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Plus de 550 pèlerins meurent dans la canicule de La Mecque

La Mecque, 18 juin 2024 – Une tragédie s’est déroulée lors du Hajj de cette année, à La Mecque, en Arabie saoudite, où plus de 550 pèlerins ont péri à cause des chaleurs extrêmes qui ont frappé la région. Parmi les victimes, on dénombre plus de 323 pèlerins égyptiens.

Selon les autorités, Les températures caniculaires qui ont prévalu pendant le pèlerinage ont principalement causé les décès. Un diplomate a rapporté à l’AFP que « presque tous » les décès étaient liés à la chaleur, à l’exception d’un seul pèlerin décédé des suites de blessures lors d’une bousculade.

Le nombre de décès a été confirmé par les autorités des pays participants au Hajj, et des opérations de recherche sont en cours pour retrouver les pèlerins toujours portés disparus.

Manque d’accès aux services essentiels pour certains pèlerins

Il est à noter que certains pèlerins participent au Hajj sans autorisation officielle, ce qui les prive de l’accès aux installations climatisées mises en place par les autorités saoudiennes. Ces pèlerins, souvent vulnérables, ont particulièrement souffert des dangers de la chaleur, du manque de nourriture, d’eau et d’abri

Le bilan s’alourdit, les températures grimpent

Par ailleurs, Le ministère saoudien de la Santé a enregistré plus de 2 700 cas d’épuisement par la chaleur dimanche 16 juin, marquant la fin du pèlerinage. Les lieux saints ont connu des températures parmi les plus élevées jamais enregistrées pendant le Hajj, atteignant jusqu’à 49 degrés Celsius. Une étude saoudienne publiée en mai 2024 a également averti que les températures sur les sites de pèlerinage augmentent de 0,4 degré Celsius par décennie.

Un pèlerinage marqué par le deuil et l’appel à la prudence

En outre, environ 1,8 million de pèlerins, dont 1,6 million de l’étranger, ont participé au Hajj cette année, l’un des cinq piliers de l’Islam. Pour les musulmans qui en ont les moyens physiques et financiers, il est obligatoire d’accomplir le Hajj au moins une fois dans leur vie.

En somme, cette catastrophe souligne les risques grandissants associés aux conditions météorologiques extrêmes, d’autant plus dans le cadre de manifestations importantes telles que le Hajj. Il est primordial que la sécurité et la santé des pèlerins demeurent une priorité absolue, et il est nécessaire de prendre des mesures pour s’ajuster aux conséquences du changement climatique les années avenirs .

1 enfant sur 10 victime du travail des enfants : l’urgence d’agir

En ce 12 juin, journée internationale consacrée à la lutte contre le travail des enfants, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) tire la sonnette d’alarme. Malgré des progrès notables, le fléau persiste, privé des millions d’enfants de leur enfance et de leurs droits fondamentaux.

Selon les chiffres de l’OIT, 152 millions d’enfants, soit 1 sur 10, sont encore victimes du travail des mômes. Parmi eux, 72 millions font obligatoirement des travaux dangereux, compromettant gravement leur santé, leur sécurité et leur développement.

Si la ratification universelle de la Convention n° 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants constitue une avancée majeure, son application effective reste un défi majeur. Pauvreté, conflits et accès limité à l’éducation sont les principaux facteurs qui poussent les mômes à travailler.

L’appel à l’action pour les enfants  

A l’occasion de cette journée, l’OIT réitère son appel à l’action pour mettre fin au travail des mômes. Des mesures urgentes doivent être prises pour :

  • Promouvoir l’éducation de qualité pour tous les enfants. L’accès à l’éducation est un élément clé de la lutte contre le travail des mômes. En effet, un enfant scolarisé est moins susceptible d’être contraint de travailler.
  • Lutter contre la pauvreté. La pauvreté est l’un des principaux moteurs du travail des mômes. Des politiques de lutte contre la pauvreté ciblant les familles les plus vulnérables peuvent contribuer à réduire le nombre d’enfants exploités.
  • Protéger les enfants contre les pires formes de travail. Il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de protection rigoureuses afin d’identifier et de libérer les mômes des situations de travail dangereuses et exploiteuses.

Collectif de mobilisation

En somme, La lutte contre le travail des enfants nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernements, organisations internationales, entreprises, société civile et individus. Chaque individu a une responsabilité à assumer afin de construire un monde où tous les mômes peuvent grandir et s’épanouir sans avoir à travailler.

Hajj 2024 : Plus de 300 000 pèlerins refusés à La Mecque

La Mecque, Arabie saoudite – À quelques jours du Hajj 2024 , événement spirituel de portée mondiale, une situation préoccupante émerge à La Mecque. Plus de 300 000 fidèles se sont vus refuser l’accès au pèlerinage sacré, un chiffre alarmant qui soulève des questions sur la réglementation et la sécurité des participants.

Un afflux massif et des mesures strictes

Face à un afflux massif de pèlerins, les autorités saoudiennes ont dû prendre des mesures drastiques pour réguler l’entrée dans la ville sainte. Cette décision, motivée par la volonté d’éviter une répétition des événements tragiques de 2015, a conduit au refus d’accès pour ceux qui ne possédaient pas les documents nécessaires.

Hajj 2024 : Des fidèles privés de leur rêve

Cette situation a affecté tant les étrangers venus chercher la spiritualité que les résidents locaux, tous unis par la foi mais divisés par la bureaucratie. Pour beaucoup, le hajj représente l’accomplissement d’une vie de dévotion et de sacrifice, un rêve brisé pour ceux qui se sont vu refuser l’accès.

Sécurité et organisation : un défi de taille

La sécurité des pèlerins reste une priorité absolue pour le royaume. Les mesures strictes, bien que controversées, visent à prévenir tout incident similaire à celui de 2015. Cependant, elles mettent en lumière les défis logistiques et organisationnels que représente la gestion d’un tel rassemblement.

Hajj 2024 : Un événement malgré tout attendu

Malgré les refus, l’optimisme demeure quant à la réussite du hajj de cette année. Avec près de deux millions de pèlerins attendus, l’événement promet d’être aussi vibrant et fédérateur que par le passé. Les préparatifs vont bon train et l’effervescence spirituelle est palpable.

Foi et économie : un enjeu majeur

Le hajj représente également un enjeu économique important pour l’Arabie saoudite, générant des revenus considérables et renforçant son prestige en tant que centre de l’islam. Les pèlerinages, qu’ils soient du hajj ou de la Omra, sont des moments clés qui rappellent la dévotion des musulmans et l’importance de La Mecque dans le cœur des croyants.

Un hajj2024 mémorable malgré les défis

Si les défis sont nombreux, la détermination des autorités et la ferveur des pèlerins laissent présager un hajj mémorable. La foi, au-delà des frontières et des réglementations, reste le véritable moteur de cet événement unique en son genre.

Le Yémen désigne premier pays à siéger à l’Assemblée générale des Nations Unies

New York, le 7 juin 2024 – Le Yémen a été désigné aujourd’hui premier pays à siéger lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette sélection s’est déroulée conformément à la tradition consistant à tirer un nom au tri parmi les États membres.

Un honneur et une responsabilité pour le Yémen

Le fait d’occuper le premier siège est  un honneur et une responsabilité. Le pays désigne ainsi à la responsabilité de présider la première réunion de l’Assemblée générale et de jouer un rôle de premier plan dans l’organisation des travaux de l’instance.

