Niger-politique Archives - Journal du niger

Niamey : Des personnalités politiques inscrites sur la liste noire du terrorisme

Niamey, le 2 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le paysage politique nigérien : le Comité National de Gestion du Fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme (FPGE) a annoncé le 30 octobre 2024 l’inscription de plusieurs personnalités politiques sur cette liste noire. Parmi elles figurent deux anciens ministres du régime de Mohamed Bazoum, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada.

Ces inscriptions font suite à des accusations graves portées contre ces personnalités, notamment celles de « trahison » et de « complot contre la sûreté de l’État ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance présidentielle du 27 août dernier, un texte qui vise à renforcer les mesures de lutte contre le terrorisme et à protéger la sécurité nationale.

Ces inscriptions sur la liste noire ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile nigérienne. Les partisans des personnalités concernées dénoncent une instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins politiques, tandis que les autorités justifient leur décision par la nécessité de protéger la stabilité du pays.

Les conséquences de cette décision restent à évaluer. Les personnes inscrites sur cette liste font face à des restrictions importantes, particulièrement en termes de liberté de mouvement et d’accès à leurs biens, et s’exposent également à des retraits de nationalité. De plus, cela va fortement entacher leur réputation.

Cette affaire vient s’ajouter à une longue liste de crises que traverse le Niger. Elle aura des répercussions importantes sur la vie politique et sociale du pays. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité et dans l’intérêt supérieur de la Nation. Les choix faits aujourd’hui détermineront l’avenir du Niger et auront des conséquences durables.

 

Niger : 842 000 personnes touchées par les inondations

Niamey, le 20 septembre 2024 – Les inondations qui frappent le Niger depuis plusieurs semaines continuent de faire des ravages. Face à cette crise, le gouvernement a décidé de renforcer ses actions d’urgence.

Lors du conseil des ministres de jeudi dernier, les ministres des Transports et de l’Action Humanitaire ont dressé un état des lieux de la situation.

Rétablissement des voies de communication 

Le ministre des Transports a annoncé que les équipes sur le terrain ont réussi à réparer les principaux axes routiers endommagés par les intempéries, permettant ainsi de rétablir la circulation dans les zones isolées.

Focus sur Niamey 

À Niamey, la capitale, les autorités concentrent leurs efforts sur le traitement du Koris de Gountou Yéna, un cours d’eau qui a causé d’importants dégâts.

Bilan humanitaire

 De son côté, la ministre de l’Action Humanitaire a présenté un bilan alarmant des inondations. Au 17 septembre, cette catastrophe naturelle a touché  plus de 842 000 personnes, réparties dans 112 425 ménages. Le gouvernement a déjà distribué près de 10 000 tonnes de céréales aux populations sinistrées. Par ailleurs, cette aide vise à satisfaire les besoins alimentaires immédiats des personnes déplacées et ayant subi des pertes considérables de leurs récoltes.

Solidarité gouvernementale

 Face à cette crise, le gouvernement a exprimé sa compassion envers les familles endeuillées et a assuré les populations de son soutien indéfectible. Le communiqué final du conseil des ministres souligne que tous les moyens seront mis en œuvre pour apporter une aide rapide et efficace aux victimes.

En résumé, si les efforts du gouvernement pour rétablir les infrastructures et porter assistance aux sinistrés sont louables, la situation reste préoccupante. Les autorités nigériennes continuent de mobiliser tous les acteurs pour faire face à cette crise humanitaire majeure.

Maradi sous les eaux : Le gouvernement apporte son soutien

Maradi,02 septembre 2024 – La ville de Maradi est en deuil. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région dans la nuit du 30 août ont provoqué d’importants dégâts, faisant au moins 15 morts et une vingtaine de blessés. Pour apporter son soutien aux populations sinistrées, une délégation gouvernementale s’est rendue sur place ce vendredi.

