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Niger : La Banque mondiale injecte 350 millions USD pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage

Niamey, Niger – 1er juillet 2024 – La Banque mondiale a accordé un financement de 350 millions de dollars américains au Niger pour soutenir la modernisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Ce financement, approuvé dans le cadre de la première phase du Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (PMA), vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays et à améliorer les moyens de subsistance des populations rurales.

Un coup de pouce de la Banque Mondiale pour l’économie nigériane

En outre, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie nigériane, employant plus de 80% de la population et contribuant à près de 40% du PIB. Ce financement de la Banque mondiale permettra d’introduire des technologies et des innovations climato-intelligentes, de développer des systèmes d’irrigation performants et de promouvoir des pratiques agricoles et pastorales durables.

Impact attendu : Sécurité alimentaire renforcée et résilience accrue

Le projet devrait avoir un impact positif significatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. La Banque mondiale estime que 5 millions de Nigériens verront leur sécurité alimentaire renforcée, tandis que 3 millions d’entre eux accroîtront leur résilience face aux aléas climatiques. Ce projet contribuera également à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Un engagement pour le développement durable

Ce financement de la Banque mondiale témoigne de l’engagement de l’institution financière à soutenir le développement durable du Niger. Il s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à aider le pays à surmonter ses défis structurels et environnementaux, notamment le changement climatique.

Vers un avenir

En investissant dans l’agriculture et l’élevage, la Banque mondiale contribue à la construction d’un avenir plus prospère pour le Niger. Ce financement est un bouffé d’espoir pour le pays, qui ouvre la voie à une sécurité alimentaire renforcée, à une réduction de la pauvreté et à une meilleure résilience face aux chocs climatiques.

Niger : Croissance de 10,6% en 2024, le pétrole dopent l’économie

Niamey, le 4 juin 2024 – Le Niger se prépare à une croissance économique fulgurante de 10,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective prometteuse s’explique par une combinaison de facteurs favorables, dont l’arrivée tant attendue du pétrole sur le marché nigérien, la levée des sanctions économiques et une augmentation anticipée de la production agricole.

« Les perspectives économiques pour le Niger sont favorables à court et moyen terme », a déclaré Antonio David, chef de mission du FMI à Niamey. Cette croissance à deux chiffres du PIB marque un contraste saisissant avec les 4,2% enregistrés en 2023, une année assortie par le ralentissement de l’activité économique dû aux effets des sanctions et à une campagne agricole défavorable.

Le Pétrole alimente les espoirs

L’avènement du pétrole constitue un tournant majeur pour l’économie nigérienne. Les premières exportations de pétrole devraient avoir un effet d’entraînement significatif sur tous les secteurs économiques, stimulant la croissance et générant des recettes fiscales cruciales pour l’État. Cette manière financière permettra au gouvernement d’investir dans des infrastructures essentielles, de renforcer les programmes sociaux et de réduire la pauvreté.

Levée des sanctions : un nouveau souffle

La levée des sanctions, imposées suite aux événements du 26 juillet 2023, devrait également contribuer à la relance économique. La normalisation des relations commerciales et financières permettra au Niger d’accéder plus facilement aux financements internationaux et de relancer les investissements étrangers. Cette nouvelle dynamique permettra de diversifier l’économie et de créer des emplois indispensables pour une population en croissance rapide.

L’agriculture s’annonce prometteuse

L’augmentation attendue de la production agricole est un autre élément positif pour l’économie nigérienne. Cette embellie devrait contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à la réduction de l’inflation et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Le Niger, confronté à des défis chroniques de sécheresse, pourra ainsi mieux se prémunir contre les crises alimentaires et garantir la subsistance de ses citoyens.

Des risques à ne pas négliger pour pouvoir profiter des avantage du pétrole

Malgré ces perspectives encourageantes, le FMI souligne que la situation reste sujette à des risques, notamment liés à la vulnérabilité du contexte sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques.

Les autorités nigérianes devront donc poursuivre leurs efforts pour renforcer la stabilité macroéconomique, promouvoir une gestion prudente des ressources pétrolières et s’attaquer aux défis structurels qui entravent le développement à long terme du pays.

En somme, une gouvernance transparente et inclusive, couplé à des politiques publiques judicieuses, seront essentiels pour garantir que les fruits de cette croissance tant attendus soient partagés équitablement par l’ensemble de la population nigérienne.

Huit nouveaux commissaires à la lutte contre gabegie financière

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National de Salut Public (CNSP) et Chef de l’Etat, a reçu ce mercredi 06 mars 2024 au Palais de la Présidence, le serment de huit (08) nouveaux membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF).

Une commission renouvelée après des démissions et des révocations du CoLDEFF

Ces huit nouveaux membres viennent remplacer les membres démissionnaires ou révoqués des 35 membres que comptait initialement la CoLDEFF, créée le 13 septembre 2024. Cette commission a pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance. Aucune communication officielle n’a confirmé les raisons de ces départs, mais des sources ont rapporté que certains membres auraient quitté la commission il y a quelques semaines.

Un serment solennel devant le Livre Saint

La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée selon le protocole établi. Le Greffier, sur ordre du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a lu le décret portant nomination des membres de la CoLDEFF, ainsi que l’article définissant sa création, sa mission, sa composition et ses modalités de fonctionnement.

Ensuite, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a demandé au président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Ismail Karanta, de faire prêter aux nouveaux membres le serment coranique.

Ceux-ci ont juré sur le Livre Saint de bien et fidèlement remplir les fonctions auxquelles ils sont investis, en toute impartialité, dans le respect des textes en vigueur, de garder le secret des investigations et des délibérations, de ne prendre ni manifester aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la Commission, et de se conduire comme des dignes et loyaux serviteurs de l’Etat.

Cette cérémonie a eu lieu en présence des membres du CNSP et du Gouvernement, des membres du corps juridique, ainsi que des représentants de l’Association Islamique du Niger.