Niger-Banques et Finances Archives - Journal du niger

Banque Mondiale : 90 millions $ pour booster le Nord-Est Niger !

Le lundi 7 avril dernier, ainsi, la Banque mondiale a dévoilé une enveloppe supplémentaire de 90 millions de dollars, équivalant à quelque 53,3 milliards de FCFA, destinée à galvaniser la modernisation des artères routières dans le Nord-Est du Niger. Ce concours financier, puisé dans les ressources de l’Association internationale de développement (IDA), s’inscrit dans une ambition limpide : amplifier le Projet d’Amélioration de la Connectivité dans le Nord-Est du Niger (PACNEN). De cette manière, il répond à une stratégie nationale visant à sécuriser les flux de voyageurs et de marchandises le long des axes vitaux du pays, avec un accent particulier sur le corridor Zinder-Agadez.

Corridor transsaharien revitalisé : le Niger mise gros sur sa route vitale

Au cœur de cette initiative se dresse la réhabilitation de la route nationale 11 (RN11), connue sous l’appellation de corridor transsaharien, un ruban d’asphalte reliant les confins arides du Niger aux horizons commerciaux du Sahel. Concrètement, les fonds fraîchement alloués permettront de rénover le tronçon Tiguidit–Agadez, venant compléter les travaux déjà programmés entre Tanout et Tiguidit. Mais l’ambition ne s’arrête pas là ; le projet englobe un dispositif d’entretien et de suivi du corridor Zinder–Agadez, prévu pour perdurer jusqu’en 2031, avec une perspective d’extension au-delà de cette échéance. Afin de parer à l’usure du temps et aux aléas climatiques, des stations de pesage et des mécanismes de péage viendront jalonner la RN11, garantissant une gestion pérenne de cette infrastructure stratégique.

Désenclavement rural : 200 km de routes pour connecter le Niger profond

L’effort ne se cantonne pas aux grandes voies ; en effet, quelque 200 kilomètres de routes rurales, serpentant à proximité du corridor principal, bénéficieront d’une modernisation aux normes résilientes face aux caprices du climat. Grâce à ces chemins, souvent délaissés, les communautés enclavées auront de meilleures passerelles vers les services essentiels : écoles, dispensaires, marchés. Ainsi, le projet ne se contente pas de fluidifier les échanges commerciaux ; il ambitionne d’irriguer les territoires reculés de nouvelles opportunités, rapprochant les habitants des bienfaits d’une économie mieux intégrée.

Femmes autonomes, croissance inclusive : la Banque mondiale vise un impact social durable

Fidèle à une vision holistique, la Banque mondiale insuffle à ce financement une dimension sociale marquée. Parallèlement aux travaux d’infrastructure, des initiatives visant à autonomiser les femmes, notamment à travers le soutien aux petites entreprises, sont prévues. De cette manière, cette approche, qui conjugue pierre et progrès humain, entend semer des graines de prospérité durable dans les foyers et les villages. Au total, plus de 170 000 personnes – commerçants, agriculteurs, transporteurs – devraient récolter les fruits directs de cette entreprise. Selon Han Fraeters, représentant résident de la Banque mondiale au Niger, « la connectivité ne se borne pas à ériger des routes ; elle libère des possibles économiques, facilite l’accès aux besoins fondamentaux et féconde une croissance qui n’oublie personne ».

Niger : un soutien multiforme de la Banque mondiale pour une nation résiliente

Ce coup de pouce de 90 millions de dollars s’inscrit dans une trame plus vaste de soutien au Niger. D’ailleurs, rappelons que, fin juin 2024, l’institution avait déjà débloqué 214 milliards de FCFA pour dynamiser le secteur agro-pastoral via le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP). Ce programme, axé sur la productivité, la résilience climatique et la sécurité alimentaire, illustre une cohérence dans l’engagement de la Banque mondiale envers ce pays sahélien. Aujourd’hui, avec le renforcement du PACNEN, c’est une nouvelle pierre qui s’ajoute à l’édifice d’un Niger mieux connecté, plus prospère et davantage arrimé aux dynamiques régionales.

