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Le Niger au cœur de la lutte contre le changement climatique au Sahel

Niamey, 21 octobre 2024 Le Niger a accueilli ce matin la 8e réunion du Groupe de Travail Conjoint (GTC) des experts de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS). Présidée par le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le colonel Maizama Abdoulaye, cette rencontre a rassemblé les membres du gouvernement, le gouverneur de la région de Niamey, l’Administrateur délégué de la ville de Niamey, ainsi que des experts de toute la région pour discuter des stratégies de lutte contre le changement climatique.

À l’entame de cette 8e réunion, le Gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, a chaleureusement accueilli les participants, soulignant l’honneur pour sa région d’organiser un tel événement. Il a profité de cette tribune pour rappeler les récents dégâts causés par les inondations et appeler à une solidarité accrue. Le succès de l’organisation de cette réunion a été attribué au Secrétariat exécutif de la CCRS.

Pour sa part, le colonel Maizama Abdoulaye a adressé ses salutations au président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’au Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine. Il a également exprimé sa gratitude envers le secrétariat exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel pour avoir organisé cet événement au Niger, un pays pionnier dans la mise en place de la CCRS.

Le Niger accueille la 8ème réunion de la CCRS pour trouver des solutions durables face au changement climatique.Un engagement fort du Niger

En accueillant cette réunion, le Niger a voulu démontrer son engagement indéfectible envers la CCRS, une initiative qu’il a soutenue dès son lancement. Ce choix témoigne de la volonté du Niger de faire de la CCRS un instrument clé de la diplomatie climatique et environnementale, non seulement au niveau régional, mais aussi à l’échelle internationale, a déclaré le Colonel Maizama.

Le Niger, à l’instar de ses partenaires sahéliens, se réjouit de la mise en place effective de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS). La création du Secrétariat Exécutif, en février 2023, marque un tournant décisif dans la lutte contre les changements climatiques dans notre région. « Cette nouvelle institution interétatique est désormais opérationnelle et prête à coordonner nos actions pour faire face aux défis climatiques qui nous confrontent », a indiqué le ministre.

Par ailleurs, le succès de la CCRS est le fruit d’une collaboration étroite entre les pays du Sahel, les partenaires techniques et financiers, et de l’implication de toutes les parties, a souligné le ministre. Il a également salué les résultats déjà obtenus par le Secrétariat exécutif, qui démontrent le potentiel du CCRS à apporter des solutions durables aux défis climatiques de la région.

Face aux enjeux du changement climatique, la CCRS joue un rôle crucial. Les résultats obtenus dès la première année d’exercice sont très prometteurs et laissent entrevoir un avenir positif. Le ministre a appelé les États membres à intensifier leur soutien en ratifiant les instruments juridiques nécessaires et en renforçant les organes opérationnels de la Commission.

Le Niger accueille la 8ème réunion de la CCRS pour trouver des solutions durables face au changement climatique.Les enjeux du CCRS

Le Secrétaire Exécutif de la CCRS, M. Issifi Boureima, a remercié les autorités nigériennes pour leur accueil et leurs efforts dans l’organisation de cette rencontre. Il a aussi salué le soutien important du PNUD, de la BAD et des partenaires techniques. La large participation à cette réunion témoigne de l’engagement fort des États membres envers la CCRS. Cette institution interétatique a pour mission de coordonner la lutte contre les effets du changement climatique au Sahel et de favoriser la résilience des populations.

Le Secrétaire Exécutif de la CCRS a souligné l’importance du soutien technique apporté par les groupes de travail conjoints et nationaux dans la mise en œuvre des actions de la Commission. Malgré un contexte régional difficile, la CCRS a enregistré des résultats significatifs en moins de deux ans, grâce notamment au soutien indéfectible du Niger. Le Secrétaire Exécutif a exprimé sa profonde gratitude au gouvernement nigérien pour son engagement en faveur de la coopération régionale.

Les défis à relever pour le changement climatique

Le changement climatique représente une menace majeure pour la région du Sahel, déjà fragilisée par des problèmes de développement. Les participants à la réunion ont souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour s’adapter aux effets du changement climatique et atténuer ses causes.

