Niger-Infrastructure Archives - Journal du niger

Maradi : une ville en quête de résilience face aux eaux indomptées

MARADI : les chantiers de drainage accélèrent – la ville se dote de remparts contre les inondations dévastatrices

Maradi, 10  mai 2025 — Sous le soleil ardent de Maradi, troisième ville du Niger et poumon économique du sud, un vent d’espoir souffle sur les quartiers vulnérables. en effet, le vendredi 9 mai , le Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, accompagné du Sultan du Katsina et d’une équipe de techniciens, a parcouru les chantiers des travaux d’urgence de drainage des eaux, lancés un mois plus tôt. Financés à hauteur de 1,926 milliard de FCFA par le Projet intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIRUREM GALLEY MAZAADA), ces ouvrages, concentrés dans le quartier Bagalam, incarnent une réponse déterminée aux inondations dévastatrices qui ont marqué l’hivernage 2024. Avec un taux d’avancement oscillant entre 16 et 30 % pour un délai consommé de 13 %, Maradi se dote ainsi des armes pour apprivoiser ses eaux rebelles.

Des chantiers au cœur de Bagalam : progrès, satisfaction et engagement post-inondations pour un investissement majeur

Par ailleurs, la visite du Gouverneur, rythmée par le bruit des engins et la ferveur des ouvriers, a révélé une dynamique prometteuse. Sur les deux sites de Bagalam, où les entreprises Dan Gara et Fils et ENISAB œuvrent sans relâche, les caniveaux prennent forme et les chaussées drainantes s’esquissent, promesse d’une ville mieux protégée. « Nous sommes satisfaits de la qualité du travail accompli », a déclaré Mamane Issoufou face à la presse, saluant l’engagement des entreprises qui, jour et nuit, sculptent ces remparts contre les crues.

Ce projet, d’une durée de six mois, s’inscrit également dans une ambition plus vaste du PIRUREM, soutenu par la Banque Mondiale à hauteur de 250 millions de dollars, visant à renforcer la résilience de 25 municipalités nigériennes, dont quatre dans la région de Maradi : Tessaoua, Guidan Roumdji, Tibiri et Maradi. Pour comprendre l’urgence, rappelons que les inondations de 2024, qui ont touché 331 843 personnes dans la région, dont 149 décès, ont laissé des cicatrices profondes.

Quartiers submergés, routes éventrées, habitations effondrées : le souvenir des pluies diluviennes hante encore les esprits. « Ces travaux ne sont pas une simple réponse à une crise, mais un engagement pour notre avenir », avait souligné Issoufou Hamani Oumarou, Coordonnateur régional du PIRUREM, lors du lancement le 8 avril. Aujourd’hui, cette vision prend corps, portée par une collaboration étroite entre autorités, techniciens et communautés locales.

La voix des Riverains et l’appel du gouverneur : une lutte contre les inondations qui est l’affaire de tous et des projets futurs.

Au-delà des deux sites de Bagalam, le Gouverneur a annoncé que d’autres ravins menaçants sont à l’étude, avec l’espoir de mobiliser de nouveaux financements dans les mois à venir. Il a également appelé la mairie centrale de Maradi à s’investir davantage, notamment dans l’entretien des infrastructures existantes, pour pérenniser cette dynamique. « La lutte contre les inondations est l’affaire de tous », a-t-il insisté, invitant les habitants à s’approprier ce projet vital.

À Bagalam, les riverains observent les travaux avec un mélange d’espoir et d’impatience. « Chaque saison des pluies, nous vivons dans la peur », confie Aïssa, une habitante du quartier. « Ces caniveaux, c’est une promesse de sécurité pour nos familles », a-t-elle ajouté. » Cette aspiration collective, le PIRUREM l’a bien comprise, en intégrant des réunions régulières avec les communautés pour recueillir leurs retours et garantir une exécution transparente.

Urgence de l’hivernage : Maradi forge l’unité et la résilience en bâtissant ses remparts contre les caprices du climat

À l’approche de la saison des pluies, Maradi accélère la cadence. Les ouvriers, les techniciens et les autorités conjuguent leurs efforts pour que les nouveaux ouvrages soient prêts à défier les eaux. En somme, Dans cette ville où la résilience est devenue un mot d’ordre, chaque mètre de caniveau construit est un pas vers un avenir moins précaire. Ce vendredi, Maradi ne se contente pas de bâtir des infrastructures ; elle forge une communauté unie, prête à tenir tête aux caprices du climat.

Bangoula, un rêve de pierre et d’espoir : le Niger bâtit l’avenir de ses citoyens

Niger : le Ministre de l’Habitat au cœur des Chantiers, des Logements Sociaux et 15 000 parcelles pour un foyer digne à Bangoula

Bangoula, 6 mai 2025 – Sous le soleil éclatant de ce mardi , le Colonel AbdoulKadri Amadou Daouda, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a arpenté les terres de Bangoula, près de Niamey, pour sa première immersion dans les chantiers qui redessinent l’avenir du Niger. En effet, accompagné du Colonel-Major Ahmed Sidien, Haut Commandant de la Garde Nationale, il a scruté l’avancée de deux projets emblématiques : la construction de 882 logements sociaux pour les gardiens de la nation et l’ambitieux programme de 15 000 parcelles viabilisées destinées aux fonctionnaires. Cette visite, bien plus qu’une inspection, incarne une promesse : celle d’un Niger où chaque citoyen peut aspirer à un foyer digne.

