Niger-Diplomatie Archives - Journal du niger

Niamey : Un souffle de panafricanisme souffle sur le Sahel

Niamey, le 19 novembre 2024 La capitale nigérienne vibre aujourd’hui aux rythmes de la solidarité panafricaine. En effet, le Centre international des conférences a accueilli une pléiade de dirigeants progressistes, de syndicalistes, de partis politiques, d’organisations paysannes et de partis de gauche d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, des États-Unis et d’activistes pour une conférence internationale placée sous le signe de l’unité et de la lutte contre l’impérialisme.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentSous la présidence du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, cette rencontre est l’occasion de réunir des voix engagées pour débattre de sujets importants tels que la souveraineté des peuples, l’unité africaine et la lutte contre les inégalités. Par ailleurs, les participants, issus de divers horizons, mais unis par leurs remarquables, échangeront leurs visions et leurs expériences pour construire un meilleur avenir pour le continent africain.

Ouverture de la Conférence historique sur la lutte contre le néocolonialisme au Sahel

Mais bien avant cela, les interventions se multiplient tout au long de la cérémonie d’ouverture, chacune apportant un nouvel éclairage sur les enjeux du moment. Le gouverneur de la région de Niamey, le général Abdou Assoumane Harouna ; le président de l’organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest (WAPO), M. Philippe Toyo Noudjnoume; le président de l’assemblée internationale des peuples, M. Nely Rozeto ; le secrétaire exécutif du PAN Africanism Today (PAT) ; le représentant des organisations panafricanistes locales, M. Abdourhamane Oumarou de l’urgence panafricanisme et le président du comité d’organisation, M. Mamane Sani Adamou ont souligné l’importance de renforcer les liens de solidarité entre les peuples africains et de lutter ensemble contre les forces néocoloniales.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentLe Premier ministre nigérien, dans son discours d’ouverture, a salué la tenue de cette conférence sur le sol nigérien et a réaffirmé l’attachement de son pays aux conférences panafricaines distinctives. Il a également appelé les participants à travailler conjointement pour une Afrique unie fondée sur la justice, l’égalité et la solidarité.

Pendant trois jours, les délégués vont plancher sur des sujets d’actualité tels que la dette, les ressources naturelles, la gouvernance démocratique et la coopération Sud-Sud. Des ateliers, des panels et des tables rondes permettront ainsi d’approfondir les réflexions et de dégager de nouvelles perspectives pour l’avenir du continent sous le signe du panafricanisme.

Cette conférence est une véritable bouffée d’oxygène pour les mouvements progressistes et panafricanistes qui luttent pour un monde plus juste et équitable. Elle témoigne aussi de la vitalité des Panafricains vifs et de la volonté des peuples africains de prendre leur destin en main.

En somme, Niamey, pendant quelques jours, sera le cœur battant du panafricanisme, un lieu d’échange, de partage et d’espoir pour l’avenir de l’Afrique.

Affaire à suivre…

Faso : le Président TRAORE reçoit le Grand Chancelier du Niger

Ouagadougou, le 14 novembre 2024 – Ce jeudi matin, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso et Chef de l’État, a reçu en audience le Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger, le Colonel Issaka Labo BOUCHÉ. En effet, cette rencontre s’inscrit dans une visite de travail et d’amitié entamée le 11 novembre par le Colonel BOUCHÉ dans notre pays. Cette visite avait pour objectif de faire le bilan de son séjour et des échanges avec les autorités burkinabè sur les échanges entre les Grandes Chancelleries des Ordres nationaux.

Le Colonel BOUCHÉ a partagé les détails de sa visite avec le Président TRAORE, soulignant l’importance de ces échanges pour renforcer la coopération entre les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a également visité les sites de production des décorations nationales, une initiative endogène développée par le Burkina Faso pour la fabrication de médailles, ce qui pourrait inspirer des projets similaires au Niger.

Au terme de cette visite, le Colonel BOUCHÉ a exprimé son intention, soutenue par les Chefs d’État, de consolider les liens entre les Grandes Chancelleries du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Cette démarche vise à accompagner l’élan des dirigeants vers une plus grande souveraineté nationale et à renforcer la coopération au sein de l’AES.

Le Grand Chancelier du Niger a aussi transmis les salutations fraternelles de son pays et a reçu le soutien et les encouragements des Présidents des deux États pour cette initiative. Cette audience a été une opportunité pour les deux nations de réaffirmer leur engagement envers une collaboration étroite et de mettre en lumière les efforts conjoints pour l’avancement de la région du Sahel.

Niamey et la MISIN scellent un partenariat pour le développement

Niamey, 12 novembre 2024Dans le cadre d’un renforcement de la coopération, l’Administrateur délégué de la Ville a reçu ce matin le commandant de la Mission italienne de soutien au Niger (MISIN), le général de brigade Giovanni Quartuccio. En effet, cette visite de courtoisie marque une étape importante dans les relations entre Niamey et la MISIN, mettant l’accent sur le renforcement des initiatives de soutien et la mise en place d’initiatives partagées pour le bien-être des habitants de Niamey.

 Le Général Quartuccio de la MISIN rencontre l'Administrateur Délégué de Niamey pour renforcer la coopération et le développement de la ville.Niamey et la MISIN : Une collaboration prometteuse à l’horizon

Par ailleurs, les échanges entre les deux personnalités ont permis de mettre en lumière les nombreux domaines où une collaboration étroite peut être bénéfique pour la ville de Niamey. Les discussions ont porté également sur des projets communs visant à améliorer les conditions de vie des Niaméens, notamment dans les domaines de l’urbanisme, de l’infrastructure et du développement social.

Le général Quartuccio a souligné l’engagement de la MISIN à soutenir les initiatives locales et à renforcer les capacités des acteurs nigériens. « Notre mission est de travailler en étroite collaboration avec les autorités locales pour apporter une contribution concrète au développement du Niger », a-t-il déclaré.

 Le Général Quartuccio de la MISIN rencontre l'Administrateur Délégué de Niamey pour renforcer la coopération et le développement de la ville.Des ambitions partagées pour l’avenir de Niamey

De son côté, l’Administrateur délégué de la Ville de Niamey s’est félicité pour cette rencontre, soulignant l’importance de renforcer les liens avec les partenaires. « Ce partenariat avec la MISIN ouvre de nouvelles perspectives pour notre ville. » « Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés et améliorer le quotidien de nos concitoyens », a-t-il affirmé.

L’inscription du général italien dans le livre d’or a marqué de manière indélébile cette réunion, qui s’est achevée par une prise de photo collective, représentant ainsi l’unité et la solidarité partagées entre les deux groupes.

En somme, cette visite marque un tournant dans les relations entre Niamey et la MISIN. Elle témoigne de la volonté commune de mettre en place des projets  qui répondent aux besoins des populations. Les deux parties se sont engagées à poursuivre leurs efforts pour renforcer cette coopération et faire de Niamey une ville plus moderne et plus attractive.

 

Le Niger se dote de satellites russes pour renforcer sa souveraineté

Niamey, le 5 novembre 2024 Après le Mali, c’est autour du Niger de s’offrir des satellites russes. Ainsi, il franchit un pas décisif dans sa quête d’autonomie technologique. En effet, le pays a signé un accord avec la société spatiale russe Glavkosmos, une filiale de Roscosmos, pour l’acquisition de trois satellites de haute technologie. Cet accord, paraphé par le ministre de la Communication, Sidi Mohamed Raliou, et la société Glavkosmos, marque une nouvelle dynamique de coopération spatiale entre l’Afrique et la Russie.

Trois satellites pour trois missions

Les trois satellites acquis par le Niger sont destinés à des missions spécifiques :

  • Un satellite de communication : il permettra d’améliorer considérablement la couverture réseau sur l’ensemble du territoire nigérien, facilitant ainsi les communications et l’accès à l’information pour les populations les plus isolées.
  • Un satellite de télédétection : cet outil sera utilisé pour surveiller les ressources naturelles, suivre les changements climatiques et évaluer l’impact des activités humaines sur l’environnement.
  • Un radar satellite : destiné à des fins de défense et de sécurité, ce satellite permettra de surveiller les frontières, de détecter les activités illégales et de renforcer la sécurité du territoire.

Une coopération stratégique

En plus, ce partenariat entre le Niger et la Russie s’inscrit dans un contexte géopolitique marqué par la volonté des pays africains de renforcer leur souveraineté et de développer leurs capacités technologiques. Les trois satellites acquis permettront au Niger de mieux maîtriser son territoire, de renforcer sa sécurité et de contribuer au développement économique du pays.

Une formation pour assurer la maîtrise

Afin de garantir une utilisation optimale de ces nouveaux outils, le Niger bénéficiera d’une formation complète de ses ingénieurs et techniciens. « Au terme de ce projet, nos trois pays pourront eux-mêmes piloter leur satellite de communication et les gérer à leur guise », a déclaré Sidi Mohamed Raliou, ministre de la Communication du Niger.

La construction des trois satellites, qui devrait durer quatre ans, représente un projet ambitieux pour le Niger. Il s’agit également d’un investissement majeur qui témoigne de la volonté du pays de se doter des outils nécessaires pour relever les défis du 21ᵉ siècle.

