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Niamey s’apprête à danser au rythme de la refondation

Demain, mercredi 26 mars 2025, la capitale nigérienne, Niamey, se parera de ses plus beaux atours pour accueillir une cérémonie d’une majesté sans pareille. Sous la présidence du chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, cette journée marquera le lancement officiel de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues des Assises nationales pour la Refondation du Niger. En effet, ce rendez-vous solennel, empreint de ferveur patriotique, s’annonce comme une célébration vibrante d’un peuple résolu à façonner son destin avec audace et unité. Du 15 au 20 février dernier, ces assises ont jeté les fondations d’un Niger nouveau, et demain, l’heure est venue de transformer ces promesses en actes, dans une effusion de joie collective et d’espérance.

Un peuple en fête, une nation en marche à Niamey 

C’est dans une ambiance de liesse contenue que Niamey s’éveille à l’idée de ce grand jour. Les Assises nationales, tenues il y a un peu plus d’un mois, ont rassemblé environ 700 délégués issus des horizons les plus divers : institutions, administrations, société civile, secteur privé, régions et corporations. Pendant cinq jours, ces voix plurielles ont résonné dans un élan commun, tissant une toile ambitieuse pour l’avenir du pays. Sous la houlette éclairée du général Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ces échanges ont accouché d’un corpus de résolutions aussi audacieuses qu’inspirantes, véritable hymne à la souveraineté et à la cohésion nationale.

Les fruits de ces délibérations brillent par leur clarté et leur portée. Une transition de cinq ans, modulable selon les aléas sécuritaires, a été arrêtée comme le socle d’une refondation méthodique. À cela s’ajoute une réforme politique audacieuse, visant à réduire le nombre de partis à une fourchette resserrée de deux à cinq, pour un paysage plus harmonieux et efficient. Le renforcement de la souveraineté, par une mainmise accrue sur les richesses naturelles, s’impose comme un cri de ralliement, tandis que la promotion du général Abdourahamane Tiani au grade de Général de Corps d’Armée couronne son rôle de timonier dans cette entreprise historique. Ces décisions, portées par une charte en gestation, scintillent comme des étoiles dans la constellation d’un Niger en pleine renaissance.

Une symphonie en cinq mouvements

Les travaux des assises, orchestrés par une commission centrale et cinq sous-commissions thématiques, ont été une symphonie d’intelligence collective. La justice et les droits humains ont vibré d’un désir d’équité, la géopolitique et l’environnement international ont esquissé une diplomatie affirmée, tandis que la paix, la sécurité, la réconciliation et la cohésion sociale ont chanté l’unité dans la diversité. La refondation politique et institutionnelle a réinventé les règles du jeu, et l’économie, alliée au développement durable, a promis une prospérité partagée. Chaque sous-commission, tel un instrument virtuose, a apporté sa note à cette partition nationale, sous le regard bienveillant d’un chef d’État appelant à un débat « sincère et fédérateur ».

D’ailleurs, lors de l’ouverture des assises le 15 février, le général Tiani avait donné le ton avec une éloquence qui a galvanisé les cœurs. « Ces assises doivent être un moment d’échange sincère et fédérateur, au service de l’unité nationale, de la cohésion sociale et du progrès socio-économique », avait-il proclamé, sa voix résonnant comme un appel à transcender les divisions. Loin des querelles partisanes ou des ambitions personnelles, il a exhorté les participants à faire de l’intérêt national leur boussole, une invitation à laquelle ils ont répondu avec une ferveur exemplaire. Ce mercredi, cette vision prendra chair dans une cérémonie qui promet d’être un feu d’artifice d’élégance et de détermination.

Une célébration à la hauteur des ambitions à Niamey 

En plus, la cérémonie de demain, qui se tiendra sous les auspices du général Tiani, s’annonce comme un tableau vivant de l’âme nigérienne. Les drapeaux tricolores flotteront avec fierté dans les rues de Niamey, les chants patriotiques empliront l’air, et les regards convergeront vers cet homme promu au rang de Général de Corps d’Armée, symbole d’un leadership salué par une nation reconnaissante. Ce lancement n’est pas une simple formalité administrative ; c’est une fête, un cri de joie lancé au monde pour dire que le Niger, fort de ses racines et tourné vers l’horizon, s’élève avec panache. Les résolutions, fruits d’un labeur collectif, deviendront ainsi les premières pierres d’un édifice dont chaque citoyen sera l’architecte.

