Niger- Culture Archives - Journal du niger

Niamey célèbre son champion de lutte traditionnelle

Niamey, le 21 octobre 2024 – La ville de Niamey a vibré au rythme des combats de lutte traditionnelle ce week-end. Le lutteur Abba Ibrahim de Niamey a remporté, ce dimanche, la prestigieuse coupe de la RTN, après un combat acharné de 3 minutes et 15 secondes face à Abdousalam Samaila de Tahoua.

Une victoire qui fait l’unanimité.

Dans une ambiance festive, Abba Ibrahim, grâce à sa technique et à sa force, a su imposer son jeu et décrocher la victoire. Récompensé par le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, le champion a reçu une coupe, une somme d’un million de francs CFA et un véhicule. Le nouveau champion a exprimé sa joie et a remercié tous ceux qui l’ont soutenu.

La lutte traditionnelle : Une promotion de la culture nigérienne

Organisé par la Radio Télévision du Niger, ce tournoi a rassemblé les meilleurs lutteurs du pays. Pendant trois jours, les athlètes se sont affrontés dans des combats spectaculaires, démontrant ainsi tout leur talent et leur courage. Au-delà de l’aspect sportif, cette compétition est également un moment fort de la vie culturelle nigérienne. La lutte traditionnelle, ancrée dans les traditions du pays, est bien plus qu’un simple sport. Elle est un vecteur de transmission des valeurs, de cohésion sociale et de paix.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, a souligné l’importance de la lutte traditionnelle dans la société nigérienne et a salué l’engagement des autorités à soutenir ce patrimoine immatériel. Il a rappelé que cette discipline sportive incarne des valeurs essentielles telles que la paix, la cohésion sociale et la non-violence. Le Ministre a aussi annoncé la mise en place de mesures pour lutter contre les pratiques frauduleuses et garantir l’équité des compétitions.

Des mesures pour un meilleur avenir

Afin de promouvoir la lutte traditionnelle et d’en assurer la pérennité, voici les mesures annoncées par le Ministre :

  • La création d’un comité technique chargé de lutter contre les pratiques frauduleuses.
  • La mise en place d’examens médicaux obligatoires pour tous les lutteurs.

Les défis à relever

Les autorités nigérianes accordent une grande importance à la lutte traditionnelle. Le président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine ont fait de cette discipline une priorité. Malgré les succès de cette édition, des défis restent à relever. La lutte contre les paris clandestins et les combats truqués est une priorité pour les autorités. De même, la professionnalisation de la lutte traditionnelle est un enjeu majeur pour assurer sa pérennité.

En conclusion, la victoire d’Abba Ibrahim est une belle illustration du dynamisme de la lutte traditionnelle au Niger. Cet événement a démontré l’engouement du public pour cette discipline et le rôle important qu’elle joue dans la société nigérienne.

 

 

Issoufa Ghoumour, alias Dogo, l’élu du cœur de Tégueur

Timia(Niger),le 27 septembre 2024 –C’est sous un soleil radieux que la communauté de Tegueur a célébré l’intronisation de son nouveau chef, Issoufa Ghoumour, plus connu sous le nom de Dogo. Des centaines de villageois, de sultans de l’Aïr, de dignitaires locaux et d’invités de marque venus des quatre coins de la région ont assisté à cette cérémonie empreinte de tradition, marquant ainsi un tournant important pour la localité.

Avec un vote historique de 72 sur 72, Issoufa Ghoumour, également connu sous le nom de Dogo, a été élu chef de Tegueur.Vêtu de ses atours traditionnels, Dogo a reçu les félicitations des autorités locales et des représentants de la communauté. Dans son discours, il a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour faire face aux défis de l’avenir. Le nouveau chef a également annoncé plusieurs projets visant à améliorer les conditions de vie des habitants de Tegueur, tels que la construction d’une école et l’aménagement d’une place publique.

Dogo, le favori incontesté de Tégueur

Dogo, héritier des traditions nomades et figure emblématique de la culture touareg, a été choisi par un vote unanime, recevant 72 voix sur 72 , un soutien sans faille qui témoigne de la confiance et de l’estime que lui portent les habitants de Tegueur. La cérémonie d’intronisation a été l’occasion de célébrer les valeurs de la communauté, mettant en lumière l’importance de la transmission des coutumes ancestrales et du respect des aînés.

Avec un vote historique de 72 sur 72, Issoufa Ghoumour, également connu sous le nom de Dogo, a été élu chef de Tegueur.Cette intronisation n’est pas seulement la reconnaissance d’un homme pour ses qualités de leader, mais aussi l’affirmation de l’identité culturelle de Tegueur. Elle souligne l’importance de préserver les traditions tout en embrassant l’avenir, un équilibre que Dogo s’est engagé à maintenir en tant que chef de village.