Outre les défis de sécurité, ces satellites offrent de nombreuses perspectives de développement pour le Niger. Ils pourront aussi servir à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, au suivi des changements climatiques, au développement d’agriculture de précision et au renforcement de la connectivité dans les zones rurales. Il est par conséquent essentiel de mobiliser tous les acteurs pour tirer le meilleur parti de ce potentiel.

Tchad-Niger : visite diplomatique tchadienne à Niamey

Niamey, le 29 octobre 2024 – Dans un geste de diplomatie et de fraternité, une importante délégation tchadienne, dirigée par Abderahman Koulamallah, Ministre d’État des Affaires Étrangères du Tchad et envoyé spécial du Président Mahamat Idriss Deby Itno, a été reçue en audience par le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, cette rencontre, qui s’est tenue dans un contexte de défis sécuritaires régionaux, a permis d’aborder des sujets cruciaux tels que la sécurité et le renforcement des relations bilatérales.

Le Ministre d’État Koulamallah a transmis un message de solidarité de la part du Président tchadien, soulignant l’importance de l’unité face aux défis sécuritaires communs, notamment les récents événements tragiques liés au terrorisme dans la région du lac Tchad. Il a exprimé la volonté du Tchad de soutenir le Niger dans sa quête de souveraineté et de reconstruction nationale.

Renforcement des coopérations Nigéro-tchadienne dans le domaine de la sécurité

La réunion a également servi de plateforme pour discuter des stratégies de coopération sécuritaire, un sujet d’actualité pour les deux pays qui partagent des préoccupations communes face aux menaces transfrontalières. Les deux hommes ont insisté sur l’importance de renforcer les relations bilatérales afin de faire face de manière efficace aux défis sécuritaires de la région.

La présence de figures clés telles que le colonel Ibroh Amadou, chef d’État-major particulier du Président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar, Ministre et directeur de cabinet du Président du CNSP, ainsi que d’autres dignitaires, témoigne de l’importance de cette audience dans le contexte politique actuel. La visite marque un pas significatif vers une coopération accrue entre le Tchad et le Niger, deux pays liés par l’histoire et confrontés à des défis similaires.

Cette initiative diplomatique s’inscrit dans une série d’efforts visant à consolider les alliances régionales et à promouvoir une vision commune pour la paix et la prospérité. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour un meilleur avenir, en dépit des turbulences régionales. La solidarité et le dialogue continuent de jouer un rôle essentiel dans la construction d’une région plus forte et plus unie.

 

Le Niger et la Turquie renforcent leur coopération énergétique

Niamey, 21 octobre 2024 – Une délégation turque de haut niveau, conduite par Murat Ataer, président du Conseil d’affaires Turquie-Guinée équatoriale et Turquie-Niger, a effectué une visite officielle à Niamey. En effet, l’objectif principal de cette mission était de renforcer les liens économiques entre les deux pays, avec un accent particulier sur le secteur énergétique.

Accompagné d’une délégation du DEIK (Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie), M. Ataer a rencontré l’ambassadeur turc au Niger, Ozgur Cinar, ainsi que le ministre nigérien de l’Énergie, Pr Haoua Amadou Souley. Par ailleurs, les discussions ont porté principalement sur les opportunités d’investissement dans le secteur énergétique, un domaine important pour le développement du Niger.

Un partenariat énergétique pour le développement

Le Niger, riche en ressources naturelles, dispose d’un potentiel énergétique considérable. La Turquie, de son côté, possède une expertise reconnue dans le secteur de l’énergie et souhaite investir dans des projets porteurs en Afrique. La collaboration avec la Turquie pourrait permettre d’exploiter ces ressources de manière plus efficace et d’améliorer l’accès à l’électricité pour une population qui en a grandement besoin. Ce partenariat entre les deux pays s’inscrit donc dans une logique gagnant-gagnant.

Les discussions ont porté sur la possibilité de développer de nouveaux projets énergétiques au Niger, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, une solution durable pour répondre aux défis énergétiques du pays. Ces projets pourraient contribuer à améliorer l’accès à l’électricité pour les populations nigériennes, tout en particulier la dépendance du pays aux énergies fossiles.

La Turquie et le Niger s'unissent pour un avenir énergétique prometteur : de nouveaux projets sont en vue suite à la visite de Murat Ataer Une dynamique économique renforcée

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large de la Turquie visant à renforcer sa présence économique en Afrique. Le Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie (DEIK) joue un rôle clé dans la promotion des intérêts commerciaux turcs à l’étranger.

« Cette visite marque une nouvelle étape dans les relations entre la Turquie et le Niger », a déclaré Murat Ataer. « Nous croyons fermement que les investissements turcs dans le domaine de l’énergie peuvent jouer un rôle important dans le développement de nos deux pays. »

Les bénéfices mutuels d’une telle coopération

Ce partenariat entre la Turquie et le Niger est avantageux. Pour le Niger, il s’agit d’une opportunité de développer son secteur énergétique, de créer des emplois et de stimuler sa croissance économique. Pour la Turquie, c’est l’occasion de diversifier ses investissements et de sécuriser son approvisionnement en ressources énergétiques.

En résumé, la visite de Murat Ataer à Niamey marque une nouvelle étape dans les relations économiques entre la Turquie et le Niger. Elle témoigne également de l’intérêt croissant de la Turquie pour l’Afrique et de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine énergétique. Les discussions autour de l’énergie ouvrent des perspectives prometteuses pour les deux pays. Cette coopération pourrait non seulement stimuler le développement économique du Niger, mais aussi renforcer les liens entre les deux nations.

 

 

Niger : Accréditation des ambassadeurs d’Allemagne et d’Algérie

Niamey, le 18 octobre 2024 – Dans une cérémonie officielle qui s’est tenue ce vendredi au Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré a accueilli les nouveaux ambassadeurs d’Allemagne et d’Algérie, renforçant ainsi les liens diplomatiques du Niger avec ces nations clés.

Dr Oliver Schnakenberg, désormais Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne, et M. Saadi Ahmed, occupant le même poste pour la République démocratique et populaire d’Algérie, ont présenté leurs lettres de créance, un acte formel qui symbolise le début officiel de leur mission diplomatique dans le pays.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger a officiellement reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs d'Allemagne et d'Algérie.Cette réception des lettres de créance des nouveaux ambassadeurs 

Cette réception des lettres de créance représente non seulement une formalité protocolaire, mais aussi une affirmation des aspirations du Niger à continuer de tisser des relations fructueuses avec ces deux pays. Les deux ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler étroitement avec le gouvernement nigérien pour approfondir les échanges bilatéraux et explorer de nouvelles avenues de coopération, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire.

Le Ministre Sangaré a souligné l’importance de ces nominations, qui interviennent dans un contexte dans lequel le Niger cherche à jouer un rôle de plus en plus influent sur la scène internationale. Il a également insisté sur la volonté du Niger de renforcer sa coopération avec l’Allemagne et l’Algérie, deux pays avec lesquels il partage de nombreux intérêts communs et stratégiques.

Les relations entre le Niger et l’Allemagne sont déjà bien établies, avec des collaborations dans divers secteurs tels que le développement durable, l’éducation et la formation professionnelle. L’Allemagne était jadis un partenaire clé dans les efforts de stabilisation de la région du Sahel. Quant à l’Algérie, elle partage avec le Niger une longue frontière et une histoire commune de lutte contre l’insécurité dans la région. Les deux pays ont régulièrement affirmé leur volonté de renforcer leur coopération sécuritaire et de lutter conjointement contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

La cérémonie d’aujourd’hui est donc un pas de plus vers la consolidation des relations diplomatiques du Niger avec ses partenaires allemand et algérien. Elle témoigne de la détermination du Niger à s’engager sur des bases saines avec la communauté internationale pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique et au-delà. Avec l’arrivée de ces deux nouveaux ambassadeurs, le Niger espère ouvrir un nouveau chapitre de collaboration bénéfique et de progrès partagé.

Niamey : TIKA inaugure un atelier de couture pour les orphelins

Niamey, le 18 octobre 2024 – Dans une atmosphère empreinte de solidarité et d’espoir, l’ambassadeur de Türkiye au Niger, Ozgur Cinar, a honoré de sa présence hier la cérémonie de livraison d’un atelier et d’une boutique de couture à l’orphelinat Saga Oumar Bello Barkire.

En effet, ce projet, initié et financé par l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), vise à transformer la vie des enfants orphelins en leur offrant une formation professionnelle et un avenir prometteur. En plus, il sera bénéfique à 20 orphelins, donc 5 garçons et 15 filles.

Grâce à TIKA, un atelier de couture a vu le jour à l'orphelinat Saga Oumar Bello Barkire sous l'égide de l'ambassadeur de Turquie au Niger.Un nouvel atelier pour l’orphelinat de Niamey

L’atelier, équipé de neuf machines à coudre électriques de dernière génération, est une véritable aubaine pour ces jeunes, leur permettant de développer des compétences pratiques dans un domaine artisanal précieux. La boutique de couture, quant à elle, servira de vitrine pour les créations des enfants, leur donnant ainsi l’opportunité de générer un revenu tout en poursuivant leur éducation.

L’ambassadeur Cinar, dans son discours, a souligné l’importance de l’éducation et du développement des compétences pour l’autonomisation des jeunes. Il a exprimé sa fierté face à l’engagement de TIKA envers les communautés locales et a remercié l’orphelinat pour son travail dévoué auprès des enfants.

