Niger-Mines et Hydrocarbures Archives - Journal du niger

Le ministre fait le point sur les conditions de travail dans le secteur minier

Niamey, le 2 novembre 2024 Dans le cadre de sa mission de supervision des activités minières au Niger, le Ministre des Mines s’est rendu le 30 octobre dernier à la Direction Régionale des Mines et au Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM). L’objectif de cette visite était de se rendre compte de visu des conditions de travail des agents et du fonctionnement de ces établissements clés pour le développement du secteur minier nigérien.

Accompagné de son staff, le commissaire colonel Abarchi Ousmane a pu échanger avec les agents sur leurs préoccupations et les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. En outre, les questions de la modernisation des équipements, de la formation continue du personnel et de l’amélioration des conditions de travail ont été au cœur des discussions.

« J’ai profité de cette visite pour réitérer à ces agents l’engagement du gouvernement à leur assurer les conditions de travail les plus adéquates », a déclaré le ministre. « Nous sommes conscients de l’importance de leur travail pour le développement de notre pays et nous ne ménagerons aucun effort pour les soutenir ».

Au CRGM, le ministre s’est intéressé aux dernières recherches menées sur l’exploration et l’exploitation des ressources minières du Niger. Il a souligné l’importance de renforcer la recherche scientifique pour mieux connaître le potentiel minier du pays et optimiser son exploitation.

Cette visite du ministre des Mines intervient dans un contexte marqué par la volonté du gouvernement de développer le secteur minier, considéré comme un moteur de croissance économique. En s’assurant que les structures chargées de ce secteur disposent des moyens nécessaires pour remplir leurs missions, le gouvernement démontre ainsi sa détermination à faire du Niger un acteur majeur dans le domaine minier en Afrique.

Zimar, une nouvelle ère s’ouvre pour le Niger : l’or noir enfin valorisé

Niamey, le 25 octobre 2024 – Le Niger franchit une étape majeure dans son développement industriel. Le gouvernement nigérien, représenté par le ministre d’État à la défense, le général Salifou Mody, et le groupe pétrolier canadien Zimar, représenté par Dr. Richard J. Moerman, ont signé jeudi un mémorandum d’entente pour la construction d’une raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrochimique à Dosso.

Ce projet ambitieux, d’une capacité de 100 000 barils par jour, vise à transformer les ressources naturelles du Niger et à réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers raffinés. Selon les autorités nigérianes, cette initiative devrait créer de nombreux emplois, stimuler l’économie locale et améliorer la qualité de vie des populations.

« L’établissement d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso marque un projet de grande envergure et une chance inouïe pour la nation. » La collaboration avec Zimar est une étape clé de notre stratégie pour une industrialisation pérenne qui stimulera l’emploi et créera des perspectives pour la population, a souligné le général Salifou Mody suite à la ratification de l’accord.

Zimar: Un choix stratégique

Le choix stratégique de collaborer avec Zimar, le groupe canadien spécialisé dans le raffinage, est un pas significatif pour le Niger. Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement nigérien de bénéficier d’un transfert de compétences et d’assurer une réalisation efficace du projet.

L’objectif est de doter le pays d’une infrastructure industrielle de pointe et de renforcer son indépendance énergétique. Le Général Mody a souligné que ce partenariat reflète une vision partagée pour l’avenir du Niger, avec l’espoir que cela stimulera le développement économique national.

Des enjeux environnementaux et sociaux

Le projet ambitieux annoncé par le gouvernement nigérien vise à accroître l’autonomie énergétique du pays et à dynamiser son économie par le traitement local des ressources énergétiques. Il promet de transformer les ressources naturelles du Niger, réduisant ainsi la dépendance aux importations énergétiques et favorisant la croissance économique locale. Les autorités se sont engagées à respecter les normes environnementales et sociales, en prenant des mesures pour minimiser l’impact écologique de la raffinerie et en assurant des conditions de travail équitables pour tous les employés.

Les enjeux de ce projet

En outre, le projet a pour but de diminuer la dépendance du Niger aux importations de produits pétroliers raffinés et de consolider sa sécurité énergétique. La construction de la raffinerie et du complexe pétrochimique est prévue pour générer de l’emploi et stimuler l’économie dans la région de Dosso, s’inscrivant dans une stratégie plus large d’industrialisation et de diversification économique du pays.

Le ministre de la Défense a souligné l’importance de cette collaboration interministérielle pour stimuler l’emploi, renforcer les infrastructures et améliorer le niveau de vie des citoyens nigériens. De son côté, le représentant de Zimar a exprimé son optimisme quant à ce partenariat avec l’État, anticipant des résultats prometteurs pour l’avenir. Ce projet représente donc une opportunité considérable pour le développement économique et social du Niger.

En bref, la signature de ce mémorandum d’entente marque une étape importante dans la diversification économique du Niger. Ce projet ambitieux, qui s’inscrit dans le cadre de la Vision 2035, devrait permettre au pays de renforcer son autonomie énergétique et de créer de nouvelles opportunités pour sa jeunesse. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des autorités nigériennes à mettre en œuvre une politique industrielle ambitieuse et à garantir un environnement des affaires favorable aux investissements.

Le pétrole nigérien continue de couler à flot vers l’Asie via le Bénin

Niamey, le 22 octobre 2024 – Le flux de pétrole nigérien vers les marchés internationaux se poursuit sans interruption. Un nouveau pétrolier, le « Pertamina Halmahera », battant pavillon libérien, a accosté dimanche dernier à la station terminale de Sèmè-Podji au Bénin pour y charger 130 000 tonnes de brut nigérien. En effet, ce géant des mers, d’une longueur de 275 mètres, quittera ce mardi la gare terminale de Sèmè-Podji chargé du pétrole brut nigérien à destination de la Malaisie.

