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Niger : L’étendard de l’AES s’élève, un souffle d’espérance dans le ciel de Niamey

Niamey s’est drapée d’une aura singulière ce lundi. Sous un ciel limpide, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel (AES) a pris son envol au sommet du palais présidentiel, hissé avec une majesté silencieuse devant les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les figures du gouvernement. En effet, ce n’est pas un simple tissu qui s’est élevé ce matin-là, mais un emblème chargé d’aspirations, un miroir tendu vers un avenir où l’espoir, la prospérité et le renouveau se conjuguent au présent pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Le 3 mars 2025, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel s’élève à Niamey, symbole d’espoir et de renouveau pour le Niger, Une Genèse à Bamako, une consécration à Niamey

En premier lieu, l’histoire de ce drapeau a pris racine onze jours plus tôt, le 22 février, dans l’effervescence de Bamako. À cet égard, réunis en conclave, les ministres de l’AES ont donné vie à cet étendard, un symbole adopté sous le regard vigilant du général Assimi Goïta, maître d’œuvre de cette union sahélienne. Par ailleurs, vert comme les promesses d’une terre féconde, orné du sceau de l’Alliance, il incarne une ambition collective : celle de trois nations décidées à tracer leur voie, loin des ombres du passé colonial et des tumultes régionales.

De surcroît, à Niamey, ce 3 mars, le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP, a présidé la cérémonie avec une dignité qui semblait défier le temps. Autour de lui, une assistance grave et attentive : militaires en tenue d’apparat, officiels aux visages tendus par l’émotion, et une foule discrète, venue saluer ce moment où l’histoire pivote.

Le 3 mars 2025, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel s’élève à Niamey, symbole d’espoir et de renouveau pour le Niger, Un geste qui transcende les frontières

Dans le même temps, cette levée des couleurs n’était pas un acte isolé. Simultanément, Ouagadougou et Bamako ont vibré d’un même élan, leurs drapeaux confédéraux s’élèvent dans une harmonie quasi sacrée. Ainsi, cette synchronie, minutieusement orchestrée, dit plus que des mots : elle proclame l’unité d’un trio soudé par les épreuves, prêt à défier les vents contraires qui balaient le Sahel depuis trop longtemps. À Niamey, un ministre nigérien a confié, le regard fixé sur l’étendard : « Ce drapeau est notre boussole, il nous guide vers une lumière que nous seuls pouvons allumer. »

En conclusion, sous le ciel de ce lundi, un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sahel. Ce drapeau, plus qu’un symbole, est une promesse : celle d’un avenir dans lequel le Niger, le Mali et le Burkina Faso, unis par un destin commun, traceront leur propre voie.

 

Les Assises de la Transition : Un laboratoire institutionnel pour la refondation du Niger

Niamey, 20 février 2025 —  Après cinq jours de délibérations intenses, les Assises Nationales de la Transition ont refermé leurs portes ce jeudi à Niamey, marquant un tournant historique pour le Niger. En effet, inaugurées le 15 février par le Général Tiani, ces assises ont réuni 716 délégués autour d’un objectif commun : sculpter les contours d’une nouvelle ère politique, sociale et économique. Par conséquent, les propositions des cinq sous-commissions, dévoilées en plénière, esquissent une refonte radicale des structures étatiques, oscillant entre pragmatisme réformateur et quête de souveraineté.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 1 : Paix, sécurité et réconciliation – Un triptyque pour stabiliser l’édifice national

Présidée par M. Idi Ango Omar, la première sous-commission a défendu une transition de trois ans, jugée nécessaire pour juguler les défis sécuritaires et sociétaux. Ainsi, les délégués, nourris par les témoignages des gouverneurs régionaux, ont diagnostiqué un pays sous tension : menaces terroristes persistantes dans l’espace AES, fractures sociales et défiance envers les institutions. Leurs recommandations, aussi techniques que symboliques, incluent la création d’une commission judiciaire de réconciliation pour apurer les contentieux historiques, un cadre d’autodéfense communautaire et un renforcement des services de renseignement.

Sur le plan institutionnel, ils proposent une architecture transitionnelle inédite : un Conseil consultatif, une Cour constitutionnelle et un Haut Conseil de la chefferie traditionnelle, autant de piliers pour ancrer la légitimité du processus. Par ailleurs, l’éducation civique, érigée en rempart contre les divisions, devra inculquer des valeurs de « solidarité, équité et fraternité », selon le rapport final.