En outre, Mme Kinday Ndella Samba et Mme Nicole Kouassi, représentantes du PAM et du PNUD, ont réaffirmé l’engagement de leurs organisations envers la région du Sahel et le Niger, reconnaissant les efforts continus des acteurs locaux.

Les solutions envisagées

La CCRS travaille sur plusieurs fronts pour relever ces défis, notamment :

  • Le renforcement des capacités des pays membres
  • Le développement de projets d’adaptation
  • La mobilisation de financements
  • La coopération régionale

En somme, les résultats obtenus par la CCRS depuis sa création sont encourageants. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés. Cette 8e réunion a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de tous les acteurs à poursuivre les efforts en faveur d’un Sahel plus résilient face au changement climatique.

 

Le Niger se dote d’un plan pour financer la protection de sa biodiversité

Tahoua, 30 septembre 2024- Le Niger franchit une nouvelle étape dans la préservation de son riche patrimoine naturel. En effet, le lancement officiel de l’atelier sur l’Initiative Finance de la Biodiversité (BIOFIN) à Tahoua marque le début de la mise en place d’un plan de financement spécifique pour la protection de la biodiversité dans le pays.

Ce programme, soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et financé par le Royaume de Belgique, vise à identifier les sources de financement existantes et à développer de nouvelles stratégies pour mieux protéger la nature.

Par ailleurs, le programme BIOFIN a apporté son soutien à plus de quarante-deux pays. Ce programme a élaboré plus de cent cinquante solutions de financement, adaptées et mises en place en fonction des exigences spécifiques de chaque pays bénéficiaire. En plus, le Niger est le seul pays d’Afrique de l’Ouest à bénéficier de cette initiative à grande échelle.

Un processus participatif

Depuis le lancement de BIOFIN au Niger en mars 2023, de nombreux acteurs ont été impliqués dans un processus participatif. Des ateliers de consultation ont permis de recueillir les avis des populations locales, des experts et des décideurs politiques. L’objectif est de mettre en place un plan de financement qui réponde aux besoins spécifiques de chaque région du pays.

Des enjeux majeurs pour le Niger

La protection de la biodiversité est un enjeu majeur pour le Niger, un pays confronté à de nombreux défis environnementaux, notamment la désertification et la dégradation des terres. Grâce à BIOFIN, le Niger pourra mieux protéger ses écosystèmes fragiles et assurer la durabilité des ressources naturelles pour les générations futures.

Un partenariat fructueux pour la biodiversité

Le Gouverneur de la région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a salué l’engagement du PNUD et du Royaume de Belgique dans la mise en œuvre de cette initiative. Il a souligné l’importance de ce projet pour le développement durable du Niger.

Le coordonnateur national de BIOFIN au PNUD, Dr Boureima Moundjo Boubacar, a, quant à lui, exprimé sa satisfaction quant à l’avancement du projet et a remercié tous les partenaires impliqués.

En somme, le lancement de l’atelier sur BIOFIN à Tahoua marque une étape importante dans la lutte contre la perte de biodiversité au Niger. Ce projet ambitieux permettra au pays de disposer d’outils financiers adaptés pour préserver son patrimoine naturel et assurer un avenir durable pour ses populations.

Après les inondations : Les défis de la reconstruction

Maradi, 11 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Aichatou Lawan Wandarama, s’est rendue sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et apporter son soutien aux populations sinistrées.

Durant trois jours, la ministre a sillonné la région, visitant notamment la ville de Maradi et le département de Dakoro. Elle a rencontré les personnes directement touchées par les intempéries et a inspecté les sites d’hébergement d’urgence mis en place.

Face aux récentes inondations, le ministre de l'Action Humanitaire se rend à Maradi pour évaluer les dégâts, apporter son soutien Inondés mais pas abandonnés : L’État à l’écoute des sinistrés

Au cours de son déplacement, la Ministre a évalué l’impact positif de l’assistance fournie, en particulier dans le deuxième arrondissement de Maradi, où elle a pris part à la distribution alimentaire.

Durant sa visite à l’Ecole Bagalam, lieu de relocalisation, elle a rencontré 201 femmes et enfants logés dans 17 salles de classe, qui profitent des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à l’assainissement organisées par des volontaires féminines leaders.