Le pétrole nigérien: un flux ininterrompu

Par ailleurs, ce cinquième chargement depuis l’inauguration du pipeline en mai dernier témoigne de la fluidité des opérations et de l’importance stratégique de ce projet pour les deux pays. De plus, ce nouveau chargement s’inscrit dans le cadre du projet de pipeline Niger-Bénin, un projet d’infrastructure majeur qui vise à faciliter l’exportation du pétrole nigérien vers les marchés mondiaux.

Le Niger, riche en ressources pétrolières, trouve ainsi un nouveau débouché pour son or noir, tandis que le Bénin, grâce à cette infrastructure, renforce son positionnement en tant que hub énergétique régional.

Un projet porteur d’espoir pour les économies nigérienne et béninoise

Ce projet, fruit d’une coopération entre le Niger, la Chine et le Bénin, est porteur de nombreux espoirs pour les deux pays. Il génère déjà des retombées économiques considérables pour les deux pays. Il crée de l’emploi, développe les infrastructures et contribue aussi à renforcer les relations bilatérales.

Pour le Niger, il s’agit d’une source de revenus supplémentaire qui permet de financer des projets de développement. Pour le Bénin, c’est l’opportunité de diversifier son économie et de renforcer son attractivité pour les investisseurs.

Les défis à relever

Le succès à long terme du projet Niger-Bénin dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la stabilité politique dans la région, de la fluctuation des cours du pétrole et de la capacité des deux pays à gérer les revenus générés par les exportations.

En conclusion, avec chaque nouveau chargement, le projet d’oléoduc Niger-Bénin confirme son succès. Il ouvre de nouvelles perspectives pour les deux pays et contribue à renforcer la coopération régionale. Les autorités nigériennes et béninoises peuvent se féliciter pour cette réussite et envisager l’avenir avec optimisme.

 

Le Niger et SUN Multinational DMCC renforcent leur coopération dans le secteur minier

Niamey, le 8 octobre 2024 – Le ministre des Mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane, a reçu hier une délégation de SUN Multinational DMCC. Cette rencontre, qui s’est tenue à son cabinet, a été l’occasion d’évoquer les perspectives de coopération entre le Niger et cette entreprise dans le domaine minier.

Les échanges ont porté principalement sur les moyens de renforcer le partenariat entre les deux parties, afin de développer davantage le secteur minier nigérien. Les discussions ont également abordé les opportunités d’investissement et les projets en cours.

Le Niger et SUN Multinational DMCC unissent leurs forces pour développer le secteur minier et créer de la richesse.Les enjeux d’une coopération avec SUN Multinational DMCC pour le Niger

Cette coopération avec SUN Multinational DMCC s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du secteur minier nigérien. Le gouvernement nigérien souhaite faire de ce secteur un moteur de croissance économique et de création d’emplois. En s’associant avec des entreprises comme SUN Multinational DMCC, le Niger vise à :

  • Attirer de nouveaux investissements : le pays dispose d’importantes ressources minières, mais leur exploitation reste encore limitée. En améliorant le climat des affaires et en offrant des garanties aux investisseurs, le Niger souhaite attirer plus de capitaux étrangers.
  • Diversifier l’économie : le secteur minier peut contribuer à diversifier les sources de revenus du pays et à réduire sa dépendance à l’aide internationale.
  • Développer les infrastructures : les investissements miniers peuvent générer des retombées positives pour les infrastructures routières, énergétiques et de communication.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, il reste encore des défis à relever pour tirer pleinement partie du potentiel du secteur minier. D’abord, une gouvernance minière renforcée s’impose, avec un cadre réglementaire clair et robuste, essentiel pour séduire les investisseurs et assurer une juste répartition des richesses. Par ailleurs, il est impératif que l’exploitation minière respecte la nature et les populations avoisinantes. Enfin, Il est nécessaire de former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur minier.

Cette rencontre entre le ministre des Mines et la délégation de SUN Multinational DMCC marque une nouvelle étape dans le développement de la coopération entre le Niger et les entreprises étrangères dans le secteur minier. Les discussions ont permis de poser les bases d’un partenariat fructueux, qui devrait contribuer à la valorisation des ressources minières du Niger et à son développement économique.

Global Atomic s’impatiente : la production menacée par la crise

Niamey, le 7 0ctobre 2024 –L’entreprise canadienne Global Atomic, en pleine préparation du lancement de son projet d’exploitation de la mine d’uranium de Dasa au Niger, suit de près les négociations en cours pour la réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin. Cette fermeture, consécutive au coup d’État de juillet dernier, a considérablement perturbé les activités de nombreuses entreprises, notamment celles du secteur minier.

« Les récentes discussions entre les gouvernements nigérien et béninois sont encourageantes », a déclaré Stephen Roman, PDG de Global Atomic, lors d’une récente interview. « Nous espérons vivement qu’une solution soit trouvée rapidement afin de lever les obstacles qui entravent nos opérations. »

Un impact direct sur les coûts et les délais

La fermeture de la frontière a en effet des répercussions directes sur les coûts de production et les délais de livraison. Les sociétés minières, dont Global Atomic, se voient contraintes d’emprunter des compagnies aériennes plus longues et plus coûteuses pour acheminer les réactifs et les équipements nécessaires à leurs activités. Le corridor Niamey-Ouagadougou-Lomé est actuellement la seule alternative viable, mais il allonge considérablement les délais de transport et expose les convois à des risques supplémentaires.

