Nécrologie Archives - Journal du niger

Le Mali orphelin d’une légende : Amadou Bagayoko s’en est allé

En ce jour funeste d’avril 2025, un voile de chagrin s’est abattu sur le Mali. Amadou Bagayoko, pilier du duo iconique Amadou & Mariam, a tiré sa révérence, laissant derrière lui une nation éplorée et un univers musical désemparé. En effet, sa disparition creuse un sillon profond dans l’âme des Maliens et des amoureux de mélodies à travers le globe, tant son empreinte résonne avec une force universelle.

Amadou Bagayoko : une voix et une guitare qui ont conquis le monde

Doté d’un timbre ardent et d’un toucher de guitare d’une rare éloquence, Amadou Bagayoko a hissé l’étendard de la musique malienne jusqu’aux confins de la planète. Aux côtés de Mariam Doumbia, son alter ego artistique et complice de vie, il a tissé une toile sonore envoûtante, où des joyaux comme « Je pense à toiSabali ou Beaux dimanches » scintillent d’un éclat intemporel. De plus, leur alchimie, mariant rythmes traditionnels et accents modernes, a ensorcelé des légions d’auditeurs, faisant de ce duo un ambassadeur incontesté de l’âme malienne.

Un engagement chevillé au cœur

Par ailleurs, loin de se borner à la sphère des notes, Amadou incarnait une ferveur plus vaste. Ardent défenseur de son héritage culturel, il a consacré son existence à exalter la richesse musicale de son pays et à en nourrir le progrès. Chaque accord qu’il pinçait, chaque parole qu’il chantait portait l’écho d’un Mali qu’il chérissait, un Mali qu’il rêvait de voir s’épanouir. Son engagement, discret, mais indéfectible, faisait de lui bien plus qu’un artiste : un passeur de lumière.

Un héritage gravé dans l’éternité

La nouvelle de son trépas, survenue en ce début d’avril, a figé les cœurs dans une stupeur silencieuse. Les hommages affluent, de Bamako aux scènes internationales, célébrant un homme dont le legs transcende les frontières. Mariam Doumbia, désormais seule à porter leur flambeau commun, voit s’ouvrir devant elle un chemin sur lequel l’absence d’Amadou pèsera lourd, mais où son esprit, assurément, continuera de vibrer.

Une mélodie inachevée

En somme, le Mali pleure, et avec lui le monde, un virtuose dont la guitare ne résonnera plus que dans les mémoires. Mais que deviendra cet héritage si chèrement bâti ? Les générations futures sauront-elles cueillir les fruits de son génie pour faire chanter encore l’âme malienne ? Dans le silence qui suit sa dernière note, une question flotte, suspendue comme une promesse : celle d’un écho qui, peut-être, ne s’éteindra jamais tout à fait.

Le Président Mohamed Bazoum assiste à la levée du corps du Conseiller Spécial à la Présidence Mohamed Boucha

Le Président de la République Mohamed Bazoum a assisté, ce vendredi 25 juin 2021 au Palais de la présidence, à la levée du corps du Conseiller à la présidence Mohamed Boucha, décédé le 24 juin à l’Hôpital de référence de Niamey.

En présence des officiels, des membres de la famille du défunt et des leaders religieux, le Président de la République a assisté au salut du placement de la dépouille par les éléments des Sapeurs-pompiers et  la lecture de l’oraison funèbre faite par Issoufou Bako, un proche de la famille du défunt, et lui aussi ancien ministre et Conseiller à la présidence.

Le Président de l’Association islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaïla Karanta a  pris ensuite la parole pour lire la Fatiha à l’endroit du défunt.

Le Président Mohamed Bazoum a procédé à la décoration, à titre posthume, de l’ancien Conseiller Spécial, au Grade de Grand Officier dans l’Ordre National du Niger, ‘’en témoignage des sacrifices consentis dans les différentes missions à lui confiées par les Hautes Autorités de la nation, et au nom de la République du Niger’’.

Le Chef de l’Etat a, ensuite, présenté ses condoléances aux membres de la famille de Feu Mohamed Boucha.

Mohamed Boucha est né en 1966 à Tigidennagra (région d’Agadez),  il obtint son  BEPC au CEG d’Agadez en 1985.

Il fréquenta l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) entre 1990 et 1993 où il obtint le DAP option gestion et comptabilité des entreprises.

Il fréquenta également le niveau supérieur de l’ENA de 1997 à 2001 où il obtint son diplôme d’Inspecteur central du Trésor, option finance trésor. De 2010 à 2011 il intègre l’université de Ouagadougou pour son troisième cycle où il obtient son Master 2 en audit et contrôle de gestion.

Sur le plan politique, il a occupé plusieurs postes dans les hautes fonctions publiques du Niger. Ainsi de 2013 à 2020 il occupa successivement les postes de ministre Délégué au Budget, de ministre Délégué à l’Agriculture et à l’Elevage et de ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.

Puis le 10 mai 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum le nomma Conseiller Spécial à la présidence de la République. Il laisse une femme et trois enfants.

Source : ANP

Le président de la république a assisté à la cérémonie de levée de corps de l’ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a assisté, mardi matin, 15 décembre 2020, dans la cour du Palais de la Présidence, à la cérémonie de levée de corps de Mme Abdoulaye Diori Khadidiatou Ly, ancienne Présidente de la Cour Constitutionnelle, décédée samedi dernier à Niamey.

La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, les plus hautes autorités civiles et militaires du Niger notamment les Présidents des Institutions, les membres du Gouvernement, les membres du Corps diplomatique accrédités au Niger, ainsi que les membres de la famille de l’illustre disparue, ont assisté à la levée de corps.

Née le 5 mars 1952 à Niamey, Mme Abdoulaye Diori Khadidiatou Ly était Conseiller à la Cour Constitutionnelle de 2006 à 2013, puis Présidente de cette institution de 2013 à 2019. Personnalité désignée par le Président de la République, elle a été élue en 2013 Présidente de la cour par ses pairs.

Tout comme ses pairs, les personnes qui l’ont connue louent ses nombreuses qualités humaines et professionnelles notamment son intégrité, sa droiture, sa compétence et sa sagesse.