Un contexte difficile pour le Yémen

La désignation du Yémen intervient alors que le pays est en proie à une guerre civile dévastatrice depuis 2014. Cette situation a entraîné une crise humanitaire majeure, avec des millions de personnes déplacées et affamées.

Un message d’espoir

En dépit des difficultés auxquelles il fait face, la nomination du Yémen souhaite en tant que premier pays à siéger transmettra un message d’espoir et de résilience à l’échelle mondiale.
Le pays profitera également  de cette occasion pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qu’il traverse. La session devrait débuter en septembre 2024.

Enjeux de la désignation

La désignation du Yémen comme premier pays à siéger est importante pour plusieurs raisons. Elle permet de mettre en lumière la situation difficile qui traverse le pays et de sensibiliser la communauté internationale à la crise humanitaire qui y sévit. Elle permet également au Yémen de jouer un rôle plus important sur la scène internationale et de faire entendre sa voix.

Conclusion

La désignation du Yémen comme premier pays à siéger lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies est une occasion importante pour le pays de se faire entendre et de défendre ses intérêts. Le Yémen espère que cette occasion permettra de mobiliser un soutien international accumulé pour mettre fin à la guerre civile et pour reconstruire le pays.

Russo-burkinabè : une visite sous le signe de la confiance mutuel

Ouagadougou, 5 juin 2024 – Dans une déclaration marquante lors de sa première visite officielle au Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a souligné la solidité et la chaleur des relations entre la Russie et le Burkina Faso, les qualificatifs de mutuellement bénéfiques et fondées sur la confiance, la sympathie et le respect réciproques.

Cette visite historique, qui intervient après une période prolongée de relations diplomatiques limitées, marque un tournant significatif dans les efforts bilatéraux pour renforcer les liens politiques et économiques.

Un avenir prometteur pour les relations bilatérales russo-burkinabè

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l’avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l’intensité des contacts à tous les niveaux et l’importance des négociations en cours pour atteindre les objectifs communs établis par les présidents des deux nations. Il a également mis en lumière les accords conclus lors du deuxième sommet Russie-Afrique en juillet 2023, qui ont donné une nouvelle impulsion aux relations amicales entre les deux pays.

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l'avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l'intensité des contacts à tous les niveauxRéouverture de l’ambassade de Russie : un symbole de renouveau

Le ministre russe a fait ces remarques peu après son arrivée à Ouagadougou, où il a été chaleureusement accueilli. Cette hospitalité, selon lui, reflète l’esprit de camaraderie et de solidarité qui caractérise les liens entre la Russie et le Burkina Faso. Il a noté que cette visite d’amitié et de travail symbolise un renouveau des relations, stimulé par la récente réouverture de l’ambassade russe dans la capitale burkinabè, avec l’aide efficace de son homologue burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré.

Par ailleurs, La réouverture de l’ambassade, après une fermeture de 31 ans, est  une étape concrète vers la revitalisation des activités diplomatiques et le renforcement des échanges culturels et économiques. M. Lavrov a remercié M. Traoré pour son assistance dans ce processus et a souligné que le Burkina Faso est l’un des premiers pays avec lesquels la Russie a relancé de telles initiatives en Afrique.

Vers un partenariat renforcé

En somme, cette visite et les déclarations qui l’accompagnent sont un signe encourageant pour l’avenir des relations russo-burkinabè, offrant une perspective de coopération accrue et de partenariats stratégiques dans divers domaines. Elle témoigne aussi de la volonté des deux pays de construire un partenariat durable, basé sur la compréhension mutuelle et le respect, et de leur engagement à travailler ensemble pour le développement et la prospérité partagée.

Corée-Afrique : Un nouveau comité pour booster le commerce

Dans un geste historique pour les relations commerciales intercontinentales, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) a franchi une étape décisive en signant un protocole d’entente (MoU) avec l’Agence coréenne du commerce international (KITA) lors du Sommet des affaires Corée-Afrique 2024.

Naissance du Comité économique Corée-Afrique

Cet accord marque un tournant dans les efforts de collaboration économique, car il donne naissance au Comité économique Corée-Afrique. Ce comité aura pour mission de :

  • Faciliter une coopération efficace entre les parties
  • Promouvoir les relations d’affaires entre la Corée et l’Afrique
  • Renforcer le commerce intra-africain et les échanges commerciaux entre l’Afrique et la Corée

Des objectifs ambitieux pour un partenariat mutuellement bénéfique

Le protocole d’entente met l’accent sur plusieurs objectifs clés, notamment :

  • Le renforcement des capacités productives
  • Le développement des chaînes de valeur régionales
  • La promotion de l’inclusion et du développement durable dans les deux régions
  • Le renforcement de la gouvernance et des cadres institutionnels en matière de commerce et d’investissement

Création du Comité économique Corée-Afrique pour renforcer la coopération et le commerce entre les deux continents.Un dialogue de haut niveau pour stimuler la collaboration

Le Secrétaire général de la ZLECAf, M. Wamkele Mene, a animé un panel de discussion avec des chefs d’entreprise africains et coréens. Ce panel a permis d’explorer les nuances des politiques, les opportunités d’investissement et les initiatives de collaboration. La discussion a mis en lumière les efforts déployés par leurs organisations pour soutenir l’industrialisation et encourager les investissements entre les deux partenaires stratégiques.

Un avenir prometteur pour les relations économiques Corée et Afrique

Ce partenariat est perçu comme une avancée majeure pour l’économie africaine. Il offre un potentiel considérable pour l’avenir des relations commerciales et le développement économique du continent.

Eswatini et la ZLECAf renforcent leur coopération

Eswatini, 31 mai 2024 – Le Secrétaire général de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA), S. E. Wamkele Mene, a rencontré des représentants clés des Nations Unies lors d’une visite officielle en Eswatini du 29 au 31 mai. Cette rencontre a permis de discuter des perspectives de coopération entre la ZLECAf et les institutions onusiennes.

Vers une collaboration renforcée

Les discussions ont porté sur l’importance de renforcer les liens entre la ZLECAf et les agences des Nations Unies. S. E. Mene Wamkele a salué l’expertise déjà fournie par le PNUD au Secrétariat de la ZLECAf, notamment dans le domaine de l’intégration des femmes et des jeunes dans le commerce et du développement du secteur privé.

Elles ont souligné l'importance de prioriser la mise en œuvre du plan de développement national d'Eswatini en synergie avec l'accord ZLECAfCoordination des programmes de soutien au commerce

Les deux parties ont également convenu de coordonner davantage les programmes de liens de soutien au commerce. Elles ont souligné l’importance de prioriser la mise en œuvre du plan de développement national d’Eswatini en synergie avec l’accord ZLECAf, afin de maximiser les avantages économiques et sociaux pour le pays.

Un avenir prometteur pour le commerce et le développement durable en Afrique

En somme, cette rencontre témoigne de la volonté d’Eswatini et de ses partenaires internationaux de travailler ensemble pour une intégration économique africaine plus poussée et inclusive. Avec la ZLECAf comme catalyseur, l’avenir semble prometteur pour le commerce et le développement durable en Afrique.

France: EDF reprend les activités nucléaires de General Electric

Paris, France – 31 mai 2024-Dans une histoire qui marque un tournant pour l’industrie nucléaire française, le président Emmanuel Macron a confirmé ce jour qu’Électricité de France (EDF) reprendra officiellement les activités nucléaires de General Electric (GE) , y compris la maintenance et la fabrication. des turbines Arabelle. Cette acquisition, initialement promise lors d’une visite à Belfort en 2022, est saluée comme un jalon crucial pour renforcer la souveraineté énergétique de la France et est considérée comme une source de fierté nationale.