Conduite par le ministre des Transports et de l’Équipement, le colonel-major Salissou Mahamane Salissou, cette mission a permis d’évaluer l’ampleur des dégâts et de mettre en place les premières mesures d’urgence. Accompagné de la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Aichatou Wandarama, et d’autres hautes personnalités, le ministre a visité les quartiers les plus touchés, les hôpitaux et les sites d’hébergement.

Des pluies diluviennes ont provoqué d'importants dégâts à Maradi, faisant plusieurs morts et déplaçant des centaines de familles.Un bilan lourd à Maradi

Les inondations ont détruit de nombreuses maisons, emporté des biens et coupé des routes. Les quartiers de Bagalam et de Soura Aladey sont parmi les plus touchés. Au centre hospitalier de Maradi, les blessés reçoivent les soins nécessaires.

Une solidarité nationale

Face à cette catastrophe, le gouvernement a décidé d’agir rapidement. Une aide d’urgence comprenant des vivres, des tentes et des couvertures est en cours de distribution aux sinistres. Par ailleurs, le gouverneur de la région a reçu une somme de 50 millions  pour soutenir les actions de secours.

« Nous sommes profondément attristés par ce drame. Le gouvernement est aux côtés des populations de Maradi en cette période difficile », a déclaré le ministre Salissou Mahamane Salissou.

Un appel à la solidarité

Les besoins sont immenses et l’aide de tous est nécessaire. Le gouvernement appelle la population à faire preuve de solidarité envers les sinistres. À travers tout le pays, il y a des collectes de dons pour aider les populations sinistrées.

En bref, les inondations de Maradi sont un rappel douloureux de la nécessité d’investir dans la prévention des catastrophes naturelles. Il est urgent de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de mettre en place des plans d’évacuation efficaces et de sensibiliser les populations aux risques. En agissant dès maintenant, nous pouvons limiter les conséquences des futurs événements climatiques extrêmes et protéger les populations les plus vulnérables .

Niger : 12 milliards de FCFA débloqués pour faire face aux inondations

Niamey, 23 août 2024 – Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Niger depuis plusieurs semaines ont provoqué d’importants dégâts matériels et humains. Face aux inondations, le gouvernement nigérien a décidé de débloquer 12 milliards de FCFA pour venir en aide aux populations sinistrées.

Un bilan humain et matériel alarmant

Selon le dernier bilan officiel, les inondations ont fait au moins 217 morts et 200 blessés. Des milliers de familles se retrouvent sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux. Au total, 46 525 ménages, soit environ 353 287 personnes, ont été sinistres. Les inondations n’ont pas épargné les infrastructures publiques : des écoles, des centres de santé, ainsi que des routes et des ponts ont subi des dégâts, ce qui a paralysé l’accès à certains services essentiels.

Une réponse gouvernementale rapide face aux inondations

Face à l’ampleur de la catastrophe, le gouvernement nigérien a réagi rapidement en mettant en place un comité national de gestion des inondations. Ce comité, présidé par le Premier ministre, a pour mission de coordonner les opérations de secours et d’assistance aux populations sinistrées.

Pour financer ces opérations, le gouvernement a décidé de débloquer un montant total de 12 milliards de FCFA. Ces fonds seront notamment utilisés pour :

  • L’acheminement de l’aide d’urgence : distribution de vivres, de médicaments et d’articles de première nécessité aux populations sinistrées.
  • La reconstruction des infrastructures endommagées : remise en état des routes, des ponts et des bâtiments publics.
  • La prévention des risques : renforcement des systèmes d’alerte précoce et des mesures de protection contre les inondations.

Un appel à la solidarité 

Le Niger, déjà confronté à de nombreux défis, a besoin de l’aide de toutes les forces vives pour faire face à cette crise humanitaire. Le Gouvernement lance un appel à la solidarité pour soutenir les efforts de reconstruction et d’adaptation au changement climatique.