Sous-commission N° 2 : Refondation politique – La table rase institutionnelle

La sous-commission N° 2 a frappé un coup de semonce en préconisant la dissolution des partis politiques existants et l’interdiction de leurs appellations. Face à un système électoral qualifié de « fragile et clientéliste », les délégués militent pour un multipartisme contrôlé, encadré par une charte redessinée et une Constitution alignée sur les « valeurs socio-culturelles et religieuses ».

En outre, leur projet institutionnel, teinté de verticalité, limite le Parlement à 100 députés (avec un quota féminin) et les ministères à 20 départements, tout en instaurant un code électoral consensuel. Plus audacieux encore : la création d’un ministère de la Refondation, chargé d’opérer une « mue des mentalités », et d’un mécanisme pour garantir la pérennité des institutions républicaines. Une vision qui mêle austérité structurelle et volonté de rupture.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 3 : Économie et développement – Le pari d’une transition quinquennale

Contrastant avec la proposition de trois ans, la sous-commission N° 3, dirigée par M. Salha Haladou, plaide pour une transition de cinq ans renouvelable, le temps de « repenser les fondements économiques ». Leurs recommandations, ambitieuses, visent une refonte monétaire au sein de l’AES pour stimuler la croissance, un financement inclusif des mégaprojets et une rationalisation des ministères.

Dans un registre plus conservateur, les délégués exigent l’interdiction des programmes LGBT+, un contrôle accru des médias et un service militaire et civique obligatoire. Paradoxalement, ils appellent à une « culture du suivi-évaluation » dans les services publics, insistant sur la transparence des politiques publiques.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 4 : Géopolitique – La diplomatie au service de la souveraineté  

Réinventer la politique étrangère : tel est le credo de la sous-commission n° 4. Ses membres prônent une diplomatie dépolitisée où les nominations d’ambassadeurs se fonderaient sur le mérite et l’expérience, non sur les loyautés partisanes. Ils recommandent de fermer les ambassades dans les pays « sans intérêt stratégique » et de redéployer ces ressources vers des partenariats ciblés, notamment avec la CEDEAO.

L’acquisition des représentations diplomatiques à l’étranger et l’organisation d’un forum annuel de la diaspora figurent parmi les mesures phares, soulignant une volonté de reconquête symbolique et économique.

Sous-commission N° 5 : Justice — Entre pardon et exigence de vérité 

La sous-commission N°5 a navigué entre deux eaux : exiger des comptes pour les scandales politico-financiers (Uranium-gate, MDN-gate) tout en prônant l’amnistie pour les acteurs du coup d’État de juillet 2023. Les délégués réclament la lumière sur l’assassinat de l’ex-président Baré Mainassara et sur les massacres de Téra, Inatès et Chinagoder.

Ils défendent également une justice sociale tangible : réhabilitation des anciens travailleurs de la COMINAK, équité pour les admis aux concours de la fonction publique et libération des prisonniers « dans le cadre de la réconciliation nationale ». Un équilibre fragile entre réparation et apaisement.

 L’audace d’un nouveau contrat social

En somme, les Assises de Niamey ont dessiné les linéaments d’un Niger en quête de renaissance. Entre durées de transition divergentes, dissolution des partis et réformes économiques audacieuses, les propositions révèlent une tension entre urgence pragmatique et idéalisme refondateur. Certes, si certaines mesures, comme le contrôle des médias ou l’interdiction des programmes LGBT+, interrogent, l’ensemble témoigne d’une volonté de rompre avec les schémas du passé.

Par conséquent, le défi sera désormais d’éviter les écueils de la fragmentation et de traduire ces recommandations en actes tangibles. Dans ce laboratoire institutionnel, le Niger tente d’écrire une nouvelle page, où souveraineté, justice et équilibre géopolitique deviendraient les piliers d’un État enfin réinventé. L’histoire jugera si ces assises auront été le prélude d’un printemps nigérien ou une énième tentative avortée.

Maradi célèbre ses héros : Remise des Médailles de Souveraineté Saraouniya Mangou

Maradi, 18 décembre 2024 – Dans une ambiance solennelle et empreinte d’émotion, la ville de Maradi a rendu hommage ce mercredi à ses dignes fils et filles. Sous la présidence du gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, une cérémonie riche en symboles s’est déroulée à la tribune officielle, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de la région.