L’événement célébrera également la diversité des voix qui ont porté ce projet. Des délégués des régions les plus reculées aux élites de la capitale, en passant par les sages de la société civile et les dynamiques du secteur privé, tous ont contribué à cette fresque grandiose. La transition de cinq ans, ajustable aux impératifs du moment, offre un cadre souple, mais solide, tandis que le contrôle des ressources naturelles promet une souveraineté économique qui fera chanter les générations futures. Niamey, demain, ne sera pas seulement une ville ; elle sera le cœur battant d’un Niger qui se réinvente avec éclat.

Une grande porte ouverte sur l’inconnu lumineux

Alors que les préparatifs battent leur plein, une énergie festive enveloppe la capitale, comme une promesse murmurée au vent du Sahel. Ce mercredi, le Niger ne se contentera pas de lancer des résolutions ; il s’offrira une renaissance, un printemps où chaque résolution sera une graine semée dans un sol fertile. Mais au-delà des fastes et des discours, une question plane, délicieusement incertaine : ce Niger refondé, porté par la vision d’un peuple uni et d’un général magnifié, saura-t-il danser sur les vents capricieux de l’histoire pour faire éclore un avenir à la hauteur de ses rêves ? Sous les cieux de Niamey, la réponse attend, frémissante, prête à s’écrire dans les pas d’une nation en marche.

 

Festival de l’Aïr : Le Niger mise sur son patrimoine pour rayonner

Niamey, 14 mars 2025 Dans l’immensité du Sahel, où les vents sculptent des épopées dans les dunes et où chaque pierre semble porter l’écho d’un passé immémorial, le Niger s’apprête à offrir au monde un spectacle d’une rare éloquence culturelle. En effet, ce vendredi, Mme Soufiane Agaichata Guichene, Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, a présidé avec une gravité empreinte de fierté la cérémonie d’installation du comité national d’appui à l’organisation de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Par ailleurs, cet événement, attendu en novembre 2025 dans la commune d’Iferouane, au cœur de la région d’Agadez, promet de transcender les simples célébrations pour devenir une ode vibrante à l’âme nigérienne.

Le Niger se prépare à faire rayonner son patrimoine avec la 17ᵉ édition du festival de l'Aïr, un événement culturel majeur festival de l’Aïr : une mission d’envergure confiée à un aréopage d’exception

Ce comité, véritable cénacle de compétences, réunit des représentants de divers ministères et institutions, sous la présidence de la Ministre elle-même. À ses côtés, le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de l’Économie des Conférences (ANEC) assume le rôle de premier vice-président, tandis que le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) occupe la fonction de deuxième vice-président. Le rapporteur général, incarné par le Directeur Général du Tourisme et de l’Hôtellerie, est épaulé par une cohorte de membres issus des structures concernées. Ensemble, ils forment une mosaïque d’expertises vouée à une tâche aussi colossale que prestigieuse.

Leur mandat, d’une ampleur à couper le souffle, se déploie sur plusieurs fronts. Il s’agit d’orchestrer l’organisation de cette 17ᵉ édition en synergie avec les comités régional et local, de conjurer les ressources financières nécessaires à sa réalisation et de déployer une logistique irréprochable pour accueillir, héberger et sustenter les invités internationaux – de leur arrivée à Niamey jusqu’à leur périple aller-retour vers Agadez et Iferouane. À cela s’ajoute la charge de hisser le Festival de l’Aïr sur la scène mondiale à travers une communication audacieuse et une promotion d’envergure. Enfin, ce cénacle doit veiller à l’observance scrupuleuse du protocole et garantir, en collaboration avec les services compétents, une sécurisation sans faille du site et de ses environs, faisant de la sérénité un écrin pour cette célébration.