Une acquisition stratégique pour l’avenir énergétique de la France

Par ailleurs , cette transaction met fin à un feuilleton de deux ans et positionne EDF au premier plan de la technologie nucléaire mondiale. Le site de Belfort conçoit et fabrique les turbines Arabelle, qui sont remarquables grâce  leur technologie de pointe et jouent un rôle essentiel dans la production d’énergie nucléaire. Avec cette reprise, la France se hisse parmi les rares nations à maîtriser l’intégralité du cycle nucléaire, de la conception des réacteurs à la production du combustible en passant par la fabrication des turbines.

Un atout majeur pour l’indépendance énergétique du pays

Cette acquisition stratégique devrait permettre à la France de sécuriser son approvisionnement en électricité et de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations . Elle devrait également créer des emplois et contribuer à la revitalisation industrielle du pays.

Une opération saluée par tous les acteurs

L’ensemble des acteurs politiques et économiques français ont accueilli favorablement l’annonce. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a déclaré que cette acquisition était « une excellente nouvelle pour la France » et qu’elle « contribuerait également à la transition énergétique du pays ». Le président Directeur général d’EDF, Luc RÉMONT, a quant à lui affirmé que cette opération était « un moment historique pour l’entreprise » et qu’elle « permettrait à EDF de devenir un leader mondial de l’énergie nucléaire ». .

En somme, Le rachat des activités nucléaires de General Electric par EDF est une étape majeure pour la France. Cette acquisition permettra au pays de renforcer sa souveraineté énergétique, de développer son industrie nucléaire et de contribuer à la lutte contre le changement climatique .

Autonomie financière en santé : l’Afrique vers un avenir prometteur

L’Assemblée mondiale de la santé sonne l’alerte : pour exploiter pleinement son dividende démographique, l’Afrique doit impérativement s’affranchir de la dépendance financière en matière de santé. Cette transition stratégique repositionne la santé non plus comme une charge, mais comme un investissement crucial pour le développement du capital humain.

Combattre le paludisme : un défi crucial

Malgré des progrès notables, le paludisme reste un fléau majeur sur le continent africain. Face à ce constat, l’Union africaine, par le biais de son Groupe de haut niveau sur les technologies émergentes (APET), se mobilise pour adopter des solutions innovantes. Leur dernier rapport sur les « Gene Drives » démontre des avancées significatives vers l’éradication du paludisme en Afrique.

Innovation et collaboration : piliers de la durabilité

La pérennisation du financement de la santé en Afrique repose sur des institutions solides, une collaboration intersectorielle et un apprentissage mutuel. Des modèles innovants sont explorés pour élargir l’assiette fiscale, garantissant ainsi un financement plus conséquent et durable de la santé.

Locale de production pour une indépendance accrue

Lors d’un événement parallèle à la 77ème Assemblée mondiale de la santé, organisée par Africa CDC, Chimwemwe Chamdimba a mis en lumière les initiatives de l’AMRH visant à harmoniser les directives techniques pour la fabrication locale de produits médicaux. Cette démarche est essentielle pour réduire la dépendance aux importations et faciliter l’accès à des traitements sûrs et abordables.

L’Afrique se trouve à un moment charnière. En mettant l’accent sur l’autonomie financière et l’innovation en matière de santé, le continent peut non seulement combattre efficacement des maladies comme le paludisme, mais aussi assurer un avenir prospère pour ses habitants.

La Russie ouvrira des ambassades au Soudan du Sud et au Niger

Moscou, 23 mai 2024 – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé aujourd’hui que la Russie envisage d’ouvrir des ambassades au Soudan du Sud et au Niger. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Moscou pour renforcer ses relations avec les pays africains.

« Nous sommes en train d’examiner la question de l’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse. « Ce sont des pays importants de la région et nous pensons qu’il est important d’avoir une présence diplomatique plus forte dans ces pays. »

En effet, l’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger renforcerait la présence diplomatique de la Russie en Afrique. La Russie a actuellement 41 ambassades en Afrique, ce qui est moins que la Chine et les États-Unis.

Le Soudan du Sud est le plus jeune pays du monde, ayant obtenu son indépendance du Soudan en 2011. Le pays est riche en ressources naturelles, mais il est également aux prises avec la pauvreté et la corruption. Le Niger est un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. C’est l’un des pays les plus pauvres du monde et il est également confronté à des problèmes de sécurité importants.

L’annonce de M. Lavrov intervient alors que la Russie cherche à renforcer ses liens avec les pays africains. Moscou a récemment intensifié ses efforts diplomatiques et économiques sur le continent. En 2019, la Russie a organisé le premier sommet Russie-Afrique, qui a également  réuni des dirigeants de 54 pays africains.

L’expansion de la présence diplomatique de la Russie en Afrique est susceptible de susciter des inquiétudes de la part des puissances occidentales. En outre, les États-Unis et l’Union européenne ont accusé la Russie d’ingérence dans les affaires intérieures des pays africains et de propagation de la désinformation.

Cependant, les pays africains ont salué les efforts de la Russie pour renforcer ses liens avec le continent. Ils ont salué l’investissement russe dans les infrastructures et le développement économique.

L’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger est un nouveau signe de l’engagement croissant de la Russie envers l’Afrique. Il reste à voir si cette nouvelle présence diplomatique se traduira par des changements concrets sur le terrain.

Mise en place de « AUDA-NEPAD Footprint » par L’AUDA-NEPAD

L’AUDA-NEPAD, l’organe de développement de l’Union Africaine, organise une retraite technique du 22 au 24 mai, marquant une phase décisive dans le renforcement de son influence à travers le continent. En effet, cette rencontre de haut niveau vise à finaliser la mise en place de la structure « AUDA-NEPAD Footprint », considérée comme un jalon essentiel pour dynamiser l’exécution de l’Agenda 2063, un plan ambitieux visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale d’ici le milieu du XXIe siècle.

La création de bureaux nationaux de l’AUDA-NEPAD est une réponse stratégique à la nécessité d’une présence plus marquée au niveau régional et national, assurant ainsi une réalisation efficace et coordonnée des multiples projets de développement. Cette expansion s’aligne avec la directive de l’Union Africaine d’augmenter son influence pour un impact plus significatif sur le développement du continent.

L’AUDA-NEPAD renforce son influence à travers l’Afrique avec la mise en place de ‘AUDA-NEPAD Footprint’, marquant une étape décisive La décision de l’Union Africaine de mettre en place ces bureaux nationaux souligne l’urgence de mettre en œuvre les programmes prioritaires de l’Agenda 2063. En renforçant la collaboration avec les États membres, l’AUDA-NEPAD cherche à établir un cadre de développement plus robuste et durable, capable de résister aux défis économiques et sociaux tout en favorisant une croissance inclusive.

Cette initiative est un témoignage de l’engagement de l’Union Africaine envers l’intégration et le développement africains, et elle représente une étape cruciale vers la réalisation des aspirations de l’Agenda 2063. La retraite technique sera donc un moment clé pour les bureaux et points focaux de l’AUDA-NEPAD, car elle définira les stratégies et les plans d’action pour les années à venir, garantissant que l’AUDA-NEPAD continue de jouer un rôle central dans le façonnement de l’avenir de l’Afrique.

