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Niamey accueille la 2e session du comité de pilotage du projet EWASME

Niamey, 5 mars 2025 – La capitale nigérienne, Niamey, vibre au rythme d’un événement porteur d’ambition et de promesses depuis ce matin. La deuxième session du comité de pilotage du projet EWASME (Empowering West African Women Small and Medium Enterprises) s’est ouverte dans une atmosphère empreinte de détermination. Sous les regards attentifs des acteurs impliqués, ce rendez-vous marque une étape décisive dans une initiative visant à redessiner l’avenir économique des femmes dans les chaînes de valeur du riz au Niger.

Par ailleurs, doté d’une enveloppe conséquente de 3 221 550 dollars américains pour la composante nigérienne, ce projet audacieux, financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et porté par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en étroite synergie avec le ministère de l’Agriculture du Niger, ambitionne d’insuffler une nouvelle vitalité à 310 entreprises féminines. L’objectif est de les propulser vers une autonomie économique durable, en leur offrant les outils nécessaires pour s’épanouir dans un secteur aussi stratégique que celui du riz, pilier de la sécurité alimentaire dans la région.

La 2e session du projet EWASME à Niamey, dotée de 3,2 millions de dollars, ambitionne d’autonomiser 310 entreprises féminines nigériennes EWASME : Un projet aux racines profondes

En outre, lancée dans quatre pays ouest-africains (Niger, Sénégal, Guinée et Sierra Leone), l’initiative EWASME s’inscrit dans une vision régionale plus large, celle de transformer les filières rizicoles en un levier de développement inclusif. Au Niger, où l’agriculture demeure le socle de subsistance pour une grande partie de la population, ce projet cible spécifiquement les phases post-récolte, un maillon essentiel souvent négligé. Formations pointues, subventions ciblées, accès facilité aux marchés et dialogues politiques pour lever les entraves structurelles : autant de leviers déployés pour faire éclore le potentiel entrepreneurial des femmes nigériennes.

Dès 2024, une première cohorte d’une centaine d’organisations féminines a été identifiée pour bénéficier de cet accompagnement. Aujourd’hui, alors que la deuxième session du comité de pilotage bat son plein, les regards se tournent vers les avancées concrètes et les ajustements à opérer pour garantir un impact tangible. Présidée par des figures clés du ministère de l’Agriculture, cette réunion n’est pas qu’une formalité administrative : elle incarne un engagement ferme envers une cause qui dépasse les frontières du Niger.

Les femmes, architectes d’un avenir résilient

Dans un pays où les défis climatiques, économiques et sociaux pèsent lourdement sur les épaules des communautés rurales, les femmes apparaissent comme des bâtisseuses discrètes, mais indispensables. Pourtant, trop souvent, leurs efforts restent entravés par un accès limité aux ressources et aux opportunités. EWASME vient bousculer cet ordre établi en plaçant ces entrepreneurs au cœur d’une dynamique de changement. Avec un budget global de 11,25 millions de dollars pour l’ensemble des pays concernés, dont plus de 3 millions alloués au Niger, le projet ne lésine pas sur les moyens pour faire germer une révolution silencieuse.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 310 entreprises féminines nigériennes, principalement dans les régions de Dosso, Niamey et Tillabéry, seront les ambassadrices de cette transformation. À travers elles, ce sont des familles, des villages, voire des régions entières qui pourraient voir leur horizon s’éclaircir. Réduire la dépendance aux importations de riz, renforcer la compétitivité locale et améliorer le statut économique des femmes : les ambitions d’EWASME résonnent comme un défi lancé aux pesanteurs du passé.

 EWASME : une collaboration au service du progrès

Le succès de cette entreprise repose sur une alchimie bien rodée entre les partenaires. La BID, avec son expertise en financement du développement, apporte les ressources financières. Le PNUD, fort de son expérience mondiale, assure la mise en œuvre sur le terrain. Quant au ministère de l’Agriculture nigérien, il ancre le projet dans les réalités locales, garantissant son alignement avec les priorités nationales, notamment le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP). Cette triangulation, loin d’être un simple échafaudage institutionnel, se veut le moteur d’une action concertée et pérenne.

Une graine d’espoir dans le sable du Sahel

Alors que les débats de cette deuxième session s’animent à Niamey, une certitude émerge : EWASME n’est pas qu’un projet parmi d’autres. C’est une promesse, celle d’un Niger où les femmes, jadis reléguées dans l’ombre, deviennent les artisanes d’une prospérité partagée. Dans les champs arides du Sahel, où chaque goutte d’eau et chaque grain de riz comptent, ces entrepreneures plantent bien plus que des cultures : elles sèment les graines d’un avenir dans lequel l’autonomie n’est plus un rêve, mais une réalité palpable. Et si, au détour de cette initiative, le Niger découvrait que sa véritable richesse ne réside pas seulement dans son sol, mais dans le courage indomptable de celles qui le cultivent ?

Niger : la HACP et la GIZ unissent leurs forces pour la paix

Ce matin, dans les bureaux feutrés de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) à Niamey, une poignée de mains a scellé un horizon prometteur. Le Général de Brigade Amadou DiDDili, figure tutélaire de cette institution dédiée à panser les plaies d’un Niger tourmenté, a accueilli avec une solennité empreinte de chaleur Mme Martina Wegner, Directrice Résidente de la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. Autour de la table, le Secrétaire Général, la Secrétaire Générale Adjointe et le Chef de la Division Suivi et Évaluation ont prêté une oreille attentive à ce qui s’annonçait comme une symphonie d’idées neuves pour un pays en quête de sérénité.

À Niamey, la HACP et la GIZ s’unissent pour renforcer la paix au Niger à travers des projets novateurs sur les ressources naturelles Dialogue et coopération : la feuille de route pour un Niger stable

Loin des tumultes qui agitent parfois les vastes étendues sahéliennes, cette rencontre a été un havre de dialogue, un creuset où les ambitions de paix et de développement ont pris forme. Les mots échangés n’étaient pas de simples murmures diplomatiques, mais des ponts jetés entre deux entités résolues à tisser un avenir plus stable. Au cœur des pourparlers, une volonté limpide : renforcer la coopération entre la HACP et la GIZ pour ériger des remparts contre l’instabilité qui ronge encore certaines contrées nigériennes. Les projets évoqués ne se contentent pas de rêver la paix ; ils la dessinent avec des contours précis, ancrés dans les réalités du terrain.

Ressources naturelles : désamorcer les tensions communautaires

L’accès aux ressources naturelles, ce nerf sensible des tensions communautaires, a occupé une place de choix dans les discussions. Dans un pays où la terre, l’eau et les pâturages sont autant de trésors disputés, les deux parties ont exploré des voies pour apaiser les rivalités. La vulgarisation des textes du Code rural, souvent méconnus ou mal compris, a été brandie comme une clé pour démêler les nœuds de conflits. À cela s’ajoute une idée aussi simple qu’essentielle : la création de comités de paix, ces espaces de parole où les communautés, assises côte à côte, pourraient dénouer leurs différends avant qu’ils ne s’enflamment. Ces initiatives, portées par une ambition pragmatique, visent à insuffler une cohésion sociale là où les fractures menacent de s’élargir.

À Niamey, la HACP et la GIZ s’unissent pour renforcer la paix au Niger à travers des projets novateurs sur les ressources naturelles La HACP et la GIZ : Une alliance pragmatique pour bâtir la cohésion sociale

Le Général DiDDili, avec son regard affûté par des années de service, a su poser les jalons d’une vision où la paix ne serait pas un vœu pieux, mais un édifice bâti pierre après pierre. Face à lui, Martina Wegner, forte de l’expertise de la GIZ, a apporté une palette de solutions éprouvées, puisées dans des expériences menées au-delà des frontières nigériennes. Ensemble, ils ont esquissé un tableau sur lequel la stabilité ne se mesure pas seulement à l’absence de violence, mais à la présence d’un dialogue vivant, d’une entente qui germe dans les villages les plus reculés.

Ce rendez-vous n’était pas une fin en soi, mais une aurore, un premier pas sur un sentier escarpé. Car, au Niger, la paix est une conquête de chaque instant, un défi qui exige patience et audace. Et tandis que les échos de cette rencontre s’évanouissent dans l’air sec de Niamey, une certitude demeure : dans le désert, même les vents les plus arides finissent par porter les graines d’un renouveau. Peut-être est-ce là, dans ces grains de sable déplacés par une main tendue, que se cache la promesse d’un Niger apaisé, prêt à offrir à ses enfants un demain plus doux qu’hier.

Niger : alliance stratégique pour l’action climatique

Niamey, 21 janvier 2025 – Le Niger, confronté aux défis pressants du changement climatique, a franchi une étape significative aujourd’hui en lançant le Club des partenaires pour la lutte contre le changement climatique. En effet, cette initiative, fruit d’une collaboration entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Niger, l’ambassade du Royaume-Uni et divers acteurs nationaux, vise à renforcer et accélérer les engagements climatiques du pays.

