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Niger : la BAD injecte 511 millions de dollars pour le développement

Niamey, 11 novembre 2024 – Bonne nouvelle pour les autorités nigériennes. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé dimanche un financement de 511 millions de dollars US (plus de 312 milliards de francs CFA) destiné à soutenir plusieurs projets clés du pays.

En effet, le directeur général de la région Afrique de l’Ouest de la banque, M.Lamin Barroco a fait cette annonce lors d’une réunion avec des membres du gouvernement nigérien, sous la présidence du Premier ministre, ministre de l’Économie et des finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine.

Un soutien multisectoriel

Ce financement, fruit d’une longue collaboration entre le Niger et la BAD, sera réparti sur quatre grands programmes en 2025 :

  • Amélioration des services de base : les autorités consacreront près de 56 % de l’allocation, soit environ 284,96 millions USD (214 millions UC), à améliorer l’accès aux services de base tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’eau et l’assainissement. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations, notamment en milieu rural.
  • Renforcement de l’approvisionnement en eau potable : les villes de Zinder et de Mirriah, ainsi que les villages environnants, bénéficieront d’un important projet d’amélioration de leur système d’approvisionnement en eau potable pour approximativement 119,84 millions USD (90 millions UC).
  • Promotion de l’agripreneuriat : l’initiative lancera un programme dédié à l’entrepreneuriat agricole pour soutenir les jeunes et développer le secteur agricole, essentiel à l’économie nigérienne, avec un financement d’environ 93,21 millions USD (70 millions UC).
  • Gestion des risques de catastrophe : le Niger, régulièrement touché par des catastrophes naturelles, bénéficiera également d’un financement de 13,31 millions USD (10 millions UC) pour renforcer sa résilience face à ces événements.

Un enrichissant partenariat entre le Niger et la BAD

Ce nouvel appui de la BAD témoigne de la confiance que l’institution financière place au Niger et dans sa capacité à mettre en œuvre des réformes structurelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux parties.

En outre, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est félicité pour ce financement qui vient renforcer les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Il a souligné l’importance de ces projets pour le développement économique et social du pays.

En somme, ce financement de la BAD constitue une bouffée d’oxygène pour le Niger. Il permettra au pays de réaliser des avancées significatives dans plusieurs domaines clés. Les projets soutenus par cette enveloppe financière devraient contribuer à améliorer la qualité de vie des Nigériens, à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience du pays face aux chocs.

 

 

 

 

Niger : Le FMI au chevet de l’économie

Niamey, le 29 octobre 2024 – Vers la consolidation de la stabilité macro-économique et la promotion d’une croissance inclusive, le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zéine, a accueilli une délégation de haut niveau du Fonds Monétaire International (FMI) ce mardi. La rencontre, dirigée par M. Antonio David, chef de division adjoint pour le département Afrique du FMI, a marqué un moment clé dans les efforts continus du Niger pour renforcer ses fondations économiques et répondre aux défis du changement climatique.

Le FMI apporte son soutien au Niger dans sa quête de développement.

Les débats ont abordé la révision des programmes de soutien du FMI, avec un accent particulier sur les stratégies visant à établir une trajectoire économique durable pour le Niger. M. David a exprimé son optimisme quant à la direction prise par les lignes directrices de la mission, soulignant l’engagement du FMI à travailler de concert avec les autorités nigériennes pour parvenir à un consensus rapide sur les revues des programmes.

Les perspectives à long et moyen terme de l’économie nigérienne ont également été mises en avant, avec pour objectif explicite d’atteindre les objectifs de développement fixés par les autorités. La délégation du FMI a reconnu les progrès significatifs réalisés par le Niger dans la mise en œuvre de réformes économiques et a réitéré son soutien à l’élaboration de politiques qui favorisent non seulement la stabilité économique, mais aussi la résilience face aux impacts du changement climatique.

La réunion s’est achevée sur une note positive, avec les deux parties exprimant leur satisfaction quant aux discussions fructueuses et leur volonté de poursuivre cette collaboration étroite. Les impressions laissées par les lignes directrices claires et la vision partagée pour l’avenir du Niger ont été très bonnes, ouvrant la voie à un accord imminent pour conclure les revues dans les plus brefs délais.

Cet engagement mutuel entre le Niger et le FMI illustre la détermination du pays à avancer vers une économie plus robuste et inclusive, capable de résister aux défis mondiaux tout en assurant une prospérité partagée pour ses citoyens. Avec des partenaires internationaux comme le FMI, le Niger continue de jeter les bases pour une croissance durable qui bénéficiera non seulement à la génération actuelle, mais aussi aux générations futures.

Niger : La Banque mondiale injecte 350 millions USD pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage

Niamey, Niger – 1er juillet 2024 – La Banque mondiale a accordé un financement de 350 millions de dollars américains au Niger pour soutenir la modernisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Ce financement, approuvé dans le cadre de la première phase du Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (PMA), vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays et à améliorer les moyens de subsistance des populations rurales.

Un coup de pouce de la Banque Mondiale pour l’économie nigériane

En outre, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie nigériane, employant plus de 80% de la population et contribuant à près de 40% du PIB. Ce financement de la Banque mondiale permettra d’introduire des technologies et des innovations climato-intelligentes, de développer des systèmes d’irrigation performants et de promouvoir des pratiques agricoles et pastorales durables.

