Niger-politique Archives - Journal du niger

Une aube nouvelle sous l’égide du Général Tiani : le Niger entame sa refondation

Niamey, le 26 mars 2025 – Dans la clarté matinale de ce mercredi, le Centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey s’est paré d’une solennité rare, accueillant une cérémonie d’une portée historique. Sous le regard attentif d’un parterre illustre : anciens chefs d’État, le Premier ministre Lamine Zeine, les dignitaires du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), les émissaires de l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que des ambassadeurs et figures éminentes du Niger, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a gravé son nom dans les annales de la nation.

Élevé au rang de Général d’Armée et investi Président de la République pour un mandat de cinq ans, il a promulgué la Charte de la Refondation et a signé 2 ordonnances dans le cadre des recommandations des Assises nationales : dissolution des partis politiques et mise en liberté de certaines personnes condamnées, marquant ainsi le coup d’envoi officiel des résolutions issues des Assises Nationales tenues du 15 au 20 février derniers.

Le Niger inaugure une ère nouvelle avec la promulgation de la Charte de la Refondation par le Général Tiani, investi PrésidentLe Général Tiani : un rituel d’élévation et de consécration

L’événement, empreint d’une gravité presque sacrée, a vu le Général Tiani, architecte du coup d’État de juillet 2023 qui renversa Mohamed Bazoum, revêtir les insignes de Grand Maître des Ordres Nationaux du Niger. Cette distinction, loin d’être un simple ornement, symbolise l’ancrage d’une autorité désormais incontestée, forgée dans le creuset d’une volonté de rupture avec un passé jugé délétère. La Charte de la Refondation, texte cardinal né des débats des Assises, se dresse comme une boussole pour guider le Niger vers une souveraineté retrouvée, une cohésion sociale raffermie et une prospérité escomptée. Elle fixe un cap ambitieux : cinq années, renouvelables, pour redessiner les contours d’une nation ébranlée par des décennies d’instabilité et d’insécurité.

Le décor du Centre Mahatma Gandhi, baigné de lumière et d’échos patriotiques, a amplifié la résonance de ce moment. Les anciens présidents, tels Mahamadou Issoufou, ont prêté leur présence comme un gage de continuité dans la discontinuité, tandis que les représentants de l’AES – Mali et Burkina Faso en tête – ont souligné l’émergence d’un axe sahélien décidé à s’affranchir des tutelles extérieures. Les diplomates étrangers, quant à eux, ont observé, scrutateurs, cette mue d’un régime militaire en une gouvernance institutionnalisée.

Le Niger inaugure une ère nouvelle avec la promulgation de la Charte de la Refondation par le Général Tiani, investi PrésidentLe Général Tiani  : une refondation aux accents souverains

Le Général Tiani, dans son allocution, a déployé une rhétorique ciselée, exaltant l’unité nationale comme un rempart contre les vents contraires de l’histoire. « Aujourd’hui, le Niger se lève, non pas pour suivre, mais pour tracer sa voie », a-t-il proclamé, son timbre ferme trahissant une détermination inoxydable. Les résolutions des Assises, fruit d’un dialogue inclusif réunissant plus de 700 voix de la société nigérienne, esquissent un dessein audacieux : dissoudre les partis politiques existants, ériger une justice indépendante et juguler l’insécurité importée qui gangrène le Sahel. À cela s’ajoute une amnistie pour les artisans du coup de 2023, un geste qui, s’il apaise les consciences, ne manque pas d’interroger sur la réconciliation à venir.

Les observateurs notent que cette refondation s’inscrit dans un contexte régional mouvant. Depuis le putsch, Niamey a tourné le dos à des partenaires historiques comme la France, tout en tissant des liens plus étroits avec la Russie et ses voisins de l’AES. Cette réorientation, si elle galvanise les partisans d’une émancipation africaine, suscite des murmures d’inquiétude chez ceux qui y voient un pari risqué dans une zone minée par le terrorisme et les rivalités géopolitiques.

Une promesse suspendue entre espoir et énigme

Alors que les drapeaux nigériens ondulaient sous un ciel dégagé, la cérémonie s’est achevée sur une note de ferveur contenue. Le Général Tiani, désormais Général d’Armée et Président, incarne une espérance pour les uns, une énigme pour les autres. Car si la Charte de la Refondation promet un renouveau, son exécution reste une partition délicate à jouer. Les cinq années à venir seront-elles le socle d’une nation réinventée ou un échiquier sur lequel s’entrelaceront ambitions, défis et incertitudes ? Dans l’ombre du Mahatma Gandhi, dont l’esprit pacifique plane sur ce lieu, le Niger s’élance, porté par une foi ardente, mais escorté par des questions qui, elles, demeurent sans écho.

 

Niamey : une ère nouvelle s’ébauche au Niger

Le 25 mars 2025, Niamey, cœur vibrant du Niger, accueillera une cérémonie d’une gravité exceptionnelle, où 700 âmes, puisées dans les tréfonds du pays et les confins de sa diaspora, convergeront pour assister à un acte inaugural d’une rare densité. En effet, ce jour-là, les résolutions et conclusions des Assises Nationales, mûries du 15 au 20 février, prendront chair dans une célébration officielle qui consacrera un tournant décisif. Par ailleurs, sous les regards d’une nation attentive, le Général Tiani, jusqu’alors président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accédera à la magistrature suprême pour un mandat de cinq ans, renouvelable, prêtant serment sur la Charte de la refondation, désormais élevée au rang de loi fondamentale. Ainsi s’ouvrira un chapitre où le Niger, porté par une ambition de renouveau, cherchera à conjuguer unité et souveraineté.

Les Assises Nationales : la Genèse d’une refondation

D’ailleurs, pour saisir l’ampleur de cet événement, il faut remonter à la matrice des Assises Nationales. Pendant six jours, en février 2025, sept cents délégués, émanation des diverses composantes de la société nigérienne, des plaines rurales aux cités bruissantes, des cercles traditionnels aux élites expatriées, ont forgé un dialogue d’une ambition inédite. Ces assises n’étaient pas une simple délibération ; elles furent une agora où le destin collectif s’est dessiné à traits vigoureux. En plus de ces échanges, a émergé la Charte de la refondation, texte cardinal destiné à supplanter toute autre norme dès sa promulgation et l’élection du Général Tiani comme président pour un mandat structuré, signe d’une volonté d’ancrer la gouvernance dans un cadre pérenne.

La Charte : une boussole constitutionnelle

Loin d’être une ébauche passagère, la Charte de la refondation se dresse comme un phare juridique et moral. Elle cristallise les aspirations d’un peuple à la justice, à l’intégrité et à l’inclusion, tout en posant les jalons d’une unité indéfectible. En prêtant serment sur ce document, le Général Tiani ne fera pas qu’endosser une fonction ; il s’engagera à en être le premier héraut, garant d’un édifice institutionnel refaçonné pour répondre aux exigences d’un temps nouveau. Cette charte, par sa primauté constitutionnelle, deviendra le socle sur lequel le Niger bâtira son avenir, une promesse autant qu’un défi.

Une investiture aux accents symboliques

Le 25 mars, Niamey se parera d’une solennité presque tangible. L’investiture du Général Tiani, qui troque son rôle de chef transitoire pour celui de président constitutionnel, marquera une césure entre l’urgence du passé et la projection vers demain. Ce mandat de cinq ans, susceptible de renouvellement, s’inscrit dans une continuité réinventée : celle d’un leadership affirmé, désormais encadré par la légitimité d’une charte nationale. Face aux 700 témoins de cette ascension, le serment prêté sur la Charte de la Refondation résonnera comme un écho de la voix populaire, un serment d’allégeance non seulement à un texte, mais à une nation rassemblée.

Un rassemblement au cœur de la légitimité

La présence des 700 participants, héritiers des Assises, conférera à cette journée une aura particulière. Venu des horizons les plus divers, ils incarneront la mosaïque nigérienne dans toute sa richesse et sa complexité. Leur réunion à Niamey ne sera pas un simple décorum ; elle témoignera d’une légitimité ancrée dans la diversité, d’un consensus forgé au prix d’un effort collectif. Ce chœur muet, par sa seule présence, rappellera que la refondation n’est pas l’œuvre d’un seul, mais le fruit d’une volonté partagée.

La Charte de la Refondation : vers quel horizon ?

Si le 25 mars 2025 inscrit un jalon dans l’histoire nigérienne, il ne saurait être une fin en soi. La mise en œuvre des résolutions des Assises s’annonce comme une odyssée semée d’embûches : sécuriser un territoire fragilisé, tisser une cohésion sociale encore ténue et affirmer une souveraineté dans un voisinage tourmenté.

Le général Tiani, investi de cette charge, devra faire preuve d’une clairvoyance sans faille, mais son succès dépendra aussi de l’élan d’un peuple prêt à porter cette charte au-delà des mots. Car une constitution, aussi sacrée soit-elle, ne vit que par ceux qui la font vivre.

Alors que Niamey s’apprête à vibrer sous le poids de ce moment, une interrogation flotte dans l’air : ce seuil franchi ouvrira-t-il la voie à une aurore durable, ou restera-t-il une promesse suspendue aux caprices du temps ? L’histoire, patiente spectatrice, rendra son verdict.

Le Niger à l’aube d’une métamorphose : remise du rapport des assises nationales au général Tiani

Niamey, le 10 mars 2025 – En ce jour mémorable, le palais présidentiel de la capitale nigérienne s’est paré d’une aura solennelle pour accueillir un événement d’une portée cardinale. Le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et chef de l’État, a reçu des mains de Dr Mamoudou Harouna, chef de canton de Sinder et président de la Commission nationale, le rapport final des assises nationales. Ce document, né d’un labeur opiniâtre et d’une vision audacieuse, marque un jalon décisif dans la quête d’un Niger renouvelé.

Le général Tiani a reçu ce lundi  à Niamey le rapport des assises nationales, porteur de résolutions audacieuses pour une refondation du NigerLes assises nationales, orchestrées à Niamey du 15 au 20 février 2025 sous l’égide des orientations éclairées du général Tiani, ont réuni les forces vives de la nation pour un exercice d’introspection collective. Pendant dix-huit jours consécutifs, la Commission nationale a ciselé ce rapport, véritable creuset où se mêlent les résolutions des commissions thématiques, un avant-projet de charte pour la refondation et trois décisions d’une audace rare. Ces dernières, tels des flambeaux dans l’obscurité, éclairent la voie d’une transformation profonde : l’élévation du président du CNSP au rang de général d’armée, la détermination d’un horizon minimal de cinq ans pour la refondation – extensible selon les vicissitudes sécuritaires et les ambitions de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) –, et l’abolition des partis politiques, accompagnée de la promesse d’une charte inédite pour en redessiner les cadres.

Le général Tiani a reçu ce lundi  à Niamey le rapport des assises nationales, porteur de résolutions audacieuses pour une refondation du NigerRapport des assises nationales : des résolutions qui sculptent l’avenir

Ce rapport n’est pas une simple compilation de vœux pieux ; il s’érige en manifeste d’une volonté inébranlable de réinventer les assises de la gouvernance nigérienne. L’ascension du général Tiani au grade de général d’armée consacre son rôle de phare dans une période de tumulte, tandis que la durée quinquennale de la refondation, flexible comme une liane dans le vent, traduit une pragmatique adaptabilité aux défis du moment. Mais c’est la dissolution des partis politiques qui, tel un coup de ciseau dans le marbre, suscite l’étonnement et promet de remodeler le paysage politique, souvent jugé comme un théâtre d’ombres et de querelles stériles.

Ce choix, radical, mais réfléchi, s’inscrit dans une logique de purification : effacer les vestiges d’un système essoufflé pour faire germer une gouvernance plus cohérente, en phase avec les exigences d’un pays aux prises avec l’hydre de l’insécurité et les impératifs d’un développement souverain. Le rapport, dans son essence, se veut le socle d’une nouvelle ère, où la stabilité et l’unité nationale prévalent sur les ambitions fractionnées.

Une nation en quête de son souffle

La remise de ce document au général Tiani, ce lundi, ne se réduit pas à un acte protocolaire ; elle symbolise un engagement solennel envers un peuple qui aspire à se redresser. Les recommandations qu’il renferme, forgées dans le creuset des assises, dessinent un chemin ardu, mais exaltant. La refondation, avec ses cinq années initiales, s’annonce comme une odyssée où chaque étape exigera courage et clairvoyance, sous le regard vigilant de l’AES, dont les ambitions régionales résonnent en écho avec celles du Niger.

