Niger-Diplomatie Archives - Journal du niger

Niamey : une rencontre ministérielle prélude au Festival de Boubon

Les murs du ministère de l’Artisanat et du Tourisme à Niamey ont vibré d’une solennité feutrée, le 2 avril dernier. Mme Aghaichata Guichene, figure éminente de ce département nigérien, a accueilli avec une dignité empreinte de chaleur M. Gassim Chérif Mahamat, Ministre tchadien de la Communication et Porte-parole du gouvernement, flanqué de sa délégation. En effet, cette entrevue, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit comme un prélude éclatant à la 6ᵉ édition du Festival Culturel International de la Francophonie (FCIF), qui déploiera ses fastes à Boubon le 5 avril prochain.

La ministre nigérienne Aghaichata Guichene reçoit son homologue tchadien Gassim Chérif Mahamat à Niamey, prélude à la 6ème édition du FestivalFestival de Boubon: une alliance au service de la culture

Par ailleurs, dans l’intimité de cette audience, les deux ministres ont esquissé les contours d’une collaboration prometteuse, unissant leurs voix pour magnifier cet événement qui, depuis ses origines, célèbre la richesse des cultures francophones. Le FCIF, situé dans le village de Boubon à une trentaine de kilomètres de Niamey, s’annonce comme une ode vibrante aux traditions et à l’artisanat du fleuve Niger. D’ailleurs, cette année, l’édition s’apprête à accueillir des délégations d’horizons divers, tissant un canevas où se mêleront danses, chants et savoir-faire ancestraux, sous le regard bienveillant des Sorkos et des Dho Soninkés, gardiens mystiques de ces terres.

Boubon, écrin d’un patrimoine vivant

Prévu pour le 5 avril, le festival s’érige en un phare culturel, attirant les regards au-delà des frontières nigériennes. Les préparatifs, déjà en cours, laissent présager une célébration dans laquelle les poteries de terre cuite, façonnées par les mains expertes des femmes de Boubon, côtoieront des joutes de pirogues et des rituels envoûtants. La visite de M. Gassim Chérif Mahamat, émissaire d’un Tchad francophone, témoigne de l’élan régional qui porte cette manifestation. « Nos peuples partagent une langue et une histoire ; ce festival les exalte avec une splendeur rare », aurait-il confié, selon des sources proches de la rencontre.

La ministre nigérienne Aghaichata Guichene reçoit son homologue tchadien Gassim Chérif Mahamat à Niamey, prélude à la 6ème édition du FestivalUn dialogue au sommet pour un rayonnement accru

Mme Guichene, dans son rôle d’hôtesse, a su insuffler à cette audience une ambition limpide : faire du FCIF un levier d’unité et de visibilité pour la francophonie africaine. Les échanges, marqués par une courtoisie empreinte de gravité, ont permis d’affiner les modalités de participation tchadienne, promettant une présence qui enrichira le kaléidoscope culturel de l’événement. Les deux nations, liées par leur appartenance à l’espace francophone, semblent résolues à faire de cette 6ᵉ édition un jalon mémorable, malgré les récents soubresauts diplomatiques qui ont vu le Niger et d’autres voisins s’éloigner de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Vers un horizon incertain mais radieux

À trois jours de l’ouverture, l’effervescence gagne Niamey et Boubon, où les festivaliers s’apprêtent à converger. Cette rencontre au sommet, tel un prélude harmonieux, pose les jalons d’une célébration qui pourrait transcender les clivages et raviver les flammes d’une francophonie vivante. Mais au-delà des promesses et des préparatifs, une interrogation demeure suspendue comme une note en l’air : ce festival saura-t-il, dans un contexte régional mouvant, s’imposer comme un trait d’union durable entre les peuples ? Le rideau se lèvera bientôt, et avec lui, peut-être, une réponse.

Niamey vibre aux couleurs du Pakistan : une célébration empreinte de mémoire et de fraternité

Dimanche dernier, l’ambassade du Pakistan au Niger a illuminé la capitale nigérienne d’un éclat particulier en célébrant avec faste le 85ᵉ anniversaire de la Journée du Pakistan. En effet, cette date, gravée dans les annales de l’histoire, commémore l’adoption de la résolution de Lahore le 23 mars 1940, un jalon décisif qui a pavé la voie à la création de la République islamique du Pakistan, premier État musulman moderne au monde. Pour marquer cet événement d’une solennité rare, une réception doublée d’un iftar-dîner s’est tenue dans les salons prestigieux de l’hôtel Radisson Blu de Niamey, fusionnant mémoire nationale et spiritualité du mois de Ramadan.

Pakistan : une soirée sous le signe de l’unité

L’événement, soigneusement orchestré par l’ambassade pakistanaise, a réuni un parterre distingué où se côtoyaient diplomates, figures religieuses et représentants de la société civile nigérienne. L’invité d’honneur, le ministre nigérien des Affaires étrangères, a prêté à la soirée une aura officielle, soulignant les liens étroits qui unissent Niamey et Islamabad. Dans une atmosphère empreinte de convivialité, les hymnes nationaux des deux pays ont retenti, suivis d’une récitation du Saint Coran, rappelant l’essence spirituelle de cette période sacrée. La projection d’un documentaire sur les origines de la Journée du Pakistan a captivé l’assistance, offrant un voyage dans le temps jusqu’à cette assemblée historique de 1940 où le rêve d’un État souverain pour les musulmans du sous-continent indien prit forme.

L’ambassadeur du Pakistan au Niger, dont la présence imposante a guidé la soirée, a prononcé un discours vibrant. Il a évoqué les sacrifices des pères fondateurs, à l’image de Muhammad Ali Jinnah, et exalté les relations fraternelles entre le Pakistan et le Niger. Ces liens, nourris par des échanges dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la sécurité, se sont renforcés au fil des ans, notamment depuis l’ouverture de la mission diplomatique pakistanaise à Niamey. « Cette célébration n’est pas seulement un hommage à notre passé, mais un pont vers un avenir commun », a-t-il déclaré, les yeux tournés vers une coopération toujours plus florissante.

Un iftar aux saveurs de la solidarité

Par ailleurs, la rupture du jeûne, point d’orgue de la soirée, a transcendé les simples convenances diplomatiques pour devenir un acte de partage universel. Les tables, parées de mets pakistanais (kebabs parfumés, biryanis épicés et douceurs sucrées), ont mêlé leurs arômes à ceux de la cuisine nigérienne, symbolisant une rencontre des cultures sous le signe de l’hospitalité. Le Radisson Blu, avec sa vue imprenable sur le fleuve Niger, a offert un cadre majestueux à cet instant de communion, où les invités ont échangé sourires et vœux de paix en cette période de recueillement.

Cette initiative n’est pas une première pour l’ambassade, qui s’attache à faire de chaque Ramadan un moment de rapprochement. En 2024, une réception similaire avait déjà réuni des dignitaires à Niamey, témoignant de l’engagement pakistanais à tisser des liens spirituels et humains avec le Niger. Mais cette année, la coïncidence avec la Journée du Pakistan a conféré à l’événement une portée symbolique accrue, amplifiée par la présence du ministre nigérien, signe tangible de l’estime mutuelle entre les deux nations.

L’ambassade du Pakistan au Niger a célébré le 85e anniversaire de la Journée du Pakistan avec un iftar au Radisson Blu de Niamey, Pakistan : une histoire qui résonne au-delà des frontières

La Journée du Pakistan, célébrée chaque 23 mars, ne se limite pas à une commémoration nationale. Elle rappelle un acte de foi collective, lorsque la Ligue musulmane, réunie à Lahore sous la présidence d’Allama Iqbal, a posé les fondations d’un État indépendant, arraché à l’Empire britannique sept ans plus tard, en 1947. Au Niger, où la communauté pakistanaise reste modeste, mais active, cette date trouve un écho particulier dans un contexte de quête d’autonomie et de souveraineté, valeurs que Niamey chérit depuis son indépendance en 1960 et plus encore depuis les bouleversements politiques récents.

Le Ministre nigérien des Affaires étrangères, dans une allocution empreinte de chaleur, a salué cette histoire de résilience. Il a également réaffirmé la volonté de son pays d’approfondir les relations bilatérales, notamment dans les secteurs du commerce et de la lutte contre l’insécurité régionale, fléau commun aux deux États. Ce dialogue, ponctué de promesses, a donné à la soirée une dimension prospective, dépassant le cadre d’une simple célébration.

Un horizon à dessiner ensemble

En somme, un souffle d’espoir semblait flotter au-dessus du Radisson Blu, tandis que les échos de la soirée s’évanouissaient dans la douceur de Niamey. Ce 85ᵉ anniversaire de la Journée du Pakistan, sublimé par l’iftar partagé, a planté une graine fragile dans le sol aride des défis contemporains. Entre le Niger et le Pakistan, ce moment de célébration pourrait-il féconder une solidarité plus profonde, capable de défier les tempêtes du présent ? Dans l’ombre des promesses échangées, l’avenir tend ses bras, invitant les deux nations à sculpter, main dans la main, un demain dans lequel la mémoire d’hier deviendrait la force de toujours.

Niger : Un appui alimentaire du Qatar pour soulager les sinistrés des inondations

Dans une démarche empreinte de solidarité et de coopération internationale, le Niger a réceptionné, ce mardi, un important lot de vivres en provenance du Qatar. En effet, ce don, fruit d’un partenariat entre les autorités qataries et l’ONG Qatar Charity, vient renforcer les efforts nationaux dans l’assistance aux populations affectées par les récentes catastrophes naturelles.

Un soutien alimentaire précieux en période cruciale

Par ailleurs, c’est au sein des locaux de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) que le Premier vice-président du Comité de prévention et de gestion des inondations, le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, a officiellement réceptionné cette aide. Cette première livraison se compose de 40 tonnes de riz, 20 tonnes de mil, 4 tonnes de sucre et 4000 litres d’huile, une fraction d’un stock global plus conséquent estimé à 400 tonnes de riz, 200 tonnes de mil, 40 tonnes de sucre et 40 000 litres d’huile.

 

Dans un contexte où le mois sacré du Ramadan intensifie les besoins alimentaires des ménages vulnérables, cet appui représente une bouffée d’oxygène pour les populations en détresse. « Cet élan de générosité arrive à point nommé, car au-delà d’un simple don alimentaire, c’est un véritable geste de fraternité en cette période de partage et de dévotion », a souligné le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, exprimant sa reconnaissance envers les donateurs.

 Qatar: un partenariat humanitaire consolidé

L’initiative s’inscrit dans une collaboration de longue date entre le Niger et le Qatar, à travers l’ONG Qatar Charity, acteur clé des actions humanitaires dans la région. Souibgui Mohamed Tahar, Directeur Pays de l’organisation, a affirmé que les fonds qataris de développement financent cette opération et qu’elle cible en priorité les victimes des inondations de l’année précédente.

« Aujourd’hui marque le coup d’envoi de ce programme humanitaire, avec la livraison d’un dixième du stock total. Progressivement, les autres lots seront distribués aux bénéficiaires selon des critères définis par le comité en charge de la gestion des secours », a-t-il expliqué, ajoutant que ce programme cible pas moins de 8000 ménages.

Une gestion transparente et équitable des vivres

Conscient des défis liés à la distribution des aides alimentaires, le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou appliquera une rigueur stricte dans l’acheminement de ces ressources vers les populations les plus nécessiteuses. Il a également réaffirmé l’ouverture des autorités nigériennes à tout soutien supplémentaire venant de partenaires internationaux désireux de contribuer au bien-être des Nigériens.