L’unité manifestée lors de cette cérémonie est un message fort pour toute la région, rappelant que malgré les défis du monde moderne, les communautés peuvent rester soudées autour de leurs racines et de leurs valeurs partagées. L’élection de Dogo est un pas de plus vers un avenir où tradition et progrès vont de pair, pour le bien-être de tous les habitants de Tegueur et au-delà.

Niamey se prépare à vibrer au rythme d’une riche semaine culturelle

Niamey, le 05 juillet 2024 – Du 26 juillet au 3 août 2024, Niamey s’apprête à vivre une semaine culturelle riche et diversifiée placée sous le signe de l’amour de la patrie, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance du Niger. Cette manifestation d’envergure, placée sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, promet de marquer les esprits et de célébrer l’identité nationale dans toute sa splendeur.

Un programme riche en couleurs

Le programme de la semaine culturelle reflète la richesse du patrimoine culturel nigérien et stimule l’esprit patriotique. Dès le coup d’envoi, la sous-commission Grand Spectacle d’ouverture orchestrera une cérémonie inaugurale grandiose qui donnera le ton aux festivités. Un voyage dans le temps est ensuite prévu avec la sous-commission Rétro-festival, qui mettra en lumière les traditions et l’histoire du pays.

Le concours Dan Dali Son Kassa , quant à lui, mettra en compétition les talents artistiques locaux, offrant une plateforme aux artistes de tous horizons pour exprimer leur amour pour le pays. La poésie sera également à l’honneur avec la sous-commission Slam, qui permettra aux poètes de déclamer leurs textes et de partager leurs émotions.

L’animation au cœur des festivités

Les rues de Niamey ne seront plus en reste, car le périphérique d’animation viendra dynamiser la ville avec des performances en direct et des activités interactives pour tous les âges. Des baptêmes de rues et de lieux mythiques rendront hommage aux figures emblématiques de la nation, tandis que la sous-commission Lutte Traditionnelle captivera l’auditoire avec des démonstrations de force et d’adresse, mettant en avant la culture sportive nigérienne.

Un appel à la participation des artistes à la semaine culturelle de Niamey

M. Issoufou Hamadan Momane dit Almeida, président de la sous-commission Dan Dali Son Kassa, a lancé un appel à tous les artistes nigériens pour participer au concours, en rappelant que « le thème principal retenu pour ce concours est l’amour de la « patrie, le patriotisme ». Les candidats peuvent soumettre leurs dossiers au Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture pour toutes les disciplines artistiques. Les inscriptions sont ouvertes.

Une semaine culturelle pour renforcer l’unité nationale

Au-delà des festivités, cette semaine culturelle est avant tout l’occasion de célébrer l’unité nationale et de rappeler l’importance de la fierté nationale. M. BIDA, Directeur National de la Culture, souligne que cet événement est une invitation à tous les citoyens à se réunir dans un esprit de fraternité et de reconnaissance pour leur patrie.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Avec sa programmation riche et diversifiée, la semaine culturelle de Niamey de 2024 s’annonce comme un événement inoubliable qui permettra aussi aux Nigériens de se rassembler autour de leur identité commune et de célébrer leur riche héritage culturel. Un rendez-vous à ne pas manquer sous aucun prétexte !

Diffa accueille en grande pompe les journées des communes

C’est dans une ambiance de fête que se sont ouverts ce lundi les travaux de la 10e édition des journées des communes du Niger, à l’amphithéâtre de l’université de Diffa, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration territoriale, M. SAMAILA Idi Dan Bouzou. Ces assises, qui se tiendront du 26 au 28 février 2024 dans la région Diffa, ont pour thème « le développement économique local dans le contexte de refondation de la République ».

La célébration des Journées des communes du Niger, organisée depuis 2006 par l’association des municipalités du Niger (AMN), est une occasion unique pour les collectivités territoriales du Niger de se retrouver, d’échanger, de partager leurs expériences et de renforcer leurs liens. C’est aussi un moment privilégié pour promouvoir la gouvernance locale, renforcer leurs capacités et concourir à leur propre développement économique local.