Un enjeu stratégique pour l’économie nigérienne

La réouverture de la frontière est donc un enjeu stratégique non seulement pour les entreprises minières, mais aussi pour l’économie nigérienne dans son ensemble. Le secteur minier représente une part importante du PIB du pays et joue un rôle essentiel dans la création d’emplois et le développement des infrastructures.

Les autorités nigérianes sont conscientes de l’importance de cette question et mènent des discussions intensives avec leurs homologues béninois afin de trouver une solution durable. Les investisseurs étrangers, comme Global Atomic, attendent avec impatience les résultats de ces négociations, qui pourraient avoir un impact significatif sur l’attractivité du Niger en tant que destination minière.

Le Niger veut un secteur minier éthique et transparent

Niamey, le 2 octobre 2024 –Le Niger, riche en ressources minières, entend désormais les exploiter de manière responsable et transparente. C’est ce qu’a souligné le ministre des Mines, le commissaire colonel Ousmane Abarchi, à l’ouverture d’un atelier de formation sur les thèmes éthique, intégrité et déontologie professionnelle et leadership, communication et management à l’intention des cadres du ministère.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableEn effet, dans son discours, le Ministre a insisté sur l’importance de placer l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance au cœur des activités minières. « Il ne suffit plus de posséder des ressources naturelles ». Nous devons les gérer avec sagesse, compétence et responsabilité», a-t-il martelé.  

Un nouveau départ pour le secteur minier nigérien

Par ailleurs, cet atelier, organisé dans un contexte de transition politique, marque une nouvelle étape dans la gestion des ressources minières du Niger. Le ministre a rappelé que « depuis les événements du 26 juillet dernier, notre pays a emprunté une nouvelle voie, celle de la liberté véritable ». Cette nouvelle orientation se traduit également par une volonté de mettre fin aux pratiques opaques et de garantir que les richesses du pays profitent à l’ensemble de la population.

L’orpaillage artisanal, un défi majeur

L’orpaillage artisanal, bien qu’étant une source de revenu pour de nombreuses familles, pose de nombreux problèmes environnementaux et sociaux. Le ministre a reconnu aussi que cette activité devait être mieux régulée et encadrée. « L’or du Niger, comme toutes nos ressources minières, doit être exploité de manière responsable », a-t-il affirmé.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableUn appel à la responsabilité

S’adressant aux participants, le Ministre a souligné leur rôle clé dans la transformation du secteur minier. « Vous êtes les bâtisseurs du Niger de demain », a-t-il déclaré. Il les a appelés ainsi à incarner les valeurs d’intégrité, de compétence et de leadership, et à placer l’intérêt général au-dessus de tout.

Une vision ambitieuse pour le futur

Le ministre a présenté une vision ambitieuse pour le secteur minier nigérien, visant à faire un modèle de bonne gouvernance pour toute la région. Il a également souligné que la souveraineté du Niger passait par une maîtrise totale de ses ressources naturelles.

En conclusion, cet atelier marque un tournant dans la gestion des ressources minières du Niger. En mettant l’accent sur l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance, le gouvernement nigérien entend assurer un développement durable et équitable de ce secteur vital pour l’économie du pays. Cette nouvelle approche réussira-t-elle à concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’exploitation des ressources minières ? Est-ce que les communautés locales s’associeront véritablement à cette nouvelle dynamique ?

Sonatrach et Sonidep excellent dans leur alliance énergétique

Algérie, le 1er octobre 2024 – Le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach, et son homologue nigérien, Sonidep, ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération en signant, ce mardi à Alger, un mémorandum d’entente. En effet, ce partenariat stratégique vise à explorer de nouvelles opportunités dans le domaine de l’exploration, de l’exploitation et de la commercialisation des hydrocarbures.

La cérémonie de signature, qui s’est déroulée en présence des ministres algériens et nigériens de l’Énergie, a été marquée par une forte ambition commune de renforcer les liens économiques entre les deux pays.

Au-delà de l’exploration , cet accord ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines du raffinage, de la pétrochimie et de la distribution de produits pétroliers. Sonatrach prévoit également de mettre en place des programmes de formation spécialisée pour renforcer les compétences des équipes nigériennes.

Un projet phare : le gazoduc transsaharien

Les discussions entre les deux parties ont également porté sur l’avancement du projet de gazoduc transsaharien, un projet d’envergure qui devrait relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Les ministres ont souligné l’importance de ce projet pour le développement socioéconomique des trois pays et se sont engagés à poursuivre les efforts de coordination pour sa réalisation.

Une visite riche en échanges entre Sonatrach et Sonidep

La délégation nigérienne, conduite par le ministre Sahabi Oumarou, a également effectué une visite de plusieurs installations de Sonatrach, notamment l’Institut algérien du Pétrole et la raffinerie d’Arzew. Ces visites ont permis aux responsables nigériens de se familiariser avec les dernières technologies et les meilleures pratiques en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures.

En somme, la signature de ce mémorandum d’entente marque un tournant dans la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Les enjeux sont multiples : développement économique, sécurité énergétique, transition écologique. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce partenariat sur les deux pays et sur la région.

L’Algérie et le Niger : Vers une coopération énergétique accrue

Alger, 1er octobre 2024 –  Dans une démarche qui renforce les relations bilatérales entre l’Algérie et le Niger, le Premier ministre Nadir Larbaoui a accueilli une délégation de haut niveau du Niger, menée par le ministre du Pétrole Sahabi Oumarou.