En conclusion, cette initiative illustre une fois de plus l’importance des alliances stratégiques dans la gestion des crises humanitaires. L’engagement du Qatar et du Qatar Charity aux côtés du Niger témoigne d’une coopération qui, au-delà de l’urgence actuelle, pourrait s’inscrire dans une dynamique pérenne d’assistance aux populations vulnérables.

 

Sécurité transfrontalière : une réunion technique à Dosso

Dosso, 11 mars 2025 – Sous l’égide d’un ciel nigérien aux teintes dorées, la ville de Dosso s’est muée en ce jour en un carrefour d’espoir et de concertation. En effet, une réunion technique d’envergure y a réuni des acteurs clés du projet transfrontalier d’appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et à la prévention des conflits liés à la transhumance et à la gestion des ressources naturelles entre le Bénin et le Niger. Par ailleurs, orchestrée en présence du Gouverneur de la région et des services techniques des deux nations, cette rencontre a cristallisé une ambition commune : tisser des liens durables pour juguler les dissensions et préserver un équilibre fragile dans cette zone frontalière.

Une frontière, des défis partagés

En plus, la région de Dosso, jouxtant le nord du Bénin sur une frange de 115 kilomètres, est un théâtre où s’entrelacent les destinées d’agriculteurs et d’éleveurs, de communautés liées par la terre, mais parfois divisées par son usage. Cependant, L’explosion démographique, la raréfaction des pâturages, l’érosion des sols et la pression croissante sur les ressources naturelles ont attisé des rivalités ancestrales, souvent exacerbées par la transhumance transfrontalière. À cela s’ajoute une ombre plus sombre : la menace de groupes extrémistes qui, tapis dans les confins du parc W, à la croisée du Niger, du Bénin et du Burkina Faso, amplifient l’instabilité. Face à ce tableau complexe, le projet, porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, se dresse comme un rempart d’espérance.

À Dosso, une réunion technique cruciale entre le Bénin et le Niger a jeté les bases d'une collaboration renforcée pour la sécurité Une assise technique pour des solutions pérennes

D’ailleurs, réunis dans une ambiance empreinte de solennité, les délégués du Bénin et du Niger, sous la houlette du Gouverneur de Dosso, ont scruté les rouages de ce projet lancé officiellement à Cotonou en mai 2023. Les discussions, d’une richesse rare, ont porté sur des axes cruciaux : renforcer la collaboration entre communautés transfrontalières, impliquer les jeunes et les femmes dans des dynamiques socio-économiques inclusives et promouvoir une gestion équitable des ressources naturelles.

En plus, les services techniques, armés de données et d’expertise, ont esquissé des pistes concrètes : améliorer les revenus des populations via des activités agro-sylvo-pastorales, réduire les heurts liés à la transhumance et ériger des mécanismes de prévention des conflits où la voix des femmes et des jeunes résonne avec force.

Le gouverneur, figure tutélaire de cette assise, a salué l’élan collectif, soulignant combien la paix dans cette région ne saurait se bâtir sans une entente entre les frontières. Les échanges technique , ponctués de propositions audacieuses, ont révélé une volonté farouche de dépasser les simples palliatifs pour s’attaquer aux racines profondes des tensions.

Un horizon de résilience et de cohésion

Ce rendez-vous de Dosso n’est pas un épiphénomène : il s’inscrit dans une trame plus vaste, celle d’une Afrique de l’Ouest résolue à transformer ses fragilités en forces. En misant sur la concertation multi-acteurs (autorités locales, leaders coutumiers, forces de sécurité et citoyens), le projet ambitionne d’impacter directement 2 250 bénéficiaires, dont 40 % de jeunes et 40 % de femmes, et d’irradier indirectement 20 000 âmes. Derrière ces chiffres, c’est une mosaïque humaine qui aspire à vivre en harmonie avec une nature parfois rétive, mais toujours généreuse lorsqu’on la respecte.

 

Niger-Cuba : une page diplomatique s’ouvre sous le ciel de Niamey

Niamey, 8 mars 2025 – Le ministère des Affaires étrangères à Niamey a connu une atmosphère empreinte de solennité subtile jeudi dernier, accueillant un instant tout aussi discret que marquant. En effet, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Son Excellence Monsieur José Julian Cala Sagué, nouvel ambassadeur de la République de Cuba au Niger. Cette cérémonie, rituel inaugural des relations diplomatiques, a scellé l’arrivée d’un émissaire dont la mission s’annonce comme un pont entre deux nations aux trajectoires singulières, unies par une volonté de dialogue au-delà des océans.

Un envoyé cubain au cœur du Sahel

José Julian Cala Sagué, dont le nom résonne encore peu dans les couloirs nigériens, apporte avec lui l’héritage d’une île caraïbe dont l’histoire est tissée de résilience et d’audace. Si son parcours précis reste discret – la diplomatie cubaine cultivant une certaine sobriété –, son arrivée coïncide avec un regain d’intérêt entre La Havane et Niamey. Par ailleurs, depuis l’année dernière, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Niger redéfinit ses alliances, et Cuba, fidèle à sa tradition de solidarité avec les pays du Sud, s’inscrit dans cette dynamique. La présence de cadres du ministère lors de cette remise témoigne de l’importance accordée à ce jalon, prélude à une coopération dont les contours se dessineront bientôt.

Remise des lettres de créance de l’ambassadeur cubain José Julian Cala Sagué au ministre nigérien Bakary Yaou SangaréNiger-Cuba : une amitié aux racines profondes

D’ailleurs, les liens entre le Niger et Cuba ne datent pas d’hier. Dès les années 1970, sous le régime de Seyni Kountché, des médecins cubains ont foulé le sol nigérien, apportant leur expertise dans des villages où les soins étaient un luxe. Cet élan s’est poursuivi, notamment lors du Sommet du Groupe des 77 et de la Chine à La Havane en septembre 2023, où Bakary Yaou Sangaré, alors fraîchement nommé ministre, avait réitéré la solidarité de Niamey envers Cuba face à l’embargo américain. Aujourd’hui, cette relation s’étoffe : santé, éducation, agriculture – des secteurs où l’île excelle – pourraient nourrir un partenariat renforcé, alors que le Niger, confronté aux défis du Sahel, cherche des alliés fiables et désintéressés.

Un ministre au carrefour des ambitions

Bakary Yaou Sangaré, incarne une vision de souveraineté affirmée. Ancien ambassadeur à Cuba de 2021 à 2023, il connaît les subtilités de cette nation insulaire, un atout précieux pour accueillir Cala Sagué. Sa présence à cette cérémonie, entourée de ses collaborateurs, souligne une volonté de tisser des liens stratégiques, loin des tumultes qui agitent la région. L’Alliance des États du Sahel (AES), qu’il promeut avec ferveur, pourrait même trouver à Cuba un écho idéologique, les deux partageant une méfiance envers les ingérences extérieures et une foi en l’autonomie des peuples.

Niger-Cuba : une lueur dans l’immense désert

En somme, cette remise de lettres, si protocolaire soit-elle, n’est pas un simple acte administratif ; elle est une graine semée dans un sol aride, un murmure d’espoir dans un Niger en quête de nouveaux horizons. Que deviendra cette entente naissante entre le Sahel et les Caraïbes ? Nul ne le sait encore. Mais dans l’échange de regards entre Sangaré et Cala Sagué, dans le frôlement de ces documents symboliques, s’esquisse une possibilité : celle d’un avenir où les distances s’effacent, où les mains tendues, d’un continent à l’autre, écrivent ensemble une histoire encore à inventer.

Niger-Mauritanie : un adieu diplomatique sous le signe de la gratitude

Niamey, 6 mars 2025 – Le palais présidentiel de Niamey s’est paré d’une aura particulière pour accueillir une cérémonie aussi discrète qu’éloquente. Le chef de l’État nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a ouvert ses portes ce matin à Son Excellence Monsieur Sadati Cheikh Ould Ahmed Aicha, ambassadeur de la Mauritanie, venu clore une mission diplomatique dont les contours ont façonné, dans l’ombre, les relations entre les deux nations. Cette audience, loin d’être une simple formalité, s’est muée en un moment de reconnaissance mutuelle, où les fils d’une coopération ancienne se sont noués une dernière fois sous le regard de cet émissaire mauritanien.

Ambassadeur de la Mauritanie : Un serviteur des ponts transsahéliens

Sadati Cheikh Ould Ahmed Aicha, dont la nomination remonte à plusieurs années en fait, les archives évoquent une prise de fonction antérieure à 2022 , a incarné durant son mandat un trait d’union entre Niamey et Nouakchott. Dans un Sahel tourmenté par les soubresauts sécuritaires et les défis économiques, son rôle a été celui d’un artisan patient, tissant des liens dans des domaines aussi cruciaux que la lutte contre le terrorisme, le commerce transfrontalier et la solidarité régionale. Si les détails précis de ses réalisations restent voilés par la discrétion propre à la diplomatie, son passage coïncide avec une période où la Mauritanie, membre du G5 Sahel jusqu’à son retrait en 2022, a continué d’offrir un appui tacite au Niger face aux menaces jihadistes qui enserrent leurs frontières communes.

L’adieu diplomatique de l’ambassadeur de la Mauritanie au Niger, reçu par le général Tiani, un moment qui célèbre une mission discrète Niger-Mauritanie : Une coopération ancrée dans l’histoire

Les relations entre le Niger et la Mauritanie, bien que moins médiatisées que d’autres alliances régionales, puisent leur force dans une proximité géographique et une vision partagée. Depuis l’établissement de leurs liens diplomatiques dans les années post-indépendance, les deux pays ont cultivé une entente marquée par des échanges commerciaux (bétail, céréales, produits artisanaux) et une collaboration sécuritaire renforcée par leur appartenance passée au G5 Sahel. L’ambassadeur Ould Ahmed Aicha, en fin de mission, laisse derrière lui un héritage dont les échos se feront sentir dans les couloirs des chancelleries, alors que le Niger, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) depuis juillet 2023, cherche à redéfinir ses partenariats dans un contexte de bouleversements internes et régionaux.

Un départ dans l’ombre d’un tournant

Cette audience intervient à un moment singulier où le Niger s’efforce de consolider sa souveraineté tout en naviguant dans les eaux troubles d’une diplomatie en mutation. La fin de mission de l’ambassadeur mauritanien, saluée par une réception au sommet de l’État, pourrait aussi refléter une volonté de Niamey de maintenir des alliés stables dans une Afrique de l’Ouest fracturée par les coups d’État et les rivalités. Si aucune déclaration officielle n’a filtré sur les échanges entre les deux hommes, il est permis d’imaginer que des mots de gratitude ont croisé des vœux pour une coopération future, dans un Sahel où chaque geste compte.

La diplomatie, art des silences éloquents

Dans le ballet des relations internationales, son départ n’est pas un point final, mais une virgule délicate, un souffle suspendu entre deux chapitres. Car, au-delà des titres et des protocoles, ce sont les silences qu’il emporte, ceux des accords scellés, des mains serrées, des espoirs murmurés, qui tissent la trame véritable de son legs. Ainsi, dans l’immense étendue sahélienne, où les dunes gardent jalousement leurs secrets, cet ambassadeur s’efface, laissant derrière lui une leçon : les plus grandes œuvres se bâtissent parfois loin des regards, dans la patience d’un vent qui, sans bruit, redessine les sables.

 

Riyad : le HCNE nigérien érige son premier bastion

Riyad, 3 mars 2025 – Dans l’enceinte vibrante de la capitale saoudienne, un événement inédit a marqué les annales de la diaspora nigériane : l’installation du tout premier bureau du Conseil Suprême des Nigériens Résidant à l’Étranger (HCNE) à Riyad. En effet, ce jalon, célébré avec ferveur, s’est dessiné en deux temps forts : des élections historiques le 27 février, suivies d’une inauguration solennelle le lendemain, sous les regards attentifs d’une communauté assoiffée d’unité et d’un avenir partagé.