Le général Tiani a reçu ce lundi  à Niamey le rapport des assises nationales, porteur de résolutions audacieuses pour une refondation du Niger

En somme, ce rapport, plus qu’un parchemin administratif, est une offrande à la postérité, un pacte scellé entre un peuple et son destin. Dans les mains du général Tiani, il devient une torche allumée au sommet d’une dune, un appel à gravir les cimes escarpées de l’histoire. Et si le Niger, tel un phénix aux ailes de sable, s’élançait enfin vers un ciel dégagé, porté par la foi indomptable de ceux qui osent rêver l’impossible ?

Niamey : Zeine tend une main au Fonds de Solidarité Africain(FSA)

Niamey, 27 février 2025 –  Aujourd’hui, alors que le soleil déclinait sur les toits ocre de Niamey, une rencontre discrète mais lourde de promesses s’est tenue au cœur de la capitale nigérienne. Le Premier Ministre, également ministre de l’Économie et des Finances, Mahaman Ali Lamine Zeine, a ouvert les portes de son cabinet à une délégation de haut vol du Fonds de Solidarité Africain (FSA), emmenée par son directeur général, Diallo Abdourahamane. Dans une salle où les murmures des ventilateurs se mêlaient à l’écho des enjeux continentaux, cette entrevue a réuni des esprits décidés à faire germer des avancées économiques pour le Niger et au-delà.

Une constellation de pionniers financiers

La délégation n’avait rien d’ordinaire. Aux côtés de Diallo Abdourahamane figuraient des sommités du financement africain : les directeurs généraux de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), d’Afreximbank, de Sheltex Afrik, ainsi que des représentants de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) et de l’Alliance pour les Technologies Agricoles Innovantes (ATAI). Ce cortège d’acteurs, chacun porteur d’une pièce du puzzle économique africain, semblait dessiner une fresque d’ambitions partagées. En toile de fond, le ministre délégué aux Finances, fidèle vigie, assistait à cet échange, dont les contours restaient, pour l’heure, enveloppés de silence.

Aucune parole n’a filtré à l’issue de cette audience. Pas un mot, pas une esquisse d’intention dévoilée. Pourtant, ce mutisme, loin d’être une brume opaque, laisse entrevoir une toile en cours de tissage, où chaque fil compte. Le FSA, créé en 1976 à Niamey même, incarne depuis près d’un demi-siècle une volonté panafricaine de soutenir les projets d’investissement et de chasser les ombres de la pauvreté. Sa présence aujourd’hui, au côté de ces géants financiers, suggère une boussole pointée vers des horizons concrets pour le Niger.

FSA : une terre en quête de souffle économique

Le Niger, vaste étendue de dunes et de rêves, ne manque ni de défis ni de potentiel. Avec une économie encore fragile, une croissance prévue à 7,9 % en 2025 selon le FMI, mais un accès à l’électricité qui échappe à 80 % de sa population, le pays cherche à puiser dans ses ressources minières, pétrolières et agricoles pour se hisser vers la lumière. L’entrée en production du champ pétrolier d’Agadem en novembre 2023 a marqué un tournant, mais les besoins d’infrastructures et de diversification restent des montagnes à gravir. Dans ce décor, le Premier ministre Zeine, économiste chevronné et figure de la résilience nigérienne, apparaît comme un timonier décidé à capter les vents favorables.

La visite du FSA et de ses alliés ne tombe pas du ciel. Elle s’inscrit dans une danse diplomatique et économique intense, orchestrée par un gouvernement de transition qui, depuis2023, multiplie les passerelles avec des partenaires hors des sentiers battus. Après des échanges fructueux avec le FMI à Washington en octobre 2024 et une quête de souveraineté énergétique affirmée au sommet Mission 300 Africa Energy à Dar es Salaam, Niamey semble tendre une main ferme aux institutions africaines prêtes à semer avec elle.

Un silence qui murmure des possibles

Que s’est-il tramé derrière ces portes closes ? Les spéculations fusent, mais les faits restent des braises encore chaudes sous la cendre. Le FSA, fort de son rôle de garant pour les projets d’investissement, pourrait bien jouer les entremetteurs pour des financements dans l’énergie, l’agriculture ou les infrastructures des secteurs où Afreximbank et la BADEA ont déjà fait leurs preuves. Sheltex Afrik, discret mais influent dans le textile et l’industrialisation, pourrait apporter une touche inattendue à la palette nigérienne. Quant à la CEA et l’ATAI, leurs expertises en politique économique et en innovations agricoles laissent présager des discussions sur des chaînes de valeur durables.

Niamey, une étoile montante ?

Niamey n’a pas seulement accueilli une délégation : elle a planté un jalon. Dans un monde où les alliances se redéfinissent, le Niger de Mahaman Ali Lamine Zeine semble décidé à ne plus être un simple spectateur. Avec le FSA et ses partenaires, le pays pourrait bien rallumer une flamme panafricaine née sur son propre sol il y a près de cinquante ans. Si les mots manquent encore, les regards, eux, sont tournés vers les fruits que cet échange pourrait faire éclore. Pour l’heure, le rideau reste tiré, mais la scène, elle, s’anime déjà dans l’ombre.

Le Général Tiani en visite surprise à Samira : un signal fort dans une région sous tension

Tillabéri, 24 février 2025 Dans un déplacement aussi inattendu que symbolique, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a foulé le sol de la région de Tillabéri dimanche. Accompagné d’une délégation de haut rang, incluant le Ministre d’État et Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody, ainsi que le Chef d’État-Major des Armées, le Général de Brigade Moussa Saloua Barmou, il a choisi comme destination le site aurifère de Samira, suivi du village reconstruit de Libiri. Ce voyage marque sa première sortie officielle à l’intérieur du pays depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, qui l’a porté à la tête du Niger.

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, effectue une visite symbolique à Tillabéri pour affirmer la sécurité Le Général Tiani : une visite sous le signe de la sécurité et de la solidarité

La région de Tillabéri, située dans la tumultueuse zone des trois frontières (Niger, Mali, Burkina Faso), est un théâtre d’opérations pour les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent depuis plusieurs années. Le site minier de Samira, l’une des plus importantes exploitations aurifères du pays, n’échappe pas à cette menace. Régulièrement visé par des attaques, ce lieu stratégique incarne à la fois un moteur économique pour le Niger et un défi sécuritaire majeur pour les autorités. En s’y rendant, le Général Tiani envoie un message clair : le pouvoir en place ne cède pas face à l’insécurité et entend maintenir une présence active dans les zones les plus sensibles.

Lors de cette visite, le chef de l’État a rencontré les éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) stationnés à la garnison de Samira. Selon des sources proches de la délégation, l’objectif était multiple : évaluer les conditions de vie et de travail des soldats, leur témoigner un soutien moral et les encourager à redoubler d’efforts dans leur mission de sécurisation. « Ces hommes et ces femmes sont en première ligne pour protéger notre nation. » « Leur résilience est notre force », a-t-il déclaré lors d’un échange avec les troupes, selon des témoignages recueillis sur place.

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, effectue une visite symbolique à Tillabéri pour affirmer la sécurité Libiri : un symbole de renaissance

Après Samira, la délégation présidentielle a mis le cap sur le village de Libiri, situé à proximité de la frontière avec le Burkina Faso. Une attaque terroriste a durement frappé ce village le 11 décembre 2024. Les assaillants ont incendié des habitations et des infrastructures, forçant les habitants à fuir. Sur instruction personnelle du Général Tiani, les populations ont été réinstallées et le village reconstruit. Hier, l’accueil réservé au président a été à la hauteur de l’événement : une foule enthousiaste, composée de jeunes, de femmes et d’anciens, s’est massée sur la place centrale pour saluer son arrivée.

Dans un geste concret de solidarité, le Général Tiani a remis aux représentants locaux des vivres (riz, sucre, ainsi que des kits pour la construction d’abris), une aide précieuse à l’approche du mois de Ramadan. « Nous ne laissons personne derrière. » « La reconstruction de Libiri est la preuve que l’État reste aux côtés de son peuple, même dans les moments les plus sombres », a-t-il affirmé.

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, effectue une visite symbolique à Tillabéri pour affirmer la sécurité Un enjeu économique et stratégique

La visite s’est conclue par une étape à l’usine de la Société des Mines du Liptako, qui exploite le site aurifère de Samira. Les travailleurs, visiblement galvanisés par cette rare présence officielle, ont saisi l’occasion pour exposer leurs préoccupations. Ils ont plaidé pour un renforcement du soutien étatique afin que cette mine, exploitée par des investisseurs étrangers, contribue davantage au développement économique national. Le Niger, connu pour ses réserves d’uranium, mise de plus en plus sur l’or pour diversifier ses ressources, et Samira représente un atout clé dans cette stratégie.

Ce déplacement intervient dans un contexte où le CNSP, au pouvoir depuis plus d’un an et demi, cherche à consolider sa légitimité. En se rendant dans une région aussi stratégique que Tillabéri, le Général Tiani montre sa détermination à conjuguer lutte contre le terrorisme et développement économique, deux priorités affichées par son régime.

Le Général Tiani : une opération à haut risque

Si les populations locales et certains observateurs ont apprécié cette visite comme un acte de courage, elle n’en demeure pas moins risquée. La zone des trois frontières reste un foyer d’instabilité, où les GAT, notamment l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), continuent de mener des opérations meurtrières. Les récentes attaques dans les environs de Samira, comme celle de Bourkou-Bourkou en août 2023, rappellent la précarité de la situation sécuritaire. Pourtant, ce choix audacieux pourrait renforcer l’image d’un dirigeant prêt à affronter les défis là où ils se posent.

Alors que le Niger poursuit sa quête de stabilité et de souveraineté sous la houlette du CNSP, cette première incursion du Général Tiani hors de la capitale ouvre un nouveau chapitre. Entre défi aux groupes armés, soutien aux populations et relance économique, le président nigérien semble décidé à marquer les esprits. Reste à savoir si cette opération symbolique sera suivie d’actions concrètes pour pacifier et développer une région qui en a cruellement besoin.

 

Niger au carrefour de l’histoire se trace une nouvelle voie

Niamey, 20 février 2025 —Alors que le soleil déclinant de février éclairait les murs du Centre Mahatma Gandhi à Niamey, les ultimes échanges des Assises Nationales pour la Refondation du Niger se sont clos ce jeudi, marquant l’aboutissement d’une démarche inédite dans l’échiquier politique sahélien. Sous l’égide du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), cette agora de six jours, rassemblant 716 délégués issus de toutes les strates socioprofessionnelles, a produit un corpus de recommandations oscillant entre audace réformatrice et quête d’équilibre. Elle a esquissé les contours d’un Niger post-transitionnel, naviguant entre réconciliation interne et réaffirmation souveraine sur la scène internationale.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger ont clôturé après six jours de délibérations, proposant des réformes audacieusesUne synthèse des aspirations plurielles

Porté par une rhétorique empreinte de solennité, le Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, a salué un « processus cathartique, libérant les énergies latentes d’une nation en quête de renaissance ». Les travaux, démarrés le 15 février, ont disséqué avec une minutie chirurgicale les maux structurels du pays : exploitation des ressources naturelles, fragilités sécuritaires, déliquescence des institutions, ou encore les fractures sociétales héritées de décennies de gouvernance contestée. La Charte de la transition, document-phare issu de ces délibérations, se veut une boussole éthique pour une gouvernance renouvelée, ancrée dans la transparence et l’équité.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger ont clôturé après six jours de délibérations, proposant des réformes audacieuses Refondation Juridique : entre clémence et redressement

Parmi les propositions les plus audacieuses, celles de la sous-commission « Justice et Droits de l’Homme » ont cristallisé les tensions entre pardon collectif et exigence de reddition des comptes. Recommandant une amnistie pour les acteurs du putsch de juillet 2023 et une grâce pour les militaires condamnés pour tentative de déstabilisation, cette instance a néanmoins plaidé pour une traque implacable des détournements massifs de l’Uranium-gate au MDN-gate. Cette dualité reflète une volonté de concilier réconciliation nationale et exigence de reddition des comptes.

Par ailleurs, les délégués ont plaidé pour un réarmement moral de l’appareil judiciaire : réforme du Conseil supérieur de la magistrature, alignement des conditions de nomination des magistrats du parquet sur ceux du siège et création d’un pôle spécialisé autonome pour les crimes économiques. L’abolition des immunités parlementaires et des privilèges de juridiction vise à rompre avec une culture d’exception, tandis que l’intégration des mécanismes traditionnels de règlement des litiges reconnaît la pluralité des légitimités.

