Niger-Actualité Archives - Journal du niger

La CDC apporte son soutien aux sinistrés de Maradi

Maradi, 23 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a manifesté sa solidarité en offrant une aide alimentaire importante aux sinistrés. En effet, ce geste de générosité, salué par les autorités locales, témoigne de l’engagement des entreprises publiques nigériennes à soutenir les populations en difficulté.

Lors d’une cérémonie officielle, le Directeur des Placements et des Investissements de la CDC, Maman Mahaman Nour, a remis un don composé de riz, de pâtes alimentaires, d’huile et de savon au Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers la CDC, soulignant que cette initiative venait renforcer les efforts du gouvernement pour apporter une réponse rapide et efficace aux besoins des populations sinistrées.

Une solidarité nationale face à la crise

Le Gouverneur de Maradi a salué l’esprit de solidarité qui anime les différentes structures de l’État nigérien. Il a souligné que cette mobilisation nationale démontre qu’il est possible de faire face aux crises majeures en s’appuyant sur les ressources internes du pays.

Pour rappel, les inondations qui ont frappé le Niger ont provoqué d’importants dégâts matériels et humains. Selon les dernières données officielles, plus de 840 000 personnes ont été affectées par cette catastrophe naturelle.

La CDC, un acteur clé de la solidarité nationale

En apportant son soutien aux sinistres de Maradi, la CDC confirme son engagement en faveur du développement durable et de la solidarité nationale. Cette institution financière joue un rôle de plus en plus important dans le financement de projets d’intérêt général et dans le soutien aux populations vulnérables.

CORAF : Prix de l’Innovation Agricole Abdoulaye TOURE

JDN, le 06 septembre 2024 Dans un élan de reconnaissance et de célébration de l’excellence en recherche agricole, le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) a annoncé le lancement du prestigieux « Prix de l’innovation agricole Abdoulaye Touré ». En effet, ce prix, nommé en l’honneur d’Abdoulaye Touré, pionnier de la recherche agricole en Afrique, vise à encourager et à récompenser les esprits les plus brillants dans le domaine de l’agriculture.

Un Prix pour l’Avenir de l’Agriculture

Ouvert jusqu’au 19 septembre, le prix récompensera les individus et organisations qui, à travers leurs innovations, contribuent significativement à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs en Afrique de l’Ouest et du Centre. En outre ,  les lauréats seront ceux dont les travaux offrent des solutions concrètes aux défis de production et de productivité agricoles, aux risques climatiques croissants, et qui promeuvent un financement et un commerce agricoles durables.

Catégories et Critères d’Excellence

Le prix sera attribué dans trois catégories distinctes, chacune visant à adresser les aspects cruciaux de l’agriculture africaine : l’augmentation de la production et de la productivité, la réduction des risques climatiques, et l’instauration de systèmes de financement et de commerce équitables et pérennes.

Une Cérémonie de Remise Prestigieuse

La remise des prix se tiendra lors du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA), un événement majeur prévu du 21 au 25 octobre 2024 à Lomé. Les gagnants se verront octroyer une subvention conséquente de 60 000 dollars US, soit environ 35,5 millions FCFA, pour soutenir leurs projets innovants et répondre ainsi aux problématiques de l’insécurité alimentaire et des défis agricoles de la région.

Un Partenariat Stratégique

En plus, le prix Abdoulaye Touré est le fruit d’une collaboration entre le CORAF et la Banque Mondiale, soulignant l’importance d’une approche unifiée pour le progrès agricole. Il représente également  un pas de géant vers la réalisation d’une agriculture africaine résiliente et prospère, capable de nourrir sa population et de s’épanouir sur la scène mondiale.

Appel à Candidatures

Les chercheurs, inventeurs et organisations intéressés doivent soumettre leurs candidatures pour rejoindre cette initiative remarquable. Pour plus d’informations et pour participer, les candidats peuvent suivre ce lien  pour accéder aux détails du concours et aux critères de sélection.

En bref, avec ce prix, le CORAF et ses partenaires réaffirment leur engagement envers l’innovation agricole et la reconnaissance des talents qui façonnent l’avenir de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est une opportunité unique pour les acteurs du secteur de se distinguer et de contribuer à une vision commune : une agriculture africaine transformée, durable et florissante.