HCNE : Élections et nouveaux dirigeants

C’est dans une effervescence palpable que les Nigériens de Riyad, loin des rives du fleuve Niger, ont convergé vers les urnes ce 27 février. Leur vote, porté par un souffle collectif, a donné naissance à un bureau de quatorze membres, un éventail de talents et de vocations. À sa tête, M. Lamino Idris, élu président, flanqué de M. Bashir Muhammad en tant que vice-président et de M. Nasser Saleh, désigné secrétaire général. Ces figures, désormais piliers de cette nouvelle instance, incarnent l’élan d’une diaspora résolue à tisser des liens plus étroits, malgré les kilomètres qui la séparent de la terre natale.

Cérémonie d’inauguration solennelle

En plus, le lendemain, le 28 février, une cérémonie empreinte de gravité et d’espoir a scellé cette avancée. Sous les lustres d’une salle parée pour l’occasion, le Chargé d’Affaires a.i. de l’ambassade du Niger à Riyad, M.Seradji Addahi, a présidé les festivités, entouré du Premier Conseiller, de l’Enquêteur et d’une délégation de conseillers et de membres de la Commission des élections. Par ailleurs, dans son allocution, M. Addahi n’a pas mâché ses mots : ce bureau, a-t-il martelé, est une ancre pour les citoyens nigérians, un levier pour surmonter les écueils de l’expatriation et amplifier leur voix au cœur du Royaume. Un message clair, relayé par l’écho distant du ministre des Affaires étrangères, M. Bakari Sangré, dont l’ombre bienveillante plane sur cette initiative, témoignage de l’attention portée par Abuja aux siens, où qu’ils soient.

HCNE : Perspectives et défis pour la diaspora nigériane

Ce premier bureau ne se veut pas une fin en soi, mais un prélude. Déjà, des murmures annoncent l’éclosion prochaine d’autres antennes à travers l’Arabie saoudite, de Djeddah à Dammam, pour enserrer dans un même filet les aspirations des Nigériens éparpillés sous le ciel du désert. Car les défis ne manquent pas : démarches administratives labyrinthiques, quête d’emploi dans un marché exigeant, ou encore préservation d’une identité culturelle face aux vents de l’assimilation. À ces épreuves, le HCNE entend répondre par une écoute affûtée et une action concertée avec l’ambassade, transformant les obstacles en tremplins.

L’élection de ce bureau n’est pas qu’un acte administratif ; elle est une promesse cousue dans le tissu d’une communauté. À Riyad, ville de tours altières et d’ambitions démesurées, les Nigériens ont planté un drapeau vert et blanc, symbole d’une appartenance qui transcende les frontières. Et tandis que le sable du désert murmure sous les pas des expatriés, une certitude se dessine : ce conseil, né dans l’effort et l’espérance, est le premier chapitre d’une épopée plus vaste. Car là où les racines s’entrelacent, même loin du sol natal, elles finissent toujours par percer la pierre pour atteindre la lumière.

Niger-États-Unis : 65 ans de Partenariat en Lumière !

Niamey, 26 février 2025 –Dans le cœur vibrant de Niamey, sous un ciel d’un bleu immaculé le mardi, s’est déployée une cérémonie d’exception célébrant avec faste le 65ᵉ anniversaire d’un partenariat transatlantique d’une envergure inédite avec  les États-Unis. Dans une ambiance qui rappelle la richesse des traditions artisanales nigériennes, les échanges culturels et professionnels prennent une dimension résolument moderne et inspirante.

Les artisans de l’avenir honorés par l’Ambassade des États-Unis

En premier lieu, l’Ambassade des États-Unis, dans un geste empreint de solennité et de pédagogie, a honoré les esprits innovants et laborieux qui, au travers de programmes d’échanges minutieusement élaborés durant les années 2023-2024, se sont distingués par une excellence singulière. Pour preuve, les lauréats, véritables artisans du savoir, ont participé à des formations spécialisées d’un niveau d’exigence rare, allant de l’« Instructor Development Course » aux cursus d’« Advancing Military Professionalism », révélant ainsi une maîtrise fine de techniques de pointe et un leadership prometteur.

Des échanges culturels et éducatifs : une palette diversifiée de savoirs

Dans le même esprit, tel un marché traditionnel où se mêlent épices rares et objets d’art uniques, l’éventail des programmes – du « Pan African Youth Leadership Program » au « Global Undergraduate Exchange Program », en passant par des initiatives prestigieuses telles que le « Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders » ou le « Fulbright Teaching Excellence and Achievement »  offrent une palette diversifiée de savoirs et d’expériences. De fait, ces parcours, conçus avec l’ingéniosité d’un artisan d’antan, permettent la métamorphose personnelle et professionnelle, permettant à chacun de tisser des liens interculturels solides et de contribuer activement au développement de leur pays.

Vers un avenir partagé : un discours inspirant de l’Ambassadeur FitzGibbon

En outre, dans le discours mesuré et raffiné de l’ambassadrice Kathleen FitzGibbon, résonne l’écho d’une vision durable. À cet égard, elle a salué l’engagement acharné des participants, soulignant que leurs contributions s’inscrivent comme des maillons essentiels dans l’édifice d’une coopération bilatérale qui, tel un pont délicatement travaillé par un maître artisan, unit deux nations dans une harmonie enrichissante et réciproque.

Par ailleurs, au-delà de la simple remise de certificats, cette célébration se veut une véritable leçon de diplomatie moderne, où l’alliance des compétences et la valorisation de la culture locale se fondent en une symphonie éducative. À l’image d’une tapisserie aux motifs complexes, chaque fil de cette initiative illustre le savoir-faire et la détermination qui animent un peuple fier de ses traditions et résolument tourné vers l’avenir.

En guise de conclusion, le jubilé de 65 ans de coopération ne se résume pas à une commémoration temporelle, mais incarne l’essence même d’un dialogue interculturel raffiné et d’une pédagogie innovante. Ce rendez-vous symbolique, aux accents à la fois touristiques et artisanaux, promet de continuer à éclairer la voie d’un développement harmonieux, où chaque échange est une pierre ajoutée à l’édifice d’un avenir partagé.

 

 L’Algérie et le Niger resserrent leurs liens à El Mouradia

Alger, 26 février 2025 — Dans la chaleur d’un mardi algérois, le Palais El Mouradia, cœur battant du pouvoir en Algérie, a accueilli une figure clé de la diplomatie nigérienne : Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur. En effet, reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune, cet échange marque un jalon dans les relations entre Alger et Niamey, deux nations unies par une frontière de près de 1 000 kilomètres et une ambition commune de stabilité régionale. Loin d’être une simple formalité, cette visite s’inscrit dans un contexte où la coopération bilatérale prend un nouvel élan, porté par des projets concrets et une volonté de surmonter les défis du Sahel.

La visite du ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré  en Algérie , reçue par le président Tebboune le mardi , scelle une coopération Un accueil chargé de symboles

Par ailleurs, l’audience s’est déroulée sous les ors du palais présidentiel, en présence de figures de premier plan : Boualem Boualem, directeur de cabinet de la présidence, et Ahmed Attaf, ministre d’État algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. Cette délégation de haut rang traduit l’importance accordée à cette rencontre, qui dépasse le cadre protocolaire pour s’ancrer dans une dynamique de partenariat stratégique. Sangaré, porteur des salutations de son président nigérien, a saisi l’occasion pour saluer l’engagement constant de l’Algérie auprès du Niger, notamment dans les périodes de turbulence.

En outre, le tête-à-tête avec Tebboune n’était pas une première étape isolée. Avant de fouler le tapis rouge d’El Mouradia, le ministre nigérien s’est entretenu avec son homologue Ahmed Attaf. Ces discussions, tenues au siège du ministère des Affaires étrangères, ont permis de passer en revue les nombreux chantiers qui lient les deux pays. De la route transsaharienne, cette artère vitale pour le désenclavement du Sahel, aux projets énergétiques ambitieux, les échanges ont révélé une feuille de route dense, teintée d’optimisme.

Algérie-Niger :  Une coopération aux multiples visages

Au cœur des pourparlers, la volonté de donner corps à des initiatives longtemps évoquées. Parmi elles, la construction de raffineries pétrolières et l’implantation de turbines électriques de 50 mégawatts pour doper la production énergétique nigérienne. L’Algérie, forte de son expertise dans le secteur des hydrocarbures, se positionne comme un allié de poids pour accompagner Niamey dans cette quête d’autonomie. Mais l’ambition ne s’arrête pas là : des projets miniers, un gazoduc transsaharien et une fibre optique reliant les deux nations faisaient également partie des échanges, esquissant les contours d’une intégration régionale renforcée.

Sangaré, dans une déclaration à la presse, n’a pas caché son enthousiasme. « Cette rencontre est une pierre angulaire dans l’édifice de notre coopération », a-t-il lancé, soulignant les « perspectives lumineuses » qui s’ouvrent pour les deux pays. Il a loué l’assurance donnée par Tebboune que ces initiatives seraient mises en œuvre avec diligence, une promesse qui résonne comme un gage de confiance mutuelle.

Le Sahel en toile de fond

Au-delà des annonces économiques, cette visite survient dans un contexte régional complexe. Le Niger, secoué par des crises politiques et sécuritaires ces dernières années, trouve en l’Algérie un partenaire historique. Alger, fidèle à sa doctrine de non-ingérence et de médiation, a souvent joué les bons offices pour apaiser les tensions au sud de ses frontières. La crise nigérienne actuelle, marquée par des tractations avec la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), a d’ailleurs été abordée. Sangaré a tenu à rendre hommage au rôle de l’Algérie, « toujours présente dans les tempêtes », et a exprimé son espoir d’une sortie rapide de l’impasse grâce à une médiation en cours.

Les deux dirigeants ont également partagé leurs vues sur les défis communs : la lutte contre le terrorisme, la sécurisation des frontières et la gestion des flux migratoires. Dans un Sahel où l’instabilité menace de déborder, cette convergence d’intérêts pourrait poser les jalons d’une alliance plus robuste, capable de peser sur l’échiquier régional.

La visite du ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré  en Algérie , reçue par le président Tebboune le mardi , scelle une coopération Un accord aux accents pratiques entre l’Algérie et le Niger

En plus, le point d’orgue de la visite fut la signature d’un accord inédit entre Sangaré et Attaf. Ce texte, paraphé sous les auspices de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, prévoit des facilités administratives et douanières pour concrétiser des projets nigériens financés par l’Algérie. Un pas pragmatique qui illustre la volonté de dépasser les discours pour s’attaquer aux réalités du terrain.

Vers un avenir commun ?

En somme, cette journée au Palais El Mouradia ne fut pas qu’une parenthèse diplomatique : elle incarne une ambition partagée. Pour l’Algérie, il s’agit de consolider son rôle de pivot africain, un statut qu’elle revendique avec force sous la présidence de Tebboune. Pour le Niger, c’est une opportunité de s’appuyer sur un voisin fiable pour bâtir une économie plus résiliente. Alors que les délégations se séparaient, une certitude flottait dans l’air algérois : les ponts entre Alger et Niamey, déjà solides, sont en train de s’élever encore plus haut, portés par une vision qui transcende les sables du désert.

