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Diffa : La recherche au service du développement durable

Diffa, 21 décembre 2024 – L’Université de Diffa a accueilli ce samedi la troisième édition de ses doctorales de l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD), consacrée cette année au thème du développement durable et de la gestion des ressources naturelles.

En effet, cet événement scientifique majeur, placé sous le haut patronage du gouverneur de la région de Diffa, a réuni chercheurs, universitaires et acteurs de la société civile pour réfléchir aux défis environnementaux auxquels fait face la région du lac Tchad.

l’École Doctorale : un enjeu crucial pour le Niger

Par ailleurs, le gouverneur de Diffa, Mahamadou Ibrahim Bagadoma, dans son allocution, a rappelé le bien-fondé de cette rencontre scientifique dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et environnementaux. Il a rappelé que le Niger, comme de nombreux pays africains, est confronté à des problèmes de dégradation des terres, de changement climatique et de raréfaction des ressources en eau.

Ces enjeux, a-t-il insisté, nécessitent des solutions innovantes et durables. En plus, le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles constituent de véritables menaces pour le développement durable du Niger.

Une école doctorale en plein essor

Créée en 2022, l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD) de l’Université de Diffa ne cesse de se développer. Avec désormais 64 doctorants, elle est devenue un pôle d’excellence dans la région.

Dr Moussa Mamoudou Boubacar, le recteur de l’université, a félicité cette dynamique et souligné l’importance de la recherche scientifique pour apporter des réponses aux défis du Niger. Il a également mis en avant la qualité des travaux présentés et l’engagement des chercheurs à trouver des solutions durables aux problèmes environnementaux.

Des thématiques au cœur des enjeux actuels

Les travaux de cette édition des doctorales se sont concentrés sur cinq axes principaux : la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes, la gestion des ressources naturelles, l’agriculture durable et la conservation de la biodiversité. Ces thématiques sont au cœur des préoccupations actuelles de la communauté scientifique internationale et des décideurs politiques.

Les chercheurs ont ainsi abordé des questions cruciales telles que l’impact du changement climatique sur l’agriculture, la gestion de l’eau, la préservation des écosystèmes fragiles et la lutte contre la désertification.

Un partenariat fructueux

L’organisation de cet événement a été rendue possible grâce au soutien du projet PROLAC, qui accompagne l’École Doctorale depuis sa création. En plus, ce partenariat a permis de renforcer les capacités de recherche des enseignants-chercheurs et de doter l’école des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.

Les doctorales de l’ED/PSEDD constituent un véritable espoir pour l’avenir. En formant de jeunes chercheurs compétents et engagés, le Niger se donne les moyens de relever les défis environnementaux et de se construire.

Les enjeux de demain

Les doctorales de Diffa offrent une plateforme d’échange unique pour les chercheurs, les étudiants et les acteurs de la société civile. Les travaux présentés lors de cet événement permettront de mieux comprendre les enjeux environnementaux de la région et de développer des solutions adaptées.

En conclusion, cette troisième édition des doctorales de l’Université de Diffa marque une nouvelle étape dans le développement de la recherche scientifique au Niger. En mettant l’accent sur le développement durable et la gestion des ressources naturelles, cet événement contribue à renforcer la capacité du pays à relever les défis environnementaux et à assurer un meilleur pour les générations futures.

L’Université de Maradi accueil les futurs leaders du Sahel

Maradi, le 12 décembre 2024 L’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a accueilli, ce jeudi, 1176 nouveaux étudiants, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. En effet, cette rentrée universitaire a été l’occasion d’un vibrant débat sur les enjeux auxquels font face le Niger et la région du Sahel, notamment la lutte contre la drogue et l’insécurité.

Placée sous le thème « Rôle de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi pour la paix, la lutte contre le trafic des stupéfiants en milieu scolaire et l’insécurité dans la région de Maradi », cette cérémonie a rassemblé les autorités académiques, les étudiants, les représentants de la société civile et les forces de l’ordre.

L’université de Maradi forme les acteurs de demain.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police, Mamane Issoufou, a souligné l’importance de l’éducation dans le développement du pays. Il a appelé les étudiants à s’engager activement dans la lutte contre les fléaux qui minent la société, tels que la drogue et l’insécurité. « Les étudiants doivent devenir des acteurs du changement et contribuer à bâtir un Niger plus sûr et plus prospère », a-t-il déclaré.