En effet, cette rencontre, qui s’est tenue aujourd’hui au Palais du gouvernement en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a été l’occasion de transmettre les salutations du président nigérien Abdourahamane Tiani au président algérien Abdelmadjid Tebboune, tout en le félicitant pour sa récente réélection.

Les discussions ont abordé divers sujets d’intérêt commun, notamment la situation dans la région du Sahel, où les deux nations ont exprimé leur volonté de maintenir et de renforcer leur solidarité et leur coopération.

Le ministre Oumarou a exprimé sa satisfaction concernant les résultats de sa visite, qui fait suite à celle du Premier ministre nigérien en août, mettant en avant la qualité des échanges avec les responsables algériens et l’ambition commune de renforcer la coopération, en particulier dans le domaine des hydrocarbures. Il a mis en évidence l’importance stratégique du projet de gazoduc transsaharien en tant qu’élément essentiel de l’intégration régionale.  L’Algérie et le Niger ont également discuté du démarrage du projet  « Kafra » et du transfert de savoir-faire algérien en matière de raffinage.

Le projet de gazoduc transsaharien revêt une importance stratégique et représente un élément clé pour l’intégration régionale. Les deux parties ont convenu de la nécessité de poursuivre les réunions de coordination pour accélérer la mise en œuvre du projet, avec une prochaine rencontre prévue à Alger avant la fin de l’année, qui impliquera toutes les parties concernées. Cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme visant à consolider les liens historiques et à promouvoir un développement économique mutuel et durable.

Gacyen Mouely renforce les liens avec la SONIDEP

Niamey, le 23 septembre 2024 – L’expert en contrats pétroliers et gestionnaire du cabinet 3M-Partners & Conseils , Gacyen Mouely, a eu l’honneur de rencontrer le Directeur général de la Société Nigérienne des Pétroles (SONIDEP), le colonel Seibou Hassane Ali, à Niamey le 18 septembre . Cette rencontre a été l’occasion pour Mouely de saluer la participation de la SONIDEP à la prestigieuse deuxième édition des Journées du Pétrole à Dubaï et de discuter des opportunités de collaboration entre 3M-Partners & Conseils et la société nationale.

Vers l’excellence opérationnelle :  Formation et développement des acteurs de SONIDEP

Les discussions ont porté sur la volonté commune de renforcer la coopération sud-sud et de combiner les expertises des deux entités pour relever les défis du secteur des hydrocarbures. Mouely a également présenté le programme de formation de 3M-Partners & Conseils pour les années 2024-2025, qui se concentre sur les fondamentaux du Code de Partenariat Public-Privé (CPP), l’audit et la comptabilité spécifiques à l’industrie pétrolière, ainsi que l’optimisation des opérations de contrôle.

Gacyen Mouely, a récemment eu une réunion avec le Directeur général de la SONIDEP afin de discuter de futures collaborations.La rencontre a été marquée par un échange approfondi sur les possibilités de collaboration, notamment dans le domaine de la formation, où 3M-Partners & Conseils propose un programme innovant visant à renforcer les compétences dans le secteur pétrolier. Le Directeur général de la SONIDEP a exprimé son intérêt pour ce programme qui pourrait bénéficier aux employés de la SONIDEP et contribuer à l’amélioration des opérations de la société.

Gacyen Mouely a exprimé sa gratitude envers le colonel Seibou Hassane Ali pour sa disponibilité et son engagement envers le partenariat. Il a également remercié SASOU SARLU, le partenaire de 3M-Partners & Conseils, pour son soutien continu. Cette rencontre souligne l’importance de la collaboration entre les acteurs du secteur pétrolier et ouvre la voie à de futures initiatives conjointes qui pourraient transformer le paysage énergétique de la région.

En conclusion, l’engagement de Gacyen Mouely et de la SONIDEP à travailler ensemble promet de stimuler l’innovation et la croissance dans le secteur pétrolier, tout en renforçant les relations sud-sud. Avec des programmes de formation ciblés et une vision partagée de l’avenir, les deux parties se positionnent activement pour naviguer à travers les complexités du marché des hydrocarbures et s’apprêtent à réaliser des progrès significatifs dans les années à venir.

Niger : L’or noir ouvre de nouvelles perspectives à Mouely

Niamey, le 23 septembre  – La mission de Gacyen Mouely au Niger, du 18 au 22 septembre 2024, s’est achevée sur une note résolument positive. L’expert en contrats pétroliers a été reçu par le ministre nigérien du Pétrole et du Gaz, Dr. Sahabi Oumarou, pour un dialogue ouvert sur les défis et opportunités liés aux hydrocarbures dans la région.

En effet, cette rencontre a permis de discuter des activités du cabinet 3M-Partners & Conseils dont  Mouely est le gestionnaire , du succès des Journées Pétrole 2024 et du lancement imminent d’un programme de formation destiné aux administrations impliquées dans le Cadre de Partenariat Public (CPP).

Le spécialiste des contrats pétroliers, Gacyen Mouely, termine une mission réussie au Niger, caractérisée par des échanges stratégiques Mouely au cœur de l’or noir : Visite des instances qui font bouger le marché

Par ailleurs, la série de rencontres tenues durant cette mission a renforcé les liens entre les acteurs clés du secteur énergétique nigérien et le cabinet 3M-Partners & Conseils. Des visites à la Société Nigérienne de Produits Pétroliers (SONIDEP), à la Présidence de la République, à l’Office National des Produits Pétroliers Vétérinaires (ONPV) et à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ont souligné l’importance de la collaboration et du dialogue continu.