Le cœur battant au rythme des pas cadencés des différents corps constitués, la cérémonie a débuté par un vibrant hommage à la patrie. Les couleurs nationales ont fièrement flotté au vent, accompagnées de l’hymne national qui a résonné dans les cœurs de tous les participants.

Des distinctions honorifiques pour des parcours exemplaires à Maradi

Le moment fort de cette cérémonie a été la remise des Médailles de Souveraineté Saraouniya Mangou. En effet, six personnalités, ayant marqué de leur empreinte le paysage socio-politique de la région, ont été distinguées pour leur dévouement et leur engagement sans faille au service de la nation.

Parmi les récipiendaires, on retrouve des figures emblématiques telles que Son Altesse Abdou Balla Marafa, honorable sultan du Gobir, et Son Altesse Ahmed Ali Zaki, honorable sultan du Katsina. Ces deux personnalités classiques ont reçu des compliments pour leur rôle de rassembleurs et leur soutien inébranlable envers les autorités.

La société civile était également à l’honneur avec la distinction de Rakia Dan Soumba Nomao, coordinatrice régionale du Réseau des ONG et Associations pour la Démocratie et le Développement. Grâce à son engagement en faveur des droits de l’homme et du développement, il a reçu une reconnaissance unanime.

Le secrétaire des informations du RAIDA, Jafar Abdoul Wahab, a également reçu une décoration pour son engagement dans la sensibilisation et la mobilisation de la jeunesse. Ibrahim Moussa Maman Rabiou, secrétaire général de l’UENUM, a reçu une distinction en reconnaissance de son engagement sans faille auprès des étudiants et de son soutien constant au CNSP.

Enfin, feu Nourrou Waziri, dont l’engagement militant n’est plus à démontrer, a reçu un hommage spécial. Cette distinction posthume est une reconnaissance de tous les efforts qu’il a déployés pour soutenir le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Une reconnaissance méritée

Ces distinctions honorifiques viennent saluer les efforts de tous ces hommes et de cette femme qui, chacun à leur manière, ont contribué à renforcer la stabilité et le développement de la région de Maradi depuis l’avènement du CNSP.

En remettant ces médailles, les autorités ont tenu à exprimer leur gratitude à tous les récipiendaires et à les encourager à poursuivre leurs actions en faveur de leur communauté. Cette cérémonie est une belle illustration de la reconnaissance de l’État envers ceux qui œuvrent pour le bien-être de tous.

 

Niamey : HACP et FSSP unissent leurs forces

Niamey, le 10 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et le Fonds de Soutien à la Paix et à la Sécurité (FSSP) ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration ce mardi. En effet, lors d’une rencontre fructueuse entre leurs présidents respectifs, les deux institutions ont dévoilé des projets ambitieux visant à promouvoir la paix et le développement durable au Niger. Ces projets innovants s’inscrivent parfaitement dans la vision du général Tiani, Chef de l’État.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.Au cœur des discussions, un modèle d’agropole a particulièrement retenu l’attention. Par ailleurs, ce projet vise à revitaliser l’agriculture et à stimuler l’économie locale. En mettant sur des pratiques agricoles durables et en créant des emplois, ce projet contribuera non seulement à renforcer la sécurité alimentaire, mais aussi à consolider la paix dans les régions ciblées.

Cette synergie entre la HACP et la FSSP est particulièrement réjouissante. Les deux institutions, complémentaires dans leurs missions, unissent leurs forces pour apporter des solutions concrètes aux défis du Niger. Cette collaboration promet de renforcer la résilience des communautés, de favoriser l’inclusion et de promouvoir un développement équitable.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.La réussite de ce partenariat est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par le Niger. En investissant dans l’agriculture, en soutenant les initiatives locales et en renforçant la cohésion sociale, la HACP et le FSSP contribuent à bâtir un avenir plus stable et prospère pour tous les Nigériens.

En somme, cette rencontre marque indéniablement un tournant dans la coopération entre les deux institutions. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives et à de futurs projets porteurs d’espoir pour le Niger.