Impact attendu : Sécurité alimentaire renforcée et résilience accrue

Le projet devrait avoir un impact positif significatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. La Banque mondiale estime que 5 millions de Nigériens verront leur sécurité alimentaire renforcée, tandis que 3 millions d’entre eux accroîtront leur résilience face aux aléas climatiques. Ce projet contribuera également à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Un engagement pour le développement durable

Ce financement de la Banque mondiale témoigne de l’engagement de l’institution financière à soutenir le développement durable du Niger. Il s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à aider le pays à surmonter ses défis structurels et environnementaux, notamment le changement climatique.

Vers un avenir

En investissant dans l’agriculture et l’élevage, la Banque mondiale contribue à la construction d’un avenir plus prospère pour le Niger. Ce financement est un bouffé d’espoir pour le pays, qui ouvre la voie à une sécurité alimentaire renforcée, à une réduction de la pauvreté et à une meilleure résilience face aux chocs climatiques.

Niger : Croissance de 10,6% en 2024, le pétrole dopent l’économie

Niamey, le 4 juin 2024 – Le Niger se prépare à une croissance économique fulgurante de 10,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective prometteuse s’explique par une combinaison de facteurs favorables, dont l’arrivée tant attendue du pétrole sur le marché nigérien, la levée des sanctions économiques et une augmentation anticipée de la production agricole.

« Les perspectives économiques pour le Niger sont favorables à court et moyen terme », a déclaré Antonio David, chef de mission du FMI à Niamey. Cette croissance à deux chiffres du PIB marque un contraste saisissant avec les 4,2% enregistrés en 2023, une année assortie par le ralentissement de l’activité économique dû aux effets des sanctions et à une campagne agricole défavorable.

Le Pétrole alimente les espoirs

L’avènement du pétrole constitue un tournant majeur pour l’économie nigérienne. Les premières exportations de pétrole devraient avoir un effet d’entraînement significatif sur tous les secteurs économiques, stimulant la croissance et générant des recettes fiscales cruciales pour l’État. Cette manière financière permettra au gouvernement d’investir dans des infrastructures essentielles, de renforcer les programmes sociaux et de réduire la pauvreté.

Levée des sanctions : un nouveau souffle

La levée des sanctions, imposées suite aux événements du 26 juillet 2023, devrait également contribuer à la relance économique. La normalisation des relations commerciales et financières permettra au Niger d’accéder plus facilement aux financements internationaux et de relancer les investissements étrangers. Cette nouvelle dynamique permettra de diversifier l’économie et de créer des emplois indispensables pour une population en croissance rapide.

L’agriculture s’annonce prometteuse

L’augmentation attendue de la production agricole est un autre élément positif pour l’économie nigérienne. Cette embellie devrait contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à la réduction de l’inflation et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Le Niger, confronté à des défis chroniques de sécheresse, pourra ainsi mieux se prémunir contre les crises alimentaires et garantir la subsistance de ses citoyens.

Des risques à ne pas négliger pour pouvoir profiter des avantage du pétrole

Malgré ces perspectives encourageantes, le FMI souligne que la situation reste sujette à des risques, notamment liés à la vulnérabilité du contexte sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques.

Les autorités nigérianes devront donc poursuivre leurs efforts pour renforcer la stabilité macroéconomique, promouvoir une gestion prudente des ressources pétrolières et s’attaquer aux défis structurels qui entravent le développement à long terme du pays.

En somme, une gouvernance transparente et inclusive, couplé à des politiques publiques judicieuses, seront essentiels pour garantir que les fruits de cette croissance tant attendus soient partagés équitablement par l’ensemble de la population nigérienne.

Huit nouveaux commissaires à la lutte contre gabegie financière

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National de Salut Public (CNSP) et Chef de l’Etat, a reçu ce mercredi 06 mars 2024 au Palais de la Présidence, le serment de huit (08) nouveaux membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF).

Une commission renouvelée après des démissions et des révocations du CoLDEFF

Ces huit nouveaux membres viennent remplacer les membres démissionnaires ou révoqués des 35 membres que comptait initialement la CoLDEFF, créée le 13 septembre 2024. Cette commission a pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance. Aucune communication officielle n’a confirmé les raisons de ces départs, mais des sources ont rapporté que certains membres auraient quitté la commission il y a quelques semaines.

Un serment solennel devant le Livre Saint

La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée selon le protocole établi. Le Greffier, sur ordre du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a lu le décret portant nomination des membres de la CoLDEFF, ainsi que l’article définissant sa création, sa mission, sa composition et ses modalités de fonctionnement.

Ensuite, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a demandé au président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Ismail Karanta, de faire prêter aux nouveaux membres le serment coranique.

Ceux-ci ont juré sur le Livre Saint de bien et fidèlement remplir les fonctions auxquelles ils sont investis, en toute impartialité, dans le respect des textes en vigueur, de garder le secret des investigations et des délibérations, de ne prendre ni manifester aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la Commission, et de se conduire comme des dignes et loyaux serviteurs de l’Etat.

Cette cérémonie a eu lieu en présence des membres du CNSP et du Gouvernement, des membres du corps juridique, ainsi que des représentants de l’Association Islamique du Niger.