En parallèle, la sous-commission a réclamé la résurgence de vérités historiques enfouies : l’assassinat du président Baré Maïnassara en 1999, les massacres estudiantins de 1990 ou les attaques de Téra et Chinagoder. Une exigence de mémoire qui se double d’un geste symbolique : la restauration du Ministère de la Promotion de la Femme, marqueur d’une justice du genre longtemps négligée.

Géopolitique : vers une nouvelle alliance sahélienne 

Sur le front diplomatique, les assises ont acté un virage stratégique.  La sous-commission « Géopolitique et Environnement International » a esquissé une doctrine étrangère recentrée sur l’alliance sahélo-saharienne. Prônant l’élaboration d’une politique extérieure axiomatique ancrée dans la Confédération des États du Sahel (AES), les délégués ont appelé à un réalignement des représentations diplomatiques, à la fermeture des ambassades « sans intérêt stratégique » et à la priorité aux partenariats au sein de la CEDEAO.

L’opérationnalisation de l’AES passerait par la tenue d’États généraux de la diplomatie et l’intégration des cadres admis aux concours des Affaires étrangères, comblant ainsi un déficit chronique de professionnalisme. En plus, le projet phare est un forum annuel de la diaspora, conçu comme un levier économique et culturel visant à transformer une communauté exilée en ambassadrice d’un Niger réinventé.

Cette réorientation, saluée par le Ministre malien de la Refondation de l’État, Bakary Traoré, s’inscrit dans une logique de solidarité anticoloniale, selon ses termes, où Niamey et Bamako entendent incarner un front uni face aux ingérences extérieures.

Refondation politique : de la table rase à l’édification institutionnelle

La Commission « Refondation politique et institutionnelle » a, quant à elle, frappé les esprits en préconisant la dissolution des partis politiques existants et l’instauration d’un multipartisme contrôlé, encadré par une charte redessinée. Cette mesure radicale, justifiée par la chronicité des clientélismes, s’accompagne aussi d’une refonte constitutionnelle reconnaissant l’islam comme religion majoritaire tout en garantissant la liberté de culte, équilibre délicat entre identité et pluralisme.

Le projet institutionnel inclut une cure d’austérité : limitation à 100 députés avec quota féminin contraignant, réduction des ministères à 20 départements et création d’une Cour de répression des infractions économiques, gage de transparence. La dépolitisation de l’administration publique et la suppression des privilèges juridictionnels entendent également restaurer l’égalité citoyenne, pilier d’un contrat social érodé.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger ont clôturé après six jours de délibérations, proposant des réformes audacieuses L’espérance à l’épreuve des réalisations

Si ces assises ont offert un exutoire aux frustrations accumulées, leur héritage dépendra de la traduction des résolutions en actes tangibles. Le défi est double : incarner une justice réparatrice sans sombrer dans la vendetta politique et bâtir une souveraineté régionale sans s’isoler diplomatiquement. En convoquant l’adhésion populaire et en s’inspirant des traditions délibératives locales, le Niger tente d’écrire un chapitre dans lequel légitimité interne et affirmation géopolitique se nourrissent mutuellement. Reste à savoir si cette feuille de route, ambitieuse, mais fragile, résistera aux secousses d’un Sahel en perpétuelle ébullition,ou si elle restera lettre morte, étouffée par les pesanteurs d’un système résilient.

En somme, dans l’ombre du Centre Mahatma Gandhi, symbole de résistance non violente, le Niger tente d’écrire une nouvelle grammaire politique. Un lexique où justice rime avec rédemption, souveraineté avec interdépendance, et où chaque mot, amnistie, dissolution, confédération, porte le poids d’un avenir à inventer. L’histoire, sévère arbitre, jugera si cette transition aura été un interlude ou une renaissance.

 

Refondation du Niger : une nation en quête de renouveau

Niamey, 17 février 2025 –  Dans l’arène des Assises Nationales pour la Refondation, la sous-commission chargée de la « paix, sécurité, cohésion sociale et réconciliation nationale » se trouve à la croisée des chemins. Dirigée par M. Idi Ango Omar, elle s’est attelée à un exercice périlleux : exhumer les vérités enfouies sous le poids des silences et des blessures historiques.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger explorent des solutions concrètes pour rétablir la paix, réconcilier la nation

« Nous avons intérêt à dire la vérité », a-t-il lancé avec une gravité saisissante. Loin d’un simple vœu pieux, cette déclaration résume l’essence même des travaux menés. L’analyse des synthèses régionales et de la diaspora a permis de dresser un tableau sans fard de la situation sécuritaire du pays. Un diagnostic partagé par les gouverneurs de région, dont les témoignages ont révélé l’ampleur du défi.

Mais comment panser les plaies d’une nation fracturée ? La réponse réside dans une justice réhabilitée et une équité rétablie. M. Idi Ango Omar le martèle : « Il ne peut y avoir de cohésion sociale ni de réconciliation nationale si les injustices persistent, si les préjudices ne sont pas réparés et si certaines vérités demeurent occultées. »

L’aveu est rude, la tâche colossale. Et pourtant, une lueur d’espoir subsiste : « Nous sommes à un tournant. Le Niger a l’opportunité de redéfinir son destin. » Le pays n’a pas droit à l’échec. Il doit réconcilier sa mémoire avec son avenir pour garantir une paix véritable, où chaque citoyen trouve sa place et bénéficie équitablement des ressources nationales.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger explorent des solutions concrètes pour rétablir la paix, réconcilier la nation La refondation politique et institutionnelle : un pari audacieux

Au cœur du débat national, une autre sous-commission s’attelle à un chantier tout aussi fondamental : la refondation politique et institutionnelle. Sous l’impulsion de M. Nouhou Arzika, ce groupe de travail dissèque les failles du système de gouvernance pour en extraire des solutions viables.

L’exercice ne relève pas de la simple critique, mais d’une refonte systémique. « Nous analysons les causes profondes de la mal gouvernance pour proposer des solutions adaptées », explique M. Arzika. L’objectif est ambitieux : formuler un avant-projet de charte pour la transition et esquisser les contours d’un État réhabilité.

À travers des échanges intenses, nourris par les contributions des régions et de la diaspora, les membres de la sous-commission tracent un cap vers une souveraineté nationale affranchie des ingérences extérieures.

Mme Rabiou Fatimata Bizo, enseignante et représentante du Syndicat National des Universités et Grandes Écoles, insiste sur la responsabilité des universitaires dans cette entreprise. « Nous avons élaboré un dossier solide, riche en propositions concrètes pour une véritable refondation du pays », confie-t-elle.

La vision est claire : instaurer des institutions légitimes, autonomes et efficaces, capables de garantir une gouvernance transparente et responsable. « Le Niger doit redevenir maître de ses choix, affirmer sa souveraineté sans subir de pressions extérieures », résume M. Arzika.

Un tournant décisif pour l’avenir du Niger

Les Assises Nationales pour la Refondation ne sont pas un simple exercice intellectuel. Elles marquent un tournant décisif dans l’histoire contemporaine du Niger.

D’un côté, la quête de vérité et de justice pour une paix durable ; de l’autre, la refondation d’un système politique et institutionnel plus juste et souverain. Deux défis majeurs, mais complémentaires, qui redéfiniront les bases de la nation.

La route est encore longue, semée d’embûches et d’oppositions. Pourtant, une dynamique sans précédent est en marche. Le Niger se réapproprie son destin, avec pour boussole l’aspiration légitime de son peuple à un avenir où justice, équité et souveraineté ne seront plus de vains mots.

L’issue des travaux des différentes sous-commissions sera déterminante. Les conclusions et les recommandations qui en émergeront devront être suivies d’actions concrètes. Car, comme l’a rappelé M. Idi Ango Omar, « nous n’avons pas le droit d’échouer ».

 

Les Assises Nationales : Un chantier de refondation nationale en marche

Niamey, 17 février2025 – Dans un contexte où la nécessité d’un renouveau politique, économique et institutionnel est devenue impérative, le Niger amorce une séquence historique avec les Assises Nationales pour la Refondation. En effet, du 15 au 19 février 2025, Niamey est l’épicentre d’un débat national visant à jeter les bases d’un État plus résilient, souverain et prospère. Différentes sous-commissions y examinent des problématiques cruciales, notamment l’économie, la géopolitique et la justice, avec pour objectif de formuler des propositions concrètes et viables.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, abordent des enjeux cruciaux liés à l'économie, la géopolitique et la justice, Économie et développement durable : vers une souveraineté effective ?

La sous-commission dédiée à l’économie et au développement durable a entamé ses travaux hier. Son ambition : diagnostiquer les entraves à la croissance et proposer des pistes d’amélioration permettant Ainsi, au Niger de se réapproprier son avenir économique.

À cet effet, elle mise sur une approche pragmatique et inclusive. Selon M. Salha Haladou, président de cette sous-commission, la priorité est d’identifier les facteurs structurels qui freinent le développement et d’élaborer des solutions ancrées dans la réalité nationale. Par ailleurs, L’objectif affiché est d’établir une feuille de route garantissant une autonomie économique durable, en s’appuyant à la fois sur les consultations régionales et sur des recommandations ciblées.

« Il ne suffit pas d’énumérer des propositions, il faut veiller à leur applicabilité sur le terrain », a-t-il insisté, soulignant l’importance d’une approche concertée impliquant tous les acteurs économiques.

Défis et solutions envisagées

Parmi les préoccupations soulevées figurent la faible transformation des matières premières, la dépendance aux importations et l’absence de mécanismes pérennes de financement du développement. Ainsi, le consensus semble se dégager autour de l’urgence de mettre en place des stratégies d’industrialisation adaptées, d’optimiser la gestion des ressources naturelles et de favoriser une croissance inclusive.

Mme Maidah Zeinabou Mamoudou, membre de la commission, a exprimé son enthousiasme quant à la portée des débats : « Nous devons structurer des solutions à court, moyen et long terme pour assurer une stabilité économique et un progrès continu. »

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, abordent des enjeux cruciaux liés à l'économie, la géopolitique et la justice, Géopolitique et environnement international : réaffirmer la souveraineté diplomatique

En parallèle, la sous-commission en charge de la géopolitique et des relations internationales s’est livrée à une analyse approfondie du contexte mondial et sous-régional. D’après M. Illo Adani, président de cette sous-commission et conseiller diplomatique du chef de l’État, la scène internationale est marquée par des bouleversements majeurs : conflits, crises économiques, tensions entre blocs géopolitiques. Dans ce contexte, le Niger se doit de redéfinir sa politique extérieure en fonction de ses intérêts stratégiques et également de son aspiration à une souveraineté renforcée dans ce monde instable et en pleine mutation.

Pour ce faire, la commission a élaboré un diagnostic en trois étapes.

L’approche adoptée repose sur une méthodologie inspirée du domaine médical.

  1. Identification des dysfonctionnements (quels sont les défis actuels ?)
  1. Élaboration de solutions correctives (quelles actions concrètes entreprendre ?)
  1. Mise en place de mesures préventives (comment éviter les crises futures ?)

Les échanges ont aussi permis de mettre en lumière la nécessité de repositionner le Niger sur l’échiquier diplomatique, en consolidant ses alliances au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) et en diversifiant ses partenariats internationaux.

M. Illo Adani a insisté sur le fait que cette refondation doit se faire en phase avec une vision de fierté nationale et d’indépendance stratégique : « Il est temps d’adopter une politique extérieure conforme à nos aspirations de souveraineté et de dignité. »

Justice et droits de l’homme : une refonte du système judiciaire en profondeur aux Assises Nationales

Sous la présidence de M. Dagara Mamadou, juriste et ancien ministre, la sous-commission en charge de la justice et des droits humains s’attelle à la réforme du cadre judiciaire, considéré comme l’un des piliers de la refondation de l’État.

Son approche se base sur trois axes de travail majeurs : 

  1. L’assainissement du système judiciaire : mettre fin aux dysfonctionnements et garantir ainsiune justice impartiale.
  1. La redéfinition du cadre juridique des droits humains : adapter les normes en fonction des réalités socioculturelles nationales.
  1. L’élaboration de nouvelles politiques judiciaires : instaurer des réformes structurelles assurant l’équité et la transparence.

En ce sens, « il est primordial que le justiciable ait confiance en l’institution judiciaire », a souligné M. Dagara Mamadou, insistant sur la nécessité d’une justice égalitaire, indépendante et efficace.

