Niger-Industrie et Commerce Archives - Journal du niger

Un écrin de créativité : Le SAFEM 2024 a rayonné de mille feux

Niamey, 17 décembre 2024 – Sous un ciel étoilé, la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) a tiré sa révérence, laissant derrière elle un tableau éblouissant de couleurs, de textures et de savoir-faire. En effet, ce rendez-vous incontournable de l’artisanat nigérien, couplé cette année au Salon Nigérien des Meubles (SANIME), a une nouvelle fois démontré le talent et la créativité des artisans nigériens et de la sous-région.

Dans une ambiance festive et chaleureuse, la Ministre chargée de l’Artisanat, Mme Sofiane Agaichata Guichene, a présidé la cérémonie de clôture, entourée de hautes personnalités et d’une pléiade d’artisans venus des quatre coins du continent.

Le SAFEM: un succès éclatant

Par ailleurs, cette édition, placée sous le signe de la propriété intellectuelle et de l’inclusion financière, a connu un succès sans précédent. Plus de 500 exposants ont présenté leurs créations originales, témoignant de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel nigérien. Les visiteurs ont pu admirer des objets d’art uniques, des vêtements traditionnels revisités, des meubles design et bien d’autres merveilles encore.

Un rayonnement international

La présence de délégations de plusieurs pays de la sous-région, dont le Togo, pays invité d’honneur, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la République algérienne démocratique et populaire, a conféré à cet événement une dimension internationale. Les échanges entre artisans ont été fructueux, favorisant ainsi la coopération et la promotion de l’artisanat africain.

Un tremplin pour l’avenir

Au-delà de l’aspect commercial, le SAFEM est devenu un véritable laboratoire d’idées et un lieu de rencontres privilégiées pour les acteurs de l’artisanat. Les nombreuses activités organisées en marge du salon, telles que les masterclasses et les ateliers, ont permis aux artisans de renforcer leurs compétences et de se familiariser avec les dernières tendances du marché.

Un engagement fort pour l’artisanat

La ministre chargée de l’Artisanat a aussi souligné l’importance de soutenir et de promouvoir l’artisanat, un secteur porteur d’emplois et de développement économique. Elle a également remercié tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cette édition.

Les yeux tournés vers l’avenir

En clôturant cette 13ᵉ édition, la Ministre a donné rendez-vous à tous les acteurs de l’artisanat pour la prochaine édition, qui marquera les 25 ans du SAFEM. Un anniversaire qui sera célébré en grande pompe et qui promet également d’être riche en surprises.

En conclusion, le SAFEM 2024 a été une véritable réussite. Il a démontré que l’artisanat nigérien est un secteur dynamique et porteur d’avenir. En valorisant le savoir-faire des artisans et en favorisant les échanges culturels, cet événement contribue à renforcer l’identité nationale et à promouvoir le développement économique du pays.

Fermeture de neuf commerces à Niamey pour non-respect des prix du ciment

Niamey, 10 décembre 2024 – Le gouvernement nigérien a décidé de sévir contre les commerçants qui refusent d’appliquer les nouveaux prix plafonnés du ciment. Neuf établissements commerciaux de la capitale, Niamey, ont été fermés pour une durée de 15 jours en raison de leur non-conformité à l’arrêté gouvernemental fixant le prix d’une tonne de ciment gris CEM 32,5 à 55 000 FCFA.

Cette décision, annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Asman Seydou, fait suite à un constat alarmant. Malgré les efforts du gouvernement pour réduire le coût de la vie en abaissant les prix du ciment, de nombreux commerçants persistaient à vendre ce matériau de construction à des prix supérieurs à ceux fixés par l’ordonnance du 16 octobre 2024.

Une mesure forte pour protéger les consommateurs

Cette fermeture administrative s’inscrit dans le cadre de la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation. Le gouvernement nigérien entend ainsi montrer sa détermination à faire respecter les droits des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

« Nous ne tolérons aucune entorse à la loi », a déclaré le ministre Asman Seydou. « Les consommateurs nigériens ont le droit de bénéficier des prix fixés par le gouvernement, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir leur respect. »

Un dispositif de contrôle renforcé

Pour lutter efficacement contre les récalcitrants, le ministère du Commerce a mis en place un dispositif de contrôle renforcé, notamment via une ligne d’assistance téléphonique permettant aux citoyens de signaler les infractions. De plus, le gouvernement a accordé des exonérations fiscales aux importateurs et producteurs de ciment afin de soutenir la production nationale et de maintenir les prix à un niveau abordable.

