Niger-Education -ANP Archives - Journal du niger

Collège Scientifique : une cérémonie éducative sous le signe de l’excellence et de la gratitude

Niamey, 3 mars 2025 – Le Collège Scientifique de Niamey a vibré au rythme d’une cérémonie empreinte de solennité et de reconnaissance, présidée par la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif ce lundi. Cet événement, dédié à la remise des bulletins du premier trimestre de l’année académique 2024-2025, a été l’occasion de célébrer non seulement les résultats scolaires, mais aussi les valeurs d’excellence, de discipline et de persévérance qui animent cette institution.

Par ailleurs, dans un discours éloquent, la Ministre a exprimé sa profonde gratitude envers le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, pour son écoute attentive et son engagement indéfectible en faveur de l’éducation. « Le plaidoyer que je lui avais soumis et qu’il a pris à cœur d’examiner a trouvé en lui un allié inébranlable », a-t-elle déclaré, soulignant la constance et la détermination du Chef de l’État à soutenir les réformes éducatives.

Dr Shérif a également rendu hommage aux membres du CNSP pour leurs précieux conseils, ainsi qu’à la directrice du collège, Mme Zakaria Ouma, dont le dévouement et la vision ont permis à l’établissement de briller. « Nous célébrons aujourd’hui des résultats qui sont le fruit d’un travail collectif, porté par des enseignants passionnés, des surveillants vigilants, des agents de sécurité dévoués, une infirmière attentionnée et des cuisinières qui nourrissent nos enfants avec amour. » « Que Dieu vous récompense abondamment pour vos efforts », a-t-elle ajouté, dans une allocution teintée de spiritualité et de reconnaissance.

La cérémonie de remise des bulletins au Collège Scientifique de Niamey, présidée par Dr Elisabeth Shérif, célèbre l'excellence académique Collège Scientifique : des résultats qui honorent une nation 

Mme Zakaria Ouma, directrice du Collège Scientifique, a présenté avec fierté les performances académiques de ses élèves. « Je n’ai pas de derniers dans cet établissement, seulement des premiers », a-t-elle affirmé, révélant des moyennes impressionnantes oscillant entre 14 et 18,71 sur 20. Parmi les 150 élèves, 23 ont atteint une moyenne de 18, tandis que 44 ont dépassé la barre des 15. « Ces jeunes sont des perles rares, des futurs responsables sur lesquels notre pays peut compter », a-t-elle insisté, soulignant leur discipline, leur respect et leur intelligence.

Le gouverneur de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, a quant à lui rappelé l’origine de cette initiative éducative d’envergure. « C’est le Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, qui a imposé la création de ce collège scientifique. » « Aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cette vision audacieuse », a-t-il déclaré, tout en transmettant la gratitude du peuple nigérien envers son leader.

Un hymne à l’espérance et à la persévérance

La cérémonie s’est achevée sur une note d’espoir et d’encouragement, avec les élèves entonnant un chant intitulé « Construire ensemble un monde de progrès, de paix ». La Ministre a salué cette initiative, rappelant que « l’éducation est le socle sur lequel se bâtit l’avenir d’une nation ». Elle a exhorté les élèves à persévérer dans leurs efforts, leur rappelant que « chaque pas vers l’excellence est un pas vers la grandeur de notre pays ».

En conclusion, cette cérémonie a été bien plus qu’une simple remise de bulletins. Elle a été un vibrant hommage à l’engagement collectif, à la vision éclairée des dirigeants et au potentiel illimité de la jeunesse nigérienne. Dans un monde en quête de repères, le Collège Scientifique de Niamey se dresse comme un phare, illuminant le chemin vers un avenir radieux, où l’éducation et les valeurs humaines restent les pierres angulaires du progrès.

Ainsi, sous le regard bienveillant de Dieu et la guidance des autorités, cette institution incarne l’espoir d’une nation unie, déterminée à sortir de l’ornière pour briller sur la scène continentale et mondiale.

Une visite ministérielle au cœur de l’excellence scolaire à le CEG Yantala 1

Ce lundi, une effervescence inhabituelle a enveloppé le Collège d’Enseignement Général (CEG) Yantala 1, dans la commune de Niamey 1. En effet, la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif, a foulé le sol de cet établissement pour une visite empreinte de symboles et de promesses.