Les débats, riches et animés, témoignent également d’une volonté collective de rompre avec les pratiques du passé et de bâtir un système judiciaire plus robuste, garant de l’État de droit.

Les Assises Nationales : un tournant décisif pour l’avenir du Niger

En somme, les Assises Nationales pour la Refondation du Niger se positionnent comme un moment clé dans l’histoire du pays. Effectivement, les discussions engagées dans les différentes sous-commissions traduisent une aspiration commune à un changement profond et structurant.

Ainsi, loin d’être une simple consultation formelle, ces assises doivent déboucher sur des décisions concrètes, capables de transformer durablement le paysage institutionnel, économique et diplomatique du Niger. À l’issue de ces travaux, l’enjeu sera de garantir la mise en œuvre effective des recommandations formulées, afin que cette refondation ne demeure pas un vœu pieux, mais une réalité tangible pour les générations futures.

Niger : les assises de la refondation, un tournant historique

… L’unité nationale, la cohésion sociale, la justice sociale, la paix, la sécurité et le progrès socio-économique aux Assises Nationales.

Un rendez-vous historique pour l’avenir du Niger

Le centre de conférences internationales Mahatma Gandhi de Niamey est devenu, le 15 février 2025, l’épicentre d’un tournant politique majeur pour le Niger. En effet, sous l’égide du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, les Assises nationales pour la refondation ont été officiellement lancées, avec l’objectif d’établir une feuille de route pour la transition politique et institutionnelle du pays. Cet événement de portée historique a rassemblé l’ensemble des forces vives de la nation afin d’esquisser les contours d’une transition bâtie sur des fondations solides, exemptes des erreurs du passé.

Par ailleurs, cette consultation nationale, qui s’étendra sur cinq jours, est le point d’aboutissement d’un processus entamé bien avant, marqué par des assises régionales menées sur tout le territoire national, mobilisant des milliers de Nigériens des villes et des campagnes. Une initiative qui, selon le Chef de l’État, vise à « poser les bases solides d’un Niger nouveau, façonné selon ses propres aspirations, détaché des influences extérieures et aligné sur ses valeurs intrinsèques ».

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, présidées par le Général Abdourahamane Tiani, visent à définir la durée Les Assises Nationales : des délibérations sous haute attente

En outre, ces assises, attendues depuis plusieurs mois, rassemblent près de 716 participants issus des diverses strates de la société nigérienne. Responsables politiques, représentants de la société civile, experts, acteurs économiques, acteurs religieux et traditionnels et délégués des régions sont à Niamey avec la responsabilité colossale d’orienter l’avenir du pays. L’enjeu dépasse la simple révision institutionnelle : il s’agit d’une refondation en profondeur du contrat social et politique nigérien. Ils vont examiner minutieusement les principaux axes de la transition, notamment la durée du processus et la charte qui en définira les principes fondamentaux.

D’ailleurs, loin d’être un simple forum de discussions, ces assises se veulent être un moment de convergence des idées, où le pragmatisme devra l’emporter sur la rhétorique et où chaque proposition devra s’inscrire dans une logique d’efficacité et de réalisme. « Il s’agit d’une responsabilité historique qui nous engage collectivement à formuler des solutions tangibles et viables pour répondre aux aspirations profondes du peuple nigérien », a insisté le Président de la Commission des Assises nationales, Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, présidées par le Général Abdourahamane Tiani, visent à définir la duréeLes différentes sous-commissions thématiques travailleront sur des domaines clés :

  • paix, sécurité et cohésion sociale, pour endiguer les conflits internes et lutter contre les menaces extérieures ;
  • Refondation politique et institutionnelle, afin d’instaurer une gouvernance transparente et représentative ;
  • Économie et développement durable, pour bâtir une autonomie économique à travers des politiques stratégiques adaptées aux réalités locales ;
  • Géopolitique et environnement, avec un accent sur les nouvelles dynamiques régionales et internationales ;
  • Justice et droits de l’homme, dans le but de garantir un État de droit fort, équitable et inclusif.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, présidées par le Général Abdourahamane Tiani, visent à définir la durée Un engagement inébranlable pour la souveraineté

Dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques persistantes et des pressions internationales, le Général Tiani a tenu à rappeler la résilience du peuple nigérien face aux sanctions imposées par la CEDEAO et aux velléités d’ingérence de puissances étrangères. « Le Niger a fait le choix de son indépendance véritable, un choix qui a un coût, mais qui demeure non négociable », a-t-il martelé.

Il a également exhorté les Nigériens à rester unis et vigilants face aux tentatives de déstabilisation internes et externes, appelant chaque citoyen à « se comporter en soldat vigilant, défenseur des intérêts supérieurs de la nation ». Dans cet élan, un message fort a été adressé aux groupes armés affiliés à la Confédération des États du Sahel (AES), les exhortant à abandonner les armes et à s’engager dans la construction d’un avenir collectif.

Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger, présidées par le Général Abdourahamane Tiani, visent à définir la durée Un dialogue inclusif pour une transition structurée

De plus, L’architecture des assises repose sur une méthodologie participative, initiée dès les consultations régionales. Le travail préliminaire mené à travers le pays a permis de recueillir un éventail de propositions qui serviront de matrice aux discussions nationales.

Cinq commissions thématiques piloteront ces travaux, abordant les questions cruciales : la cohésion sociale, la justice et la refondation. Ces axes stratégiques illustrent une volonté de bâtir un État moderne, résilient et en phase avec les réalités contemporaines.

Le Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président de la commission nationale des assises, insiste sur l’importance d’un engagement collectif fondé sur la rigueur, l’éthique et le patriotisme. Il rappelle que ces assises ne sont pas une fin en soi, mais le prélude à une transformation structurelle du Niger.

Vers une gouvernance nouvelle et inclusive

Le Chef de l’État a tenu à dissiper toute ambiguïté sur la finalité de ces assises. « Il ne s’agit pas d’un exercice de façade, ni d’un tremplin politique pour des ambitions personnelles, mais d’un cadre structurant devant permettre de redéfinir les fondements de notre gouvernance », a-t-il souligné.

Le succès de ce processus reposera sur la capacité des participants à transcender les intérêts partisans, à privilégier le bien commun et à formuler des recommandations pragmatiques et applicables. Dans cette optique, le Général Tiani a instruit le gouvernement de mettre en place des mécanismes de suivi rigoureux pour s’assurer que les conclusions issues de ces assises ne restent pas lettre morte.

L’un des défis majeurs demeure la réconciliation nationale et la pacification des tensions internes. Le Chef de l’État appelle ainsi les Nigériens, qu’ils soient acteurs politiques, leaders d’opinion ou citoyens engagés, à privilégier la construction plutôt que la division. Il tend également la main aux membres de la Confédération AES ayant pris les armes contre leur propre patrie, les exhortant à renoncer à la violence pour participer activement à l’édification du Niger.

Les Assises Nationales : un moment décisif pour l’avenir

L’issue de ces travaux sera déterminante pour le futur du Niger. Elle conditionnera la stabilité politique, la relance économique et la cohésion sociale du pays dans les années à venir.

« Nous devons saisir cette opportunité historique pour bâtir un État fort, souverain et prospère, en tirant les leçons du passé et en projetant notre nation vers un avenir ancré dans la dignité et l’autodétermination », a conclu le Président de la Commission des Assises nationales.

 Un tournant décisif

En somme, les Assises nationales pour la refondation du Niger s’inscrivent comme un moment charnière dans l’histoire du pays. Elles portent l’espoir d’un renouveau politique et institutionnel, fondé sur des principes de transparence, de justice et d’efficacité. Cependant, leur succès ne se mesurera pas seulement à la qualité des débats ou à la pertinence des propositions, mais surtout à la capacité des dirigeants à traduire ces aspirations en actions concrètes.

Face aux multiples défis, souveraineté, stabilité, développement, le Niger est à la croisée des chemins. Ces assises constituent une opportunité unique de dessiner un avenir dans lequel l’État ne sera plus un simple appareil de pouvoir, mais un véritable garant du bien-être collectif et de la souveraineté nationale.

Dans les jours à venir, nos regards resteront tournés vers Niamey, où se joue un chapitre clé de l’histoire du Niger. En espérant qu’une nouvelle page s’écrive, qu’une transition s’esquisse, et avec elle, l’espoir d’un renouveau politique et institutionnel fondé sur les aspirations légitimes du peuple nigérien.

Niger : les assises nationales, symphonie administrative ou sursaut collectif ?

Niamey, 14 février 2025 — Par un geste protocolaire chargé de symbolique, le général Mohamed Toumba, ministre de l’Intérieur nigérien, a orchestré ce vendredi la remise solennelle des « kits stratégiques » aux maîtres d’œuvre des Assises nationales. Cet événement, préambule à cinq jours de délibérations cruciales (15-19 février), se veut bien plus qu’une passation de dossiers : une cérémonie de réarmement civique.

Le kit de la souveraineté : des papiers qui pèsent 

Sous les lambris du Centre Mahatma-Gandhi de Niamey, le général Toumba a confié au Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président de la commission nationale, un attirail administratif méticuleusement calibré. Dans ce vade-mecum figurent les pièces maîtresses :

– Une note conceptuelle, boussole théorique des débats.

– Le projet de règlement intérieur, charte du dialogue

– La cartographie des commissions thématiques, arène décisionnelle

– Les termes de référence (TDR), garde-fous méthodologiques

– La litanie des participants convoqués, chœur polyphonique

– Le décret nominatif, sceau légal de la légitimité

Autant de parchemins transformant une simple réunion en laboratoire de refondation.

Contre le temps et les détracteurs : L’aiguillon de l’urgence  

Face aux rumeurs d’atermoiements, le ministre d’État a balayé les doutes d’un revers martial : « L’équilibre naît de la célérité. » Un plaidoyer pour l’efficacité accélérée, où chaque seconde compte double dans la course contre le sous-développement.

Aux oreilles des commissaires parfois démoralisés, ses mots ont sonné comme un baroud d’honneur : « Assez de figurer en queue de peloton sans comprendre pourquoi. » Ces Assises doivent être notre réveil sismique, la preuve que le Niger sait désormais dicter ses propres règles, non les subir. »

Mission : forger l’inédit aux assises nationales

La feuille de route confiée à la commission relève du défi prométhéen :

  1. Tisser une communication sans accroc, filtre contre les polémiques stériles.
  2. Enfanter une charte transitionnelle, matrice institutionnelle
  3. Extirper des recommandations opérationnelles, antidotes aux vœux pieux.

Le Dr Djingarey, en chef d’orchestre exigeant, a martelé : « Exit les parlottes, place aux propositions palpables, aux schémas applicables dès l’aube prochaine. »

Quand le protocole cache une révolution ?

Derrière les classeurs remis gît un message subliminal : le Niger entend substituer aux vieilles recettes importées une gouvernance autochtone. Ces Assises ne sont point un séminaire technocratique, mais une forge d’idées où se réinvente le pacte nation-citoyen.

En accélérant le tempo préparatoire, le pouvoir mise sur l’effet cathartique de l’immédiateté. Un pari risqué, mais assumé : et si la « précipitation méthodique » était le seul remède à des décennies de léthargie administrative ?

Les assises nationales : les mots contre le destin  

Entre les lignes des TDR et le silence des dossiers non ouverts, se joue une partie serrée. Celle d’un pays refusant désormais d’être le figurant de sa propre histoire. Les Assises de février 2025 ne clôtureront pas un chapitre, elles en écriront un nouveau, à l’encre de l’audace calculée. Reste à savoir si les actes suivront les discours ou si, comme trop souvent, les recommandations sombreront dans l’amnésie des tiroirs. La réponse viendra au rythme des aiguilles, celles des horloges et celles du destin.

 

Niger et l’ère biométrique : une citadelle numérique pour l’identité civile

Niamey, 7 février 2025— Dans une dynamique de modernisation et de sécurisation des documents d’identité, le Niger franchit une étape décisive avec l’instauration de la Direction du Service Central de Production de la Carte Nationale d’Identité Biométrique. Placée sous l’égide du Ministère de l’Intérieur et intégrée à la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), cette entité se voit investie d’une mission d’envergure : doter chaque citoyen d’un document d’identification conforme aux exigences contemporaines, tant en matière de sécurité que de reconnaissance internationale.