 

Un éclat de couleurs et de savoir-faire : Le SAFEM 2024 illumine Niamey

Niamey, le 6 décembre 2024 – Sous un soleil radieux, la capitale nigérienne s’est parée de mille feux pour célébrer l’ouverture de la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM). Une véritable ode à la créativité et au talent des femmes artisanes, ce rendez-vous incontournable a réuni, sous la haute présidence du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, un parterre d’invités prestigieux et de passionnés d’artisanat.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.Promouvoir l’artisanat féminin : un thème évocateur

Placée sous le thème évocateur « Promouvoir la propriété intellectuelle et accélérer l’inclusion financière des femmes artisanes », cette édition met en lumière l’importance de valoriser le savoir-faire ancestral et de soutenir l’émancipation économique des femmes.

Le choix du Togo comme pays invité d’honneur, ainsi que la mise en avant de la région de Diffa et des pays voisins, témoigne de la volonté de renforcer les échanges culturels et commerciaux au sein de la sous-région.

Un enchantement pour les sens

Par ailleurs, les allées du salon étaient un véritable enchantement pour les sens. Les visiteurs ont pu découvrir une multitude de créations artisanales, allant des tissus aux bijoux, en passant par la poterie et la sculpture. Chaque pièce était une œuvre d’art unique, fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération.

Au-delà de l’exposition, le SAFEM qui prendra fin le 15 décembre prochain, proposera également des ateliers, des conférences et des démonstrations de techniques artisanales. Ces événements permettront aux artisans de partager leurs connaissances et de nouer de précieux contacts.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.SAFEM : Valorisation des produits locaux et développement durable

En couplant cet évènement à la 2ᵉ édition du Salon de l’Artisanat Nigérien du Meuble, et à la première conférence de haut niveau sur la Filière-Arachide, les organisateurs de la SAFEM ont souligné ainsi l’importance de valoriser les produits locaux et de développer des filières économiques durables. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de diversification économique que souhaite impulser le gouvernement nigérien.

Le succès de cette 13ᵉ édition du SAFEM sera une belle illustration de la vitalité de l’artisanat nigérien et de son rayonnement international. Il témoignera aussi de la détermination des femmes artisanes à faire reconnaître leur talent et à contribuer au développement de leur pays.

En bref, le SAFEM 2024 est un véritable moment de partage, de célébration et d’inspiration. Un événement qui met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Niger.

Niamey : Les journalistes africains en colloque

Niamey, 27 novembre 2024 Tandis que les journalistes de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissent à Niamey pour discuter des moyens de contribuer à la réalisation des objectifs de la Confédération, une actualité brûlante vient rappeler les défis auxquels sont confrontés les médias en Afrique : la suspension de la chaîne de télévision malienne JolibaTV.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Un colloque pour renforcer le rôle des médias

Le symposium de Niamey, qui a débuté hier, offre une plateforme d’échange unique aux professionnels des médias de la région. Les participants débattent des meilleures pratiques pour une couverture médiatique responsable et constructive au sein de L’AES, tout en soulignant l’importance de la liberté de la presse dans un contexte de défis sécuritaires et politiques complexes.

Au Mali, la liberté de la presse mise à l’épreuve

Parallèlement, un développement préoccupant a émergé au Mali. En effet, après une plainte déposée par les autorités du Burkina Faso suite à la diffusion d’une émission d’opinion jugée inappropriée, la Haute Autorité de la Communication du Mali a décidé de suspendre JolibaTV.

Cette suspension met en  lumière les tensions persistantes entre la liberté d’expression et la régulation des contenus médiatiques. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’équilibre à trouver entre le droit à l’information et la protection de l’ordre public.

La suspension de JolibaTV survient au moment où les journalistes maliens et régionaux se réunissent à Niamey pour explorer des stratégies visant à consolider leur influence dans la société. Cette coïncidence est une aubaine, car elle permettra aux journalistes de débattre de ce sujet d’actualité et de trouver des solutions durables.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Des défis communs

Les cas du Mali et des autres pays montrent que les médias africains font face à des défis similaires :

  • La pression politique : des pressions politiques soumettent souvent les médias, limitant ainsi leur liberté d’expression.
  • Les défis économiques : les médias africains doivent faire face à des contraintes financières importantes, ce qui peut porter atteinte à leur indépendance.
  • La désinformation : la propagation de fausses informations et de discours de haine représente une menace croissante pour la crédibilité des médias.

