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Sommet IDA: L’Afrique en marche vers l’Agenda 2063

 Lors d’une réunion cruciale pour l’avenir de l’Afrique, le Dr Monique Nsanzabaganwa a brillamment représenté le Président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Moussa Faki Mahamat, au sommet de la Banque Mondiale IDA. Cette rencontre historique des chefs d’État africains est un jalon essentiel vers une prospérité durable et une transformation socio-économique profonde du continent.

L'IDA se doit d'être "PLUS RAPIDE, PLUS SIMPLE, CONCESSIONNEL, À LONG TERME, RÉGIONAL, GROS BILLET", définissant ainsi les contours En effet, l’Union Africaine, guidée par son visionnaire Agenda 2063, et l’Association Internationale de Développement (IDA) partagent une vision commune : celle d’une Afrique florissante et économiquement intégrée. Par conséquent, la pérennité de l’IDA est fondamentale pour encourager le développement, renforcer la résilience économique, et améliorer le bien-être des populations africaines, avec pour horizon les Objectifs de Développement Durable de 2030 et les initiatives clés de l’Agenda 2063.

De surcroît, l’IDA devrait se concentrer sur le renforcement des capacités et le développement des chaînes de valeur, tout en favorisant l’intégration des marchés régionaux, ce qui s’avère essentiel pour mobiliser les ressources nationales dans les pays bénéficiaires. L’IDA se doit d’être « PLUS RAPIDE, PLUS SIMPLE, CONCESSIONNEL, À LONG TERME, RÉGIONAL, GROS BILLET », définissant ainsi les contours d’une nouvelle ère prometteuse.

En outre, la Commission de l’Union africaine réitère son soutien sans faille au processus de reconstitution de l’IDA 21, en s’appuyant notamment sur la plateforme du G20 comme catalyseur de changement. Cet engagement de l’Union Africaine envers le développement et la prospérité du continent africain souligne son rôle de leader dans la réalisation des aspirations de ses peuples pour les années à venir.

Sommet de Nairobi sur l’Agriculture durable

Du 7 au 9 mai, Nairobi, la capitale du Kenya, sera l’épicentre d’une initiative continentale cruciale : le Africa Fertilizer and Soil Health Summit. Ce sommet d’envergure, convoqué au niveau des chefs d’État et de gouvernement, verra également la participation active d’autres décideurs politiques, scientifiques, représentants d’organisations agricoles et acteurs du secteur privé.

L’objectif du Sommet

Par conséquent, l’ambition de ce sommet est de réunir toutes les parties prenantes pour mettre en lumière l’importance des engrais et de la santé des sols dans la promotion d’une croissance agricole durable et favorable aux populations les plus démunies sur le continent africain. L’événement vise à aboutir à un consensus sur un plan d’action africain pour les engrais et la santé des sols, ainsi que sur l’Initiative sur les sols pour l’Afrique.

Le plan d’action décennal

En outre, un plan d’action décennal est prévu pour adoption, proposant des recommandations pratiques pour les dirigeants et parties prenantes africains pour les dix années à venir. Ce plan mettra l’accent sur l’élaboration de nouvelles politiques et l’engagement d’investissements stratégiques pour permettre aux agriculteurs de restaurer la santé des sols, augmenter les rendements et améliorer la rentabilité des engrais.

Les attentes du Sommet

Ainsi, les points saillants attendus de ce sommet incluent :

  1. La Déclaration de Nairobi : un engagement formel des dirigeants africains pour la revitalisation des sols du continent.
  2. Le Plan d’action décennal : une feuille de route détaillée pour l’avenir de l’agriculture africaine.
  3. L’Initiative sur les sols en Afrique (SIA) : un programme visant à promouvoir des pratiques agricoles durables.
  4. Un mécanisme de financement pour le Plan d’action, assurant la mise en œuvre des stratégies post-sommet.

En définitive, ce sommet est un pas de géant vers la réalisation d’une agriculture africaine prospère et résiliente, capable de nourrir sa population croissante et de jouer un rôle de premier plan sur l’échiquier agricole mondial.

Vision 2030 : Une Synergie Afro-Saoudienne

Le 28 avril 2024,  les Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement de l’an de grâce 2024 ont été inaugurées, marquant un tournant décisif pour les économies régionales. L’éminent Président de Afreximbank Benedict Oramah, en compagnie de ses homologues, SE Oussama Kaisi, SE Hani Sonbol et SE Ahmed Alsuwaiyan, a pris part à une conférence d’une importance capitale.