Mouely exprime sa gratitude envers le ministre Sahabi Oumarou, les divers interlocuteurs rencontrés et SASOU SARLU, le partenaire local, pour leur accueil chaleureux et leur engagement envers le projet. Leur disponibilité et leur volonté de travailler ensemble ont été des facteurs clés du succès de cette mission.

Le spécialiste des contrats pétroliers, Gacyen Mouely, termine une mission réussie au Niger, caractérisée par des échanges stratégiques En quittant Niamey, Mouely emporte avec lui non seulement les résultats prometteurs de cette visite mais aussi le souvenir d’une ville hospitalière, imprégnée d’histoire et de culture. L’adage local « Kala Djirbi Hinka / Say Koina biwou » résonne comme un écho de l’hospitalité et de la richesse culturelle que Mouely a expérimentées durant son séjour.

En bref, cette mission au Niger représente un jalon important pour l’avenir énergétique de la région, démontrant l’importance de la coopération internationale et de l’expertise dans le développement des ressources naturelles. Avec des professionnels comme Mouely à la barre, l’industrie pétrolière africaine continue de progresser vers un avenir plus durable et prospère.

Niger : L’or et l’uranium sous contrôle national

Niamey, le 20 septembre 2024 – Le Niger franchit une nouvelle étape dans l’exploitation de ses ressources minières. En effet, lors du Conseil des ministres de jeudi 19, le gouvernement a approuvé la création de deux nouvelles sociétés d’État : Mazoumawa National Gold Company (MNGC) pour l’or et Timersoi National Uranium Company (TNUC) pour l’uranium.

Cette décision marque une volonté affirmée de l’État nigérien de reprendre en main l’exploitation de ses richesses souterraines. En créant ces deux sociétés, Niamey entend assurer une gestion plus transparente et plus profitable de ces ressources stratégiques, traditionnellement exploitées par des multinationales.

Un enjeu de souveraineté

En plaçant l’exploitation de l’or et de l’uranium sous contrôle national, le Niger vise à renforcer sa souveraineté économique et à mieux répartir les bénéfices de ces activités. L’objectif est clair : faire en sorte que les richesses minières du pays contribuent davantage au développement et au bien-être de la population.

De nouvelles perspectives

La création de ces sociétés d’État ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur minier nigérien. Elle pourrait notamment stimuler l’investissement, créer de nouveaux emplois et renforcer les capacités locales. Cependant, de nombreux défis restent à relever pour garantir le succès de cette nouvelle orientation.

Les questions qui se posent

  • Comment ces nouvelles sociétés seront-elles financées et structurées ?
  • Quels sont les garanties pour une exploitation minière responsable et respectueuse de l’environnement ?

Les réponses à ces questions détermineront en grande partie l’impact réel de cette décision sur le développement du Niger.

En somme, la création de Mazoumawa National Gold Company et de Timersoi National Uranium Company marque un tournant pour le secteur minier nigérien. En plaçant l’exploitation de l’or et de l’uranium sous contrôle national, le gouvernement espère ainsi renforcer la souveraineté économique du pays et améliorer le sort de ses populations.

Secteur minier au Niger: une nouvelle ère de croissance économique

Niamey, 27 août 2024 – Dans une démarche résolue vers la prospérité économique, le Ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a orchestré une réunion cruciale avec les figures clés du secteur minier du Niger. L’objectif affirmé de cette rencontre est de catalyser une transformation où le secteur minier deviendrait un pilier central de l’économie nationale.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une série d’efforts visant à optimiser la gestion des ressources minérales du pays, à promouvoir l’investissement et à garantir une distribution équitable des bénéfices générés.

La réunion a mis en lumière la nécessité d’une approche holistique qui englobe la modernisation des infrastructures, l’adoption de technologies avancées et la mise en place d’un cadre réglementaire robuste. Le Ministre a souligné l’importance de l’innovation et de la formation professionnelle pour assurer une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un secteur en constante évolution.

ous la présidence du Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, le Niger entreprend des mesures stratégiques pour transformer le secteur minierLes participants ont également discuté des stratégies pour attirer des investissements étrangers tout en protégeant les intérêts nationaux. La transparence, la bonne gouvernance et le respect des normes environnementales ont été identifiés comme des piliers essentiels pour bâtir une industrie minière respectueuse et pérenne.

En conclusion, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir le secteur minier. Il a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, les entreprises minières et les communautés locales pour assurer une croissance économique inclusive qui bénéficie à toute la population nigérienne. Avec ces mesures, le Niger se positionne comme un acteur prometteur sur l’échiquier minier international, prêt à exploiter son potentiel pour un avenir plus radieux.

Le Niger relance sa production pétrolière de Sèmè-Podji

Niamey, 21 août 2024 – Le Niger a marqué un tournant décisif dans son secteur pétrolier. Après une interruption due à des tensions locales, le pays a repris avec vigueur ses activités d’exportation. Le 20 août, un pétrolier libérien, l’Aura M, a quitté la plateforme de Sèmè-Podji, chargé d’un million de barils de brut nigérien à destination de la Chine.

En effet, cette reprise des exportations témoigne de la résilience du Niger face aux défis. La plateforme de Sèmè-Kpodji, située à la frontière avec le Bénin, avait été le théâtre d’incidents qui avaient temporairement paralysé les activités pétrolières. Grâce à des efforts diplomatiques et à une collaboration renforcée avec les pays voisins, le Niger a réussi à surmonter ces obstacles et à relancer sa production.

Reprise de la production pétrolière, un signal fort pour l’économie nigérienne

En outre, ce nouveau départ pour le secteur pétrolier nigérien est une excellente nouvelle pour l’économie du pays. Les revenus générés par les exportations de pétrole devraient permettre de financer des projets d’infrastructures, de créer des emplois et d’améliorer le niveau de vie des populations.