La mairesse de Diffa et le maire de Watagouna honorés

Avant le début des travaux, la mairesse de la commune urbaine de Diffa, madame Barmou Asmaou Kantz, a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les participants et exprimer sa joie du choix porté sur sa commune pour abriter la 10e édition de la journée des communes du Niger. Elle a également remercié les autorités régionales et nationales pour leur soutien et leur accompagnement. Parmi les invités de marque, il faut noter la présence remarquée de M. Mohamadou Abonbar, maire de Watagouna, centre d’Assongo, venu représenter les municipalités de la République sœur du Mali. Il a salué la fraternité et la solidarité qui existent entre les collectivités du Niger et du Mali et a félicité l’AMN pour son initiative de rassembler les acteurs locaux autour des enjeux du développement économique local.

Un appel à accompagner la transition militaire et la refondation de la République

En ouvrant les travaux, M. Samaila Idi dan Bouzou, après avoir salué les autorités de la région pour la parfaite organisation des présentes assises et l’accueil « exceptionnel » dont il a bénéficié, a encouragé les maires du Niger présents à la rencontre à continuer à œuvrer pour leurs populations, à accompagner les autorités nationales pour une bonne réussite de la transition militaire. Selon lui, l’État compte sur ces collectivités pour « une contribution efficace à la souveraineté nationale sur les plans sécuritaire, social, financier et économique », mais aussi pour le « respect des textes sur tous les plans ».

Un vibrant hommage à la faîtière des municipalités du Niger à Diffa

Le gouverneur de la région, le général Ibrahim Bagadoma, a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement de la capitale du Soleil Levant, au nom de toute la population de la région de Diffa en général et celle de la ville de Diffa en particulier. Il a également rendu un « vibrant hommage à la faîtière des municipalités du Niger, qui a relevé le défi d’organiser une si grande rencontre dans son entité administrative malgré les difficultés rencontrées ».

Des opportunités pour renforcer la décentralisation et le rapprochement régional

Pour le général Bagadoma, ces genres de rencontres sont des opportunités pour les municipalités de « se concerter, de faire le bilan de la mise en œuvre de la décentralisation dans tous ses aspects et de définir de nouvelles orientations avec les experts qui les accompagnent ». La résilience, dit-il, à laquelle on nous a soumis, nous incite à explorer de nouveaux horizons et je vous invite donc à ces réflexions aussi sincères que productives afin de parvenir à la création de nouveaux ensembles favorisant le rapprochement entre les collectivités des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une opportunité de proposer des actions de développement économique local

Le président de l’association des municipalités du Niger, M. Abdou Ouhou Dodo, a remercié les maires qui ont fait le déplacement de Diffa ainsi que le gouverneur de la région pour son engagement total pour la réussite des présentes assises. La journée des communes du Niger 2024, dit-il, est « une opportunité de proposer des actions de développement qui répondront aux attentes des autorités de notre pays, avec en toile de fond le développement économique local ». Il a aussi souligné que les collectivités ont un rôle « majeur et fondamental à jouer dans la durée pour l’atteinte des objectifs de la refondation de notre pays ». « Il est donc nécessaire d’associer les collectivités pour concevoir et mettre en œuvre les programmes de refondation », a indiqué M. Abdou Ouhou Dodo, président de l’AMN.

Le Niger fête l’artisanat et le fleuve Niger

Le samedi 24 février 2024, le Niger va vibrer au rythme de la 31ème édition de la Journée de la Fête de l’Artisanat, une occasion unique de célébrer le talent, la créativité et la diversité de nos artisans. La Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, invite « tous les nigériens à se mobiliser pour soutenir les artisans en se rendant massivement aux expositions ventes qu’ils organisent dans les différents villages et centres artisanaux du pays ».

La promotion du patrimoine culturel et naturel du Niger et le soutien aux artisans locaux

Cette année, la fête sera encore plus belle, car elle sera couplée à la 5ème édition du Festival des Civilisations du Fleuve Niger, qui se déroulera le même jour à Boubon, région de Tillaberi. Ce festival mettra en valeur la richesse culturelle, historique et naturelle du fleuve Niger, qui traverse neuf pays africains et nourrit des millions de personnes.

Le Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, en collaboration avec les organisations professionnelles d’artisans, organise également des expositions-ventes des produits artisanaux dans toutes les régions du Niger. Vous pourrez y découvrir et acheter des objets de qualité, fabriqués avec des matières premières locales et respectueuses de l’environnement.

La Ministre en charge de l’Artisanat a expliqué que le thème choisi pour cette 31ème édition de la Journée de la Fête de l’Artisanat, à savoir « l’Artisanat, Facteur de Développement Endogène Durable », reflète la conviction du gouvernement que le secteur de l’artisanat peut jouer un rôle moteur dans le développement socio-économique du pays, grâce à ses nombreux atouts.