Logements sociaux : 882 unités pour honorer le devoir des Gardiens de la Nation

Le premier arrêt du ministre s’est tenu sur le site des logements sociaux, un projet de 6,32 milliards de FCFA financé par la Banque de l’Habitat du Niger. Lancée le 11 octobre 2024, la première phase, comprenant 300 logements, affiche un taux d’avancement de 40 %. Par ailleurs, ces bâtisses, destinées au personnel de la Garde Nationale, ne sont pas de simples murs : elles symbolisent la reconnaissance d’un État envers ceux qui veillent sur sa sécurité. « Nous exigeons la rigueur dans l’exécution, car chaque détail compte pour offrir un cadre de vie digne », a déclaré le ministre, insistant sur le respect des normes et la qualité des matériaux. Les entreprises, mobilisées par cet appel, savent que l’enjeu dépasse le béton : il s’agit d’ériger des foyers dans lesquels des familles construiront leur avenir.

15 000 parcelles viabilisées : un horizon concret pour l’accès à la propriété

À quelques pas, le site des 15 000 parcelles viabilisées s’étend comme une toile vierge où s’écrira le destin de milliers de fonctionnaires. Sur 1 050 murs de clôture entrepris, 714 sont déjà réceptionnés, dont 226 parcelles attribuées et 488 en attente de leurs futurs propriétaires. Initié en juin 2020 et accéléré sous l’impulsion du Général Abdourahamane Tiani et du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, ce projet est une réponse audacieuse à la crise du logement. « C’est une opportunité unique, un geste social fort », a martelé le Colonel Daouda, exhortant les travailleurs à s’inscrire pour saisir cette chance de devenir propriétaires. Pourtant, des défis subsistent : la viabilisation complète, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité, demande une coordination sans faille avec la NIGELEC et la SPEN.

Vision et accessibilité : un engagement pour la qualité et le crédit social

Cette visite n’a pas seulement permis de mesurer des pourcentages d’avancement ; elle a révélé une ambition plus vaste. À Bangoula, l’État nigérien ne construit pas seulement des maisons, mais des quartiers modernes, pensés pour le bien-être. « Nous sommes globalement satisfaits », a confié le ministre, tout en appelant à une vigilance accrue sur les cahiers des charges. D’ailleurs, Cette exigence de qualité s’accompagne d’un dialogue avec les partenaires financiers : une réunion récente avec les banques, le 10 avril 2025, a souligné la nécessité d’assouplir l’accès au crédit social, avec des taux d’intérêt plafonnés à 6 % pour faciliter l’acquisition.

Bangoula, symbole d’un Niger résilient : le logement, un droit au cœur de l’action gouvernementale

Bangoula, c’est l’histoire d’un Niger qui se réinvente. Chaque mur érigé, chaque parcelle attribuée, est un pas vers un idéal dans lequel le logement cesse d’être un fardeau pour devenir un droit. À cet égard, le Colonel Daouda, par sa présence, a réaffirmé l’engagement des autorités à faire de ce projet un pilier du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (2024-2026). « À chaque fonctionnaire son toit, à chaque Nigérien une maison », proclame l’adage porté par ce ministère, un écho aux aspirations d’un peuple.

L’espoir prend forme quand les chantiers deviennent les fondations d’un avenir digne

Alors que les grues continuent de danser sous le ciel de Bangoula, l’espoir prend forme. Ces chantiers, bien plus que des amas de briques, sont les fondations d’une nation qui croit en ses citoyens. Dans ce coin du Niger, le futur s’écrit, et il a le visage de la dignité.

Diffa : le gouverneur inspecte les chantiers de l’espoir

Diffa : sous l’œil vigilant du Gouverneur Bagadoma, trois chantiers sculptent un avenir résilient

Ce 2 mai, la ville de Diffa, perle du sud-est nigérien, a vibré au rythme d’une ambition incarnée par son gouverneur, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma. À la tête d’une délégation étoffée, mêlant autorités préfectorales, municipales, techniciens et forces de sécurité, il a sillonné trois chantiers emblématiques : la route de desserte de l’Université de Diffa, le futur siège de l’École Nationale de Santé Publique (ENSP) et les travaux d’urgence de drainage des eaux pluviales portés par le Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM).

Car, dans une région où chaque jour est un combat contre l’insécurité et les caprices climatiques, ces projets sont bien plus que des infrastructures : « Ils constituent les bases d’un futur où éducation, santé et résilience se combinent pour raviver l’espoir des 600 000 résidents de Diffa. »

La route de l’Université : un chemin pavé vers le savoir

Premier arrêt : le chantier de la route de desserte de l’Université de Diffa, lancé le 25 juillet 2023. Étirée sur des kilomètres de sable ocre, cette artère promet de désenclaver un haut lieu du savoir, où 2 500 étudiants poursuivent leurs rêves académiques. Financée notamment à hauteur de 2,5 milliards de FCFA dans le cadre du PIDUREM, la route, avec ses 3,2 km de chaussée pavée, est un trait d’union entre la ville et l’université, facilitant la mobilité des étudiants et des enseignants. Pourtant, malgré des retards dans l’acheminement des matériaux, le taux d’exécution frôle les 70 %, une prouesse saluée par le gouverneur.

Commentant l’avancée, « Cette route n’est pas qu’un ruban d’asphalte ; elle pave le chemin de l’avenir pour notre jeunesse », a déclaré Bagadoma, scrutant les bulldozers avec une satisfaction contenue. Les techniciens, galvanisés, promettent une livraison d’ici fin 2025, un horizon qui pourrait transformer l’accès à l’éducation dans cette région reculée.