La Chine, un partenaire

Il est important de préciser qu’un premier chargement du pétrole brut nigérien dans les eaux béninoises à partir du pipeline Niger-Bénin à Sèmè a eu lieu 19 mai 2024.  Par ailleurs, le choix de la Chine comme destination pour le pétrole nigérien est révélateur des nouvelles dynamiques géopolitiques. Pékin, en quête de nouvelles sources d’énergie pour alimenter sa croissance économique, voit dans l’Afrique un continent riche en ressources. Ce partenariat avec la Chine pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le Niger, notamment en termes d’investissements et de transferts de technologies.

Des enjeux géopolitiques de l’activité pétrolière

La reprise des activités pétrolières au Niger a des implications dépassant quint les frontières du pays. Cette région de l’Afrique est riche en ressources naturelles, ce qui en fait un enjeu stratégique pour les grandes puissances. La compétition pour l’accès à ces ressources est susceptible d’intensifier les rivalités géopolitiques dans la région.

Les défis à relever

Si la reprise des exportations de pétrole est une bonne nouvelle, le Niger doit relever de nombreux défis pour tirer pleinement parti de ses ressources naturelles. Il s’agit notamment de garantir une exploitation durable des ressources, de lutter contre la corruption et de promouvoir le développement local.

En conclusion, la relance de la production pétrolière au Niger marque un tournant pour le pays. En s’appuyant sur ses partenaires internationaux et en mettant en œuvre des politiques économiques judicieuses, le Niger à toutes les cartes en main pour devenir un acteur majeur du marché énergétique mondial.

Le Niger et le Burkina unissent leurs forces dans le secteur minier

Niamey, le 21 août 2024 – Le Niger et le Burkina Faso, deux poids lourds de l’économie minière en Afrique de l’Ouest, renforcent leurs privilèges. Une délégation de la société minière burkinabè ‘Lilium Mining Services’ a été reçue à Niamey par le Ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane.

Cette rencontre, riche en enjeux, a permis d’explorer les nombreuses opportunités qu’offre le secteur minier des deux pays. Les échanges ont été portés sur des sujets aussi variés que les technologies d’exploitation, les normes environnementales, la gouvernance minière et les investissements.

Un partenariat gagnant-gagnant pour le secteur minier

Les deux parties ont souligné l’importance d’un partenariat solide et durable. Le Ministre Ousmane a salué l’expertise de ‘Lilium Mining Services’ et a réaffirmé l’engagement du Niger à créer un environnement des affaires attractif pour les investisseurs. De son côté, la délégation burkinabè a aussi exprimé sa volonté de contribuer au développement du secteur minier nigérien tout en respectant les normes internationales les plus élevées.

Le Niger et le Burkina Faso s'unissent pour développer leur secteur minier, ouvrant de nouvelles perspectives économiques Des enjeux clés pour l’Afrique

Cette coopération entre le Niger et le Burkina Faso revêt une importance stratégique pour toute l’Afrique. En effet, le secteur minier est un moteur de croissance économique, mais il pose également des défis en termes de développement durable, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption. Les deux pays ont l’opportunité de montrer l’exemple en matière de bonne gouvernance minière.

Les prochaines étapes

A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration et d’explorer de nouvelles pistes de partenariat. Des groupes de travail examineront les projets d’investissement les plus prometteurs pour établir un cadre juridique et fiscal approprié.

Jeux et perspectives d’avenir grâce au secteur minier

Le partenariat stratégique récemment formé entre le Niger et le Burkina Faso est un pas en avant prometteur pour l’essor du secteur minier régional. Cette collaboration est susceptible de déclencher une vague d’opportunités économiques, notamment par la création d’emplois significatifs et le transfert de technologies avancées.

En outre, elle promet d’améliorer les infrastructures essentielles et de favoriser une diversification économique qui pourrait revitaliser d’autres industries vitales, renforçant ainsi la résilience et la prospérité des économies nationales.

En bref, La coopération entre le Niger et le Burkina Faso dans le domaine minier est une excellente nouvelle pour les deux pays et pour toute l’Afrique. Elle démontre que les pays africains peuvent travailler ensemble pour développer leurs ressources naturelles de manière durable et équitable.

Niger : Audit réclamé sur la Cominak et 50 ans d’uranium

Agadez, 9 juillet 2024 – L’ONG Aghirin’man a appelé lundi les autorités nigériennes à mener un audit sur la fermeture de la mine d’uranium de Cominak et sur les 50 ans d’exploitation de ce minerai dans le pays.

Dans un communiqué, l’ONG basée à Arlit et présidée par Almoustapha Alhacen, dresse un bilan sombre de l’exploitation minière au Niger, soulignant les impacts négatifs sur les populations locales et l’environnement.

L’ONG pointe notamment le « triste héritage » de la mine de Cominak, fermée en 2021, avec ses 20 millions de tonnes de résidus radioactifs et les risques de contamination des nappes phréatiques. Elle évoque également les 1 600 travailleurs laissés au chômage par la fermeture de la mine.

Face à ce constat, Aghirin demande aux autorités de transition de réaliser deux audits : un sur la fermeture de la Cominak et un autre sur les 50 ans d’exploitation de l’uranium au Niger. L’ONG propose également l’organisation d’un forum national ou d’états généraux sur le sujet afin de « repenser l’avenir minier du pays ».