Les causes d’une catastrophe

Les inondations qui frappent le Niger sont en partie liées au changement climatique, qui se manifeste par une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes. La dégradation des sols, l’urbanisation rapide et l’occupation illégale des zones inondables sont également des facteurs aggravants.

La reconstruction du Niger après ces inondations sera un long processus. Il est essentiel de mettre en place des stratégies de développement durable pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles. Cela implique notamment de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de promouvoir des pratiques agricoles durables et de développer des infrastructures résilientes.

Niger : Libération des ex-ministres, est-ce un tournant politique ?

Niamey , 30 juillet 2024 – Dans un revirement remarquable des événements politiques au Niger, quatre anciens ministres du gouvernement de Mohamed Bazoum, capturés à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023, ont retrouvé la liberté le 29 juillet 2024. Les citoyens et les observateurs politiques ont reçu cette nouvelle avec un mélange de soulagement et de spéculation.

Libération des Cadres du PNDS-TARRAYA: Un Tournant dans la Crise Politique Nigérienne

Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud, Rabiou Abdou et Yacouba Ibrahim, ministres de l’Intérieur, des Finances, du Plan et de l’Énergie respectivement, ont fait une année de détention. Leur libération a provoqué des débats intenses concernant la légitimité et la légalité de cet emprisonnement.

La libération a été confirmée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARRAYA), avec Moussa Harouna, un haut responsable du parti, annonçant la nouvelle. Les circonstances entourant leur libération restent floues, soulevant des questions sur la nature de leur libération – s’il s’agit d’une libération conditionnelle ou d’un abandon complet des charges.

Les autorités ont initialement arrêté ces individus dans les heures suivant le coup d’État, les accusant de complot contre l’autorité de l’État. Cette allégation a par la suite suscité de nombreuses controverses et débats juridiques.

La gendarmerie a commencé par détenir les individus dans ses locaux avant de les transférer dans diverses prisons éloignées de la capitale. Certains ont interprété cette mesure comme une tentative d’isoler les figures politiques influentes du dialogue national. La libération des anciens ministres pourrait signaler un changement dans la dynamique politique du pays, bien que plusieurs de leurs collègues restent en détention sous les mêmes accusations.

L’impact de cette libération sur le paysage politique nigérien est encore incertain. Les analystes suggèrent que cela pourrait soit apaiser les tensions politiques, soit servir de prélude à d’autres développements imprévus.

Les prochains jours seront cruciaux pour observer comment les différentes factions politiques et la population en général réagiront à cette nouvelle donne. L’histoire politique du Niger s’écrit certainement avec des rebondissements inattendus, ce qui reflète la complexité de la gouvernance dans cette région.

Niger : Tiani célèbre l’anniversaire du CNSP et réaffirme la souveraineté nationale  nationale

Dans son discours à la nation à la veille du premier anniversaire de la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président nigérien Abdourahamane Tiani a salué les progrès réalisés en matière de souveraineté et a réaffirmé sa détermination à renforcer la défense et la sécurité du pays.

Renforcement de la défense et de la sécurité nationale

Il également  a exprimé sa gratitude et son soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans son discours à la nation . Il a souligné le sacrifice des FDS et leurs succès contre le terrorisme et le banditisme, tout en promettant de renforcer leurs capacités. Le Président a réitéré l’engagement de l’État à équiper adéquatement les FDS face aux menaces, en témoignant de la solidarité nationale envers les familles des soldats défunts.

Mesures pour la souveraineté nationale

Par ailleurs, ,  pour renforcer la souveraineté nationale, le CNSP a pris plusieurs mesures importantes, notamment la remise en question des accords de défense avec la France, l’expulsion de l’ambassadeur français, et la suspension de certains médias français. Le Niger et le Burkina Faso se sont également retirés du G5 Sahel et ont abrogé une loi sur le trafic de migrants. En outre, le retrait de plusieurs pays de la CEDEAO et la dénonciation d’accords militaires et fiscaux avec la France et les États-Unis ont été annoncés.