Élan Africain : Innovation et unité pour l’Avenir

Lors de la retraite annuelle de la Division de la planification stratégique, de la surveillance et des résultats du SPORD, le Secrétaire exécutif Claver Gatete a rejoint le personnel pour réaffirmer l’engagement collectif envers le mandat de la Commission Économique pour l’Afrique (ECA).

L’unité et l’innovation : Un engagement renouvelé pour les Agendas 2030 et 2063

“Quels que soient nos titres, nous sommes unis pour réaliser le mandat principal de l’ECA pour le développement socio-économique de l’Afrique à travers les Agendas 2030 et 2063,” a déclaré Gatete. Cette déclaration souligne l’importance de la collaboration et de l’unité dans la poursuite des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Par ailleurs, Gatete a mis en lumière le rôle vital joué par chaque membre du SPORD dans le suivi de la mise en œuvre des projets, en garantissant la qualité et en favorisant la cohérence à l’échelle du système. “Vous jouez tous un rôle crucial… Favorisons des moyens innovants pour relever les défis et produire des résultats pour les États membres,” a-t-il encouragé.

L'unité et l'innovation sont devenues les moteurs du développement socio-économique de l'Afrique, guidés par l'ECA et les Agendas 2030/2063Le Secrétaire exécutif a également souligné le rôle du SPORD dans l’alignement des contributions de l’ECA au Sommet du futur et dans l’adressage des problèmes ayant un impact sur les pays. Il a mentionné les Régimes de Valeur Compétitive (RVC) comme un moyen d’attirer les investissements du secteur privé dans des domaines clés tels que la technologie, l’innovation, la gestion de la dette et la gouvernance mondiale.

En conclusion, Gatete a souligné l’importance de l’engagement individuel et de l’unité “dans nos divers rôles pour atteindre le mandat principal de l’ECA et le cheminement vers le développement socio-économique de l’Afrique.”

Corridor Abidjan-Lagos : L’élan vers l’intégration ouest-africaine

Accra, Ghana – La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en étroite collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), a inauguré un atelier de validation des résultats de l’étude de l’Initiative de développement spatial (IDS) pour le corridor Abidjan-Lagos. Cet événement crucial, qui se déroule du 14 au 16 mai 2024, marque une étape décisive dans la concrétisation d’un projet ambitieux visant à renforcer l’intégration et le développement économique de la région.

Un rassemblement d’experts pour façonner l’avenir

Durant ces trois jours, Accra devient le point de convergence pour des experts issus du Département des Infrastructures de la CEDEAO, de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets (PPDU), ainsi que des représentants des Ministères des Infrastructures des pays concernés. Des délégués de la BAD, de l’Union Européenne, de l’UEMOA, de la BIDC, de la Banque mondiale, d’AFEXIMBANK et de la BOAD sont également présents pour discuter des résultats de l’étude IDS.

L’objectif de cette réunion est de débattre d’une feuille de route détaillée pour le développement du corridor, en tenant compte des aspects économiques, sociaux, environnementaux et logistiques. Par ailleurs,  cette feuille de route servira de levier pour obtenir le financement et le soutien nécessaires des organisations internationales, des gouvernements et des investisseurs privés.

Projet transformateur du Corridor Abidjan-Lagos, un catalyseur d'intégration et de développement économique en Afrique de l'Ouest.Des Objectifs multidimensionnels pour un impact durable

L’étude IDS aspire à libérer le potentiel économique de la région, à assurer la visibilité commerciale du projet, et à établir des chaînes de valeur économiques et industrielles robustes. Elle propose également des outils et une méthodologie pour une analyse économique approfondie, un mécanisme de consensus entre les parties prenantes, un éclairage sur les arrangements institutionnels et des évaluations socio-économiques des projets prioritaires.

En outre , M. Sediko DOUKA, Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, a souligné l’importance du projet d’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos, le qualifiant de « corridor de développement ». Il a mis en avant son rôle catalyseur pour le déploiement de secteurs clés tels que le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’énergie, l’environnement, les TIC et le tourisme.

Le Corridor Abidjan-Lagos : une artère vitale pour l’Afrique de l’Ouest

Engr. Ibi TERNA M., président du comité d’experts, a exhorté tous les acteurs publics et privés à s’engager dans la réalisation de cette vision qui promet de transformer durablement le paysage économique de l’Afrique de l’Ouest.

Le projet de construction du corridor, une autoroute supranationale de 1 028 km, est une composante essentielle du réseau routier transafricain. Il reliera des centres urbains majeurs et des ports, favorisant ainsi le commerce et l’intégration régionale. Le corridor servira également de lien maritime pour les pays enclavés, en se connectant à d’autres axes majeurs.

Projet transformateur du Corridor Abidjan-Lagos, un catalyseur d'intégration et de développement économique en Afrique de l'Ouest.Corridor : Une priorité régionale alignée sur la Vision 2050 de la CEDEAO

Le corridor figure parmi les priorités de la CEDEAO et fait partie du Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l’Union africaine. Les objectifs principaux incluent aussi la facilitation du mouvement des personnes et des marchandises et l’accélération du commerce et des transports régionaux et internationaux.

À terme, le corridor de transport se transformera en un véritable corridor de développement, stimulant les investissements, le développement durable et la réduction de la pauvreté dans la région, incarnant ainsi l’esprit de la « Vision 2050 » de la CEDEAO.

Dialogue inter-malien, un pas décisif vers la paix et la réconciliation

Bamako —Dans une démarche résolue vers la pacification et l’unité nationale, le Mali, sous l’égide du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a lancé un ambitieux processus de dialogue inter-malien. Par ailleurs, cette initiative, annoncée lors d’une adresse solennelle à la Nation le 31 décembre 2023, se présente comme une clé de voûte pour la résolution des conflits internes, privilégiant les mécanismes endogènes et écartant toute ingérence extérieure.

Le lancement de la phase opérationnelle du dialogue

En outre, le coup d’envoi de la phase opérationnelle a été donné le 2 avril 2024, marquant le début d’une série de rencontres orchestrées par le Comité de Pilotage. Ces dernières ont réuni une mosaïque d’acteurs nationaux : institutions républicaines, autorités coutumières, leaders religieux, formations politiques et représentants de la société civile, avec une attention particulière portée aux femmes et à la jeunesse.

De même, les assises consultatives, tenues du 13 au 15 avril dans 763 communes et du 20 au 22 avril à Bamako ainsi que dans les 19 régions administratives, se sont distinguées par leur caractère participatif et inclusif. La mobilisation nationale a été forte, chaque composante de la société ayant eu l’opportunité d’apporter sa pierre à l’édifice des discussions.

De surcroît, la phase nationale du Dialogue s’est démarquée par une participation exceptionnelle, témoignant de la représentativité des délégués issus de divers horizons de la société malienne. Les régions, le district de Bamako, la diaspora, les réfugiés, les universités, les syndicats et les milieux d’affaires ont tous répondu présents.

Finalement, ce processus de dialogue illustre la détermination du peuple malien à forger, de l’intérieur, les solutions aux multiples défis qui freinent son élan vers le progrès et le développement. En adoptant une démarche inclusive et participative, le Mali s’engage fermement sur le chemin de la consolidation de la paix et œuvre pour l’avènement d’un avenir stable et prospère, promesse d’harmonie pour l’ensemble de ses citoyens.

Un nouveau chapitre pour un monument historique de Casablanca

Casablanca, Maroc – Dans un geste symbolique marquant à la fois le respect du patrimoine et la réinvention culturelle, la célèbre “cathédrale” du Sacré-Cœur de Casablanca est sur le point de connaître une transformation historique.