Accueillie avec chaleur par l’administratrice déléguée de la commune et les acteurs du monde éducatif, elle a pris part à une cérémonie solennelle : la montée des couleurs, orchestrée avec fierté par les élèves. Ce rituel, loin d’être anodin, a donné le ton d’une journée placée sous le signe de la reconnaissance et de l’espoir.

 CEG Yantala 1 : Une immersion dans le quotidien studieux

La ministre a ensuite arpenté les couloirs de l’établissement, poussant les portes des salles de classe où une foule juvénile, attentive et studieuse, l’attendait. Face à cet effectif fourni, Dr Shérif n’a pas retenu ses louanges. Portant la voix du président de la République, du Premier ministre, du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et de l’ensemble du gouvernement, elle a salué les élèves pour leurs prouesses lors des examens de fin d’année 2024.

« Vous avez donné chair et âme à la résilience », a-t-elle déclaré, soulignant combien leur réussite transcende les défis du quartier. « Peu importe l’endroit, avec un encadrement dévoué, les exploits jaillissent comme des éclats de lumière dans l’obscurité », a-t-elle ajouté avec une métaphore saisissante. Consciente des attentes exprimées par la communauté scolaire, elle a assuré que ces doléances seraient examinées avec soin, promettant ainsi des réponses concrètes lorsque les circonstances le permettront.

Un bastion de l’excellence au Niger

Par ailleurs, la directrice du CEG Yantala 1, Mme Maiga Mariama, a pris la parole pour brosser le portrait d’une institution qui rayonne par ses résultats. Avec un taux de réussite avoisinant les 83 % au BEPC en 2024, l’établissement s’est hissé au sommet des collèges publics nigériens, une performance qui fait vibrer de fierté élèves, enseignants, administratifs et parents.

Elle a évoqué avec émotion le courage de deux élèves malvoyants, une fille en 6ᵉ et un garçon en 3ᵉ, qui, malgré leur handicap, poursuivent leurs études avec une détermination exemplaire. « Ces réussites sont le fruit d’un labeur collectif », a-t-elle insisté, rendant hommage à l’engagement sans faille du personnel enseignant et administratif.

Mme Maiga a également lancé un appel vibrant aux plus jeunes, les invitant à puiser dans l’héritage d’excellence laissé par leurs aînés. « Que cette flamme de la réussite continue d’illuminer votre chemin », a-t-elle exhorté, avant d’exprimer sa gratitude au CNSP et au gouvernement pour leur soutien à une école résiliente et performante.

 CEG Yantala 1 : Un établissement aux racines solides

En outre, fondé en octobre 1988, le CEG Yantala 1 s’étend sur 23 salles en dur, dont six sont prêtées au Collège d’Enseignement Technique de Niamey 1. Avec un effectif de 802 élèves (338 garçons et 464 filles) répartis dans 17 classes, l’école est un microcosme bouillonnant de vie.

Sous la houlette de sa directrice, une équipe de 60 enseignants, 7 surveillantes, 2 bibliothécaires et 5 agents administratifs veille à son bon fonctionnement. Ces chiffres, bien plus que des données, traduisent une dynamique dans laquelle l’éducation se conjugue au féminin comme au masculin, dans un équilibre remarquable.

Le sport, vecteur d’épanouissement

En marge de cette visite, le Dr Elisabeth Shérif a assisté à une démonstration sportive qui a mis en lumière un autre visage de l’établissement : celui du football féminin. Dans le cadre du projet « Fifa for Schools », les élèves ont offert un spectacle vivant, témoignant de l’importance du sport comme levier de développement personnel et collectif. En plus, cette initiative, portée par une vision globale de l’éducation, illustre la volonté de faire de l’école un espace dans lequel les talents, qu’ils soient intellectuels ou physiques, trouvent un terreau fertile pour s’épanouir.

Un modèle à méditer.

La visite de Dr Elisabeth Shérif au CEG Yantala 1 ne se résume pas à une simple formalité protocolaire. Elle révèle une vérité profonde : l’éducation, même dans des contextes modestes, peut devenir une forge d’excellence lorsque la volonté humaine s’allie à un encadrement de qualité. Les performances de cet établissement, portées par des élèves résilients et un personnel investi, invitent à une réflexion plus large sur les leviers de la réussite scolaire au Niger.