Grâce à TIKA, un atelier de couture a vu le jour à l'orphelinat Saga Oumar Bello Barkire sous l'égide de l'ambassadeur de Turquie au Niger.Formation et avenir : L’atelier de couture pour orphelins à Niamey

Le directeur de l’orphelinat, M. Issoufou Hamadou, a exprimé sa gratitude envers TIKA et l’ambassade de Türkiye, affirmant que cet atelier représente bien plus qu’un lieu d’apprentissage ; c’est un espace où les enfants peuvent rêver et construire un meilleur avenir. Elle a également mis en avant l’impact positif que ce type de projet a sur la communauté, en créant des emplois et en favorisant l’entrepreneuriat local.

Les enfants, visiblement émus et enthousiastes, ont partagé leurs aspirations et leur désir d’apprendre. L’un d’eux, Oumar, âgé de 12 ans, a déclaré avec un sourire timide : « Je veux devenir le meilleur styliste de Niamey et aider d’autres enfants comme moi. »

Par ailleurs, cette initiative de TIKA s’inscrit dans une série d’actions menées par l’agence en faveur de l’éducation et du développement durable en Afrique. Elle témoigne de la solidarité internationale et de la volonté de bâtir un monde dans lequel chaque enfant a la possibilité de s’épanouir et de contribuer à la société.

En fin de compte, l’atelier et la boutique de couture ne sont pas seulement des lieux de formation ; ils symbolisent l’espoir et la générosité humaine, prouvant que l’entraide est la clé pour un meilleur avenir. Avec chaque point et chaque couture, les enfants de l’orphelinat Saga Oumar Bello Barkire tissent les fils d’une nouvelle vie, pleine de possibilités et de réussite.

Le général Tiani salue l’élection de Taye Atske Sélassié en Éthiopie

Dans un geste de diplomatie chaleureuse et de solidarité africaine, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la tête du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, a notamment exprimé ses félicitations à M. Taye Atske Sélassié, récemment élu à la présidence de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie.

Dans une lettre empreinte de cordialité et d’espoir, le Général Tiani a loué l’élection de M. Sélassié par le Parlement éthiopien comme un moment propice pour renforcer les relations bilatérales entre les deux nations. Il a mis en avant les « excellentes relations d’amitié, de fraternité et de coopération » existant entre le Niger et l’Ethiopie, et exprimé également sa conviction que sous la direction éclairée de M. Sélassié, ces liens se renforceront encore davantage.

Le Général Tiani a également saisi cette occasion pour exprimer son désir que les deux pays travaillent de concert pour relever les défis communs du continent africain et pour assurer une place de dignité et de souveraineté à l’Afrique dans le concert des nations. Il a souligné l’importance de l’expérience diplomatique de M. Sélassié, affirmant qu’elle serait sans aucun doute un atout précieux dans la poursuite de ces objectifs ambitieux.

Cette correspondance marque non seulement la reconnaissance du Niger pour le processus démocratique en Éthiopie, mais aussi l’engagement des deux pays à collaborer pour le progrès de leurs peuples et du continent dans son ensemble. Le Général Tiani a conclu sa lettre en renouvelant ses félicitations et en offrant son soutien total à M. Sélassié pour l’avenir.

Ce message réaffirme l’engagement du Niger envers les principes de fraternité africaine et de coopération internationale et met en lumière l’importance de la diplomatie et du dialogue interafricain.

Niger : L’ambassade des États-Unis fête les boursiers Mandela Washington 2024

Niamey, le 9 octobre 2024 – Les jeunes Nigériens ayant participé au prestigieux programme Mandela Washington Fellowship 2024 ont été honorés lors d’un déjeuner organisé par l’ambassade des États-Unis au Niger. L’ambassadrice Kathleen FitzGibbon, accompagnée du DCM Jimmy Mauldin et de la PAO Kenya James, a tenu à saluer le retour de ces jeunes leaders et à échanger avec eux sur leurs expériences aux États-Unis.

Ce déjeuner a été l’occasion pour les boursiers de partager leurs impressions sur leur séjour et de discuter des projets qu’ils souhaitent mettre en œuvre au Niger. Les échanges ont été riches et inspirants, démontrant la détermination de ces jeunes à contribuer au développement de leur pays.

« Nous sommes très fiers de ces jeunes leaders qui représentent l’avenir du Niger », a déclaré l’ambassadrice Kathleen FitzGibbon. « Leurs expériences aux États-Unis vont certainement les enrichir et les aider à apporter des changements positifs dans leurs communautés ».

Le programme Mandela Washington Fellowship est un programme d’échange international d’un mois qui offre aux jeunes leaders africains l’opportunité de développer leurs compétences en leadership et de créer des réseaux professionnels. Les participants nigériens ont ainsi pu suivre des formations dans des universités américaines et découvrir la culture américaine.

Ce déjeuner de débriefing a été un moment fort pour ces jeunes leaders, qui ont pu réaffirmer leur engagement à servir leur pays et à contribuer à un avenir meilleur pour tous.

En bref, le retour de ces jeunes leaders au Niger marque une nouvelle étape dans leur parcours. Ayant acquis de l’expérience aux États-Unis, ils doivent maintenant mettre en œuvre leurs projets et contribuer au développement de leur pays. Les défis sont nombreux, mais leur détermination et leur réseau élargi leur permettront de relever ces défis et d’inspirer d’autres jeunes.

Niger : Une présence active sur la scène internationale

New York, 1er octobre 2024  –Le Niger a marqué de son empreinte la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Conduite par le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, la délégation nigérienne, composée du Ministre du Tourisme, Soufiane Aighachata Guichen, du directeur de cabinet du Premier ministre, Ousmane Samba, et de nombreuses personnalités du Ministère des Affaires étrangères, a multiplié les rencontres de haut niveau et réaffirmé les priorités du pays sur la scène internationale.

Soutien à la Palestine et à la coopération régionale

Le Niger a pris part à la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique, ainsi qu’à la réunion d’urgence convoquée par la Ligue Arabe. Cette dernière a été principalement axée sur les questions liées à l’intensification des tensions militaires en Palestine et au Liban. Le ministre Sangaré a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays au peuple palestinien et à la cause d’Al-Qods Al-Sharif. Il a également plaidé pour une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.

Par ailleurs, le Niger a réitéré sa demande de renforcer la mission régionale de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) au Sahel et au Bassin du lac Tchad, afin de faire face aux défis sécuritaires et humanitaires qui secouent la région.

Financement du développement et de la solidarité Sud-Sud

En plus, le Niger a participé activement aux réunions du G77+Chine, un groupe de pays en développement qui représente plus des deux niveaux de la population mondiale. Les discussions ont porté sur des questions cruciales telles que le financement du développement et la solidarité Sud-Sud. Le Niger a souligné l’importance d’une coopération renforcée entre les pays en développement pour relever les défis communs.

Les enjeux des pays en développement

En tant que pays en développement sans littoral (PDSL) et pays moins avancé (PMA), le Niger a également participé aux réunions spécifiques à ces catégories de pays. Le Niger a plaidé pour une mise en œuvre efficace du Programme d’action de Vienne pour les PDSL et du Plan d’action de Doha pour les PMA.

Une diplomatie active au service des intérêts du Niger

En bref, la participation du Niger à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies témoigne de son engagement en faveur du multilatéralisme et de sa volonté de contribuer à la résolution des défis mondiaux. En multipliant les contacts et en défendant ses intérêts, le Niger a renforcé sa position sur la scène internationale. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de cette participation sur le pays et sur la région.

Les relations entre le Niger et l’Arabie Saoudite se renforcent

Niamey ,  le  26 septembre 2024 – Une rencontre diplomatique significative a eu lieu le 25 septembre 2024, marquant un moment fort dans les relations entre le Royaume d’Arabie Saoudite et la République du Niger.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré   a reçu  SEM  Dr. Zaid Alharbi, Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger . Cette réunion a permis de discuter des voies de renforcement de la coopération bilatérale et d’autres sujets d’intérêt commun qui lient ces deux nations.

A cet  effet, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite Alharbi et le ministre Sangaré ont eu un tête-à-tête fructueux, explorant un large éventail de sujets, de la coopération économique et culturelle à des enjeux géopolitiques. Par ailleurs, les deux personnalités ont réaffirmé leur volonté de renforcer les liens bilatéraux et de travailler main dans la main pour le développement de leurs pays.

Dans la foulée des célébrations de la Fête Nationale saoudienne, le ministre Sangaré a renouvelé ses félicitations au Royaume, soulignant l’importance de ces liens d’amitié. L’ambassadeur Alharbi a quant à lui salué l’esprit de fraternité qui unit les deux nations.

En plus, cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur les projets communs et d’envisager de nouvelles perspectives de collaboration. Les deux pays ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur partenariat stratégique.

En bref, cette interaction diplomatique entre le Niger et l’Arabie Saoudite illustre la profondeur des relations bilatérales et la volonté commune de construire un avenir meilleur pour les deux peuples. Elle témoigne de la solidarité et de l’amitié qui unissent ces deux pays, et de leur détermination à avancer ensemble sur la voie du développement et de la prospérité partagée.