L’ONG appelle enfin les partenaires du Niger à « s’engager sérieusement » aux côtés du pays dans le respect mutuel et à revoir les contrats miniers « inférieurs à ceux d’avant ».

Ce communiqué intervient alors que le Niger a récemment retiré deux permis d’exploitation d’uranium à des sociétés françaises. Les autorités nigériennes ont également annoncé leur intention de renégocier les contrats miniers existants.

La question de l’exploitation minière au Niger est sensible et suscite de vifs débats. Les populations locales réclament souvent une meilleure répartition des bénéfices de l’exploitation minière et une protection accrue de leur environnement.

L’appel d’Aghirin’man à un audit et à une réflexion approfondie sur l’avenir du secteur minier au Niger est susceptible de contribuer à apaiser ces tensions et à trouver des solutions durables.

Niger et Tchad : un nouveau souffle pour la coopération pétrolière

Dans un élan de solidarité transfrontalière, le Niger et le Tchad renforcent leurs liens économiques à travers un projet ambitieux de coopération pétrolière. Le gouvernement nigérien, dans une démarche stratégique, envisage d’exploiter le pipeline tchadien pour acheminer son pétrole brut vers les marchés internationaux.

En effet, cette initiative prometteuse fait suite à une série de discussions bilatérales et à la visite du président tchadien au Niger, soulignant l’importance des relations de bon voisinage entre les deux nations.

Optimiser l’exportation pour une production pétrolière en croissance

Le Niger, qui a rejoint le cercle des producteurs de pétrole en 2011, cherche à optimiser ses capacités d’exportation face à une production croissante. La décision d’utiliser l’infrastructure tchadienne intervient dans un contexte de tension avec le Bénin, partenaire actuel pour l’exportation du pétrole nigérien.

Les désaccords sur les modalités de chargement au port de Sémè ont poussé le Niger à considérer d’autres options, le pipeline tchadien se présentant comme une alternative viable et prometteuse.

Réactiver un accord dormant pour une coopération pétrolière redynamisée

L’accord bilatéral signé en 2012 entre le Niger et le Tchad, bien que dormant pendant plusieurs années, est maintenant remis au premier plan, avec la volonté des deux pays de concrétiser cette route pétrolière. La mise en place d’un comité par le Niger pour réactiver les travaux nécessaires témoigne de l’engagement sérieux et renouvelé envers ce projet.

La production nigérienne, qui a significativement augmenté depuis 2023, nécessite des solutions d’exportation diversifiées pour maintenir la stabilité économique et répondre à la demande internationale croissante.

Un partenariat porteur pour un développement régional partagé

Ce partenariat entre le Niger et le Tchad pourrait non seulement faciliter l’accès du Niger aux marchés mondiaux mais aussi renforcer l’intégration économique régionale. En exploitant leurs ressources et infrastructures, les deux pays pourraient ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéfiques pour l’ensemble de la région.

En somme, ce projet de collaboration pétrolière est un exemple concret de la manière dont la coopération interétatique peut surmonter les défis logistiques et géopolitiques, tout en favorisant la croissance et la prospérité partagées.

Niger : Orano perd la mine d’uranium d’Imouraren

Niamey, 20juin 2024- Dans un coup dur pour le géant français Orano, le gouvernement du Niger a officiellement retiré le permis d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren. Cette décision, prise suite à des retards répétés et des manquements aux engagements contractuels de la part d’Orano, met un terme à un accord stratégique de longue date entre les deux pays.

Imouraren : Une mine au cœur de tensions croissantes

Considérée comme l’une des plus importantes réserves d’uranium au monde, la mine d’Imouraren symbolisait un partenariat crucial entre le Niger et la France. Cependant, les retards récurrents dans le lancement de l’exploitation ont alimenté des tensions croissantes.

Initialement prévu pour 2012, le projet Imouraren a subi de multiples rapports, principalement liés aux fluctuations des prix de l’uranium sur le marché international. Ces retards ont eu des conséquences économiques importantes pour le Niger, pays fortement dépendant des revenus de ses ressources naturelles.

Accords non respectés et frustrations croissantes

Un accord de 2014 stipulait le début des travaux en 2017 et la production en 2020. Face à l’absence de progrès, le gouvernement nigérien a envoyé deux lettres de mise en demeure à Orano, exigeant le respect des engagements contractuels.

L’absence de réaction tangible a finalement conduit à la décision de retirer le permis d’exploitation. Cette mesure met en évidence la détermination du Niger à faire respecter ses lois et réglementations minières et à protéger ses intérêts économiques.

Orano réagit avec prudence

Orano a réagi à cette annonce avec modération, reconnaissant les défis rencontrés et réaffirmant son engagement envers le Niger. Cependant, cette situation soulève des questions importantes sur l’avenir des investissements étrangers dans le secteur minier nigérien et sur les relations entre les multinationales et les gouvernements hôtes.

Répercussions et perspectives d’avenir

Alors que le Niger cherche un nouvel opérateur capable de respecter les délais et les engagements, cette affaire met en lumière la complexité des partenariats internationaux dans l’exploitation des ressources naturelles. Elle rappelle également aux acteurs du secteur minier l’importance de la responsabilité sociale des entreprises et du respect des accords contractuels pour maintenir des relations harmonieuses avec les pays hôtes.

Imouraren : Orano risque de perdre le gisement d’uranium au Niger

Lomé, 19 juin 2024 – Le projet de relance de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren au Niger par le groupe français Orano est menacé. En effet,  Niamey pourrait retirer le permis d’exploitation à Orano dès le 20 juin en raison du rejet de son nouveau plan de développement.

