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Le RJFL Niger décroche le deuxième prix du Climathon Niamey 2024

Niamey, le 21 octobre 2024 – Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger a brillé lors de la première édition du Climathon Niamey 2024, un événement majeur dédié à l’innovation climatique. Organisé par le Pôle G et l’ONG OPEF, sous le haut patronage du ministère de l’Environnement, le Climathon a rassemblé des jeunes, des experts et des acteurs de la société civile autour de la question cruciale du changement climatique.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Climathon Niamey 2024 a invité les participants, issus de divers horizons, à présenter des idées novatrices pour des solutions durables dans les domaines du bâtiment, de l’urbanisme et des industries durables pour relever les défis liés au changement climatique au Niger. Grâce à l’assistance d’experts et de mentors, ils ont pu faire face aux défis posés par le Climathon, tels que la création de villes vertes et durables, la diminution des émissions industrielles et la construction de bâtiments respectueux de l’environnement. Ainsi, le RJFL Niger, représenté par son groupe « Wangari Climat », s’est distingué en présentant un projet novateur qui a séduit le jury.

Le projet « Wangari Climat » a ainsi remporté le deuxième prix de cette première édition du Climathon Niamey. Cette distinction récompense le travail acharné et l’engagement du RJFL Niger en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Il souligne aussi l’importance de la participation des jeunes dans la lutte contre le changement climatique.

Le Climathon Niamey 2024, un tremplin pour l’innovation

Le Climathon Niamey 2024 a été un véritable succès. Il a permis de mettre en lumière le talent et la créativité des jeunes Nigériens, qui sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les projets présentés lors de cet événement témoignent de leur volonté de contribuer à un avenir plus durable pour leur pays.

Le RJFL Niger, un acteur clé de la lutte contre le changement climatique

Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger confirme, une fois de plus, son engagement en faveur de la protection de l’environnement et de la promotion du développement durable. En remportant ce prix, le RJFL Niger renforce sa position d’acteur clé de la société civile nigérienne et démontre son expertise dans le domaine de l’environnement.

En conclusion, le Climathon Niamey 2024 a été une formidable opportunité pour les jeunes Nigériens de faire entendre leur voix et de proposer des solutions innovantes pour lutter contre le changement climatique. Le succès du RJFL Niger est une source d’inspiration pour tous ceux qui s’engagent dans cette lutte.

 

Tahoua : Le bilan des inondations s’alourdit, mais l’aide humanitaire se mobilise

Niamey, le 14 octobre 2024 – La région de Tahoua au Niger continue de faire face aux conséquences dévastatrices des récentes inondations. Lors d’une réunion extraordinaire du Comité technique régional de gestion des inondations, le Gouverneur, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a dressé un bilan alarmant de la situation.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Les inondations ont touché plus de 31 523 ménages, soit environ 214 580 personnes, et provoqué l’effondrement de plus de 23 523 maisons. Le bilan humain est également lourd avec 104 décès et 81 blessés. Par ailleurs, les inondations ont entraîné la perte de 10028 têtes de bétail et la destruction de 154 ha d’étendues de terres cultivables.

Le secteur de l’Éducation a subi des dommages importants. Les inondations ont endommagé près de 291 salles de classe et 274 autres salles de classe abritant des familles sinistrées, perturbant la scolarité de milliers d’enfants. Ces actions ont eu un impact direct sur le calendrier éducatif du Niger, retardant la rentrée scolaire nigérienne.

Une mobilisation générale

Face à cette catastrophe, les autorités régionales et les partenaires humanitaires ont déployé d’importants moyens pour porter assistance aux populations sinistrées. Des distributions de vivres, de médicaments et d’articles de première nécessité ont été organisées. Des efforts ont par ailleurs été consentis pour réparer les infrastructures endommagées et remettre en état les écoles.

Le Gouverneur de Tahoua a salué la promptitude et l’efficacité de ces interventions, soulignant l’importance de la solidarité nationale et internationale dans cette épreuve. Il a ainsi félicité les membres du Comité technique régional pour leur travail acharné.

Des défis persistants face aux  inondations 

Si les efforts de secours ont permis d’atténuer les souffrances des populations sinistrées, de nombreux défis restent à relever. La reconstruction des habitations et des infrastructures endommagées nécessitera des investissements importants. Par ailleurs, il faudra mettre en place des mesures de prévention à long terme pour réduire la vulnérabilité de la région face aux inondations récurrentes.