Lancement du Club des Partenaires pour la Lutte Contre le Changement Climatique au Niger, visant à renforcer les engagements climatiques Unir les forces pour une action climatique collective

Le Club des Partenaires se positionne comme une plateforme essentielle pour coordonner les efforts des différentes parties prenantes engagées dans la lutte contre le changement climatique au Niger. En favorisant le partage d’expertises, de ressources et de bonnes pratiques, cette coalition aspire à maximiser l’impact des initiatives climatiques et à promouvoir une action concertée face aux défis environnementaux.

Préparation stratégique en vue de la COP30

L’un des objectifs majeurs du Club est de préparer activement la participation du Niger à la COP30 sur les changements climatiques, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.  Par ailleurs, cette conférence internationale représente une opportunité cruciale pour le Niger de présenter ses initiatives, de renforcer ses engagements et de mobiliser des soutiens financiers et techniques pour ses projets climatiques.

Le Niger : un acteur clé dans la lutte climatique au Sahel

Situé au cœur du Sahel, le Niger est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique, tels que l’augmentation des températures, la variabilité des précipitations et la désertification. Ces phénomènes menacent la sécurité alimentaire, les ressources en eau et les moyens de subsistance des populations. Conscient de ces enjeux, le Niger s’est engagé activement dans des initiatives régionales, notamment à travers la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), dont le Secrétariat Exécutif a été établi en février 2023.

Renforcement des capacités nationales

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la résilience face au changement climatique, le Niger a également organisé des ateliers de renforcement des capacités. Par exemple, en janvier 2025, la Banque Agricole du Niger (BAGRI) a initié un atelier visant à outiller les parties prenantes sur les actions liées aux Contributions Déterminées au niveau National (CDN) en lien avec le changement climatique.  Ces initiatives témoignent de la volonté du Niger de s’adapter et de mitiger les effets néfastes du changement climatique.

Vers une transition écologique inclusive

En somme, le lancement du Club des partenaires pour la lutte contre le changement climatique symbolise une avancée majeure dans la mobilisation collective pour le climat au Niger. En réunissant les efforts des partenaires internationaux, des institutions nationales et de la société civile, le Niger démontre son engagement à promouvoir une transition écologique inclusive et durable, tout en renforçant sa position sur la scène internationale en matière de politique climatique.

 

Maradi : lancement de la deuxième phase du programme de transferts monétaires pour les ménages sinistrés

Maradi, 21 janvier 2025 – La commune 1 de Maradi a entamé la deuxième phase du programme de transferts monétaires destiné à soutenir les ménages affectés par les inondations dévastatrices de la saison des pluies de 2024. Cette initiative, pilotée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger et ses partenaires, vise à atténuer les impacts socio-économiques des catastrophes naturelles sur les populations vulnérables.

Lancement de la deuxième phase du programme de transferts monétaires à Maradi, où 1 500 ménages affectés par les inondations de 2024 Les effets dévastateurs des inondations de 2024 et l’aide humanitaire

Dès le 19 janvier, à Soly Tragris Dakoro, 500 ménages ont reçu une aide financière de 40 000 francs CFA, marquant ainsi le début de cette seconde phase. Au total, 1 500 ménages bénéficieront de ce soutien à Maradi, chacun recevant pour la deuxième fois cette somme destinée à couvrir les besoins les plus urgents.

Les inondations de 2024 ont eu des conséquences dramatiques au Niger, touchant plus de 1,4 million de personnes et causant la destruction de plus de 152 000 habitations.  La région de Maradi a été particulièrement affectée, avec des milliers de familles sinistrées.  Face à cette situation, le PNUD et ses partenaires ont mis en place des programmes de transferts monétaires pour répondre aux besoins immédiats des populations et renforcer leur résilience face aux chocs climatiques.

Défis logistiques et engagements pour un développement durable à Maradi

Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large de réponse aux catastrophes naturelles visant à fournir une assistance rapide et efficace aux communautés touchées. Le recours aux transferts monétaires permet aux bénéficiaires de prioriser leurs dépenses en fonction de leurs besoins spécifiques, tout en stimulant l’économie locale.

La mise en œuvre de ces programmes pose toutefois des défis logistiques, notamment en raison de l’insécurité et des infrastructures limitées dans certaines zones. Des incidents tels que des braquages d’agences de transfert d’argent et des sabotages d’infrastructures de communication ont entravé la fourniture de l’assistance humanitaire.  Malgré ces obstacles, les efforts se poursuivent pour assurer que l’aide parvienne aux ménages les plus vulnérables.

En renforçant les mécanismes de protection sociale et en améliorant la préparation aux catastrophes, le Niger et ses partenaires internationaux œuvrent pour réduire l’impact des crises humanitaires sur les populations et promouvoir un développement durable et inclusif.

La jeunesse touarègue de Fak unie pour la paix, avec le soutien de la HACP

Fak, 25 décembre 2024– Sous l’impulsion de la jeunesse du 4ᵉ Groupement Touareg et avec le soutien financier de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), un forum inédit s’est tenu à Fak. Réunissant divers acteurs locaux, cet événement avait pour objectif de favoriser le dialogue autour des questions de sécurité et de trouver des solutions durables aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs.

Présidée par le Préfet d’Abalak, cette rencontre a été l’occasion pour les jeunes Touareg d’exprimer leur profond attachement à la paix et à la stabilité de leur région. Ils ont insisté sur la nécessité de renforcer les liens entre les différents groupes et d’encourager la discussion constructive.

Les participants ont abordé de nombreuses questions, notamment :

  • La sécurisation des zones de pâturage
  • La gestion des ressources naturelles 
  • Le rôle des jeunes dans la prévention des conflits 

Au cours des débats, la jeunesse touarègue a également réitéré son soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette prise de position témoigne de leur volonté de contribuer à la stabilisation du pays et de leur confiance dans les nouvelles autorités.

En finançant ce forum, la HACP démontre une fois de plus son engagement en faveur de la consolidation de la paix au Niger. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de ses actions visant à renforcer le dialogue intercommunautaire et à promouvoir la cohésion sociale.

En somme, la réussite de ce forum est un signal fort qui incite à poursuivre les efforts en faveur de la paix et du développement dans la région de Fak. Les jeunes Touareg ont montré qu’ils sont des acteurs clés de ce processus et qu’ils sont prêts à assumer leurs responsabilités.

Dosso : Bilan à mi-parcours encourageant pour le PANB 2021-2025

Dosso, 24 décembre 2024 La Direction de la Planification de la Famille (DPF) a organisé, du 19 au 23 décembre, un atelier de revue à mi-parcours du Plan d’Action National Budgétisé (PANB) 2021-2025. Cet événement, financé par MSI Niger, a permis de faire le point sur les avancées réalisées, d’identifier les défis persistants et de définir les prochaines étapes pour une meilleure mise en œuvre du plan.

 PANB 2021-2025 : des acquis solides

Les participants à cet atelier ont souligné les progrès significatifs accomplis depuis le lancement du PANB en 2021. Les efforts déployés en matière de planification familiale ont permis d’améliorer l’accès aux services de santé reproductive, de renforcer les capacités des acteurs de terrain et de sensibiliser davantage les populations aux enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Des défis à relever

Malgré ces avancées, plusieurs défis subsistent. La disponibilité des produits contraceptifs dans certaines zones, la qualité des services offerts et l’implication des communautés restent des préoccupations majeures. Les participants ont également souligné la nécessité de renforcer le suivi et l’évaluation des activités pour mesurer l’impact réel des interventions.

Des recommandations pour l’avenir

Au terme de cet atelier, ils ont formulé plusieurs recommandations pour renforcer la coordination intersectorielle afin d’optimiser les ressources et d’améliorer l’efficacité des actions. Ils ont souligné la nécessité d’augmenter les investissements dans la planification familiale pour atteindre les objectifs fixés.

Ils ont aussi insisté sur l’importance de renforcer la communication et la sensibilisation aux enjeux de la planification familiale pour changer les comportements et promouvoir l’accès aux services. Enfin, ils ont convenu d’améliorer la qualité des données avec un système de collecte et d’analyse plus robuste pour mieux suivre les progrès réalisés et ajuster les stratégies en conséquence.

En somme, cet atelier de revue à mi-parcours a été l’occasion de faire un état des lieux complet de la mise en œuvre du PANB 2021-2025. Les résultats obtenus sont encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés. Grâce aux recommandations formulées lors de cet atelier, le Niger pourra poursuivre ses efforts pour améliorer la santé reproductive de sa population.

 

La HACP, fer de lance de la paix et de la cohésion sociale au Niger

Niamey, le 20 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) poursuit ses efforts pour promouvoir la paix et la cohésion sociale au Niger. À travers le financement de diverses initiatives, l’institution contribue activement à renforcer le vivre-ensemble dans les communautés.

Tahoua : une caravane pour la paix et la lutte contre la drogue grâce à la HACP,

C’est dans la région de Tahoua que l’ONG LCDJ « kariya matassa », soutenue par la HACP, a lancé le mercredi 18 décembre une importante caravane de sensibilisation. L’objectif est de toucher un large public, notamment les jeunes, afin de promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de respect mutuel. Parallèlement, la caravane s’attache à sensibiliser sur les dangers de la consommation de drogues et à encourager les populations à adopter des comportements responsables.