En somme, si les doléances exprimées, infrastructures, moyens, accompagnement, trouvent un écho favorable, alors ce collège pourrait bien devenir un phare, guidant d’autres institutions vers des horizons prometteurs. En attendant, le CEG Yantala 1 continue de prouver que l’avenir se construit, pas à pas, dans les salles de classe et sur les terrains de jeu.

 

Niger : La révolution éducative par l’alchimie numérique

Niamey, le 14 février 2025 — À l’aune d’une ère où la fracture numérique défie encore les systèmes éducatifs africains, le Niger orchestre une mue pédagogique audacieuse. Ce vendredi, Dr Élisabeth Sherif, ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, a effectué une visite inaugurale au cœur du « Projet Niger-Lire », épicentre d’une stratégie visant à irriguer les salles de classe réelles ou virtuelles grâce à l’initiative « Un enseignant, une tablette ».

L’épopée technologique au service du savoir au Niger

Dans les entrailles du bureau national du projet, un arsenal de 7 035 tablettes pédagogiques, chacune minutieusement configurée, attendait le regard scrutateur de la ministre. Ces artefacts numériques, bien plus que de simples écrans tactiles, renferment une bibliothèque dynamique : résumés épurés, cas pratiques modélisés, vidéos didactiques et applications dédiées à la collecte de données.

Une panoplie conçue pour transcender les limites géographiques et logistiques, comme l’a explicité M. Aboubacar Mamadou Diakité, directeur de la Statistique et des Nouvelles Technologies. « Ces outils, dotés d’une autonomie énergétique inédite jusqu’à sept jours grâce à un power-bank de 21 000 mAh, sont des vaisseaux du savoir, capables de voguer vers les contrées les plus enclavées », a-t-il déclaré, insistant sur leur usage strictement professionnel.

Une symbiose entre centralisation et décentralisation

Le génie de ce dispositif réside dans son architecture duale : si les tablettes sont destinées à essaimer dans les zones reculées, voire inaccessibles en raison de l’insécurité, leur paramétrage est piloté depuis un centre névralgique. Cette plateforme centrale permet non seulement un suivi des données, mais aussi une formation continue des enseignants, y compris ceux sous contrat précaire. « L’objectif est de créer un écosystème où chaque acteur, qu’il soit à Agadez ou à Dosso, accède à la même rigueur académique », a souligné M. Attalaka Karimoune, conseiller technique de la ministre.

L’éducation, antidote aux défis structurels

Avec un lot additionnel de 3 400 tablettes en attente de livraison, le « projet Niger-Lire » ambitionne de pallier deux maux endémiques : la disparité qualitative de l’enseignement et l’illettrisme technologique. « Le changement sera tangible : d’abord par l’homogénéisation des méthodes pédagogiques, ensuite par la démocratisation de l’accès au savoir, indépendamment des aléas territoriaux », a affirmé M. Diakité. Les régions fragilisées par les conflits, souvent privées d’écoles fonctionnelles, pourront ainsi bénéficier d’un enseignement à distance structuré, rompant avec l’isolement éducatif.

Perspectives : au-delà de l’outillage 

Si les tablettes incarnent un progrès matériel indéniable, les défis demeurent dans l’appropriation durable de ces technologies. La ministre a rappelé que l’innovation ne se résume pas à l’équipement, mais exige une refonte des mentalités. « Ces outils sont des catalyseurs. » « Leur succès dépendra de notre capacité à former, accompagner et valoriser les enseignants, pierres angulaires de cette réforme », a-t-elle insisté.

En définitive, le Niger esquisse ici une pédagogie résiliente, où le numérique n’est pas une fin, mais un vecteur d’équité. Reste à observer comment ces graines de modernité germeront dans le terreau parfois aride des réalités locales.

Diffa : La recherche au service du développement durable

Diffa, 21 décembre 2024 – L’Université de Diffa a accueilli ce samedi la troisième édition de ses doctorales de l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD), consacrée cette année au thème du développement durable et de la gestion des ressources naturelles.