Lutte contre la délinquance économique et reconstruction nationale

Le Président a pareillement souligné la création de la CoLDEFF pour lutter contre la délinquance économique et a insisté sur la nécessité d’une reconstruction nationale impliquant tous les citoyens pour corriger les erreurs passées et prévenir la criminalité économique.

Le général  Tiani a souligné l’importance de la collaboration et de l’évaluation des erreurs passées pour reconstruire et prévenir la délinquance économique. Un comité technique a été formé pour synthétiser les contributions des assises régionales et préparer le Forum national inclusif.

Création de la Confédération des États du Sahel

En plus  , le chef de l’Etat a évoqué  la création de la Confédération des États du Sahel, une initiative conjointe avec le Burkina Faso et le Mali, formalisée lors d’un sommet à Niamey le 6 juillet 2024. Cette confédération vise à établir un espace de sécurité et de prospérité, malgré les défis à l’indépendance régionale.

Le traité, structuré autour de la défense, du développement et de la diplomatie, marque une évolution rapide de l’Alliance des États du Sahel vers une union plus solide. Le Président Tiani a remercié ses homologues pour leur collaboration et s’est engagé à rendre la confédération opérationnelle, soulignant l’importance de l’union pour les peuples du Liptako-Gourma.

Ambitions du CNSP pour le Niger

le Chef de l’État a exposé les ambitions du CNSP pour le Niger, articulées autour de quatre axes stratégiques : le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement économique et l’accélération des réformes sociales. Il a aussi parlé  l’élan patriotique né de l’avènement du CNSP, reflétant le désir des citoyens pour la liberté et la souveraineté nationale.

Le CNSP s’engage activement à refonder le pays et à créer avec l’Alliance des États du Sahel un cadre pour répondre aux aspirations du peuple. Le gouvernement prend l’initiative de lancer un programme visant à renforcer la résilience nationale et à développer l’économie, en dépit des sanctions imposées par la CEDEAO. Les membres du gouvernement reçoivent des lettres de mission pour évaluer les avancées dans différents secteurs.

En célébrant le premier anniversaire de son accession au pouvoir, le CNSP affiche une détermination sans faille à mener à bien sa mission de refondation du Niger. Les défis sont nombreux, mais la volonté politique semble être au rendez-vous pour faire du Niger un paye souverain, stable et prospère. »

Le Président Tiani échange avec la société civile nigérienne

Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, a reçu en audience les représentants des organisations de la société civile nigérienne le samedi 18 mai 2024. Ces organisations, considérées comme les véritables forces vives de la nation, sont engagées au premier plan dans la lutte pour la souveraineté du pays.

En effet, lors de cette importante rencontre, qui s’est déroulée en présence des membres du CNSP, le Président Tiani a échangé avec les acteurs de la société civile sur divers sujets d’intérêt national, notamment l’éducation, l’énergie et la sécurité. Les discussions ont permis d’aborder en profondeur les défis auxquels fait face la nation et d’explorer des solutions efficaces et durables.

Par ailleurs, Les représentants de la société civile ont saisi cette opportunité pour exprimer leurs préoccupations, leurs attentes et leurs propositions au Chef de l’État. Le Président Tiani a salué l’engagement et le dynamisme de ces organisations, qui œuvrent sans relâche pour la promotion des valeurs citoyennes, la défense des droits humains et le renforcement de l’État de droit.

Il a réaffirmé la détermination de son gouvernement à collaborer étroitement avec ces acteurs clés en vue de bâtir un Niger plus juste, plus prospère et plus solidaire. Cette audience a également souligné l’importance cruciale de l’éducation, de l’énergie et de la sécurité dans le processus de développement du pays. En somme, le Chef de l’État a réitéré son engagement à mettre en œuvre des politiques ambitieuses et innovantes dans ces domaines stratégiques, en concertation avec l’ensemble des partis.