Un avertissement pour les vendeurs de ciment

Les autorités ont mis en garde les neuf commerces : toute nouvelle infraction entraînera une fermeture administrative de cinq ans. Cette mesure vise à dissuader les contrevenants et à inciter tous les acteurs de la filière ciment à se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette sanction s’inscrit dans la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation, qui sanctionne le non-respect de la réglementation destinée à protéger le public.

Une politique volontariste pour soutenir le pouvoir d’achat

En fixant des prix plafonnés pour le ciment dans toutes les régions du pays, le gouvernement nigérien entend alléger le fardeau financier des ménages et soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics. Cette politique volontariste s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer le pouvoir d’achat des Nigériens et à favoriser le développement économique du pays.

 

Niamey accueille un atelier de haut niveau sur la ZLECAf

Niamey, 9 décembre 2024 Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En effet, le ministère du Commerce et de l’Industrie a officiellement ouvert, ce jour, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des membres des groupes de travail techniques sur la ZLECAf. Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre, est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres partenaires.

Des experts se réunissent à Niamey pour discuter des stratégies de mise en œuvre de la ZLECAf et des opportunités qu'elle offre au Niger.Renforcer les capacités pour une intégration économique réussie : l’objectif de l’atelier sur la ZLECAf

Placé sous le thème « Stratégie nationale pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », cet atelier a pour objectif de doter les participants des outils et des connaissances nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAf au niveau national. Ainsi, les travaux de ces quatre jours viseront à approfondir les mécanismes de la ZLECAf, à réduire les obstacles commerciaux et à harmoniser les politiques commerciales.

« Cet atelier est une étape cruciale dans nos efforts pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf », a déclaré le représentant du ministère du Commerce. « Il nous permettra de renforcer nos capacités et de mieux coordonner nos actions pour une intégration économique réussie du continent. »

Les participants, provenant de différentes industries, auront la possibilité de discuter des meilleures méthodes et des défis spécifiques auxquels le Niger fait face dans la mise en place de cet accord continental. En plus, des experts nationaux et internationaux apporteront leur expertise pour éclairer les débats et proposer des solutions concrètes.

En somme, la ZLECAf, entrée en vigueur en mai 2019, représente une opportunité historique pour le développement économique de l’Afrique. Par ailleurs, en éliminant les droits de douane sur 90 % des produits, elle vise à créer le plus grand marché libre au monde. Le Niger, en organisant cet atelier, démontre son engagement à saisir cette opportunité et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère et intégrée.

 

Niger : Face à la menace alimentaire, le gouvernement interdit l’exportation de céréales

Niamey, 17 octobre 2024 – Dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire croissante et des prix des denrées de base en constante augmentation, le Niger a décidé de prendre des mesures drastiques. En effet, le gouvernement, sous la conduite du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a annoncé mercredi l’interdiction totale de l’exportation de plusieurs céréales, piliers de l’alimentation des Nigériens.

Par ailleurs, cette décision, qui frappe de plein fouet le riz paddy, le riz blanc, le mil, le sorgho, le niébé et le maïs, vise à préserver l’approvisionnement du marché intérieur. Le pays, déjà confronté à des défis sécuritaires et humanitaires, ne peut se permettre de voir ses réserves s’amenuiser.

Interdiction d’exportation de céréales : une mesure d’urgence pour protéger les consommateurs

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte régional marqué par une instabilité croissante et des conditions climatiques extrêmes. Les sécheresses récurrentes et les conflits armés ont fragilisé les systèmes alimentaires de nombreux pays de la région. Le Niger, bien qu’essentiellement agricole, n’est pas épargné par ces difficultés.

En plus de l’interdiction de l’exportation de ces céréales, le gouvernement envisage des mesures pour garantir que les producteurs locaux reçoivent une rémunération équitable pour leurs produits. Ainsi, les autorités espèrent stabiliser les prix et garantir l’accès de tous à une alimentation de base. Cette mesure devrait également encourager la production locale et renforcer la résilience des communautés rurales.

Des exceptions pour les voisins

Toutefois, cette interdiction ne concerne pas les exportations destinées aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), comme le Mali et le Burkina Faso. Une décision qui témoigne de la solidarité régionale et de la volonté de maintenir des relations économiques étroites avec les pays voisins.

Une application rigoureuse

Pour assurer le respect de cette mesure, le gouvernement a mis en place un dispositif de contrôle renforcé. Les autorités douanières, les forces de l’ordre et les services déconcentrés de l’État sont mobilisés pour traquer les contrevenants. Les sanctions encourues sont lourdes : confiscation des marchandises, amendes et poursuites judiciaires.