En effet, la session, baptisée « Libérer le potentiel économique : intégration stratégique du commerce, de l’assurance et des investissements pour la Vision 2030 », a exploré les mécanismes susceptibles d’accroître les échanges commerciaux et les investissements transfrontaliers. Le président Oramah a exalté la stature stratégique du Royaume d’Arabie Saoudite, érigé en phare du monde arabe, en nexus de la connectivité mondiale et en moteur d’investissements prolifiques.

En outre, Mettant en exergue le rôle prépondérant de l’Afrique dans l’agenda de développement saoudien, il a évoqué les atouts considérables du continent : une richesse en ressources naturelles inépuisables, une démographie en essor et une position géographique de premier ordre. Ces attributs sont  également comme des vecteurs de croissance économique, propices à la concrétisation de la Vision 2030.

Par ailleurs, l’alignement des ambitions et des initiatives entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique préfigure une ère de prospérité mutuelle, caractérisée par un renforcement des échanges commerciaux, une intégration accrue des marchés d’assurance et une intensification des courants d’investissements. Cette conférence a ainsi établi les fondements d’une coopération renforcée, indispensable à l’atteinte des objectifs ambitieux de la prochaine décennie.

En somme, les acteurs de l’économie mondiale scruteront avec grand intérêt les conclusions de cette assemblée de haut niveau, car elles ont le potentiel de redéfinir les dynamiques économiques régionales et mondiales pour les années à venir.

L’ascension du terrorisme au Sahel : un bilan alarmant

Le Sahel, une région autrefois connue pour sa richesse culturelle et sa diversité, est désormais plongé dans une crise sécuritaire sans précédent. Les chiffres récents sont alarmants : 44% des victimes du terrorisme mondial proviennent de quatre pays de cette région – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigéria.

Sahel en Crise : Comprendre l’impact humain du terrorisme

Au Burkina Faso, la situation est particulièrement critique. En 2023, le pays a enregistré 1907 morts dus à des incidents sécuritaires, marquant une hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation coïncide avec une recrudescence des attaques terroristes, notamment depuis le coup d’État de janvier 2022. Le groupe JNIM semble être le plus actif dans la région, avec 56% de ses actions sur le territoire burkinabé, entraînant la mort de 616 personnes.

En 2023, le Mali a enregistré 753 décès qui ont principalement touché les militaires et les civils. Avec 253 incidents sécuritaires recensés, l’insécurité gagne du terrain, s’étendant vers l’ouest du pays. Les offensives du JNIM représentent 24% des attaques et ont connu une augmentation cette année.

Le Niger fait face à une menace similaire avec 61 attaques attribuées au JNIM et à l’EIGS, causant la mort de 468 personnes. La région de Tillabéri est devenue une cible privilégiée pour ces groupes armés terroristes (GAT).

Ensemble, le Burkina Faso, le Mali et le Niger détiennent le triste record du plus grand nombre de décès en Afrique de l’Ouest.

Le Nigéria, quant à lui, affiche son bilan le plus lourd depuis 2020, avec 524 victimes, principalement des civils, suite aux attaques terroristes. L’État islamique se distingue comme le principal instigateur de ces violences.

La zone des trois frontières, où se rencontrent le Niger, le Burkina et le Mali, demeure le principal foyer d’actes terroristes meurtriers, témoignant de la complexité et de la gravité de la situation sécuritaire dans le Sahel.

En somme, Cette analyse met en lumière l’urgence d’une réponse coordonnée et renforcée pour contrer le terrorisme  qui continue de peser lourdement sur la stabilité et le développement de la région.

Technologie et Jeunesse : Les clés de l’avenir de l’Afrique

 À l’issue du Forum Régional Africain pour le Développement Durable de 2024, Hanan Morsy souligne l’importance de la technologie et de l’éducation pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.

Dans un monde en constante évolution, l’Afrique se tourne vers ses jeunes et la technologie pour façonner son avenir. En clôture du Forum Régional Africain pour le Développement Durable (ARFSD) de 2024, Hanan Morsy a appelé  en effet à une mobilisation autour de l’éducation, des statistiques et de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), pour revitaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063.