 

Niamey : le Général Tiani reçoit une délégation de haut niveau du Qatar

Niamey, le 24 février 2025 – Une rencontre d’importance s’est tenue ce lundi au cabinet présidentiel de la capitale nigérienne, où le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, a accueilli une délégation qatarie dirigée par le Dr Mohammed Bin Abdulaziz Al-Khulaifi, Ministre d’État et Ministre des Affaires Étrangères de l’État du Qatar. Cette visite, marquée par une volonté de renforcer les liens bilatéraux, intervient dans un contexte dans lequel le Niger, sous la direction de la junte militaire depuis juillet 2023, cherche à diversifier ses partenariats internationaux.

Le cortège des pouvoirs : les figures clés de l’État s’en mobilisent

L’audience s’est déroulée en présence de figures clés de l’administration nigérienne, notamment le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État chargé de la Défense Nationale, le Dr Soumana Boubacar, Directeur de Cabinet du Président du CNSP, ainsi que M. Alio Daouda, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, qui assure également l’intérim du portefeuille des Affaires Étrangères. Cette forte représentation témoigne de l’importance accordée par Niamey à cette visite diplomatique.

Bien que les détails précis de l’entretien n’aient pas été rendus publics, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de rapprochement entre le Niger et les pays du Golfe, en particulier depuis le changement de régime. Le Qatar, connu pour son rôle de médiateur sur la scène internationale et son engagement humanitaire, pourrait explorer des opportunités de coopération dans des domaines tels que le développement économique, la sécurité ou encore l’aide humanitaire, alors que le Niger fait face à des défis multiples, notamment l’insécurité dans la région du Sahel et une situation socio-économique complexe.

Le Général Tiani a réorienté la politique étrangère nigérienne vers des alliances non traditionnelles, rompant notamment avec certains partenaires occidentaux comme la France. Cette ouverture vers des puissances comme le Qatar, la Russie ou encore la Turquie illustre une stratégie visant à consolider la souveraineté nationale tout en attirant des investissements et un soutien international.

À Niamey, le Général Tiani reçoit une délégation du Qatar dirigée par le Dr Al-Khulaifi pour sceller de nouveaux partenariats Doha en point d’honneur : le Qatar, nouvel acteur sur la scène africaine

Du côté qatari, le Dr Mohammed Bin Abdulaziz Al-Khulaifi, un diplomate chevronné formé à l’Université de Californie à Berkeley et ancien doyen de la faculté de droit de l’Université du Qatar, incarne l’ambition de Doha de renforcer son influence en Afrique. Sa visite à Niamey pourrait ainsi marquer une nouvelle étape dans l’engagement du Qatar sur le continent, où il cherche à jouer un rôle de pont entre différentes régions et à soutenir des initiatives de stabilisation.

Si aucune déclaration officielle n’a suivi cette rencontre, les observateurs s’attendent à ce que des discussions sur des projets concrets émergent dans les prochains jours. Cette visite, sobre, mais symbolique, met en lumière les ambitions croisées de Niamey et de Doha dans un monde géopolitique en pleine mutation. Alors que le Niger redéfinit son positionnement international, le Qatar, avec ses ressources et son expertise diplomatique, pourrait devenir un partenaire stratégique de poids dans cette nouvelle ère pour le pays sahélien.

Algérie-Niger : une fraternité pétrolière au cœur des enjeux stratégiques

Alger, le 11 février 2025 – Sous le marbre glacé des salles ministérielles, une délégation nigérienne conduite par le Ministre du Pétrole, Sahabi Oumarou, a franchi les portes du ministère algérien de l’Énergie. En effet, dans l’ombre feutrée de cette entrevue, où chaque parole pèse comme un serment, une alliance se dessine, une coopération se raffermit, et l’avenir énergétique d’une région entière s’écrit à l’encre d’une ambition commune.

Par ailleurs, L’Algérie et le Niger, liés par l’histoire et la géographie, tracent aujourd’hui les contours d’un partenariat énergétique qui dépasse les seules contingences économiques. Il s’agit là d’un pacte dont les fondations plongent dans les entrailles du désert, là où se terrent les richesses fossiles, là où le vent des hydrocarbures charrie l’espoir d’un essor industriel et stratégique.

 L’Algérie et le Niger : une coopération qui se consolide dans le feu des défis

En plus, la rencontre, minutieusement orchestrée, s’inscrit dans la continuité des engagements pris entre Sonatrach et SONIDEP, deux entités aux destins entremêlés. Depuis le mémorandum d’entente signé le 1ᵉʳ octobre 2024, les rouages de cette coopération se sont accélérés, donnant naissance à des projets d’envergure : exploration, raffinage, pétrochimie, distribution… Un ballet d’initiatives où chaque acteur joue sa partition avec une précision implacable.

D’ailleurs, dans ce vaste échiquier énergétique, deux sous-comités stratégiques verront le jour : l’un, dédié au projet ambitieux d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso, l’autre, chargé d’assurer le bon déroulement des opérations, de baliser le terrain juridique et de sceller des accords déterminants. Une structure tentaculaire se met en place, sculptant progressivement le paysage énergétique du Niger sous l’œil vigilant d’une Algérie soucieuse de transmettre son savoir-faire.

Le Gazoduc transsaharien : un projet titanesque en filigrane

Mais l’audace de cette collaboration ne se limite pas aux frontières bilatérales. Dans l’ombre des discussions, un colosse s’impose : le Gazoduc Transsaharien (TSGP). Un serpent d’acier qui ambitionne de traverser dunes et montagnes, reliant l’immensité nigérienne aux rivages européens. Un rêve démesuré, une épopée industrielle qui exige une concertation millimétrée entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria.

En outre, les ministres, conscients de l’enjeu, ont insisté sur l’impérieuse nécessité d’accélérer les consultations, de lever les derniers verrous techniques et financiers, de donner à ce projet les ailes qui lui manquent encore. Le TSGP, s’il voit le jour, ne sera pas un simple tube d’acheminement de gaz. Il sera l’illustration d’une Afrique capable de penser grand, de se structurer, d’exister sur l’échiquier mondial avec une force inédite.

Un pacte qui dépasse l’économie : la transmission du savoir entre l’Algérie et le Niger

L’Algérie ne se contente pas d’offrir son expertise technique. Elle s’engage, par la voix de son ministre Mohamed Arkab, à ouvrir ses centres de formation aux cadres nigériens. L’Institut algérien du pétrole devient alors un carrefour du savoir, un lieu où se façonneront les ingénieurs et techniciens appelés à piloter l’essor énergétique du Niger.

Le ministre Sahabi Oumarou, visiblement ému par cet engagement, a exprimé une reconnaissance appuyée. Au-delà des infrastructures et des contrats, c’est bien la transmission des compétences qui, à terme, ancrera cette coopération dans la durée. Car une nation ne se construit pas uniquement avec des pipelines et des raffineries. Elle se forge dans l’intelligence de ses hommes, dans l’autonomie de sa pensée technique et stratégique.

Un engagement gravé dans l’acier et la confiance

Le clou de la rencontre fut enfoncé avec la remise, par le PDG de Sonatrach, des résultats d’analyses du pétrole brut nigérien, témoignant d’une coopération technique poussée. Dans cet échange d’expertises, il y a plus que des rapports et des chiffres : il y a la matérialisation d’une confiance mutuelle, d’une volonté commune de ne pas laisser le destin énergétique du Niger entre des mains étrangères.

Dans les couloirs feutrés du ministère algérien, alors que les discussions s’achèvent, il plane une certitude : ce partenariat n’est pas un simple accord. C’est une promesse, une fraternité énergétique inscrite dans le marbre des volontés politiques. L’Algérie et le Niger avancent ensemble, non comme des partenaires de circonstance, mais comme des alliés façonnant un avenir où l’Afrique ne serait plus seulement un réservoir de ressources, mais une force qui maîtrise son destin.

 

Algérie-Niger : une alliance pétrolière forgée dans les arcanes du pouvoir 

Alger, 11 février 2025 – Lorsque l’aéronef officiel nigérien fendit le ciel algérien pour effleurer le tarmac dimanche dernier, une silhouette surgit sous le crépitement des objectifs : Sahabi Oumarou, Ministre du Pétrole du Niger, accompagné d’une délégation de haut rang, posait le pied sur une terre où les destins énergétiques se lient et se défient dans une symphonie d’intérêts et d’ambitions.

Dans les arcanes feutrés du pouvoir, entre protocoles maîtrisés et accolades empreintes d’une cordialité de circonstance, une réalité se dessine : celle d’un partenariat dans lequel chaque concession est méticuleusement orchestrée, tel un coup d’échec calculé, et chaque projet dissimule les traces de négociations minutieusement observées par des regards invisibles.

L’énergie comme nervure d’une fraternité de fer

Par ailleurs, cette visite s’inscrit dans une dynamique qui ne relève plus du simple échange diplomatique. Elle s’apparente à un ballet d’obligations tacites, tissées par les nécessités impérieuses de la géopolitique énergétique. L’Algérie et le Niger, unis par des desseins communs, réaffirment leur volonté de transcender les contingences conjoncturelles pour ériger une coopération à l’épreuve du temps et des crises.

Les pierres angulaires de cette alliance sont l’exploration et la prospection pétrolières sous l’égide de Sonatrach, la consolidation du projet titanesque du gazoduc Transsaharien et l’érection d’une raffinerie ainsi qu’un complexe pétrochimique à Dosso, promesse d’une autonomie industrielle pour le Niger. Mais au-delà des infrastructures et des contrats signés à l’encre des intérêts mutuels, c’est une transmission d’expertise qui se joue : la formation d’une génération d’ingénieurs et de techniciens nigériens destinés à prendre la relève d’une industrie en pleine mutation.

Sonatrach et SONIDEP : deux titans au cœur des manœuvres 

Dans les coulisses du pouvoir énergétique, deux mastodontes se toisent et s’associent : Sonatrach, fleuron algérien à l’expérience inégalée, et SONIDEP, entité nigérienne en quête de maturité industrielle. L’échange ne se limite pas à un simple transfert de ressources, il s’érige en symbiose stratégique où le savoir-faire devient une monnaie aussi précieuse que le pétrole lui-même.

À travers la mise en œuvre d’un plan concerté, ces deux entités s’emploient à redessiner le visage énergétique du Niger, sous le regard attentif d’un voisin algérien dont l’expertise ne demande qu’à s’étendre au-delà de ses frontières. La construction du gazoduc transsaharien, projet dantesque destiné à irriguer l’Europe en or noir et en gaz africain, illustre cette ambition de convergence. Un chantier aux allures de chimère, suspendu entre les impératifs techniques et les réalités politiques.

 L’Algérie et le Niger : un pacte scellé par la nécessité et l’ambition

Lorsque Sahabi Oumarou s’entretiendra avec Mohamed Arkab, ministre d’État algérien de l’Énergie, ce ne sera pas une simple formalité diplomatique. Ce sera un moment où chaque mot portera le poids d’une stratégie longuement mûrie, où chaque engagement sera une pierre posée sur l’édifice de cette coopération qui défie les aléas géopolitiques.

L’Algérie, consciente de son rôle de mentor, déroule son tapis d’expertise, tandis que le Niger, avide de souveraineté énergétique, saisit cette main tendue avec une prudence calculée. La dépendance n’est pas une option, l’apprentissage est une nécessité.

Dans cette étreinte politique et économique, l’Afrique de demain se forge. Non plus comme un simple fournisseur de matières premières aux grandes puissances, mais comme un acteur qui maîtrise son destin. Les prochaines pages de cette alliance s’écriront sous le sceau du pragmatisme, de l’ambition et des intérêts entrelacés.

Car, au final, dans ce jeu d’énergies et de pouvoirs, ce ne sont ni les discours ni les poignées de main qui traceront l’avenir, mais bien les infrastructures érigées, les pipelines enfouis et les usines qui s’élèveront sous le soleil implacable du Sahel.