Les inondations ont gravement perturbé le calendrier scolaire. Alors qu’il y a eu des tentatives de rénovation des écoles, de nombreux défis restent à surmonter, notamment en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et à l’irrigation.

Appel à la solidarité

Le Gouverneur de Tahoua a salué la réactivité des acteurs humanitaires et a appelé à la poursuite des efforts pour venir en aide aux populations sinistrées. Il a pareillement souligné l’importance de la solidarité pour faire face à cette crise. Le Gouverneur de Tahoua a aussi mis en évidence la nécessité de prévenir et de se préparer aux catastrophes naturelles.

En conclusion, les inondations qui ont frappé la région de Tahoua ont mis à rude épreuve les populations locales. Face à cette crise, la Solidarité s’est mobilisée pour apporter une réponse rapide et efficace. Cependant, les défis restent nombreux et la reconstruction sera longue et difficile.

 

Le Niger sous les eaux : Bilan humain des inondations dramatiques

Niamey, 9 octobre 2024 – Le Niger est en deuil. Les récentes inondations qui ont frappé le pays ont provoqué une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite. Selon les derniers chiffres communiqués par la Direction générale de la Protection civile, ce sont plus de 339 personnes qui ont perdu la vie et plus d’un million de Nigériens qui sont affectés par ces événements climatiques extrêmes.

La tragédie frappe la région de Maradi, où les effondrements de bâtiments ont causé la mort de 111 personnes, marquant un bilan humain dévastateur. Les régions de Tahoua, Zinder et Dosso subissent également des conséquences catastrophiques, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Cette série de désastres met en lumière la vulnérabilité des infrastructures et la nécessité urgente d’actions préventives.

Un bilan humain et matériel lourd des inondations

Au-delà du lourd tribut humain, les inondations dévastatrices ont ravagé de nombreuses habitations, laissant des milliers de personnes sans abri. Par conséquent, la destruction des cultures a entraîné des pénuries alimentaires et une crise agricole sans précédent. De plus, les eaux ont emporté le bétail, essentiel à la survie de nombreuses familles, aggravant ainsi la situation critique.

En outre, la catastrophe a engendré des besoins humanitaires immenses et urgents. Les autorités nigérianes, en collaboration active avec les organisations humanitaires internationales, mobilisent des ressources pour aider les populations affectées. Elles distribuent actuellement de la nourriture, de l’eau potable, des médicaments et des kits d’hygiène pour répondre à la situation d’urgence.

Un appel à la solidarité internationale

Le Niger lance un appel pressant à tous les fils et filles du pays à l’étranger comme au pays à apporter son soutien et sa solidarité. Car, pour reconstruire les infrastructures endommagées, fournir une assistance d’urgence aux populations sinistrées et établir des programmes de résilience à long terme, il est nécessaire de mobiliser des fonds et des ressources.

Ces inondations dévastatrices mettent en évidence la vulnérabilité du Niger face aux changements climatiques. Il est urgent de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de mettre en œuvre des mesures de prévention et d’adaptation pour faire face à ces phénomènes extrêmes qui se multiplient.

Niamey : Un pas de géant vers la valorisation du capital naturel

Niamey, le 3 octobre 2024. – Le Niger vient de franchir une étape décisive dans la préservation de ses richesses naturelles. Réunis à Niamey du 30 septembre au 4 octobre, des experts et acteurs clés de l’environnement ont participé à un atelier de formation intensive sur la Comptabilité du Capital Naturel des Écosystèmes (ENCA).

Cet événement, le deuxième du genre organisé au Niger, a pour ambition de renforcer les capacités des acteurs nationaux à évaluer et à valoriser les services rendus par les écosystèmes. En d’autres termes, il s’agit de donner une valeur économique à des biens naturels tels que les forêts, les sols ou encore les cours d’eau, afin de mieux les protéger et de les gérer de manière durable.

L’ENCA, un outil d’évaluation économique des écosystèmes, permet de mesurer la valeur des services rendus par la nature, tels que la régulation du climat, la production de ressources naturelles ou la protection de la biodiversité. En quantifiant cette valeur, il devient possible de mieux intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques.

Pourquoi l’ENCA est-elle importante pour le Niger ?