La jeunesse africaine, bientôt la plus grande population en âge de travailler au monde, est reconnue comme une ressource inestimable.L’Éducation et la Technologie au cœur du changement

Par ailleurs, l’éducation, pilier de l’émancipation, et la technologie, moteur d’innovation, se révèlent être les instruments essentiels pour dynamiser les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063. Morsy insiste sur le fait que placer ces éléments au cœur des efforts permettra de tirer parti des opportunités qu’offre la révolution numérique.

La Jeunesse africaine, une force de travail prometteuse

En outre, la jeunesse africaine, bientôt la plus grande population en âge de travailler au monde, est reconnue comme une ressource inestimable. Leurs voix, entendues lors du 2024ARFSD, alimenteront le Sommet de l’avenir, avec l’espoir de sauvegarder un avenir meilleur pour le continent.

Un engagement collectif pour les ODD

Morsy a salué les efforts collectifs des participants, qu’ils soient en première ligne ou dans l’ombre. Avec un optimisme prudent, elle exprime également  l’espoir de remettre les ODD sur les rails, en collaboration avec ses collègues.

En conclusion, le 2024ARFSD a été un catalyseur pour l’engagement africain envers un avenir durable. La technologie et la jeunesse africaine jouent désormais un rôle de premier plan en tant que vecteurs d’un développement inclusif et durable, indispensables pour affronter les défis de demain.

Le Rapport Économique sur l’Afrique 2024

Dans une ère où la durabilité est devenue un impératif mondial, l’Afrique se positionne à l’avant-garde d’une transformation énergétique. Le Rapport économique sur l’Afrique (ERA) 2024 présente une vision audacieuse pour un continent en pleine mutation.

Investir dans la transition

Par ailleurs, le rapport souligne l’importance cruciale d’investir dans une transition juste et durable (JST), garantissant l’accès universel à l’énergie. Il s’appuie aussi sur des études de cas nationales, des données macroéconomiques et sectorielles robustes, et tire parti des enseignements des éditions précédentes de l’ERA.

L’ERA 2024 propose une définition de la JST adaptée aux réalités africaines, mettant en lumière les opportunités et les défis politiques que les pays africains doivent relever pour concrétiser cette vision.

Le rapport évalue l’état actuel des JST en Afrique à travers les trois piliers de la durabilité : environnemental, social et économique. Il contextualise l’impératif des JST pour que l’Afrique atteigne ses objectifs de développement.

Financer la révolution énergétique

L’ERA 2024 accordent  une attention particulière aux opportunités de financement des JST, en analysant des études de cas nationales qui soulignent les stratégies pour catalyser les investissements nécessaires.

En outre ,  L’ERA 2024 recommande des politiques et des cadres stratégiques pour permettre à l’Afrique d’entreprendre avec succès les JST, en tenant compte des spécificités régionales et des besoins de développement.

Le rapport souligne les avantages uniques de l’Afrique, notamment son stade de développement précoce et sa richesse en ressources naturelles, indispensables à une transition réussie vers la durabilité.

Tirer parti des atouts africains

Il souligne également d’autres atouts du continent, comme ses terres arables et la jeunesse de sa population. Pour maximiser ces avantages, un changement fondamental dans les processus politiques et de planification est nécessaire, ainsi qu’une participation accrue et plus efficace du secteur privé et des partenaires de développement.

Enfin, le rapport met en lumière les changements de mentalité politiques et institutionnels indispensables pour catalyser les JST en Afrique, ouvrant la voie à un avenir plus vert et prospère pour le continent.

En somme, l’ERA 2024 est plus qu’un simple document ; c’est un appel à l’action pour une Afrique résiliente et énergétiquement autonome, prête à embrasser une révolution durable pour le bien-être de ses peuples et de la planète.

Vers une couverture sanitaire universelle en Afrique

Ce mercredi 24 avril 2024, un événement d’une importance capitale pour l’avenir de la santé en Afrique a débuté. La réunion régionale sur le financement de la santé, qui se tient pour la première fois, rassemble des esprits éclairés et des leaders déterminés à forger des solutions durables pour les défis sanitaires du continent.