Le futur bastion de la santé prend forme : l’ENSP en chantier

Deuxième étape : le chantier de l’ENSP, un projet de 5,482 milliards de FCFA entamé en 2024 pour doter Diffa d’un bastion de formation sanitaire. Sur ce site, sur 15 hectares, ce futur complexe – avec ses salles de classe, son laboratoire et son amphithéâtre – formera des soignants capables d’affronter les défis d’une région où la rougeole (6 840 cas en 2025) et la malnutrition touchent durement. Les 584 élèves actuels, dont 71 % de filles, cohabitent encore avec le lycée technologique, mais l’avancée des travaux, à 63,38 % pour les salles de classe, laisse entrevoir une émancipation prochaine. Lors de son inspection, Bagadoma, inspectant les fondations, a loué le « travail méthodique » des équipes, tout en pressant pour une accélération. Avec force, « chaque jour gagné est une vie sauvée demain », a-t-il martelé, conscient que l’ENSP, une fois achevée, renforcera un système de santé fragilisé par des années de crises.

À Diffa, la visite du gouverneur sur trois chantiers majeurs symbolise l'espoir et l'engagement à bâtir un avenir de résilience Contre les inondations : des travaux de drainage, rempart pour Diffa

Dernier jalon : les travaux d’urgence de drainage des eaux pluviales, lancés le 8 mars 2025 sous l’égide du PIDUREM, financés par la Banque Mondiale à 140 milliards de FCFA pour l’ensemble du Niger. À Diffa, spécifiquement, où les inondations transforment les quartiers en marécages chaque saison des pluies, ce projet de 3 277 mètres de collecteurs et de caniveaux est une bouffée d’oxygène. En plus, les travaux, couvrant des zones comme Kinin Bassa, progressent à 55 %, avec des chaussées drainantes qui réduiront les risques sanitaires liés à l’eau stagnante. Pour le gouverneur, « ces caniveaux sont des veines qui feront respirer la ville », a souligné Bagadoma, saluant l’engagement des entreprises face aux défis logistiques. Effectivement, ce projet, couplé à la future digue de protection, incarne une réponse concrète aux inondations qui ont déplacé 10 000 personnes en 2024.

Un gouverneur en action avec de multiple chantiers: leadership et engagements tenus sur le terrain

Mahamadou Ibrahim Bagadoma, figure centrale de cette dynamique, ne se contente pas de présider des cérémonies. Au contraire, depuis sa prise de fonction, il multiplie les visites de terrain, de l’aménagement hydro-agricole de Kololla à la réception de logements sociaux à Gueskérou. D’ailleurs, sa tournée du 2 mai, ponctuée de directives précises, illustre un leadership ancré dans le concret. Selon lui, « ces chantiers sont des promesses tenues envers notre peuple », a-t-il affirmé, exhortant les équipes à respecter les délais. Clairement, sa présence, aux côtés des techniciens et des élus, envoie un message clair : à Diffa, le développement ne souffre ni de retard ni de complaisance.

Un horizon de résilience : éducation, santé, urbanisme, les piliers de la Diffa de demain

Au-delà de ces réalisations spécifiques, ces trois projets, bien que distincts, convergent vers un même idéal : faire de Diffa une région où l’éducation éclaire, la santé protège et l’urbanisme résiste. Dans un contexte dans lequel Boko Haram, bien qu’affaibli, reste une menace et où 129 015 déplacés cohabitent avec des communautés hôtes, chaque avancée est un acte de foi. À ce titre, le PIDUREM, avec ses 8,5 milliards de FCFA investis localement, traduit cette ambition, soutenue par des partenaires comme la Banque Mondiale. En guise de clôture, Bagadoma, en concluant sa visite, a réitéré son appel à l’unité : « Ces infrastructures changeront des vies, mais c’est ensemble que nous bâtirons une Diffa prospère. »

Visite des chantiers: un jour pour graver l’avenir de Diffa dans le sable

En somme dans le courant de cette journée, Diffa n’a pas seulement vu des chantiers progresser ; elle a vu s’élever, sous le regard d’un gouverneur déterminé, les prémices d’un avenir dans lequel les routes mènent au savoir, les écoles forgent des héros de la santé et les eaux pluviales cessent d’être une malédiction. Dans le sable du Manga, ces projets plantent des racines profondes, prêtes à défier les tempêtes.

Dosso se mobilise : le Niger lance une bataille d’urgence contre les inondations !

Hier mercredi, un élan décisif s’est manifesté dans la commune urbaine de Dosso, au Niger, où le Gouverneur de la région, le Colonel-major Bana Alhassane, a donné le coup d’envoi des travaux d’urgence destinés à juguler les flots dévastateurs. En effet, cette cérémonie, empreinte de gravité et d’espoir, s’est déroulée sous les regards attentifs des dignitaires administratifs, des chefs coutumiers, des techniciens aguerris et d’une foule d’invités, tous unis par un même dessein : protéger la ville des assauts récurrents des inondations.

PIDUREM à la rescousse : un milliard FCFA pour fortifier Dosso face aux crues

Ces travaux, portés par le Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM) baptisé « Galley Ma Zaada », s’inscrivent dans une ambition plus vaste : fortifier la résilience des cités nigériennes face aux caprices climatiques tout en rehaussant la gestion urbaine et l’accès aux commodités essentielles. Concrètement, d’un coût excédant un milliard de francs CFA, l’opération prévoit l’édification de 1 653 mètres de chaussées drainantes, déployées sur divers tronçons, ainsi que 620 mètres de caniveaux en Z dans un quartier clé de Dosso. Confiée à l’entreprise YARSE, cette tâche, à achever en six mois, promet de doter la ville d’un bouclier contre les débordements qui la menacent.

