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Niger : Une nouvelle ère énergétique s’ouvre à Gourou Banda avec l’élan germano-nigérien

Un souffle de modernité a traversé les terres arides de Niamey, alors que la centrale thermique de Gourou Banda, jadis limitée dans ses ambitions, s’est vue dotée d’une puissance accrue vendredi dernier grâce à une collaboration exemplaire entre l’entreprise allemande Luthardt et MAN Energy Solutions. Ce partenariat, scellé par l’intégration d’un moteur MAN de 20,5 MW, a porté la capacité totale de l’installation à 80 MW, offrant ainsi une réponse tangible aux appétits énergétiques croissants du Niger. Après deux mois d’une phase de mise en service minutieusement orchestrée, ce titan mécanique a pris vie, insufflant une énergie fiable dans les artères de la capitale et au-delà, dans un pays où l’électricité demeure un levier essentiel de développement.

Le Niger dope sa centrale thermique de Gourou Banda à 80 MW avec un moteur MAN de 20,5 MW, fruit d’une collaboration germano-nigérienne,Gourou Banda : une alliance au service de l’énergie nigérienne

L’histoire de ce renforcement débute dans les ateliers de Luthardt, groupe allemand dont la renommée s’étend bien au-delà des rives du Rhin. Spécialisé dans l’ingénierie énergétique, il s’est associé à MAN Energy Solutions, un géant de la conception de moteurs industriels, pour doter la centrale de Gourou Banda d’une nouvelle vigueur. Ce moteur, bijou technologique d’une puissance de 20,5 MW, ne s’est pas contenté d’être installé ; il a été intégré avec une précision d’orfèvre dans une infrastructure existante, témoignant d’une synergie entre expertise étrangère et besoins locaux. Le groupe Luthardt, dans une déclaration empreinte de fierté, a salué ce succès comme une preuve de son engagement à soutenir les nations en quête d’autonomie énergétique.

La centrale de Gourou Banda, située à la périphérie de Niamey, n’est pas un édifice anodin. Depuis sa mise en service initiale en 2017 avec une capacité de 60 MW, elle incarne une réponse aux fréquentes pénuries qui paralysent les foyers et les industries nigériennes. L’ajout de ce moteur, fruit d’un investissement dont le montant reste discret, mais que l’on devine substantiel, élève son rôle à celui d’un pilier incontournable dans un pays où moins de 20 % de la population bénéficie d’un accès constant à l’électricité, selon les estimations récentes de la Banque Mondiale.

Un moteur au cœur d’un défi national

La mise en service de cette unité, après une période d’ajustements techniques s’étendant de janvier à mars 2025, marque une étape décisive. Pendant ces deux mois, ingénieurs allemands et techniciens nigériens ont travaillé de concert, domptant les complexités d’un moteur thermique capable de fonctionner au fioul lourd ou au gaz – une flexibilité précieuse dans un contexte dans lequel les ressources énergétiques fluctuent. Désormais opérationnel, il délivre une électricité stable, renforçant la capacité de la NIGELEC, la compagnie nationale, à répondre à une demande qui croît au rythme d’une démographie galopante et d’une économie en quête d’élan.

Ce projet s’inscrit dans une toile plus vaste. Depuis le coup d’État de juillet 2023, la junte dirigée par le Général Abdrahamane Tiani mise sur des infrastructures stratégiques pour asseoir sa légitimité. La sécurisation des ressources pétrolières via des opérations comme Nalewa Dolé, lancée à Diffa le même mois, et l’essor énergétique à Niamey convergent vers un objectif commun : faire du Niger un acteur économique moins tributaire des aléas extérieurs. L’électricité, dans ce schéma, n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour irriguer les ambitions d’un pays aux richesses enfouies sous des défis colossaux.

Un pas vers la lumière, mais un chemin encore sinueux

L’apport de ce moteur de 20,5 MW ne se mesure pas seulement en mégawatts ; il se lit dans les espoirs qu’il suscite. À Niamey, où les coupures plongent trop souvent les rues dans l’obscurité, cette puissance supplémentaire promet d’alléger le fardeau des ménages et de galvaniser les petites industries. Pourtant, ce progrès, aussi louable soit-il, ne saurait masquer l’ampleur du défi. Avec une population de près de 26 millions d’habitants et un taux d’électrification rural stagnant sous les 10 %, le Niger reste à la croisée des chemins. La dépendance aux importations d’énergie du Nigeria, bien que réduite depuis l’activation de projets comme celui-ci, demeure une épine dans le flanc d’une souveraineté énergétique encore balbutiante.

Une collaboration qui interroge l’avenir

La réussite de cette entreprise germano-nigérienne illustre le pouvoir des partenariats internationaux dans un monde où les ressources techniques et financières exigent une solidarité transfrontalière. Luthardt et MAN Energy Solutions, par leur savoir-faire, ont planté une graine dans le sol aride du Niger ; mais sa floraison dépendra de la capacité des autorités à entretenir cette flamme. Alors que les turbines ronronnent désormais à Gourou Banda, une question se profile à l’horizon : cette nouvelle lueur saura-t-elle éclairer durablement les ténèbres énergétiques du pays, ou ne sera-t-elle qu’un éclat fugace dans une quête encore inachevée ?

