique, revient dans le giron malien

Dans un tournant historique pour l’industrie minière malienne, l’État malien a acquis la mine d’or de Morila , qui a produit plus de 200 tonnes d’or en deux décennies, pour le montant symbolique d’un dollar. Cette transaction marque la fin d’une ère et le début d’une nouvelle stratégie nationale pour la gestion des ressources minérales.

L’échec de Firefinch : Une opportunité pour le Mali

Firefinch Limited, une société minière australienne, a acquis la mine de Morila en 2020 dans l’espoir de revitaliser son exploitation. Cependant, la mine n’a pas vécu le renouveau espéré. En effet, face à des défis financiers insurmontables, Firefinch a dû transférer ses droits à la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM-SA) pour une somme symbolique, dans le cadre d’une résolution de conflit avec le gouvernement malien.

Par ailleurs, le litige, impliquant également Leo Lithium et le géant chinois Ganfeng Lithium, trouve son origine dans la gestion de la mine de lithium Goulamina. En dépit de la création de Leo Lithium en 2021 pour gérer ce projet distinctement, le gouvernement malien a remis en question la séparation des entités et la légitimité du transfert de propriété. Pour apaiser les tensions, Ganfeng Lithium a également accepté de verser 60 millions de dollars à l’État malien.

Cession de la mine d’or de Morila : Un accord à plusieurs facettes

L’État malien a conclu un accord avec les parties concernées pour détenir désormais au moins 30% de la mine de Goulamina, ce qui augmente sa participation antérieure de 20%. En outre, les investisseurs locaux obtiendront une participation de 5%. En signe de résolution finale, Leo Lithium a cédé sa part dans le projet Goulamina à Ganfeng Lithium contre un montant de 342,7 millions de dollars.

Cette cession de la mine d’or de Morila et l’augmentation de la participation de l’État dans le projet Goulamina marquent une étape significative dans la réaffirmation de la souveraineté malienne sur ses ressources minérales et ouvrent la voie à une exploitation plus équitable et bénéfique pour le peuple malien.

Attaque Terroristes au Mali : Un Bilan lourd pour les FAMAs

Le 3 mai dernier, une attaque d’une ampleur sans précédent a secoué le Mali. Des terroristes affiliés au groupe JNIM ont lancé une offensive contre la caserne militaire de Diafarabé, située dans le cercle de Tenenkou, dans la région de Mopti.

Les Forces Armées Maliennes (FAMAs) ont subi de lourdes pertes lors de cette attaque. D’après les rapports officiels, 19 de leurs soldats ont été tués et 17 autres sont actuellement portés disparus. Cette attaque a non seulement coûté des vies humaines, mais a également entraîné la perte d’une quantité importante de matériel militaire.

Un bilan lourd pour les Forces Armées Maliennes suite à l'attaque des terroristes à Diafarabé, avec 19 soldats tués, 17 disparusLes terroristes ont réussi à emporter avec eux au moins 8 véhicules, dont un blindé, ainsi que de nombreuses armes et plusieurs centaines de caisses de munitions. Les FAMAs ont neutralisé les terroristes et emporté leurs corps ainsi que le matériel volé lors de la riposte.

Malgré la gravité de l’attaque, les FAMAs ont réussi à riposter et à neutraliser plusieurs terroristes. Cependant, la perte en vies humaines et en matériel souligne la nécessité d’une action plus déterminée contre le terrorisme dans la région.

Cette attaque met en lumière la menace persistante que représente le terrorisme pour la stabilité du Mali et de la région du Sahel dans son ensemble. Elle souligne l’importance de la solidarité internationale et de la coopération pour lutter contre cette menace.

La situation reste tendue et les efforts se poursuivent pour retrouver les soldats portés disparus et récupérer le matériel volé. Nos pensées vont aux familles des soldats tombés et disparus, qui ont fait le sacrifice ultime pour la sécurité de leur pays.