Les cicatrices de 2024 : Dosso réagit aux ravages des inondations avec le soutien de l’État

Dans son allocution, le Colonel-major Bana Alhassane a peint un tableau saisissant des ravages causés par les pluies torrentielles de 2024 : plus de 1,4 million de sinistrés à l’échelle nationale, dont 220 000 dans la seule région de Dosso, endeuillée par la perte de 25 vies. « Ces ouvrages traduisent également  l’engagement inébranlable des plus hautes autorités, à commencer par le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani », a-t-il proclamé, soulignant l’importance stratégique de ce projet. Financé en grande partie par la Banque mondiale, partenaire fidèle du Niger, le PIDUREM déploie ses ailes sur 25 municipalités, dont trois dans la région de Dosso – Dosso, Gaya et Dogondoutchi –, pour un coût global de 252 millions de dollars sur six ans, depuis son lancement le 1ᵉʳ novembre 2022.

Le Niger, à travers la commune de Dosso et avec le soutien du PIDUREM et de la Banque mondiale, lance des travaux d'urgence pour protéger Appel à la mobilisation générale : Niger unit ses forces pour un avenir sans inondations

Par ailleurs, le Gouverneur a exhorté les habitants à libérer sans heurt les espaces dédiés à ces infrastructures, plaidant pour une vigilance collective dans leur entretien futur. De son côté, le maire de Dosso, M. Ibrahim Moussa Kouré, a salué cette initiative qui, selon lui, métamorphosera la ville en un écrin plus avenant. La cérémonie s’est conclue par une présentation du plan des travaux et une visite guidée du tronçon École Mission-RN14, où les premiers efforts contre les points critiques se dessinent déjà. Pour sa part, le coordonnateur régional du PIDUREM, M. Adarkas Oumarou, a détaillé un programme pluriannuel dont les fruits, prévus pour 2025, commencent à germer, promettant un renouveau tangible.

Dosso bâtit sa résilience : une digue contre les flots, un espoir pour demain

En érigeant ces remparts de pierre et de volonté, Dosso ne se contente pas de panser les blessures d’hier : elle se prépare aussi  à affronter les lendemains incertains. Cette entreprise, où se mêlent expertise technique et solidarité internationale, offre à la commune une chance de respirer hors des eaux. Bien que la réussite de ces six mois reste à parachever, elle ouvre une brèche vers un futur où la résilience ne sera plus un vœu pieux, mais une réalité à portée de main, façonnée par l’audace des hommes et la générosité des partenaires.

 

 

Un renouveau majestueux pour le Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani

Niger, 8 avril 2025 – Niamey, cœur battant du Niger, s’illumine d’une entreprise ambitieuse : le lancement des travaux d’aménagement de l’espace du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport international Diori Hamani. En effet, sous la houlette éclairée de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, cette initiative s’inscrit dans une vision plus vaste, portée par le gouvernement nigérien et orchestrée en harmonie avec les desseins du président de la République, chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani.

Le Niger lance l’aménagement du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani sous l’impulsion du président Tiani, Pavillon Présidentiel de l’Aéroport : un espace stratégique au service du rayonnement national

Par ailleurs, loin de se limiter à une simple réfection, ce projet ambitionne de métamorphoser un lieu emblématique en un écrin digne des aspirations nationales.

L’élan insufflé à cette dynamique ne saurait être sous-estimé. Il s’agit de parer les infrastructures stratégiques d’un nouveau lustre, de leur conférer une allure qui transcende leur fonction utilitaire pour en faire des symboles d’un Niger résolument tourné vers la modernité. Le Pavillon Présidentiel, par sa vocation d’accueillir les hôtes de marque, se doit d’incarner cette volonté de rayonnement. Les travaux, confiés à des mains expertes, visent à rehausser son prestige tout en préservant son essence historique, héritage du père de l’indépendance nigérienne dont il porte le nom. Ainsi, chaque pierre posée, chaque espace repensé, témoigne d’un dessein plus vaste : offrir au monde un visage renouvelé du Niger.

Le Niger lance l’aménagement du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani sous l’impulsion du président Tiani, Le président Tiani impulse une transformation stratégique

L’impulsion donnée par le président Tiani s’ancre dans une stratégie réfléchie. Sous son égide, le gouvernement entend faire des infrastructures des leviers de développement, des vitrines sur lesquelles s’exprime la fierté nationale. L’Agence de Modernisation des Villes du Niger, en cheville ouvrière de ce chantier, déploie un savoir-faire précis pour que cet espace ne soit pas seulement fonctionnel, mais également inspirant. Les aménagements prévus conjuguent esthétiques et praticité, afin que le Pavillon devienne un lieu où s’entrelacent l’hospitalité nigérienne et l’élégance contemporaine.

En somme, ce projet d’embellissement du Pavillon Présidentiel à l’Aéroport Diori Hamani consacre une ambition noble : ériger un Niger moderne, où les lieux stratégiques reflètent la grandeur d’une nation en marche. Sous la conduite éclairée du président Tiani et grâce à l’expertise de l’Agence de Modernisation des Villes, cet espace s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire, alliant héritage et avenir avec une harmonie rare.

Logements sociaux au Niger : suivi rigoureux et engagement ministériel

Niamey, 4 mars 2025 – En cette journée, la cité Diaspora, nichée au cœur d’un vaste chantier, bourdonne d’une énergie palpable. Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Sahirou Salissou Adamou, a foulé le sol encore poussiéreux de ce site où s’élèvent 155 logements sociaux, un projet porté par un financement audacieux de 1,5 milliard de francs CFA, injecté par la Banque de l’Habitat du Niger et mis en œuvre par l’entreprise Global GATE. Cette visite ministérielle s’inscrit dans un dispositif de suivi strict des projets immobiliers afin de garantir des habitats dignes aux travailleurs nigériens, une aspiration érigée en priorité par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine.