Un pont vers des solutions partagées pour la couverture sanitaire

En effet, l’objectif de cette réunion est clair : construire des ponts entre les nations et partager des solutions qui ont fait leurs preuves. Les pôles régionaux de Health Financing (RHFH), pierres angulaires de la stratégie de l’Union Africaine (UA) en matière de financement de la santé, incarnent l’engagement vers une coopération renforcée. Ces pôles sont le moteur d’une initiative ambitieuse visant à stimuler les investissements nationaux dans la santé, essentiels pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

Une étape cruciale pour l’équité en santé

La réunion de ce jour marque une étape cruciale dans la quête d’une équité en santé à travers l’Afrique. Les dirigeants présents sont unis par une vision commune : celle d’un continent où chaque individu, indépendamment de sa situation économique, a accès à des soins de santé de qualité. C’est une vision audacieuse, mais réalisable grâce à la collaboration et à l’innovation.

Extension des programmes pilotes : un modèle de réussite pour la couverture sanitaire

Un des points forts de la réunion sera l’examen de l’extension des programmes pilotes qui ont connu un succès retentissant au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Ces programmes sont la preuve vivante que des solutions adaptées aux réalités africaines peuvent transformer le paysage sanitaire du continent.

En somme, la réunion régionale sur le financement de la santé est plus qu’une simple conférence ; c’est un catalyseur de changement. Avec des leaders engagés et des solutions innovantes, l’Afrique est sur la bonne voie pour réaliser la vision d’une couverture sanitaire universelle. C’est un moment charnière, un appel à l’action pour tous les acteurs concernés, afin de garantir un avenir plus sain pour tous les Africains.

Un séminaire de Fact-Checking à Rabat

Du 22 au 26 avril 2024, le Centre Africain de Formation des Journalistes (CAFJ) à Rabat, Maroc, devient le théâtre d’une entreprise éducative sans précédent. Vingt-cinq journalistes émérites, représentant les agences de presse affiliées à la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA), se rassemblent pour un séminaire de formation axé sur le ‘Fact-Checking’.

Sous le haut patronage de la FAAPA

En effet, le séminaire, inauguré par M. Fouad Arif, Président de la FAAPA et Directeur Général de l’Agence Marocaine de Presse (MAP), se place sous l’égide de la lutte contre la désinformation. Le thème central, « Fact-Checking : Détection des fake news dans les contenus médiatiques », résonne comme un appel à l’action pour les professionnels des médias.

D’ailleurs, l’objectif est clair : affûter les compétences des journalistes dans l’art du ‘Fact-Checking’. Le programme promet aussi une immersion dans les connaissances théoriques et les compétences pratiques essentielles pour déjouer les pièges des fake news et des rumeurs infondées.

Renforcement de la résilience journalistique axé sur le ‘Fact-Checking’

Le séminaire aspire également à forger une résistance inébranlable chez les journalistes face aux vagues de désinformation, tout en favorisant un partage fructueux d’expériences en matière de vérification des faits.

Durant cinq jours, les participants bénéficieront de l’expertise de spécialistes éminents. En outre, Les sujets abordés s’étendront de l’introduction au ‘Fact-Checking’, aux outils et techniques afférents, en passant par les meilleures pratiques rédactionnelles et une méthodologie rigoureuse.

Vers un réseau actif de Fact Checkers

Par ailleurs , M. Fouad Arif souligne l’importance cruciale de ce séminaire, qui vise à instaurer un réseau dynamique de Fact Checkers au sein de la FAAPA. Ce réseau aura pour mission d’implémenter les techniques de vérification de l’information au cœur des rédactions africaines, renforçant ainsi la coordination entre ses membres.

En conclusion, M. Arif exprime son vœu que le séminaire débouche sur la création d’une plateforme spécialisée et d’un guide pratique sur le ‘Fact-Checking’, destinés aux journalistes des agences de presse africaines. Il clôture en souhaitant également  plein succès aux travaux et un agréable séjour aux participants.

En plus, ce séminaire est une collaboration entre la FAAPA, la Bank Of Africa et Royal Air Maroc, marquant ainsi un jalon important dans le renforcement de l’intégrité journalistique sur le continent africain.

Guyane: Pivot des échanges Afrique-Caraïbes

Dans une démarche stratégique visant à renforcer les relations commerciales entre l’Afrique et les Caraïbes, le président d’Afreximbank, le Dr Benedict Oramah, et Alhaji Aliko Dangote, président du groupe Dangote, ont effectué une visite historique en Guyane le jeudi 18 avril 2024. Cette rencontre avec SE Dr Irfaan Ali, président de la Guyane, marque un tournant décisif dans la quête d’une collaboration économique élargie et d’une intégration régionale.