Fête nationale saoudienne à Niamey : Un pont entre deux peuples

Niamey, le 26 septembre 2024 –  Dans une démonstration éclatante de diplomatie et de fraternité internationale, l’Ambassade d’Arabie Saoudite à Niamey a célébré le 94ème anniversaire de la Fête Nationale du Royaume d’Arabie Saoudite. En effet, le 24 septembre 2024, un dîner somptueux a été organisé, marquant non seulement une date historique mais aussi l’amitié profonde entre le Royaume et le Niger. Son Excellence, l’Ambassadeur saoudien, a prononcé un discours poignant, soulignant la position influente de son pays sur la scène mondiale, tant sur le plan politique que culturel et économique.

La Fête nationale saoudienne a été l'occasion de célébrer les fruits d'une coopération fructueuse entre l'Arabie Saoudite et le Niger. La fête nationale saoudienne scelle l’amitié entre le Niger et l’Arabie Saoudite

L’événement a vu la participation de nombreux dignitaires, y compris des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, des ministres, des responsables gouvernementaux, ainsi que des chefs religieux et des universitaires. L’ambiance était celle d’une célébration de la coopération et du respect mutuel, avec des échanges de félicitations et des vœux de progrès continu et de prospérité pour le Royaume.

La Fête nationale saoudienne a été l'occasion de célébrer les fruits d'une coopération fructueuse entre l'Arabie Saoudite et le Niger. En marge de la cérémonie, l’Ambassade a inauguré une exposition de photos, mettant en lumière les relations étroites et la collaboration entre les deux nations. Cette exposition a servi  aussi de rappel visuel des nombreux accomplissements partagés et des ponts bâtis au fil des années. L’ambiance était à la fois solennelle et festive, reflétant la dualité des relations internationales: le sérieux des engagements et la joie de l’amitié.

La Fête nationale saoudienne a été l'occasion de célébrer les fruits d'une coopération fructueuse entre l'Arabie Saoudite et le Niger. Au-delà des protocoles diplomatiques, cette célébration a permis de renforcer les liens d’amitié entre les deux peuples. Cet événement a non seulement ravivé les liens historiques mais a également ouvert de nouvelles perspectives de collaboration. L ‘avenir s’annonce riche en promesses pour les générations futures.

En somme, l’anniversaire de la Fête Nationale saoudienne à Niamey a donc été l’occasion de célébrer non seulement un passé riche en histoire mais aussi un avenir prometteur, tissé d’ambitions partagées et de respect mutuel. Cet événement a été un exemple éloquent de la manière dont les célébrations peuvent servir de catalyseur pour le renforcement des relations internationales et le développement commun.

ONU : Mme Mama Keita, nouvelle Coordinatrice résidente au Niger

Niamey, le 25 septembre 2024 – Une nouvelle page de la coopération entre le Niger et le Système des Nations Unies s’ouvre avec l’accréditation de Mme Mama Keita en tant que Coordinatrice résidente. Ce mercredi, M. Bakary Sangaré Yaou, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, a officiellement reçu la copie figurée de la lettre de créance de Mme Keita, lors d’une cérémonie qui a souligné l’engagement continu des deux parties pour un partenariat fructueux.

Renforcement des liens Niger-ONU avec l’arrivée de Mme Mama Keita 

La rencontre a été l’occasion de discuter des perspectives de la coopération, notamment dans les domaines du développement durable et de la réponse aux crises humanitaires. Mme Keita, qui apporte une vaste expérience au sein du Système des Nations Unies, a été choisie par le Secrétaire général pour diriger les activités opérationnelles de l’ONU au Niger, avec un accent particulier sur l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

L’arrivée de Mme Keita coïncide avec une période cruciale pour le Niger, confronté à des défis multidimensionnels tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique et la stabilisation régionale. Sa mission sera d’orchestrer les efforts des différentes agences de l’ONU présentes dans le pays, en vue de maximiser l’impact des programmes de développement et d’assistance.

Le Ministre Sangaré Yaou a exprimé sa confiance dans la capacité de Mme Keita à renforcer les initiatives existantes et à en introduire de nouvelles, adaptées aux besoins spécifiques du Niger. Il a également réaffirmé l’importance de la collaboration avec le Système des Nations Unies pour atteindre les ambitions nationales de progrès et de prospérité.

Cette nomination est le reflet de l’engagement du Secrétaire général des Nations Unies à soutenir le Niger dans ses efforts de développement. Elle témoigne également de la volonté de l’ONU de travailler main dans la main avec les autorités nigériennes pour faire avancer l’agenda du développement durable dans la région.

En bref, Mme Keita prend ses fonctions à un moment où le partenariat entre le Niger et l’ONU est plus que jamais essentiel. Sa vision stratégique et son leadership seront des atouts indéniables pour naviguer dans le paysage complexe du développement au Niger.

Les États-Unis achèvent leur retrait militaire du Niger

Niamey, 17 septembre 2024- Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations entre les États-Unis et le Niger. Comme annoncé ce mardi 17 septembre, le retrait complet des forces américaines du territoire nigérien est désormais effectif. Cette décision, prise d’un commun accord entre les deux pays, marque la fin d’une présence militaire américaine d’une dizaine d’années.

Un retrait militaire ordonné et sécurisé

Le processus de retrait, entamé le 19 mai dernier, s’est déroulé sans incident majeur. Les dernières troupes américaines ont quitté les bases aériennes de Niamey et d’Agadez respectivement en juillet et août. Cette opération a été menée dans le respect des engagements mutuels, grâce à une coopération étroite entre les forces armées des deux pays.

Tel que prévu, l’Élément de Coordination du Commandement Afrique des États-Unis, sous la direction d’un général de division, a quitté le territoire nigérien le 15 septembre 2024. Cette opération de retrait, réalisée dans le calme et la coopération, témoigne de la qualité des relations entre les deux armées

Après un  retrait militaire  ordonné, les forces américaines quittent définitivement le Niger, après une décennie de coopération.Une décennie de partenariat

Pendant une dizaine d’années, les forces américaines ont été présentes au Niger pour soutenir le pays dans sa lutte contre les groupes terroristes tels que l’État islamique et Al-Qaïda. Les soldats américains ont notamment formé les forces armées nigériennes et participé à des opérations conjointes.

Les raisons de ce retrait

Par ailleurs, le retrait des forces américaines fait suite à des divergences de vues entre les deux gouvernements sur la manière de mener à bien leur coopération, le Niger estimant que les modalités de cette collaboration n’étaient pas conformes aux attentes. Ce retrait intervient dans un contexte de tensions entre les autorités nigériennes et les partenaires occidentaux, suite au coup d’État militaire survenu en juillet 2023.

Les conséquences de ce retrait militaire

Le retrait des forces américaines du Niger soulève de nombreuses questions sur les conséquences pour la sécurité régionale. Les experts s’interrogent sur la capacité des forces armées nigériennes à maintenir la pression sur les groupes terroristes sans le soutien logistique et aérien des États Européens.

En bref, le retrait des forces américaines du Niger marque un tournant dans les relations entre les deux pays et pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité régionale. Les prochains mois permettront d’évaluer les conséquences de cette décision sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Un nouveau souffle pour l’intégration régionale au Sahel

Bamako, 16 septembre 2024 – Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont réunis ce lundi à Bamako sous la présidence de Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, pour donner un nouvel élan à la Confédération des États du Sahel (AES).Cette rencontre, qui marque le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, témoigne de la volonté politique des trois pays de renforcer leur coopération et de relever ensemble les défis communs.

La Confédération des États du Sahel fait un pas de plus vers l'intégration régionale avec cette première réunion ministérielle.Un projet d’intégration ambitieux

Les chefs d’État des trois nations avaient posé les jalons de cette union en juillet dernier à Niamey. Par ailleurs, L’objectif est clair : favoriser l’intégration socio-économique, renforcer la sécurité et améliorer le bien-être des populations. Au cours de cette première réunion ministérielle, les échanges ont porté sur les méthodes concrètes pour concrétiser cette ambition. En réaffirmant la portée symbolique et politique de cette évolution, les ministres ont également  souligné la détermination des trois pays à approfondir leur intégration régionale et à œuvrer ensemble pour la construction d’une Fédération plus solide.

Un front uni face aux défis

Les ministres ont également abordé des questions de sécurité pressantes. Ils ont fermement condamné le soutien de certains pays étrangers aux groupes terroristes opérant dans la région, citant notamment le cas de l’Ukraine. Cette prise de position commune démontre la détermination des trois pays à lutter contre le terrorisme et à préserver la stabilité de la région.

Les prochaines étapes

Les travaux de cette réunion ont permis d’avancer sur plusieurs dossiers clés, notamment l’élaboration d’un règlement intérieur pour les sessions du Conseil des Ministres et la mise en place d’un mécanisme de coordination de l’action diplomatique. Les ministres ont également adopté une feuille de route actualisée pour guider les prochaines étapes de l’intégration régionale.

La Confédération des États du Sahel fait un pas de plus vers l'intégration régionale avec cette première réunion ministérielle.Une ambition panafricaine

La création de la Confédération des États du Sahel est un projet ambitieux qui s’inscrit dans une dynamique plus large d’intégration régionale en Afrique. En unissant leurs forces, le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent devenir un modèle pour le continent et contribuer à la résolution des défis communs auxquels l’Afrique est confrontée.