Le Nord-Est du Niger sur la voie du développement : un avenir plus accessible

En dotant le Nord-Est nigérien de ces infrastructures revivifiées, la Banque mondiale ne se borne pas à poser du bitume ; elle pave la voie à une intégration régionale renforcée, à une vitalité économique accrue et à une qualité de vie rehaussée pour les ménages. Ainsi, le corridor Zinder-Agadez, désormais sous les feux d’un renouveau, promet de devenir plus qu’un axe de transit – un trait d’union entre les aspirations d’un peuple et les horizons d’un développement partagé. Reste à observer comment ces investissements, aussi généreux que structurés, s’épanouiront dans les années à venir, au gré des efforts conjugués du Niger et de ses partenaires.

Renforcement des partenariats stratégiques entre le Niger et la BSIC : une coopération exemplaire mise en lumière

Niamey, 24 janvier 2025 – Le Premier Ministre, également Ministre de l’Économie et des Finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a accueilli dans son cabinet une importante délégation du Groupe de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC). Cette délégation, conduite par le Président Directeur Général de la BSIC, M. Ahmed Omar Elhadi, témoigne de l’importance de la relation stratégique entre l’État du Niger et cette institution financière régionale.

le Niger et la BSIC : une coopération saluée par le gouvernement nigérien

Lors de cette rencontre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a tenu à souligner l’importance et la qualité de la coopération qui lie le Niger à la BSIC. Cette banque, qui se distingue par son rôle clé dans le paysage économique sahélo-saharien, a démontré un engagement sans faille envers l’État nigérien, notamment en période de crises. Le Premier Ministre a particulièrement mis en exergue un fait marquant : la BSIC est la seule banque non nationale à avoir maintenu son soutien à l’État du Niger lors des périodes de sanctions internationales.

En effet, malgré les obstacles économiques et financiers auxquels le Niger a été confronté, la BSIC a assuré un paiement régulier des salaires des fonctionnaires, et ce, sans approvisionnement ni recours à un compte de découvert. Une démarche rare et audacieuse qui illustre la confiance et la solidarité de l’institution envers le Niger.

Rencontre avec le chef de l’État : un partenariat consolidé

Outre cette entrevue avec le Premier Ministre, la délégation de la BSIC a également été reçue par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani. Cette rencontre vient renforcer davantage les liens entre les deux parties, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration.

Pour l’État nigérien, cette relation stratégique avec la BSIC s’inscrit dans une logique de résilience économique et de souveraineté financière. La Banque Sahélo-Saharienne, par son soutien constant, a joué un rôle moteur dans la préservation de la stabilité financière du pays en période de turbulences, se positionnant comme un partenaire de confiance.

Une vision tournée vers l’avenir

À l’heure où le Niger cherche à renforcer ses infrastructures économiques et à diversifier ses sources de financement, la BSIC apparaît comme un acteur clé dans cette dynamique. Son engagement au-delà des contingences politiques et économiques démontre une vision partagée de développement durable et de coopération régionale.

Ce partenariat illustre également le potentiel des institutions financières africaines à accompagner les États dans leurs aspirations économiques. À travers son rôle pivot, la BSIC prouve que la finance peut être un levier de solidarité, capable de transcender les défis pour répondre aux besoins des populations.

En conclusion, la rencontre entre le gouvernement nigérien et la BSIC symbolise bien plus qu’un simple partenariat : elle représente une relation de confiance bâtie sur des actions concrètes et un engagement mutuel en faveur du développement. Ce modèle de coopération, fondé sur des valeurs de résilience et de soutien, est un exemple inspirant pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne.

Partenariat Renforcé: Le Niger et la Banque Mondiale

Niamey , 29 juillet 2024 – Dans un élan de coopération continue, le Premier Ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a accueilli une délégation de haut niveau de la Banque Mondiale ce lundi .

La rencontre, dirigée par le Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana, a marqué un moment clé pour évaluer les progrès des initiatives financées par l’institution internationale. En effet, ces programmes, essentiels pour le développement du pays, touchent des domaines vitaux tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’infrastructure.

Le partenariat historique entre le Niger et la Banque Mondiale s’est illustré par un engagement mutuel envers l’amélioration des conditions de vie des citoyens nigériens. M. Diagana, lors d’une conférence de presse post-réunion, a souligné l’importance de cette collaboration, en particulier dans le contexte des défis mondiaux actuels. La discussion avec le Premier Ministre a permis de mettre en lumière les succès et les défis des programmes en cours, ainsi que de planifier leur future mise en œuvre.