Hommage à Touria Jabrane : l’Église Historique de Casablanca métamorphosée en centre culturel

Le nom de ce monument emblématique, qui a longtemps dominé le paysage urbain, changera pour devenir la Maison des arts Touria Jabrane. Ce nouveau nom rend hommage à l’illustre actrice et ancienne ministre de la culture marocaine, Touria Jabrane. La ville reconnaît ainsi son impact significatif sur les arts et la culture du pays.

Construite dans les années 1930 par l’architecte français Paul Tournon, la cathédrale du Sacré-Cœur a été la principale église de Casablanca pendant le protectorat français, qui s’étendait de 1912 à 1956. Avec son architecture imposante et ses vitraux colorés, elle a servi de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté chrétienne locale.

Cependant, dans les années 1970, après le départ de la grande majorité des chrétiens de la ville, l’église a été désacralisée. Depuis lors, elle a traversé diverses phases, servant parfois de lieu d’exposition ou de salle de concert, mais sans jamais trouver une vocation permanente qui honore son héritage.

De Sanctuaire spirituel à Bastion de l’Art : la Mutation de la cathédrale du Sacré-Cœur

La communauté artistique et les habitants de Casablanca accueillent avec enthousiasme la décision de transformer ce lieu en Maison des arts Touria Jabrane. Ils aspirent à ce que ce changement de nom et de fonction crée un espace dédié à la culture. Un lieu où les arts pourront prospérer et où l’on pourra célébrer l’héritage de Touria Jabrane, reconnue pour son dévouement à l’art et à la culture marocains.

La rénovation de la cathédrale en un centre culturel moderne est un projet ambitieux qui promet de revitaliser non seulement le bâtiment lui-même, mais aussi la scène artistique de Casablanca. La Maison des arts Touria Jabrane deviendra sans doute un lieu incontournable pour les expositions, les performances et les rencontres culturelles, contribuant ainsi à la richesse et à la diversité de la vie culturelle marocaine.

En rénovant et en redéfinissant ce joyau architectural, Casablanca montre une fois de plus qu’elle est une ville tournée vers l’avenir, tout en restant profondément ancrée dans le respect de son passé. La “cathédrale” du Sacré-Cœur, désormais Maison des arts Touria Jabrane, est prête à entamer son nouveau rôle de gardienne de l’art et de la culture au cœur de la métropole.

PAPSS : Une révolution dans les paiements transfrontaliers

Le premier Forum consultatif des PDG de banques africaines, orchestré par les architectes du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), s’est tenu avec succès, marquant un jalon décisif pour l’intégration financière du continent. La Banque africaine d’import-export, la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine ont uni leurs forces pour concrétiser cette vision.

Un engagement renouvelé pour le PAPSS

En effet, les leaders financiers présents ont unanimement renforcé leur engagement envers les résolutions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2019 et 2020. Ces décisions historiques ont respectivement consacré le PAPSS comme pilier des infrastructures financières africaines et appelé à une mise en œuvre accélérée et prioritaire du système.

Par ailleurs, le forum a offert une plateforme privilégiée pour évaluer les réalisations et les obstacles rencontrés par le PAPSS, tout en sondant les perspectives d’amélioration. L’objectif étant de parfaire le système pour assurer des transactions transfrontalières sans heurts, soutenant ainsi l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Une vision collective pour le commerce intra-africain

En outre, les débats fructueux ont abouti à une résolution collective d’endosser la réussite et l’avenir du PAPSS, soulignant son rôle crucial dans la simplification des paiements transfrontaliers et l’essor du commerce intra-africain. Les participants ont également  plaidé pour l’utilisation du PAPSS comme levier pour augmenter la circulation des devises africaines dans le commerce régional et stimuler le volume des transactions intra-régionales.

Les institutions présentes se sont accordées pour intégrer le PAPSS dans leurs systèmes numériques, garantissant ainsi une accessibilité et une intégration aisées pour les clients. M. Mike Ogbalu III, Directeur général du PAPSS, a aussi  souligné l’opérationnalité et les progrès rapides du système, invitant toutes les banques à se rallier à cette initiative pour dynamiser le commerce et le développement sur le continent.

PAPSS : Un catalyseur pour la transformation financière

M. Ogbalu a également exprimé sa satisfaction face au soutien massif reçu lors du forum, affirmant que le PAPSS est une innovation majeure capable de remodeler en profondeur le secteur financier et des paiements en Afrique. en fin , Il a réitéré l’engagement des gestionnaires du PAPSS à en assurer le succès et a encouragé toutes les institutions financières africaines à se joindre à cet effort transformateur.

Cross River et Afreximbank signent un accord de 3,5 milliards

Dans une démarche audacieuse vers le développement économique, l’État de Cross River au Nigeria a franchi une étape significative en collaborant avec la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). Le gouverneur Bassey Edet Otu, accompagné de sa délégation, a visité Afreximbank de manière stratégique et a organisé des ateliers pour discuter des projets d’infrastructure essentiels prévus dans l’État.

L’État de Cross River au Nigeria s’engage dans un projet d’infrastructure majeur avec le soutien d’Afreximbank

Ces séances de travail ont été fructueuses et ont abouti à la signature d’un accord crucial par Afreximbank. La banque a approuvé un mécanisme de préparation de projet pour le développement ambitieux d’un port en eau profonde dans l’État de Cross River. Les investisseurs estiment ce projet colossal à 3,5 milliards de dollars, ce qui marque un jalon important dans l’histoire économique de la région.

En outre, dans un geste qui témoigne de la confiance et de l’engagement envers le potentiel de l’État, l’Afreximbank a reçu la désignation de conseiller financier pour piloter la mise en œuvre de ces projets d’infrastructure.. Cette collaboration souligne l’importance croissante de l’État de Cross River en tant que centre d’activité économique et le dynamisme commercial de l’Afrique.

En somme, cet engagement envers l’infrastructure est un reflet du potentiel économique africain et de la volonté des leaders du continent à poursuivre des initiatives de développement qui peuvent transformer la dynamique économique régionale. Avec ces projets, l’État de Cross River se positionne comme un acteur clé dans l’essor économique de l’Afrique.

 

Afrique-Moyen-Orient : Vers une sécurité alimentaire renforcée

Dans un effort concerté pour améliorer les systèmes alimentaires et renforcer la résilience économique, Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire général et Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a rencontré SE Dr Masoud Jarallah Al-Marri, Président du Conseil exécutif de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (IOFS).

En effet, la rencontre a été l’occasion d’explorer des partenariats mutuellement bénéfiques entre les pays africains, le Qatar et le reste du Moyen-Orient. Dans le contexte actuel marqué par la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les chocs économiques subséquents, la nécessité de tels partenariats n’a jamais été aussi cruciale.

Par ailleurs, les fragilités mondiales révélées par ces crises ont eu un impact significatif sur l’Afrique et le monde arabe, soulignant L’importance de la collaboration internationale pour renforcer les systèmes alimentaires et la résilience économique est indéniable, comme le démontre la rencontre entre Ahunna Eziakonwa et SE Dr Masoud Jarallah Al-Marri.

Face aux défis mondiaux actuels, l’urgence de tels partenariats est palpable. Les discussions ont porté sur des stratégies pour améliorer les systèmes alimentaires, essentiels à la sécurité et à la prospérité des nations.

En somme, Ces initiatives, visant à établir des réseaux de soutien robustes, sont cruciales pour la sécurité alimentaire et le bien-être des nations. Avec la volonté de travailler ensemble, l’Afrique, le Qatar et le Moyen-Orient peuvent ouvrir la voie à un avenir plus stable et prospère.