 

Niger-Algérie : une alliance énergétique scellée dans le sable de Gorou Banda

Niamey,  8 février 2025 – Sous le ciel brûlant de Niamey jeudi dernier, un chapitre inédit de la coopération nigéro-algérienne s’est écrit dans l’enceinte de Gorou Banda, site emblématique des ambitions énergétiques du Niger. Là, des ingénieurs de la Société Nationale d’Électricité du Niger (NIGELEC) et de la Compagnie Algérienne de l’Électricité et du Gaz (SONELGAZ) ont convergé pour poser les jalons techniques d’un projet audacieux : l’intégration de deux turbines à gaz d’une capacité totale de 40 mégawatts, offertes par l’Algérie. Ce don, fruit d’un mémorandum d’entente signé en janvier 2025, s’érige en un geste de solidarité tangible, répondant aux appels pressants d’un Niger en quête de souffle énergétique.

Gorou Banda, carrefour d’une renaissance électrique

Par ailleurs, perché à une douzaine de kilomètres de la capitale, Gorou Banda n’est pas un lieu anodin. Déjà hôte d’une centrale thermique au diesel de 100 MW inaugurée en 2017 et d’une ferme solaire de 50 MW mise en service en 2023, ce site se mue en un pivot stratégique pour l’électrification du pays. Les deux turbines promises par SONELGAZ – des unités robustes capables de fonctionner au gaz naturel ou au diesel – viendront enrichir cette mosaïque énergétique, offrant ainsi une réponse immédiate aux pénuries qui entravent les foyers et les industries nigériennes. Lors de cette réunion, les experts des deux nations ont scruté les plans, évalué les réseaux et esquissé les contours d’une intégration harmonieuse, dans un ballet technique où chaque détail compte.

Lors de La réunion à Gorou Banda, les ingénieurs nigériens et algériens planifient l’intégration de turbines à gaz offertes par l’Algérie, Une main tendue au cœur du Sahel 

Ce projet s’inscrit dans un élan plus vaste, celui d’une Algérie déterminée à affermir son rôle de partenaire privilégié dans un Sahel en proie à l’instabilité. Avec une population dont seuls 19,5 % avaient accès à l’électricité en 2022, selon la Banque mondiale, le Niger fait face à une crise énergétique chronique, aggravée par sa dépendance aux importations nigérianes et par les coûts prohibitifs du diesel. L’initiative algérienne, intégralement financée par SONELGAZ, ne se limite pas à un don matériel : elle s’accompagne d’un transfert de savoir-faire, les ingénieurs algériens partageant leur expertise avec leurs homologues nigériens pour garantir la pérennité de l’installation. Ainsi, ce n’est pas seulement de l’énergie qui circule entre les deux pays, mais un courant de fraternité.

Une coopération aux racines profondes

Les liens entre Alger et Niamey trouvent ici une nouvelle incarnation. Si l’accord énergétique de janvier 2025 a surpris par sa rapidité, il s’ancre dans une histoire de dialogues discrets et d’intérêts communs, amplifiés par la nécessité de contrer les défis régionaux. L’Algérie, forte de ses réserves gazières , 4,5 trillions de mètres cubes, soit la dixième place mondiale et de son savoir-faire industriel, voit dans ce partenariat une opportunité de rayonner au-delà de ses frontières. Pour le Niger, sous la gouvernance du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie , cette aide s’aligne avec une volonté de diversification énergétique, alors que des projets comme le gazoduc transsaharien avec l’Algérie et le Nigeria restent en gestation.

Gorou Banda : vers un horizon illuminé

En somme, alors que les turbines promises s’apprêtent à rugir dans le silence de Gorou Banda, elles portent en elles plus qu’une simple capacité électrique : elles incarnent une espérance, celle d’un Niger moins tributaire des ombres de la nuit. Pourtant, dans ce tableau d’optimisme, des questions demeurent suspendues, telles des grains de sable dans le vent. Quand les machines tourneront-elles à plein régime ? Les promesses d’aujourd’hui survivront-elles aux aléas politiques et logistiques de demain ? Sous le regard attentif des ingénieurs, un rêve prend forme, fragile, mais tenace. Et dans ce désert où chaque lueur est une victoire, l’avenir s’écrit peut-être déjà entre les lignes d’un horizon qui, pour une fois, refuse de s’éteindre.

Sonelgaz : un nouveau chapitre au Niger

L’axe Alger-Niamey se renforce, non pas sur le sable du désert, mais sur un terrain fertile : celui de l’énergie. En effet, après un accord pétrolier d’envergure, une nouvelle lueur d’espoir illumine la coopération entre l’Algérie et le Niger avec l’annonce de l’implication de Sonelgaz, le géant algérien de l’électricité et du gaz. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, témoignant d’une volonté commune de bâtir un avenir énergétique prospère.

Sonelgaz et Nigelec : une rencontre virtuelle décisive

Tel un fleuve prenant sa source en montagne pour irriguer les plaines, la coopération énergétique entre les deux nations prend de l’ampleur. Après la signature d’un contrat entre Sonatrach et la compagnie pétrolière nigérienne Sonelgaz manifeste à son tour un intérêt marqué pour investir au Niger. D’ailleurs, ce jeudi, une visioconférence s’est tenue entre Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, et Fati Abarchi, directrice générale de Nigelec, la société nigérienne d’électricité. Cette rencontre virtuelle, véritable pont jeté entre les deux entreprises, avait pour objectif d’accélérer la cadence d’une collaboration déjà engagée.

Des diplomates aux entrepreneurs : un terrain préparé pour l’investissement

En plus, cette initiative ne sort pas de terre comme un champignon après la pluie. Elle s’inscrit dans la continuité d’échanges diplomatiques importants, à l’image des visites du Premier ministre nigérien et du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, effectuées respectivement en Algérie et au Niger en août dernier. Ces rencontres, véritables semailles diplomatiques, ont préparé le terrain à cette nouvelle étape.