Visite du ministre Sahirou Salissou Adamou le 4 mars 2025 au chantier de 155 logements sociaux à la Cité Diaspora, un projet nigérienLogements sociaux : un suivi millimétré pour une promesse ambitieuse

Le ministre n’a pas lésiné sur les détails pour dévoiler les rouages de cette entreprise titanesque. « Nous avons déployé une armada de techniciens en faction permanente sur le terrain, flanqués d’un comité technique et d’une cellule de supervision », a-t-il martelé, insistant sur la rigueur d’un dispositif pensé pour éviter tout dérapage. Ce comité, véritable sentinelle des travaux, se réunit chaque semaine, consignant ses observations dans des procès-verbaux qui servent de boussole pour dénouer les écueils. Quant à la cellule, elle joue les vigies, sillonnant le chantier toutes les deux semaines pour évaluer les progrès et compiler des rapports mensuels, remis comme des bulletins de santé du projet.

Sahirou Salissou Adamou ne se contente pas de déléguer : il s’invite lui-même, à l’improviste, pour palper de ses propres mains l’avancement des travaux. « Depuis la pose de la première pierre le 12 septembre 2024, nous avons vu ce site évoluer sous nos yeux », a-t-il rappelé avec une pointe de fierté. Cinq mois plus tard, sur les douze prévus, la majorité des logements frôle la phase de finition, un rythme qui témoigne d’une mobilisation sans faille des acteurs impliqués.

Logements sociaux : des défis surmontés, mais des ombres persistent

Rewind sur le lancement : « Nous avions littéralement les pieds dans l’eau », a confessé le ministre, esquissant un sourire teinté d’ironie. Pour juguler cette adversité, l’État a puisé dans ses propres deniers pour doter le site d’une chaussée drainante en pavés, une prouesse logistique qui a métamorphosé le terrain en un espace viable. Cette réactivité illustre une détermination à ne pas laisser les éléments freiner l’élan.

Pourtant, tout n’est pas rose dans cette aventure. Le ministre a laissé percer une note d’amertume en évoquant la Banque de l’Habitat, partenaire clé de cette opération. Si les relations avec cette institution restent cordiales, un atout précieux pour concrétiser la politique nationale de l’habitat, un grain de sable grippe la machine : le ministère de l’Urbanisme, bien qu’architecte originel de cette banque aux côtés du ministère des Finances, se retrouve curieusement exclu de son conseil d’administration. « Cela nous prive d’une voix dans les décisions stratégiques », a déploré Sahirou Salissou Adamou, promettant de rectifier cette anomalie avec diligence.

Visite du ministre Sahirou Salissou Adamou le 4 mars 2025 au chantier de 155 logements sociaux à la Cité Diaspora, un projet nigérienUn partenariat à double tranchant

La Banque de l’Habitat, bras armé financier de cette politique, incarne un levier essentiel pour transformer les rêves de logements décents en réalité tangible. « C’est un outil que nous avons forgé ensemble », a souligné le ministre, louant cette synergie. Mais cette absence au conseil d’administration trahit une fracture paradoxale : comment piloter pleinement un projet quand une main reste entravée ? Cette question, le ministre se l’est posée à voix haute, et sa résolution pourrait bien redéfinir les contours de cette collaboration.

Un chantier à l’image d’un pays en marche

En somme, le chantier de la Cité Diaspora, avec ses 155 logements en gestation, n’est pas qu’une affaire de briques et de mortier. Il cristallise une ambition nationale : offrir aux Nigériens un cadre de vie à la hauteur de leurs labeurs. Sous le regard scrutateur de Sahirou Salissou Adamou, ce projet avance à pas de géant, porté par une mécanique huilée et une volonté d’acier. Pourtant, l’ombre d’une gouvernance bancale avec la Banque de l’Habitat rappelle que même les plus nobles desseins requièrent une harmonie sans failles entre les acteurs. Si cette dissonance trouve une issue rapide, ce chantier pourrait devenir un étendard, preuve qu’au Niger, les promesses ne restent pas lettre morte, mais s’érigent, pierre après pierre, en un avenir solide.

 

Niger : L’UAM se pare d’un écrin pharaonique sous la houlette de Zeine

Niamey,4 février 2025 – Dans un geste à la symbolique aussi dense que le béton qui va désormais structurer l’avenir éducatif nigérien, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a inauguré, ce mardi, un chantier titanesque destiné à hisser l’Université Abdou Moumouni (UAM) au rang de phare académique régional. En effet, ce projet, d’une envergure sans précédent, se déploie sur 20 hectares et s’articule autour de deux piliers : un campus académique conçu comme une agora du savoir et un campus social érigé en citadelle estudiantine.

Le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine a relancé le chantier monumental de l'Université Abdou Moumouni à Niamey (UAM), L’UAM :Un édifice du savoir aux proportions monumentales

La première composante, dédiée à l’enseignement, prévoit la construction d’amphithéâtres capables d’accueillir une marée cognitive de 5 000 étudiants répartis en cinq structures : deux colosses de 2 000 places, un de 1 000 et deux autres de 500 places chacun. À ces espaces dédiés aux échanges intellectuels s’ajoutent deux laboratoires pédagogiques, véritables creusets d’innovation. La seconde composante, orientée vers la vie étudiante, ambitionne de loger 1 200 étudiants dans quatre dortoirs, avec une extensibilité ingénieuse permettant de doubler cette capacité. Un restaurant de 500 couverts, accompagné d’annexes fonctionnelles, complète ce tableau d’une cité universitaire autosuffisante.