Cette décision du gouvernement nigérien suscite des réactions contrastées. Si les consommateurs l’apprécient, espérant voir les prix baisser, elle préoccupe les producteurs qui craignent de ne pas pouvoir vendre toute leur production. Les opérateurs économiques, quant à eux, s’interrogent sur les conséquences de cette mesure sur les échanges commerciaux avec les pays voisins.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

Au-delà des aspects économiques, cette interdiction souligne l’importance de la souveraineté alimentaire pour le Niger. En sécurisant l’approvisionnement en céréales, le pays affirme sa volonté de maîtriser son destin alimentaire et de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette mesure sur la situation alimentaire au Niger. Le gouvernement doit veiller à ce que cette interdiction ne pénalise pas les producteurs et ne crée pas de tensions sociales.

 

Niger : Le ciment à prix plafonné pour faciliter la reconstruction

Niamey, 15 octobre 2024 – Face aux dégâts causés par les récentes inondations qui ont frappé le Niger, le Chef de l’État, le général Tiani, a pris une mesure forte pour soutenir les populations dans leurs efforts de reconstruction. Par une ordonnance signée hier, il a instauré un prix-plafond pour le ciment gris CEM II 32.5, un matériau essentiel pour les travaux de construction et de réparation qui connaîtra désormais un plafond de prix variant entre 51.000 et 59.000 francs CFA selon les différentes régions du pays.

Ce nouveau dispositif vise à rendre le ciment plus accessible à tous, en particulier aux ménages les plus vulnérables touchés par les inondations. En fixant un prix maximum par région, le Gouvernement entend ainsi réguler le marché et prévenir toute spéculation.

Une baisse significative de 35 %.

Pour accompagner cette mesure, l’État a décidé d’exonérer les entreprises du secteur de plusieurs taxes, notamment la TAFI sur les prêts, la TVA sur l’énergie de production, la taxe immobilière des personnes morales, ainsi que les droits de douane sur le charbon et les emballages de ciment. Cette série de mesures devrait entraîner une baisse significative du coût de production du ciment, estimé à environ 35 %.

L’impact attendu de cette ordonnance est notable, avec une réduction prévue de 35 % du prix du ciment gris CEM II 32.5. Cette diminution substantielle du coût devrait non seulement stimuler le secteur de la construction, mais aussi faciliter l’accès au logement pour les populations à revenu modeste. Les autorités espèrent que cette baisse de prix contribuera à la croissance économique du pays en encourageant les projets de construction et en augmentant l’accessibilité au logement.

 Ciment: Des prix plafonnés adaptés à chaque région

Les prix plafonds ont été fixés en fonction des spécificités de chaque région :

Niamey : 55 000 FCFA

Dosso : 56 000 FCFA

Tahoua : 51 000 FCFA

Maradi : 57 000 FCFA

Zinder : 58 000 FCFA

Diffa : 59 000 FCFA

Agadez : 59 000 FCFA

Tillabéri : 59 000 FCFA

Une mesure saluée par les populations.

En outre, cette décision est accueillie avec optimisme par les acteurs économiques et saluée par les populations, qui voient en elle une opportunité de dynamiser l’économie locale et une réponse concrète aux difficultés rencontrées après les inondations. De nombreux Nigériens ont exprimé leur satisfaction de voir le gouvernement prendre des mesures pour soutenir la reconstruction de leurs habitations.

Les défis à relever

Si cette mesure est une avancée importante, les défis restent à relever. Il s’agira notamment de veiller à la bonne application de ces prix plafonds sur l’ensemble du territoire et de lutter contre toute tentative de fraude qui pourrait annuler les bénéfices attendus de cette politique.

En conclusion, cette décision du gouvernement nigérien marque une volonté de soutenir les populations dans un contexte difficile. En rendant le ciment plus accessible, l’État facilite la reconstruction des habitations endommagées par les inondations et contribue ainsi à améliorer les conditions de vie des Nigériens.

 

Consommons local : Un levier pour l’économie nigérienne

Niamey , le 4octobre 2024-Le Centre International Mahatma Gandhi de Niamey a été le théâtre de l’ouverture de la foire du mois “Consommons local” couplée au salon 100 % Made in Niger, le jeudi 03 octobre 2024.En effet, placé sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Mahamane LAMINE ZEINE, cet événement a vu la participation de nombreuses personnalités et invités de marque tels que le Ministre de la Défense Nationale, le Ministre de la Jeunesse, des Arts et des Sports et le Gouverneur de la région de Niamey.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienneUne occasion unique de découvrir les produits de nos artisans et producteurs

Lors de son allocution, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Monsieur Seydou Asman, a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’égard de tous ceux qui ont répondu à cette invitation, malgré leurs agendas chargés. Il a rappelé que cette initiative vise à consacrer le mois d’octobre à des manifestations commerciales destinées à accroître la visibilité et la consommation des biens et services produits localement. Selon lui, l’organisation de cette activité témoigne de la volonté des pays de l’UEMOA de promouvoir l’indépendance économique à travers une véritable révolution des secteurs agricoles et de la production.