 

Passeports de l’UEMOA : une porte ouverte sur le monde ou un sésame à double tranchant ?

Dans l’univers mouvant de la mobilité internationale, un passeport n’est pas qu’un simple document d’identification. Il incarne un laissez-passer, un symbole d’influence diplomatique et un révélateur des rapports de force entre les nations. Au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), tous les passeports ne se valent pas en matière d’accès facilité aux frontières du monde.

Le rapport 2025 de Henley Partners établit une hiérarchie des passeports selon leur degré de permissivité en termes d’exemption de visa. Ainsi, le Bénin caracole en tête du classement régional, tandis que le Mali et la Guinée-Bissau ferment la marche. Mais derrière ces chiffres se cachent des dynamiques complexes, à la croisée des alliances diplomatiques, des accords bilatéraux et des stratégies migratoires.

Bénin, leader régional : une mobilité optimale ?

Avec 68 destinations accessibles sans visa, le passeport béninois se distingue comme le plus puissant de l’UEMOA. Cette flexibilité constitue un avantage indéniable, notamment pour les hommes d’affaires et les étudiants en quête d’opportunités hors des frontières nationales. Ce rang (74ᵉ mondial) n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une diplomatie proactive tournée vers le renforcement des accords de libre circulation.

Togo et Burkina Faso : des destinations privilégiées, mais jusqu’où ?

Le Togo, classé 81ᵉ au niveau mondial, permet à ses citoyens de se rendre dans 61 pays sans visa. Cette ouverture simplifie les déplacements et témoigne d’une insertion stratégique du pays dans les circuits internationaux. Cependant, l’accessibilité d’un passeport ne garantit pas systématiquement des opportunités économiques florissantes. Un visa facile d’accès ne compense pas toujours la nécessité d’un réseau solide ou de ressources financières suffisantes pour concrétiser les voyages.

Quant au Burkina Faso, son passeport octroie un accès libre à 60 destinations, le plaçant 82ᵉ au niveau mondial. Toutefois, les récentes évolutions politiques et sécuritaires pourraient influencer son attractivité à l’échelle internationale. Une forte mobilité diplomatique est souvent corrélée à la stabilité intérieure d’un État, un facteur déterminant dans les négociations bilatérales sur les régimes de visas.

Côte d’Ivoire, Sénégal, Niger : un classement en demi-teinte

Avec 59 pays accessibles sans visa, la Côte d’Ivoire occupe une place stratégique dans l’échiquier diplomatique africain, mais son passeport reste en 83ᵉ position mondiale. De son côté, le Sénégal, avec 58 destinations sans visa, affiche un classement de 84ᵉ mondial, un rang respectable qui témoigne des efforts de Dakar pour élargir ses horizons diplomatiques.

Le Niger, quant à lui, se positionne 85ᵉ au rang mondial, permettant à ses ressortissants de voyager sans visa vers 57 pays. Toutefois, l’influence des défis sécuritaires dans la région sahélienne pourrait impacter l’évolution de cette mobilité dans les années à venir.

Mali et Guinée-Bissau : entre enjeux politiques et ouverture internationale

Clôturant ce classement, les passeports du Mali et de la Guinée-Bissau permettent d’accéder à 55 pays sans visa, les plaçant 87ᵉ au niveau mondial. Ce positionnement traduit en partie la situation géopolitique de ces États, où les contextes internes influencent fortement la reconnaissance diplomatique et les accords de libre circulation.

Au-delà du classement : un passeport suffit-il à voyager ?

Si ces statistiques offrent une lecture claire du degré de mobilité qu’octroie un passeport, elles ne doivent pas masquer une réalité plus nuancée. L’absence de visa ne signifie pas toujours une acceptation automatique à l’entrée d’un pays. Les exigences complémentaires, comme les justificatifs financiers, l’assurance santé ou encore les contrôles de sécurité renforcés, demeurent des obstacles non négligeables.

Ainsi, la puissance d’un passeport ne se résume pas à un simple chiffre. Elle dépend aussi des dynamiques socio-économiques, de la perception internationale du pays émetteur et des stratégies adoptées pour renforcer son attractivité. Un sésame, certes, mais dont l’efficacité repose autant sur l’administration que sur la conjoncture mondiale.

Affaires diplomatiques : un décret présidentiel scelle l’envoi d’émissaires d’exception aux quatre coins du globe

Niamey, le 6 février 2025 — Dans une dynamique de redéploiement stratégique, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et gardien des institutions nigériennes, a apposé son sceau, mercredi, sur un décret conférant à quatre hautes figures les clés de représentations diplomatiques stratégiques. Par cette décision, le Niger déploie une phalange de plénipotentiaires aux allures de cartographie géopolitique recalculée.

Investis de charges diplomatiques aussi bien protocolaires que symboliques, ces émissaires auront pour mission d’incarner l’âme nigérienne sous des cieux étrangers. En tête de cortège, M. Tahirou Boureima, jusqu’alors scribe des arcanes étrangères, se voit confier l’honneur d’arborer les couleurs nigériennes à Yaoundé, auprès de la République du Cameroun.

Dans un jeu d’échecs où l’uniforme épouse l’art de la négociation, trois officiers d’élite rejoignent des sphères d’influence stratégiques : le Colonel-Major Amadou Madougou, désormais légat à Doha, devra naviguer dans les mirages diplomatiques qataris ; le Colonel-Major Abdoulaye Badié prendra son bâton de pèlerin à Berlin, face aux défis tesselles de l’Europe ; quant au Colonel-Major Seidou Zada, il hissera l’étendard nigérien sur les rives du Gange, en République de l’Inde.  Dans un contexte de mutations géopolitiques accélérées, cette nomination traduit une ambition de diversification des partenariats économiques et scientifiques, avec une attention particulière portée aux secteurs de l’éducation et de l’innovation technologique.

Ce quadrillage de compétences, mêlant toge et treillis, dessine une diplomatie où le sabre et la plume se répondent.  Ces nominations, loin d’être anodines, trahissent une volonté d’ancrer le Niger dans un dialogue des puissances revisité.

Un nouveau chapitre s’ouvre ainsi pour le Niger sur la scène internationale, où ces nouveaux ambassadeurs, en véritables tisserands du dialogue interétatique, auront la responsabilité d’ancrer durablement la nation dans une dynamique de coopération renouvelée et stratégique.

Le Gouverneur exige une refonte des interventions des partenaires

Diffa, 4 février 2025 — Dans une salle de conférence aux murs parchemins, où l’air vibrait d’une gravité palpable, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la Région de Diffa, a orchestré ce mardi une réunion d’envergure avec les cadres régionaux. En effet, l’objectif de cette rencontre est de réajuster la boussole des interventions des partenaires au développement, dont les projets, bien que nombreux, peinent à épouser les contours des besoins réels d’une population éreintée par une décennie de crises sécuritaires et humanitaires.

Des projets en décalage avec le terrain : l’alerte d’un gouvernant en première ligne  

D’une voix ferme, teintée d’une lassitude non dissimulée, le Gouverneur a dépeint un tableau sans fard : « Les partenaires plantent des graines dans un désert d’insécurité, sans prendre le temps de consulter ceux qui labourent la terre. » Une métaphore cinglante pour dénoncer des initiatives parachutées, implantées dans des zones instables où les groupes armés règnent en maîtres, rendant ces projets aussi éphémères que des mirages. Selon lui, cette approche en vase clos des bailleurs de fonds mine leur efficacité, transformant des millions investis en châteaux de sable balayés par les vents de l’urgence.

Pour une cartographie renouvelée des priorités

Par ailleurs, le ton s’est fait incisif lorsque le Gouverneur a exigé un recentrage impératif autour des secteurs vitaux : hydraulique, santé, éducation et infrastructures socio-économiques. « Nous ne sommes pas des spectateurs dans notre propre récit. » « Les partenaires doivent troquer leur monocle d’experts contre une loupe collective, ajustée aux réalités de nos communautés », a-t-il lancé, appelant à un dialogue symétrique entre autorités locales et acteurs externes. Une allusion directe à la nécessité d’écouter les responsables techniques communaux, ces sentinelles du quotidien qui, selon lui, détiennent les clés d’une planification ancrée dans le terrain.

Diffa, épicentre de crises et carrefour d’ambitions contradictoires

La région de Diffa, cicatrisée par les assauts de Boko Haram et devenue l’un des épicentres de la crise humanitaire au Sahel, accueille depuis des années une myriade d’ONG et d’agences onusiennes. Pourtant, leur présence, bien que massive, reste fantomatique sur le terrain, selon plusieurs participants à la réunion. « Des projets épars, des rapports d’activités fournis, mais des résultats aussi fugaces que les pluies en saison sèche », résume un cadre régional sous couvert d’anonymat.

Vers une coconstruction ou un statu quo ?

En plus, cette rencontre marque un tournant dans la gouvernance régionale. Le Gouverneur Bagadoma, en soldat du développement, semble vouloir imposer une tectonique des priorités : ne plus subir les agendas des partenaires, mais co-écrire les programmes. « Le temps où l’on acceptait des projets conçus dans des bureaux climatisés, à des milliers de kilomètres de nos douleurs, est révolu », a-t-il asséné, plaidant pour des diagnostics partagés et des indicateurs de succès redéfinis localement.

L’ombre de Boko Haram plane toujours

Rappelant que la région reste sous la menace latente d’attaques, le Gouverneur a souligné l’absurdité d’implanter des infrastructures dans des zones où « le bruit des armes couvre le murmure des progrès ». Un avertissement qui résonne comme un appel à privilégier les interventions dans les localités stabilisées, afin d’éviter que le développement ne soit réduit en cendres par de nouveaux soubresauts violents.

L’heure des choix

Si cette réunion a dessiné les contours d’une nouvelle ère de collaboration, son succès dépendra de la capacité des partenaires à troquer leur verticalité habituelle contre une horizontalité inclusive. Pour les populations de Diffa, épuisées, mais résilientes, l’enjeu est clair : transformer l’essai d’une coordination enfin harmonieuse ou perpétuer le cycle des promesses en jachère.

Le Général Bagadoma, en stratège averti, a posé ses pions. Reste à voir si les partenaires, souvent guidés par des logiques de siège, sauront épouser les méandres d’un terrain qui exige bien plus que des bonnes intentions.

Chaïbou à Cotonou : une poignée de main qui sème les graines d’une diplomatie fraternelle

Cotonou, 31 janvier 2025 — Dans l’éclat feutré d’un après-midi béninois, le nouvel ambassadeur du Niger près du Bénin, M. Kadade Chaïbou, a déposé les copies figurées de ses lettres de créance entre les mains du ministre Shegun Bakari. Un rituel protocolaire, certes, mais empreint d’une symbolique puissante : celle d’un dégel calculé entre deux nations sahéliennes liées par une histoire enchevêtrée et des défis communs.

Cérémonie sous le signe de l’égrégore fraternel

L’instant, sobre mais éloquent, s’est déroulé dans un climat de cordialité délavée des habituelles rigidités diplomatiques. Vêtu d’un boubou aux motifs discrets, l’ambassadeur Chaïbou a marqué ses premiers pas sur le sol béninois par des remerciements appuyés envers le gouvernement hôte, soulignant « l’hospitalité tissée dans l’étoffe des relations séculaires ». Une allusion directe aux racines partagées des peuples Haoussa, Zarma, et Bariba, qui traversent les frontières comme des veines invisibles.