Justice pénale internationale : Lutter contre l’impunité

Le 17 juillet, jour de  célébration de la Journée internationale de la justice pénale, une journée dédiée à la promotion de la justice pour les crimes les plus graves qui touchent l’humanité, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide. Cette journée est également l’occasion de commémorer l’adoption du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) en 1998, un traité historique qui a créé la première cour pénale internationale permanente.

La justice pénale internationale joue un rôle crucial dans la lutte contre l’impunité et la défense des droits des victimes. En poursuivant les auteurs de ces crimes, elle permet de rendre justice aux victimes et à leurs familles, de dissuader de nouvelles atrocités et de promouvoir la paix et la réconciliation.

Malgré les progrès réalisés, la justice pénale internationale continue de faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’absence de coopération de certains États, qui refusent de coopérer avec la CPI ou d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes sur leur propre territoire. Un autre défi est la question de la complémentarité, qui détermine si la CPI peut intervenir ou non lorsqu’un État est capable et disposé à mener ses propres enquêtes et poursuites.

En dépit de ces défis, la justice pénale internationale demeure un outil essentiel pour lutter contre les crimes les plus graves et pour défendre les droits des victimes. En cette Journée internationale de la justice pénale, il est important de réaffirmer notre engagement à soutenir la CPI et à travailler pour un monde où la justice prévaut.

Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la justice pénale internationale soit un outil efficace pour lutter contre l’impunité et défendre les droits des victimes.

Le fléau de la mortalité liée aux drogues : Un problème mondial

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, la consommation de drogues demeure un problème de santé publique majeur, avec un impact dévastateur sur les individus, les familles et les sociétés. En 2023, les chiffres de la mortalité liée aux drogues restent alarmants, soulignant l’urgence d’une action collective et concertée pour enrayer ce fléau.

Des millions de vies perdues chaque année

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, plus de 5 millions de personnes sont décédées des suites d’une consommation de drogues , soit environ 86 000 décès par jour. Bien que les données précises pour 2023 ne soient pas encore disponibles, les estimations révèlent que ce chiffre alarmant reste stable, voire en légère augmentation.

Des disparités importantes selon les régions et les revenus

La mortalité liée aux drogues n’est pas répartie uniformément dans le monde. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, où l’on enregistre les taux de mortalité les plus élevés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont également plus durement touchés que les pays à revenu élevé.

Les opioïdes, principale cause de décès par overdose

Parmi les drogues les plus meurtrières, les opioïdes, tels que l’héroïne, le fentanyl et la morphine, sont responsables de la majorité des décès par overdose. En 2020, on estime que plus de 560 000 personnes étaient décédées d’une overdose d’opioïdes , soit près d’un tiers de l’ensemble des décès liés aux drogues.

D’autres drogues également responsables

Outre les opioïdes, d’autres drogues contribuent significativement à la mortalité, notamment :

  • L’alcool : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde et est responsable d’environ 3 millions de décès par an, soit près de la moitié des décès liés aux drogues.
  • Le tabac : Le tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde, responsable de plus de 8 millions de décès par an.
  • Les drogues psychostimulantes : Les drogues psychostimulantes, telles que la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine, sont responsables de centaines de milliers de décès chaque année.

Des conséquences néfastes sur la santé et la société

La consommation de drogues a des conséquences néfastes sur la santé des individus, tant sur le plan physique que mental. Elle peut entraîner des problèmes de santé chroniques, des troubles mentaux, des overdoses et des décès. La consommation de drogues a également un impact négatif sur les familles, les communautés et les sociétés, contribuant à l’augmentation de la criminalité, des problèmes sociaux et des coûts économiques importants.

Lutter contre la mortalité liée aux drogues : Un impératif de santé publique

Face à ce fléau mondial, il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire la mortalité liée aux drogues. Cela implique notamment :

  • Renforcer les programmes de prévention : Sensibiliser les populations aux dangers de la drogue et promouvoir des modes de vie sains, en particulier auprès des jeunes.
  • Améliorer l’accès au traitement : Faciliter l’accès aux services de traitement et de réadaptation de qualité pour les personnes qui consomment de la drogue.
  • Réduire la stigmatisation : Lutter contre la stigmatisation associée à la consommation de drogue pour encourager les personnes concernées à demander de l’aide.
  • Renforcer la coopération internationale : Promouvoir la coopération entre les pays pour lutter contre le trafic de drogue et partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de traitement.

En conclusion, la lutte contre la mortalité liée aux drogues est un défi majeur qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. En investissant dans la prévention, le traitement et la recherche, et en promouvant des politiques publiques efficaces, nous pouvons certainement sauver des vies et construire un monde plus sain et plus pour tous.