Neutralisation d’Abou Houzeifa par les FAMa

Le 28 avril, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené une opération significative dans la région d’Indelimane, à environ 50 km au nord d’Inates. Cette opération a abouti à la neutralisation d’Abou Houzeifa, également connu sous les noms de Hugo et Higgo, un éminent chef  de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Les FAMa, appuyées par des vecteurs aériens, ont déployé une colonne de véhicules militaires et des commandos héliportés pour mener à bien cette mission stratégique. Abou Houzeifa était tristement célèbre pour ses activités terroristes dans la zone des trois frontières, touchant le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Il était notamment responsable de l’attaque de Tongo Tongo en 2017, qui avait coûté la vie à des militaires américains et nigériens.

La neutralisation d’Abou Houzeifa représente une victoire significative contre les activités de l’EIGS dans la région. L’État américain avait placé ce terroriste sur une liste de recherche avec une récompense de 3 milliards de FCFA, soit environ 5 millions de dollars USD, pour sa capture ou sa neutralisation.

La confirmation officielle de cette opération par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) est attendue. Cette confirmation validerait non seulement l’efficacité des FAMa dans la lutte contre le terrorisme mais soulèverait également la question du versement de la prime de capture ou neutralisation promise par les États-Unis. La coopération internationale et la détermination des forces maliennes sont essentielles pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

Hummingbird: Revenus robustes malgré la baisse de production

Dans un contexte de volatilité économique, Hummingbird Resources, la société britannique d’extraction aurifère, a démontré une résilience remarquable en générant des revenus de 37 millions de dollars au cours du premier trimestre de l’année 2024 pour son exploitation minière au Mali. Ce résultat est d’autant plus notable que la société a subi une réduction significative de 38% de sa production aurifère.

Le marché de l’or a été témoin d’une escalade considérable des prix, avec un sommet historique dépassant 2 400 dollars l’once en avril 2024. Cette ascension a été bénéfique pour des entités telles que Hummingbird Resources. Néanmoins, la mine Yanfolila, située au cœur du Mali, a connu un déclin productif de 38% au premier trimestre de l’année en cours, comparativement à la période correspondante de l’année précédente. Cette contraction a induit une diminution de 25% des recettes de la firme, s’élevant à 37 millions de dollars pour le trimestre initial de 2024.

Malgré cette contraction volumétrique, l’augmentation substantielle du prix de vente de l’or, s’établissant en moyenne à 2 030 dollars l’once pour le premier trimestre contre 1 878 dollars l’once l’année antérieure, a permis à Hummingbird Resources de pallier partiellement les répercussions négatives sur ses finances. Au total, la société a commercialisé 18 230 onces d’or durant ce trimestre, marquant une régression de 31% par rapport au premier trimestre de 2023.

Pour l’exercice 2024, Hummingbird Resources ambitionne de produire entre 75 000 et 85 000 onces d’or dans sa mine de Yanfolila. Par ailleurs, la compagnie gère également une autre mine en Guinée, Kouroussa, qui a contribué à hauteur de 5 868 onces à la production totale du premier trimestre de 2024.

Une vision éducative pour l’avenir : Le Mali lance le PNEV

 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Mali a inauguré le Programme National d’Éducation aux Valeurs (PNEV), marquant ainsi un jalon décisif dans son ambition de refondation nationale. Annoncé le mercredi 24 avril 2024, ce programme se présente comme la pierre angulaire d’une stratégie visant à inculquer dès le plus jeune âge les vertus cardinales propices à l’émergence d’une société harmonieuse et respectueuse des droits fondamentaux.

L’Éducation, Pilier de la Nation

En effet, le ministre de l’Éducation nationale, M. Ibrahim Ikassa Maïga, lors de la cérémonie officielle, a mis en exergue la portée transformative du PNEV. “Ce programme incarne notre aspiration à façonner le citoyen de demain, le Malidenkura”, a-t-il affirmé. Il a également insisté sur l’approche globale du PNEV, qui embrasse toutes les sphères de la société malienne, y compris les institutions étatiques et les forces armées.