Le Président de la BOAD éclaire le rôle des banques multilatérales

Lors du récent dialogue Italie-Afrique, axé sur les relations commerciales Business to Business, le Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), M. Serge EKUE, a participé à un panel influent le 8 mai 2024.

En effet, il a discuté du rôle vital que jouent les banques multilatérales dans le développement du continent africain. Par ailleurs, M. EKUE a mis en exergue l’engagement indéfectible de la BOAD envers le progrès de l’Afrique de l’Ouest.

De plus, il a souligné que l’institution se focalise sur cinq secteurs prioritaires pour catalyser la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment les infrastructures essentielles, l’accès à l’énergie durable, le logement abordable, ainsi que les domaines cruciaux de la santé et de l’éducation.

D’autre part, “L’amélioration des conditions de vie de nos populations reste une priorité absolue pour notre Institution”, a déclaré M. EKUE. Il a également reconnu l’importance du secteur privé comme moteur de l’économie, insistant sur la nécessité d’accompagner ce secteur dans la diversification de l’économie et dans la création de valeur ajoutée et d’emplois productifs.

En conclusion, la BOAD, sous la direction de M. EKUE, continue de jouer un rôle de premier plan dans le soutien au développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Elle met un point d’honneur sur des initiatives qui favorisent la durabilité et la prospérité à long terme pour le continent, affirmant ainsi son rôle pivot dans l’essor économique et social de la région.

Vers une gouvernance de l’IA inclusive : l’appel du groupe africain

Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) façonne de plus en plus notre avenir, le Groupe Africain à l’Organisation des Nations Unies (ONU) a souligné l’urgence de créer un environnement international transparent, équitable, non discriminatoire et coopératif pour l’IA. Lors d’une réunion spéciale dédiée à l’exploitation de l’IA pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Ambassadeur Maniratanga, Représentant Permanent du Burundi, a pris la parole au nom du African Group UN pour mettre en lumière cette nécessité.

Gouvernance de l’IA : L’Afrique appelle à la transparence et à la coopération

Le groupe a insisté sur l’importance d’accroître la représentation et l’influence des pays en développement dans les structures mondiales de gouvernance de l’IA. Cette démarche est cruciale pour assurer que les intérêts et les perspectives de ces nations soient pris en compte dans l’élaboration des politiques et des normes qui régiront l’utilisation de l’IA.

Dans le cadre de cet engagement, le Groupe Africain a exprimé son soutien ferme à la conclusion en temps opportun du African Digital Compact. Ce pacte vise à fournir un cadre structuré pour la transformation numérique de l’Afrique, reconnaissant le potentiel de l’IA à servir de catalyseur pour le développement économique et social du continent.

En outre, le groupe a appuyé l’application du Pacte numérique mondial, qui a pour objectif de garantir que les technologies numériques, y compris l’IA, contribuent à un avenir numérique sûr, équitable et ouvert pour tous. L’initiative s’aligne avec l’Agenda2063 de l’Union Africaine et l’Agenda2030 de l’ONU, deux programmes ambitieux qui visent à transformer le paysage socio-économique de l’Afrique et à promouvoir un développement durable à l’échelle mondiale.

Le message du Groupe Africain est clair : pour que l’IA soit un outil de progrès pour tous, il est impératif de construire des ponts entre les nations et de travailler ensemble vers un avenir où chaque pays, indépendamment de son niveau de développement, peut bénéficier des avancées technologiques. C’est une vision d’un monde où l’IA est synonyme d’opportunités égales et de coopération internationale.

Accord historique sur Itaipu entre le Brésil et le Paraguay

Dans un développement significatif pour les relations bilatérales entre le Brésil et le Paraguay, le 7 mai 2024,  la Ministre remplaçante des Relations Extérieures du Brésil, Maria Laura da Rocha, et le Ministre de l’Énergie et des Mines, Alexandre Silveira, ont effectué une visite diplomatique au Paraguay . Cette visite a marqué une étape cruciale dans les négociations concernant le traité d’Itaipu, un sujet de longue date entre les deux nations.

Négociations d’Itaipu : Un accord de compréhension

Les discussions ont eu lieu avec le président du Paraguay, Santiago Peña Palacios, et le chancelier Raúl Ramírez Lezcano, dans le cadre d’une série de réunions visant à renforcer la coopération et à résoudre les questions en suspens liées à l’exploitation de la centrale hydroélectrique d’Itaipu. Les deux parties ont conclu un accord de compréhension important, répondant ainsi aux demandes historiques du Brésil et du Paraguay et établissant des directives pour la révision de l’Annexe C du traité.

L’accord représente une avancée majeure vers un consensus qui devrait satisfaire les intérêts des deux pays. Il souligne l’engagement des deux gouvernements à travailler ensemble pour une gestion équitable et efficace de l’une des plus grandes centrales hydroélectriques du monde, tout en tenant compte des impératifs environnementaux et économiques.

Un tournant diplomatique majeur : le Brésil et le Paraguay parviennent à un accord sur la révision de l'Annexe C du traité d'Itaipu,Implications pour la gestion de l’énergie

Cette initiative bilatérale est également un pas en avant dans la consolidation des relations entre le Brésil et le Paraguay, ouvrant la voie à de futures collaborations dans divers domaines d’intérêt mutuel. Elle démontre la volonté des deux nations de dialoguer et de négocier de manière constructive, en vue d’atteindre des objectifs communs pour le bien-être de leurs citoyens et pour la préservation de l’environnement régional.

La révision de l’Annexe C est particulièrement significative car elle traite des aspects financiers et organisationnels de la centrale d’Itaipu, reflétant les changements dans les dynamiques énergétiques et économiques depuis la signature du traité initial. Les détails spécifiques de l’accord n’ont pas été divulgués publiquement, mais les indications suggèrent que les deux pays ont fait des concessions mutuelles pour parvenir à un terrain d’entente.

En conclusion, la rencontre entre les ministres brésiliens et les hauts fonctionnaires paraguayens marque un moment historique dans la coopération transfrontalière en Amérique du Sud, avec des implications potentiellement vastes pour la région et au-delà. Les observateurs internationaux et les parties prenantes attendent avec impatience les retombées de cet accord, qui pourrait servir de modèle pour d’autres négociations bilatérales dans le futur.

Un tournant décisif au Sommet sur les engrais et la santé des sols

Lors de l’ouverture de la session d’experts du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, un consensus émerge : la coopération régionale est cruciale pour l’avenir de l’agriculture sur le continent. Les intervenants ont souligné l’importance d’une politique commune en matière d’engrais, ainsi que la nécessité de mutualiser les efforts de recherche et développement.Les experts  ont  mis l’accent sur la mutualisation des investissements pour augmenter la capacité de production d’engrais et sur la facilitation du commerce transfrontalier. Ils ont  également identifié la promotion de la recherche collaborative, le renforcement des capacités et le partage des meilleures pratiques comme des piliers essentiels au développement agricole durable.

Les experts ont identifié les sources biologiques locales comme clés pour fabriquer et mélanger des engrais sur le continent, ce qui permettrait de réduire la dépendance aux marchés mondiaux et de raccourcir la chaîne d’approvisionnement.

Pour atteindre ces objectifs, ils ont déclaré qu’un investissement de 15 milliards de dollars du secteur privé s’avère nécessaire pour booster la fabrication locale d’engrais minéraux. Ils se sont fixé comme but de tripler la production locale d’engrais organiques et inorganiques d’ici 2033 pour un impact accéléré.