Un enjeu pour la démocratie

La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie. Elle permet aux citoyens d’obtenir des informations, de participer au débat public et de contrôler les actions des pouvoirs publics. Les décisions prises à la rencontre de JolibaTV rappellent l’importance de protéger cet espace de liberté.

Le colloque de Niamey invite les participants à élaborer des solutions afin de renforcer la résistance des médias africains face à ces défis. Il s’agit notamment de :

  • Promouvoir l’autorégulation : les médias doivent développer des mécanismes d’autorégulation pour garantir la qualité de leurs contenus.
  • Renforcer la formation des journalistes : une formation continue est essentielle pour permettre aux journalistes de faire face aux défis de leur métier.
  • Soutenir la pluralité des médias : il est important de favoriser l’émergence de médias indépendants et diversifiés.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,En conclusion, la suspension de JolibaTV est un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse en Afrique. Il est urgent de renforcer les mécanismes de protection des journalistes et de garantir un environnement propice à l’exercice de leur métier. Les États membres de l’AES doivent prendre des mesures concrètes afin de permettre aux journalistes de jouer pleinement leur rôle au sein de la société sans être inquiétés à l’issue du colloque de Niamey.

Intalewane : L’eau jaillit, un nouveau chapitre s’écrit

Intalewane(Tahoua), 26 novembre 2024 Sous un soleil éclatant, le village d’Intalewane vibre d’une nouvelle joie. Aujourd’hui, l’impossible est devenu réalité : un jet d’eau pur et frais jaillit d’un forage de 700 mètres de profondeur, mettant fin à des années de quête pour cette ressource vitale.

Pendant des décennies, les habitants d’Intalewane, en particulier les femmes, ont enduré la corvée de l’eau. Parcourir jusqu’à 25 kilomètres à pied, souvent sous un soleil de plomb, pour remplir leurs bidons était une tâche quotidienne, épuisante et dangereuse. Mais grâce à un partenariat entre le PNUD, le GEF et l’UNDP Afrique, ce calvaire appartient désormais au passé.

Une révolution silencieuse à Intalewane

Ce nouveau forage, fruit d’un investissement considérable, est bien plus qu’un simple puits. C’est un symbole d’espoir, un catalyseur de changement. Il va transformer radicalement le quotidien de 3 200 personnes, leur offrant un accès durable à l’eau potable.

  • Santé : les maladies liées à l’eau insalubre, qui minaient la population, vont reculer. Les enfants pourront grandir en bonne santé et les femmes seront soulagées de cette tâche pénible qui les expose à de nombreux risques.
  • Éducation : libérées de la corvée de l’eau, les filles pourront passer plus de temps à étudier, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.
  • Économie : L’accès à l’eau va stimuler l’agriculture et l’élevage, deux piliers de l’économie locale. Les femmes pourront également se lancer dans de nouvelles activités génératrices de revenus.

 Un nouveau forage transforme la vie des habitants d'Intalewane, au Niger, en leur offrant un accès durable à l'eau potable.Un pas de géant pour le développement durable

Lors de la cérémonie d’inauguration, les représentants du PNUD ont souligné l’importance de ce projet dans le cadre des Objectifs de développement durable. En offrant un accès équitable à l’eau, on contribue ainsi à réduire les inégalités, à améliorer la santé et à renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.

Pour Aïchatou, une habitante du village, ce nouveau forage est une véritable révolution : « Avant, je passais une partie de ma journée à aller chercher de l’eau ». « Maintenant, je peux enfin m’occuper de mon jardin et apprendre à lire. » « C’est un rêve qui devient réalité. »

En somme, avec ce forage, c’est tout un village qui se transforme. Les femmes, libérées de la corvée de l’eau, pourront s’épanouir et contribuer au développement de leur communauté. Les enfants pourront grandir en bonne santé et aller à l’école. Intalewane est un exemple qui montre que l’accès à l’eau n’est pas seulement un besoin fondamental, mais un levier pour un développement durable.

La CDC apporte son soutien aux sinistrés de Maradi

Maradi, 23 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a manifesté sa solidarité en offrant une aide alimentaire importante aux sinistrés. En effet, ce geste de générosité, salué par les autorités locales, témoigne de l’engagement des entreprises publiques nigériennes à soutenir les populations en difficulté.