Carte biométrique : Un rééquilibrage nécessaire dans l’identification des citoyens

La mise en place d’un système biométrique ne relève pas d’une simple mise à jour administrative, mais bien d’un réagencement structurel visant à pallier les insuffisances du système traditionnel. Jusqu’à présent, les mécanismes d’identification au Niger étaient exposés à des failles susceptibles d’alimenter la fraude documentaire et l’usurpation d’identité.

Avec cette réforme, le gouvernement nigérien ambitionne de garantir une traçabilité fiable des citoyens, ce qui constitue un levier stratégique pour le renforcement de la gouvernance, la planification des politiques publiques et l’optimisation des services administratifs. L’identité biométrique, reposant sur des données infalsifiables telles que les empreintes digitales et la reconnaissance faciale, s’impose comme un rempart contre les falsifications et un gage de transparence dans la gestion de l’état civil.

Une réponse aux enjeux sécuritaires et diplomatiques

Dans un contexte où les menaces transnationales et la criminalité organisée exploitent les brèches administratives, la sécurisation des pièces d’identité devient un impératif national. Une carte biométrique robuste réduit les risques d’infiltration de réseaux criminels et simplifie les contrôles aux frontières, facilitant ainsi la coopération avec les instances internationales en matière de lutte contre le terrorisme et la fraude documentaire.

Par ailleurs, l’adoption d’un format d’identification harmonisé avec les normes internationales renforce la crédibilité du Niger dans les échanges diplomatiques et commerciaux. Elle favorise également une meilleure mobilité des citoyens, en facilitant les démarches administratives dans le cadre des voyages et des transactions officielles à l’étranger.

Une réforme attendue, mais quels défis à relever ?

Si cette initiative marque un progrès notable, son opérationnalisation s’accompagne de défis multiples. L’accessibilité de la carte biométrique à l’ensemble des citoyens, notamment en milieu rural, constitue un enjeu majeur. L’efficacité du dispositif dépendra également de la sensibilisation de la population à son importance et à son bon usage.

En outre, la mise en place d’une infrastructure technologique fiable et la formation des agents en charge du traitement des données sont des éléments déterminants pour garantir le succès du projet. La sécurité des bases de données, face aux risques de cyberattaques et de violations de la confidentialité, représente aussi un défi crucial.

Vers une identité biométrique au service du développement

Au-delà de son aspect sécuritaire, la carte d’identité biométrique ouvre la voie à une modernisation plus large des services administratifs. Elle peut constituer un socle pour le développement d’une identité numérique intégrée, facilitant l’accès aux services bancaires, sanitaires et sociaux, et contribuant ainsi à l’inclusion financière et administrative des populations.

Le Niger amorce ainsi une transformation essentielle qui, bien menée, pourrait non seulement renforcer la souveraineté nationale, mais aussi accélérer son intégration dans l’économie numérique mondiale. Cette réforme, longtemps attendue, se révèle être un instrument clé pour une gouvernance plus efficiente et un avenir mieux structuré pour les citoyens nigériens.

En se dotant d’un système biométrique autochtone, le Niger ne sécurise pas seulement des données, il réinvente le lien État-citoyen. Dans un Sahel en proie aux crises identitaires, ce projet pourrait servir de matrice à une nouvelle ère : celle où chaque empreinte numérique scelle un contrat de confiance mutuelle. Gageons que cette citadelle numérique résistera aux assauts du temps… et des intentions malveillantes.

Niger : le torchon brûle entre le gouvernement et le CICR

Niamey, 5 février 2025 – Le gouvernement nigérien a mis fin hier à l’accord de siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), lui ordonnant de fermer ses bureaux et de quitter le pays. Cette décision, dont les motivations exigées restent obscures, suscite de vives interrogations.

Tensions latentes

Bien que le gouvernement n’ait pas divulgué les raisons officielles de cette rupture, des signes avant-coureurs laissaient présager une détérioration des relations. En effet, en novembre 2024, les autorités nigériennes ont exprimé leur mécontentement quant à la gestion d’une aide humanitaire de l’Union européenne. Elles ont reproché au CICR et à d’autres ONG de les avoir désignées bénéficiaires de l’aide de manière unilatérale, sans concertation préalable avec elles.

Le CICR, un acteur humanitaire majeur au Niger

Présent au Niger depuis 1990, le CICR a joué un rôle crucial dans l’assistance aux populations affectées par les conflits et la précarité. Ses actions humanitaires, allant de l’aide aux déplacés à la fourniture d’eau potable, ont aussi été essentielles dans un pays confronté à de nombreux défis.

Par ailleurs, cette décision intervient dans un contexte d’oppressions croissantes imposées aux organisations humanitaires au Niger. En novembre dernier, deux ONG avaient déjà été suspendues, sans que les raisons en soient clairement établies. Cette atmosphère de défiance envers les acteurs humanitaires inquiète quant à la capacité de la communauté internationale à venir en aide aux populations vulnérables.

Les conséquences d’une rupture

En plus, la fin de la mission du CICR au Niger pourrait avoir des répercussions importantes sur l’aide humanitaire apportée aux populations dans le besoin. L’organisation jouait un rôle central dans la coordination de l’assistance et dans la réponse aux urgences. Son départ risque de laisser un vide à combler.

Appel à la transparence

Il est crucial que les autorités nigérianes clarifient les raisons de cette décision et dialoguent avec les acteurs humanitaires afin de trouver des solutions qui préservent l’accès à l’aide pour les populations vulnérables. La transparence et la coopération sont indispensables pour assurer l’efficacité de l’action humanitaire dans un contexte de crise.

Jeux humanitaires

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de l’aide humanitaire dans les zones de conflit. Les tensions politiques, les questions de souveraineté et les impératifs de sécurité peuvent entraver l’action des organisations humanitaires. Il est essentiel de trouver un équilibre entre le respect de la souveraineté des États et la nécessité de venir en aide aux populations en détresse.

L’avenir de l’aide humanitaire au Niger

En somme, l’avenir de l’aide humanitaire au Niger demeure incertain. Il est à espérer que les autorités nigérianes et la communauté internationale parviendront à un dialogue constructif afin de garantir que les populations les plus vulnérables ne soient pas les victimes de cette crise.

Niger : L’Union des Étudiants de l’EMIG apporte son soutien au CNSP

Niamey, 30 janvier 2025 – L’Union des Étudiants de l’École Nationale des Mines, de l’industrie et de la Géologie (UEE) vient de faire entendre sa voix. En effet, dans un communiqué publié le mercredi à Niamey, l’organisation de l’EMIG apporte son soutien sans équivoque au Conseil national pour la protection de la Patrie (CNSP) dans sa transition vers une souveraineté nationale pleine et entière.

Un soutien franc et déterminé 

« Le Niger, à ce moment critique de l’histoire de notre nation, sous la direction de la transition du Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP) et son chef, le général Abderrahmane Tiani, est fermement engagé sur la voie de la souveraineté nationale et de la libération », a déclaré M. Abdoulaye Assoumani Hambali, secrétaire général de l’UEE.

L’EMIG, fer de lance de l’ingénierie au service de la nation

L’UEE, consciente du rôle crucial de l’EMIG en tant que seule école d’ingénieurs du Niger, souligne son potentiel dans la construction d’un avenir prospère et indépendant pour le pays. « L’EMIG joue un rôle essentiel dans la préparation des compétences techniques et scientifiques qui contribueront à atteindre la souveraineté énergétique, industrielle et minière de notre pays », a affirmé M. Hambali.

Une position claire contre les ingérences étrangères 

Par ailleurs, l’UEE condamne avec fermeté les récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, qu’elle juge « irrespectueuses et arrogantes ». Elle apporte son soutien à l’analyse géopolitique et stratégique du président Tiani sur la nécessité de faire face aux pratiques impérialistes.

Des préoccupations sociales au cœur des revendications 

L’UEE ne reste pas insensible aux difficultés rencontrées par la population nigérienne, notamment la hausse des prix alimentaires. Elle appelle le CNSP à prendre des mesures urgentes pour réguler les chaînes de distribution et garantir la souveraineté alimentaire.

La sécurité, une priorité pour l’UEE 

Face à la situation sécuritaire préoccupante, l’UEE exhorte le CNSP à renforcer les capacités des forces de sécurité en modernisant leurs équipements et en améliorant leurs conditions de travail.

Un appel à l’unité et à l’engagement

L’UEE réaffirme son soutien total au CNSP et au général Abderrahmane Tiani dans leur lutte pour la souveraineté nationale. Elle appelle aussi tous les Nigériens à s’unir pour construire un avenir indépendant et prospère pour le Niger.

En conclusion, l’UEE, forte de son héritage et de son rôle unique, s’engage à participer activement à la construction d’un Niger indépendant et prospère, libre de toute ingérence étrangère. Un message clair et fort, formulé aux dirigeants du pays, qui souligne l’engagement de la jeunesse nigérienne dans la construction d’un meilleur avenir pour leur nation.

 Une marche historique pour l’indépendance et la souveraineté du Sahel

Niamey, 28 janvier 2025 — Les rues de Niamey, tout comme celles des autres capitales et villes de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont vibré au rythme d’une mobilisation populaire sans précédent. En effet, des milliers de citoyens, répondant à l’appel des autorités et des organisations civiles, ont déferlé dans les artères de la ville pour commémorer le premier anniversaire du retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un retrait qui devient effectif dès ce 29 janvier, conformément aux textes de l’organisation ouest-africaine.

Niamey et les villes de l’AES vibrent au rythme d’une mobilisation historique célébrant le premier anniversaire du retrait de la CEDEAO.Une marche pour l’histoire pour marquer la sortie de la CEDEAO

Dès l’aube, la place Toumon, point de départ de la marche, s’est transformée en un océan de drapeaux, de banderoles et de chants patriotiques. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, tous unis par une même détermination, ont marché vers la place de la Concertation, lieu symbolique où s’est tenu un meeting populaire. D’ailleurs, cette mobilisation, organisée en simultané dans les autres pays de l’AES et dans toutes les régions du Niger, a rassemblé une foule impressionnante, témoignant de l’adhésion massive des populations à cette nouvelle ère de souveraineté.

Parmi les manifestants, on comptait des membres éminents du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des membres du gouvernement, ainsi que des figures influentes de la société civile, des syndicats, des étudiants et des scolaires. Tous étaient là pour célébrer fièrement et dignement l’an 1 du retrait de l’AES de la CEDEAO, mais aussi pour réaffirmer leur rejet du franc CFA et leur opposition à l’impérialisme occidental.

Un discours fort, une vision claire.

C’est dans une ambiance électrique que M. Abdoulaye Seydou, du Mouvement M62 Moutountchi/Bourcthintarey, a prononcé le discours officiel, identique dans tout l’espace AES. Avec des mots percutants, il a rappelé que le 28 janvier 2024, les dirigeants du Niger, du Mali et du Burkina Faso, héritiers de la lutte anti-impérialiste, ont pris la décision historique de retirer leurs pays de la CEDEAO. Une organisation qu’il a aussi qualifiée d’« instrument de déstabilisation du Sahel, à la solde de l’impérialisme occidental ».

« Nous sommes conscients de notre mission générationnelle : maintenir la fibre patriotique et faire de l’AES un même espace, un même peuple, un même destin digne et souverain », a-t-il déclaré sous les acclamations de la foule. Il a également mis en garde contre « la folie meurtrière du président français Emmanuel Macron », accusé de gouverner contre la volonté de son propre peuple tout en perpétuant l’exploitation des nations africaines.

Une alliance irréversible

Le colonel Ibro Amadou Bacharou, chef d’état-major particulier du président du CNSP, le général Abdourahamane Tiani, a transmis les remerciements et les salutations du chef de l’État aux manifestants. « Le retrait de l’AES de la CEDEAO est irréversible », a-t-il affirmé, soulignant que cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de la région. Il a également annoncé que la porte de la Confédération de l’AES reste ouverte à tous les pays partageant les mêmes aspirations de liberté et de souveraineté.

Niamey et les villes de l’AES vibrent au rythme d’une mobilisation historique célébrant le premier anniversaire du retrait de la CEDEAO.Une célébration en musique et en couleurs

La cérémonie, ponctuée d’animations musicales célébrant la souveraineté et la résistance, a vu ainsi plusieurs personnalités prendre la parole pour exprimer leur soutien aux idéaux portés par l’AES. Chaque intervention a été accueillie par des ovations, renforçant l’unité et la détermination des participants.