En bref, la Confédération des États du Sahel ouvre une nouvelle page de l’histoire de la région. Les défis sont nombreux, mais les opportunités sont immenses. La réussite de ce projet dépendra de la capacité des trois pays à travailler ensemble pour relever les défis communs et à saisir les opportunités qui se présenteront. Les prochaines années seront déterminantes. Quelle sera l’ampleur des transformations que connaîtra la région ? Comment cette union pourra-t-elle contribuer à la stabilité et au développement du Sahel ? Les réponses à ces questions restent à écrire.

Bamako : La conférence ministérielle des États du Sahel se précise

Bamako , le 13 septembre 2024 –  Dans une série de réunions préparatoires cruciales, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a accueilli les Chefs de délégation des Hauts fonctionnaires du Burkina Faso et de la République du Niger. En effet, Cette rencontre, tenue ce vendredi, est un prélude à la conférence significative des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel, qui se tiendra le 16 septembre 2024.

Les attentes des concertation en prélude à la  Conférence des Ministres des Affaires étrangères

Ces discussions préliminaires qui dureront 2 jours sont essentielles pour la mise en œuvre effective de la confédération AES, une initiative inaugurée par Son Excellence, Le Colonel Assimi GOITA. Les délibérations actuelles se concentrent sur l’élaboration de stratégies diplomatiques, l’un des trois piliers fondamentaux de la Confédération, avec pour objectif de renforcer la coopération et la stabilité dans la région du Sahel.

Les Hauts fonctionnaires examinent minutieusement les projets de textes qui détermineront la structure et le fonctionnement de la Confédération AES, dans le cadre de leur engagement dans ces pourparlers. Ces textes sont vitaux pour l’harmonisation des politiques et des procédures entre les États membres, assurant ainsi une approche unifiée face aux défis régionaux. 

En amont de la conférence ministérielle de la Confédération du Sahel, les délégations du Burkina Faso et du Niger se retrouvent à Bamako Le Ministre DIOP, reconnaissant l’importance de ces travaux préparatoires, a profité de cette occasion pour fournir des directives opérationnelles et des conseils pratiques aux Chefs de délégation. Ces orientations sont destinées à faciliter la réalisation des objectifs ambitieux fixés pour la prochaine rencontre des Ministres des Affaires étrangères.

La forte empreinte de la diplomatie dans ces réunions témoigne de l’engagement de la Confédération à promouvoir la paix et le développement économique dans le Sahel. Face à des enjeux régionaux majeurs, ces assises préparatoires sont comme une étape décisive. Les acteurs internationaux et les citoyens des États membres, tous impatients, observeront attentivement les résultats de ces délibérations. Ils aspirent à voir se concrétiser l’ambition d’une intégration régionale plus poussée..

En somme, La réunion des ministres des Affaires étrangères du Sahel à Bamako est un événement charnière pour l’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. Ces assises, scrutées de près, doivent jeter les bases d’une collaboration renforcée pour une région. plus stable et prospère.

Le CHUK, fer de lance de la santé en Afrique

JDN, le 12 septembre 2024 – Dans une démarche collaborative transnationale, une délégation de scientifiques de la santé provenant de Guinée, du Niger, du Bénin et de Madagascar a effectué une visite significative ce jeudi au Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK).

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK L’objectif principal de cette visite était d’observer et d’apprendre du système de gestion des données de laboratoire du CHUK, réputé pour son efficacité et son utilisation avancée des technologies de l’information. Depuis la collecte minutieuse des échantillons jusqu’à la communication des résultats via un système électronique dédié, la délégation a pu suivre toutes les étapes du processus, soulignant l’importance de l’intégration technologique dans le renforcement des systèmes de santé.

Le groupe, composé d’éminents médecins, de scientifiques de laboratoire et d’experts en informatique, a été témoin de la manière dont le CHUK gère les données de santé de manière sécurisée et efficace, garantissant ainsi une meilleure qualité de soins pour les patients. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’étude plus large axé sur l’utilisation des technologies de l’information dans le secteur de la santé au Rwanda, un pays qui est devenu un modèle pour de nombreux pays africains en matière d’innovation dans le domaine de la santé.

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK

En somme, cette initiative marque un tournant dans la manière dont l’Afrique aborde les défis sanitaires. L’adoption de solutions technologiques, couplée à une collaboration renforcée entre les États, ouvre des perspectives prometteuses pour améliorer la santé des populations. Il reste encore beaucoup à faire, mais cette dynamique positive laisse entrevoir un avenir où la technologie sera au service d’une couverture sanitaire universelle en Afrique.

Gouvernance en transition : Le Niger trouve son modèle au Mali

Bamako /Niger, le 12 septembre 2021  – Dans un mouvement stratégique visant à consolider les fondations de sa gouvernance en période de transition, le Niger envoie une délégation de haut niveau au Mali pour étudier de près le Conseil National de Transition (CNT) malien. Cette initiative, dirigée par le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, souligne l’importance de la coopération régionale et de l’échange d’expertise dans la quête de stabilité politique et législative.

Le CNT malien : Un phare de stabilité dans la tempête politique

Par ailleurs, le CNT malien, créé en pleine crise et période de changement, a reçu des éloges pour sa capacité à manœuvrer habilement à travers la politique complexe du Mali. Il a établi une structure parlementaire robuste qui a surmonté les défis internes et a été reconnue pour son efficacité dans la législation. Cette renommée a captivé le Niger, qui, inspiré par les succès du Mali, cherche à améliorer son propre système durant une période de transition similaire.

Dans le cadre de cette visite, la délégation nigérienne participera à des échanges approfondis avec les acteurs clés du CNT. Elle assistera également aux débats parlementaires afin d’observer concrètement les mécanismes législatifs en place. Ces échanges permettent à la délégation d’appréhender les spécificités du modèle malien et d’en tirer des enseignements pour renforcer le parlement nigérien.

Le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, à la tête d'une délégation nigérienne , effectue une visite d'étude au Mali afin de s'inspirer du CNTSolidarité législative : Quand deux pays africains unissent leurs forces pour l’avenir

Conscient des enjeux de souveraineté, le Niger souhaite doter son pays d’un parlement fort et légitime, capable de représenter les aspirations de la population et d’accompagner le pays dans cette période de transition. En s’inspirant du modèle malien, le Niger affirme également sa volonté de renforcer ses institutions tout en s’ouvrant à l’expérience des autres pays africains.

Cette visite pourrait ouvrir la voie à une nouvelle dynamique de coopération en Afrique, en démontrant comment le partage d’expériences entre pays en transition peut renforcer la gouvernance régionale. Le Niger et le Mali sont désormais au centre de toutes les attentions, et leurs réussites pourraient inspirer d’autres nations.

Le cas du CNT malien constitue une référence précieuse pour le Niger, mais il soulève également des questions plus fondamentales sur les mécanismes de transition politique en Afrique. En s’inspirant de cette expérience, le Niger pourrait ainsi contribuer à enrichir le débat sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour assurer une transition démocratique réussie.

Niamey appelle à l’action face aux changements climatiques

Niamey, 11 septembre 2024 – Les experts réunis à Niamey pour la 3ème Conférence Scientifique Internationale sur les Changements climatiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel ont tiré ce jour la sonnette d’alarme sur les conséquences de plus en plus dramatiques du réchauffement climatique dans la région.

À l’issue de trois jours d’échanges intenses, sous la présidence du Ministre Nigérien de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Elhadj Ousman Mahaman , les participants ont adopté une déclaration, dite de Niamey, contenant des recommandations fortes pour faire face à ces défis.

Une nouvelle dynamique pour la lutte contre les changements climatiques : La déclaration de Niamey

Le ministre nigérien de l’Agriculture et de l’Élevage, le colonel Elhadj Ousman Mahaman, a souligné la complexité de la mission confiée, en raison des impacts délétères des changements climatiques.

Il a exprimé sa reconnaissance aux experts pour l’engagement et la persévérance démontrés par leur participation active et continue tout au long des sessions de débat, reflétant ainsi leur profonde préoccupation face aux défis posés par les phénomènes climatiques extrêmes, qui deviennent de plus en plus manifestement un défi sans précédent.

En hommage à cet engagement, il a rendu un hommage appuyé aux scientifiques présents à la conférence, saluant leur contribution exceptionnelle et de longue date à la lutte contre le changement climatique au Niger et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Les experts ont mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de promouvoir des pratiques durables, de développer des infrastructures agricoles résilientes et de mobiliser davantage de financements pour soutenir les actions d’adaptation.

La déclaration de Niamey servira de feuille de route pour les États de la région. Elle appelle à une coopération renforcée entre les pays, les organisations régionales et les partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre les recommandations formulées.

« Nous devons transformer ces recommandations en actions concrètes », a insisté le ministre Mahaman. « L’avenir de notre région en dépend. »

La conférence de Niamey a mis en lumière l’ampleur des défis liés aux changements climatiques. Mais elle a aussi démontré la capacité de résilience et d’adaptation des populations de la région. Les solutions existantes, mais elles nécessitent une transformation profonde de nos modes de vie et de production. Les choix que nous ferons aujourd’hui auront des conséquences sur les générations futures. Quel avenir voulons-nous pour notre région ?

Les Puma M36 : un refus américain qui fait du bruit

Dans une évolution surprenante des alliances militaires en Afrique de l’Ouest, le Bénin et la Côte d’Ivoire se préparent à accueillir un don de 38 véhicules blindés Puma M36, initialement destinés au Niger. En effet, cette décision fait suite à la cessation de la coopération militaire entre le Niger et les États-Unis, orchestrée par le général Abdourahmane Tchiani.