Lors d’une cérémonie officielle, le Directeur des Placements et des Investissements de la CDC, Maman Mahaman Nour, a remis un don composé de riz, de pâtes alimentaires, d’huile et de savon au Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers la CDC, soulignant que cette initiative venait renforcer les efforts du gouvernement pour apporter une réponse rapide et efficace aux besoins des populations sinistrées.

Une solidarité nationale face à la crise

Le Gouverneur de Maradi a salué l’esprit de solidarité qui anime les différentes structures de l’État nigérien. Il a souligné que cette mobilisation nationale démontre qu’il est possible de faire face aux crises majeures en s’appuyant sur les ressources internes du pays.

Pour rappel, les inondations qui ont frappé le Niger ont provoqué d’importants dégâts matériels et humains. Selon les dernières données officielles, plus de 840 000 personnes ont été affectées par cette catastrophe naturelle.

La CDC, un acteur clé de la solidarité nationale

En apportant son soutien aux sinistres de Maradi, la CDC confirme son engagement en faveur du développement durable et de la solidarité nationale. Cette institution financière joue un rôle de plus en plus important dans le financement de projets d’intérêt général et dans le soutien aux populations vulnérables.

CORAF : Prix de l’Innovation Agricole Abdoulaye TOURE

JDN, le 06 septembre 2024 Dans un élan de reconnaissance et de célébration de l’excellence en recherche agricole, le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) a annoncé le lancement du prestigieux « Prix de l’innovation agricole Abdoulaye Touré ». En effet, ce prix, nommé en l’honneur d’Abdoulaye Touré, pionnier de la recherche agricole en Afrique, vise à encourager et à récompenser les esprits les plus brillants dans le domaine de l’agriculture.

Un Prix pour l’Avenir de l’Agriculture

Ouvert jusqu’au 19 septembre, le prix récompensera les individus et organisations qui, à travers leurs innovations, contribuent significativement à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs en Afrique de l’Ouest et du Centre. En outre ,  les lauréats seront ceux dont les travaux offrent des solutions concrètes aux défis de production et de productivité agricoles, aux risques climatiques croissants, et qui promeuvent un financement et un commerce agricoles durables.

Catégories et Critères d’Excellence

Le prix sera attribué dans trois catégories distinctes, chacune visant à adresser les aspects cruciaux de l’agriculture africaine : l’augmentation de la production et de la productivité, la réduction des risques climatiques, et l’instauration de systèmes de financement et de commerce équitables et pérennes.

Une Cérémonie de Remise Prestigieuse

La remise des prix se tiendra lors du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA), un événement majeur prévu du 21 au 25 octobre 2024 à Lomé. Les gagnants se verront octroyer une subvention conséquente de 60 000 dollars US, soit environ 35,5 millions FCFA, pour soutenir leurs projets innovants et répondre ainsi aux problématiques de l’insécurité alimentaire et des défis agricoles de la région.

Un Partenariat Stratégique

En plus, le prix Abdoulaye Touré est le fruit d’une collaboration entre le CORAF et la Banque Mondiale, soulignant l’importance d’une approche unifiée pour le progrès agricole. Il représente également  un pas de géant vers la réalisation d’une agriculture africaine résiliente et prospère, capable de nourrir sa population et de s’épanouir sur la scène mondiale.

Appel à Candidatures

Les chercheurs, inventeurs et organisations intéressés doivent soumettre leurs candidatures pour rejoindre cette initiative remarquable. Pour plus d’informations et pour participer, les candidats peuvent suivre ce lien  pour accéder aux détails du concours et aux critères de sélection.

En bref, avec ce prix, le CORAF et ses partenaires réaffirment leur engagement envers l’innovation agricole et la reconnaissance des talents qui façonnent l’avenir de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est une opportunité unique pour les acteurs du secteur de se distinguer et de contribuer à une vision commune : une agriculture africaine transformée, durable et florissante.

Justice pénale internationale : Lutter contre l’impunité

Le 17 juillet, jour de  célébration de la Journée internationale de la justice pénale, une journée dédiée à la promotion de la justice pour les crimes les plus graves qui touchent l’humanité, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide. Cette journée est également l’occasion de commémorer l’adoption du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) en 1998, un traité historique qui a créé la première cour pénale internationale permanente.