L’ambition de cet événement dépasse la simple promotion des produits locaux pendant un mois. Il s’agit de cultiver une véritable culture de la consommation locale, contribuant ainsi à la résilience du pays et à l’augmentation significative des échanges commerciaux entre les pays de l’UEMOA et ceux de l’Alliance des États du Sahel. Le salon professionnel 100% Made in Niger offre une opportunité unique de découvrir les potentialités du pays en matière de transformation des produits locaux.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienne“Consommons Local” et « Made in Niger » : Les produits locaux à l’honneur

Le Ministre a exhorté les producteurs et transformateurs à travailler en synergie pour diversifier l’offre de produits locaux à forte valeur ajoutée, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays, notamment Son Excellence le Général de Brigade ABDOURARAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, et Monsieur ALI MAHAMAN LAMINE ZEINE, Premier Ministre.

En bref, Le programme du salon prévoit un panel de haut niveau pour discuter des initiatives mises en œuvre depuis le 26 juillet 2023, visant à renforcer la résilience du Niger. D’autres activités seront organisées tout au long du mois d’octobre pour promouvoir les produits locaux. La cérémonie s’est conclue par une visite des stands du salon 100% Made in Niger.

N’oubliez pas que consommer local est surtout Made in Niger.

Niger : Le « Made in Niger » en plein essor

Niamey, 3 octobre 2024  – Le gouvernement du Niger a pris des mesures importantes pour renforcer son économie et réduire sa dépendance aux importations en mettant l’accent sur la production et la consommation locales. C’est ce qui ressort du récent lancement de la 5e édition du « Mois du Consommer Local » et de la 8e édition du « Salon professionnel 100% Made in Niger » au centre international Mahatma Gandhi de Niamey.

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.« Made in Niger » :  Un tremplin pour les entreprises nigériennes

Ces manifestations, organisées sous la conduite du Premier ministre Ali Mahamane LAMINE Zeine, avaient pour objectif de promouvoir les produits et services locaux. Le gouvernement a mis en place diverses initiatives pour soutenir les entreprises locales, notamment des incitations à l’investissement pour les secteurs de l’agro-industrie et de la fabrication, ainsi que la mise en œuvre d’une ordonnance sur le contenu local pour les secteurs des mines et des hydrocarbures.

« Nous avons choisi de coupler cette cérémonie de lancement avec la 8ème édition du salon Made In Niger pour promouvoir la consommation des produits locaux », a déclaré le Premier ministre Zeine. « Cela s’inscrit dans le cadre de notre effort plus large visant à atteindre la souveraineté économique et à créer des emplois durables ».

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Le gouvernement nigérien place les producteurs au cœur de ses priorités

Depuis le 26 juillet 2023, la nation nigérienne, guidée par le Général de Brigade ABDOURAHAMAN TIANI, s’est engagée dans un processus de reprise de sa souveraineté et de son autonomie économique. Le Premier Ministre a affirmé que cette reconquête implique essentiellement l’établissement d’un cadre propice à une transformation profonde de l’économie, essentielle pour une croissance pérenne, résistante et génératrice d’emplois.

De son côté, Lamine Zeine a exprimé sa satisfaction concernant l’avancement du Programme de Grande Irrigation (PGI), lancé par le Président du CNSP et mis en œuvre par l’Office National des Aménagements Hydro agricoles (ONAHA).

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Niger : État et privé main dans la main pour valoriser le made in Niger

En outre, pour dynamiser la production et la valorisation des produits du terroir, le Gouvernement a octroyé des bénéfices liés au code des investissements à diverses entreprises opérant dans les domaines de l’agro-industrie et de la fabrication. De plus, afin de stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises/industries actives dans les secteurs minier et pétrolier, une ordonnance concernant le contenu local a été promulguée en août 2024.

Le secteur privé a également joué un rôle crucial dans la promotion des produits locaux. Le « Salon professionnel 100% Made in Niger » a permis de mettre en avant la diversité des produits fabriqués dans le pays, des produits agricoles aux produits artisanaux.

Malgré ces efforts, des défis subsistent. Les entreprises locales continuent de faire face à la concurrence des produits importés et les habitudes de consommation tardent à changer. Cependant, le gouvernement et le secteur privé travaillent ensemble pour relever ces défis et créer un environnement plus favorable aux entreprises locales.

En soutenant les entreprises locales, le Niger peut créer des emplois, réduire la pauvreté et bâtir une économie plus résiliente. Comme l’a exhorté le Premier ministre Zeine, « j’appelle la population à profiter de la disponibilité de nos produits sur le marché et à accroître la demande, ce qui entraînera une augmentation de l’offre et de la production ».