Le programme Africa Peacekeeping, conçu pour renforcer la stabilité régionale, se trouve au cœur de cette redistribution stratégique. Les véhicules, d’une valeur estimée à 20 millions d’euros, représentent un appui non négligeable pour les forces armées bénéficiaires. Le retrait du Niger du programme soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs et la sécurité dans la région.

Pour le Bénin et la Côte d’Ivoire, ce transfert matériel est une aubaine. Les Forces armées béninoises (FAB) et les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) verront leur capacité de transport de troupes renforcée, ce qui pourrait avoir des répercussions positives sur leurs opérations de maintien de la paix et de sécurité intérieure.

La réaction du Ghana, également intéressé par le programme, reste à observer. Les implications de ce don de véhicules blindés Puma M36 pour les dynamiques régionales et les relations entre les pays africains et les États-Unis seront suivies de près par les analystes et pourraient préfigurer de nouveaux alignements stratégiques en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, ce réalignement des ressources militaires américaines en Afrique de l’Ouest pourrait marquer un nouveau chapitre dans la politique de défense de la région. Alors que le Bénin et la Côte d’Ivoire se préparent à intégrer ces nouveaux équipements dans leurs arsenaux, l’impact de ce geste sur la coopération internationale et la stabilité régionale reste à déterminer.

Élection anticipée : vote de la Diaspora algérienne au Niger

Niamey , le 06 septembre 2024- La diaspora algérienne au Niger marque l’histoire en participant à l’ élection présidentielle anticipée de leur pays. Depuis le 3 septembre, ils se rendent aux urnes dans des lieux symboliques tels que l’ambassade à Niamey et le consulat à Agadez, ainsi que dans des bureaux de vote itinérants à Tahoua et Tchintabaraden. Cet acte de citoyenneté, accompli loin de l’Algérie, témoigne de l’engagement profond de la communauté pour l’avenir de leur nation.

Algérie: Une élection présidentielle sous le signe de l’indépendance et de la transparence

Par ailleurs,  l’Algérie se trouve à la croisée des chemins avec trois prétendants à la magistrature suprême. Le président en exercice, Abelmajid Tebboune, brigue un nouveau mandat en tant qu’indépendant, défiant Youcef Aouchide du Front des forces socialistes et Abdelaali Hassani du Mouvement de la Société pour la paix. Cette élection qui se poursuit jusqu’au 7 septembre, est très déterminante pour la stabilité de l’Algérie , suscite une attente fébrile chez la population  désireuse de participer à la détermination de son avenir politique.

Dans cet esprit de participation citoyenne, l’Ambassade d’Algérie à Niamey a mis en œuvre une série de mesures rigoureuses pour garantir l’exercice du droit de vote des Algériens résidant au Niger. L’Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE) est quant à elle mobilisée pour assurer l’intégrité du vote, en veillant scrupuleusement à l’impartialité, la neutralité et la transparence du processus électoral.

 Consolidation démocratique en Algérie : l’ANIE au cœur du processus électoral

En plus, l’Algérie franchit une étape significative dans la consolidation de ses structures démocratiques grâce à l’engagement résolu de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE). Cela donne aux élections une légitimité et assure le respect de la décision autonome des citoyens. L’ANIE, en garantissant la transparence et l’intégrité du scrutin, contribue activement à l’édification d’un socle démocratique solide pour l’Algérie.

Dans un élan de reconnaissance, le vice-président de la Commission électorale a tenu à remercier le gouvernement du Niger pour son appui indéfectible, reflet d’une fraternité et d’une amitié profondes entre les deux nations. Cette collaboration exemplaire met en lumière le rôle crucial de la solidarité et de l’entente cordiale entre voisins pour le succès des initiatives démocratiques d’envergure.

En bref, L’élection présidentielle en Algérie est un moment clé qui démontre la force de la démocratie et l’importance de la participation citoyenne. Le vote de la diaspora algérienne, y compris au Niger, souligne l’engagement des Algériens du monde entier envers leur patrie. Cette mobilisation est un témoignage vibrant de la volonté populaire et de l’aspiration à un avenir meilleur, guidé par les choix et les voix de millions d’individus. C’est une affirmation puissante de la solidarité et de l’unité nationale, transcendant les frontières géographiques.

Le Niger au cœur du Sommet Chine-Afrique à Pékin

Niamey/Pékin, le 2 septembre 2024 –  Le Niger participe au Sommet Chine-Afrique à Beijing. son Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a rallié Pékin dans l’après-midi du 1er septembre, à la tête d’une importante délégation pour participer au Sommet Chine-Afrique. Ce rendez-vous continental, qui se tient du 1er au 8 septembre, réunit les dirigeants de nombreux pays africains autour de la thématique de la coopération et du développement mutuel.

Aux côtés du Premier ministre, figurent plusieurs personnalités clés du gouvernement nigérien, notamment le ministre de la Défense nationale, le ministre des Affaires étrangères et le directeur de cabinet du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. Cette forte représentation témoigne de l’importance accordée par Niamey à ce sommet.

Sommet Chine-Afrique : Un événement majeur pour la coopération sino-africaine

Organisé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », ce sommet s’annonce comme un événement majeur dans les relations entre la Chine et l’Afrique. Il permettra aux dirigeants des deux continents de discuter de questions clés telles que la gouvernance, l’industrialisation, la sécurité et la coopération dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route ».

Selon Chen Xiaodong, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, ce sommet est « le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années ». Il permettra notamment au président chinois d’émettre de nouvelles propositions pour renforcer la coopération sino-africaine.

Au cœur des discussions : gouvernance, industrialisation, paix et sécurité

Les travaux du sommet seront articulés autour de quatre axes principaux : la gouvernance de l’État, l’industrialisation et la modernisation agricole, la paix et la sécurité, ainsi que la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Itinéraire ». Le président chinois, Xi Jinping, devrait saisir cette occasion pour présenter de nouvelles initiatives visant à soutenir le développement du continent.

Des enjeux majeurs pour le Niger

La participation du Niger à ce sommet revêt une importance stratégique. Elle offre au pays l’opportunité de renforcer ses relations avec la Chine, un partenaire économique de premier plan, et de bénéficier des investissements chinois dans divers secteurs. De plus, le Niger pourra ainsi s’inscrire pleinement dans les dynamiques de développement impulsées par l’initiative « Ceinture et Route ».

Les discussions qui se tiendront à Pékin permettront également au Niger de faire entendre sa voix sur la scène internationale et de défendre ses intérêts. Les enjeux sont nombreux, notamment en matière de sécurité, de développement économique et de coopération régionale.

Un partenariat stratégique

La Chine est devenue l’un des principaux partenaires économiques du Niger. Les deux pays entretiennent des relations de coopération fructueuses dans de nombreux domaines. Ce sommet est une nouvelle étape dans le renforcement de ce partenariat stratégique.

En résumé, le Sommet Chine-Afrique qui se tient à Pékin est un événement majeur pour les relations entre la Chine et l’Afrique. La participation du Niger à ce sommet témoigne de l’importance accordée par Niamey à cette coopération. Les discussions qui se tiendront permettront aussi de renforcer les liens entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour le Niger.

Yaoundé : L’OCI face aux défis du monde musulman

Yaoundé, Cameroun – La 50ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est ouverte jeudi dans la capitale camerounaise, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures et la crise actuelle en Palestine.

Organisée par le Cameroun sous le patronage du président Paul Biya, la conférence a réuni les ministres des Affaires étrangères de tout le monde islamique pour discuter des questions urgentes qui touchent la communauté musulmane mondiale. Le thème du sommet, « Développer les infrastructures de transport et de communication au sein de l’Organisation de la coopération islamique : un outil essentiel dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité », a souligné l’engagement de l’OCI en faveur du développement économique et de la stabilité.

Les dirigeants de l'OCI se réunissent à Yaoundé pour discuter des infrastructures, de la Palestine et d'autres enjeux clés du monde musulman.L’OCI: la Palestine au centre de la scène

Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a souligné le soutien indéfectible du Cameroun à l’OCI, tandis que le ministre des Affaires étrangères Lugen Mbila Mbila a souhaité la bienvenue aux délégués et a souligné l’importance du thème du sommet.

La question palestinienne a dominé les discussions, les dirigeants réitérant la nécessité d’une solution à deux États et condamnant l’agression israélienne. Le Secrétaire général de l’OCI, Hussein Ibrahim Taha, a exprimé sa profonde préoccupation face au conflit en cours, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et exhortant la communauté internationale à mettre en œuvre les résolutions de l’ONU.

« La cause de la Palestine et d’Al-Qods Al-Sharif est un défi sérieux auquel la communauté internationale est confrontée « , a déclaré Taha, soulignant les efforts de l’organisation pour fournir une aide humanitaire aux Palestiniens et soutenir leur droit à l’autodétermination.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Walid ben Abdelkarim Al-Khadi, a réaffirmé l’engagement de son pays envers la cause palestinienne et condamné les actions israéliennes. Il a également annoncé le projet de l’Arabie saoudite d’accueillir une conférence des donateurs pour soutenir les personnes déplacées dans la région du Sahel et du lac Tchad.