Lors de cette visite, le président Ali a mis en exergue les opportunités de croissance florissantes en Guyane, ainsi que le programme de développement ambitieux du pays. Il a exprimé son enthousiasme quant au potentiel inexploité de la Guyane, qui pourrait servir de catalyseur pour des initiatives économiques novatrices entre les deux régions.

Le partenariat stratégique avec Afreximbank est perçu comme un pilier essentiel pour la promotion des relations Afrique-Caraïbes. Ce partenariat vise non seulement à stimuler le commerce bilatéral, mais aussi à tisser des liens profonds culturels et économiques entre l’Afrique et les Caraïbes.

Le président d’Afreximbank, le Dr Benedict Oramah, et Alhaji Aliko Dangote, président du groupe Dangote, ont effectué une visite en Guyane

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort concerté pour diversifier les économies des deux régions, en mettant l’accent sur le développement durable et l’inclusion financière. En explorant de nouvelles avenues de commerce et en élargissant les opportunités économiques, Afreximbank et les leaders africains et caribéens aspirent à créer une synergie qui bénéficiera à toutes les parties prenantes.

La visite de ces éminents dirigeants souligne l’importance de la Guyane en tant que partenaire commercial clé et point d’ancrage dans les Caraïbes pour les investissements africains. Avec cette initiative, l’Afrique et les Caraïbes ouvrent un nouveau chapitre de coopération mutuelle, promettant une prospérité partagée et un avenir plus brillant pour leurs peuples.

Retrait des troupes françaises du Sahel : Un débat controverse

Le récent retrait des troupes françaises du Sahel a suscité des débats passionnés et des réactions vives. Le général François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, a ouvertement exprimé ses regrets et appelé à une nouvelle intervention militaire européenne. Cependant, ses propos ont été critiqués pour leur ton paternaliste et leur mépris envers les pays africains.

Les arguments du général Lecointre sur   le retrait des troupes françaises du Sahel

Le général Lecointre ne mâche pas ses mots : selon lui, le retrait du Sahel est un “échec” pour la France, l’Europe et l’Afrique. Il affirme que l’Europe doit “défendre ses intérêts” sur le continent africain et “être capable de prendre en charge son destin sur le plan militaire”.

Pour étayer sa position en faveur d’une opération militaire, le général présente une série de justifications. Il met en avant la désintégration des structures gouvernementales et étatiques, soulignant l’urgence de s’attaquer aux répercussions dévastatrices des conflits internes qui sévissent dans plusieurs nations du Sahel, aggravées par les défis posés par le changement climatique. Une vigilance accrue est requise face à ces situations.

Il met également en lumière la question de la croissance démographique rapide, en indiquant que l’augmentation de la population en Afrique pourrait avoir des effets notables sur l’Europe dans les années à venir. L’ensemble de ces facteurs forme la base de son argumentaire en faveur d’une intervention armée.

Néanmoins, il est possible que ces arguments simplifient excessivement la réalité et tendent à caricaturer la situation. Ils pourraient dissimuler les intentions réelles du général Lecointre. Il paraît aspirer à un renouveau de l’influence française, et par extension européenne, sur le Sahel, même si cela implique l’usage de la force militaire. Une telle perspective est  périlleuse et anachronique.

L’avenir du Sahel

En somme, Il est essentiel de contester cette stratégie guerrière. Les conflits armés et les décisions prises en secret dans les métropoles européennes ne devraient pas déterminer le futur du Sahel. Les réponses pérennes aux défis de cette région se trouvent aussi dans l’entente, la concertation et l’estime réciproque. Il convient maintenant de favoriser des méthodes non-violentes et participatives afin d’édifier un futur prospère pour la communauté entière.

 

UEMOA-OCDE : Vers un développement durable en Afrique

Paris, le 9 avril 2024 – Dans le cadre des efforts continus pour renforcer la coopération internationale et le développement durable, une réunion importante a eu lieu aujourd’hui à Paris entre Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), et Carsten Staur, Président du Comité d’Aide au Développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).

La séance de travail a exploré activement les opportunités de coopération entre l’UEMOA et l’OCDE. Elle a également abordé les défis et les enjeux de développement que rencontrent les pays membres de l’UEMOA.  Les discussions ont porté sur des sujets variés, notamment l’augmentation de l’aide publique au développement (APD), l’amélioration des infrastructures économiques et le renforcement des capacités institutionnelles.