La Ministre Wandarama a également réalisé une inspection détaillée du site de relogement pour les sinistrés des inondations récentes, remarquant les progrès significatifs avec 97 tentes fonctionnelles et 20 toilettes d’urgence en cours de finalisation. Un centre de santé opérationnel a été mis en place, illustrant l’engagement gouvernemental à offrir un soutien rapide et efficace.

L’audit s’est étendu aux entrepôts de l’OPVN, où la Ministre a vérifié les stocks alimentaires et salué les contributions importantes de la population et des entreprises locales en faveur des victimes. Elle a aussi partagé les condoléances du gouvernement avec les familles endeuillées.

La visite ministérielle s’est achevée à Soli Tagriss, commune rurale durement frappée, où des mesures de réactivité et de prévention ont permis d’éviter des pertes humaines, malgré les dommages subis par 22 villages et 2615 foyers.

Un bilan mitigé face à l’inondations

Si l’État a réagi rapidement en distribuant des vies et en mettant à disposition des abris, la situation reste préoccupante dans certains secteurs. À Maradi, si les efforts de relogement sont appréciables, la question de l’accès à l’eau potable demeure une priorité. Dans le département de Dakoro, le débordement du kori de la Tarka a causé d’importants dégâts et a contraint la population à quitter ses habitations.

Les défis à relever

Plusieurs défis confrontent les autorités locales et nationales :

  • La réinstallation durable des sinistrés : Il s’agit de trouver des solutions pérennes pour permettre aux personnes déplacées de retrouver une vie normale.
  • La prévention des maladies hydriques : L’accès à l’eau potable et l’assainissement sont essentiels pour éviter les épidémies.
  • La reconstruction des infrastructures : De nombreux bâtiments et routes ont été endommagés par les inondations.

Une mobilisation générale

La ministre Wandarama a salué la mobilisation des acteurs locaux et a souligné l’importance de la coordination des efforts pour faire face à cette crise. « Cette synergie d’actions témoigne d’une forte volonté collective d’atténuer les impacts des inondations », at-elle déclaré.

À l’issue de sa mission, le ministre a formulé plusieurs recommandations, notamment la nécessité de viabiliser rapidement les sites de relogement, de faciliter la délivrance des papiers d’identité et de renforcer le dispositif sanitaire.

Les inondations, un phénomène récurrent

En bref, ces inondations rappellent la vulnérabilité de la région face aux changements climatiques. Il est urgent de mettre en place des stratégies de prévention à long terme pour mieux faire face à ce type d’événement.

Niamey : Les experts se réunissent face aux défis climatiques   

Niamey , le 9 septembre 2024—Les changements climatiques frappent de plein fouet l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Pour faire face à cette urgence, le Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a organisé, du 9 au 11 septembre 2024 à Niamey, sa 3ème Conférence internationale sur les changements climatiques.

Réunis au Niger, des experts de toute la région débattent  des enjeux liés aux événements climatiques extrêmes, notamment les inondations qui ont causé d’importants dégâts ces derniers mois. Le ministre coordonnateur du CILSS, Keda Ballah, qui préside cette conférence, a souligné l’urgence d’agir face à cette situation qui menace la sécurité alimentaire et la stabilité de la région.

« L’Afrique subsaharienne est l’une des régions les plus vulnérables aux effets pervers des changements climatiques », a-t-il alerté. Les participants à la conférence ont reconnu la nécessité de renforcer la coopération régionale pour faire face à ces défis.

Les enjeux de la conférence sur les changements climatiques 

Durant 3 jours, les discussions porteront sur plusieurs thématiques clés : changement climatique, inondation, insécurité alimentaire et nutritionnelle. A cet effet Le ministre a souligné l’ampleur des inondations catastrophiques et une insécurité alimentaire et nutritionnelle presque systémique, qui devient de plus en plus alarmante, affectant près de 28 millions de personnes dans la région sahélienne et en Afrique de l’Ouest.

M. Keda Ballah affirme que,  les recherches récentes du CILSS et les conclusions du dernier rapport du GIEC, l’Afrique subsaharienne, et plus particulièrement l’Afrique de l’Ouest, figure parmi les zones les plus affectées par les conséquences néfastes du changement climatique. Ce dernier se traduit par des événements météorologiques et climatiques extrêmes, actuellement observés.