Lors de cette réunion numérique, M. Adjal a exposé l’étendue de l’expertise de Sonelgaz, tel un architecte présentant les plans d’un édifice complexe. Il a mis en avant les compétences de l’entreprise dans la production et la distribution d’électricité, mais aussi dans des domaines cruciaux tels que l’ingénierie, la maintenance et la formation. Tel un phare guidant les navires, Sonelgaz se propose d’éclairer le chemin du développement énergétique au Niger.

Sonelgaz : expertise et engagement au service du Niger

L’intérêt de Sonelgaz pour investir au Niger a été clairement affirmé, avec une proposition concrète : l’étude d’un projet de construction d’une centrale électrique. Tel un explorateur partant en mission, Sonelgaz se dit prête à envoyer une équipe d’experts sur le terrain pour étudier la faisabilité de ce projet ambitieux. Cette démarche témoigne d’un engagement tangible et d’une volonté de passer des paroles aux actes.

L’ambition de Sonelgaz ne se limite pas à ce seul projet. Tel un arbre aux branches multiples, l’entreprise envisage d’étendre sa coopération avec le Niger à d’autres domaines, tels que les énergies renouvelables, la distribution, l’ingénierie et la formation, grâce à ses cinq écoles spécialisées. Cette diversification témoigne d’une vision globale et d’une volonté de construire un partenariat durable et mutuellement bénéfique.

Vers un partenariat durable et diversifié

À l’issue de cette rencontre virtuelle, une feuille de route a été établie. Une équipe de spécialistes, comprenant des cadres supérieurs de Sonelgaz, se rendra prochainement au Niger pour élaborer un mémorandum d’entente, véritable contrat moral jetant les bases d’une collaboration fructueuse. Une délégation de haut niveau, conduite par le PDG de Sonelgaz, suivra pour finaliser les accords.

Par ailleurs, cette dynamique positive fait écho à l’accord récent entre Sonatrach et Sonidep, tel un refrain harmonieux venant compléter une mélodie. Enfin, la création de deux sous-commissions chargées d’accompagner le Niger dans la réalisation d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso souligne l’engagement de l’Algérie à soutenir le développement du secteur énergétique nigérien. Cette assistance technique, tel un tuteur guidant un jeune arbre, permettra ainsi au Niger de consolider son infrastructure énergétique et de progresser vers l’autosuffisance.

En conclusion, la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger ne cesse de croître, tel un édifice se construisant pierre par pierre. L’implication de Sonelgaz, après l’accord avec Sonatrach, marque une nouvelle étape dans ce partenariat prometteur, porteur d’espoir et de développement pour les deux nations.

Le Niger et l’Algérie solidifient leur partenariat dans le secteur énergétique

Niamey, 14 janvier 2025 – Dans le cadre d’une visite de travail au Niger, le groupe algérien SONITRACH a rencontré la Société Nigérienne des Produits Pétroliers (SONIDEP) sous la présidence du ministre nigérien du Pétrole, Dr Sahabi Oumarou. L’objectif principal de cette réunion était de discuter de la réalisation d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique dans la région de Dosso.

Après une semaine d’intenses négociations et d’évaluations techniques, les experts de SONITRACH ont officialisé, le 13 janvier, la signature d’un accord mutuellement bénéfique avec la SONIDEP, marquant ainsi le début d’un projet d’envergure. En effet, ce contrat vise à renforcer les capacités industrielles du Niger tout en stimulant son développement économique.

Le Niger et l'Algérie renforcent leur coopération avec un projet ambitieux de raffinerie et complexe pétrochimique à Dosso, Des attentes claires et des objectifs bien définis

Par ailleurs, lors de la cérémonie de clôture, la sous-commission chargée de la gestion des projets, des marchés publics et des aspects juridiques a présenté les termes de référence des activités liées à ce projet. Il a été clairement stipulé que le projet doit en priorité répondre aux besoins énergétiques du Niger, définir les modalités du partenariat et garantir une participation active des Nigériens dans la prise de décision, l’exploitation et la commercialisation des produits dérivés.

Cette collaboration s’inscrit dans l’engagement de l’Algérie à soutenir le Niger dans la valorisation de ses ressources naturelles, renforçant ainsi les liens de coopération Sud-Sud.

Le Niger et l’Algérie : un partenariat fondé sur l’expertise et le transfert de compétences

Dans son discours de clôture, le ministre Sahabi Oumarou a exprimé sa gratitude envers les autorités algériennes et les experts de SONITRACH pour leur contribution précieuse. « Nous venons de conclure la première mission de la SONITRACH. » « Durant sept jours, les fondamentaux d’une raffinerie ont été explorés avec une grande rigueur », a-t-il affirmé, soulignant l’aspect pratique et enrichissant des échanges. Il a également salué le timing parfait de cette mission, arrivant à un moment clé pour le lancement du projet.

En outre, le ministre a annoncé l’envoi d’une équipe nigérienne à l’Institut Algérien de Pétrole (IAP) pour un stage d’immersion visant à renforcer les compétences locales et à assurer une meilleure appropriation des technologies de raffinage.

Une coopération prometteuse pour l’avenir des deux nations 

Du côté algérien, le groupe SONITRACH s’est dit honoré de participer à ce projet stratégique. Cette initiative reflète l’engagement de l’Algérie en faveur d’une coopération Sud-Sud active et fructueuse. Le représentant de SONITRACH a encouragé le Niger à envoyer ses ingénieurs et techniciens en formation en Algérie, offrant ainsi l’opportunité de bénéficier d’une expertise de pointe sous la supervision d’experts chevronnés.