 

Les femmes du Niger à l’honneur pour leur journée internationale

Ce vendredi 08 mars 2024, le Ministre de la santé publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a donné le coup d’envoi des festivités de la journée internationale de la femme. C’était dans la salle présidentielle du palais des congrès, en présence de plusieurs personnalités.

Un thème qui appelle à l’action pour la femme

Le thème de cette année est « accélérer la réalisation des droits de la femme et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant a la pauvreté et en renforçant les institutions et financement dans une perspective genre ». Il invite à agir pour que les femmes et les filles puissent jouir pleinement de leurs droits et participer au développement de leur pays.

Le Ministre de la santé publique a souligné que « dans un monde qui fait face à plein de problèmes, il n’est pas facile d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Pourtant, c’est en respectant les droits des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie qu’on peut construire des sociétés plus justes et plus riches, et protéger notre planète pour les générations à venir ».

Un contexte difficile pour le Niger

Le Ministre a aussi rappelé que le Niger traverse une période difficile, à cause des sanctions injustes que certaines organisations internationales et régionales lui ont imposées. Il a salué la résistance et la solidarité du peuple nigérien, et particulièrement des femmes, face à cette situation.

Au niveau national, le thème choisi est « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain ». Il met en valeur le rôle des femmes dans le progrès social et économique, ainsi que leur capacité à surmonter les difficultés, même celles qui ont un handicap.

L’objectif de cette édition 2024 est de promouvoir les droits des femmes et des filles au Niger, en les encourageant à se lancer dans l’entreprenariat. Cela leur permettra de lutter contre la pauvreté et de renforcer leur autonomie financière.

Un appel à la mobilisation de tous les acteurs

Le Ministre de la santé publique a lancé un appel à toutes les structures qui travaillent dans les domaines de l’entreprenariat et du financement, pour qu’elles soutiennent davantage les projets des femmes et des filles, et qu’elles les aident à intégrer le secteur formel. Il a aussi demandé aux partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer les efforts du gouvernement et de tous les acteurs, pour relever les défis liés au genre, et pour créer les conditions d’un développement durable et équitable pour tous.

Le message de l’ONU

A cette occasion, le Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Niger, M. Emmanuel Gignac, a exprimé sa gratitude au Ministre de la Santé publique, de la Population et de l’Action sociale, pour avoir associé l’ONU à cet événement important. Il a affirmé l’engagement du Niger pour le bien-être et l’autonomisation des femmes, et l’importance qu’il accorde aux Objectifs de Développement Durable relatifs au genre.

le Coordonnateur résident de l’ONU a aussi rappelé que le thème de cette année nous montre combien il est important de soutenir les efforts des femmes dans leur combat pour leurs droits et leur autonomie, surtout dans un contexte où les inégalités de genre persistent et où les défis sont nombreux. Il a souligné que les femmes du Niger ont choisi le thème national « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain » pour montrer combien elles contribuent au développement social et économique du pays, et comment elles renforcent leur résilience.

Politique du Niger en faveur du droit de la femme

le Coordonnateur résident de l’ONU a ajouté que le Niger a fait des progrès significatifs dans ce domaine, notamment en adoptant des lois et des politiques favorables aux droits des femmes, en renforçant leur participation aux processus de prise de décisions, en améliorant leur accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques, et en luttant contre les pratiques néfastes.

Cependant, il a énuméré les multiples obstacles qui limitent encore le potentiel des femmes, tels que le manque d’infrastructures et de services de base, le manque de financement, la discrimination, l’insécurité et les effets ravageurs du changement climatique. Il a préconisé d’investir davantage en faveur des femmes, en mobilisant les ressources nécessaires, en renforçant les capacités institutionnelles et humaines, en créant des partenariats stratégiques et en assurant le suivi et l’évaluation des résultats.

Il a conclu en disant que la Journée Internationale de la Femme est une occasion importante de renouveler notre engagement collectif à œuvrer pour un monde plus juste, plus égalitaire et plus inclusif, où les femmes sont reconnues comme des acteurs essentiels du changement.

Rappelons que la Journée Internationale de la Femme a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies à l’occasion de la décennie de la femme en 1975 pour commémorer les marches historiques des femmes de 1907 et 1908 afin de revendiquer leurs droits au suffrage universel.