En effet, cet événement scientifique majeur, placé sous le haut patronage du gouverneur de la région de Diffa, a réuni chercheurs, universitaires et acteurs de la société civile pour réfléchir aux défis environnementaux auxquels fait face la région du lac Tchad.

l’École Doctorale : un enjeu crucial pour le Niger

Par ailleurs, le gouverneur de Diffa, Mahamadou Ibrahim Bagadoma, dans son allocution, a rappelé le bien-fondé de cette rencontre scientifique dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et environnementaux. Il a rappelé que le Niger, comme de nombreux pays africains, est confronté à des problèmes de dégradation des terres, de changement climatique et de raréfaction des ressources en eau.

Ces enjeux, a-t-il insisté, nécessitent des solutions innovantes et durables. En plus, le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles constituent de véritables menaces pour le développement durable du Niger.

Une école doctorale en plein essor

Créée en 2022, l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD) de l’Université de Diffa ne cesse de se développer. Avec désormais 64 doctorants, elle est devenue un pôle d’excellence dans la région.

Dr Moussa Mamoudou Boubacar, le recteur de l’université, a félicité cette dynamique et souligné l’importance de la recherche scientifique pour apporter des réponses aux défis du Niger. Il a également mis en avant la qualité des travaux présentés et l’engagement des chercheurs à trouver des solutions durables aux problèmes environnementaux.

Des thématiques au cœur des enjeux actuels

Les travaux de cette édition des doctorales se sont concentrés sur cinq axes principaux : la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes, la gestion des ressources naturelles, l’agriculture durable et la conservation de la biodiversité. Ces thématiques sont au cœur des préoccupations actuelles de la communauté scientifique internationale et des décideurs politiques.

Les chercheurs ont ainsi abordé des questions cruciales telles que l’impact du changement climatique sur l’agriculture, la gestion de l’eau, la préservation des écosystèmes fragiles et la lutte contre la désertification.

Un partenariat fructueux

L’organisation de cet événement a été rendue possible grâce au soutien du projet PROLAC, qui accompagne l’École Doctorale depuis sa création. En plus, ce partenariat a permis de renforcer les capacités de recherche des enseignants-chercheurs et de doter l’école des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.

Les doctorales de l’ED/PSEDD constituent un véritable espoir pour l’avenir. En formant de jeunes chercheurs compétents et engagés, le Niger se donne les moyens de relever les défis environnementaux et de se construire.

Les enjeux de demain

Les doctorales de Diffa offrent une plateforme d’échange unique pour les chercheurs, les étudiants et les acteurs de la société civile. Les travaux présentés lors de cet événement permettront de mieux comprendre les enjeux environnementaux de la région et de développer des solutions adaptées.

En conclusion, cette troisième édition des doctorales de l’Université de Diffa marque une nouvelle étape dans le développement de la recherche scientifique au Niger. En mettant l’accent sur le développement durable et la gestion des ressources naturelles, cet événement contribue à renforcer la capacité du pays à relever les défis environnementaux et à assurer un meilleur pour les générations futures.

L’Université de Maradi accueil les futurs leaders du Sahel

Maradi, le 12 décembre 2024 L’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a accueilli, ce jeudi, 1176 nouveaux étudiants, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. En effet, cette rentrée universitaire a été l’occasion d’un vibrant débat sur les enjeux auxquels font face le Niger et la région du Sahel, notamment la lutte contre la drogue et l’insécurité.

Placée sous le thème « Rôle de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi pour la paix, la lutte contre le trafic des stupéfiants en milieu scolaire et l’insécurité dans la région de Maradi », cette cérémonie a rassemblé les autorités académiques, les étudiants, les représentants de la société civile et les forces de l’ordre.

L’université de Maradi forme les acteurs de demain.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police, Mamane Issoufou, a souligné l’importance de l’éducation dans le développement du pays. Il a appelé les étudiants à s’engager activement dans la lutte contre les fléaux qui minent la société, tels que la drogue et l’insécurité. « Les étudiants doivent devenir des acteurs du changement et contribuer à bâtir un Niger plus sûr et plus prospère », a-t-il déclaré.

Le vice-recteur de l’UDDM, Dr AKOURKI ADAMOU, a, quant à lui, rappelé la mission de l’université : former des cadres compétents et engagés, capables de relever les défis du XXIe siècle. Il a encouragé les étudiants à faire preuve de responsabilité et à s’impliquer dans la vie de leur communauté.