Abdoulaye Diop a souligné l’importance de cette collaboration : « C’est une étape cruciale pour l’UEMOA afin de promouvoir un développement économique durable et inclusif dans la région. L’expertise et le soutien de l’OCDE sont essentiels pour nous aider à atteindre nos objectifs stratégiques. »

Carsten Staur a exprimé son optimisme quant à l’issue de la réunion : « Nous sommes déterminés à travailler main dans la main avec l’UEMOA pour identifier des solutions innovantes aux défis du développement. Cette rencontre est le début d’un partenariat fructueux qui, je l’espère, mènera à des progrès significatifs. »

La réunion d’aujourd’hui jette les bases d’une collaboration étroite entre les deux organisations, avec l’ambition commune de promouvoir la prospérité et la stabilité dans la région ouest-africaine.

 

Tisser l’avenir : Pathfinder International et l’émancipation des femmes

Ouagadougou, Burkina Faso – Dans le cadre de son engagement continu en faveur de l’autonomisation des femmes en Afrique, Lydia Saloucou, Présidente de Pathfinder International pour l’Afrique, a accueilli avec enthousiasme sa collègue, la Dr Tabinda Sarosh, Présidente pour l’Asie et le Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), pour une visite de trois jours à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Pathfinder International renforce l'autonomie des femmes à Ouagadougou à travers l'art et le leadership communautaire.

Au cours de cette visite, les deux dirigeantes ont eu l’occasion de rencontrer et de s’inspirer du travail remarquable des femmes tisserandes de l’Association Zoodo. Ces artisanes, connues pour leur détermination et leur habileté, représentent un pilier central dans les efforts de Pathfinder International pour renforcer l’autonomie économique et sociale des femmes dans la région.

“Voir de mes propres yeux l’impact de notre travail sur la vie de ces femmes incroyables est une expérience profondément émouvante,” a déclaré Mme Saloucou. “Elles ne sont pas seulement des artisanes talentueuses, mais aussi des leaders communautaires qui montrent la voie vers un avenir plus équitable pour toutes les femmes.”

Pathfinder International renforce l'autonomie des femmes à Ouagadougou à travers l'art et le leadership communautaire.

La visite a également été l’occasion pour les présidents de discuter des stratégies futures et des initiatives visant à étendre l’influence de l’organisation dans la lutte pour les droits des femmes et leur autonomisation à travers l’Afrique et au-delà.

Pathfinder International est une organisation mondiale reconnue pour son travail acharné dans l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive, ainsi que dans la promotion de l’égalité des sexes. Avec des projets comme celui de l’Association Zoodo, Pathfinder continue de prouver que l’investissement dans les compétences et l’entrepreneuriat des femmes est essentiel pour le développement durable des communautés à travers le monde.

 

Entente défensive: l’écho franco-russe

Dans un contexte international tendu, une conversation téléphonique cruciale s’est tenue hier entre le Ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le général d’armée Sergei Shoigu, et son homologue français, Sébastien Lecornu. Cette entrevue, sollicitée d’urgence par la France, a été l’occasion d’aborder les répercussions de l’attentat tragique survenu à Crocus City Hall le 22 mars dernier.

Le Ministre Lecornu a présenté ses condoléances et a fermement soutenu la non-implication de l’Ukraine et des nations occidentales, attribuant la responsabilité à des acteurs non-étatiques. En réponse, le général Shoigu a insisté sur la détermination de la Russie à mener à bien l’enquête et à sanctionner les coupables, tout en évoquant des preuves de l’implication ukrainienne.

La déclaration du Ministre russe selon laquelle “le régime de Kiev ne fait rien sans l’aval de ses parrains occidentaux” laisse entrevoir une tension sous-jacente. Il a également exprimé des réserves quant à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, suggérant des répercussions pour la France.

Malgré les divergences, les deux ministres ont reconnu l’importance du dialogue. Ils ont évoqué l’initiative de paix d’Istanbul comme point de départ potentiel pour de futures discussions, tout en soulignant l’inutilité d’une réunion à Genève sans la participation russe.

Cet échange téléphonique  marque un moment délicat dans les relations internationales, où la diplomatie et la prudence restent de mise.

 

UEMOA: vers une harmonisation des Métiers d’Ingénieur

Abidjan, 29 mars – Les Ministres de la construction et de l’équipement des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se sont réunis à Abidjan pour adopter un projet de Directive visant à harmoniser les règles régissant les professions d’ingénieur et d’ingénieur-conseil dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) et des Travaux Publics (TP).