Il a aussi fait savoir que la région a subi des précipitations sans précédent cette année, causant des destructions massives. En réponse, les services de protection civile et les organisations humanitaires s’efforcent de fournir une aide variée aux personnes affectées. Enfin, il a déclaré que malgré les actions entreprises par les gouvernements pour s’adapter et atténuer les émissions de gaz à effet de serre, les résultats en termes de résilience restent en deçà des attentes.

Les défis à relever

Le ministre coordonnateur du CILSS a identifié plusieurs défis majeurs auxquels la région est confrontée :

  • L’insuffisance des investissements dans les projets d’adaptation
  • La faible prise en compte des enjeux climatiques dans les politiques publiques
  • La vulnérabilité des populations face aux catastrophes naturelles

Il a souligné l’importance de renforcer nos politiques publiques pour mieux gérer les crises résultant de catastrophes naturelles, qui sont appelées à devenir plus fréquentes.

Les solutions envisagées

Pour faire face à ces défis, les participants à la conférence ont appelé à :

  • Renforcer la coopération régionale
  • Améliorer la coordination entre les différents acteurs
  • Investir dans la recherche et le développement
  • Sensibiliser les populations aux enjeux climatiques

Dans un appel urgent, le Ministre Coordonnateur du CILSS a souligné l’importance cruciale d’une collaboration étendue et d’un soutien mutuel entre les institutions régionales, les États et les centres de recherche. Cette union est essentielle pour prévoir les risques climatiques imminents et renforcer la résilience de nos communautés face à l’instabilité et aux modifications du climat.

En bref, la 3ème Conférence internationale sur les changements climatiques a souligné l’urgence d’agir pour faire face aux défis climatiques qui pèsent sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Les participants ont appelé à une mobilisation sans précédent pour renforcer la résilience des populations et des écosystèmes. Si le chemin est encore long, cette conférence a été un moment fort de mobilisation et de coopération. Les décisions prises aujourd’hui auront un impact sur l’avenir de la région. Il est de notre responsabilité de saisir cette opportunité pour construire un avenir plus durable.

Tragédie à Tahoua: Pluies mortelles et désolation

Niger, le 4 septembre 2024– L’heure est sombre à Tahoua. En effet,  dans la nuit du 3 au 4 septembre 2024, la ville  a été submergée par des pluies diluviennes, entraînant la perte tragique de trois jeunes vies. Les maisons, incapables de résister à la force des eaux, se sont effondrées, emportant avec elles l’innocence et l’avenir de ces enfants. La communauté, en deuil, cherche des réponses et du réconfort dans les décombres de ce qui était autrefois leur foyer.

Une catastrophe naturelle a frappé la ville de Tahoua, avec des pluies torrentielles causant la mort de trois enfants et la destructionDestruction et détresse à Tahoua: Le pont de Guében Zogui  s’effondre 

Le pont de Guében Zogui, un lien vital pour les habitants de Tahoua, s’est effondré sous la violence des flots, coupant la communication entre les quartiers et exacerbant l’isolement des sinistrés. Les images de la destruction sont devenues le symbole de la désolation qui a frappé la ville, laissant les résidents face à un avenir incertain et à la merci de la nature.

Face à cette épreuve, le Gouverneur de la Région de Tahoua et l’Administrateur Délégué de la Ville ont pris les devants, offrant soutien et compassion aux victimes. Les autorités ont déployé les forces de défense et de sécurité pour sécuriser les zones à risque et apporter une aide immédiate. Elles ont également lancé un appel à la solidarité, invitant la communauté à s’unir et à fournir les premiers secours aux sinistrés. Cela témoigne de l’esprit de résilience et d’entraide qui caractérise les habitants de Tahoua.

En bref, La communauté de Tahoua fait preuve de solidarité et de résilience face à cette tragédie. Alors que les efforts de secours se poursuivent, l’espoir demeure pour reconstruire et guérir les blessures de la ville. L’union et le courage des habitants, ainsi que le soutien des autorités, forment le socle sur lequel Tahoua se relèvera de cette épreuve, plus forte et plus unie.