Fondée en 1963, SONITRACH est une entreprise publique spécialisée dans le développement de l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière, et son partenariat avec le Niger s’annonce comme une étape clé vers un avenir énergétique prospère pour la région.

En somme, ce partenariat marque le début d’une collaboration étroite entre les deux pays, avec l’espoir d’un développement durable et d’une exploitation optimale des ressources pétrolières au bénéfice des populations nigériennes.

Atelier de validation du rapport de faisabilité du projet PISEN : un pas de plus vers une gestion durable de l’eau au Niger

Dosso, 8 janvier 2025 –  La ville de Dosso a accueilli aujourd’hui un événement clé dans le cadre du Projet de Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN). Un atelier de validation a été organisé pour examiner le rapport de faisabilité des activités visant à rendre opérationnelle la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) dans le sous-bassin du Dallol Maouri.

Sous la présidence du gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, l’atelier a rassemblé des membres des équipes techniques des ministères concernés, des experts du PISEN, ainsi que des directeurs régionaux et départementaux, accompagnés de nombreux invités. L’objectif de cet atelier était de finaliser et de valider un rapport crucial qui déterminera les prochaines étapes du projet.

Un projet d’envergure pour la sécurité de l’eau

Lancé le 16 octobre 2022, le PISEN est une initiative ambitieuse soutenue par l’Agence Internationale pour le Développement (IDA) avec un financement de 400 millions de dollars, soit environ 220 milliards de francs CFA. Ce projet, prévu pour durer sept ans, s’étend sur l’ensemble des sept régions du Niger, y compris la capitale, Niamey. Son objectif principal est de renforcer la gestion des ressources hydriques, d’améliorer également l’accès aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement, tout en augmentant la résilience des populations face aux défis climatiques.

Atelier de validation : un processus de mise en œuvre structuré

Par ailleurs, la mise en œuvre du PISEN repose sur une collaboration étroite entre divers ministères (CAB PM, MAG/EL, MAH, MHEA, MSP/P/AS) et les collectivités locales. Ce partenariat est essentiel pour l’identification et la priorisation des investissements à l’échelle du sous-bassin, un processus structuré en quatre étapes :

  • Identification préliminaire des investissements multisectoriels : les ministères établiront une liste préliminaire, basée sur les plans existants des sous-bassins.
  • Priorisation des sites/villages : les ministères effectueront une sélection des sites prioritaires à partir de la liste initiale.
  • Restitution communale : les ministères présenteront les résultats au niveau communal pour validation et commentaires.
  • Études techniques et socio-environnementales : les cabinets sélectionnés mènent des études approfondies pour finaliser la liste des sites bénéficiaires.

Validation du rapport : une étape cruciale

L’atelier de validation du rapport de faisabilité marque la fin de la quatrième étape, une phase critique où les différents acteurs impliqués dans le projet évaluent le document préparé par le cabinet BERO. Le rapport, une fois validé, servira aussi de référence pour les appels d’offres et la mise en œuvre des infrastructures dans le sous-bassin du Dallol Maouri.

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur Iro Oumarou a souligné l’importance de cet atelier, exhortant les participants à apporter des contributions constructives. « Ce document, une fois validé, deviendra non seulement une référence essentielle, mais aussi un instrument stratégique pour la réalisation des infrastructures prévues dans le cadre du PISEN », a-t-il déclaré.

En somme, le PISEN représente une avancée majeure pour la sécurité hydrique au Niger. En améliorant la gestion des ressources en eau, le projet vise à assurer un avenir plus résilient et prospère pour les communautés locales. L’atelier de validation du rapport de faisabilité est une étape essentielle pour garantir que les investissements futurs répondent aux besoins réels et contribuent au développement durable du pays.

 

Centrale »Sa Majesté le Roi Mohammed VI »: Un Rayon de Lumière Marocain Illumine le Niger

Niamey, le 12 décembre 2024 – Dans un geste de solidarité fraternelle, le Royaume du Maroc a offert au Niger une centrale électrique d’une capacité de 22,5 MVA (20 MW), baptisée du nom de « Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Cette inauguration, qui s’est déroulée ce jeudi à Niamey, marque un tournant décisif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et constitue une réponse aux défis énergétiques auxquels fait face le Niger.

Sous le haut patronage du Général de Brigade Abdourrahmane Tiani, Président du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie, et présidée par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, cette cérémonie a rassemblé une délégation marocaine de haut niveau, conduite par l’Ambassadeur, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal.

Centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI »

Située dans la zone industrielle de Gamkaley à Niamey, cette nouvelle centrale, équipée des dernières technologies, contribuera significativement à améliorer l’accès à l’électricité pour la population nigérienne, notamment dans les zones rurales. Elle permettra également de renforcer la souveraineté énergétique du Niger et de soutenir son développement économique.

Ce donation royal s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à promouvoir la coopération Sud-Sud et à soutenir le développement durable des pays africains, en particulier ceux du Sahel. Il s’agit d’une concrétisation de l’initiative royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, une initiative ambitieuse qui vise à renforcer l’intégration régionale et à promouvoir le développement économique.

La réalisation de ce projet en un temps record, grâce à la coordination efficace entre l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat et d’œuvrer ensemble pour un meilleur futur.

En somme, l’inauguration de la centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI » a été marquée par une grande ferveur populaire et a suscité un élan de gratitude de la part des autorités nigériennes et de la population. Ce projet emblématique constitue un véritable pont entre les deux pays et un symbole de la solidarité africaine.