Le Niger, pays sahélien particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, a tout intérêt à mettre en place des outils de gestion durable de ses ressources naturelles. L’ENCA offre une méthodologie rigoureuse pour :

  • Mieux connaître les écosystèmes : En évaluant les services rendus par la nature, il est possible de mieux comprendre leur rôle dans le développement économique et social du pays.
  • Améliorer la prise de décision : L’ENCA permet d’intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques, favorisant ainsi un développement plus durable.
  • Mobiliser des financements : En démontrant la valeur économique des écosystèmes, il devient plus facile d’attirer des investissements pour leur conservation et leur restauration.

En conclusion, cet atelier marque une étape importante dans la prise en compte du capital naturel au Niger. En renforçant les capacités des acteurs nationaux, il contribue aussi à une meilleure gestion des ressources naturelles et à un développement plus durable. Le message est clair : pour protéger notre planète, il faut d’abord la valoriser.

Agadez sous les eaux : Catastrophe au cœur du Sahara

Niger, le 4 septembre 2024– Agadez, la ville historique nichée au cœur du désert du Sahara, est confrontée à une crise sans précédent. Les pluies diluviennes qui se sont abattues la nuit dernière sur la région ont provoqué une catastrophe urbaine, détruisant des habitations et laissant des centaines de citoyens dans le désarroi. Ce drame souligne la vulnérabilité des infrastructures face aux caprices extrêmes de la météo et met en lumière les défis urgents du changement climatique.

Une série de précipitations sans précédent s'abat sur Agadez, causant l'effondrement de dizaines de maisons Le Déluge du désert: Agadez face à l’inattendu

Les habitants d’Agadez ont été pris au dépourvu par la violence des éléments. En l’espace de deux jours, les précipitations ont atteint des niveaux alarmants, faisant s’effondrer des murs et des toits, et laissant derrière eux un paysage de ruines. Des familles entières parcourent les lieux de désolation, s’efforçant de sauver ce qui reste de leurs foyers dévastés. Partout, elles affrontent les images de la destruction et tentent de récupérer les fragments de leur vie passée.

La réponse à cette tragédie a été immédiate. La municipalité d’Agadez, face à l’ampleur des dégâts, a lancé un appel à la solidarité. Des efforts de secours sont en cours pour soutenir les sinistrés, avec un besoin criant de ressources pour reconstruire et sécuriser les structures menacées.

Changement climatique: Une réalité incontournable

Par ailleurs, cet événement tragique met en exergue les conséquences tangibles du changement climatique. Agadez, autrefois épargnée par de telles intempéries, se retrouve à présent face à une nouvelle réalité climatique. Les précipitations excessives, autrefois rares dans cette région aride, deviennent plus fréquentes et violentes, posant de sérieux défis pour l’avenir.

Niamey Isolée: Les perturbations s’étendent au-delà d’Agadez

Les répercussions des intempéries ne se limitent pas à Agadez. Niamey, la capitale, a également subi les effets des pluies, avec des interruptions majeures dans les liaisons routières et les communications, isolant la ville et affectant le commerce et la vie quotidienne des citoyens.

Les autorités nigeriennes sont sur le qui-vive, conscientes que la météo peut encore réserver des surprises. Un système d’alerte précoce et de préparation aux catastrophes est plus que jamais nécessaire pour anticiper et atténuer les impacts de tels événements naturels.

En bref, cette épreuve difficile, met en évidence la résilience et la solidarité de la population d’Agadez . Alors que le gouvernement  observe et offre son soutien, l’espoir demeure que, de cette tragédie, émergera un nouvel élan pour la reconstruction et la préparation face aux défis climatiques de demain. La force de l’esprit humain et la volonté collective de surmonter les adversités sont la lumière qui guide Agadez vers un avenir plus sûr et plus résilient.

Niger : Un engagement pour sauver la gazelle dama

Au cœur du Niger, un mouvement d’ampleur inédite se dessine pour sauver la gazelle dama, une espèce emblématique menacée d’extinction. Début juin, l’organisation Sahara Conservation, en collaboration avec les autorités locales d’Iférouane, a réuni l’ensemble des acteurs concernés lors d’un atelier stratégique. L’objectif  est d’élaborer un plan d’action concret pour la conservation de cette gazelle au sein de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré.