Face à lui, le ministre Bakari, gardien des clés de la diplomatie béninoise, a accueilli ce geste avec une gravité teintée d’optimisme. « Les lettres de créance ne sont pas de simples parchemins, mais des passerelles entre deux volontés politiques », a-t-il glissé en substance, rappelant que Niamey et Porto-Novo ont, ces dernières années, navigué entre méfiances épidermiques et accalmies tactiques.


Au-delà du protocole : les non-dits d’une réconciliation

Si la cérémonie s’est tenue sans fioritures, elle n’en porte pas moins les stigmates d’un passé récent tumultueux. Entre 2023 et 2024, des litiges frontaliers et des divergences sur la gestion des flux transhumants avaient oxydé les relations. L’arrivée de Chaïbou, perçu comme un « pontife du dialogue » à Niamey, pourrait incarner un tournant.

Des sources proches des chancelleries évoquent des dossiers sensibles en suspens : la sécurisation des corridors agropastoraux, la lutte contre l’extrémisme dans le bassin du fleuve Niger et la relance de projets économiques conjoints gelés depuis 2022. Autant de chantiers où l’ambassadeur devra user de sa diplomatie du fari, cette farine de mil symbole de patience et de persévérance dans la culture sahélienne.

L’ambassadeur Chaïbou : un tisseur de liens dans l’âme

Ancien conseiller aux affaires transfrontalières, Chaïbou n’est pas un novice dans l’art de dénouer les nœuds géopolitiques. Son credo : « Parler peu, écouter beaucoup, et agir en silencieux ». Une philosophie qui pourrait séduire un Bénin en quête de partenaires stables dans un Sahel en ébullition.

Épilogue : Et maintenant, cultiver l’oasis

En quittant le ministère, Chaïbou a jeté un regard appuyé sur l’immense carte de l’Afrique accrochée au mur. Peut-être y traçait-il mentalement les contours d’une coopération renouvelée. Reste à savoir si cette « diplomatie de la main tendue » résistera aux tempêtes de souverainetés chatouilleuses et aux intérêts contradictoires.

Une chose est sûre : à Cotonou comme à Niamey, on observe cette nouvelle germination avec un mélange d’espoir et de prudence. Car dans le désert des relations internationales, même les oasis promises doivent être arrosées… sans relâche.

Dramani Mahama nomme Larry Gbevlo-Lartey envoyé spécial auprès de la Confédération AES

Niamey, 22 janvier 2025 –Dans un geste significatif visant à renforcer les liens diplomatiques et la coopération régionale, le Président Dramani Mahama a désigné, par décret présidentiel en date du 21 janvier 2025, Larry Gbevlo-Lartey comme Envoyé Spécial auprès de la Confédération AES (Alliance des États du Sahel). Cette nomination intervient dans un contexte géopolitique marqué par la nécessité d’une coopération accrue en matière de sécurité et de développement dans la région sahélienne.

Larry Gbevlo-Lartey : Un parcours militaire et diplomatique remarquable

Larry Gbevlo-Lartey est un militaire à la retraite, dont la carrière est jalonnée de missions stratégiques et diplomatiques. Ancien coordonnateur de la sécurité nationale du Ghana, il a joué un rôle central dans la mise en œuvre des politiques de sécurité intérieure, contribuant à la stabilité du pays. Son expertise ne se limite pas au Ghana, puisqu’il a également occupé le poste de représentant spécial du président de l’Union africaine pour la coopération anti-terroriste. Dans ce rôle, il a été un acteur clé dans les efforts continentaux pour contrer les menaces terroristes, en travaillant en étroite collaboration avec divers États membres de l’UA.

Les enjeux de la mission auprès de la Confédération AES

La Confédération AES, une coalition régionale visant à promouvoir la stabilité et le développement économique dans le Sahel, a récemment accompli des prouesses significatives dans la lutte contre le terrorisme. De plus, elle a renforcé ses relations avec des pays amis, notamment en dépêchant des délégations pour l’investiture du président Dramani Mahama. En tant qu’Envoyé Spécial, Larry Gbevlo-Lartey aura pour mission de renforcer les relations entre le Ghana et les États membres de la Confédération, ainsi que de promouvoir des initiatives conjointes bénéfiques au développement de leurs pays respectifs.

Son expérience en matière de sécurité nationale et de coopération internationale sera un atout précieux dans la coordination des efforts pour renforcer la sécurité régionale et promouvoir le développement durable. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du Ghana à jouer un rôle actif dans les affaires régionales et à soutenir la stabilité et la prospérité du Sahel.

Une mission au cœur des priorités régionales

En acceptant cette nouvelle fonction, Larry Gbevlo-Lartey s’inscrit dans une dynamique où la diplomatie et la sécurité sont intrinsèquement liées. Sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et sécuritaires sera d’une grande importance pour encourager la conception de projets conjoints.Sa nomination est également une reconnaissance de son expertise et de son dévouement à la cause panafricaine.

En somme, cette nomination marque une étape importante dans les relations entre le Ghana et la Confédération AES, avec l’espoir que l’expérience et le leadership de Larry Gbevlo-Lartey contribueront à une plus grande stabilité et à un développement harmonieux dans les relations Ghana-AES.

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Relations sino-nigériennes : visite du diplomate chinois Liu Yuxi à Niamey

Depuis le 14 janvier 2025, Liu Yuxi, ambassadeur et représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, est en visite officielle au Niger. En effet, cette mission vise à renforcer les relations bilatérales entre la Chine et le Niger, en mettant l’accent sur des échanges avec les autorités nigériennes sur des sujets d’intérêt commun.

Un moment fort de cette visite a été la rencontre de ce mardi entre Liu Yuxi et le général de corps d’armée Salifou Mody, ministre d’État et ministre de la Défense, qui assurait l’intérim du Premier ministre. Cette entrevue, qui s’est déroulée dans le cadre du cabinet ministériel, a permis d’aborder des questions cruciales relatives au développement des relations sino-nigériennes ainsi que des enjeux régionaux et internationaux d’intérêt partagé. L’échange a été l’occasion de réaffirmer la volonté commune de consolider un partenariat mutuellement bénéfique.

Une visite diplomatique de Liu Yuxi, ambassadeur et représentant spécial pour consolider des partenariats stratégiques

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la politique étrangère chinoise visant à renforcer sa présence en Afrique. Liu Yuxi, en tant que représentant spécial pour les affaires africaines, joue un rôle clé dans la promotion des relations entre la Chine et les pays africains. Sa visite au Niger témoigne de l’importance accordée par Pékin à ses partenariats stratégiques sur le continent africain.

Les relations entre la Chine et le Niger se sont intensifiées ces dernières années, avec des coopérations dans divers domaines tels que les infrastructures, l’énergie et la santé. La visite de Liu Yuxi pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration, notamment dans le cadre de l’initiative la Ceinture et la Route (les Nouvelles Routes de la soie). Cette initiative, chère au gouvernement chinois, vise à renforcer les échanges économiques et culturels entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe, et le Niger pourrait y jouer un rôle non négligeable.

En marge de cette visite, des rencontres avec d’autres responsables nigériens sont prévues afin de discuter de projets communs et de renforcer les liens d’amitié entre les deux pays. Cette mission diplomatique illustre la volonté de la Chine de consolider ses relations avec le Niger et de contribuer au développement socio-économique du pays.

 

John Dramani Mahama : investiture du nouveau président ghanéen

Accra, 7 janvier 2025 – Une journée marquante pour le Ghana, alors que John Dramani Mahama, figure politique emblématique du pays, a été investi président lors d’une cérémonie officielle à Accra. Le Premier ministre, accompagné d’une délégation composée de membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement, a honoré l’événement de sa présence, soulignant l’importance de cette transition pour la région.

Une cérémonie solennelle

La cérémonie d’investiture, qui s’est déroulée au cœur de la capitale ghanéenne, a attiré des dignitaires venus de divers horizons, témoignant de l’importance régionale et internationale du Ghana. Parmi les invités de marque, le Premier ministre et sa délégation ont exprimé leur soutien à la nouvelle administration, renforçant les liens diplomatiques entre les deux nations.

John Dramani Mahama : une biographie

Né le 29 novembre 1958 à Damongo, dans la région Nord du Ghana, John Dramani Mahama est issu d’une famille influente. En effet, Emmanuel Adama Mahama, le père de celui-ci, était un homme politique de renom qui a occupé le poste de Premier ministre durant l’ère de Kwame Nkrumah. John Mahama a suivi les traces de son père, se forgeant une carrière dans la politique après avoir obtenu un diplôme en histoire de l’université du Ghana, suivi d’études supérieures en communication à Moscou.

Une carrière politique impressionnante

John Mahama a entamé sa carrière politique en tant que député en 1996. Il a gravi les échelons en devenant ministre de la Communication avant d’être nommé vice-président sous la présidence de John Atta Mills en 2009. Après le décès de ce dernier en 2012, Mahama a assumé la présidence, avant de remporter l’élection présidentielle de la même année.

Cependant, sa présidence n’a pas été sans défis. En 2016, il a perdu les élections face à Nana Akufo-Addo, marquant une pause dans sa carrière présidentielle. Pendant cette période, il s’est consacré à des activités internationales, notamment en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies pour le développement durable en Afrique.

Retour triomphal à la présidence

Après plusieurs années en retrait, John Mahama a réussi à rallier les suffrages, remportant l’élection présidentielle de 2024 avec une campagne axée sur la relance économique, la lutte contre la corruption et l’amélioration des infrastructures. Son retour à la présidence est une opportunité pour le Ghana de renforcer sa position économique et politique sur la scène africaine.

L’investiture de John Mahama marque un nouveau chapitre pour le Ghana. Avec des défis tels que la relance économique post-pandémique, la gestion des ressources naturelles et le renforcement des institutions démocratiques, en plus, le peuple attend son administration au tournant. La présence du Premier ministre et de la délégation du CNSP à la cérémonie souligne également l’importance des relations bilatérales et le rôle du Ghana en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine.

John Dramani Mahama, fort de son expérience passée et de sa vision pour l’avenir, est prêt à diriger le Ghana vers une nouvelle ère de développement et de prospérité.

 

Dirkou : 613 migrants nigériens rapatriés de Libye

Agadez, 6 janvier 2025 – Dans la nuit du 3 au 4 janvier 2025, environ 613 migrants nigériens, rapatriés de Libye, ont foulé le sol de Dirkou, un village situé dans le département de Bilma, dans la région d’Agadez, au nord du Niger.En effet, les autorités libyennes ont refoulé ces migrants, qui étaient auparavant en situation irrégulière en Libye, les obligeant à retourner dans leur pays d’origine après avoir vécu des conditions précaires et souvent dangereuses sur le territoire libyen.

Solidarité humanitaire à Dirkou : les autorités locales prennent en charge les migrants

À leur arrivée à Dirkou, les autorités communales locales ont immédiatement pris en charge les migrants, en étroite collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et divers partenaires humanitaires locaux. Cette opération de rapatriement s’inscrit dans un cadre humanitaire et de solidarité visant à offrir une aide d’urgence à ces migrants. Pour certains, ils avaient été pris dans le piège des réseaux de trafic humain ou avaient subi de graves abus en Libye.

Le maire de Dirkou, ainsi que les représentants des FDS et des organisations humanitaires locales, ont exprimé leur solidarité et leur soutien envers les migrants, en leur fournissant nourriture, eau et soins de santé de première nécessité. De plus, les autorités ont annoncé des mesures pour assurer leur sécurité et leur bien-être, tout en préparant des solutions pour leur réintégration sociale et économique dans leurs communautés d’origine.

Les migrants rapatriés reçoivent une aide d’urgence et des soins de première nécessité.

Les autorités nigériennes ont rappelé l’importance de continuer à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie et des opportunités économiques dans les régions les plus touchées par les flux migratoires, afin de réduire les risques que les citoyens nigériens ne se retrouvent à nouveau dans des situations dangereuses à l’étranger.