Un héritage relancé dans l’ombre d’un putsch 

L’ironie de l’histoire, ce projet attribué en juin 2023 sous l’ère Bazoum à l’entreprise malienne BUILDERS S.A du magnat Ibrahim Diawara avait été interrompu net par le coup d’État du 26 juillet 2023. Le contrat initial, d’un montant de 36,8 milliards de FCFA pour 36 mois de travaux, s’inscrivait déjà dans un programme global dépassant les 100 milliards de FCFA. Aujourd’hui, le gouvernement de transition, bien que né d’une rupture institutionnelle, reprend le flambeau, signant une continuité paradoxale dans un paysage politique ébranlé.

BUILDERS S.A : Le bâtisseur malien au défi nigérien

Dirigée par Ibrahim Diawara, cette entreprise panafricaine, déjà auréolée de projets structurants dans la sous-région, incarne une forme de soft power économique malien. Son rôle clé dans ce chantier interroge autant qu’il impressionne : comment une firme étrangère parvient-elle à incarner les ambitions éducatives d’un Niger en quête de souveraineté intellectuelle ? Les critiques, étouffées par l’urgence des besoins infrastructurels, soulèvent néanmoins des questions sur la préférence nationale.

Entre héritage et renaissance : L’UAM, miroir des contradictions

La cérémonie de lancement, sobre, mais empreinte de solennité, a permis à Zeine d’esquisser une rhétorique d’unité nationale. « Ces murs ne seront pas seulement des abris pour l’esprit, mais les fondations d’une jeunesse apte à relever les défis du siècle », a-t-il déclaré, évitant soigneusement toute référence à l’ancien régime. Pourtant, l’ombre de Bazoum plane sur ce projet dont il fut l’initiateur, rappelant que les réalisations futures se nourrissent souvent des visions passées, même contestées.

Le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine a relancé le chantier monumental de l'Université Abdou Moumouni à Niamey (UAM), Un chantier sous haute tension socio-politique

Alors que les pelleteuses s’activent sur le site, les enjeux dépassent le simple cadre académique. Ce projet, perçu comme un test de légitimité pour la junte, pourrait soit sceller une réconciliation tacite avec la population estudiantine, soit attiser les frustrations si les délais ou les spécifications techniques venaient à fléchir. Dans un Niger où 60 % de la population a moins de 25 ans, l’UAM se mue en laboratoire de l’avenir, un avenir où l’éducation se confronte à l’instabilité chronique.

Le savoir, antidote ou alibi ?

Si les chiffres 20 hectares, 2 400 lits, 5 000 places donnent le vertige, ils ne sauraient masquer les défis sous-jacents : maintenance des infrastructures, adéquation des formations aux besoins du marché, ou encore inclusion des femmes dans ces nouveaux espaces. Reste que ce chantier, à la fois héritage et pari sur l’avenir, illustre une vérité têtue : en Afrique, même les régimes éphémères savent parfois semer des graines dont ils ne récolteront pas les fruits.

 

Place Liptako-Gourma : l’éclat renaissant d’un Sahel uni

Niamey, 29 janvier 2025 – Sous un ciel cuivré par le soleil couchant, Niamey a vibré ce mercredi au rythme des tambours de djembé et des chants polyphoniques. La foule, dense et colorée, s’est rassemblée pour assister à la renaissance d’un lieu mythique : la place Liptako-Gourma. En effet, réhabilitée par l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, cette agora moderne n’est pas qu’un carrefour urbain. Elle incarne un rêve ancien, celui d’un Sahel uni, où Niger, Mali et Burkina Faso écrivent ensemble leur destin.

Niamey inaugure la Place Liptako-Gourma, symbole rénové de l’unité sahélienne et de la coopération historique Une place, une histoire, un héritage

La place Liptako-Gourma n’est pas un rond-point anodin dans le paysage urbain de Niamey. Elle raconte une histoire, celle d’un pacte fondateur entre le Niger, le Mali et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso).

En 1970, ces trois nations tracent les premiers jalons d’une coopération régionale à travers la création de l’Autorité de Développement Intégré de la Région du Liptako-Gourma (ALG). À une époque où les frontières semblaient cloisonner les ambitions, cet accord visait à unir les forces pour valoriser ensemble les richesses minières, énergétiques, agricoles et hydrauliques de la région. Un pari audacieux, qui portera plus tard les germes d’une intégration plus vaste : la Confédération des États du Sahel (AES).

Niamey inaugure la Place Liptako-Gourma, symbole rénové de l’unité sahélienne et de la coopération historique La place des possibles 

Par ailleurs, conçue comme un manifeste architectural, la nouvelle place Liptako-Gourma mêle symboles ancestraux et lignes futuristes. En son centre trône une sculpture monumentale en acier corten, Les Trois Courbes, représentant l’entrelacement des trois pays Niger, Volta et Mali soutenu par une poignée de main. Autour, des jardins en spirale, irrigués par un système hydraulique inspiré des tabias traditionnelles, rappellent l’impératif de gérer l’eau, ce « sang du Sahel ».

Chaque pierre ici raconte une histoire de résilience. C’est un lieu qui regarde vers demain sans oublier d’où il vient.

Vers une nouvelle ère de collaboration : la Confédération des États du Sahel

L’ALG est, comme l’ancêtre de l’actuelle Confédération des États du Sahel (AES), une alliance formalisée en 2024 entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Cette confédération vise à renforcer les liens politiques, économiques et sécuritaires entre les trois pays, consolidant ainsi leur engagement commun pour la paix et le développement durable dans la région sahélienne.