Un miroir de l’identité, un levier pour l’avenir

En outre, dans son allocution, la Ministre Guichene a insufflé à cette entreprise une portée quasi sacrée. « Ce festival doit être un reflet vivant de notre identité et de notre patrimoine, une fenêtre ouverte sur le génie de nos artisans qui, par leur labeur quotidien, tissent les fils de nos traditions », a-t-elle proclamé avec une éloquence qui ne laisse nul doute sur sa conviction. Elle a peint l’événement comme une opportunité sans pareille de dynamiser le tourisme, de célébrer les savoir-faire séculaires et d’inviter le monde à découvrir la splendeur d’un Niger fier et hospitalier.

« Bien plus qu’une vitrine, le Festival de l’Aïr sera une agora de rencontres, un creuset où se mêleront les voix de nos ancêtres et les aspirations de demain », a-t-elle poursuivi, soulignant son rôle de pont entre les peuples. La Ministre a également révélé l’attention particulière que les plus hautes autorités portent à cette manifestation, la considérant comme une cheville ouvrière pour exalter le patrimoine culturel, raffermir l’unité nationale et propulser le développement touristique. « Leur soutien indéfectible témoigne d’une ambition : faire du Niger un flambeau culturel sur l’échiquier international », a-t-elle ajouté, saluant au passage l’engagement des membres du comité, dont l’expertise et la ferveur seront les piliers de cette entreprise.

Une ambition aux accents durables

Mme Guichene n’a pas manqué de rendre hommage aux autorités locales et régionales, dont l’appui indéfectible pave la voie à cette aventure. « Ensemble, nous érigerons le Festival de l’Aïr en tremplin pour le tourisme, tout en le parant des vertus de la préservation environnementale et du développement durable », a-t-elle promis, esquissant une vision dans laquelle la culture et l’écologie s’entrelacent harmonieusement. S’adressant directement aux membres du comité, elle les a exhortés à faire de cet événement un étendard de l’hospitalité nigérienne, un reflet de ses valeurs de solidarité et de partage, et une célébration qui résonne bien au-delà des frontières.

Ce rendez-vous, qui mettra en lumière la culture touarègue tout en dévoilant la diversité foisonnante des traditions nigériennes, s’annonce comme une symphonie dans laquelle chaque note contribuera à une harmonie plus vaste. Mais alors que le comité entame son labeur, une question flotte dans l’air brûlant du désert : ce festival saura-t-il, en novembre 2025, transcender les attentes pour s’inscrire comme un jalon dans l’histoire du Niger ? La réponse, encore suspendue aux caprices du destin, attend d’être gravée non pas dans la pierre, mais dans l’élan des cœurs qu’il saura enflammer.

 

Dokin Iska Dan Filingué : quand les sabots de l’histoire résonnent dans un Sahel en quête de paix

Filingué, 11 février 2025 – Sous un ciel où le vent du désert sculpte les dunes avec une patience millénaire, Filingué se prépare à accueillir un événement dont l’ampleur dépasse la simple cavalcade d’étalons lancés à pleine vitesse. En effet, le festival hippique « Dokin Iska Dan Filingué » s’apprête à lever le voile sur une 8ᵉ édition empreinte d’une nouvelle gravité.

Autrefois célébration festive et effervescente, où chants, danses et compétitions culturelles se mêlaient aux ruades des chevaux exaltés, cette année, l’événement se fait plus solennel. La fête s’efface au profit d’un impératif plus pressant : la paix et la cohésion sociale dans une région marquée par les soubresauts de l’instabilité.

« Dokin Iska Dan Filingué » : un festival sous le signe du devoir et de la résilience

En plus, la voix grave et mesurée de M. Assoumana Malam Issa, ancien ministre de la Renaissance Culturelle et président du comité d’organisation, ne laisse place à aucun doute : cette édition sera différente. Il n’est plus question d’exubérance ni de célébrations enflammées. Le contexte exige une retenue, une lucidité face aux défis d’un territoire dans lequel la poussière soulevée par les sabots ne doit pas masquer les cicatrices laissées par les crises successives.