Les Cinq Colonnes du PNEV

Le PNEV repose sur cinq piliers essentiels :

  1. L’Éducation Familiale : Cultiver chez les jeunes les semences de l’honneur, de la dignité et de la solidarité.
  2. L’Éducation Communautaire : Encourager des valeurs telles que l’entraide et l’humilité, ainsi que la préservation de notre patrimoine naturel.
  3. L’Éducation Scolaire et Académique : Promouvoir la discipline, l’excellence académique et le patriotisme.
  4. L’Éducation Citoyenne : Inculquer l’intégrité, la justice et le civisme.
  5. La Valorisation de la Culture Malienne : Définir et promouvoir les principes qui guident notre société.

Le ministre a souligné aussi  l’importance cruciale d’une application rigoureuse et éclairée du PNEV pour garantir son succès. “Sous le leadership éclairé de notre président et avec le soutien indéfectible de la population malienne, nous sommes convaincus que le PNEV sera le moteur d’un Mali renouvelé, prospère et respectueux des droits de chacun”, a-t-il conclu.

En somme , le PNEV s’inscrit dans le cadre plus large du Cadre Stratégique de la Refondation de l’État, une initiative ambitieuse visant à métamorphoser le Mali en une nation exemplaire, stable et soucieuse du bien-être collectif et du respect des valeurs humaines et culturelles.

Vol de carburant : Arrestation du chef de la centrale EDM S.A

Ménaka, Mali – Dans un contexte de crise énergétique sans précédent, la ville de Ménaka est secouée par un scandale de corruption et de vol de carburant impliquant des responsables de la centrale électrique EDM S.A. La police a arrêté le chef de la centrale et plusieurs de ses collaborateurs, suite à une opération qui a révélé un système de détournement de carburants. Ces carburants devaient fournir de l’électricité à la ville.

Le détournement de carburant : Une opération bien huilée

Les enquêteurs ont révélé que les auteurs du stratagème avaient une méthodologie parfaite due à des années d’expérience dans le domaine  : ils siphonnaient systématiquement les carburants livrés par citernes dans des barils et des bidons, puis les écoulait sur le marché noir. Exploitant ainsi la vulnérabilité de la région, un réseau de recéleurs vendait ce carburant à des tarifs défiant toute concurrence, oscillant entre 500 et 600 FCFA le litre, bien en deçà du prix officiel.

En outre, cette affaire prend une dimension particulièrement alarmante au regard de la situation sécuritaire de Ménaka, connue pour être un bastion du terrorisme au Mali. L’acheminement du carburant, provenant du Niger et escorté par l’armée, représente un périple périlleux qui a déjà coûté la vie à de nombreux chauffeurs.

Les autorités ont réagi rapidement, transférant le chef de la centrale, le responsable du dépôt, l’agent de dépotage et les receleurs à Gao pour un jugement. La population locale, appuyée par les autorités régionales, réclame des mesures punitives sévères contre ces acteurs qui ont non seulement profité indûment de la crise pour s’enrichir mais ont également compromis la sécurité énergétique et globale de la région.

Cette affaire pose d’importantes questions quant à l’intégrité des systèmes de distribution d’énergie et souligne l’urgence de renforcer la surveillance pour éviter de tels abus, surtout dans des zones déjà déstabilisées par des menaces extérieures. Les citoyens de Ménaka attendent le verdict avec impatience et ils espèrent que la justice se fera. Ils aspirent à ce que de tels actes ne se reproduisent plus.

Plus de 110 passagers de bus capturés par le JNIM

Le Mali a été le théâtre d’un acte terrifiant le 16 avril, aux alentours de 12h30, lorsque plus de 110 passagers voyageant à bord de trois bus ont été capturés par des terroristes affiliés à la Katiba Macina, une branche du groupe JNIM. L’incident s’est produit près du pont de Songbobia, sur la route nationale RN15, située entre Bandiagara et Bankass.