Le vice-recteur de l’UDDM, Dr AKOURKI ADAMOU, a, quant à lui, rappelé la mission de l’université : former des cadres compétents et engagés, capables de relever les défis du XXIe siècle. Il a encouragé les étudiants à faire preuve de responsabilité et à s’impliquer dans la vie de leur communauté.

Le secrétaire général de l’Union des étudiants nigériens à l’Université de Maradi a, pour sa part, mis en garde les nouveaux étudiants sur les difficultés qu’ils allaient rencontrer. Il les a invités à redoubler d’efforts pour réussir leurs études et contribuer au développement de leur pays.

En somme, cette cérémonie d’accueil a été l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation dans la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité organisée. Les étudiants ont été appelés à jouer un rôle moteur dans la sensibilisation de leurs pairs et de leurs communautés.

Rentrée scolaire : les élèves de Dosso de retour sur les bancs

Dosso, le 28 octobre 2024 –C’est dans une ambiance festive et studieuse que s’est ouverte la rentrée scolaire 2024-2025 dans la région de Dosso. Plus de 542 000 élèves ont repris le chemin de l’école, marquant ainsi un nouveau départ pour le système éducatif nigérien.

Le Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, a donné le coup d’envoi officiel de cette rentrée au groupement d’écoles Garanké, en présence des autorités administratives, académiques et des partenaires de l’éducation. Au cours de sa tournée dans différents établissements scolaires (l’École normale d’instituteurs (ENI), le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT), le CES Tondobon et le centre de formation professionnelle MAZAYAKI), il a pu constater la mobilisation générale des enseignants et des élèves.

Des conditions d’apprentissage améliorées

Le Gouverneur s’est réjoui du bon déroulement de la rentrée et a souligné les efforts déployés pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage. Les classes occupées par les sinistrés des récentes inondations ont été libérées et désinfectées, garantissant ainsi un environnement scolaire sain et sécurisé.

« Nous avons trouvé des corps enseignants engagés, déterminés et préparés pour que l’année débute dans des bonnes conditions, et des élèves qui sont prêts pour que l’année soit sereine, dans la paix, la cohésion sociale et couronnée de succès », a-t-il déclaré.

Un appel à la mobilisation

Le Général Iro Oumarou a lancé un appel à tous les acteurs de l’éducation pour un engagement renouvelé en faveur de la réussite scolaire. Il a notamment exhorté les élèves à faire preuve d’assiduité et de discipline, et les enseignants à mettre tout en œuvre pour transmettre leurs connaissances. Il a également remercié les partenaires de l’éducation pour leur soutien inestimable.

Le directeur régional de l’Éducation nationale de Dosso, M. Awaly Barmou, a souligné l’importance d’une bonne préparation de la rentrée scolaire. Il a précisé que toutes les dispositions avaient été prises pour assurer un bon déroulement des cours, particulièrement en matière de fournitures scolaires et de matériel didactique.

Le général de brigade Iro Oumarou a transmis les salutations du Président du CNSP, du Chef de l’État, du général de brigade Abdourahamane Tiani et du gouvernement à toute la communauté éducative. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir le secteur de l’éducation et à offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage.

Dynamisme Éducatif à Dosso

La rentrée scolaire 2024-2025 à Dosso marque un tournant décisif, témoignant de l’engagement des autorités et des acteurs éducatifs à préparer la jeunesse nigérienne pour l’avenir. Le gouverneur de la région de Dosso a confirmé que la rentrée s’est effectuée sans encombre dans la commune urbaine, soulignant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de cette rentrée scolaire.

Cette année, la rentrée à Dosso se distingue par une augmentation significative de la participation éducative. Avec un total de 542,709 élèves inscrits, répartis entre 21,899 en préscolaire, 361,223 en primaire, 36,831 en primaire franco-arabe, 95,248 en secondaire, 6,009 en secondaire franco-arabe, 2,788 dans les centres d’alphabétisation et 18,711 en formation professionnelle, ces chiffres reflètent l’importance accordée à l’éducation dans la région.

En bref, cette rentrée scolaire marque un nouveau départ pour l’éducation à Dosso. Malgré ces avancées, des défis persistent. La région de Dosso, comme d’autres régions du Niger, fait face à des problèmes d’accès à l’éducation, au manque d’infrastructures scolaires et à la pénurie d’enseignants qualifiés. Il est primordial de veiller à ce que tous les enfants, en particulier les filles et les enfants issus de milieux défavorisés, puissent bénéficier d’une éducation de qualité.