La HACP soutient Des caravanes de sensibilisation dans plusieurs régions pour lutter contre la drogue et renforcer la sécurité.Gazaoua : la paix par la sensibilisation

Dans cette même veine, une autre caravane de sensibilisation, toujours financée par la HACP, a débuté dans la région de Gazaoua. En collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les jeunes et les leaders religieux, cette initiative a aussi pour objectif de toucher un grand nombre de personnes. Par ailleurs, les messages clés portés par cette caravane concernent l’unité nationale, la cohésion sociale et la prévention des conflits.

Abala : renforcer les capacités locales

Actuellement, l’équipe de la HACP se trouve à Abala pour sensibiliser sur la sécurité et participer à un atelier visant à renforcer les compétences des intervenants locaux. Cette approche intégrée vise ainsi à accroître les capacités des communautés à prévenir et à gérer les conflits, tout en améliorant la sécurité dans la région.

Une contribution essentielle à la stabilité du pays

En somme, ces différentes initiatives témoignent de l’engagement de la HACP en faveur d’un Niger pacifique et stable. En soutenant des projets de sensibilisation et de renforcement des capacités, l’institution contribue à renforcer la résilience des communautés face aux défis sécuritaires et sociaux.

 

Niamey : Le M62 et les associations islamiques appellent à un rassemblement massif

Niamey, le 20 décembre 2024 Le mouvement M62 et le Regroupement des associations islamiques et Zawiyas du Niger ont lancé un appel à la mobilisation générale. En effet, dans une déclaration rendue publique le jeudi 19 décembre, ces organisations ont annoncé la tenue d’un meeting populaire à Niamey, le dimanche 22 décembre prochain.

Ce rassemblement, qui s’annonce d’ampleur, aura pour objectif de manifester un soutien sans faille au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de transition. Les organisateurs assurent une journée riche en événements avec des prêches, des communications et des invocations religieuses.

Les raisons de la mobilisation

Outre le soutien au CNSP, cette réunion sera également l’occasion de dénoncer les activités de la société minière Orano, accusée de pollution volontaire et de crimes contre l’humanité. Les organisateurs estiment que les activités d’Orano ont eu des conséquences désastreuses sur l’environnement et la santé des populations des zones minières.

Par ailleurs, les participants expriment leur solidarité avec le peuple palestinien en difficulté.

Un contexte politique tendu

Cette manifestation intervient dans un contexte politique marqué par les suites du coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier. Le M62, qui avait été à l’avant-garde des manifestations ayant conduit au départ des troupes étrangères du territoire nigérien, continue de jouer un rôle important dans la vie politique du pays.

Les autorités nigérianes, de leur côté, n’ont pas encore réagi efficacement à cette annonce. Toutefois, on peut s’attendre à ce que ce rassemblement soit suivi de près par les observateurs de la scène politique nigérienne.

En somme, ce rassemblement s’annonce comme un moment clé dans le contexte politique actuel du Niger. Il témoigne de la vitalité de la société civile et de l’attachement d’une partie de la population aux orientations du CNSP.

Niamey : Les acteurs humanitaires renforcent leur coordination face aux défis

Niamey, le 12 décembre 2024 – Les acteurs humanitaires opérant au Niger se sont réunis à Niamey les 10 et 11 décembre derniers pour leur retraite annuelle. Cette rencontre, qui a rassemblé une multitude d’organisations non gouvernementales, d’agences onusiennes et de représentants du gouvernement, a été l’occasion de faire le point sur les actions menées et de définir les orientations futures.

Les acteurs humanitaires au Niger renforcent leur coordination pour mieux répondre aux crises humanitaires.Coordination renforcée et réponse adaptée des acteurs humanitaires

Au cœur des discussions, la question de la coordination a occupé une place centrale. Les participants ont souligné l’importance d’une coordination renforcée, notamment au niveau local, pour garantir une réponse rapide et efficace aux crises humanitaires qui concernent le pays. Les échanges ont permis de mettre en évidence les défis liés à la coordination, mais également les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour y parvenir.

Par ailleurs, les participants ont insisté sur la nécessité d’intégrer les dimensions transversales dans les interventions humanitaires. Une analyse approfondie a aussi permis au clusters de mettre en évidence le caractère primordial des enjeux liés au genre, à l’inclusion et à la protection des populations vulnérables. En adoptant une approche plus inclusive, les acteurs humanitaires visent à garantir que l’aide parvienne à ceux qui ont le plus besoin, sans discrimination.

Des perspectives prometteuses

Cette retraite annuelle a offert un cadre propice au partage d’expériences et à la construction de synergies. Les participants ont pu échanger sur les défis rencontrés sur le terrain, mais également sur les solutions innovantes mises en œuvre. Les discussions ont permis de dégager des pistes de réflexion pour améliorer la coordination, l’efficacité et l’impact des interventions humanitaires au Niger.

En conclusion, cette rencontre à Niamey marque une étape importante dans l’amélioration de la réponse humanitaire au Niger. En renforçant la coordination et en adoptant une approche plus inclusive, les organisations humanitaires améliorent leur capacité à répondre aux défis complexes du pays.

Le PNUD et le Niger font le point sur la gouvernance

Niamey, 10 décembre 2024 – Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a tenu une réunion d’importance avec les acteurs clés de la gouvernance au Niger. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans un climat de travail constructif, a permis de faire le point sur les avancées réalisées en matière de gouvernance et de définir les orientations pour l’année à venir.

Un bilan positif et des défis à relever

Le bilan des projets mis en œuvre en 2024 a été présenté de manière détaillée. Les participants ont souligné les succès obtenus dans différents domaines, tels que la transparence, la participation citoyenne et l’efficacité des administrations publiques. Toutefois, des défis persistants, notamment liés au contexte socio-économique et sécuritaire du pays.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceDes perspectives prometteuses pour 2025

La validation des Plans de Travail Annuel (PTA) pour 2025 a été un moment fort de cette réunion. Ces plans, élaborés en étroite collaboration avec les différents partenaires, fixent les objectifs et les actions prioritaires pour l’année à venir. Ils témoignent aussi de la volonté commune de renforcer la gouvernance au Niger et de répondre aux attentes des populations.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceUne coopération fructueuse

Le PNUD joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du Niger dans sa démarche de renforcement de la gouvernance. Cette coopération, qui s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable, vise à promouvoir une gouvernance inclusive et durable, capable de répondre aux défis du développement du pays.

En somme, cette rencontre marque une étape décisive dans la construction d’un Niger plus transparent, plus efficace et plus résilient. Grâce à la collaboration entre le PNUD et les acteurs nationaux, les perspectives sont prometteuses. Les défis restent nombreux, mais la volonté de les relever est plus forte que jamais.

Niger : le Japon et le PAM unissent leurs forces pour lutter contre la faim

Niamey, le 7 novembre 2024 – Dans une démonstration remarquable de solidarité internationale, le Niger a franchi une étape importante dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. En effet, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a signé un accord de partenariat avec l’ambassade du Japon à CITGNE, grâce auquel 1,9 million de dollars américains seront investis pour venir en aide aux populations les plus vulnérables du pays.

Cette nouvelle collaboration permettra au PAM de fournir des repas scolaires nutritifs à plus de 12 000 enfants, garantissant ainsi leur bien-être et leur réussite scolaire. De plus, l’aide japonaise contribuera à soutenir plus de 19 000 personnes vulnérables, leur offrant ainsi une bouée de sauvetage face à la crise alimentaire qui sévit dans certaines régions du Niger.

L’ambassadeur du Japon à CITGNE, SEM IKKATAI, s’est réjoui de ce partenariat, soulignant l’engagement de son pays en faveur du développement durable en Afrique. « Cette contribution s’inscrit dans le cadre de notre volonté de soutenir les efforts du Niger en matière de sécurité alimentaire et de nutrition », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Mme Kinday Samba, représentante du PAM au Niger, a exprimé sa profonde gratitude envers le gouvernement japonais. « Ce soutien financier est une reconnaissance de l’importance de notre travail et nous permettra d’intensifier nos efforts pour atteindre les populations les plus vulnérables », a-t-elle souligné.

Un partenariat fructueux entre le Japon et le PAM

Ce partenariat entre le PAM et le Japon est un exemple concret de la solidarité internationale face aux défis humanitaires. Elle démontre également l’importance de la diplomatie et du dialogue interculturel dans la résolution des problèmes mondiaux. Fort de ce nouveau soutien, le PAM Niger va redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif « Faim Zéro » et aider toutes les populations vulnérables.

Au-delà de l’aide alimentaire immédiate, ce projet contribuera à renforcer la résilience des communautés et à promouvoir le développement durable au Niger. En investissant dans l’éducation et la nutrition des enfants, le Japon et le PAM posent les fondations d’un meilleur futur pour les générations à venir.

 

Le Niger face aux inondations : l’UNICEF et ses partenaires à la rescousse

Niamey, le 2 décembre 2024 – Les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéri au Niger ont été durement touchées par des inondations dévastatrices ces derniers mois. Face à cette crise humanitaire, l’UNICEF, en partenariat avec l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida) et le ministère suédois des Affaires étrangères (SweMFA), a mis en œuvre une série d’actions d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrées.