Dans un premier temps, des informations circulant sur certains médias et réseaux sociaux faisaient état d’une libération rapide des otages par les Forces Armées Maliennes (FAMa) et de la neutralisation des terroristes. Cependant, ces rapports se sont avérés incorrects.

Par ailleurs, l’enlèvement a suscité une vive émotion parmi les populations locales, qui ont réagi en organisant un blocus temporaire de la RN15 et en menant plusieurs manifestations. Les citoyens exigent un renforcement de la sécurité et la mise en place d’un camp militaire entre Songobia et Parou pour prévenir de telles atrocités à l’avenir.

Les Forces Vives de Bandiagara ont publié un communiqué qui détaille ces événements tragiques. Ce communiqué indique que le 18 avril 2024, les terroristes  ont libéré sept des personnes enlevées. Pour les autres otages, le JNIM aurait exigé une rançon exorbitante de plus d’un milliard de FCFA pour leur libération.

Le JNIM intensifie ses attaques dans la région dogon, adoptant des tactiques de plus en plus audacieuses, telles que des enlèvements de masse et l’utilisation de drones FPV. Ces méthodes requièrent une logistique et une préparation considérables, signalant une escalade inquiétante de la menace terroriste dans la région.

En somme , la situation reste tendue et les efforts pour assurer la sécurité des citoyens et la libération des otages se poursuivent. La communauté internationale observe avec inquiétude, espérant une résolution pacifique et rapide de cette crise humanitaire.

60 millions de dollars pour l’électricité au Mali

Dans un élan de solidarité face à la crise énergétique sans précédent qui touche le Mali, la Banque mondiale a annoncé une contribution significative de 60 millions de dollars. Ce geste généreux est destiné à épauler le pays dans ces temps difficiles.

Une initiative cruciale pour l’énergie du Mali-SA le géant d » l’électricité 

Cette subvention providentielle permettra à l’entreprise nationale Énergie du Mali-SA d’acquérir du carburant et de l’énergie des nations avoisinantes, apportant un soulagement indispensable aux citoyens maliens qui endurent des coupures d’électricité depuis presque une année.

Par ailleurs, l’octroi de cette aide financière marque un tournant décisif pour le Mali, dont l’économie, intrinsèquement liée à l’électricité, a souffert des interruptions incessantes de courant. Ces perturbations ont entravé les activités commerciales et perturbé la vie quotidienne des familles. Avec ce soutien, Énergie du Mali-SA envisage d’augmenter ses réserves énergétiques et de perfectionner la distribution électrique à travers le pays.

La Banque mondiale, par cet acte, réaffirme son engagement à appuyer le Mali dans sa quête de progrès. En tant qu’allié de longue date, surtout dans le secteur énergétique, l’institution financière internationale persiste à se tenir aux côtés du Mali pour trouver des solutions pérennes à cette crise.

Cette subvention est un soulagement indispensable aux citoyens maliens qui endurent des coupures d’électricité depuis presque une année Vers un Avenir Énergétique Prometteur

Grâce à cette aide, le Mali peut envisager de surmonter la crise énergétique. Des approvisionnements énergétiques fiables et constants sont essentiels pour la relance économique et l’amélioration des conditions de vie des Maliens. C’est un pas significatif vers un futur où l’énergie sera stable et abondante.

Au-delà de l’assistance financière, la Banque mondiale offre aussi son expertise pour guider le Mali dans la réforme de son secteur énergétique. Elle encourage vivement le pays à diversifier ses sources d’énergie et à investir dans les alternatives renouvelables, réduisant ainsi sa dépendance aux combustibles fossiles et assurant un accès durable à l’énergie pour tous ses habitants.

Tensions Frontalières entre le Mali et la Mauritanie

Dans l’arène géopolitique complexe de l’Afrique de l’Ouest, la frontière sinueuse entre le Mali et la Mauritanie est devenue le théâtre d’une escalade de tensions. Le 18 avril, les forces armées maliennes et des mercenaires affiliés au groupe Wagner ont tragiquement tué et brûlé huit civils dans une zone frontalière contestée, exacerbant ainsi les relations déjà fragiles entre les deux nations.