Niger : L’alimentation scolaire, un atout pour l’éducation et la nutrition

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a organisé un atelier de bilan pour évaluer l’efficacité de son programme d’alimentation scolaire. Cet événement, présidé par la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Shérif, a rassemblé les acteurs clés du secteur pour discuter des améliorations à apporter à ce programme essentiel.

En effet, Le programme d’alimentation scolaire, soutenu par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à améliorer l’accès à l’éducation, à réduire le taux d’abandon scolaire et à améliorer la nutrition des élèves. Les participants à l’atelier ont analysé les résultats de l’année scolaire écoulée, identifié les défis rencontrés et formulé des recommandations pour optimiser l’impact de ce programme.

Des résultats encourageants et des défis à relever

Les données présentées lors de l’atelier ont montré des résultats encourageants. Grâce au programme d’alimentation scolaire, le taux de scolarisation a augmenté de manière significative, en particulier chez les filles. Cependant, les participants ont également souligné la nécessité de renforcer certains aspects du programme, tels que la qualité des repas et la logistique de distribution.

programme d’alimentation : Un partenariat fructueux

La ministre Elisabeth Shérif a salué le partenariat avec le PAM et a souligné l’importance de cette collaboration pour garantir la réussite du programme d’alimentation scolaire. Elle a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation et à lutter contre la malnutrition.

La directrice pays du PAM au Niger, Mme. Kinday Samba, a rappelé les nombreux avantages du programme d’alimentation scolaire, notamment la réduction du taux d’abandon scolaire et l’amélioration de la concentration des élèves. Elle a souligné l’importance de continuer à investir dans ce programme pour garantir un avenir meilleur aux enfants nigériens.

Les prochaines étapes

À l’issue de cet atelier, les participants ont élaboré un plan d’action pour améliorer l’efficacité du programme d’alimentation scolaire. Ce plan d’action comprendra des mesures concrètes pour renforcer la coordination entre les différents acteurs, améliorer la qualité des repas et élargir la couverture du programme.

En conclusion, cet atelier a permis de faire le point sur les avancées du programme d’alimentation scolaire au Niger et de définir les orientations futures. Grâce à cet engagement collectif, le Niger pourra continuer à améliorer l’accès à l’éducation et à la nutrition pour tous les enfants.

Niger : 270 candidats se présentent pour le CFEEN à Tahoua

Tahoua, 16 juillet 2024 – Ce matin, le Gouverneur de la Région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Certificat de fin d’études d’école normale (CFEEN) option Instituteurs à l’Ecole Normale d’Instituteurs Kaocen de Tahoua (ENIK). Cet examen marque l’aboutissement d’une année de formation pour 270 aspirants enseignants, déterminés à devenir les éducateurs de demain.

Parmi les candidats, 195 femmes et 75 hommes répartis dans six salles d’examen, composeront sur 15 matières durant les quatre prochains jours. Le gouverneur Tawayé a tenu à les exhorter à l’excellence et à l’intégrité, soulignant l’importance de cet examen pour leur avenir et celui de l’éducation au Niger.

« Nous vous avons recrutés sur la base d’un concours auquel vous avez participé volontairement. Nous avons constaté une baisse de niveau, c’est pourquoi nous avons procédé à ce recrutement, » a-t-il déclaré. Vous avez donc la responsabilité de relever le niveau en formant des élèves de qualité. »

Le Gouverneur a également mis l’accent sur l’importance du travail personnel et rigoureux, insistant sur la nécessité de lire attentivement les consignes et les questions. Il conclut son discours en souhaitant plein succès à tous les candidats et en formulant le vœu que l’examen se déroule dans un climat serein et transparent.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’ouverture symbolique de l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de Psychopédagogie, donnant ainsi le top départ des épreuves du CFEEN. Étaient également présents à cette cérémonie, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Tahoua, les Responsables régionaux de l’éducation, les inspecteurs et conseillers pédagogiques, ainsi que les Responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Tahoua.

Le succès de ces candidats est crucial pour assurer la relève dans le corps enseignant nigérien et pour garantir un avenir prometteur à la jeunesse du pays.