Un plan d’action ambitieux pour sauver une espèce en danger

Par ailleurs, Ce projet ambitieux, baptisé « Inverser le déclin de la faune sauvage saharienne menacée », bénéficie du soutien de l’UICN Save Our Species et d’un cofinancement de l’EU International Partnerships. Il vise à établir une feuille de route détaillée et alignée sur la stratégie de conservation de la gazelle dama pour la période 2018-2029.

Un atelier stratégique pour une mobilisation collective

En plus , l’atelier a rassemblé des scientifiques, conservateurs, représentants gouvernementaux et membres de la communauté locale, avec l’appui du Zoo de Saint Louis. Cette mobilisation collective a permis de forger une feuille de route fondée sur des données et des informations scientifiques actuelles. Il s’agit également d’une étape cruciale dans la lutte contre l’extinction des espèces sahariennes.

Une feuille de route pour un avenir durable

La feuille de route, qui sera présentée prochainement, définira les actions concrètes et les engagements nécessaires pour assurer un avenir durable à la gazelle dame. Elle servira aussi de modèle pour d’autres initiatives de conservation à travers le monde.

Un modèle d’engagement et de collaboration

En somme, cet atelier illustre l’efficacité d’une collaboration transfrontalière et multidisciplinaire face aux défis environnementaux contemporains. Il démontre l’engagement de la communauté internationale à préserver la biodiversité saharienne pour les générations futures.

Sahel : La CCRS et Mercy Corps renforcent leur lutte contre le changement climatique

Niamey, 6 juin 2024 – Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), M. Issifi Boureima, a reçu ce jour la Directrice Régionale de Mercy Corps pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr . Fatoumata Haïdara. En effet, cette rencontre a permis de discuter des opportunités de collaboration entre les deux entités dans la lutte contre le changement climatique dans la région du Sahel.

Un engagement commun pour la résilience

Les discussions ont porté sur l’élargissement de la coopération opérationnelle et stratégique entre les deux organisations, notamment dans le cadre de l’agenda de plaidoyer. L’objectif est de créer un modèle de collaboration exemplaire pour le Sahel, en renforçant les synergies et en mobilisant des ressources supplémentaires.

La Commission Climat pour le Sahel (CCRS) et Mercy Corps s'engagent à renforcer leur collaboration pour promouvoir la résilienceUn partenariat crucial pour les communautés sahéliennes

Par ailleurs, le partenariat entre Mercy Corps et le CCRS est considéré comme un levier essentiel pour l’élaboration de stratégies efficaces d’adaptation et de résilience au changement climatique. Ces stratégies sont vitales pour les communautés sahéliennes, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique.

Vers une collaboration renforcée pour un Sahel durable

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre le CCRS et Mercy Corps. Les deux organisations ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour un Sahel plus durable et plus résilient face aux défis climatiques.

Niger: Lutte contre les changements climatiques

Niamey, 05 juin 2024 – Face aux effets croissants des changements climatiques au Niger, les acteurs humanitaires unissent leurs forces pour soutenir les initiatives locales visant à renforcer la résilience des populations et leur capacité à résister aux chocs climatiques.

Un contexte difficile

Le Niger est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques en Afrique. La sécheresse, les inondations et les autres phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et intenses, menaçant la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l’accès à l’eau potable des populations.

Des initiatives locales prometteuses

Pour faire face à ces défis, de nombreuses initiatives locales ont vu le jour au Niger. Ces initiatives visent à améliorer la gestion des ressources naturelles, à développer des pratiques agricoles plus résilientes et à renforcer les systèmes d’alerte précoce.

Le soutien des acteurs humanitaires

Par ailleurs, Les acteurs humanitaires, tels que les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, apportent leur soutien à ces initiatives locales en fournissant des ressources financières, techniques et humaines. Ils travaillent également à renforcer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs impliqués.

Un appel à l’action

En somme, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement de la résilience des populations au Niger auparavant une mobilisation collective. Les acteurs humanitaires invitent tous les partenaires, y compris les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé, à s’engager dans cet effort crucial.

Ensemble, nous pouvons agir pour un avenir durable et le bien-être des générations futures.

Niger : Vers un système carcéral plus humain avec le PRESPEN

Dans un élan de solidarité internationale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger, avec le soutien financier des Pays-Bas, a lancé une initiative ambitieuse visant à transformer le système pénitentiaire du pays. Le programme de renforcement du système pénitentiaire du Niger (PRESPEN), déployé sur une période de cinq ans, est le fruit d’une collaboration étroite avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) et le ministère de la Justice du Niger. Ce programme ambitieux vise un double objectif : améliorer les conditions de détention et faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des détenus.