Diplomatie en Action : Les efforts du Mali pour apaiser les relations avec la Mauritanie 

En effet, une série d’incidents sécuritaires a mené à cette effusion de sang, y compris une incursion notable des forces maliennes dans le village mauritanien de Madallah, qui a infligé des blessures à plusieurs résidents. En réponse à ces événements, les autorités maliennes ont dépêché une délégation de haut niveau à Nouakchott dans une tentative de diplomatie apaisante, bien que les reproches soient mutuels. Le Mali pointe du doigt la Mauritanie pour ses liens présumés ambigus avec les éléments terroristes de la Katiba Macina, affiliée au JNIM.

Par ailleurs, la Mauritanie, cherchant à clarifier ces accusations, a convoqué l’ambassadeur malien pour des explications. Dans un geste réciproque, le ministre de la défense mauritanien, Hanana Ould Sidi, s’est rendu à Bamako pour discuter des griefs et des préoccupations de la Mauritanie concernant la sécurité de ses citoyens.

La frontière de 2237 km, qui traverse des étendues désertiques, pose un défi de démarcation et de surveillance. Les forces opérant dans cette zone se heurtent à la difficulté de délimiter précisément leur champ d’action, tandis que les groupes terroristes exploitent ces lacunes pour échapper à la poursuite.

Dans ce contexte, la diplomatie et la coopération régionale sont mises à rude épreuve. Les deux pays se trouvent à la croisée des chemins, où la nécessité d’une frontière sécurisée et bien définie est en balance avec l’impératif de maintenir des relations bilatérales pacifiques et constructives. La communauté internationale observe avec inquiétude, espérant que la sagesse et la retenue prévaudront pour éviter une escalade supplémentaire dans cette région déjà éprouvée par l’instabilité.

4ème Session de la Commission Mixte de CCE à Ankara

Mali, le 16 avril 2024 — Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la République du Mali et la République de Turquie, Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale du Mali, conduira la délégation malienne à la 4ème session de la Commission mixte de commerce, de coopération économique et technique. Cet événement crucial se tiendra à Ankara les 17 et 18 avril 2024.

La délégation malienne, composée notamment de Monsieur Moussa Alassane DIALLO, Ministre de l’Industrie et du Commerce, s’engage à renforcer les liens économiques et techniques entre les deux nations. Cette session intervient à un moment où les relations entre le Mali et la Turquie ont atteint un niveau stratégique, grâce à la vision de Leurs Excellences Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’État du Mali, et Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Turquie.

Par ailleurs, l’objectif de cette commission mixte est de promouvoir la coopération dans des domaines tels que le commerce, l’investissement, la technologie et le développement économique. Les discussions porteront sur des sujets clés tels que les échanges commerciaux, les investissements mutuels et les opportunités de partenariat.

En somme, cette rencontre diplomatique revêt une importance particulière pour les deux pays, qui cherchent à renforcer leurs relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration. La 4ème session de la Commission mixte est un pas significatif vers une coopération plus étroite et mutuellement bénéfique entre le Mali et la Turquie.

 

Première utilisation de drones FPV par la Katiba Macina

Bamako, Mali – Le dimanche 14 avril, à 15 h 30, une cinquantaine de terroristes affiliés à la Katiba Macina (groupe lié à Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin, ou JNIM) ont mené une attaque complexe contre un camp Dan Na Ambassagou. L’incident s’est produit sur la RN15, entre les localités de Bandiagara (région de Mopti) et Goundaka, à proximité de l’antenne de Kori Kori.

Les terroristes ont orchestré l’attaque avec une nouveauté inquiétante : En effet, ils ont utilisé des drones de type FPV (First Person View) équipés de grenades et d’obus de mortier modifiés. Cela a marqué la première fois que des terroristes ont employé plusieurs de ces engins lors d’une opération.