Le thème retenu, « La contribution de la jeunesse à la promotion de la cohésion sociale et de la paix dans la zone des trois frontières », résonne comme un appel. Un cri du cœur adressé à une génération tiraillée entre l’héritage d’un passé glorieux et les incertitudes d’un avenir en construction.

Quand la tradition rencontre l’urgence humanitaire ?

Dans l’épure de cette édition révisée, les compétitions équestres et chamelières survivent, ultime hommage à l’essence même du festival. Mais autour d’elles gravitent désormais d’autres priorités :

  • Un forum dédié à la paix et à la cohésion sociale, en partenariat avec la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP).
  • Des consultations médicales itinérantes, portant notamment sur le dépistage du diabète, de l’hypertension et du traitement de la cataracte, pour les populations rurales souvent démunies face aux soins.
  • Une rencontre sur la prévention des catastrophes naturelles, initiée avec le ministère de l’Action humanitaire et celui en charge de la Culture.

Cette mutation du festival n’est pas un reniement, mais une adaptation. Un miroir tendu à une réalité qui impose désormais aux événements culturels d’être des leviers de résilience sociale et humanitaire.

Filingué, entre héritage et dévastation

Mais Filingué, avant d’être le théâtre de ces festivités revisitées, est aussi un décor marqué par le drame. Les rues poussiéreuses de la ville portent encore les stigmates des épreuves récentes. Catastrophes naturelles, crises sécuritaires, incertitudes économiques… La ville, bastion d’une culture ancestrale, tente de se relever.

Le comité d’organisation ne se contente pas d’aménager un programme : il reconstruit. Avant même le 20 février, des engins seront déployés pour décaper les rues, redonner souffle à une cité qui refuse de sombrer sous le poids des épreuves. Un geste symbolique, mais puissant, rappelant que la culture n’est pas seulement un legs à préserver, mais aussi un outil pour rebâtir.

Un nom qui traverse le temps

Le festival porte un nom chargé d’histoire : Dokin Iska Dan Filingué. Une légende qui court encore sous les tentes des campements nomades, sous les cieux étoilés du Sahel. Dokin Iska, cheval mythique, rapide comme le vent dont il porte le nom, indomptable et glorieux. Autrefois, son galop tonnait sur les pistes poussiéreuses, remportant des courses, défiant l’horizon.

Aujourd’hui, c’est tout un peuple qui cherche à suivre son sillage. Dans un monde dans lequel la vitesse est celle de la transformation et du bouleversement, il ne s’agit plus seulement de courir, mais de tenir bon, ensemble.

Un festival qui se réinvente pour unifier

Par ailleurs, le report de l’événement, initialement prévu du 13 au 16 février, n’a pas altéré son essence. Mieux encore, il a permis de mûrir une nouvelle vision, où la culture devient le ciment de la résilience.

Car au-delà des compétitions et des discours, Dokin Iska Dan Filingué 2025 n’est pas qu’un festival. C’est un manifeste. Un plaidoyer pour une jeunesse consciente de son rôle, un engagement pour une paix qui ne saurait être un simple slogan, mais une quête de chaque instant.

Lorsque les chevaux s’élanceront du 20 au 22 février 2025 , lorsqu’ils fouleront cette terre brûlée par l’histoire, ce ne seront pas seulement des courses qui se joueront. Ce sera une course contre l’oubli, une chevauchée pour la mémoire et l’espoir.

 

 

La foire des Maraîchers d’Agadez 2025 : un rendez-vous au cœur de l’arène

La tradition se renouvelle, mais cette année, elle change de décor. La foire annuelle des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025, s’apprête à offrir aux habitants de Niamey une expérience inédite en s’installant au sein de l’Arène des Luttes, emblématique lieu des jeux traditionnels nigériens. En effet, ce tournant marque une volonté de moderniser l’organisation tout en honorant le savoir-faire agricole des maraîchers d’Agadez.

La foire des Maraîchers : un nouveau cadre pour une meilleure expérience

Par ailleurs, c’est lors d’une visite officielle sur le nouveau site, hier, que le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhaj Ousmane Mahamane, a dévoilé les raisons derrière ce changement stratégique. Accompagné du Gouverneur de la région de Niamey, le Général Abdou Assoumane Harouna, et de l’administrateur délégué de la ville, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, il a expliqué que ce choix vise à offrir un cadre plus sécurisé et mieux adapté aux besoins des exposants et des visiteurs.