Un espace dédié à la culture et à la communauté

Au-delà de sa dimension historique et politique, la nouvelle place Liptako-Gourma se veut un lieu de rassemblement pour les habitants de Niamey et les visiteurs. Des espaces verts, des aires de jeux et des zones dédiées aux manifestations culturelles ont été aménagés, faisant de cette place un véritable centre de vie communautaire. Elle symbolise ainsi le dynamisme et la résilience des peuples sahéliens, unis par une histoire commune et une vision partagée de l’avenir.

En redonnant vie à la place Liptako-Gourma, Niamey célèbre non seulement un passé riche en collaborations fructueuses, mais affirme également sa détermination à construire un futur dans lequel l’unité et la solidarité demeurent les piliers du progrès.

Dans l’ombre des minarets et des gratte-ciel en construction, Niamey vient d’offrir au continent un récit nouveau : celui d’un Sahel qui, plutôt que de subir son histoire, la sculpte.

Kano-Maradi : un projet ferroviaire phare en Afrique de l’Ouest

Maradi, 16 janvier 2025 – Le projet ferroviaire reliant Kano, au Nigeria, à Maradi, au Niger, d’une valeur de 1,9 milliard de dollars, progresse de manière significative et vise une finalisation en 2026. Par ailleurs, ce chantier titanesque symbolise une nouvelle ère de connectivité et de développement économique pour la région. Actuellement, 35 % des travaux sont achevés, marquant une étape cruciale dans cette entreprise ambitieuse.

Une infrastructure de grande envergure

En plus, ce projet prévoit la construction d’une ligne ferroviaire de 502 kilomètres, sans voie de garage, de Kano à Katsina, avec une branche supplémentaire s’orientant vers Maradi, destinée à améliorer la connectivité entre les deux nations. les principales composantes du projet incluent :

  • 19 gares ferroviaires : ces stations faciliteront le transit des passagers et des marchandises, renforçant ainsi les échanges commerciaux et humains entre le Nigeria et le Niger.
  • 6 parcs d’entretien ferroviaire : ces installations assureront la maintenance régulière des trains, garantissant leur efficacité et leur sécurité.
  • 52 ponts ferroviaires : ces structures permettront de surmonter les obstacles naturels, assurant une continuité fluide du trajet ferroviaire.

Avantages économiques et sociaux

La réalisation de cette ligne ferroviaire est stratégique pour le développement économique de la région. Elle facilitera le transport des biens et des personnes, réduira les coûts logistiques et stimulera le commerce transfrontalier. De plus, le projet devrait générer des milliers d’emplois, tant pendant la phase de construction que lors de son exploitation, contribuant ainsi à la réduction du chômage et à l’amélioration des conditions de vie locales.

 le projet ferroviaire Kano-Maradi, un investissement de 1,9 milliard de dollars, visant à transformer la connectivité et le commerce Financement et partenariats

Le projet bénéficie d’un financement mixte, incluant un prêt de 350 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD). Le gouvernement nigérian a également signé un contrat de 1,8 milliard de dollars avec l’entreprise portugaise Mota-Engil pour la conception et la construction de la ligne. Cette collaboration internationale souligne l’importance stratégique du projet pour la région.

Malgré les progrès réalisés, le projet doit surmonter plusieurs défis, notamment en matière de financement, de sécurité et de respect des normes environnementales. Les gouvernements nigérian et nigérien, en partenariat avec des institutions financières internationales, travaillent de concert pour assurer la réussite de cette initiative.

En conclusion, le projet ferroviaire Kano-Maradi représente une avancée majeure vers une intégration économique accrue en Afrique de l’Ouest. Sa réalisation renforcera les liens entre le Nigeria et le Niger, tout en offrant de nouvelles opportunités économiques et sociales aux populations locales.

 

Diffa : le gouverneur inaugure un nouveau bloc administratif à Goudoumaria

Diffa, 9 janvier 2025 – Lors de la cérémonie marquant la sortie officielle de la sixième vague des repentis de Boko Haram, le gouverneur de la région de Diffa, le général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a saisi l’occasion pour visiter le flambant neuf bloc administratif de la préfecture de Goudoumaria. En effet, cette infrastructure, financée par le Haut Commissariat à la Modernisation de l’État (HCME), représente une étape clé dans l’amélioration des services administratifs locaux.

Un progrès notable pour la préfecture de Goudoumaria

Évaluée à environ 70 millions de francs CFA, la construction de ce bloc administratif ne se limite pas à une simple extension des locaux existants. Elle marque une volonté claire de renforcer l’efficacité et la transparence des services publics. Par ailleurs, ce nouveau bâtiment abrite des bureaux stratégiques, incluant ceux du préfet, du secrétaire général, du secrétaire particulier et du financier. Ils y ont également aménagé une salle de réunion et plusieurs bureaux techniques, créant ainsi un environnement de travail optimal et moderne.

L’engagement des autorités pour un service public de qualité

Au cours de sa visite, le gouverneur Bagadoma a présenté l’impact positif de cette infrastructure sur la gestion administrative de la préfecture. « Ce projet facilite l’accès des citoyens aux services publics et améliore les conditions de travail des fonctionnaires », a-t-il déclaré. Il a aussi assuré que le bloc administratif sera équipé dans le cadre du budget 2025, tandis que la clôture de la cour sera bientôt finalisée, complétant ainsi l’ensemble des aménagements.