Inondations Niger : Le PIDUREM mobilise plus de 20 milliards

Niamey, le 27 août 2024– Les récentes inondations qui ont frappé le Niger ont mis en lumière la vulnérabilité du pays face aux aléas climatiques. Pour faire face à cette situation, le Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM) a annoncé un plan d’action ambitieux visant à renforcer la résilience des villes et des populations.

Selon M. Yabilan Maman, coordinateur du projet, plus de 20 milliards de FCFA seront investis dans la construction d’ouvrages de drainage, de nouvelles digues et de chaussées drainantes. Ces travaux, dont les études sont en cours, devraient permettre de mieux protéger les villes des inondations récurrentes.

PIDUREM: Des actions concrètes sur le terrain

Le PIDUREM soutient également les interventions d’urgence en débloquant 223 millions de FCFA pour colmater les brèches sur les digues, fournir du matériel d’urgence et sensibiliser les populations aux risques. La digue de Lamordé, qui protège une partie de Niamey, fait l’objet d’une attention particulière. Malgré quelques points faibles, le coordinateur assure que la situation est sous contrôle et que les travaux de renforcement sont en cours.

Un héritage du PGRC-DU

Le PIDUREM s’appuie sur les réalisations de son précédent, le PGRC-DU, qui avait déjà financé la construction de nombreuses digues et ouvrages de drainage à Niamey et dans d’autres villes. Ces infrastructures ont permis de protéger des milliers de personnes des inondations.

Un projet à l’échelle nationale

Les interventions du PIDUREM ne se limitent pas à Niamey. Le projet couvre 25 municipalités à travers le pays et prévoit la réalisation de dizaines de kilomètres de chaussées drainantes, de collecteurs et de digues dans les années à venir.

En bref, l’enjeu est de taille : protéger les populations, préserver les biens et soutenir le développement économique des villes nigériennes. Le PIDUREM joue un rôle clé dans cet effort, démontrant ainsi l’importance d’une planification urbaine durable et résiliente face aux défis du changement climatique.

Jeunesse nigérienne : 8000 arbres pour un avenir vert

Niamey, le 20 août 2024 – Une nouvelle page s’est tournée dans la lutte contre la désertification au Niger. En effet, le lancement officiel d’une vaste campagne de plantation d’arbres, initiée par l’Union des écoles du Niger (USN), a rassemblé les jeunes, les autorités et la société civile autour d’un objectif commun : verdir le pays le lundi 19 août 2024.

Sous le slogan « Planter un arbre, c’est bien, l’entretenir est mieux », cette initiative vise également à sensibiliser les jeunes à l’importance de la préservation de l’environnement et à les impliquer activement dans la gestion durable des ressources naturelles. .

Par ailleurs, le colonel Alassane Makadassou, secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’urgence d’agir face au défi climatique. « L’environnement, c’est notre avenir », at-il martelé, appelant à une mobilisation générale pour lutter contre la désertification.

Pour Efred Alassane Mouloud, secrétaire général de l’USN, « reverdir nos écoles et nos villes, c’est participer activement à la lutte contre le changement climatique ». L’objectif est de faire aussi  des écoles nigériens de véritables « éco-citoyens », conscients de leur rôle dans la préservation de la planète.

Au cours de cette cérémonie, les participants ont planté symboliquement les premiers arbres d’une campagne qui vise à en planter 8 000 dans les huit régions du Niger. Au-delà de la plantation, l’accent a été mis sur l’importance de l’entretien des arbres et de la gestion durable des espaces verts.

En bref, cette initiative marque un tournant dans la lutte contre la désertification au Niger. En plantant les graines d’un avenir plus vert, la jeunesse nigérienne démontre son engagement pour un développement durable et solidaire.

Le Niger mobilise sa jeunesse pour la Grande Muraille Verte

Kollo, 31 juillet 2024 – Plus de 200 jeunes issus des huit régions du Niger, du Burkina Faso et du Mali se sont réunis à Kollo pour participer à la première édition du Camp international des jeunes éco-citoyens. Placé sous le haut patronage du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Fête nationale de l’arbre et vise à renforcer l’engagement des jeunes dans la lutte contre la désertification et pour la promotion d’un développement durable.