En somme, ce sommet marque un pas en avant audacieux pour l’agriculture africaine, avec une vision claire et des actions concertées qui pourraient transformer le paysage agricole du continent et assurer la sécurité alimentaire pour les générations à venir.

Relance urbaine post-COVID en Afrique avec l’espace fiscal

Dans le cadre des efforts continus pour surmonter les défis économiques exacerbés par la pandémie de COVID-19, l’Economic Commission for Africa (ECA) a annoncé aujourd’hui la tenue d’une réunion de lancement sur l’initiative de l’Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines. En effet, cette initiative vise à faciliter la mise en œuvre d’un espace budgétaire urbain élargi et résilient, essentiel pour une reprise inclusive et durable sur le continent.

L'initiative de l'Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines, visant à établir un espace budgétaire urbain pour une reprise économiqueLe Chef de la Section de l’Urbanisation et du Développement de l’ECA, atkeyelsh, a souligné l’importance de l’espace budgétaire d’un pays, le définissant comme sa capacité à dépenser sans compromettre la viabilité budgétaire globale. Ainsi, a-t-il ajouté, “des piliers économiques, financiers et législatifs solides doivent soutenir cet espace pour garantir une gestion fiscale efficace et durable.”

L'initiative de l'Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines, visant à établir un espace budgétaire urbain pour une reprise économiqueParallèlement, Giuseppe Tésorière, également de l’ECA, a mis en exergue le rôle vital des villes dans le développement économique. Il a affirmé que les villes, en pleine expansion, doivent recevoir des financements adéquats pour soutenir leur croissance économique, car les municipalités performantes sont des catalyseurs du développement urbain, qui influence à son tour la croissance économique des villes et façonne le développement des pays.

De plus, UN-Habitat et l’African Economic Research Consortium (AERC) soutiennent l’initiative, ce qui reflète leur engagement commun à renforcer la gouvernance fiscale et à promouvoir des politiques économiques qui favorisent la résilience et la reprise économique en Afrique.

En conclusion, cette réunion marque un pas significatif vers la réalisation d’un avenir où les villes africaines peuvent prospérer économiquement tout en étant préparées à affronter des crises futures avec robustesse et flexibilité.

GaFa: Un nouveau souffle pour l’hydratation de l’Afrique

Jigjiga, Éthiopie, 7 mai 2024 – Dans un élan de solidarité et d’innovation, le Mécanisme d’accès aux eaux souterraines en Afrique (GaFa) a été inauguré aujourd’hui à Jigjiga, marquant une étape décisive dans la lutte contre la crise hydrique qui sévit dans la Corne de l’Afrique.

Une Région Assoiffée en Quête de Solutions

La Corne de l’Afrique, souvent confrontée à une aridité extrême, souffre d’un manque criant d’eau. Les causes sont multiples : des ressources en eau de surface limitées, une dépendance excessive à des précipitations erratiques, une explosion démographique et des variations climatiques de plus en plus marquées. Cette crise dépasse le cadre environnemental et affecte la santé, l’économie et la sécurité de la région.

Face à des catastrophes naturelles telles que sécheresses et inondations, plus de 40 millions d’individus dépendent actuellement de l’aide humanitaire. Les convois d’eau, bien que vitaux, représentent une solution temporaire et onéreuse, laissant les communautés dans une précarité constante.

GaFa : Vers une Gestion Durable des Ressources Aquifères

Le GaFa se propose d’exploiter les vastes réserves d’eaux souterraines encore inutilisées, offrant ainsi une alternative pérenne au transport d’eau. Cette initiative souligne l’importance vitale de l’eau pour les habitants de la région.

En créant une plateforme collaborative, le GaFa permet aux pays membres de l’IGAD de mutualiser leurs efforts dans la cartographie et la gestion des eaux souterraines, favorisant ainsi le développement des zones frontalières.

Présenté lors de la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2023, le GaFa s’inscrit dans la poursuite des objectifs de développement durable. L’initiative bénéficie du soutien de partenaires de renom tels que la Banque mondiale et l’UNICEF, témoignant de son importance stratégique.

GaFa inaugure une ère de gestion durable des eaux souterraines pour transformer la crise hydrique de la Corne de l'AfriqueDes Infrastructures pour Renforcer la Résilience

Les régions frontalières, peuplées de plus de 40 millions d’âmes, souffrent d’un manque d’infrastructures. Le GaFa vise à pallier ce déficit, renforçant ainsi la capacité des communautés à faire face aux crises socio-économiques et climatiques.

Avec le lancement officiel du GaFa, une nouvelle ère s’annonce pour les populations de la Corne de l’Afrique. L’initiative promet de consolider les connaissances sur les eaux souterraines et de stimuler le développement à travers des partenariats public-privé, ouvrant la voie à une prospérité durable et à une paix régionale.

En somme, le GaFa incarne l’espoir d’un avenir où l’eau, source de vie, ne sera plus un luxe mais un droit accessible à tous, garantissant la résilience et la prospérité des communautés les plus vulnérables de la Corne de l’Afrique.

Afrique: Épicentre de la révolution industrielle future

La révolution industrielle mondiale se dessine autour des minéraux critiques et des terres rares, et l’Afrique se positionne comme un acteur clé de cette transformation. Lors du récent AIM Congrès 2024, Claver Gatete, Secrétaire exécutif, a souligné l’importance de la valeur ajoutée locale pour stimuler l’emploi, les compétences et les capacités sur le continent.

Valorisation des chaînes de valeur régionales et développement des infrastructures

Dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, l’AfCFTA (Zone de libre-échange continentale africaine) est un projet ambitieux visant à renforcer l’intégration économique. Gatete a mis en avant les efforts de la Commission Économique pour l’Afrique (ECA) pour exploiter les chaînes de valeur régionales, libérant ainsi des opportunités significatives dans le développement des infrastructures. La mise en œuvre réussie de l’AfCFTA pourrait augmenter le commerce intra-africain de 34 % d’ici 2045, comparativement à un scénario sans accord.

Renforcement des marchés de capitaux pour attirer les investissements

Les marchés des capitaux jouent un rôle crucial dans l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) vers les secteurs non-entrepreneuriaux. Gatete a insisté sur la nécessité de consolider les marchés de capitaux africains pour assurer des flux d’IDE plus stables vers l’Afrique. L’amélioration des bourses africaines est déjà en cours, ce qui témoigne de la détermination du continent à attirer davantage d’investissements et à soutenir son développement économique.

En somme, l’Afrique se prépare à être un moteur de la prochaine révolution industrielle, en mettant l’accent sur l’exploitation de ses ressources naturelles et le renforcement de ses infrastructures économiques et financières.

L’Éloge de la démocratie tchadienne en marche

Dans les dernières étapes d’une transition historique, le Tchad se distingue par l’engagement civique exemplaire de sa population. Alors que l’échéance électorale approche,  le président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno a rendu un hommage  à la nation tchadienne pour sa participation massive et paisible au scrutin présidentiel. Cette quiétude témoigne de la maturité démocratique d’un peuple souverain, désireux de tracer son propre destin.

Gratitude envers les artisans de la paix pour le bon déroulement du processus électoral 

La reconnaissance est de mise envers l’ensemble des acteurs ayant contribué à l’organisation irréprochable de ce moment décisif. Les membres de l’ANGE, observateurs dévoués, délégués consciencieux, organisations de la société civile, bénévoles altruistes, journalistes vigilants et candidats engagés saluent tous leur rôle dans cette réussite collective.

par ailleurs le président de la transition  a également adressé une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité, véritables piliers de l’ordre et de la sécurité nationale. Leur vigilance constante a permis d’assurer la tranquillité du processus électoral, protégeant avec efficacité la population, les frontières du pays, ainsi que la sécurité des réunions et des votants.