Un contexte tendu et des relations fragilisées

Par ailleurs, cette situation intervient dans un contexte de relations tendues entre le Niger et la France depuis l’arrivée au pouvoir du général Tiani en juillet 2023. Le Niger se rapproche de la Russie, ouvrant la voie à une possible implication de ROSATOM, l’agence nucléaire russe, dans le projet Imouraren.

Enjeux économiques et géopolitiques majeurs

Le gisement d’Imouraren représente une ressource inestimable pour le Niger, dont l’économie dépend fortement de l’exploitation minière. Les autorités nigériennes veulent maximiser les profits de l’exploitation, mais se heurtent à des considérations géopolitiques et économiques complexes, l’uranium étant une ressource stratégique.

Un avenir incertain et des répercussions importantes

L’avenir du gisement d’Imouraren est incertain. Les décisions des prochains jours auront des répercussions importantes pour Orano, l’économie nigérienne et les relations entre le Niger et ses partenaires internationaux.

En somme, l’horizon du projet d’Imouraren se dessine dans un voile d’incertitude, où chaque pas à venir résonnera profondément auprès de tous les acteurs impliqués. Dans l’attente d’une parole officielle d’Orano ou du gouvernement du Niger, le silence actuel ne fait qu’épaissir le mystère planant sur le devenir de cette entreprise.

Arlit, au cœur de la lutte mondiale pour l’uranium

Dans le désert aride du Niger, les mines d’uranium d’Arlit se dressent comme des sentinelles au cœur des enjeux géopolitiques mondiaux. La lutte pour la domination du précieux minerai, connu sous le nom de Yellow Cake, s’intensifie, impliquant des acteurs internationaux majeurs. Selon des sources récentes, l’attention des États-Unis et de la France se porte avec acuité sur ces gisements, dans une tentative de prévenir toute transaction d’uranium vers des nations aux relations ambiguës, telles que l’Iran. Les souvenirs des conflits passés, où de telles transactions étaient prétextes à des interventions militaires, hantent encore les stratégies de surveillance actuelles.

Satellites et surveillance : Les yeux électroniques scrutent les mines d’Arlit

Des yeux électroniques, sous la forme de satellites avancés, scrutent sans relâche le moindre mouvement au sein de cette région stratégique. Le National Reconnaissance Office américain, appuyé par des entreprises spécialisées, déploie des technologies de pointe pour surveiller le site. Parallèlement, l’Europe n’est pas en reste, avec la France et le groupe Airbus qui utilisent leurs propres satellites d’observation pour une vigilance accrue.

Impact du coup d’État : Fermeture des frontières et pénurie d’intrants

La dynamique de cette surveillance a été bouleversée par les événements politiques récents, notamment le coup d’État de juillet 2023, qui a entraîné l’arrêt de l’exploitation par Orano, anciennement connu sous le nom d’Areva. La fermeture des frontières a provoqué une pénurie d’intrants, paralysant ainsi l’activité minière. Malgré cela, un stock conséquent de Yellow Cake demeure sur place, suscitant l’intérêt international et exacerbant les tensions.

 

La Chine, avec ses ambitions croissantes, ne se tient pas à l’écart de cette course pour le contrôle des ressources. Ses satellites, dotés de capacités de haute définition, observent méticuleusement les alentours des mines, révélant l’intérêt prononcé de la China National Nuclear Corporation pour la relance de la mine d’Imouraren, voisine d’Arlit. Ce site, jadis vanté comme le projet minier le plus prometteur du continent, demeure inactif depuis une décennie, bien que jamais formellement abandonné par Orano.

 

En somme,  Les mines d’Arlit, et par extension, le Niger, se trouvent au centre d’une toile d’intrigues qui ne cesse de se tisser, reflétant l’importance cruciale des ressources naturelles dans la géopolitique contemporaine.

Ultimatum nigérien à GoviEx : produisez ou perdez la licence

Niamey, Niger – Dans un mouvement audacieux pour stimuler l’économie et assurer une exploitation minière responsable, le gouvernement nigérien a posé un ultimatum à la société canadienne GoviEx : lancez la production d’uranium sur le site de Madaouela avant le 3 juillet 2024, ou faites face au retrait de votre licence d’exploitation.

Depuis l’obtention de son permis en 2015, GoviEx n’a pas réalisé de progrès significatifs dans le développement du projet Madaouela, malgré une durée de concession de 20 ans. Cette inaction a poussé les autorités nigériennes à prendre des mesures drastiques pour protéger les intérêts économiques du pays.

L’uranium, pierre angulaire de l’économie nigérienne, représentait 7,6% du PIB et 6,52% des recettes de l’État en 2020. La décision du gouvernement reflète donc une stratégie plus large visant à maximiser les bénéfices du secteur minier pour le peuple nigérien.

En réponse, GoviEx a indiqué être en pourparlers avec Niamey pour résoudre la situation. Cependant, l’entreprise n’a pas confirmé sa capacité à respecter l’échéance fixée, laissant planer l’incertitude sur l’avenir du projet.

Le code minier du Niger est clair : les entreprises doivent commencer le développement et l’exploitation des mines dans les deux ans suivant l’octroi d’une licence. Le gouvernement nigérien semble déterminé à faire respecter ces règles, envoyant un signal fort aux autres opérateurs miniers : la non-conformité ne sera pas tolérée.

Cette initiative pourrait redéfinir les relations entre le Niger et les entreprises minières internationales, avec des implications potentielles pour l’industrie mondiale de l’uranium. Alors que le compte à rebours pour GoviEx commence, Niamey attire l’attention pour déterminer si cette approche rigoureuse bénéficiera à l’économie nationale.