Niamey et les villes de l’AES vibrent au rythme d’une mobilisation historique célébrant le premier anniversaire du retrait de la CEDEAO.Un message à la CEDEAO et  au monde

Cette journée historique n’est pas seulement une célébration du passé, mais aussi un message fort adressé au monde entier. L’AES, à travers cette mobilisation massive, affirme sa volonté de construire un avenir libre, indépendant et prospère, loin des ingérences étrangères. Elle rappelle que les peuples du Sahel, unis et déterminés, sont prêts à défendre leur souveraineté coûte que coûte.

Alors que le soleil se couchait sur Niamey, laissant place à une nuit étoilée, une chose est certaine : le Sahel a tourné une page de son histoire. Une nouvelle ère s’ouvre, portée par l’espoir et la détermination de millions de citoyens qui refusent de plier devant les forces de l’oppression.  L’AES est née. Et elle est là pour rester !

 

 

Renforcement du dialogue entre le Niger et la Belgique pour le Sahel

Niamey, 22 janvier 2025 À Niamey ce matin, le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, également ministre de l’Économie et des Finances, a reçu Mme Sibille de Cartier d’Yves, envoyée spéciale de la Belgique pour le Sahel. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Niger et la Belgique et de la coopération avec l’Union européenne.

Dialogue continu pour la stabilité et le développement du Sahel

Mme de Cartier d’Yves a souligné l’importance de maintenir un dialogue constant entre les deux nations, abordant divers sujets d’intérêt commun, tant au niveau bilatéral qu’européen. Elle a déclaré : « C’est bien entendu dans mes fonctions de maintenir le dialogue, et comme la Belgique est aussi membre de l’Union européenne, en tant que pays membre de l’Union, nous avons parlé de tous les sujets d’intérêt commun et du dialogue passé et à venir. »

La Belgique a démontré son engagement envers la stabilité et le développement du Sahel à travers plusieurs initiatives. Notamment, en juin2023, la ministre belge de la Coopération au développement, Caroline Gennez, s’est rendue au Niger pour lancer le projet pilote de l’approche « 3D », intégrant diplomatie, défense et développement. Ce projet vise à améliorer les conditions de vie des populations locales et à renforcer la confiance envers les institutions gouvernementales.

Par ailleurs, la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel témoigne de la priorité accordée par la Belgique à cette région. Ce rôle confère une plus grande marge de manœuvre et un poids diplomatique accru dans les forums internationaux traitant des questions sahéliennes.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Niger et la Belgique, illustrant une volonté commune de dialogue et de coopération face aux défis majeurs du Sahel.

 

Niger  : Ouverture de la 37ᵉ session du Conseil des Archives nationales

Niamey, 20 décembre 2024 Une nouvelle étape a été franchie dans la gestion des archives nationales au Niger. La 37ᵉ session ordinaire du Conseil des Archives nationales s’est ouverte ce vendredi 20 décembre au Centre international de conférences Mahatma Gandhi. Cette session de deux jours a pour objectif principal d’adopter le règlement intérieur du Conseil, un outil essentiel pour une meilleure organisation et une plus grande efficacité de ses activités.

L’importance des Archives nationales soulignée

Lors de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du gouvernement, M. Mehmane Rufai Lawali, a rappelé l’importance cruciale des archives dans la vie d’une nation. Il a souligné que les archives ne sont pas de simples dépôts de documents, mais de véritables trésors qui permettent de retracer l’histoire d’un pays, d’éclairer les décisions politiques et de renforcer l’identité nationale.

M. Lawali a également mis en avant le rôle des archives dans la résolution des questions fondamentales telles que les questions frontales et les droits individuels. Il a appelé les différents ministères à transmettre régulièrement des copies des textes juridiques aux Archives nationales afin d’enrichir ce patrimoine documentaire.

Un règlement intérieur pour une meilleure organisation

Le nouveau règlement intérieur, qui sera adopté à l’issue de cette session, devrait permettre de renforcer le cadre juridique et institutionnel du Conseil des Archives nationales. Il définira les missions, les attributions et les modalités de fonctionnement de cet organe, contribuant ainsi à une meilleure organisation du travail et à une plus grande transparence.

Des défis à relever

Le directeur des Archives nationales, M. Alasan Idris, a quant à lui souligné les nombreux défis auxquels font face les archives nigérianes, notamment le manque d’équipements modernes et de personnel qualifié. Il a toutefois exprimé sa gratitude envers le Conseil national de protection de la patrie et le chef de l’État, le général Abderrahmane Tiani, pour leur soutien constant.

Ce soutien, a-t-il précisé, permettra de renforcer les capacités des Archives nationales et d’améliorer la gestion des documents d’archives.

En somme, cette 37ᵉ session marque une étape importante dans la modernisation de la gestion archivistique au Niger. L’adoption du règlement intérieur et les engagements pris par les autorités augurent d’un avenir prometteur pour les archives nationales, qui jouent un rôle de plus en plus central dans la préservation de la mémoire nationale et dans le développement du pays.

 

YouthConnekt Africa : Un nouvel élan pour la jeunesse nigérienne

Niamey, 18 décembre 2024 Un événement marquant s’est tenu hier à Niamey avec le lancement officiel de l’initiative YouthConnekt Africa au Niger. Organisé par le ministère de la Jeunesse, en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), cet événement a rassemblé de nombreux jeunes, des représentants du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile.

YouthConnekt Africa : une plateforme pour l’autonomisation des jeunes

Placé sous le thème « Autonomisation des jeunes », ce lancement marque une étape importante dans la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’engagement citoyen chez les jeunes Nigériens. En plus, YouthConnekt Africa est une initiative panafricaine qui vise à connecter les jeunes, à renforcer leurs compétences et à favoriser leur participation à la vie économique et sociale de leur pays.

Au Niger, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour promouvoir l’emploi des jeunes et lutter contre la pauvreté. Elle offre aux jeunes Nigériens de nombreuses opportunités, notamment :

  • L’accès à un réseau professionnel élargi : YouthConnekt Africa met en relation les jeunes avec des mentors, des investisseurs et des entreprises, facilitant ainsi leur insertion professionnelle.
  • Le développement de compétences entrepreneuriales : des formations et des ateliers sont organisés pour permettre aux jeunes de développer leurs idées d’affaires et de créer leurs propres entreprises.
  • Le financement de projets innovants : YouthConnekt Africa offre aussi des financements et des subventions pour soutenir les projets portés par les jeunes.

Le Niger lance YouthConnekt Africa, une initiative pour autonomiser les jeunes et favoriser leur développement économique. Un engouement sans précédent

Le lancement de YouthConnekt Africa au Niger a suscité un engouement sans précédent parmi les jeunes. Nombreux d’entre eux ont exprimé leur enthousiasme à l’idée de participer à cette initiative et de bénéficier des opportunités qu’elle offre.

«Je suis très heureux de participer au lancement de ce projet qui est le notre.» « Cette initiative va nous permettre de développer nos compétences et  également de réaliser nos projets », a déclaré un jeune participant.

Un partenariat fructueux

Le partenariat entre le ministère de la Jeunesse et le PNUD est au cœur de la réussite de cette initiative. Le PNUD apporte son expertise technique et financière pour soutenir la mise en œuvre de YouthConnekt Africa au Niger.

« Nous sommes convaincus que YouthConnekt Africa va contribuer à transformer le paysage de l’emploi des jeunes au Niger », a déclaré la représentante résidente du PNUD au Niger, Dr Nicole Kouassi.

En somme, le lancement de YouthConnekt Africa au Niger ouvre de nouvelles perspectives pour la jeunesse nigérienne. En leur offrant les moyens de développer leurs talents et de réaliser leurs ambitions, cette initiative contribuera à bâtir un Niger stable et prospère.

 

Tiani réaffirme l’engagement du CNSP pour le Niger

Niamey, 17 décembre 2024 – Dans un discours prononcé ce jour à la télévision nationale (RTN) à l’occasion du 66ᵉ anniversaire de la Proclamation de la République du Niger, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani, a tracé les grandes lignes de l’action du gouvernement de transition.

Une alliance renforcée au Sahel

Le Chef de l’État a souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel, regroupant le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Selon lui, cette alliance, qui devrait bientôt évoluer en fédération, est essentielle pour sécuriser la région et favoriser le développement. Tiani a également mis en avant la volonté du Niger de diversifier ses partenariats internationaux, tout en privilégiant le respect mutuel et l’égalité entre les nations.

Par ailleurs, le chef de l’État a saisi l’occasion pour remercier, au nom du peuple nigérien, les pays amis et frères qui ont fait preuve de compréhension et d’amitié sincère envers le Niger en ces moments difficiles.

Un cadre stratégique pour la transition de Tiana

Sur le plan intérieur, le Président Tiani a présenté un cadre stratégique pour la transition, intitulé « Pour le Niger LAABU SANNI NO ZANCEN KASA NE ». Ce cadre repose sur quatre axes principaux :

  • Renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale : le gouvernement s’engage à assurer la sécurité des citoyens et à renforcer l’unité nationale.
  • Promotion de la bonne gouvernance : une lutte accrue contre la corruption et une  gestion des affaires publiques sont prévues.
  • Développement des bases de production : le gouvernement souhaite favoriser l’autonomisation économique du Niger et renforcer sa souveraineté alimentaire.
  • Accélération des réformes sociales : des mesures seront prises pour améliorer les conditions de vie des populations, notamment en matière d’éducation et de santé.

Le Président Tiani a insisté Redevabilité et responsabilité

En plus, le Président Tiani a insisté sur la nécessité pour tous, gouvernants comme gouvernés, de rendre compte de leurs actions. Chaque membre du gouvernement devra rendre des comptes sur la réalisation de sa mission. Cette exigence de redevabilité est, selon le Chef de l’État, un élément essentiel pour restaurer la confiance entre les autorités et les citoyens.

«Chaque département ministériel devra rendre des comptes en temps voulu concernant l’exécution des missions, ainsi l’ensemble du gouvernement réévaluera les différents défis rencontrés par les ministères pour trouver de meilleures résolutions », a-t-il déclaré.

Perspectives

En conclusion de son discours, le Président Tiani a réaffirmé sa détermination à mener à bien la transition politique et à construire un Niger plus juste et plus prospère. Il a exhorté tous les Nigériens à s’unir et à œuvrer ensemble pour l’avenir du pays. Comme l’a affirmé le Chef de l’État « inévitablement, chaque personne devra un jour répondre de ses actions devant le peuple, devant l’histoire et devant son créateur, qu’il s’agisse des gouvernants, des agents publics, des pères de famille ou de chaque citoyen ».

Vive le Niger ! Vive le CNSP !

Libre circulation : un pas de plus vers l’intégration sahélienne

Niamey, 14 décembre 2024 – Les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel se sont réunis hier à Niamey, capitale du Niger, pour discuter des moyens de renforcer la coopération régionale et, en particulier, de faciliter la libre circulation des personnes et des biens au sein de leur espace.

Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et les aspirations de développement des populations, les chefs de délégation ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour une intégration régionale plus poussée. Ils ont salué les décisions prises par les chefs d’État de la coalition, visant à répondre aux attentes de leurs citoyens en matière de mobilité et d’échanges économiques.

Harmonisation des documents et facilitation des échanges pour une libre circulation

Les ministres ont souligné l’importance de l’harmonisation des documents de voyage et d’identité, ainsi que la simplification des procédures douanières. Les ministres ont salué les conclusions des réunions à Bamako et à Niamey sur ces sujets, marquant ainsi une avancée significative vers une plus grande fluidité des échanges commerciaux.

Une sortie négociée de la CEDEAO

Tout en réaffirmant leur décision de se retirer de la CEDEAO, les ministres ont souligné leur volonté de trouver des modalités de sortie négociées, dans l’intérêt des populations concernées. Des commissions multidisciplinaires ont été mises en place pour examiner les différents aspects de cette transition.

La lutte contre le terrorisme

Les ministres ont également évoqué la question de la sécurité, saluant les succès remportés par les forces armées conjointes dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont souligné l’importance de poursuivre la coopération en matière de défense et de sécurité pour garantir la stabilité de la région.

Une coopération renforcée au service des populations

En somme, cette rencontre ministérielle témoigne de la volonté des pays du Sahel de renforcer leur coopération et de construire un avenir commun. Les décisions prises lors de cette réunion devraient contribuer à améliorer les conditions de vie des populations, à stimuler les échanges économiques et à renforcer la stabilité régionale.

Niamey : Des personnalités politiques inscrites sur la liste noire du terrorisme

Niamey, le 2 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le paysage politique nigérien : le Comité National de Gestion du Fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme (FPGE) a annoncé le 30 octobre 2024 l’inscription de plusieurs personnalités politiques sur cette liste noire. Parmi elles figurent deux anciens ministres du régime de Mohamed Bazoum, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada.