Un élan de solidarité pour l’environnement

Sous l’impulsion du thème « La Grande Muraille verte au Niger, la jeunesse passe à l’action », les jeunes campeurs se sont activement engagés dans diverses initiatives significatives. Ils ont planté 15 650 plantes d’espèces ligneuses locales dans le « Bois du 26 juillet », marquant ainsi un engagement fort pour la restauration des écosystèmes.

Par ailleurs, ils ont pris part à des conférences, ateliers et excursions qui les ont éduqués et sensibilisés aux défis environnementaux, leur apprenant des méthodes pour préserver la nature. Enfin, ils ont exploré les richesses naturelles de leur région, y compris le fleuve et la zone girafe, dans le but de mettre en valeur le patrimoine naturel et de favoriser un tourisme durable et responsable.

Un engagement fort de la jeunesse

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel Major Maizama Abdoulaye, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’importance de leur mobilisation pour relever les défis environnementaux auxquels fait face le Niger. Le Président du Conseil National de la Jeunesse du Niger, M. Sidi Mohamed, a quant à lui réitéré l’engagement de la jeunesse à œuvrer pour un développement durable et une souveraineté alimentaire.

Ce camp international est un bel exemple de la mobilisation de la jeunesse pour la protection de l’environnement. Il démontre que les jeunes peuvent être des acteurs clés de la transition écologique et jouer un rôle essentiel dans la construction d’un avenir durable pour l’Afrique.

Zinder : Maizama Abdoulaye en visite pour booster l’eau potable

Au cours d’une mission de deux jours, du 2 au 3 juin 2024, le Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, s’est rendu dans la région de Zinder. En effet,  Cette visite avait pour but de superviser le progrès des projets hydrauliques et environnementaux et de dialoguer directement avec les habitants sur l’accès à l’eau potable et les enjeux d’assainissement.

Eau potable : Des solutions à court, moyen et long termes pour Zinder

Lors de la visite du ministre, il a abordé la question cruciale de l’eau potable à Zinder. La ville subit un déficit quotidien de 12 000 m³ d’eau. Pour pallier ce manque, les autorités ont lancé un plan d’urgence incluant la création de nouveaux puits, le nettoyage des bassins d’infiltration et la réparation des puits existants.

Dans une perspective à moyen terme, les projets comprennent la construction de puits supplémentaires, d’une station de pompage, d’une mini-centrale électrique et d’une installation pour le traitement des boues de vidange. La recherche et le développement de nouveaux sites de captage d’eau font aussi partie des plans envisagés.

Hydraulique rurale : Accès à l’eau potable pour des milliers de personnes

Le ministre a également visité des mini-AEP multi-villages à Gountou et Samkaka. Ces infrastructures permettent à des milliers de personnes d’accéder à l’eau potable. Des extensions sont prévues pour desservir encore plus de villages.

Environnement : Restauration des terres pastorales, éducation à l’environnement et protection des oasis à Zinder

Le ministre a visité le site de récupération des terres pastorales du Projet PGIP à Zangouria. Ce projet vise à restaurer les bases productives et à bénéficier à 120 personnes.

La délégation ministérielle a également visité le site World Vision d’éducation environnementale à Dogo. 300 enfants sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la résilience face au changement climatique.

Le ministre a également visité la coopérative de production de miel de Bandé et le site de protection de la cuvette oasienne de Koublé Yalamou.

Mobilisation contre les ennemis internes et externes

Partout où il est passé, le ministre a appelé les populations à soutenir les actions du CNSP pour « l’affirmation de la souveraineté nationale, la sécurité des personnes et des biens, la souveraineté alimentaire et la cohésion sociale ». Il les a également invités à « intensifier la lecture du Saint Coran et les prières collectives pour éloigner les ennemis externes et internes du Niger ».

En résumé, la visite du ministre Maizama Abdoulaye à Zinder a permis de faire le point sur les avancées et les défis en matière d’eau potable, d’assainissement et d’environnement. Le gouvernement s’est engagé à poursuivre ses efforts pour améliorer les conditions de vie des populations de la région.