Face aux inondations dévastatrices au Niger, l'UNICEF et ses partenaires (Sida et SweMFA), a mis en œuvre des actions d'urgenceDes kits de survie pour les plus vulnérables

L’une des principales initiatives de l’UNICEF a consisté à distribuer des kits d’aide humanitaire d’urgence aux familles les plus touchées par les inondations. Ces kits contiennent des articles de première nécessité tels que des couvertures, des ustensiles de cuisine, des produits d’hygiène et des moustiquaires, permettant ainsi aux sinistrés de retrouver un minimum de confort dans des conditions difficiles.

Face aux inondations dévastatrices au Niger, l'UNICEF et ses partenaires (Sida et SweMFA), a mis en œuvre des actions d'urgenceDes cliniques mobiles pour une santé accessible

Parallèlement à la distribution de kits d’aide, l’UNICEF, en collaboration avec le ministère de la Santé Publique, a déployé des cliniques mobiles dans les zones les plus reculées. Ces structures sanitaires itinérantes offrent une gamme de services essentiels, notamment :

  • Des consultations médicales : les équipes mobiles effectuent des consultations pour les maladies courantes et dispensent des traitements adaptés.
  • Des soins pédiatriques : les enfants bénéficient de soins spécifiques, notamment pour la malnutrition.
  • Des consultations prénatales : le suivi des femmes enceintes est rigoureux afin de garantir une grossesse et un accouchement en toute sécurité.
  • Des campagnes de sensibilisation : les équipes mobiles informent les populations sur les bonnes pratiques d’hygiène et de santé.

l’UNICEF et ses partenaires : une réponse collective face à la crise

Grâce au soutien de Sida et SweMFA, l’UNICEF a pu intensifier son intervention dans les zones sinistrées. Cette collaboration internationale démontre l’importance de l’action collective face aux catastrophes naturelles. Les cliniques mobiles, en particulier, jouent un rôle crucial en apportant des soins de santé de qualité aux populations les plus vulnérables, souvent isolées des centres urbains.

En somme, les inondations au Niger ont mis en évidence la vulnérabilité des communautés face aux chocs climatiques. L’action de l’UNICEF et de ses partenaires vise non seulement à répondre aux besoins immédiats des sinistrés, mais aussi à renforcer la résilience des communautés à long terme. En investissant dans la santé, l’éducation et la protection de l’enfance, l’UNICEF contribue à bâtir un meilleur futur pour les populations nigériennes.

 

Saga : Des référents communautaires identifiés pour renforcer la protection des femmes vulnérables

Niamey, le 29 novembre 2024 Hier, un tournant essentiel a été atteint dans le cadre du projet « Assistance humanitaire et protection des droits de la population de Niamey (Niger) affectée par les effets du changement climatique ». En effet, une opération d’identification des Référents Communautaires (RECOP) s’est déroulée à Saga, dans l’enceinte de la Samariya Saga.

Cette initiative, portée par l’ONG DIKO/ACPP et soutenue financièrement par Bizkaia24, a rassemblé des acteurs clés de la communauté, notamment la cheffe de service de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant de l’arrondissement communal Niamey 4, les membres du comité CVPE de Saga Gassia Koira, les chefs de quartiers et les représentants des communautés.

 Le projet DIKO/ACPP, soutenu par Bizkaia24, renforce la résilience des communautés à Saga en identifiant des référents locauxIdentification des Référents communautaires : un pas vers la protection

L’objectif principal de cette activité était d’identifier quatre Référents Communautaires (RECOP) au sein de la communauté de Saga. Ces derniers joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre des actions du projet, en particulier en ce qui concerne la protection des femmes et des enfants vulnérables face aux effets du changement climatique. Les RECOP seront les relais locaux de l’ONG DIKO/ACPP et contribueront à sensibiliser les populations, à identifier les besoins spécifiques des femmes et des enfants et à faciliter l’accès aux services.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer la résilience des communautés les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique, en mettant l’accent sur la protection des droits des femmes et des enfants. En identifiant ces référents communautaires, le projet vise à favoriser une meilleure coordination entre les acteurs locaux et à améliorer l’efficacité des interventions.

En somme, l’implication des autorités locales, des organisations de la société civile et des communautés dans cette initiative témoigne de la nécessité d’une approche participative pour faire face aux défis liés au changement climatique. Les RECOP, en tant qu’acteurs de proximité, seront en mesure de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de solutions adaptées aux besoins spécifiques de leur communauté.

 

L’OIM et les Pays-Bas unis pour soutenir les migrants au Niger

Niamey, 18 novembre 2024 La semaine dernière, une délégation néerlandaise composée de représentants du Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas et de l’Ambassade des Pays-Bas au Niger est allée à la rencontre des migrants au Niger pour une mission d’écoute et de dialogue. Accompagnée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), la délégation a sillonné les régions d’Agadez et de Niamey afin de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les migrants et les communautés d’accueil.

En effet, cette visite a été l’occasion pour les membres de la délégation de rencontrer directement les migrants, d’écouter leurs témoignages et de recueillir leurs besoins. Les discussions ont porté sur les raisons de leur migration, les difficultés rencontrées sur leur parcours, leurs espoirs et leurs aspirations pour l’avenir. Cette immersion dans le quotidien des migrants a permis aussi d’évaluer l’efficacité des programmes d’assistance existants et d’identifier de nouvelles pistes d’action.

Les Pays-Bas et l'OIM s'engagent à améliorer la vie des migrants au Niger à travers une mission d'écoute et de soutien sur le terrain.Une collaboration pour une meilleure prise en charge des migrants

Le partenariat entre l’OIM et les Pays-Bas est un exemple concret de la coopération internationale en matière de migration. Grâce à ce soutien, l’OIM au Niger est en mesure de mettre en œuvre des projets visant à améliorer les conditions de vie des migrants, à promouvoir leurs droits et à faciliter leur réintégration dans leur pays d’origine.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une migration sûre, ordonnée et régulière. En soutenant les efforts de l’OIM au Niger, les Pays-Bas contribuent à faire face aux défis humanitaires liés à la migration et à promouvoir une meilleure compréhension des causes profondes de ces mouvements.

Les enjeux de la migration au cœur des discussions

Les échanges entre les membres de la délégation, les migrants et les acteurs locaux ont permis de mettre en lumière les enjeux complexes liés à la migration en Afrique de l’Ouest. La nécessité de renforcer la coopération régionale, de promouvoir le développement économique et de lutter contre les causes profondes de la migration a été au cœur des discussions.

À l’issue de cette visite, l’OIM et les Pays-Bas ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur collaboration pour améliorer la situation des migrants au Niger. En se rendant sur le terrain, la délégation néerlandaise et l’OIM ont posé les bases d’une action plus efficace pour améliorer les conditions de vie des migrants au Niger.

 

Niger : Le HCR réaffirme son engagement envers les déplacés

Niamey, 15 novembre 2024 – La crise humanitaire au Niger continue de mobiliser la communauté internationale. Hier, la Ministre de l’Action humanitaire a reçu Ritu Shroff, directrice de la planification stratégique du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en visite officielle dans le pays.

Lors de cette rencontre, Mme Shroff a réitéré l’engagement du HCR à renforcer la coordination avec les autorités nigériennes afin d’améliorer les conditions de vie des personnes déplacées de force et de leurs communautés hôtes.

La Directrice du HCR au Niger réaffirme l'engagement de l'agence onusienne à soutenir les déplacés et les communautés hôtes,HCR : Visite sur le terrain et échanges avec les partenaires

Dans la continuité de sa visite, Ritu Shroff s’est rendue au Centre de Transit d’Urgence de Hamdallaye pour mieux cerner les enjeux humanitaires sur le terrain. Elle a pu ainsi visiter les différents espaces dédiés aux déplacés, notamment les ateliers de formation, les espaces pour femmes et enfants, les écoles et les infrastructures sanitaires. Cette visite aussi a permis à la directrice de constater les progrès réalisés, mais également d’identifier les besoins spécifiques des populations déplacées.

Par ailleurs, Mme Shroff a rencontré de nombreux partenaires techniques et financiers, parmi lesquels la Belgique, le Canada, l’Union européenne, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, le Luxembourg, Monaco, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces échanges ont été l’occasion de présenter les défis auxquels sont confrontés les déplacés de force et les communautés d’accueil et de discuter des moyens de renforcer le soutien apporté à ces populations vulnérables.

Des défis persistants

Le Niger, en raison de l’insécurité dans la région, accueille un nombre croissant de personnes déplacées. Les besoins humanitaires sont immenses et nécessitent une réponse coordonnée et durable. Les partenaires humanitaires, en collaboration avec les autorités, travaillent également sans relâche pour apporter une assistance d’urgence à ces populations et pour trouver des solutions à long terme.

En conclusion, la visite de Ritu Shroff au Niger témoigne de l’importance que le HCR accorde à la situation humanitaire dans le pays. En renforçant la coordination avec les autorités et les partenaires, le HCR contribue à améliorer les conditions de vie des personnes déplacées et à renforcer la résilience des communautés hôtes.