Niamey2 : Une nouvelle centrale électrique de 18 MW inaugurée

Niamey, 11 novembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la quête d’autonomie énergétique du Niger. En effet, la Société nationale nigériane d’électricité (NNEC) a inauguré ce jour une nouvelle centrale électrique de 18 mégawatts, fruit d’une coopération fructueuse avec le Maroc.

Cette réalisation est le symbole d’un partenariat bilatéral dynamique entre le Maroc et le Niger qui aboutit grâce au dévouement et à l’engagement de l’ambassadeur sortant du Maroc au Niger, Allal Achab. En outre, cette coopération a permis de mettre en place une centrale électrique moderne et performante, répondant aux besoins croissants en électricité du pays.

Une nouvelle centrale électrique: une réponse aux défis énergétiques

Située à Niamey 2, cette nouvelle infrastructure comprend neuf groupes électrogènes de 2,5 MW chacun. Des équipes de techniciens nigériens et marocains ont assemblé ces générateurs et les ont aussi installés dans des délais records. Cette réalisation cherche à satisfaire la demande énergétique en hausse, exacerbée par les sanctions économiques récentes et la diminution des importations d’électricité du Nigeria.

Un modèle de coopération Sud-Sud

Ce projet exemplaire témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine énergétique. Le Niger a fourni le génie civil, tandis que le Maroc a apporté son expertise technique et les équipements nécessaires. Cette collaboration a permis de renforcer les capacités locales et de créer de nouveaux emplois.

Une vision partagée

Cette réalisation s’inscrit pleinement dans la vision du président du Conseil national de protection de la patrie, le général Abderrahmane Tiani, qui a fait de la souveraineté énergétique une priorité. En diversifiant ses sources d’énergie et en particulier sa dépendance vis-à-vis des importations, le Niger renforce sa résilience et améliore les conditions de vie de ses populations.

Outre Niamey, d’autres projets sont en cours pour étendre l’accès à l’électricité dans les régions rurales du pays. Ces initiatives permettront non seulement de stimuler le développement économique, mais aussi d’améliorer les services sociaux de base, tels que l’éducation et la santé.

Maradi s’éclaire à l’énergie solaire grâce au PNUD

Maradi, le 31 octobre 2024 – La ville de Maradi au Niger vient de franchir une nouvelle étape vers un avenir plus durable. Grâce à un don généreux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), elle a reçu 60 lampadaires solaires. Ces lampadaires, remis au gouverneur de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane, vont non seulement éclairer les rues de la ville, mais aussi contribuer à réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Par ailleurs, la mise en place de nouveaux lampadaires dans divers quartiers renforcera la sécurité et permettra aux résidents de se déplacer en toute tranquillité la nuit. Ainsi, Maradi se positionne comme un modèle de transition énergétique au Niger, en optant pour l’énergie solaire.

Le PNUD offre des lampadaires solaires à Maradi, favorisant l'accès à l'énergie et la transition énergétique. PNUD: Un pas vers les Objectifs de développement durable au Niger

Ce don s’inscrit parfaitement dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’objectif numéro 7 qui vise à assurer l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. Le PNUD Niger, en collaboration avec le gouvernement local, démontre son engagement envers ces objectifs ambitieux et souligne l’importance de partenariats solides pour atteindre un partenariat partagé.

Des multiples bénéfices pour la ville

Lors de la cérémonie de donation, le Gouverneur Issoufou Mamane a exprimé sa gratitude envers le PNUD pour cette contribution significative. « Ces lampadaires solaires arrivent à point nommé ; ils contribueront à sécuriser nos quartiers et à dissuader les comportements indésirables, » a-t-il déclaré. « C’est un pas de plus vers notre vision d’une Maradi autonome et durable. » Il a également souligné l’importance de ce partenariat avec le PNUD pour atteindre les Objectifs de développement durable.

L’installation de lampadaires solaires représente une avancée significative pour les villes. En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, elle permet de réaliser des économies d’énergie notables. Cette source d’énergie propre et renouvelable assure un éclairage public plus durable et contribue à la sécurité urbaine en améliorant la visibilité nocturne. Ainsi, cette initiative soutient à la fois l’environnement et le bien-être des citoyens.

En somme, l’installation de ces lampadaires solaires est une victoire pour tous. Les habitants de Maradi bénéficieront d’un meilleur éclairage, d’une réduction des coûts énergétiques et d’une amélioration de leur qualité de vie. De plus, cette initiative contribue à la lutte contre le changement climatique et à la création d’emplois locaux.

 L’autonomie énergétique du Sahel au cœur des débats à Niamey

Niamey, le 4 septembre 2024 – Les enjeux énergétiques du Sahel ont été au centre d’une table ronde organisée le 31 août dernier par l’ONG EMMNR. Malgré les défis sécuritaires et économiques qui pèsent sur la région, les participants ont souligné l’immense potentiel énergétique du Sahel, notamment en matière d’énergies renouvelables.

Le soleil, le vent et l’eau sont autant de ressources abondantes qui pourraient transformer le paysage énergétique de la région. Les pays du Sahel disposent également de réserves importantes de pétrole, de gaz et d’uranium. Pourtant, l’accès à une énergie fiable et abordable reste un défi majeur pour les populations.

Les pays du Sahel cherchent à atteindre l'autonomie énergétique en exploitant leurs ressources naturelles et en renforçant la coopérationL’autonomie énergétique : Un enjeu stratégique pour le développement

L’autonomie énergétique est essentielle pour le développement économique du Sahel. Elle permet de réduire la dépendance aux importations d’hydrocarbures, de créer de l’emploi et de favoriser l’industrialisation. De plus, le développement des énergies renouvelables contribuerait à la lutte contre le changement climatique.