Infrastructures et développement au cœur de l’OCI

Si la Palestine demeure un point central, l’OCI a également abordé le besoin urgent de développement des infrastructures dans ses États membres. L’organisation vise à améliorer les réseaux de transport et de communication dans les pays à majorité musulmane afin de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté.

Le Premier ministre camerounais, Joseph Deol Ngoti,  réaffirmé le soutien de son pays à l’OCI. « Le développement des infrastructures est crucial pour la prospérité de nos nations », a-t-il déclaré.

Des sujets tous aussi pertinents 

Outre la Palestine et les infrastructures, le sommet de l’OCI a également abordé une série d’autres questions, notamment :

  • Afghanistan : L’organisation a exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire actuelle en Afghanistan et a appelé au rétablissement des droits des femmes.
  • Crise des Rohingyas : Le sort des musulmans Rohingyas au Myanmar a également été évoqué, l’OCI s’engageant à poursuivre ses efforts pour trouver une solution durable.
  • Islamophobie : Le sommet a condamné la montée de l’islamophobie dans le monde et a appelé à un plus grand dialogue interreligieux.

Le sommet a également vu la nomination de nouveaux secrétaires généraux adjoints de l’OCI, qui joueront un rôle clé pour relever les divers défis de l’organisation. À l’issue du sommet, les délégués ont aussi  réaffirmé leur engagement en faveur de l’unité et de la coopération au sein du monde islamique, soulignant l’importance de relever les défis communs et de promouvoir la paix et le développement.

En entrant dans sa sixième décennie, l’Organisation de la coopération islamique relève activement les défis qui se présentent, depuis le conflit persistant en Palestine jusqu’à la lutte contre l’extrémisme et les répercussions du changement climatique. Le sommet de Yaoundé a souligné l’impératif d’une unité renforcée et d’une coopération accrue entre les nations à majorité musulmane pour surmonter ces épreuves. Ainsi, l’OCI se mobilise, affirmant sa résilience et sa détermination à avancer ensemble.

L’Allemagne met fin à sa présence militaire au Niger

Niamey, 30 août 2024 – Un nouveau chapitre s’est ouvert dans les relations entre l’Allemagne et le Niger. Après huit années de présence militaire, la Bundeswehr a obligatoirement mis fin à son déploiement dans le pays. En effet, un avion militaire transportant les derniers soldats allemands a décollé de la base aérienne de Niamey pour rejoindre l’Allemagne hier .

L'Allemagne met fin à son engagement militaire au Niger, marquant un tournant dans ses relations avec l'Afrique de l'Ouest Une page se tourne pour l’Allemagne

La base de Niamey, qui a abrité jusqu’à 120 soldats allemands, un service de pivot logistique pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU au Mali. Avec le retrait de la MINUSMA fin 2023, la raison d’être de cette présence militaire s’est amoindrie. Malgré les efforts diplomatiques, l’Allemagne n’a pas réussi à obtenir du nouveau gouvernement nigérien les garanties nécessaires pour poursuivre ses activités sur place.

Un contexte géopolitique en évolution

Le Niger, autrefois considéré comme un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, a connu un profond changement de cap avec la prise de pouvoir par l’armée. Le rapprochement du pays avec la Russie, notamment avec la présence de formateurs militaires russes sur une base à Niamey, rend les relations avec les anciens partenaires occidentaux considérablement compliquées.

Des ambitions contraires

L’Allemagne avait envisagé de maintenir une présence militaire au Niger, même après la fin de la mission au Mali. Cette base devait servir de plateforme pour des opérations d’évacuation, d’urgence ou de soutien à la région. Cependant, l’évolution de la situation politique au Niger a contraint Berlin à revoir ses plans.

L'Allemagne met fin à son engagement militaire au Niger, marquant un tournant dans ses relations avec l'Afrique de l'Ouest Et maintenant ?

Le retrait de la Bundeswehr marque la fin d’une ère. L’Allemagne se retrouve confrontée à un nouveau paysage sécuritaire en Afrique de l’Ouest, où les enjeux sont de plus en plus complexes. Les discussions sont en cours avec le Sénégal pour maintenir une présence logistique dans la région, mais sans engagement militaire direct.

En résumé, le départ de la Bundeswehr du Niger est le résultat d’une conjonction de facteurs :

  • La fin de la mission au Mali : La raison d’être de la base de Niamey s’est amenuisée.
  • Le changement de régime au Niger : Le nouveau gouvernement n’a pas souhaité poursuivre la coopération avec l’Allemagne.
  • Le rapprochement du Niger avec la Russie : Un contexte géopolitique qui a rendu la présence allemande plus difficile.

Bref, le retrait de la Bundeswehr du Niger marque un tournant majeur dans l’engagement de l’Allemagne en Afrique. Face à l’évolution rapide du contexte sécuritaire, il est urgent de repenser les stratégies européennes en matière de défense et de coopération. Le Le défi est de taille, mais l’enjeu est crucial pour la stabilité de la région et la sécurité du continent .

Niamey : Un pas de géant vers la réconciliation nigéro-nigériane

Niamey, le 28 août 2024 – Dans la capitale nigérienne, un événement historique se profile à l’horizon, promettant d’inaugurer une ère de coopération renouvelée et de solidarité régionale. Ce mercredi , les rues de Niamey ont été témoins d’une poignée de main qui pourrait bien changer le cours de l’histoire entre le Niger et le Nigeria. Le Général Moussa Salaou Barmou, Chef d’État-Major des Forces Armées Nigériennes, a reçu avec les honneurs son homologue nigérian, le Général Christopher Musa, dans un geste qui transcende les frontières et les différends passés.

Une réconciliation entre le Niger et le Nigeria

Après une période de refroidissement diplomatique, cette rencontre, la première en son genre depuis plus d’une année, est  un signal fort de la volonté des deux pays à dépasser leurs différends. Les enjeux sont multiples : sécuriser les frontières communes face à la menace terroriste, stimuler les échanges commerciaux et renforcer la coopération régionale.

La lutte contre les groupes armés qui sèment la terreur dans la région du Sahel constitue un enjeu prioritaire. En unissant leurs forces, le Niger et le Nigeria pourraient mettre en place une stratégie de sécurité commune plus efficace, définissant ainsi les zones d’ombre exploitées par les terroristes.

Une nouvelle ère s'ouvre pour le Niger et le Nigeria avec cette rencontre historique entre les deux armées.Un potentiel économique immense

Au-delà de la sécurité, cette réconciliation ouvre des perspectives économiques prometteuses. Les deux pays pourraient intensifier leurs échanges commerciaux, faciliter la circulation des biens et des personnes, et développer des projets d’infrastructures communes. Une telle dynamique pourrait stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie des populations des deux côtés de la frontière.

Un signal fort pour la région

Cette réconciliation entre le Niger et le Nigeria est également un signal fort pour l’ensemble de la région. Elle démontre que le dialogue et la coopération sont les seules voies durables pour résoudre les conflits et construire un avenir pacifique et prospère.

Si l’optimisme est de mise, il convient toutefois de rester prudent. Les défis à relever sont nombreux : la mise en œuvre concrète des accords de coopération, la consolidation de la confiance mutuelle et la résolution des problèmes historiques.

En bref, cette rencontre historique marque un nouveau départ dans les relations nigéro-nigérianes. Les deux pays ont désormais l’opportunité de construire un avenir commun, fondé sur la solidarité et la coopération. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer les avancées réalisées dans ce domaine.

 

 

Niger : Le haoussa au cœur de l’unité africaine

Niamey, le 28 août 2024 – Le Niger a marqué un tournant dans la promotion de la langue haoussa et de l’unité africaine. À l’issue du premier Forum des journalistes en langue haoussa d’Afrique, une délégation d’officiels nigériens, conduite par l’Emir de Machina de l’Etat de Yobe, Dr. Alhaju Bashir Albishir Bukar Machinama, a été reçue par le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le général Abdourahamane Tiani.

Cette rencontre a été l’occasion de souligner l’importance de la langue haoussa comme vecteur de paix et de cohésion sociale entre les peuples africains. L’Emir de Machina a notamment appelé à l’union de tous les Africains pour exploiter ensemble les richesses du continent.

Un forum des journalistes en langue haoussa couronné de succès

Organisé du 24 au 26 août, ce forum a rassemblé des journalistes haoussas de plusieurs pays  Africains autour du thème « Promouvoir la paix ; la cohésion et la quiétude sociale à travers la langue haoussa pour la sauvegarde des États africains ». Par ailleurs, les participants ont échangé sur les défis et les opportunités liés à l’utilisation du haoussa dans les médias et ont souligné son rôle essentiel dans la construction d’une Afrique unie et prospère.

Le Niger, terre d’accueil et de dialogue

En plus, le choix du Niger pour accueillir ce premier forum n’est pas anodin. Le pays, qui partage une longue frontière avec le Nigeria, est un pont entre les différentes cultures de l’Afrique de l’Ouest. L’accueil chaleureux réservé aux participants témoigne également de la volonté du gouvernement nigérien de promouvoir la paix et le dialogue interculturel.

Une langue, un peuple

En somme, le haoussa, l’une des langues les plus parlées en Afrique, est un puissant outil de communication et d’échange. En valorisant cette langue, les pays d’Afrique de l’Ouest renforcent leurs liens et contribuent à la construction d’une identité commune africaine.