PRESPEN : Transformer le système pénitentiaire du Niger pour un avenir plus juste et plus humain, une initiative des Pays-Bas et du PNUDDes réalisations concrètes pour un impact tangible

Le PRESPEN a déjà réalisé des avancées significatives, notamment en améliorant l’accès à l’eau potable pour près de 13 000 détenus répartis dans 41 établissements pénitentiaires à travers le Niger. Cette vitalité a été rendue possible grâce à la construction de 22 fourrages et châteaux d’eau. En outre, le programme a mis en place des formations et un accompagnement sur mesure pour les détenus, leur offrant des compétences et des outils nécessaires pour une réinsertion sociale réussie après leur libération.

Vers un système pénitentiaire plus humain et efficace

Ces efforts s’inscrivent dans une démarche plus large de réforme du système pénitentiaire visant à respecter la dignité humaine et à réduire la récidive. En fournissant des conditions de vie décentes et en préparant les détenus à une transition en douceur vers la société, le PRESPEN espère non seulement améliorer la vie des individus concernés, mais aussi contribuer à la sécurité et à la stabilité de la société nigérienne dans son ensemble.

PRESPEN : Transformer le système pénitentiaire du Niger pour un avenir plus juste et plus humain, une initiative des Pays-Bas et du PNUDPRESPEN :Un modèle de réforme pénitentiaire apprécié par la communauté internationale

Diverses organisations de défense des Droits de l’homme ont salué l’initiative en tant que modèle de réforme pénitentiaire, mettant en évidence l’importance de la coopération internationale dans la promotion des droits humains et du développement durable. Avec la poursuite de ce programme, le PNUD Niger et ses partenaires aspirent à établir une norme pour les réformes pénitentiaires en Afrique et ailleurs, en mettant l’accent sur l’humanité et la réhabilitation plutôt que sur la punition seule.

Une lueur d’espoir pour un avenir meilleur

En conclusion, le PRESPEN se présente comme une lueur d’espoir pour les détenus au Niger en leur offrant une chance de rédemption et une opportunité de contribuer positivement à la société après leur peine. C’est une initiative qui mérite reconnaissance et soutien car elle représente un pas en avant vers un système judiciaire plus juste et plus humain.

Tabélot : L’empoisonnement massif d’animaux suscite l’émoi

 Dans la contrée d’Agadez, un événement désolant a ébranlé la commune de Tabélot : une cinquantaine de bêtes, essentiellement caprines, ont succombé à un empoisonnement. Ce fléau est attribué aux opérations d’une entreprise chinoise, suscitant une vive inquiétude parmi les autorités face à cette calamité écologique.

Le premier jour de mai a révélé une nouvelle affligeante provenant de Tabélot : l’intoxication fatale d’approximativement cinquante animaux du hameau d’Anounalher. La cause de ce désastre serait l’emploi négligent de substances toxiques par une firme chinoise, active dans l’extraction aurifère à Fasso.

Des témoignages concordants de la région indiquent que les créatures ont consommé de l’eau souillée par des déchets chimiques issus du traitement minier. Les éleveurs locaux, bouleversés, sollicitent avec raison une action prompte des instances gouvernementales pour atténuer cette tragédie et prévenir d’autres incidents.

Un compte-rendu exhaustif, daté du premier mai, élaboré par une commission de Tabélot en partenariat avec les forces de sécurité, a exposé l’ampleur du sinistre. Les enquêteurs ont découvert que la société Sahara SARL utilise des agents chimiques, y compris des explosifs, qui polluent les sources d’eau et menacent gravement la biodiversité et l’écosystème.

Face à cette crise, la délégation a suggéré plusieurs mesures préventives. Il est crucial de contrôler la légitimité des licences minières et d’instaurer un système efficace pour la collecte et le traitement des eaux polluées.

Il est également vital d’éduquer les éleveurs sur les risques et de renforcer la surveillance des pâturages pour éviter la consommation d’eau viciée.

Les autorités doivent  prendre des dispositions fermes afin de sauvegarder l’environnement et la santé publique. Il est de leur responsabilité morale et juridique de répondre avec célérité à cette urgence environnementale.