Cette visite de trois jours du Vice-président de la Banque Mondiale est également une opportunité pour les deux parties d’approfondir leur dialogue stratégique. Ils envisagent de renforcer leur partenariat dynamique tout en adaptant leurs efforts conjoints aux crises multiples qui touchent le monde, y compris le Niger. L’objectif reste inchangé: répondre efficacement aux besoins pressants des populations.

Les discussions prévues durant cette mission se concentreront sur des échanges concrets et orientés vers l’action, avec l’ambition de tracer une voie durable pour le développement du Niger. Ce partenariat, ancré dans une vision à long terme, témoigne de la volonté de la Banque Mondiale de soutenir le Niger dans sa quête de progrès et de stabilité.

Niger : Le gouvernement s’engage à réorienter les projets financés par la Banque mondiale

Niamey, 23 juillet 2024 – Le chef du gouvernement du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dirigé une évaluation stratégique des initiatives soutenues financièrement par la Banque mondiale. Lors de cette session organisée à Niamey ce mercredi, les participants ont examiné la progression des projets et discuté des ajustements nécessaires pour répondre aux défis présents du pays.

D’un montant total de plus de 2500 milliards de francs CFA, ce portefeuille est l’un des plus importants d’Afrique, couvrant des secteurs aussi variés que l’eau, l’énergie, l’agriculture, la santé et les infrastructures. . Si les trois quarts des fonds restent disponibles, le Premier ministre a souligné la nécessité d’accélérer leur utilisation pour répondre aux besoins urgents des populations.

Une adaptation nécessaire de la la Banque mondiale 

Dans son discours, le Premier ministre Zeine a évoqué le contexte particulier marqué par les récents événements politiques et les sanctions internationales. Par ailleurs,  il regrette la position de la Banque mondiale, tout en appelant à une nouvelle dynamique de coopération. « Nous allons au cours de cet exercice regarder comment réorienter les projets pour ainsi les adapter à ce que vous-mêmes avez dit », at-il déclaré, soulignant la nécessité d’un partage des responsabilités entre le Niger et l’institution financière internationale.

Les enjeux de la revue

En fait, cette revue conjointe à pour objectif de :

  • Faire le point sur l’état d’avancement des projets
  • Identifier les obstacles à leur mise en œuvre
  • définir de nouvelles priorités
  • Accélérer l’exécution des projets
  • Renforcer la coopération entre le Niger et la Banque mondiale

Un engagement fort

En outre, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Banque mondiale pour le développement du Niger. Il a également souligné l’importance de mobiliser rapidement les fonds disponibles pour répondre aux besoins urgents des populations en matière d’infrastructures, de services sociaux et de développement économique.

la Banque mondiale : Une coopération réaffirmée

De son côté, le représentant de la Banque mondiale au Niger a salué la qualité de la relation entre les deux institutions et s’est aussi engagé à travailler en toute transparence et humilité pour garantir l’efficacité et l’impact des projets.

À l’issue de cette revue, les participants devront définir un plan d’action précis pour la mise en œuvre des projets, en tenant compte des nouvelles priorités définies. En somme, cette revue marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Niger et la Banque mondiale, et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays.

Le Niger obtient un milliard de dollars de la Banque mondiale pour la sécurité alimentaire

Niamey, 3 juillet 2024 – Le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a reçu ce mercredi une délégation de la Banque mondiale conduite par M. Han Fraeters, représentant de l’institution au Niger. M. Fraeters a annoncé l’octroi d’un milliard de dollars sur 12 ans pour soutenir la sécurité alimentaire dans le pays.

Un financement historique pour la sécurité alimentaire

Par ailleurs, ce financement, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, est une première pour le Niger depuis les événements du 26 juillet 2021. Il s’agit d’un signal fort de l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le développement du Niger et à améliorer la vie de ses citoyens.

Des fonds disponibles pour une mise en œuvre rapide

Selon M. Fraeters, les fonds sont déjà disponibles et la priorité est désormais à la mise en œuvre rapide du projet. Les autorités nigériennes doivent aussi travailler en étroite collaboration avec la BM pour garantir une utilisation efficace et efficiente des ressources.