Cette opération fait suite à une série d’initiatives prises par le Niger, en coopération avec d’autres pays de la région et des organisations internationales, pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière et du trafic humain, en fournissant des alternatives sûres et légales aux migrants.

En somme, le phénomène de migration en provenance d’Afrique subsaharienne, notamment vers la Libye et l’Europe, reste un défi majeur pour les gouvernements de la région. Le rapatriement des 613 migrants est un exemple de la solidarité qui existe entre les différentes parties prenantes, mais aussi de la nécessité de renforcer les mesures de protection des droits humains pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Mission Diplomatique : Le Premier Ministre sera au Ghana pour l’Investiture de John Dramani Mahama

Niamey, 06 janvier 2025 C’est avec une solennité empreinte de respect que le Premier Ministre du Niger, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, s’apprête à représenter le Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la cérémonie d’investiture du Président élu du Ghana, Son Excellence M. John Dramani Mahama. Cet événement de grande envergure se tiendra le mardi 7 janvier 2025 à Accra, marquant un moment décisif pour la nation ghanéenne et ses relations avec ses voisins.

Un message d’amitié et de coopération régionale

Dans une correspondance chaleureuse adressée à Son Excellence Monsieur Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président sortant du Ghana, le général Tiani a exprimé ses regrets de ne pouvoir assister en personne à cette cérémonie emblématique. Toutefois, il a souligné l’importance des liens historiques et culturels qui lient le Niger et le Ghana, des relations forgées dans l’esprit de solidarité africaine et de coopération.

Le Chef de l’État nigérien a également profité de l’occasion pour adresser ses félicitations les plus sincères à John Dramani Mahama, lui souhaitant succès et sagesse dans l’accomplissement de ses hautes fonctions. Ce geste, au-delà des mots, illustre la volonté du Niger de renforcer les ponts diplomatiques et de promouvoir une stabilité durable dans la région ouest-africaine.

Une délégation nigérienne de haut niveau à Accra pour l’investiture Son Excellence Mahama

En outre, le Premier Ministre, accompagné d’une délégation de haut niveau, portera la voix du Niger à cette cérémonie solennelle. Cette présence symbolise l’engagement du pays à maintenir un dialogue constructif et une collaboration étroite avec le Ghana, en vue de relever ensemble les défis communs liés au développement économique et à la sécurité régionale.

Par ailleurs, la délégation nigérienne aura pour mission de réitérer l’attachement du Niger aux principes de paix, de démocratie et de respect mutuel, valeurs partagées avec le Ghana. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de partenariat stratégique visant à consolider les acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération bilatérale.

Un engagement pour la stabilité et la prospérité en Afrique de l’Ouest

L’investiture de John Dramani Mahama est perçue comme un tournant majeur, non seulement pour le Ghana, mais également pour l’ensemble de la sous-région. Le Niger, à travers la présence de son Premier Ministre, réaffirme son soutien à des processus démocratiques apaisés et à une gouvernance exemplaire. Ces principes sont essentiels pour construire un avenir prospère et harmonieux pour les peuples de la région.

En somme, en ces instants cruciaux, le Niger et le Ghana, main dans la main, continuent de tracer les contours d’une Afrique de l’Ouest résiliente et tournée vers le développement. L’investiture du Président Mahama symbolise un renouveau, une promesse d’engagement commun envers la paix, la justice et le progrès pour tous.

 

Niamey : une rencontre entre les Premiers Ministres de l’AES 

Niamey, 28 décembre 2024 – C’est dans la douceur de la soirée de ce samedi 28 décembre 2024 que les Premiers Ministres du Mali, le Général Abdoulaye Maïga, et du Burkina Faso, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ont foulé le sol nigérien. En effet, leur arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey marque une étape décisive dans le renforcement des liens de coopération entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Accueil honorable au Niger

Le Premier Ministre, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, entouré de plusieurs membres éminents de son gouvernement, a accueilli avec honneur ces deux hôtes de marque. Parmi les personnalités présentes figuraient le Général de Corps d’armée Salifou Modi, Ministre de la Défense, M. Bakari Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Directeur du Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Réunion de travail au salon présidentiel entre les Ministres de l’AES

Après les salutations officielles, les trois Premiers Ministres se sont retirés pour un tête-à-tête au salon présidentiel de l’aéroport. Cette réunion, tenue dans une atmosphère empreinte de solennité, a permis d’aborder les grandes lignes des échanges à venir. Par ailleurs, les discussions prévues tout au long du séjour porteront sur des sujets stratégiques pour l’avenir de l’AES, avec un accent particulier sur le renforcement des liens de coopération et la solidarité face aux défis communs.

Participation à un événement culturel

Outre ces échanges diplomatiques, les délégations malienne et burkinabè participeront ce dimanche à un événement culturel de premier plan : la finale de la 45ᵉ édition de lutte traditionnelle à Dosso. Symbole de l’héritage commun des peuples sahéliens, cette discipline met en avant les valeurs de courage, de fraternité et aussi d’endurance, des principes au cœur même de l’alliance entre ces trois nations.

Contexte sécuritaire et politique

En plus, cette visite revêt une importance capitale dans un contexte dans lequel le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous confrontés à des défis sécuritaires et politiques majeurs, cherchent à conjuguer leurs efforts pour bâtir un espace sahélien plus stable et résilient. À travers cette rencontre, les dirigeants entendent également tracer les contours d’une coopération plus renforcée, gage d’un avenir plus prometteur pour leurs populations respectives.

Une nouvelle impulsion pour l’Alliance des États du Sahel

En somme, L’Alliance des États du Sahel, née d’une volonté commune de répondre aux défis spécifiques de la région, trouve ici une nouvelle impulsion. Par ce déplacement à Niamey, les Premiers Ministres  du Mali et du Burkina Faso témoignent de leur engagement à œuvrer pour un partenariat durable et harmonieux, sous le signe de l’amitié et de la solidarité interétatiques.

 

Retrait de la CEDEAO: le Niger ne fera pas volte-face

Niamey, le 26 décembre 2024 –  Hier, lors d’une interview exclusive à la radio, télévision du Niger (RTN), le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a confirmé de manière catégorique que le retrait du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est définitif et bien réfléchi. Cette déclaration est une réponse au délai de six mois accordé au Niger pour revoir sa position concernant son retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Un choix irréversible

Le président de la transition nigérienne a souligné que cette décision, prise le 28 janvier 2024, est irrévocable, malgré le délai de six mois accordé par la CEDEAO pour reconsidérer cette position. Il a fermement déclaré que « le retrait du Niger de la CEDEAO est irréversible et mûrement réfléchi ».

Critiques acerbes contre la CEDEAO

Le Président nigérien n’a pas mâché ses mots en critiquant sévèrement la CEDEAO, la qualifiant de « marionnette entre les mains des puissances occidentales ». Selon lui, la CEDEAO a perdu sa substance originelle et ne sert plus les intérêts des peuples ouest-africains depuis 1990. « C’est une coquille vide », a-t-il affirmé, ajoutant que l’organisation ne reflète plus les préoccupations des populations locales.

Le Général Tiani a également exprimé sa solidarité avec ses homologues du Burkina Faso et du Mali, alléguant que ces pays partagent la même vision et la même détermination à se libérer de l’influence occidentale. « Nous avons fait un choix difficile, mais nécessaire pour notre survie », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé son engagement et sa détermination, ainsi que ceux de ses pairs de l’AES, à poursuivre le chemin du bonheur pour leurs populations. Ils rêvent de bâtir une nation prospère fondée sur la souveraineté de leurs ressources naturelles et de leur travail, rappelant qu’avant le 25 juillet 2023, les Nigériens travaillaient en réalité pour la France et les ressources du Niger appartenaient à la France.

En conclusion, le Président nigérien a lancé un appel aux peuples africains à se joindre à cette lutte pour la souveraineté et l’indépendance. « Nous avons fait un choix, nous nous assumons et nous appelons l’ensemble des peuples africains conscients, les peuples qui ne sont pas prêts à se soumettre, à rester avec nous », a-t-il conclu.

Ce discours marque un tournant décisif dans les relations entre le Niger et la CEDEAO, et laisse présager des changements significatifs dans la dynamique politique de la région.

Nigeria dément toute implication dans l’attaque de l’oléoduc au Niger

Abuja, le 21 décembre 2024 Le Nigeria a fermement rejeté les accusations l’impliquant dans l’attaque contre l’oléoduc Niger-Bénin, survenue le 13 décembre dernier dans la région de Dosso. En effet, dans un communiqué officiel, le ministère nigérian des Affaires étrangères a catégoriquement démenti toute implication des forces de sécurité nigérianes ou tout soutien au groupe terroriste Lakurawa.

Les autorités nigérianes ont exprimé leurs sincères condoléances au gouvernement et au peuple nigérien suite à cet acte de sabotage. Par ailleurs, elles ont réaffirmé leur engagement indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et ont souligné que le Nigeria ne saurait tolérer ni soutenir les activités de groupes terroristes.

Le communiqué précise que les auteurs de cette attaque n’ont bénéficié d’aucune forme de soutien de la part des autorités nigérianes. Cette déclaration vise à dissiper les doutes et à clarifier la position du Nigeria face à cette situation.

Un contexte régional tendu

En plus, cette attaque intervient dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes et des défis sécuritaires. Les pays de la région sahélienne sont confrontés à la menace persistante de groupes terroristes qui cherchent à déstabiliser les États et à perturber les infrastructures vitales.

Enquête en cours

Les autorités nigériennes ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque et identifier les responsables. Les résultats de cette enquête devraient permettre de mieux comprendre les motivations des auteurs et de déterminer les éventuelles complicités.

Les enjeux de la stabilité régionale

La stabilité de la région dépend en grande partie de la coopération entre les États membres. Les attaques contre les infrastructures essentielles, telles que les oléoducs, ont des conséquences désastreuses sur les économies nationales et peuvent exacerber les tensions régionales.

En somme, les résultats de l’enquête en cours permettront d’éclairer davantage les circonstances de cette attaque et d’identifier les véritables responsables. Ils doivent faire la lumière sur cet événement pour prévenir de nouvelles actions de ce type et renforcer la sécurité dans la région. Il est donc essentiel que les pays de la région renforcent leur collaboration pour lutter contre le terrorisme et protéger leurs populations.

 

Orano vs. Niger : Le bras de fer autour de l’uranium d’Imouraren s’intensifie

Niamey, 21 décembre 2024 – Les tensions entre la France et le Niger s’intensifient. Le géant français de l’uranium, Orano, a annoncé vendredi dernier avoir engagé une procédure d’arbitrage international contre l’État nigérien. En cause : le retrait, en juin dernier, du permis d’exploitation du gisement d’Imouraren, l’un des plus importants au monde.

Ce bras de fer juridique marque un nouveau chapitre dans la relation tendue entre les deux pays depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en juillet 2023. Le nouveau régime nigérien a fait de la souveraineté sur ses ressources naturelles, notamment l’uranium, une priorité.

Un gisement d »uranium stratégique

Imouraren, avec ses réserves estimées à 200 000 tonnes d’uranium, représente une manne économique considérable pour le Niger. Orano, qui détenait 63,4% de la société d’exploitation Somaïr, avait pourtant soumis une proposition technique ambitieuse pour développer le site. Mais le gouvernement nigérien a préféré reprendre le contrôle de cette ressource stratégique.