En outre, près de dix chasseurs Dozos ont tragiquement perdu la vie. Les affrontements ont également blessé cinq autres. Certains des terroristes ont partiellement incendié et pillé le camp. Lors des échanges de tirs, les chasseurs Dozos ont réussi à neutraliser plusieurs terroristes.

Malgré les appels des chasseurs Dozos, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont tardé à réagir et à envoyer leurs vecteurs aériens sur la zone. Cette attaque soulève des questions sur la capacité des forces de sécurité à contrer les nouvelles tactiques employées par les groupes terroristes au Mali.

Les autorités sont en alerte maximale et enquêtent sur cette nouvelle menace. Nous continuerons à suivre de près l’évolution de la situation et à informer nos lecteurs dès que de nouvelles informations seront disponibles.

De ce qui précède Il est important de savoir que La Katiba Macina est connue pour ses liens avec JNIM, un groupe djihadiste actif dans la région du Sahel. Les attaques contre les forces de sécurité et les civils se multiplient dans cette zone, mettant en lumière les défis persistants en matière de sécurité.

 

CEDEAO: Un comité pour gérer les impacts du retrait au Mali

Le 11 avril, le Gouvernement malien a organisé une réunion inaugurale du Comité interministériel de pilotage chargé du processus de gestion des impacts du retrait du Mali de la CEDEAO. Cette initiative vise à orienter, harmoniser et examiner les actions liées à la gestion de ce retrait tout en préservant les intérêts du pays.

Lors de cette rencontre, une vingtaine de membres du Gouvernement ont participé. Le Comité s’est concentré sur une revue approfondie des secteurs prioritaires de développement du pays, mettant ainsi les populations au cœur de ses préoccupations. Cette analyse a permis d’identifier les défis, les enjeux et les opportunités liés au retrait du Mali de la CEDEAO.

Les discussions ont également porté sur la mise en place de mécanismes de coordination efficaces aux niveaux ministériels et techniques. Ces mécanismes visent à assurer un retrait apaisé et à garantir la continuité des services essentiels.  Pour atteindre cet objectif, le comite de pilotage a élaboré un chronogramme de travail qui intègre des activités prioritaires. Cette planification proactive permet de structurer les étapes essentielles et d’assurer une progression efficace vers les objectifs fixés.

Le Comité a souligné l’importance de coordonner les actions avec les pays membres de l’Alliance Sahel (AES) afin de mener des négociations concertées et harmonisées avec la CEDEAO.

 

 

Le Colonel Assimi Goïta restaure l’ordre public au Mali

Le 10 avril 2024, le Colonel Assimi Goïta, chef de l’État malien, a pris une décision audacieuse en suspendant jusqu’à nouvel ordre les activités des partis politiques et des associations à caractère politique sur toute l’étendue du territoire national. Cette mesure vise à mettre un terme aux agitations politiques incessantes qui ont entravé la stabilité du pays et son développement.

Depuis plusieurs mois, les partis politiques maliens s’embourbent dans des querelles intestines et des jeux de pouvoir stériles, négligeant ainsi les intérêts du peuple. Le Colonel Goïta, en tant que garant de la sécurité et de la cohésion nationale, a pris ses responsabilités en prenant cette décision courageuse.

Cette action envoie un signal fort à tous ceux qui chercheraient à déstabiliser le pays ou à freiner son progrès. Le moment est venu pour le Mali de se concentrer sur ses priorités essentielles : la lutte contre le terrorisme, le développement économique et social, et la consolidation de la paix.

Le Colonel Goïta a montré la voie, et il est désormais temps pour tous les Maliens de s’unir derrière lui pour bâtir un avenir meilleur pour leur pays. La restauration de l’ordre public est un pas crucial vers cet objectif.

Il est important de rappeler que ces agitations politiques ont débuté depuis le 26 mars dernier, car les partis politiques espéraient la fin de la transition comme fixée par le colonel Assimi Goïta lui-même, par décret présidentiel.