Un large éventail de projets pour le Niger

Outre le financement de la sécurité alimentaire, la Banque mondiale soutient également d’autres secteurs clés au Niger, notamment la santé, la statistique et les infrastructures de résilience.

Un partenariat solide pour le développement

En somme, la rencontre entre le Premier ministre nigérien et la délégation de la Banque mondiale a réaffirmé la solidité du partenariat entre les deux parties. Le Niger et la BM continueront à travailler ensemble pour relever les défis du développement et améliorer les conditions de vie de la population nigérienne.

La BOAD promet des investissements massifs au Niger

Niamey, le 1er juillet 2024 – Le Premier ministre nigérien, M. Mahaman Ali Lamine Zeine, a reçu ce lundi en audience une délégation de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), conduite par M. Oumar Tembely, Directeur du département Energie et Ressources Naturelles de la BOAD. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’engagement de la banque à soutenir le développement du Niger à travers des investissements dans des secteurs clés.

Priorité à la sécurité alimentaire, à l’énergie et aux infrastructures

Au cours de l’entretien, M. Tembely a indiqué que la BOAD est en mission au Niger pour « voir les projets financés et programmer de nouvelles opérations ». Il a souligné que le Premier ministre a identifié trois secteurs prioritaires pour les investissements de la BOAD :

  • La sécurité alimentaire et la transformation des produits agricoles : La BOAD entend appuyer le Niger dans ses efforts pour accroître sa production agricole et améliorer la transformation des produits locaux.
  • L’accès à l’énergie : L’institution financière régionale contribuera à l’électrification du Niger en soutenant des projets de production, de transport et de distribution d’électricité.
  • Les infrastructures routières et l’économie numérique : La BOAD financera aussi  la construction et la réhabilitation de routes pour faciliter la circulation des biens et des personnes, et soutiendra le développement du secteur numérique au Niger.

Des investissements dans d’autres secteurs également envisagés par La BOAD

Outre ces trois priorités, M. Tembely a également mentionné que la BOAD pourrait investir dans d’autres secteurs tels que la santé, l’éducation et les logements sociaux, en fonction des besoins exprimés par les autorités nigériennes.

Le plan Djoliba : une feuille de route pour les investissements de la BOAD

Le directeur du département Energie et Ressources Naturelles de la BOAD a rappelé que le plan Djoliba, qui constitue la boussole des interventions de la banque, prévoit 3 300 milliards de FCFA d’investissements sur la période 2021-2025 dans l’ensemble des pays membres de l’UEMOA. Le Niger, en tant que membre du syndicat, bénéficiera d’une part importante de ces investissements.

Dans les prochains jours, la  Banque Ouest Africaine de Développement et les ministères sectoriels nigériens collaboreront pour identifier les projets concrets qui recevront un  financement  de la banque. L’objectif est de sélectionner également des projets à fort impact sur le développement du Niger et le bien-être de ses populations.

Niger : Relance économique par la Banque Mondiale

Dans un élan de soutien sans précédent, la Banque Mondiale a annoncé une initiative majeure pour le Niger, marquant le début d’une ère nouvelle pour le développement national. En effet, Cette mesure, initiée par Han Fraeters, le Responsable des opérations pour le Niger, signale une relance significative des projets de développement et une préparation active de nouvelles initiatives.

La Banque Mondiale donne un coup d’accélérateur aux Projets du Niger

Par ailleurs, la Banque Mondiale a mis en lumière son plan d’action stratégique, visant à accélérer la mise en œuvre des projets existants et à en introduire de nouveaux. Parmi les mesures clés, l’institution a priorisé la finalisation rapide de 107 contrats en attente, ainsi que l’optimisation des procédures de remboursement et de financement.

Pour garantir une efficacité maximale, la Banque Mondiale insiste sur une coordination accrue et un suivi méticuleux des projets. Les équipes doivent fournir des rapports hebdomadaires qui détaillent les progrès réalisés, finalisent les contrats et effectuent les transactions financières, garantissant ainsi une transparence et une responsabilité exemplaires.

La reprise des décaissements par la Banque Mondiale constitue un engagement ferme envers le Niger, reflétant la volonté de l’institution de se tenir aux côtés du pays dans sa quête de progrès. En somme, cette décision promet de catalyser des avancées significatives dans des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et les infrastructures, posant les jalons d’un avenir prospère pour le Niger.