Les importantes réserves en hydrocarbures, telles que le pétrole, le gaz naturel et le charbon,  extraites de façon écoresponsable peuvent contribuer de manière significative dans la transformation énergétique du sahel . Par ailleurs, le Niger, en tant que producteur majeur d’uranium, détient le potentiel de contribuer au développement de l’énergie nucléaire.

Des défis nombreux et complexes

Cependant, la route vers l’autonomie énergétique est semée d’embûches. Les investissements manquent, les infrastructures sont vétustes et les conflits armés fragilisent les États. La transition énergétique nécessite également un changement profond des habitudes de consommation et des modèles économiques.

Les pays du Sahel cherchent à atteindre l'autonomie énergétique en exploitant leurs ressources naturelles et en renforçant la coopérationCoopération et innovation, les clés du succès

Pour relever ces défis, les pays du Sahel doivent renforcer leur coopération et mettre en place des politiques énergétiques ambitieuses. La table ronde organisée à Niamey a souligné l’importance de partager les bonnes pratiques et de développer des projets énergétiques régionaux.

Les participants ont également insisté sur la nécessité de mobiliser des financements internationaux et d’encourager l’innovation technologique.

En bref,  la table ronde organisée à Niamey a mis en lumière la nécessité d’une approche intégrée et multidimensionnelle pour relever les défis énergétiques du Sahel. En combinant les énergies renouvelables, les énergies fossiles et l’efficacité énergétique, les pays de la région peuvent construire un système énergétique résilient et durable. Le soutien de la communauté internationale est essentiel pour accompagner cette transition .

Algérie, Niger, Nigeria : gazoduc transsaharien, le projet reprend

Niamey, le 08 août 2024 – Les ministres de l’Énergie de l’Algérie, du Niger et du Nigeria ont réaffirmé, lors d’une rencontre le 07 août 2024 à Niamey, leur détermination à concrétiser le projet du gazoduc transsaharien (GTS). En effet, ce mégaprojet énergétique, qui doit relier les trois pays, constitue un enjeu stratégique pour le développement de la région et la diversification des sources d’approvisionnement énergétique en Europe.

Lors de cette rencontre, Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, et Mahaman Moustapha Barké, son homologue nigérien, ont fait le point sur l’état d’avancement des travaux et ont convenu de poursuivre les réunions de coordination pour surmonter les derniers obstacles.

Ce projet ambitieux, qui prévoit de transporter du gaz naturel nigérian vers les marchés européens via le Niger et l’Algérie, devrait non seulement renforcer la coopération énergétique entre les trois pays mais aussi contribuer à la stabilité régionale.

Il convient de rappeler que les ministres de l’Énergie des trois pays avaient signé, en juillet 2022 à Alger, un mémorandum d’entente réaffirmant leur engagement à mener à bien ce projet. Depuis lors, les groupes d’experts des trois pays ont travaillé d’arrache-pied pour finaliser les études techniques et financières.

La présence à Niamey du PDG de la Sonatrach, Rachid Hachichi, témoigne de l’importance accordée par l’Algérie à ce projet. Sonatrach, en tant que champion national des hydrocarbures, jouera un rôle clé dans la réalisation du GTS.

Cette rencontre Algérie, Niger, Nigeria à Niamey marque une nouvelle étape dans la concrétisation du projet du gazoduc transsaharien. Elle démontre la volonté politique des trois pays de faire de ce projet une réalité et de contribuer ainsi à la sécurité énergétique mondiale.

Nouvelle centrale électrique à Niamey

Niamey, le 1er août 2024 – Un événement marquant a eu lieu hier dans le paysage énergétique nigérien : la mise en service de la première tranche d’une centrale électrique de 22,5 mégawatts, un don généreux du Royaume du Maroc. Ce projet, fruit d’une coopération Sud-Sud exemplaire, vient renforcer de manière significative l’accès à l’électricité dans la région de Niamey, Dosso et Tillabéri.

Une collaboration fructueuse

Les travaux de construction et d’installation de cette infrastructure stratégique ont été réalisés dans le cadre d’une étroite collaboration entre l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) du Maroc et la NIGELEC. Les équipes techniques des deux pays ont œuvré de concert pour garantir la qualité et la rapidité de la réalisation de ce projet. Cette coopération exemplaire témoigne de la volonté des deux nations de mettre en commun leurs expertises pour relever les défis communs en matière d’énergie.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans son développement énergétique grâce à la mise en service d'une centrale électrique Centrale électrique : Un impact significatif sur le développement économique

Au-delà de l’amélioration de l’accès à l’électricité pour les populations, cette nouvelle centrale électrique va avoir un impact positif sur le développement économique de la région. En effet, un approvisionnement énergétique fiable et stable est un facteur clé pour attirer les investissements et créer de l’emploi. Les entreprises pourront ainsi bénéficier de conditions plus favorables pour se développer, tandis que les ménages pourront améliorer leur qualité de vie grâce à l’électrification de leurs foyers.