L’aspiration est forte pour que cet esprit de concorde et de responsabilité civique perdure jusqu’à l’aboutissement du processus électoral. Il reste à espérer  que cette étape marquera un tournant significatif dans l’ancrage des valeurs démocratiques au sein de la République du Tchad, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour la nation.

Tchad : Vote décisif pour une présidence post-transition

N’Djamena, Tchad – Les citoyens tchadiens sont appelés à participer à un moment historique aujourd’hui, alors qu’ils se dirigent vers les urnes pour choisir leur futur président. Cette élection cruciale marque la fin d’une période de transition politique entamée suite au décès de l’ancien président Idriss Déby Itno, le 20 avril 2021.

La campagne électorale, qui s’est déroulée sur une période intense depuis le 14 avril, s’est achevée samedi dernier dans un climat de fervente anticipation. Dix prétendants se disputent la magistrature suprême, parmi lesquels figurent des personnalités politiques de premier plan telles que Mahamat Deby Itno, actuel Président de la transition, Succes Masra, Premier ministre et ancien opposant, ainsi qu’Albert Pahimi Padacké, ex-Premier ministre. À noter également la candidature de Lydie Beassemda, la seule femme à briguer la présidence, ajoutant une dimension supplémentaire à cette course électorale.

Les bureaux de vote, éparpillés à travers le territoire national, accueilleront les électeurs de 6h00 à 17h00 (heure locale). Plus de 8,2 millions de Tchadiens inscrits sur les listes électorales auront l’opportunité de façonner l’avenir de leur pays, qui se caractérise par une géographie majoritairement semi-désertique ou désertique.

Tant sur la scène nationale qu’internationale, on attend avec impatience l’issue de ce scrutin, car elle déterminera le cap que le Tchad prendra dans les années à venir. La communauté internationale observe également avec intérêt, espérant que cette élection contribuera à la stabilité et au développement de la région de l’Afrique centrale.

Les Tchadiens  attendent les résultats préliminaires dans les jours suivant la clôture des votes. Le peuple tchadien espère que le processus électoral se déroulera dans la paix et la transparence. Cela ouvrirait la voie à une ère de prospérité et de démocratie renouvelée.

L’avenir durable de l’Afrique au cœur d’une rencontre stratégique

Dans une réunion cruciale pour l’avenir du continent, Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a récemment rencontré le personnel de l’organisation en Afrique de l’Est. Cette rencontre a été l’occasion de discussions approfondies sur des sujets d’importance capitale tels que l’avenir durable, les stratégies innovantes pour le développement régional, et l’importance cruciale de la collaboration pour réaliser la transformation tant attendue de l’Afrique.

Cette rencontre stratégique avec Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la CEA, met en lumière l'engagement de l'Afrique pour un avenir durableLe dialogue a mis en lumière l’engagement indéfectible de la CEA à promouvoir l’intégration de l’action climatique et des technologies de pointe dans les stratégies de développement. Cette initiative vise à renforcer la résilience et à assurer une prospérité partagée à travers le continent. Les participants ont souligné que la réussite de ces objectifs ambitieux nécessitera une coopération étroite entre les gouvernements, le secteur privé et les communautés locales.

La rencontre a également servi de plateforme pour explorer des moyens innovants par lesquels l’Afrique peut surmonter les défis actuels et futurs liés au climat et à l’économie. L’ importance de l’adoption de technologies avancées et de pratiques durables qui peuvent transformer les économies africaines et améliorer la qualité de vie des citoyens étaient au cœur des préoccupations .

En conclusion, Claver Gatete a réaffirmé l’engagement de la CEA à travailler sans relâche pour un avenir où l’Afrique serait à l’avant-garde du développement durable et de l’innovation technologique.

Des défis pavent la route vers ce futur prometteur, mais d’immenses opportunités existent également. Si nous les saisissons, elles pourraient marquer le début d’une ère nouvelle et prospère pour le continent africain.

Maroc-Union africaine : une vision commune pour l’avenir

Paris, France – L’atmosphère était chargée d’anticipation et de promesses d’avenir alors que SEM Amb. Albert Muchanga, représentant de la Commission de l’Union africaine, et l’honorable Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, se sont assis pour une réunion bilatérale le 2 mai 2024. Cette rencontre, tenue en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE, n’était pas seulement une formalité diplomatique, mais un symbole fort de la volonté africaine de s’unir pour le progrès économique.

Le ministre Fettah a exprimé avec conviction que le Maroc, fort de ses réussites dans les réformes douanières, fiscales et son avancée dans le domaine énergétique, est prêt à ouvrir ses portes et partager ses stratégies de développement. Cette proposition marocaine est d’autant plus significative qu’elle intervient à un moment où l’Afrique, plus que jamais, cherche à harmoniser ses politiques économiques et à renforcer ses infrastructures.

La réunion a également révélé les défis que le continent doit relever, soulignant en particulier la nécessité d’intensifier l’intégration économique et de renforcer la collaboration pour combattre les disparités économiques. SEM Amb. Muchanga a salué l’initiative marocaine, la qualifiant de “pas en avant audacieux” vers la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui vise une Afrique transformée en une puissance mondiale de l’avenir.

En conclusion, la réunion entre SEM Amb. Muchanga et le ministre Fettah a été un moment déterminant, non seulement pour le Maroc et l’Union africaine, mais pour l’ensemble du continent africain. Elle a réaffirmé l’engagement des leaders africains à travailler ensemble pour un avenir prospère, soulignant que la solidarité et la coopération sont les fondements d’une Afrique forte et unie.

 

Numérisation des certificats : L’Afrique de l’Ouest dématérialise

Dans une initiative révolutionnaire pour le commerce régional, la Corporation Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec l’Agence de l’Assurance du Commerce en Afrique de l’Ouest (AACE-UEMOA). Ce partenariat stratégique vise à mettre en œuvre un projet d’assistance technique pour la numérisation des certificats d’origine, marquant une étape significative vers un avenir commercial sans papier.

Le projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative IsDB2024AMs, bénéficiera à plusieurs pays membres de l’UEMOA, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal. La numérisation prévue transformera le paysage commercial de la région, améliorera l’efficacité, réduira les coûts et accélérera les délais de traitement des échanges commerciaux.

Les certificats d’origine, documents essentiels dans le commerce international, attestent de la provenance des marchandises exportées. Leur numérisation permettra de réduire considérablement les délais d’attente aux frontières, favorisant ainsi une circulation plus fluide des biens essentiels, en particulier des produits alimentaires. En outre, cette initiative devrait entraîner une baisse des prix pour les consommateurs, grâce à la diminution des coûts logistiques et administratifs.

L’ITFC, en collaboration avec l’AACE-UEMOA, s’engage à fournir l’expertise technique nécessaire pour la mise en place de cette infrastructure numérique. Ce projet est perçu comme un catalyseur potentiel pour stimuler le commerce intra-régional et renforcer la coopération économique entre les pays membres.

La numérisation des certificats d’origine est une initiative bien accueillie par les acteurs économiques de la région, qui y voient une opportunité de simplifier les procédures commerciales et de promouvoir un environnement d’affaires plus compétitif en Afrique de l’Ouest.