Le Niger resserre l’étau sur les ONG : ACTED et APBE suspendues

Niamey, 13 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le milieu humanitaire nigérien : le ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le général de brigade Mohamed Tomba a décidé de suspendre les activités de deux ONG majeures, ACTED et APBE. En effet, cette décision radicale, prise par le ministre, marque un tournant dans la relation entre l’État et les organisations non gouvernementales opérant au Niger.

Si les raisons officielles de cette suspension n’ont pas été clairement énoncées, des sources concordantes évoquent des préoccupations liées à la sécurité nationale et au respect de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, cette action gouvernementale s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de surveillance et de régulation des activités des ONG sur le territoire national, une initiative qui, selon les autorités, vise à renforcer la gouvernance des interventions humanitaires et à assurer la protection des intérêts nationaux.

Le Niger suspend les activités d'ACTED et d'APBE, deux ONG majeures, suscitant des inquiétudes pour l'aide humanitaire.Suspension des ONG ACTED et APBE : des conséquences potentiellement importantes

Les arrêtés, datés du 12 novembre, concernant l’Agence d’Aide à la Coopération et au Développement  et l’Action Pour le Bien-Être, deux entités qui jouaient jusqu’alors un rôle notable dans le paysage humanitaire du Niger, pourraient avoir un impact significatif sur la population nigérienne. En effet, ACTED et APBE intervenaient dans des domaines essentiels tels que l’aide humanitaire, le développement et la protection civile. Leur suspension pourrait ainsi entraîner une réduction de l’aide apportée aux populations les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales et les camps de réfugiés.

Par ailleurs, cette décision pourrait avoir des répercussions sur l’image du Niger en tant que pays accueillant pour les organisations humanitaires. Les ONG internationales pourraient reconsidérer leur engagement dans le pays, entraînant potentiellement des effets préjudiciables sur l’économie et le développement du Niger.

Un débat sur l’équilibre entre sécurité et humanitaire

Cette décision soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la souveraineté nationale et la liberté d’action des ONG, ainsi que sur les mécanismes de responsabilité et de transparence dans le secteur humanitaire. Le gouvernement du Niger, tout en affirmant son engagement envers les principes humanitaires, souligne la nécessité d’une réglementation stricte pour prévenir toute activité susceptible de compromettre la sécurité nationale.

En somme, la suspension d’ACTED et d’APBE rappelle activement que l’action humanitaire rencontre fréquemment des défis complexes. Si cette décision peut sembler radicale, elle reflète les préoccupations légitimes du gouvernement nigérien en matière de sécurité. Il est désormais urgent de trouver des solutions durables qui permettent de concilier les impératifs de souveraineté avec les besoins humanitaires, afin de garantir un meilleur avenir pour les populations nigériennes.

 

Ritu Shroff, du HCR, en mission au Niger : Un élan de solidarité

Maradi, le 12 novembre 2024 – Le Niger, confronté à des défis humanitaires sans précédent, a accueilli Ritu Shroff, directrice de la planification stratégique et des résultats du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). En effet, cette visite de terrain, marquée par des rencontres avec les autorités locales et les populations affectées, témoigne de l’engagement de l’Agence onusienne à apporter une réponse durable aux crises humanitaires qui secouent la région.

Les récentes inondations ont aggravé une situation déjà fragile, entraînant des déplacements massifs de populations et exacerbant les besoins humanitaires. C’est dans ce contexte que Mme Shroff s’est rendue au Niger pour évaluer la situation sur le terrain et déterminer les priorités d’action.

Ritu Shroff, du HCR, en visite au Niger pour évaluer les besoins des populations déplacées par les récentes inondationsPartenariat et coopération

Hier, la Directrice du HCR a rencontré le gouverneur de Maradi, Mamane Issoufou. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération entre les autorités locales et l’agence onusienne, afin de garantir une meilleure protection aux réfugiés et aux communautés d’accueil. La coexistence pacifique, l’autonomisation des individus et la consolidation de la coopération intercommunautaire ont été au cœur des échanges.

Un projet pilote prometteur

Par ailleurs, au village d’opportunité de Garin Kaka, un projet pilote conçu pour faciliter l’intégration des réfugiés dans les tissus économiques et sociaux locaux, la directrice a pris le temps de s’entretenir avec les réfugiés et les membres de la communauté d’accueil. Ces interactions directes lui ont également permis de mieux comprendre les défis quotidiens auxquels font face ces populations et d’identifier des solutions pratiques et efficaces. En plus, l’optimisation des ressources mobilisées est essentielle pour garantir que l’aide apportée soit la plus impactante possible.

Ritu Shroff, du HCR, en visite au Niger pour évaluer les besoins des populations déplacées par les récentes inondationsL’engagement du HCR

La visite de Ritu Shroff au Niger souligne l’engagement du HCR à apporter une réponse globale et durable aux crises humanitaires. En travaillant en collaboration étroite avec les autorités locales et les organisations partenaires, l’Agence onusienne s’efforce d’améliorer les conditions de vie des personnes déplacées et de renforcer la résilience des communautés d’accueil.

En conclusion, les crises humanitaires qui touchent le Niger nécessitent une réponse coordonnée et soutenue de la communauté internationale. La mission de Ritu Shroff au Niger est un signal fort de la détermination du HCR à agir en faveur des personnes les plus vulnérables. Les initiatives mises en œuvre au village de Garin Kaka offrent un exemple de la manière dont la coopération entre les acteurs humanitaires et les communautés locales peut contribuer à construire un avenir plus sûr et plus stable pour tous.

 

La TIKA offre un nouveau souffle à l’agriculture au Niger

Dosso, le 6 novembre 2024 – L’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) vient de poser un geste fort en faveur de l’agriculture nigérienne. Dans la région de Kiota, à Dosso, l’une des zones les plus fertiles du pays, la TIKA a créé un jardin maraîcher d’un hectare destiné aux femmes de la coopérative Alfagay.

Ce projet, mis en œuvre dans un contexte de changement climatique, vise à renforcer la résilience des communautés locales et à améliorer leur sécurité alimentaire. Le jardin, clôturé et équipé de systèmes d’irrigation modernes, de puits et d’énergie solaire, offre également aux agriculteurs les outils nécessaires pour optimiser leur production.

La TIKA soutient les femmes agricoles au Niger en créant un jardin maraîcher et en fournissant des formations pour améliorer leur production.La TIKA : Un soutien global pour les femmes agriculteurs

En plus de l’aménagement du jardin, la TIKA a fourni aux femmes des semences de qualité et des engrais, ainsi qu’une formation complète aux techniques agricoles les plus récentes. L’objectif est de leur permettre d’augmenter leurs rendements et d’améliorer la qualité de leurs produits.

« Ce projet est une véritable bouffée d’oxygène pour notre coopérative », se réjouit un membre de la coopérative. « Grâce à ces nouvelles compétences et à ces équipements, nous allons pouvoir améliorer nos revenus et assurer une meilleure alimentation à nos familles. »

La TIKA soutient les femmes agricoles au Niger en créant un jardin maraîcher et en fournissant des formations pour améliorer leur production.Une contribution à la sécurité alimentaire du Niger

En soutenant l’agriculture familiale, la TIKA contribue directement à la sécurité alimentaire du Niger. Ce projet pilote pourrait être dupliqué dans d’autres régions du pays, offrant ainsi à de nombreux autres agriculteurs les moyens de développer leurs activités.

« Ce projet est un soutien de la TIKA aux efforts du Niger pour renforcer sa résilience face aux chocs climatiques et améliorer la sécurité alimentaire de ses populations », a déclaré l’ambassadeur turc au Niger, Ozgur Cinar.

En somme, ce projet de la TIKA marque une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des femmes agricoles de Kiota. Grâce à la TIKA, elles disposent désormais des moyens de produire davantage pour une meilleure récolte, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire de leur communauté.

Niger : Un pas de géant pour les réfugiés de Maradi

Maradi, 4 octobre 2024 –Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’accueil et l’assistance des réfugiés nigériens au Niger. En effet, le gouvernement nigérien, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a repris l’enregistrement biométrique des réfugiés nigériens dans la région de Maradi.

Cette opération, qui consiste à recueillir les données biométriques des réfugiés (empreintes numériques, photographies, etc.), a pour objectif principal de disposer d’un registre précis et à jour de la population réfugiée. Ces données seront essentielles pour une meilleure compréhension de leurs besoins et pour mettre en place des programmes d’assistance adaptés et efficaces.

Une réponse humanitaire plus efficace 

Grâce à ces données fiables, les acteurs humanitaires pourront :

  • Mieux cibler l’aide : Les ONG effectueront les distributions de nourriture, de médicaments et d’autres articles de première nécessité de manière plus équitable et adaptée aux besoins spécifiques de chaque individu.
  • Renforcer la protection : L’enregistrement biométrique permettra d’identifier les personnes vulnérables et de mettre en place des mesures de protection adaptées, notamment pour les femmes, les enfants et les personnes âgées.
  • Faciliter la réintégration : à terme, ces données pourront aider à faciliter le retour volontaire et durable des réfugiés dans leur pays d’origine, lorsque les conditions de sécurité le permettront.