La justice pénale internationale joue un rôle crucial dans la lutte contre l’impunité et la défense des droits des victimes. En poursuivant les auteurs de ces crimes, elle permet de rendre justice aux victimes et à leurs familles, de dissuader de nouvelles atrocités et de promouvoir la paix et la réconciliation.

Malgré les progrès réalisés, la justice pénale internationale continue de faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’absence de coopération de certains États, qui refusent de coopérer avec la CPI ou d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes sur leur propre territoire. Un autre défi est la question de la complémentarité, qui détermine si la CPI peut intervenir ou non lorsqu’un État est capable et disposé à mener ses propres enquêtes et poursuites.

En dépit de ces défis, la justice pénale internationale demeure un outil essentiel pour lutter contre les crimes les plus graves et pour défendre les droits des victimes. En cette Journée internationale de la justice pénale, il est important de réaffirmer notre engagement à soutenir la CPI et à travailler pour un monde où la justice prévaut.

Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la justice pénale internationale soit un outil efficace pour lutter contre l’impunité et défendre les droits des victimes.

Le fléau de la mortalité liée aux drogues : Un problème mondial

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, la consommation de drogues demeure un problème de santé publique majeur, avec un impact dévastateur sur les individus, les familles et les sociétés. En 2023, les chiffres de la mortalité liée aux drogues restent alarmants, soulignant l’urgence d’une action collective et concertée pour enrayer ce fléau.

Des millions de vies perdues chaque année

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, plus de 5 millions de personnes sont décédées des suites d’une consommation de drogues , soit environ 86 000 décès par jour. Bien que les données précises pour 2023 ne soient pas encore disponibles, les estimations révèlent que ce chiffre alarmant reste stable, voire en légère augmentation.

Des disparités importantes selon les régions et les revenus

La mortalité liée aux drogues n’est pas répartie uniformément dans le monde. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, où l’on enregistre les taux de mortalité les plus élevés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont également plus durement touchés que les pays à revenu élevé.

Les opioïdes, principale cause de décès par overdose

Parmi les drogues les plus meurtrières, les opioïdes, tels que l’héroïne, le fentanyl et la morphine, sont responsables de la majorité des décès par overdose. En 2020, on estime que plus de 560 000 personnes étaient décédées d’une overdose d’opioïdes , soit près d’un tiers de l’ensemble des décès liés aux drogues.

D’autres drogues également responsables

Outre les opioïdes, d’autres drogues contribuent significativement à la mortalité, notamment :

  • L’alcool : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde et est responsable d’environ 3 millions de décès par an, soit près de la moitié des décès liés aux drogues.
  • Le tabac : Le tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde, responsable de plus de 8 millions de décès par an.
  • Les drogues psychostimulantes : Les drogues psychostimulantes, telles que la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine, sont responsables de centaines de milliers de décès chaque année.

Des conséquences néfastes sur la santé et la société

La consommation de drogues a des conséquences néfastes sur la santé des individus, tant sur le plan physique que mental. Elle peut entraîner des problèmes de santé chroniques, des troubles mentaux, des overdoses et des décès. La consommation de drogues a également un impact négatif sur les familles, les communautés et les sociétés, contribuant à l’augmentation de la criminalité, des problèmes sociaux et des coûts économiques importants.

Lutter contre la mortalité liée aux drogues : Un impératif de santé publique

Face à ce fléau mondial, il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire la mortalité liée aux drogues. Cela implique notamment :

  • Renforcer les programmes de prévention : Sensibiliser les populations aux dangers de la drogue et promouvoir des modes de vie sains, en particulier auprès des jeunes.
  • Améliorer l’accès au traitement : Faciliter l’accès aux services de traitement et de réadaptation de qualité pour les personnes qui consomment de la drogue.
  • Réduire la stigmatisation : Lutter contre la stigmatisation associée à la consommation de drogue pour encourager les personnes concernées à demander de l’aide.
  • Renforcer la coopération internationale : Promouvoir la coopération entre les pays pour lutter contre le trafic de drogue et partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de traitement.

En conclusion, la lutte contre la mortalité liée aux drogues est un défi majeur qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. En investissant dans la prévention, le traitement et la recherche, et en promouvant des politiques publiques efficaces, nous pouvons certainement sauver des vies et construire un monde plus sain et plus pour tous.