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’UEMOA pour renforcer l’intégration régionale et la mobilité professionnelle, établit des normes communes pour l’exercice de ces professions essentielles au développement des infrastructures dans la région.

Le projet de Directive, adopté à l’unanimité, a pour objectif de garantir la reconnaissance équivalente des qualifications et compétences des ingénieurs dans tous les États membres. Ceci facilitera la libre circulation des professionnels et la réalisation de projets transfrontaliers d’envergure.

Les Ministres ont exprimé leur satisfaction quant à cette avancée significative, qui promet de dynamiser le secteur des BTP et TP, et ont souligné l’importance de cette harmonisation pour la compétitivité et l’innovation dans l’industrie de la construction ouest-africaine.

La Directive entrera en vigueur après sa ratification par les parlements nationaux des États membres, marquant ainsi une étape importante vers une plus grande unité économique et professionnelle au sein de l’UEMOA.

Dialogue Stratégique: Tunisie et AUDA-NEPAD

TUNIS, Tunisie – Dans le cadre d’une visite officielle, Nardos Bekele-Thomas, Directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a eu l’honneur de s’entretenir avec S.E. M. Nabil Ammar, Ministre des Affaires étrangères de Tunisie.

L’entretien, qui s’est déroulé dans un esprit de collaboration et de vision partagée pour l’avenir du continent, a porté sur les diverses initiatives et projets pilotés par l’AUDA-NEPAD. Ces projets, qui visent à promouvoir le développement et l’intégration à l’échelle régionale et continentale, s’inscrivent dans le cadre du deuxième plan décennal de l’Agenda 2063, une stratégie ambitieuse pour transformer l’Afrique en une puissance mondiale de l’avenir.

La Tunisie, grâce à ses nombreuses potentialités, se positionne en tant qu’acteur clé qui accélère non seulement la mise en œuvre de cet agenda, mais soutient également les réformes internes nécessaires pour le pays. Avec une approche proactive et un engagement envers le progrès, la Tunisie prend des mesures significatives pour influencer positivement la région et démontrer son rôle vital dans le développement et l’innovation.

La rencontre a également été l’occasion de discuter des moyens par lesquels la Tunisie peut contribuer de manière significative à ces efforts continentaux, en mettant à profit ses ressources et son expertise.

En somme , cette visite marque un pas de plus vers une Afrique unie et prospère, où la coopération et le développement mutuel sont au cœur des relations interétatiques.

L’Intelligence Artificielle au Cœur des Délibérations Internationales

Le 12 mars 2024, une assemblée distinguée s’est réunie au sein de la Représentation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Genève. Cette rencontre de haut niveau a réuni des membres éminents de l’Organe consultatif de l’ONU sur l’intelligence artificielle (IA), en présence de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les technologies.

Enjeux et Perspectives de l’intelligence artificielle : Une Vision Francophone

Les débats ont porté sur les implications de l’intelligence artificielle pour les droits humains, l’exacerbation des inégalités numériques, les répercussions du développement de l’IA dans le cadre de la crise énergétique actuelle, et la nécessité de préserver la diversité culturelle et linguistique. Plus de trente-cinq ambassadeurs et experts francophones, ainsi qu’une trentaine de participants connectés depuis diverses métropoles mondiales, ont partagé leurs perspectives.

Un Rapport Crucial en Préparation pour le Sommet de l’Avenir

Cette session, unique en son genre pour s’être déroulée en français, a suscité un vif intérêt parmi les missions diplomatiques. Elle précède les négociations sur un rapport intermédiaire qui influencera le Sommet de l’avenir prévu à New York en septembre. Ce document examinera les risques et l’inclusivité de l’intelligence artificielle.

La communauté diplomatique francophone a exprimé son engagement à soutenir l’Organe consultatif dans la mise en œuvre de principes garantissant la diversité culturelle et linguistique. Par ailleurs, Ces principes sont  indispensables à l’universalité et à l’inclusivité de l’IA.

Engagement Continu de l’OIF et Perspectives d’Avenir

En conclusion des discussions enrichissantes, M. Henri Monceau, représentant de l’OIF auprès de l’ONU à Genève, a réaffirmé l’engagement continu de l’OIF envers les délégations francophones. Des sessions de sensibilisation et de renforcement des capacités sont prévues, notamment à New York, avant le sommet de septembre.