Un projet inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud

Ce projet s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud de plus en plus forte entre le Maroc et le Niger. Les deux pays ont noué des partenariats dans de nombreux domaines, notamment dans le secteur de l’énergie. Cette coopération permet non seulement de renforcer les liens entre les deux nations, mais aussi de contribuer à la résolution des défis communs auxquels font face les pays en développement.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans son développement énergétique grâce à la mise en service d'une centrale électrique Centrale électrique : Un avenir énergétique prometteur

La mise en service de cette centrale électrique est une étape importante dans la réalisation des objectifs énergétiques du Niger. Le gouvernement nigérien a en effet engagé une politique ambitieuse visant à améliorer l’accès à l’électricité pour l’ensemble de la population et à développer les énergies renouvelables. Ce projet marque un tournant dans cette dynamique et ouvre la voie à de nouvelles réalisations dans le secteur énergétique.

En conclusion, l’inauguration de cette centrale électrique est un événement marquant pour le Niger. Ce projet, fruit d’une coopération fructueuse avec le Maroc, va permettre d’améliorer la qualité de vie des populations, de stimuler le développement économique et de renforcer la coopération entre les deux pays.

Prix ​​des hydrocarbures au Niger : baisse significative à partir du 23 juillet

Niamey, le 18 juillet 2024 – Le gouvernement nigérien a annoncé une baisse significative des prix des hydrocarbures à la pompe, à compter du 23 juillet 2024. Cette mesure vise à alléger le fardeau économique des citoyens face à la flambée des prix et à stimuler l’ ‘activité économique.

Une baisse de prix notable

Le prix du Super 91 (essence) est fixé à 499 FCFA le litre, contre 540 FCFA auparavant, soit une baisse de 7,4%. Le prix du Gasoil baisse également de 7,5%, passant de 668 FCFA à 618 FCFA le litre.

Un impact positif attendu sur le pouvoir d’achat

Par ailleurs, cette réduction des prix à la pompe devrait se traduire par une diminution du coût des transports, qui constitue un élément important du budget des ménages nigériens. Cela devrait également avoir un impact positif sur les prix des produits de première nécessité, contribuant ainsi à soulager le pouvoir d’achat des populations.

Engagement du gouvernement pour une application équitable

Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement exhortent les opérateurs économiques à répercuter cette baisse sur les coûts des produits et services, conformément aux engagements pris. Les services compétents ont reçu des instructions strictes afin de prévenir et réprimer toute tentative de fraude ou de non-conformité.

Une mesure saluée par la population

Les populations nigériennes saluent cette décision du gouvernement en tant que signe d’engagement des autorités à combattre la vie chère et à améliorer leurs conditions de vie. Elle est aussi une réponse aux préoccupations économiques actuelles et pourrait contribuer à stimuler une croissance économique plus inclusive au Niger.

En résumé, la baisse des prix des hydrocarbures au Niger est une mesure positive qui devrait avoir un impact bénéfique sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’activité économique du pays.

La Chine avance 400 millions de dollars pour le brut nigérien

En fin d’après-midi du vendredi 12 avril 2024, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, et le PDG de la société chinoise CNPC, M. Zhou Zuokun, ont formellement scellé trois accords concernant la vente du brut revenant au Niger. Cette avancée majeure représente un montant de 400 millions de dollars, une avance sollicitée par le Niger.

Transparence et utilisation légale des ressources : Le gouvernement répond aux intérêts du Niger

Ces accords comprennent un Mémorandum d’attente entre la Chine et le Niger, un contrat de paiement de l’avance sur la quote-part du Niger du brut, ainsi qu’un contrat de commercialisation conjointe du brut. Le remboursement de cette avance se fera sur la base des premières exportations, étalé sur 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.

Par ailleurs, Le Président du CNSP et l’ensemble du gouvernement ont pris l’engagement de gérer ces ressources de manière transparente, en répondant strictement aux intérêts du Niger. L’utilisation de ces fonds est déjà inscrite dans la loi des finances, garantissant leur légalité. Le Premier Ministre Lamine Zeine a exprimé toute son appréciation pour les excellentes relations entre la Chine et le Niger, soulignant que la Chine est un grand ami du pays.

Priorités nationales : Sécurité, développement agricole et offre médicale

Les priorités nationales sont claires : renforcer la sécurité du territoire, notamment en matière de défense et de sécurité, demeure la priorité absolue. Le Premier Ministre assure que, malgré les défis internes, les engagements seront honorés. Le gouvernement réalisera des acquisitions pour sécuriser le territoire et protéger les frontières. De plus, il prévoit des investissements dans le développement agricole et la création d’infrastructures de production.

L’amélioration de l’offre médicale pour répondre aux besoins des populations est également une priorité. Une partie de ces ressources servira à créer un levier pour débloquer des financements futurs et permettre aux opérateurs économiques de bénéficier de leurs droits légitimes.

Le Premier Ministre a rappelé que la ténacité des experts nigériens a permis de formaliser ces accords, défendant ainsi les intérêts du pays. Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé sans relâche pendant 7 mois, renforcées récemment par des équipes des ministères de l’Économie et des Finances, de la Justice, du cabinet du Chef de l’État et du Secrétaire Général du Gouvernement.

Dans un contexte difficile marqué par des sanctions punitives, le Niger a su résister aux pressions extérieures. Le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie, a donné des instructions claires pour la gestion transparente et efficace de ces ressources.

Conditions financières, politiques et environnementales : Le Niger signe des accords historiques avec la Chine pour la vente de son brut

D’autre part, en formalisant ces accords, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, et le PDG de la société chinoise CNPC, M. Zhou Zuokun, ont pris en compte des éléments essentiels tels que les conditions financières, politiques et environnementales. Le montant de 400 millions de dollars avancé par la Chine au Niger pour la vente du brut représente une étape significative.