Les conséquences d’une décision politique

La décision de retirer le permis d’exploitation à Orano a eu des conséquences importantes. Fin octobre, la filiale nigérienne de Orano a été contrainte de suspendre sa production, faute de pouvoir travailler dans un environnement sécuritaire et juridique incertain. Cette situation a eu des répercussions sur l’emploi local et sur l’économie nigérienne.

Un enjeu géopolitique

Au-delà des enjeux économiques, ce conflit revêt également une dimension géopolitique. Le Niger est un acteur clé dans la production mondiale d’uranium, une matière première essentielle pour la production d’énergie nucléaire. La maîtrise de cette ressource donne un poids considérable au pays sur la scène internationale.

Les prochaines étapes

L’arbitrage international engagé par Orano devrait durer plusieurs mois, voire plusieurs années. Les enjeux sont importants pour les deux parties. Pour Orano, il s’agit de défendre ses intérêts économiques et de préserver sa réputation. Pour le Niger, il s’agit d’affirmer sa souveraineté et de tirer le meilleur parti de ses ressources naturelles.

  • Quelles seront les conséquences de cet arbitrage sur les relations entre la France et le Niger ?
  • Comment cette crise va-t-elle impacter le marché mondial de l’uranium ?
  • Quel avenir pour le gisement d’Imouraren ?

Les réponses à ces questions restent incertaines. Une chose est sûre, ce conflit risque de marquer durablement les relations entre les deux pays.

 

Le Niger accuse le Nigeria de comploter contre sa stabilité

Niamey, le 20 décembre 2024 – Les tensions entre le Niger et le Nigeria s’intensifient. Le gouvernement nigérien, dirigé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accuse formellement son voisin d’abriter des camps d’entraînement militaires étrangers dans les localités de Gidan Kata et Gigani. Selon Niamey, ces camps serviraient de bases arrière pour planifier et exécuter des attaques terroristes visant à déstabiliser le pays et à discréditer le CNSP.

Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères nigérien, a convoqué mercredi dernier la chargée d’affaires de l’ambassade du Nigeria à Niamey pour exprimer sa profonde inquiétude face aux agissements du gouvernement dont elle est la représentante au Niger. Le chef de la diplomatie nigérienne a qualifié ces agissements d’« attaques abjectes » et d’« entreprises honteuses de déstabilisation ».

Les autorités nigérianes de transition affirment que le Nigeria, en complicité avec « certaines puissances étrangères » et « les dignitaires fugitifs du régime déchu protégés par Abuja », persiste à soutenir les forces hostiles au CNSP. Ces accusations viennent s’ajouter à une longue liste de tensions entre les deux pays depuis le coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier.

Les enjeux d’une telle accusation pour  la relation entre  le Niger et le Nigeria

Cette nouvelle accusation risque d’envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins et de fragiliser davantage la région du Sahel déjà secouée par les violences jihadistes. Si les accusations du Niger se confirment, elles pourraient entraîner une escalade de la tension et des représailles entre les deux pays.

Les questions qui restent en suspens

Cependant, plusieurs questions restent en suspens :

  • Quelles preuves le Niger apporte-t-il pour étayer ses accusations ?
  • Quelles sont les réactions du Nigeria face à ces accusations ?
  • Quelles seront les conséquences de cette nouvelle crise sur la région du Sahel ?

En somme, les accusations portées par le Niger sont graves et nécessitent nécessairement d’être étayées par des preuves solides. Il est important que les deux pays travaillent ensemble pour établir la vérité et éviter ainsi toute escalade inutile. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir des relations entre le Niger et le Nigeria et pour la stabilité de la région.

Le roi Mohammed VI engage des négociations pour la libération de l’ex-président du Niger, Mohammed Bazoum

Niamey, le 19 décembre 2024 Le Roi Mohammed VI du Maroc a entamé des discussions cruciales avec les autorités nigériennes pour obtenir la libération de l’ancien président Mohammed Bazoum, actuellement en détention.

Selon des sources fiables de la revue Afrique, Rabat a proposé d’accueillir Mohammed Bazoum en résidence surveillée sur son territoire. Cette initiative diplomatique inclut une condition majeure : que l’ex-président s’abstienne de toute critique publique ou condamnation envers les autorités du Niger.

 Détention du président Mohamed Bazoum

Mohammed Bazoum, ancien président du Niger, a été détenu suite à des événements politiques tumultueux du 26 juillet 2023dans le pays. Sa détention a suscité des réactions internationales et plusieurs pays ont exprimé leur préoccupation quant à son sort. Le Maroc, sous la direction du Roi Mohammed VI, a pris l’initiative de négocier sa libération, démontrant ainsi son engagement envers la stabilité régionale et les droits de l’homme.

Le roi Mohammed VI  :  les conditions de la résidence surveillée 

La proposition marocaine d’accueillir Bazoum en résidence surveillée vise à offrir une solution diplomatique tout en garantissant que l’ex-président ne s’engage pas dans des activités politiques ou critiques contre le gouvernement nigérien. Cette condition est essentielle pour maintenir des relations diplomatiques stables entre les deux nations et éviter toute escalade de tensions.

Réactions et implications

La communauté internationale et les partisans de Bazoum observent de près ces négociations. La proposition de résidence surveillée est une mesure de compromis, permettant à Bazoum de vivre dans des conditions relativement libres tout en respectant les exigences des autorités nigériennes. Cette démarche pourrait également renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et le Niger, tout en soulignant le rôle du Maroc en tant que médiateur régional.

En conclusion, l’initiative du Roi Mohammed VI pour la libération de Mohammed Bazoum marque un tournant significatif dans les relations diplomatiques entre le Maroc et le Niger. En proposant une solution diplomatique équilibrée, le Maroc démontre son engagement envers la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

L’Arabie Saoudite et le Maroc renforcent leurs liens à Niamey

Niamey, le 5 décembre 2024 – L’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Niger, Son Excellence Dr. Zaid Alharbi a reçu ce matin son homologue marocain, Son Excellence Allal Al-Achab, pour une réunion centrée sur le renforcement des liens bilatéraux. Cette rencontre, qui s’est tenue dans la capitale nigérienne, a mis en lumière l’importance que les deux royaumes accordent à leurs relations bilatérales et à leur coopération régionale.

L’entretien entre les deux diplomates a porté sur un large éventail de sujets, allant des relations économiques et commerciales aux questions de sécurité régionale. Ils ont souligné l’importance de renforcer les échanges culturels et éducatifs entre leurs pays respectifs, afin de favoriser une meilleure compréhension mutuelle et de renforcer les liens entre leurs peuples.

Un partenariat stratégique entre L’Arabie Saoudite et le Maroc à Niamey

La rencontre a également permis de réaffirmer l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région du Sahel, une zone confrontée à de nombreux défis sécuritaires. Les deux diplomates ont convenu de renforcer leur coordination dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

« Cette rencontre est une étape importante dans le renforcement de nos relations bilatérales », a déclaré l’ambassadeur saoudien. « Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour le bénéfice de nos deux peuples ».

Son homologue marocain a quant à lui souligné l’importance de la coopération Sud-Sud entre les pays africains. « Le Maroc et l’Arabie Saoudite ont une longue histoire de relations fraternelles. » « Cette réunion nous permet de consolider ces liens et de collaborer afin de relever les défis auxquels notre continent fait face », a-t-il déclaré.

Des perspectives prometteuses pour le Niger 

Cette réunion entre les deux ambassadeurs ouvre de nouvelles perspectives pour une coopération renforcée entre l’Arabie Saoudite et le Maroc. Les deux pays envisagent de coordonner leurs actions en faveur des populations nigériennes dans le but de contribuer au développement durable du Niger et de participer ainsi à la réalisation des objectifs gouvernementaux du Président de la République, général de brigade Abdourahamane TIANI.

En conclusion, la réunion entre l’ambassadeur Alharbi et l’ambassadeur Al-Achab a été un pas positif vers une collaboration plus étroite entre l’Arabie Saoudite et le Maroc. Elle a mis en lumière le potentiel d’une coopération bilatérale et a jeté les bases pour de futures initiatives conjointes.

Niger et Russie renforcent leur coopération militaire

Niamey, le 1ᵉʳ décembre 2024 – Une rencontre de haut niveau s’est tenue le vendredi à Niamey, marquant un tournant potentiel dans les relations bilatérales entre le Niger et la Fédération de Russie. En effet, le Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale du Niger, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, a accueilli une importante délégation russe pour une séance de travail stratégique. La délégation était dirigée par le Vice-Ministre russe de la Défense, Yunus Bek Yevkurov, soulignant l’importance de l’événement.

Le Niger et la Russie renforcent leur coopération militaire à travers une réunion stratégique à Niamey, signalant un nouveau partenariat La réunion a vu la participation de figures clés de la défense nigérienne, y compris le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, et le Chef d’Etat-Major adjoint des Armées. L’objectif principal de cette session était de discuter des moyens de renforcer les relations de défense entre les deux nations.

En outre, les discussions ont porté sur divers aspects de la coopération militaire, avec un accent particulier sur le partage des connaissances, la formation et le développement des capacités de défense. Les deux parties ont exprimé un engagement mutuel à approfondir leur collaboration et à explorer de nouvelles avenues pour assurer la sécurité et la stabilité régionales.

Ce dialogue intervient dans un contexte dans lequel le Niger, confronté à des défis sécuritaires croissants, cherche à diversifier ses partenariats stratégiques. La Russie, de son côté, continue d’étendre son influence en Afrique, offrant aussi une alternative aux sources traditionnelles d’assistance militaire et de coopération.

En somme, les résultats de cette réunion pourraient signifier une augmentation significative de l’aide militaire russe au Niger, ainsi qu’une plus grande implication russe dans les affaires de sécurité de la région du Sahel. Notons qu’avant Niamey, la délégation russe était à Bamako et à Ouagadougou, tous membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). 

Un hommage chaleureux à l’ambassadeur Sirohey à l’IPSP de Niamey

Niamey, le 28 novembre 2024 L’Institut Privé de Santé Publique de Niamey (IPSP) a rendu un vibrant hommage à l’ambassadeur du Pakistan au Niger, Dr Ahmed Ali Sirohey, lors de ses adieux. Le diplomate pakistanais qui quitte ses fonctions a été salué pour son rôle déterminant dans le renforcement des liens entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé.

Sous l’impulsion du Dr Sirohey, l’IPSP a constitué de nombreux partenariats avec des universités pakistanaises. Ces collaborations ont permis aux étudiants nigériens de bénéficier d’échanges académiques enrichissants et d’accéder à des programmes de recherche de pointe. Les programmes d’échanges de professeurs ont également contribué à renforcer les capacités pédagogiques de l’IPSP.

L'Institut Privé de Santé Publique de Niamey rend hommage à Dr Sirohey, l'ambassadeur du Pakistan pour son engagement en faveur Un héritage durable

Les discours prononcés lors de cette cérémonie ont souligné l’importance de ces échanges et l’impact positif qu’ils ont eu sur le développement de l’IPSP. Les cadeaux offerts à l’ambassadeur sont une marque de reconnaissance pour son dévouement et son engagement à renforcer la coopération entre le Niger et le Pakistan.

Le départ du Dr Sirohey constitue un jalon significatif pour l’IPSP. Son ardeur, sa perspective innovante et son engagement ont galvanisé l’institution. L’empreinte qu’il laisse guidera les générations à venir à s’engager dans la quête de l’excellence et du partenariat mondial.

En somme, les échanges entre le Niger et le Pakistan sont un exemple de la richesse et de la diversité des relations internationales. Ils montrent que la coopération entre pays, aussi différents soient-ils, est possible et bénéfique pour tous. Alors qu’il entame un nouveau chapitre de sa vie, nous souhaitons de nouvelles réussites à Dr Sirohey.