Ces inscriptions font suite à des accusations graves portées contre ces personnalités, notamment celles de « trahison » et de « complot contre la sûreté de l’État ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance présidentielle du 27 août dernier, un texte qui vise à renforcer les mesures de lutte contre le terrorisme et à protéger la sécurité nationale.

Ces inscriptions sur la liste noire ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile nigérienne. Les partisans des personnalités concernées dénoncent une instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins politiques, tandis que les autorités justifient leur décision par la nécessité de protéger la stabilité du pays.

Les conséquences de cette décision restent à évaluer. Les personnes inscrites sur cette liste font face à des restrictions importantes, particulièrement en termes de liberté de mouvement et d’accès à leurs biens, et s’exposent également à des retraits de nationalité. De plus, cela va fortement entacher leur réputation.

Cette affaire vient s’ajouter à une longue liste de crises que traverse le Niger. Elle aura des répercussions importantes sur la vie politique et sociale du pays. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité et dans l’intérêt supérieur de la Nation. Les choix faits aujourd’hui détermineront l’avenir du Niger et auront des conséquences durables.

 

Niger : 842 000 personnes touchées par les inondations

Niamey, le 20 septembre 2024 – Les inondations qui frappent le Niger depuis plusieurs semaines continuent de faire des ravages. Face à cette crise, le gouvernement a décidé de renforcer ses actions d’urgence.

Lors du conseil des ministres de jeudi dernier, les ministres des Transports et de l’Action Humanitaire ont dressé un état des lieux de la situation.

Rétablissement des voies de communication 

Le ministre des Transports a annoncé que les équipes sur le terrain ont réussi à réparer les principaux axes routiers endommagés par les intempéries, permettant ainsi de rétablir la circulation dans les zones isolées.

Focus sur Niamey 

À Niamey, la capitale, les autorités concentrent leurs efforts sur le traitement du Koris de Gountou Yéna, un cours d’eau qui a causé d’importants dégâts.

Bilan humanitaire

 De son côté, la ministre de l’Action Humanitaire a présenté un bilan alarmant des inondations. Au 17 septembre, cette catastrophe naturelle a touché  plus de 842 000 personnes, réparties dans 112 425 ménages. Le gouvernement a déjà distribué près de 10 000 tonnes de céréales aux populations sinistrées. Par ailleurs, cette aide vise à satisfaire les besoins alimentaires immédiats des personnes déplacées et ayant subi des pertes considérables de leurs récoltes.

Solidarité gouvernementale

 Face à cette crise, le gouvernement a exprimé sa compassion envers les familles endeuillées et a assuré les populations de son soutien indéfectible. Le communiqué final du conseil des ministres souligne que tous les moyens seront mis en œuvre pour apporter une aide rapide et efficace aux victimes.

En résumé, si les efforts du gouvernement pour rétablir les infrastructures et porter assistance aux sinistrés sont louables, la situation reste préoccupante. Les autorités nigériennes continuent de mobiliser tous les acteurs pour faire face à cette crise humanitaire majeure.

Maradi sous les eaux : Le gouvernement apporte son soutien

Maradi,02 septembre 2024 – La ville de Maradi est en deuil. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région dans la nuit du 30 août ont provoqué d’importants dégâts, faisant au moins 15 morts et une vingtaine de blessés. Pour apporter son soutien aux populations sinistrées, une délégation gouvernementale s’est rendue sur place ce vendredi.

Conduite par le ministre des Transports et de l’Équipement, le colonel-major Salissou Mahamane Salissou, cette mission a permis d’évaluer l’ampleur des dégâts et de mettre en place les premières mesures d’urgence. Accompagné de la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Aichatou Wandarama, et d’autres hautes personnalités, le ministre a visité les quartiers les plus touchés, les hôpitaux et les sites d’hébergement.

Des pluies diluviennes ont provoqué d'importants dégâts à Maradi, faisant plusieurs morts et déplaçant des centaines de familles.Un bilan lourd à Maradi

Les inondations ont détruit de nombreuses maisons, emporté des biens et coupé des routes. Les quartiers de Bagalam et de Soura Aladey sont parmi les plus touchés. Au centre hospitalier de Maradi, les blessés reçoivent les soins nécessaires.

Une solidarité nationale

Face à cette catastrophe, le gouvernement a décidé d’agir rapidement. Une aide d’urgence comprenant des vivres, des tentes et des couvertures est en cours de distribution aux sinistres. Par ailleurs, le gouverneur de la région a reçu une somme de 50 millions  pour soutenir les actions de secours.

« Nous sommes profondément attristés par ce drame. Le gouvernement est aux côtés des populations de Maradi en cette période difficile », a déclaré le ministre Salissou Mahamane Salissou.

Un appel à la solidarité

Les besoins sont immenses et l’aide de tous est nécessaire. Le gouvernement appelle la population à faire preuve de solidarité envers les sinistres. À travers tout le pays, il y a des collectes de dons pour aider les populations sinistrées.

En bref, les inondations de Maradi sont un rappel douloureux de la nécessité d’investir dans la prévention des catastrophes naturelles. Il est urgent de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de mettre en place des plans d’évacuation efficaces et de sensibiliser les populations aux risques. En agissant dès maintenant, nous pouvons limiter les conséquences des futurs événements climatiques extrêmes et protéger les populations les plus vulnérables .

Niger : 12 milliards de FCFA débloqués pour faire face aux inondations

Niamey, 23 août 2024 – Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Niger depuis plusieurs semaines ont provoqué d’importants dégâts matériels et humains. Face aux inondations, le gouvernement nigérien a décidé de débloquer 12 milliards de FCFA pour venir en aide aux populations sinistrées.

Un bilan humain et matériel alarmant

Selon le dernier bilan officiel, les inondations ont fait au moins 217 morts et 200 blessés. Des milliers de familles se retrouvent sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux. Au total, 46 525 ménages, soit environ 353 287 personnes, ont été sinistres. Les inondations n’ont pas épargné les infrastructures publiques : des écoles, des centres de santé, ainsi que des routes et des ponts ont subi des dégâts, ce qui a paralysé l’accès à certains services essentiels.

Une réponse gouvernementale rapide face aux inondations

Face à l’ampleur de la catastrophe, le gouvernement nigérien a réagi rapidement en mettant en place un comité national de gestion des inondations. Ce comité, présidé par le Premier ministre, a pour mission de coordonner les opérations de secours et d’assistance aux populations sinistrées.

Pour financer ces opérations, le gouvernement a décidé de débloquer un montant total de 12 milliards de FCFA. Ces fonds seront notamment utilisés pour :

  • L’acheminement de l’aide d’urgence : distribution de vivres, de médicaments et d’articles de première nécessité aux populations sinistrées.
  • La reconstruction des infrastructures endommagées : remise en état des routes, des ponts et des bâtiments publics.
  • La prévention des risques : renforcement des systèmes d’alerte précoce et des mesures de protection contre les inondations.

Un appel à la solidarité 

Le Niger, déjà confronté à de nombreux défis, a besoin de l’aide de toutes les forces vives pour faire face à cette crise humanitaire. Le Gouvernement lance un appel à la solidarité pour soutenir les efforts de reconstruction et d’adaptation au changement climatique.

Les causes d’une catastrophe

Les inondations qui frappent le Niger sont en partie liées au changement climatique, qui se manifeste par une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes. La dégradation des sols, l’urbanisation rapide et l’occupation illégale des zones inondables sont également des facteurs aggravants.

La reconstruction du Niger après ces inondations sera un long processus. Il est essentiel de mettre en place des stratégies de développement durable pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles. Cela implique notamment de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de promouvoir des pratiques agricoles durables et de développer des infrastructures résilientes.

Niger : Libération des ex-ministres, est-ce un tournant politique ?

Niamey , 30 juillet 2024 – Dans un revirement remarquable des événements politiques au Niger, quatre anciens ministres du gouvernement de Mohamed Bazoum, capturés à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023, ont retrouvé la liberté le 29 juillet 2024. Les citoyens et les observateurs politiques ont reçu cette nouvelle avec un mélange de soulagement et de spéculation.

Libération des Cadres du PNDS-TARRAYA: Un Tournant dans la Crise Politique Nigérienne

Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud, Rabiou Abdou et Yacouba Ibrahim, ministres de l’Intérieur, des Finances, du Plan et de l’Énergie respectivement, ont fait une année de détention. Leur libération a provoqué des débats intenses concernant la légitimité et la légalité de cet emprisonnement.

La libération a été confirmée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARRAYA), avec Moussa Harouna, un haut responsable du parti, annonçant la nouvelle. Les circonstances entourant leur libération restent floues, soulevant des questions sur la nature de leur libération – s’il s’agit d’une libération conditionnelle ou d’un abandon complet des charges.

Les autorités ont initialement arrêté ces individus dans les heures suivant le coup d’État, les accusant de complot contre l’autorité de l’État. Cette allégation a par la suite suscité de nombreuses controverses et débats juridiques.

La gendarmerie a commencé par détenir les individus dans ses locaux avant de les transférer dans diverses prisons éloignées de la capitale. Certains ont interprété cette mesure comme une tentative d’isoler les figures politiques influentes du dialogue national. La libération des anciens ministres pourrait signaler un changement dans la dynamique politique du pays, bien que plusieurs de leurs collègues restent en détention sous les mêmes accusations.

L’impact de cette libération sur le paysage politique nigérien est encore incertain. Les analystes suggèrent que cela pourrait soit apaiser les tensions politiques, soit servir de prélude à d’autres développements imprévus.

Les prochains jours seront cruciaux pour observer comment les différentes factions politiques et la population en général réagiront à cette nouvelle donne. L’histoire politique du Niger s’écrit certainement avec des rebondissements inattendus, ce qui reflète la complexité de la gouvernance dans cette région.

Niger : Tiani célèbre l’anniversaire du CNSP et réaffirme la souveraineté nationale  nationale

Dans son discours à la nation à la veille du premier anniversaire de la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président nigérien Abdourahamane Tiani a salué les progrès réalisés en matière de souveraineté et a réaffirmé sa détermination à renforcer la défense et la sécurité du pays.

Renforcement de la défense et de la sécurité nationale

Il également  a exprimé sa gratitude et son soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans son discours à la nation . Il a souligné le sacrifice des FDS et leurs succès contre le terrorisme et le banditisme, tout en promettant de renforcer leurs capacités. Le Président a réitéré l’engagement de l’État à équiper adéquatement les FDS face aux menaces, en témoignant de la solidarité nationale envers les familles des soldats défunts.

Mesures pour la souveraineté nationale

Par ailleurs, ,  pour renforcer la souveraineté nationale, le CNSP a pris plusieurs mesures importantes, notamment la remise en question des accords de défense avec la France, l’expulsion de l’ambassadeur français, et la suspension de certains médias français. Le Niger et le Burkina Faso se sont également retirés du G5 Sahel et ont abrogé une loi sur le trafic de migrants. En outre, le retrait de plusieurs pays de la CEDEAO et la dénonciation d’accords militaires et fiscaux avec la France et les États-Unis ont été annoncés.

Lutte contre la délinquance économique et reconstruction nationale

Le Président a pareillement souligné la création de la CoLDEFF pour lutter contre la délinquance économique et a insisté sur la nécessité d’une reconstruction nationale impliquant tous les citoyens pour corriger les erreurs passées et prévenir la criminalité économique.

Le général  Tiani a souligné l’importance de la collaboration et de l’évaluation des erreurs passées pour reconstruire et prévenir la délinquance économique. Un comité technique a été formé pour synthétiser les contributions des assises régionales et préparer le Forum national inclusif.

Création de la Confédération des États du Sahel

En plus  , le chef de l’Etat a évoqué  la création de la Confédération des États du Sahel, une initiative conjointe avec le Burkina Faso et le Mali, formalisée lors d’un sommet à Niamey le 6 juillet 2024. Cette confédération vise à établir un espace de sécurité et de prospérité, malgré les défis à l’indépendance régionale.

Le traité, structuré autour de la défense, du développement et de la diplomatie, marque une évolution rapide de l’Alliance des États du Sahel vers une union plus solide. Le Président Tiani a remercié ses homologues pour leur collaboration et s’est engagé à rendre la confédération opérationnelle, soulignant l’importance de l’union pour les peuples du Liptako-Gourma.