« La Place Toumo, habituelle terre d’accueil, est un espace ouvert, dépourvu de commodités essentielles pour un événement de cette envergure », a déclaré le ministre. « L’Arène des Luttes, quant à elle, offre des infrastructures plus appropriées et une ambiance conviviale pour mettre en valeur les produits de nos maraîchers. »

L’arène, symbole de tradition et de modernité

Le choix de l’Arène des Luttes n’est pas anodin. Haut lieu de la culture et des traditions nigériennes, ce site emblématique symbolise l’harmonie entre l’héritage ancestral et les besoins modernes. À travers cette décision, les organisateurs souhaitent aussi insuffler une nouvelle énergie à la foire, tout en honorant les pratiques agricoles qui nourrissent les familles depuis des générations.

Un appel à la population de Niamey

Le ministre, le gouverneur et l’administrateur délégué ont également lancé un vibrant appel aux habitants de Niamey. Ils les invitent à venir nombreux découvrir et s’approvisionner en produits frais et variés directement issus des terres fertiles de la région d’Agadez. Des tomates juteuses aux carottes croquantes, en passant par les oignons emblématiques de la région, cette foire promet une explosion de saveurs et de couleurs.

Un rendez-vous sous le signe du partage

La foire des maraîchers est plus qu’un simple marché : c’est un espace de rencontre, d’échange et de valorisation des savoir-faire locaux. Cette année, sous les lumières de l’Arène des Luttes, cet événement prendra une nouvelle dimension, mettant en avant non seulement la richesse agricole d’Agadez, mais aussi la capacité du Niger à innover tout en préservant ses traditions.

À partir du 1ᵉʳ février, l’Arène des Luttes de Niamey deviendra ainsi le théâtre d’une véritable fête agricole, où maraîchers, citadins et visiteurs se retrouveront pour célébrer ensemble la richesse de leur terroir. Une invitation à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent allier plaisir des sens et soutien à l’agriculture locale.

Agadez : Les maraîchers en route vers Niamey pour la 14ᵉ foire annuelle

Agadez, 24 janvier 2025 – À l’approche de la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025 à Niamey, le Gouverneur d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, a salué l’engagement des producteurs locaux en faveur de l’autonomie alimentaire du Niger. Une première cargaison de 1 000 tonnes de produits maraîchers est actuellement en route vers la capitale.

Cette foire annuelle, organisée depuis treize ans, vise à promouvoir les produits agricoles de la région d’Agadez et à renforcer la consommation locale. Lors de la précédente édition, en janvier 2024, plus de cent cinquante producteurs avaient participé, offrant une variété de produits tels que des pommes de terre, des oignons, des agrumes, de l’ail, des tomates et des piments.

La 14ᵉ foire des maraîchers d'Agadez arrive à Niamey avec 1 000 tonnes de produits locaux, célébrant l'engagement des producteursAgadez : une région au potentiel agricole inexploité

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a récemment présidé une réunion du Conseil Régional de Sécurité, soulignant l’importance de la collaboration entre les autorités, les forces de défense et de sécurité, et la population pour assurer un environnement propice au développement économique et à la sécurité alimentaire.

La région d’Agadez, bien que souvent associée à ses richesses minières, possède également un potentiel agricole significatif. Les efforts des maraîchers contribuent non seulement à l’économie locale, mais aussi à l’objectif national d’autosuffisance alimentaire.

La foire des maraîchers offre une plateforme essentielle pour la commercialisation des produits agricoles, permettant aux producteurs de rencontrer directement les consommateurs et de promouvoir la richesse agricole du Niger. Les autorités encouragent la population de Niamey à soutenir cette initiative en participant activement à la foire et en privilégiant la consommation de produits locaux.

En conclusion, la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez à Niamey symbolise l’engagement continu des producteurs et des autorités pour renforcer l’autonomie alimentaire du Niger, tout en mettant en lumière le dynamisme et la diversité de l’agriculture nigérienne.