L’AES renforce sa communication face aux défis sécuritaires

Bamako, le 22 août 2024 – Les ministres de la Communication du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis à Bamako pour un atelier crucial visant à renforcer la communication de l’Alliance des États du Sahel (AES). Face à une région sahélo-saharienne en proie à l’insécurité et à la désinformation, les trois pays cherchent à mieux coordonner leurs efforts et à gagner la bataille de l’opinion publique.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Un contexte sécuritaire tendu

La confédération de l’AES, créée en 2024, regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays confrontés à des défis sécuritaires similaires : attaques terroristes, trafics illicites et crises humanitaires. Dans ce contexte, la communication joue un rôle primordial pour renforcer la cohésion sociale, mobiliser les populations et gagner ainsi le soutien de la communauté internationale.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Une stratégie de communication ambitieuse

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre malien de la Communication, Alhamdou AG ILYENE, a souligné l’importance de cet atelier. « Nous devons faire face à une guerre de l’information », at-il déclaré. « Nos ennemis utilisent tous les moyens pour semer le doute et la division. Il est donc essentiel que nous développions une stratégie de communication robuste et cohérente ».

Les travaux de l’atelier porteront notamment sur l’élaboration d’une plateforme numérique de communication, qui permettra de diffuser des informations fiables et rapides sur les actions de l’AES. Les réseaux sociaux seront également au cœur de cette stratégie, avec la création de comptes officiels et la production de contenus adaptés aux différents publics.

Un soutien gouvernemental fort

Le gouvernement malien a apporté son soutien sans réserve à cet atelier, preuve de l’importance qu’il accorde à la coopération régionale. Le ministre d’État, ministre en charge de l’Administration Territoriale, a d’ailleurs participé à la cérémonie d’ouverture, souligne ainsi l’engagement du Mali aux côtés de ses partenaires du Burkina Faso et du Niger.

Les enjeux de la communication au Sahel

La communication est un enjeu de souveraineté dans une région où la désinformation prolifère. En développant une stratégie de communication efficace, l’Alliance des Etats du Sahel espère :

  • Lutter contre la propagande terroriste et déconstruire les discours haineux.
  • Renforcer la confiance des populations envers les institutions et les projets de développement.
  • Mobiliser les partenaires internationaux pour soutenir les efforts de stabilisation de la région.
  • Préserver la cohésion sociale face aux divisions et aux manipulations.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Les défis à relever

Si les ambitions de l’Alliance des Etats du Sahel sont louables, la mise en œuvre de cette stratégie de communication ne sera pas sans défis.  Une attention particulière devra être portée à l’adaptation des messages pour qu’ils résonnent avec les divers publics tout en respectant les particularités culturelles propres à chaque nation.

De plus, il est crucial de former les communicateurs aux méthodes de communication digitale et de les sensibiliser aux problématiques liées à la désinformation. Enfin, une coordination sans faille est requise pour assurer une communication cohérente et efficace au sein de l’Alliance des États du Sahel.

En conclusion, l’atelier de Bamako marque une étape importante dans la construction d’une communication plus efficace et plus coordonnée pour l’AES. En renforçant sa capacité à communiquer, la confédération de l’AES pourra mieux faire face aux défis sécuritaires et humanitaires qui pèsent sur la région.

Diplomatie et Développement : une nouvelle ère pour le Sahel

Niamey, 21 août 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a reçu aujourd’hui Mme Hawa Aw, Secrétaire Exécutive par intérim de l’Autorité de Développement Intégré des États du Liptako Gourma (ALG), pour une discussion stratégique sur le projet communautaire de stabilisation du Sahel.

En effet, cette initiative, qui s’étend sur trois pays, Mali, Burkina Faso et Niger  vise à instaurer une stabilité durable et à promouvoir le développement régional à travers une série de mesures coordonnées.

L’entretien a mis en lumière l’importance de la collaboration entre les États membres pour la réussite du projet. Mme Aw a souligné l’impératif de discuter des aspects spécifiques au Niger ainsi que du projet dans son ensemble, affirmant ainsi l’engagement de l’ALG à assurer une coordination efficace entre les trois nations. « L’objectif de cet entretien est de voir comment nous pouvons progresser dans la mise en œuvre de ce projet crucial pour la région, » a-t-elle déclaré.

Fondée en 1970, l’ALG a pour mission de promouvoir les ressources minières, énergétiques, hydrauliques et agropastorales des États membres, en visant un développement harmonieux et intégré. Les objectifs spécifiques incluent la sécurité alimentaire, le désenclavement des zones isolées, la protection de l’environnement et le développement social.

En bref, cette réunion est un pas de plus vers la réalisation des ambitions de l’ALG, en mettant l’accent sur la coopération et la coordination. Elle reflète aussi une prise de conscience accrue de l’interdépendance des nations du Sahel et de la nécessité d’une approche unifiée pour surmonter les défis communs. Avec des leaders engagés et des projets concrets, l’espoir d’un Sahel stable et prospère se dessine à l’horizon.

Réinsertion : Niger et Mali s’associent

Niamey, 20 août 2024 – Face à la menace persistante des groupes armés non étatiques, le Niger et le Mali ont scellé leur coopération en organisant une rencontre ministérielle dédiée à la réinsertion des ex-combattants. Tenu au Centre des Conférences Mahatma Gandhi, cet événement marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’extrémisme violent dans la région du Sahel.

Les enjeux de la réinsertion

« La question de la prise en charge des ex-combattants des groupes armés non étatiques ne date pas d’aujourd’hui », a souligné le général de brigade Mohamed Toumba, ministre d’État nigérien. En effet, la réinsertion réussie de ces individus est essentielle pour prévenir la recrudescence de la violence et favoriser la stabilisation des régions touchées par les conflits.

« Dans le cadre de l’opérationnalisation de notre Confédération, la machine est très bien lancée », a ajouté le ministre, soulignant ainsi la volonté des deux pays de renforcer leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une rencontre ministérielle à Niamey a permis d'échanger sur les meilleures pratiques de réinsertion des ex-combattantsLe modèle nigérien : une source d’inspiration

Le Niger, confronté à des défis similaires depuis plusieurs années, a mis en place des programmes de réinsertion qui ont fait leurs preuves. « Le Niger a organisé au cours de l’année 2000 la flamme de la paix, sanctionnant la reddition des ex-combattants du Nord du Niger suivie d’un programme de réintégration », a rappelé le Général Toumba.

Ces programmes ont permis de réinsérer plusieurs centaines d’ex-combattants, leur offrant des perspectives d’avenir et contribuant ainsi à la stabilisation de certaines régions. « Ce centre de Goudoumaria a enregistré plusieurs centaines de nos pensionnaires composés d’hommes, des femmes et des enfants qui ont subi avec succès le processus de resocialisation », s’est félicité le ministre.

Une collaboration renforcée pour une meilleurs réinsertion des ex-combattants

Ainsi , le Niger, qui a déjà mis en place des programmes DDR avec succès, partage son expertise avec le Mali. Selon le General, la réinsertion des ex-combattants ne se limite pas à des aspects sécuritaires. Elle nécessite une approche globale qui prend en compte les dimensions sociales, économiques et psychologiques.

« L’élaboration et la mise en œuvre d’une Stratégie Nationale de DDR inclusive qui prendra en compte les défis du moment conformément à la nouvelle vision de l’Etat » s’avère primordiale, a annoncé le Général Toumba. Alors Les deux pays se sont accordés sur l’importance de la réintégration sociale et économique des ex-combattants comme un élément clé pour prévenir la récidive.

  • Le rôle des communautés : Les participants ont convenu que l’implication des communautés locales est essentielle pour assurer la réussite des programmes DDR. Les communautés doivent être associées à toutes les étapes du processus, de la conception à la mise en œuvre.
  • L’importance de l’éducation et de la formation professionnelle: Les ex-combattants ont besoin d’acquérir de nouvelles compétences pour s’insérer dans la vie civile. L’accès à l’éducation et à la formation professionnelle est donc crucial.

Une rencontre ministérielle à Niamey a permis d'échanger sur les meilleures pratiques de réinsertion des ex-combattantsLes défis à relever

Malgré les avancées réalisées, de nombreux défis subsistent :

  • La déradicalisation : Il est difficile de changer les convictions profondes de personnes radicalisées.
  • Le financement : Les programmes DDR sont précieux et doivent nécessairement un financement durable.
  • La coordination : Une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués est indispensable.

Une collaboration fructueuse

Le chef de la délégation malienne, M. Mahamadou Kassogue, a salué l’initiative du Niger et souligné l’importance de partager les expériences pour trouver des solutions communes. « Le motif de leur mission au Niger, qui consiste à partager leurs expériences avec le Niger, s’inscrit dans cette dynamique de prise en charge des ex-combattants issus des groupes armés non étatiques, mutualisant ainsi leurs ressources pour la stabilisation de la paix. et la cohésion sociale dans ces deux pays affectés par le terrorisme », at-il déclaré.

En bref, la rencontre de Niamey marque une étape importante dans la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel. En s’appuyant sur des expériences réussies et en renforçant leur coopération, le Niger et le Mali offrent un exemple à suivre pour les autres pays de la région. La réinsertion des ex-combattants est un processus long et complexe, mais il est essentiel pour construire un avenir plus sûr et plus stable pour les populations du Sahel.