Un partenariat fructueux pour les réfugiés

Ce partenariat entre le Gouvernement nigérien et le HCR témoigne de la volonté commune d’offrir aux réfugiés les meilleures conditions d’accueil et de protection. Il souligne également l’importance de la coopération internationale pour répondre aux crises humanitaires complexes.

Un enjeu pour la région

En somme, la crise humanitaire au Niger, marquée par l’afflux de réfugiés en provenance du Nigeria, nécessite une réponse coordonnée et durable. L’enregistrement biométrique constitue une étape clé dans ce processus. En disposant de données fiables, les acteurs humanitaires pourront mieux répondre aux besoins des réfugiés et de la population hôte, tout en contribuant à la stabilisation de la région.

USAID : 1 million de dollars US pour les sinistrés nigériens

Niamey, 30 septembre 2024-Les États-Unis ont annoncé une aide d’urgence d’un million de dollars pour soutenir le Niger, durement touché par les récentes inondations. Cette annonce a été faite par Jacqueline Musiitwa, Sous-Administratrice Adjointe de l’USAID, lors d’une visite de travail à Niamey et rendue publique ce lundi par un communiqué de l’ambassade des USA au Niger.

USAID : Un support rapide et efficace

En effet, la visite de travail de Musiitwa à Niamey a été l’occasion d’échanger avec le personnel de l’USAID et des partenaires de développement et humanitaires. Ces échanges ont abordé les objectifs de l’Agence et les priorités communes. En outre , les différentes parties se sont engagées à intensifier leur coopération pour faire face aux défis liés aux changements climatiques et à améliorer la résilience des communautés les plus vulnérables au Niger. Cette aide financière arrive à point nommé pour soutenir les milliers de personnes sinistrées par les récentes inondations, qui ont provoqué des dégâts considérables dans de nombreuses régions du pays et entraîné des besoins humanitaires urgents.

L’engagement de l’USAID reflète la réactivité et la responsabilité de l’Agence face aux crises humanitaires. Le montant promis par les États-Unis servira à fournir une assistance humanitaire d’urgence et efficace aux personnes sinistrées par les inondations, contribuant ainsi à atténuer les souffrances et à soutenir les efforts de reconstruction. Cette aide financière est un témoignage de la solidarité internationale et de l’importance de l’assistance humanitaire dans les moments difficiles.

La sous-administratrice adjointe Musiitwa, lors de son annonce, a mis en lumière l’importance de l’aide internationale et du partenariat global pour surmonter les défis naturels et renforcer la résilience des communautés. Elle a également exprimé sa compassion et son soutien aux familles touchées, assurant que l’USAID travaillera sans relâche pour apporter l’aide nécessaire et soutenir le Niger dans ses efforts de rétablissement et de développement.

Une réponse internationale

Par ailleurs, la déclaration de cette assistance américaine fait suite à une demande de la communauté internationale d’intensifier ses efforts pour soutenir les pays vulnérables face aux effets du changement climatique. Comme de nombreux pays africains, le Niger est particulièrement vulnérable aux phénomènes extrêmes tels que les inondations et les catastrophes climatiques.

En conclusion, cette aide d’urgence démontre l’importance de la coopération internationale face aux crises humanitaires. Elle souligne également l’engagement des États-Unis à soutenir le développement du Niger et à renforcer les liens entre les deux pays.

L’OIT réaffirme son engagement au Niger pour un travail décent

Niamey, 24 septembre 2024 – La Directrice de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) pour l’Afrique de l’Ouest, Diop Ndeye Coumba, a effectué une visite de travail au Niger, marquant ainsi le renforcement de la coopération entre l’ agence onusienne et le pays. Au cœur des discussions : la promotion du travail décent et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Lors de sa rencontre avec la coordinatrice résidente de l’OIT Niger, Mama Keita, la Directrice a souligné l’importance d’une collaboration étroite pour faire face aux défis du marché du travail nigérien. Ensemble, elles ont réaffirmé leur engagement à soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de politiques favorisant la création d’emplois décents et durables.

Un travail en synergie pour un avenir meilleur

Les deux responsables ont convenu de travailler en étroite collaboration pour :

  • Renforcer le dialogue social : En impliquant davantage les partenaires sociaux (gouvernement, employeurs, travailleurs) dans la définition et la mise en œuvre des politiques du travail.
  • Soutenir la création d’emplois décents : En particulier pour les jeunes et les femmes, souvent les plus vulnérables sur le marché du travail.
  • Améliorer les conditions de travail : En promouvant des normes internationales du travail et en luttant contre le travail forcé et le travail des enfants.

Le Niger au cœur des préoccupations de l’OIT

En bref, Cette visite au Niger s’inscrit dans une dynamique régionale plus large visant à promouvoir le travail décent en Afrique de l’Ouest. L’OIT est conscient des défis spécifiques auxquels est confronté le Niger, notamment en termes de chômage des jeunes et de sous-emploi. C’est pourquoi l’agence onusienne s’engage à apporter son expertise et son soutien pour aider le pays à relever ces défis.

Orientation stratégique : Les décisions clés de la réunion de la CCRS

Niamey, le 17 septembre 2024 – Sous un ciel clair de fin d’été, la capitale du Niger a été le théâtre d’un événement significatif pour l’avenir climatique de la région du Sahel. La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) a tenu une réunion inter-pôles, présidée par SEM. Issifi Boureima, qui a rassemblé l’ensemble du personnel de l’institution, y compris les départements administratif et financier, technique, ainsi que les services transversaux tels que l’audit, le contrôle financier, l’informatique et la passation de marché.

Sous l'égide de SEM. Issifi Boureima, la réunion de Niamey a permis de définir une vision stratégique pour faire face aux défis climatiques Une vision stratégique pour un avenir climatique durable en Afrique

En effet, cette réunion périodique, qui s’est déroulée dans la salle de conférence du Secrétariat Exécutif, a été l’occasion de passer en revue les dossiers en cours et de définir les directives et orientations nécessaires pour une gestion efficace et cohérente.

L’importance de cette réunion réside dans son objectif principal : assurer une cohérence dans le fonctionnement de l’institution et dans la conduite des projets en cours. Les discussions ont porté sur les défis actuels et les stratégies à adopter pour une réponse climatique efficace dans la région du Sahel, une zone particulièrement vulnérable aux changements climatiques. Le Secrétaire Exécutif, SEM. Issifi Boureima, a souligné l’importance de l’unité et de la coordination entre les différents pôles de la CCRS pour atteindre les objectifs fixés.

Sous l'égide de SEM. Issifi Boureima, la réunion de Niamey a permis de définir une vision stratégique pour faire face aux défis climatiques La réunion a également été l’occasion pour les participants de s’assurer que les échanges d’informations et le suivi des activités se déroulent de manière fluide et régulière, élément clé pour le succès des initiatives de la Commission. Les directives émises lors de cette réunion serviront de feuille de route pour les mois à venir, orientant les efforts de la CCRS vers une action climatique plus robuste et intégrée.

En conclusion, la réunion inter-pôles de la CCRS à Niamey marque un pas de plus vers une gestion harmonieuse et stratégique des enjeux climatiques dans la région du Sahel. Avec une vision claire et des directives fermes, la Commission est bien positionnée pour mener à bien sa mission et contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique dans cette partie du continent africain.

Maradi : L’UNICEF et le gouvernement unissent leurs forces

Maradi, le 13 septembre 2024  — Dans un élan de solidarité face aux récentes inondations dévastatrices, l’UNICEF, sous la houlette de sa Représentante au Niger, Mme Djanabou Mahondé, a initié la distribution de kits de première nécessité à 600 ménages de la commune 1 de Maradi. Cette action humanitaire d’urgence intervient alors que Maradi, l’une des zones les plus sinistrées, tente de se relever des effets dévastateurs des inondations qui ont frappé la région.

En collaboration avec les autorités nigériennes, l'UNICEF se mobilise pour apporter une aide d'urgence aux sinistrés de Maradi.L’espoir renaît  à Maradi : Une mobilisation pour l’avenir

Le gouvernement du Niger, reconnaissant l’ampleur de la catastrophe et ses répercussions sur les populations locales, a déployé des efforts considérables pour venir en aide aux victimes. L’initiative conjointe avec l’UNICEF vise à apporter un soutien immédiat aux familles les plus durement touchées, leur offrant ainsi non seulement des biens essentiels mais aussi un message d’espoir et de réconfort.

Les kits distribués comprennent des articles indispensables tels que des aliments de base, de l’eau potable, des médicaments, ainsi que des fournitures pour assurer l’hygiène et la salubrité dans ces moments critiques. Cette aide joue un rôle crucial dans la prévention des maladies liées à l’eau et assure la satisfaction des besoins fondamentaux des familles pendant la reconstruction de leurs vies.