Ambitions du CNSP pour le Niger

le Chef de l’État a exposé les ambitions du CNSP pour le Niger, articulées autour de quatre axes stratégiques : le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement économique et l’accélération des réformes sociales. Il a aussi parlé  l’élan patriotique né de l’avènement du CNSP, reflétant le désir des citoyens pour la liberté et la souveraineté nationale.

Le CNSP s’engage activement à refonder le pays et à créer avec l’Alliance des États du Sahel un cadre pour répondre aux aspirations du peuple. Le gouvernement prend l’initiative de lancer un programme visant à renforcer la résilience nationale et à développer l’économie, en dépit des sanctions imposées par la CEDEAO. Les membres du gouvernement reçoivent des lettres de mission pour évaluer les avancées dans différents secteurs.

En célébrant le premier anniversaire de son accession au pouvoir, le CNSP affiche une détermination sans faille à mener à bien sa mission de refondation du Niger. Les défis sont nombreux, mais la volonté politique semble être au rendez-vous pour faire du Niger un paye souverain, stable et prospère. »

Le Président Tiani échange avec la société civile nigérienne

Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, a reçu en audience les représentants des organisations de la société civile nigérienne le samedi 18 mai 2024. Ces organisations, considérées comme les véritables forces vives de la nation, sont engagées au premier plan dans la lutte pour la souveraineté du pays.

En effet, lors de cette importante rencontre, qui s’est déroulée en présence des membres du CNSP, le Président Tiani a échangé avec les acteurs de la société civile sur divers sujets d’intérêt national, notamment l’éducation, l’énergie et la sécurité. Les discussions ont permis d’aborder en profondeur les défis auxquels fait face la nation et d’explorer des solutions efficaces et durables.

Par ailleurs, Les représentants de la société civile ont saisi cette opportunité pour exprimer leurs préoccupations, leurs attentes et leurs propositions au Chef de l’État. Le Président Tiani a salué l’engagement et le dynamisme de ces organisations, qui œuvrent sans relâche pour la promotion des valeurs citoyennes, la défense des droits humains et le renforcement de l’État de droit.

Il a réaffirmé la détermination de son gouvernement à collaborer étroitement avec ces acteurs clés en vue de bâtir un Niger plus juste, plus prospère et plus solidaire. Cette audience a également souligné l’importance cruciale de l’éducation, de l’énergie et de la sécurité dans le processus de développement du pays. En somme, le Chef de l’État a réitéré son engagement à mettre en œuvre des politiques ambitieuses et innovantes dans ces domaines stratégiques, en concertation avec l’ensemble des partis.

Cap sur l’avenir : un Niger uni et prospère

Dans la capitale du Niger, une réunion de haut niveau s’est tenue ce mercredi, marquant un moment clé dans l’administration territoriale du pays. Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la tête de l’État, a accueilli avec solennité les dirigeants des huit régions nationales.

Renforcement des stratégies régionales

En effet, le Général de Brigade Mohamed Toumba, éminent Ministre d’État, a mené cette assemblée de gouverneurs récemment investis. Ils ont exposé un bilan de leurs initiatives et les obstacles rencontrés depuis leur nomination en août dernier.

La présence notable du commandement supérieur de la sécurité nationale souligne l’importance de cette audience. Elle reflète l’engagement des autorités à renforcer la gouvernance locale et le développement régional.

Le Président Tiani orchestre un dialogue stratégique avec les gouverneurs pour dynamiser la gouvernance pour l'avenir du NigerUn échange constructif pour l’avenir du Niger

L’initiative du Président Tiani vise à instaurer un échange continu avec les autorités régionales, afin d’assurer une compréhension approfondie des conditions locales et l’efficacité des politiques publiques. Par conséquent, l’accent est mis sur une gouvernance attentive aux besoins régionaux, avec l’objectif de valoriser les atouts locaux et de stimuler un progrès équilibré et pérenne à travers le pays.

En outre, les discussions ont permis de faire le point sur la situation actuelle des territoires, d’identifier les principaux enjeux de sécurité, de développement socio-économique et de gouvernance, et de tracer des lignes directrices pour l’avenir. Enfin, l’engagement du Président Tiani envers l’établissement d’une gouvernance participative souligne sa volonté de répondre avec efficacité aux aspirations des citoyens.

Le Niger honore ses travailleurs lors de la Journée Internationale

Dans une atmosphère empreinte de respect et de reconnaissance, le Niger a marqué, le mercredi 1er mai 2024, son adhésion solennelle à la célébration mondiale de la Journée Internationale des Travailleurs.   L’événement, qui symbolise l’engagement inébranlable des travailleurs du monde entier, a permis à la nation de rendre un hommage appuyé aux hommes et aux femmes dont le travail quotidien contribue au développement et à la prospérité de la patrie.

Dans les enceintes vénérables de la Présidence et du Secrétariat Général du Gouvernement, ainsi que dans les diverses institutions à travers le pays, le personnel s’est rassemblé dans un esprit de solidarité pour réaffirmer les valeurs fondamentales du travail et de la justice sociale. En effet, Cette convergence des cœurs et des esprits traduit la gratitude des plus hautes instances de l’État envers les travailleuses et travailleurs nigériens, dont la contribution est le pilier de la construction nationale et du progrès économique et social.

Le Niger rend hommage à l'engagement de ses travailleurs à l'occasion de la Journée Internationale des Travailleurs,En ces temps où les défis se multiplient, la commémoration de cette journée revêt une importance capitale, soulignant la nécessité impérieuse de cultiver un environnement de travail sain et équitable. Elle rappelle également notre devoir collectif de veiller à l’épanouissement de chaque individu au sein de la société, dans le respect absolu des droits et de la dignité de chacun.

Au Niger, le gouvernement  célèbre la Journée Internationale des Travailleurs avec une détermination renouvelée pour promouvoir des conditions qui permettent à chaque travailleur d’aspirer à la réalisation de ses ambitions. Cette célébration contribue au bien-être de tous et à la grandeur de la Nation.

Une cérémonie d’explication pour les population de Niamey

Le mardi 27 février 2024, une cérémonie a eu lieu au palais du 29 juillet à Niamey, pour expliquer aux populations de la région de Niamey le message radio-télévisé du Président du Conseil National de Salut Public (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, diffusé le 11 février 2024. Cette cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, accompagné du Maire de la ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni et du Secrétaire Général du Gouvernorat M. Assoumane Sahabi. Elle a réuni toutes les couches socioprofessionnelles de la région de Niamey, qui ont pu écouter les explications en français et en langues nationales.

Le contenu du message du Président du CNSP expliqué lors d’une cérémonie

En effet, le message du Président du CNSP avait pour but de faire le point sur la situation politique, économique et sécuritaire du Niger, après les événements du 26 juillet 2023 qui ont conduit à la destitution du régime précédent, accusé de corruption, de mauvaise gouvernance et de trahison des intérêts nationaux. Le message avait également pour objectif de répondre aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, notamment sur les relations du Niger avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Russie, la Türkiye et l’Occident.

Par ailleurs, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a rappelé que le Niger est un pays membre fondateur de la CEDEAO, créée en 1975 pour promouvoir l’intégration régionale, la libre circulation des personnes et des biens, et le développement économique et social des Etats membres. Il a souligné que le Niger reste attaché à ces principes et à la coopération avec ses voisins africains.

Cependant, il a dénoncé le fait que, depuis la fin 2023, le Niger et certains pays du Sahel sont victimes du pillage de leurs ressources naturelles, notamment l’uranium, le pétrole et l’or, par une puissance extra continentale, qui n’est autre que la France. Il a affirmé que cette ingérence néocoloniale met en péril l’indépendance et la dignité du Niger, ainsi que sa sécurité face à la menace terroriste qui sévit dans la région sahélo-saharienne.

Les sanctions de la CEDEAO et la réaction du Niger

Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a ensuite évoqué les sanctions imposées par la CEDEAO au Niger, suite aux événements du 26 juillet 2023, qui ont été largement approuvés par le peuple nigérien. Ces sanctions comprenaient la suspension du Niger de toutes les instances de la CEDEAO, la fermeture des frontières, l’arrêt des échanges commerciaux, le gel des avoirs et le retrait des ambassadeurs. Il a aussi  déploré que la CEDEAO ait agi sous la pression de certains chefs d’Etat extra continentaux, notamment le Président français Emmanuel Macron, et de certains nigériens qui ont trahi leur patrie en soutenant ces sanctions et en appelant à une intervention militaire étrangère au Niger.

Le Général de Brigade a affirmé que le Niger ne se laissera pas intimider ni soumettre par ces mesures coercitives, qui sont contraires à la charte de la CEDEAO et aux principes du droit international. Il a indiqué que le Niger a engagé un dialogue avec la CEDEAO, pour lui faire comprendre les raisons et les objectifs du CNSP, qui sont de restaurer la démocratie, la justice et la souveraineté au Niger, dans le respect de la volonté populaire. Il a exprimé l’espoir que la CEDEAO reviendra à la raison et lèvera les sanctions contre le Niger, qui sont injustes et nuisibles pour le peuple nigérien.

Les voyages de haut niveau en Russie et en Türkiye

Le Gouverneur de la région de Niamey a également parlé des voyages de haut niveau effectués par les autorités nigériennes en Russie et en Türkiye, qui ont suscité beaucoup de commentaires et de spéculations. Il a expliqué que ces voyages avaient pour but de diversifier les partenariats du Niger, en fonction de ses intérêts et de ceux de son peuple, en toute souveraineté. Il a précisé que le Niger n’a pas rompu ses relations avec ses partenaires traditionnels, mais qu’il entend désormais coopérer avec eux sur la base du respect mutuel, de l’égalité et de la non-ingérence.

Le Général de Brigade a souligné que la Russie et la Türkiye sont des pays amis du Niger, qui ont apporté leur soutien au CNSP et au gouvernement de transition, et qui ont manifesté leur volonté de renforcer leur coopération avec le Niger dans les domaines économique, militaire, énergétique, agricole, culturel et éducatif. Il a ajouté que ces pays ont également exprimé leur solidarité avec le Niger face à la menace terroriste et aux sanctions de la CEDEAO.

L’affaire de l’or saisi à Addis-Abeba

Le Gouverneur de la région de Niamey a ensuite abordé l’affaire de l’or saisi à Addis-Abeba, en Ethiopie, qui a fait l’objet de nombreuses rumeurs sur les réseaux sociaux. Il a démenti catégoriquement que cet or appartienne au Niger ou qu’il soit lié au CNSP ou au gouvernement de transition. Le Général de Brigade a qualifié cette affaire de « fruit de l’imagination » de certains individus malintentionnés, qui cherchent à salir l’image du Niger et à semer la confusion dans l’esprit des nigériens. Il a assuré que le Niger respecte les règles internationales en matière d’exportation et d’importation de l’or, et qu’il dispose des documents nécessaires pour le prouver.

L’attitude de la CEDEAO face au terrorisme au Sahel

Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a enfin déploré l’attitude de la CEDEAO face au terrorisme au Sahel, qui constitue la principale menace pour la sécurité et la stabilité de la région. Il a dénoncé le fait que la CEDEAO se soit montrée indifférente et passive face à cette menace, qui a causé des milliers de morts, de blessés et de déplacés, et qui a entravé le développement économique et social des pays du Sahel. Le Général de Brigade a accusé la CEDEAO d’être manipulée par l’Occident, qui cherche à maintenir son influence et son contrôle sur les ressources du Sahel, au détriment des intérêts des peuples africains.

Il a salué l’initiative de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), créée en 2023 par le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie, pour faire face au terrorisme et au banditisme transfrontalier, en renforçant leur coopération militaire, sécuritaire, politique et économique. L’AES, une organisation souveraine, agit dans le respect du droit international et de la charte des Nations Unies, et ouvre la collaboration à tous les pays et organisations qui partagent ses objectifs et ses valeurs, a affirmé le Général de Brigade

La lutte contre la mauvaise gouvernance au Niger

Le Gouverneur de la région de Niamey a terminé son discours en rappelant la volonté du CNSP et du gouvernement de transition de lutter contre la mauvaise gouvernance au Niger, qui est à l’origine de la crise politique, économique et sociale que traverse le pays. Il a annoncé que le CNSP et le gouvernement de transition ont engagé des réformes profondes pour assainir les finances publiques, lutter contre la corruption, réviser le code électoral, rétablir l’Etat de droit, garantir les libertés fondamentales, et préparer des élections libres, transparentes et inclusives, qui permettront au peuple nigérien.