Elle a cité entre autres, la disponibilité de la main d’œuvre et d’un vaste marché de consommation ; le savoir-faire millénaire de nos artisans ; la disponibilité des matières premières et intrants à moindre coût, ainsi que l’existence des nombreuses infrastructures.

Elle a également souligné l’existence d’un cadre juridique et institutionnel favorable, la capacité de résistance aux crises comme les sanctions imposées injustement à notre pays, empêchant ainsi l’acheminement de certains produits de 1ère nécessité pour le bien être de la population et enfin la diversité de l’artisanat nigérien.

La Ministre a rappelé que « le secteur de l’artisanat au Niger occupe un pan important de la vie sociale et économique par le nombre d’emplois créés et les revenus générés. Et c’est à juste titre qu’il demeure un facteur de lutte contre la pauvreté, le chômage et le désœuvrement ».

 Le Niger fête l’artisanat et le fleuve Niger : une occasion unique de célébrer le talent, la créativité et la diversité des artisans nigériens.

« En outre, il favorise également le développement local ainsi que le renforcement de la résilience des groupes socio-économiques vulnérables que constituent les femmes, les jeunes et les personnes » a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que la diversité de l’artisanat se traduit par l’existence de deux cent quatre-vingt-onze (291) métiers repartis autour de trois domaines qui sont : l’artisanat de production ou de transformation, l’artisanat de service et l’artisanat d’art subdivisés en huit (08) branches professionnelles.

« Ces 291 métiers occupent plus de 1 200 000 personnes composées de tous genres et de tous âges qu’on retrouve aussi bien en milieu urbain que rural », a-t-elle affirmé, tout en assurant que « malgré le contexte particulièrement difficile que vous connaissez, le Gouvernement pour sa part, s’engage à travers mon Département Ministériel, à apporter tous les appuis nécessaires au secteur afin de promouvoir l’artisanat nigérien au plan national, régional et international ».

Mme Soufiane Aghaichata Guichene, a, alors, lancé un appel aux vaillants artisans pour qu’ils continuent à produire des œuvres de qualité, originales et innovantes, qui valorisent le patrimoine culturel et naturel du Niger.

Elle a, enfin, exhorté la population à consommer les produits artisanaux, en disant que « c’est faire preuve de patriotisme ».La Journée de la Fête de l’Artisanat est une manifestation annuelle qui vise à accroître la visibilité du secteur de l’artisanat au plan national par l’organisation des expositions ventes des produits artisanaux ; susciter à la consommation des produits locaux par les nigériens. Elle est née grâce à une ordonnance depuis juillet 1992, suite à l’adoption de la politique nationale de développement de l’artisanat.

Alzanayé : Boubon accueille la 5e édition du festival

Les 23 et 24 février 2024, la commune rurale de Boubon, située dans le département de Kollo, région de Tillabérri, sera le théâtre du festival Alzanayé, qui signifie « tam-tam du fleuve » en langue songhaï. Ce festival, qui en est à sa 5e édition, célèbre les civilisations du fleuve Niger, qui traverse neuf pays d’Afrique de l’Ouest. Le thème de cette année est : « Festival des civilisations du fleuve, facteur de cohésion et d’intégration des peuples ».

Le déroulé de la 5e édition du festival Alzanayé

Le festival Alzanayé vise à promouvoir le tourisme culturel et à valoriser le patrimoine culturel de la vallée du fleuve Niger, riche en diversité et en histoire. Il s’agit également de renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la culture de la paix entre les populations de la région, qui ont connu des périodes de troubles et de violences. Le festival Alzanayé se veut aussi un vecteur de coopération sous-régionale, de développement socioéconomique et de visibilité du Niger.

Pendant deux jours, les festivaliers pourront assister à des spectacles variés qui mettront en scène des troupes traditionnelles, des artistes individuels, des instruments ancestraux, des danses, des chants, des rituels et des démonstrations de pouvoir traditionnel. Ils pourront également participer à des activités sportives, comme une course de pirogues ou un concours de lancer de filet, ou encore admirer des produits artisanaux exposés sur place. Le festival proposera aussi des activités touristiques, telles que:  une excursion ou une randonnée sur le fleuve. Enfin, il y aura des séances de sensibilisation sur l’extrémisme violent, la cohésion sociale, la paix et le développement.

Le festival Alzanayé est couplé à la 31e édition de la fête de l’artisanat, qui marque le retour progressif de la paix dans cette région, autrefois capitale du tourisme. C’est donc une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir les richesses culturelles et naturelles du fleuve Niger et de ses habitants.