En collaboration avec les autorités nigériennes, l'UNICEF se mobilise pour apporter une aide d'urgence aux sinistrés de Maradi.Face aux menaces naturelles, l’UNICEF et le gouvernement anticipent et agissent

La cérémonie de lancement a été marquée par la présence de divers dignitaires et acteurs humanitaires, soulignant l’importance de la collaboration inter-agences dans la réponse aux catastrophes naturelles. Mme Mahondé a exprimé sa gratitude envers les partenaires et a réitéré l’engagement de l’UNICEF à travailler main dans la main avec le gouvernement du Niger pour assurer une aide efficace et coordonnée.

Bien que la saison des pluies ne soit pas encore révolue, les autorités maintiennent une vigilance constante et surveillent activement la situation, se tenant prêtes à renforcer leur intervention si besoin. Actuellement, elles se concentrent sur la réduction des souffrances immédiates et apportent leur soutien aux communautés pour renforcer leur résilience face à ces défis.

L’histoire de Maradi est un rappel poignant de la vulnérabilité des populations face aux caprices de la nature, mais aussi de la force de l’esprit humain et de la générosité qui émerge en temps de crise. Avec l’aide de l’UNICEF et du gouvernement du Niger, les habitants de Maradi font preuve d’une résilience remarquable, reconstruisant pas à pas ce qui a été perdu et regardant vers l’avenir avec détermination et espoir.

Le Niger lève le voile sur l’apatride et digitalise l’état civil

Au Niger, la question de l’apatridie, c’est-à-dire le fait de ne reconnaître légalement aucun État comme étant le sien, est au cœur des préoccupations. Face à ce défi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a organisé, ce jeudi 12 septembre 2024, un atelier de formation destiné aux acteurs étatiques. L’objectif  est de renforcer la lutte contre l’apatridie et numériser le système d’État civil pour garantir à chaque individu, y compris les personnes déplacées, le droit fondamental à une identité.

Le droit fondamental à une identité

Le principe est clair : chaque être humain a droit à une identité. Or, l’apatridie prive les individus de nombreux droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la justice. Au Niger, comme dans de nombreux pays, les personnes déplacées par des conflits ou des catastrophes naturelles sont particulièrement vulnérables à l’apatridie.

Un atelier au Niger vise à renforcer la lutte contre l'apatridie en digitalisant le système d'État civil et en offrant à chaque individu,Les enjeux de la digitalisation

La numérisation du système d’état civil apparaît comme une solution prometteuse pour lutter contre l’apatridie. En effet, un système numérique permet :

  • D’améliorer la fiabilité et l’accessibilité des données : Les informations sur l’état civil sont centralisées et sécurisées, notamment les risques de perte ou de falsification.
  • De faciliter les procédures administratives : Les démarches pour obtenir un acte de naissance ou une carte d’identité sont simplifiées et accélérées.
  • De renforcer la protection des personnes vulnérables : Les personnes déplacées ou les réfugiés peuvent plus facilement établir leur identité et accéder aux services publics.

Les objectifs de l’atelier sur l’apatridie

Par ailleurs, cet atelier organisé par le HCR étau à :

  • Sensibiliser les acteurs étatiques aux enjeux de l’apatridie et à l’importance de la digitalisation de l’état civil.
  • Renforcer les capacités des acteurs étatiques à mettre en œuvre des politiques et des procédures efficaces pour lutter contre l’apatridie.
  • Favoriser le partage des bonnes pratiques entre les différents acteurs impliqués.

Les défis à relever

La digitalisation de l’état civil est un progrès significatif, offrant une meilleure gestion des registres et facilitant l’accès aux services pour les citoyens. Cependant, elle implique des défis non négligeables. L’investissement initial peut être conséquent, mais il est crucial pour moderniser l’infrastructure existante. Assurer la disponibilité de ces services numériques dans les régions éloignées reste un enjeu majeur pour une couverture nationale équitable. Enfin, la protection des données personnelles est impérative, nécessitant des mesures de sécurité robustes pour prévenir toute violation de la vie privée.

En organisant cet atelier, le Niger a démontré sa volonté de lutter contre l’apatridie et de garantir à chaque individu le droit à une identité. La digitalisation de l’état civil constitue une étape essentielle dans cette démarche. Toutefois, la réussite de ce projet dépendra de la mobilisation de tous les acteurs concernés et d’un accompagnement soutenu par la communauté internationale.

CCRS et CSE : Des projets concrets pour un avenir plus vert

Niamey, 11 septembre 2024 – Dans une démarche historique pour la coopération environnementale, le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), SEM. Issifi Boureima, a accueilli hier Dr Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de Suivi Ecologique de Dakar, pour une rencontre stratégique à Niamey.

Une rencontre axée sur l’avenir climatique du Sahel

Cette visite de courtoisie, qui fait suite à la récente mission de travail de SEM. Boureima à Dakar, a ouvert la voie à des discussions fructueuses sur des sujets d’intérêt commun. Au cœur des échanges : la perspective d’une collaboration étroite entre la CCRS et le CSE pour relever les défis climatiques de la région du Sahel.

Un partenariat prometteur pour le climat au Sahel a été lancé lors de la rencontre entre le CCRS et le CSE à Niamey.Une vision commune pour un agenda climatique régional

Les deux dirigeants ont également partagé une vision commune sur l’importance de l’agenda climatique pour le Sahel, soulignant la nécessité d’une action coordonnée. Par ailleurs, SEM. Boureima a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des discussions et l’alignement des visions entre les deux institutions.

Un engagement renouvelé pour le développement durable

La visite a également été l’occasion pour SEM. Boureima de saluer l’engagement du Dr Mbow et du CSE à travailler de concert avec la CCRS. L’objectif : exploiter le potentiel des ressources endogènes de la région pour mieux comprendre et répondre aux défis environnementaux.

Dans un esprit de collaboration, les deux parties ont convenu de préparer un Mémorandum d’entente (MoU) pour formaliser leur partenariat. Ce document, prévu pour être finalisé avant la fin octobre 2024, marquera ainsi une étape clé dans la consolidation des efforts de la région pour un avenir climatique plus sûr et plus durable.

Le PNUD équipe le Niger de 41 véhicules pour renforcer la sécurité

Niamey, le 29 août 2024 – Le Niger vient de recevoir un soutien logistique crucial de la part du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue au Haut Commandement de la Garde Nationale de Niamey, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, Abdourahamane Ayouba, a reçu 41 véhicules destinés à renforcer les capacités de réponse aux crises humanitaires et sécuritaires. dans les régions les plus touchées par le terrorisme.

Ce don comprend notamment des ambulances, des véhicules frigorifiques pour le transport de vaccins et de produits médicaux, ainsi que des véhicules tout-terrain adaptés aux conditions difficiles des zones rurales. Ce matériel sera déployé dans les régions de Diffa, Tillabéri et Tahoua, qui sont en première ligne face à la menace terroriste.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur a déclaré que le Niger, tout comme les autres pays du Sahel, fait face à une menace terroriste persistante. Il a ajouté que le don du PNUD représente une réponse concrète aux défis rencontrés et qu’il aidera à consolider la présence de l’État dans les régions les plus vulnérables.

Le Commissaire Général de police a souligné que ce don s’inscrit dans le cadre du Programme de Stabilisation du PNUD, qui vise à soutenir les efforts du gouvernement nigérien pour rétablir la sécurité, améliorer les services sociaux de base et favoriser le développement économique dans les régions affectées par les crises.

Le PNUD apporte un soutien vital pour les populations

Les autorités utiliseront les véhicules remis pour améliorer l’accès aux soins de santé, faciliter la distribution de l’aide humanitaire et renforcer la sécurité dans les zones reculées. Cette action permettra une meilleure réactivité dans les situations d’urgence et une présence accrue dans les communautés qui en ont le plus besoin.. Les ambulances permettront d’évacuer les blessés plus rapidement, tandis que les véhicules frigorifiques garantiront la conservation des vaccins et des produits médicaux.

« Ce geste constitue, à nos yeux, la manifestation de l’intérêt évident que vous portez au combat que notre pays mène sans relâche contre le terrorisme et ses commanditaires », a souligné le secrétaire général du ministère de l’Intérieur.

En somme, ce don souligne l’importance du partenariat entre le Niger et les Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme et le développement. Il témoigne aussi que la solidarité internationale se mobilise face aux défis rencontrés par la région du Sahel.

Sambo, l’espoir du Niger pour une OMS africaine plus forte

Niamey, 22 août 2024 – La communauté médicale nigérienne s’est unie derrière la candidature du Dr Boureima Hama Sambo au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique. Un soutien de poids qui pourrait propulser le pays à un poste de premier plan dans la gouvernance sanitaire mondiale.

Lors d’une déclaration publique, le Regroupement des ONG et associations du secteur de la santé du Niger (ROASSAN) a salué le profil du candidat nigérien, le qualifiant d’« expérience confirmée » dans le domaine de la santé publique. Son parcours académique, couronné par un doctorat en épidémiologie obtenu aux États-Unis, ainsi que ses nombreuses années d’expérience au sein de l’OMS dans différents pays d’Afrique ont été mis en avant.