Le secrétaire général de l’Union des étudiants nigériens à l’Université de Maradi a, pour sa part, mis en garde les nouveaux étudiants sur les difficultés qu’ils allaient rencontrer. Il les a invités à redoubler d’efforts pour réussir leurs études et contribuer au développement de leur pays.

En somme, cette cérémonie d’accueil a été l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation dans la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité organisée. Les étudiants ont été appelés à jouer un rôle moteur dans la sensibilisation de leurs pairs et de leurs communautés.

Rentrée scolaire : les élèves de Dosso de retour sur les bancs

Dosso, le 28 octobre 2024 –C’est dans une ambiance festive et studieuse que s’est ouverte la rentrée scolaire 2024-2025 dans la région de Dosso. Plus de 542 000 élèves ont repris le chemin de l’école, marquant ainsi un nouveau départ pour le système éducatif nigérien.

Le Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, a donné le coup d’envoi officiel de cette rentrée au groupement d’écoles Garanké, en présence des autorités administratives, académiques et des partenaires de l’éducation. Au cours de sa tournée dans différents établissements scolaires (l’École normale d’instituteurs (ENI), le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT), le CES Tondobon et le centre de formation professionnelle MAZAYAKI), il a pu constater la mobilisation générale des enseignants et des élèves.

Des conditions d’apprentissage améliorées

Le Gouverneur s’est réjoui du bon déroulement de la rentrée et a souligné les efforts déployés pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage. Les classes occupées par les sinistrés des récentes inondations ont été libérées et désinfectées, garantissant ainsi un environnement scolaire sain et sécurisé.

« Nous avons trouvé des corps enseignants engagés, déterminés et préparés pour que l’année débute dans des bonnes conditions, et des élèves qui sont prêts pour que l’année soit sereine, dans la paix, la cohésion sociale et couronnée de succès », a-t-il déclaré.

Un appel à la mobilisation

Le Général Iro Oumarou a lancé un appel à tous les acteurs de l’éducation pour un engagement renouvelé en faveur de la réussite scolaire. Il a notamment exhorté les élèves à faire preuve d’assiduité et de discipline, et les enseignants à mettre tout en œuvre pour transmettre leurs connaissances. Il a également remercié les partenaires de l’éducation pour leur soutien inestimable.

Le directeur régional de l’Éducation nationale de Dosso, M. Awaly Barmou, a souligné l’importance d’une bonne préparation de la rentrée scolaire. Il a précisé que toutes les dispositions avaient été prises pour assurer un bon déroulement des cours, particulièrement en matière de fournitures scolaires et de matériel didactique.

Le général de brigade Iro Oumarou a transmis les salutations du Président du CNSP, du Chef de l’État, du général de brigade Abdourahamane Tiani et du gouvernement à toute la communauté éducative. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir le secteur de l’éducation et à offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage.

Dynamisme Éducatif à Dosso

La rentrée scolaire 2024-2025 à Dosso marque un tournant décisif, témoignant de l’engagement des autorités et des acteurs éducatifs à préparer la jeunesse nigérienne pour l’avenir. Le gouverneur de la région de Dosso a confirmé que la rentrée s’est effectuée sans encombre dans la commune urbaine, soulignant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de cette rentrée scolaire.

Cette année, la rentrée à Dosso se distingue par une augmentation significative de la participation éducative. Avec un total de 542,709 élèves inscrits, répartis entre 21,899 en préscolaire, 361,223 en primaire, 36,831 en primaire franco-arabe, 95,248 en secondaire, 6,009 en secondaire franco-arabe, 2,788 dans les centres d’alphabétisation et 18,711 en formation professionnelle, ces chiffres reflètent l’importance accordée à l’éducation dans la région.

En bref, cette rentrée scolaire marque un nouveau départ pour l’éducation à Dosso. Malgré ces avancées, des défis persistent. La région de Dosso, comme d’autres régions du Niger, fait face à des problèmes d’accès à l’éducation, au manque d’infrastructures scolaires et à la pénurie d’enseignants qualifiés. Il est primordial de veiller à ce que tous les enfants, en particulier les filles et les enfants issus de milieux défavorisés, puissent bénéficier d’une éducation de qualité.