Un projet dans le cadre d’une modernisation plus large

En somme, ce projet s’inscrit dans un programme plus vaste de modernisation des infrastructures publiques dans la région de Diffa. Il reflète une détermination à offrir aux agents de l’État des conditions de travail dignes et à renforcer la capacité de l’administration à répondre aux besoins de la population.

En visitant le nouveau bloc administratif, le gouverneur Bagadoma a réaffirmé l’engagement des autorités locales à accompagner le développement de la région et à garantir un accès équitable aux services publics pour tous les citoyens de Diffa.

 

La Place du Liptako-Gourma : Un écrin de modernité au cœur de Niamey

Niamey, 21 novembre 2024 – Niamey se prépare à vivre une métamorphose urbaine d’envergure. Au cœur de la capitale nigérienne, la Place du Liptako-Gourma, en pleine mutation, se révèle être un véritable chantier d’art et de vie. En effet, sous l’impulsion de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger), ce lieu emblématique se pare de nouveaux tours, promettant de devenir un espace de rencontre et d’épanouissement pour tous.

Tel un phénix renaissant de ses cendres, la place se métamorphose en un havre de paix où l’eau danse au rythme de jets modernes, où la verdure s’étend à perte de vue et où l’art contemporain trouve une nouvelle expression. Les bancs élégants invitent à la rêverie tandis qu’un monument, symbole fort de la Confédération, trônera au centre de cet espace repensé.

 La Place du Liptako-Gourma renaît sous un nouveau jour à Niamey, offrant un espace moderne et artistique au cœur de la capitale nigérienne. La Place du Liptako-Gourma : une renaissance urbaine qui s’annonce stimulant

Ce projet ambitieux, fruit d’une vision avant-gardiste, ne se contente pas de moderniser un lieu. Il s’agit d’une véritable déclaration d’amour à la ville, une promesse d’un avenir plus beau et plus durable. Car au-delà de l’esthétique, c’est l’âme de Niamey qui se révèle à travers cette transformation.

La Place du Liptako-Gourma, c’est bien plus qu’un simple lieu public. C’est un espace de vie, un carrefour d’échanges, un écrin de verdure en plein cœur de la ville. C’est aussi et surtout un symbole fort de l’ambition du Niger de se hisser au rang des nations modernes et dynamiques.

En confiant à l’AMV-Niger la mission de métamorphoser ce lieu, les autorités ont fait le choix d’une vision à long terme, où l’urbanisme se met au service de l’homme. Par ailleurs, cette rénovation est un appel à la responsabilité collective. Chacun d’entre nous est invité à faire de ce lieu un lieu de vie, un espace à préserver et à valoriser.

En somme, avec la Place du Liptako-Gourma, Niamey s’offre un nouveau visage, plus moderne, plus ouvert sur le monde. C’est une invitation à célébrer le présent et à construire un monde meilleur. Car c’est bien là, au cœur de nos villes, que se joue l’avenir de nos nations.

Niamey se refait une beauté : le réseau routier en chantier

Interrompus par les événements politiques de l’année dernière, les travaux de modernisation du réseau routier de Niamey ont repris de plus belle. Le gouvernement nigérien, en partenariat avec la BOAD, a lancé une vaste opération d’aménagement et de bitumage des principales voies de circulation de la capitale.

le réseau routier : Un projet d’envergure pour une ville en pleine croissance

Dans le cadre de son plan de modernisation, Niamey s’attaque à la réhabilitation de son réseau routier. Plusieurs projets d’envergure sont en cours, notamment :

  • L’élargissement de la voie de sortie de Niamey: L’administration élargira cet axe stratégique de 10 kilomètres pour fluidifier la circulation vers Dosso et réduire les embouteillages chroniques aux heures de pointe.
  • La réhabilitation de la route de Filingué: Les 6,5 kilomètres de cette route seront entièrement réhabilités pour améliorer les conditions de circulation et faciliter l’accès aux zones rurales.
  • La construction de rocades: La construction de nouvelles rocades permettra de contourner le centre-ville, de réduire la congestion routière et d’améliorer la qualité de vie des habitants.
  • La réfection de la route Niamey-Nyalla: Les autorités réhabiliteront entièrement ce tronçon de 60 kilomètres, crucial pour les échanges commerciaux avec les pays voisins, afin de renforcer l’intégration régionale et de stimuler le développement économique.

Ces travaux ambitieux visent à améliorer la mobilité urbaine, à réduire les temps de trajet, à renforcer l’attractivité économique de la ville et à faciliter les échanges commerciaux.

Des bénéfices multiples pour la population

Par ailleurs, le gouvernement, conscient des enjeux liés à la mobilité urbaine et au développement économique, a lancé un ambitieux programme d’investissement dans les infrastructures routières de Niamey. D’un montant de près de 50 milliards de FCFA, ces travaux visent à transformer la ville en un véritable hub économique et logistique au cœur de la région. En améliorant la connectivité et en facilitant les échanges, ces nouvelles infrastructures devraient aussi stimuler la croissance économique, créer de l’emploi et renforcer l’attractivité du pays.

Un défi relevé

Le Niger fait face à un défi de taille : moderniser ses infrastructures tout en préservant son environnement. Les autorités nigériennes assurent qu’elles réaliseront les travaux dans le respect des normes environnementales.

En conclusion, la modernisation du réseau routier de Niamey est un projet ambitieux qui témoigne de la volonté du gouvernement de doter la capitale nigérienne d’infrastructures modernes et adaptées aux besoins d’une population en croissance. Ces travaux devraient améliorer considérablement le cadre de vie des Nigériens et renforcer le rayonnement de la ville à l’échelle régionale.