 

Les femmes du Niger à l’honneur pour leur journée internationale

Ce vendredi 08 mars 2024, le Ministre de la santé publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a donné le coup d’envoi des festivités de la journée internationale de la femme. C’était dans la salle présidentielle du palais des congrès, en présence de plusieurs personnalités.

Un thème qui appelle à l’action pour la femme

Le thème de cette année est « accélérer la réalisation des droits de la femme et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant a la pauvreté et en renforçant les institutions et financement dans une perspective genre ». Il invite à agir pour que les femmes et les filles puissent jouir pleinement de leurs droits et participer au développement de leur pays.

Le Ministre de la santé publique a souligné que « dans un monde qui fait face à plein de problèmes, il n’est pas facile d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Pourtant, c’est en respectant les droits des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie qu’on peut construire des sociétés plus justes et plus riches, et protéger notre planète pour les générations à venir ».

Un contexte difficile pour le Niger

Le Ministre a aussi rappelé que le Niger traverse une période difficile, à cause des sanctions injustes que certaines organisations internationales et régionales lui ont imposées. Il a salué la résistance et la solidarité du peuple nigérien, et particulièrement des femmes, face à cette situation.

Au niveau national, le thème choisi est « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain ». Il met en valeur le rôle des femmes dans le progrès social et économique, ainsi que leur capacité à surmonter les difficultés, même celles qui ont un handicap.

L’objectif de cette édition 2024 est de promouvoir les droits des femmes et des filles au Niger, en les encourageant à se lancer dans l’entreprenariat. Cela leur permettra de lutter contre la pauvreté et de renforcer leur autonomie financière.

Un appel à la mobilisation de tous les acteurs

Le Ministre de la santé publique a lancé un appel à toutes les structures qui travaillent dans les domaines de l’entreprenariat et du financement, pour qu’elles soutiennent davantage les projets des femmes et des filles, et qu’elles les aident à intégrer le secteur formel. Il a aussi demandé aux partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer les efforts du gouvernement et de tous les acteurs, pour relever les défis liés au genre, et pour créer les conditions d’un développement durable et équitable pour tous.

Le message de l’ONU

A cette occasion, le Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Niger, M. Emmanuel Gignac, a exprimé sa gratitude au Ministre de la Santé publique, de la Population et de l’Action sociale, pour avoir associé l’ONU à cet événement important. Il a affirmé l’engagement du Niger pour le bien-être et l’autonomisation des femmes, et l’importance qu’il accorde aux Objectifs de Développement Durable relatifs au genre.

le Coordonnateur résident de l’ONU a aussi rappelé que le thème de cette année nous montre combien il est important de soutenir les efforts des femmes dans leur combat pour leurs droits et leur autonomie, surtout dans un contexte où les inégalités de genre persistent et où les défis sont nombreux. Il a souligné que les femmes du Niger ont choisi le thème national « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain » pour montrer combien elles contribuent au développement social et économique du pays, et comment elles renforcent leur résilience.

Politique du Niger en faveur du droit de la femme

le Coordonnateur résident de l’ONU a ajouté que le Niger a fait des progrès significatifs dans ce domaine, notamment en adoptant des lois et des politiques favorables aux droits des femmes, en renforçant leur participation aux processus de prise de décisions, en améliorant leur accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques, et en luttant contre les pratiques néfastes.

Cependant, il a énuméré les multiples obstacles qui limitent encore le potentiel des femmes, tels que le manque d’infrastructures et de services de base, le manque de financement, la discrimination, l’insécurité et les effets ravageurs du changement climatique. Il a préconisé d’investir davantage en faveur des femmes, en mobilisant les ressources nécessaires, en renforçant les capacités institutionnelles et humaines, en créant des partenariats stratégiques et en assurant le suivi et l’évaluation des résultats.

Il a conclu en disant que la Journée Internationale de la Femme est une occasion importante de renouveler notre engagement collectif à œuvrer pour un monde plus juste, plus égalitaire et plus inclusif, où les femmes sont reconnues comme des acteurs essentiels du changement.

Rappelons que la Journée Internationale de la Femme a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies à l’occasion de la décennie de la femme en 1975 pour commémorer les marches historiques des femmes de 1907 et 1908 afin de revendiquer leurs droits au suffrage universel.