« Le Dr Sambo est un véritable expert en santé publique, avec une connaissance approfondie des défis de notre continent  », a déclaré M. Assoumane Mahamadou Issifou, membre du ROASSAN. « Sa nomination serait aussi  une reconnaissance du savoir-faire nigérien et un atout majeur pour renforcer les systèmes de santé en Afrique. »

Par ailleurs, le gouvernement nigérien a souligné son soutien à cette candidature, mettant en avant l’« offensive diplomatique » qu’il mène auprès des autres pays africains.

Sambo : Un candidat apprécié de tous

Au-delà de son parcours professionnel impressionnant, le Dr Boureima Sambo est également une icône grâce ses qualités humaines. De nombreux témoignages ont souligné sa grande disponibilité et son engagement en faveur des populations les plus vulnérables.

« C’est un homme de cœur », a affirmé Mme Guébé Fati Ibrahim, une connaissance de longue date du candidat. « Il a toujours été prêt à aider les autres, que ce soit dans le cadre de son travail ou dans la vie de tous les jours. »

Enjeu majeur pour le Niger

L’élection du Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique est un enjeu majeur pour le continent. Le titulaire de ce poste aura pour mission de définir les orientations stratégiques de l’organisation en Afrique et de coordonner les actions des États membres pour améliorer la santé de millions de personnes.

En cas d’élection du Dr Boureima Sambo, cela constituerait une première au Niger, qui verrait ainsi l’un de ses ressortissants occuper un poste de très haute responsabilité au sein d’une organisation internationale aussi prestigieuse que l’OMS.

ILIMI DA NASIHA, A MISSALI : Sème les graines du changement

Niamey, le 8 août 2024 – Une nouvelle initiative prometteuse à vu le jour au Niger : le projet « ILIMI DA NASIHA, A MISSALI ». Lancé officiellement le mercredi, ce projet ambitieux vise à transformer la société nigérienne en misant sur l’éducation et la citoyenneté active.

En effet, financé par le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et porté par l’Union des Scolaires Nigériens (USN), ce projet s’attaque à des enjeux de fond tels que la désinformation, la consommation de substances psychoactives et l ‘environnement. En mettant sur la sensibilisation, l’exemplarité et des actions concrètes, il entend également susciter un véritable changement de comportement chez les jeunes Nigériens.

ILIMI DA NASIHA : Une initiative innovante pour un Niger plus juste et plus solidaire grâce à l'éducation.ILIMI DA NASIHA, A MISSALI : Une approche globale pour une transformation profonde

Le projet « ILIMI DA NASIHA, A MISSALI » se déploiera sur l’ensemble du territoire national et prévoit une multitude d’actions :

  • Des campagnes de sensibilisation massives pour lutter contre la désinformation et promouvoir une citoyenneté active.
  • La prévention de la consommation de substances psychoactives par des actions ciblées et des messages forts.

ILIMI DA NASIHA : Une initiative innovante pour un Niger plus juste et plus solidaire grâce à l'éducation.En outre, le projet prévoit la réalisation d’initiatives citoyennes concrètes, telles que la plantation de 1000 arbres dans chaque région, symbolisant l’engagement envers l’environnement et la durabilité. De plus, la réparation de 4000 tables-bancs viendra appuyer les infrastructures éducatives, améliorant ainsi les conditions d’apprentissage des élèves.

Par ailleurs, ces actions visent non seulement à informer et sensibiliser, mais aussi à impliquer activement les jeunes dans la construction de leur avenir.

Un pas de géant vers une société plus engagée

En investissant dans l’éducation et la jeunesse, le Niger réalise un acte significatif en faveur de sa croissance. Le projet « ILIMI DA NASIHA, A MISSALI » est bien plus qu’une simple initiative : c’est un véritable espoir pour un avenir meilleur, où chaque citoyen joue un rôle actif dans la construction d’une société plus juste, plus solidaire et plus respectueux de l’environnement.

Le Niger et le PNUD s’unissent pour un développement durable

Niamey, 2 août 2024 – Le Niger a franchi une étape décisive dans sa trajectoire de développement durable. Lors de la revue annuelle du Document de programme de pays (CPD) 2023-2027, organisée par le Ministère des Finances, les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun à accélérer la Objectifs de développement durable (ODD).

Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Une collaboration renforcée pour un Niger plus résilient

Cette rencontre a permis d’aligner étroitement les actions du PNUD avec les priorités nationales du Niger.Les participants, provenant de divers ministères et institutions, ont ainsi pu observer les principaux obstacles qui entravent le développement du Niger, tels que la pauvreté, l’insécurité alimentaire, les conséquences du changement climatique et les inégalités sociales.

Suite à ces discussions, un plan d’action ambitieux a été formulé, ciblant des secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, ainsi que la gestion de l’eau et l’assainissement. Ce plan vise à établir des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et promouvoir un développement durable.

De plus, l’événement a servi de plateforme pour renforcer la coopération entre les diverses entités engagées dans l’amélioration du cadre de vie au Niger, soulignant l’importance d’une synergie accrue entre le gouvernement et les organisations de la société civile.

Un focus sur les populations les plus vulnérables

Les discussions ont également souligné l’importance d’une approche inclusive, visant à atteindre les populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes et les personnes vivantes dans les zones rurales. Le PNUD, en tant que partenaire stratégique du Niger, apportera son expertise et ses ressources pour soutenir la mise en œuvre de projets répondant aux besoins spécifiques de ces populations.

Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Le PNUD et le Niger discutent des enjeux du développement durable.

La revue du CPD a permis de réaffirmer l’engagement du Niger à mettre en œuvre les ODD. Les participants ont profité de cette rencontre pour souligner la nécessité d’une croissance économique à la fois inclusive et durable.

Ils ont mis l’accent sur l’importance de revitaliser les secteurs productifs, créer des emplois et diminuer les inégalités afin de réaliser une prospérité partagée. De plus, ils ont reconnu la lutte contre le changement climatique comme un défi crucial, appelant à l’adoption de pratiques agricoles écologiques, à la protection des ressources naturelles et au renforcement de la résilience des communautés aux changements climatiques.

En fin, ils ont insisté sur l’amélioration de la gouvernance comme fondement clé, en mettant l’accent sur le renforcement des institutions, la promotion de la transparence et la lutte contre la corruption pour une gestion juste et efficace des ressources nationales.

Un partenariat fructueux pour l’avenir

Le partenariat entre le Niger et le PNUD s’est avéré être un levier essentiel pour le développement du pays. Cette collaboration a permis de réaliser des avancées significatives dans de nombreux domaines, notamment en matière de santé, d’éducation et de développement rural. La revue du CPD 2023-2027 marque un nouveau chapitre de ce partenariat, avec l’ambition de construire un Niger plus prospère et plus équitable.

Niger : Tournoi de football de l’OCHA

Niamey, 8 juillet 2024 – Sous un ciel de juillet radieux, le Centre Technique de la FENIFOOT a vibré au rythme d’un match de gala pas comme les autres. Un événement festif qui a marqué le coup d’envoi du tournoi de football du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, une initiative qui célèbre l’esprit de solidarité et de coopération entre les acteurs humanitaires et les autorités nigériennes.

Tournoi de football du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, un hymne à la solidarité Un match symbolique pour une cause noble

En effet, le jeudi 4 juillet, Mme la Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a chaussé ses crampons aux côtés d’autres figures éminentes du secteur humanitaire pour affronter une équipe composée des autorités du pays. Une rencontre amicale mais chargée de symboles, qui a donné le ton à cette compétition sportive unique dans son genre.

Plus qu’un simple tournoi, une célébration de l’engagement humanitaire

Par ailleurs, ce tournoi, qui s’étend sur plusieurs semaines, dépasse le cadre du simple jeu. Il s’agit d’une véritable célébration de l’engagement sans faille des acteurs humanitaires et des autorités nigériennes, qui œuvrent main dans la main pour venir en aide aux populations les plus vulnérables.

Un message d’espoir et de collaboration au Tournoi de football du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger

Chaque match est une occasion de renforcer les liens, de tisser des relations plus étroites et de favoriser une meilleure collaboration pour une cause commune : l’aide humanitaire. La finale, prévue pour le 18 août, promet d’être un moment fort, non seulement en termes de sportivité mais aussi de reconnaissance du travail souvent invisible de ces héros de l’ombre.

Le Niger, à travers ce tournoi, démontre une nouvelle fois que le sport peut être un outil puissant au service du changement social. Un langage universel qui rassemble, prône la paix et favorise l’entente entre les peuples.

Tournoi de football: Un hymne à la solidarité et à l’espoir

Alors que le tournoi se poursuit, les regards se tournent déjà vers la finale, qui coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire. Une occasion de mettre en lumière les réalisations, les défis et l’importance cruciale de l’aide humanitaire, surtout dans un contexte mondial où les crises se multiplient et les besoins s’accroissent.

Ce tournoi de football est bien plus qu’une simple compétition sportive. C’est un symbole d’espoir, un hymne à la solidarité et à l’engagement sans faille de ceux qui œuvrent pour un monde meilleur. Lorsque le sifflet final retiendra le 18 août, ce ne sera pas seulement la fin d’un tournoi, mais le début d’un nouvel élan pour l’humanité.