Niger : L’alimentation scolaire, un atout pour l’éducation et la nutrition

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a organisé un atelier de bilan pour évaluer l’efficacité de son programme d’alimentation scolaire. Cet événement, présidé par la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Shérif, a rassemblé les acteurs clés du secteur pour discuter des améliorations à apporter à ce programme essentiel.

En effet, Le programme d’alimentation scolaire, soutenu par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à améliorer l’accès à l’éducation, à réduire le taux d’abandon scolaire et à améliorer la nutrition des élèves. Les participants à l’atelier ont analysé les résultats de l’année scolaire écoulée, identifié les défis rencontrés et formulé des recommandations pour optimiser l’impact de ce programme.

Des résultats encourageants et des défis à relever

Les données présentées lors de l’atelier ont montré des résultats encourageants. Grâce au programme d’alimentation scolaire, le taux de scolarisation a augmenté de manière significative, en particulier chez les filles. Cependant, les participants ont également souligné la nécessité de renforcer certains aspects du programme, tels que la qualité des repas et la logistique de distribution.

programme d’alimentation : Un partenariat fructueux

La ministre Elisabeth Shérif a salué le partenariat avec le PAM et a souligné l’importance de cette collaboration pour garantir la réussite du programme d’alimentation scolaire. Elle a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation et à lutter contre la malnutrition.

La directrice pays du PAM au Niger, Mme. Kinday Samba, a rappelé les nombreux avantages du programme d’alimentation scolaire, notamment la réduction du taux d’abandon scolaire et l’amélioration de la concentration des élèves. Elle a souligné l’importance de continuer à investir dans ce programme pour garantir un avenir meilleur aux enfants nigériens.

Les prochaines étapes

À l’issue de cet atelier, les participants ont élaboré un plan d’action pour améliorer l’efficacité du programme d’alimentation scolaire. Ce plan d’action comprendra des mesures concrètes pour renforcer la coordination entre les différents acteurs, améliorer la qualité des repas et élargir la couverture du programme.

En conclusion, cet atelier a permis de faire le point sur les avancées du programme d’alimentation scolaire au Niger et de définir les orientations futures. Grâce à cet engagement collectif, le Niger pourra continuer à améliorer l’accès à l’éducation et à la nutrition pour tous les enfants.

Niger : 270 candidats se présentent pour le CFEEN à Tahoua

Tahoua, 16 juillet 2024 – Ce matin, le Gouverneur de la Région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Certificat de fin d’études d’école normale (CFEEN) option Instituteurs à l’Ecole Normale d’Instituteurs Kaocen de Tahoua (ENIK). Cet examen marque l’aboutissement d’une année de formation pour 270 aspirants enseignants, déterminés à devenir les éducateurs de demain.

Parmi les candidats, 195 femmes et 75 hommes répartis dans six salles d’examen, composeront sur 15 matières durant les quatre prochains jours. Le gouverneur Tawayé a tenu à les exhorter à l’excellence et à l’intégrité, soulignant l’importance de cet examen pour leur avenir et celui de l’éducation au Niger.

« Nous vous avons recrutés sur la base d’un concours auquel vous avez participé volontairement. Nous avons constaté une baisse de niveau, c’est pourquoi nous avons procédé à ce recrutement, » a-t-il déclaré. Vous avez donc la responsabilité de relever le niveau en formant des élèves de qualité. »

Le Gouverneur a également mis l’accent sur l’importance du travail personnel et rigoureux, insistant sur la nécessité de lire attentivement les consignes et les questions. Il conclut son discours en souhaitant plein succès à tous les candidats et en formulant le vœu que l’examen se déroule dans un climat serein et transparent.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’ouverture symbolique de l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de Psychopédagogie, donnant ainsi le top départ des épreuves du CFEEN. Étaient également présents à cette cérémonie, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Tahoua, les Responsables régionaux de l’éducation, les inspecteurs et conseillers pédagogiques, ainsi que les Responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Tahoua.

Le succès de ces candidats est crucial pour assurer la relève dans le corps enseignant nigérien et pour garantir un avenir prometteur à la jeunesse du pays.