En plus, après une période de 12 mois, le Niger aura la possibilité de rechercher lui-même des partenaires pour l’exportation de son pétrole. Si les Chinois proposent des conditions tout aussi avantageuses à ce moment-là, la décision appartiendra au Niger. L’ambassadeur de Chine, M. Jiang Feng, a joué un rôle crucial dans cette démarche, démontrant que ces discussions sont menées entre États.

L’amitié entre la Chine et le Niger est tangible depuis le début de l’aventure pétrolière. La Chine a toujours soutenu le Niger, et aujourd’hui, dans des moments cruciaux, le pays peut légitimement solliciter une avance. Le Premier Ministre Zeine assure aussi que la gestion de ces ressources se fera avec parcimonie, transparence et honnêteté, dans l’intérêt du Niger.

En somme, la cérémonie de ratification des accords a eu lieu en présence de représentants gouvernementaux, de l’ambassadeur de Chine au Niger, des membres de la délégation de la CNPC, ainsi que des experts et autres intervenants principaux concernés par cette question.

Diplomatie pétrolière : une nouvelle ère avec la CNPC au Niger

Dans l’enceinte solennelle du Ministère de l’Intérieur, le dimanche 18 mars 2024, une réunion de la plus haute importance s’est tenue entre le Général Mohamed Toumba, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, et une délégation éminente de la China National Petroleum Corporation (CNPC). Cette assemblée, dirigée par M. Zhou Zuokun, Directeur général pays de la CNPC, a marqué un tournant décisif dans les négociations relatives à l’exploitation des ressources pétrolières nigériennes.

Au cœur des délibérations, la question primordiale de l’engagement de la CNPC envers le Niger. En effet, le Ministre d’État a exprimé avec fermeté la nécessité pour la compagnie de consolider son implication dans le secteur pétrolier. L’objectif étant de garantir que les bénéfices économiques générés par cette industrie rejaillissent avec plus d’ampleur sur les communautés locales.

En outre, ces pourparlers s’inscrivent dans une période charnière pour le Niger, où les autorités de transition aspirent à transformer le secteur extractif en un pilier fondamental pour le progrès socio-économique et l’autonomie énergétique du pays. La rencontre souligne également l’ambition de Niamey de diversifier ses alliances stratégiques à l’échelle mondiale, une démarche qui pourrait redéfinir l’avenir énergétique du Niger et de ses citoyens.

L’issue de ces discussions pourrait bien être le prélude à une ère nouvelle de prospérité et de développement durable pour le Niger, ancrée dans la valorisation équitable et responsable de ses ressources naturelles.

Énergie en Synergie: Le Niger et l’Iran vers une Alliance Électrique

Dans un monde en quête perpétuelle d’une solution énergétique durable, le Niger et l’Iran ont ouvert un nouveau chapitre de coopération bilatérale. Lors d’une réunion cruciale tenue le 19 mars 2024, les deux nations ont exploré les avenues d’un partenariat renforcé dans le secteur de la production d’électricité.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré, et la ministre de l’Énergie, Mme Amadou Haoua, ont accueilli avec hospitalité l’ambassadeur d’Iran au Niger, M. Mehdi Kardoust. Ensemble, ils ont sondé les profondeurs des potentialités de collaboration, marquant ainsi un moment décisif pour l’avenir énergétique du Niger.

La rencontre a permis de mettre en lumière les perspectives de développement de projets d’énergie électrique au Niger, s’appuyant sur l’expertise et les technologies avancées de l’Iran. La Nigelec, pilier de l’électricité nationale, représentée par sa directrice générale et son secrétaire général, a également pris part à ces discussions prometteuses.

Ce rapprochement stratégique survient à un moment où le Niger, résolu à diversifier ses sources d’énergie, aspire à réduire sa dépendance historique aux combustibles fossiles. Cette initiative pourrait bien être le prélude à une transformation énergétique, non seulement pour le Niger, mais aussi pour la région dans son ensemble, ouvrant la voie à une ère de prospérité et de durabilité énergétique.

Le prix du Kwh restera inchangé pour un an au Niger

Le gouvernement de transition au Niger a pris une décision cruciale pour les consommateurs d’électricité. Malgré les défis économiques et les pressions internationales, le prix du kilowattheure (KWh) restera stable pendant une année supplémentaire.

Lors du Conseil des ministres du samedi 02 mars 2024, le gouvernement a adopté un projet de décret visant à prolonger la validité des tarifs actuellement en vigueur pour l’électricité fournie par la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC). Cette mesure, prise sous les instructions du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), vise à préserver le pouvoir d’achat des ménages déjà durement touchés par la crise économique.

Malgré la hausse des cours du pétrole et les difficultés liées à l’embargo total imposé au Niger par la CEDEAO pendant plus de sept mois, le gouvernement a choisi de maintenir les tarifs actuels. Cette décision est en ligne avec la politique sociale du CNSP, qui s’efforce d’améliorer les conditions de vie des populations.

Alors que certains pays voisins ont été contraints d’augmenter leurs tarifs d’électricité, le Niger fait le choix de soutenir les ménages en maintenant le prix de l’électricité à son niveau actuel. Cette décision reflète également la volonté de l’exécutif de lutter contre la vie chère et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Cette mesure n’affectera pas la compétitivité des entreprises nigériennes, car le gouvernement cherche à équilibrer les besoins économiques et sociaux. Le maintien du prix du KWH est un signal fort en faveur des consommateurs et de la stabilité économique du pays.

En somme, le Niger continue de faire face à des défis complexes, mais cette décision montre sa détermination à protéger ses citoyens et à maintenir un équilibre entre les intérêts économiques et sociaux.