Cap sur l’avenir : un Niger uni et prospère

Dans la capitale du Niger, une réunion de haut niveau s’est tenue ce mercredi, marquant un moment clé dans l’administration territoriale du pays. Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la tête de l’État, a accueilli avec solennité les dirigeants des huit régions nationales.

Renforcement des stratégies régionales

En effet, le Général de Brigade Mohamed Toumba, éminent Ministre d’État, a mené cette assemblée de gouverneurs récemment investis. Ils ont exposé un bilan de leurs initiatives et les obstacles rencontrés depuis leur nomination en août dernier.

La présence notable du commandement supérieur de la sécurité nationale souligne l’importance de cette audience. Elle reflète l’engagement des autorités à renforcer la gouvernance locale et le développement régional.

Le Président Tiani orchestre un dialogue stratégique avec les gouverneurs pour dynamiser la gouvernance pour l'avenir du NigerUn échange constructif pour l’avenir du Niger

L’initiative du Président Tiani vise à instaurer un échange continu avec les autorités régionales, afin d’assurer une compréhension approfondie des conditions locales et l’efficacité des politiques publiques. Par conséquent, l’accent est mis sur une gouvernance attentive aux besoins régionaux, avec l’objectif de valoriser les atouts locaux et de stimuler un progrès équilibré et pérenne à travers le pays.

En outre, les discussions ont permis de faire le point sur la situation actuelle des territoires, d’identifier les principaux enjeux de sécurité, de développement socio-économique et de gouvernance, et de tracer des lignes directrices pour l’avenir. Enfin, l’engagement du Président Tiani envers l’établissement d’une gouvernance participative souligne sa volonté de répondre avec efficacité aux aspirations des citoyens.

Le Niger honore ses travailleurs lors de la Journée Internationale

Dans une atmosphère empreinte de respect et de reconnaissance, le Niger a marqué, le mercredi 1er mai 2024, son adhésion solennelle à la célébration mondiale de la Journée Internationale des Travailleurs.   L’événement, qui symbolise l’engagement inébranlable des travailleurs du monde entier, a permis à la nation de rendre un hommage appuyé aux hommes et aux femmes dont le travail quotidien contribue au développement et à la prospérité de la patrie.

Dans les enceintes vénérables de la Présidence et du Secrétariat Général du Gouvernement, ainsi que dans les diverses institutions à travers le pays, le personnel s’est rassemblé dans un esprit de solidarité pour réaffirmer les valeurs fondamentales du travail et de la justice sociale. En effet, Cette convergence des cœurs et des esprits traduit la gratitude des plus hautes instances de l’État envers les travailleuses et travailleurs nigériens, dont la contribution est le pilier de la construction nationale et du progrès économique et social.

Le Niger rend hommage à l'engagement de ses travailleurs à l'occasion de la Journée Internationale des Travailleurs,En ces temps où les défis se multiplient, la commémoration de cette journée revêt une importance capitale, soulignant la nécessité impérieuse de cultiver un environnement de travail sain et équitable. Elle rappelle également notre devoir collectif de veiller à l’épanouissement de chaque individu au sein de la société, dans le respect absolu des droits et de la dignité de chacun.

Au Niger, le gouvernement  célèbre la Journée Internationale des Travailleurs avec une détermination renouvelée pour promouvoir des conditions qui permettent à chaque travailleur d’aspirer à la réalisation de ses ambitions. Cette célébration contribue au bien-être de tous et à la grandeur de la Nation.

Une cérémonie d’explication pour les population de Niamey

Le mardi 27 février 2024, une cérémonie a eu lieu au palais du 29 juillet à Niamey, pour expliquer aux populations de la région de Niamey le message radio-télévisé du Président du Conseil National de Salut Public (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, diffusé le 11 février 2024. Cette cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, accompagné du Maire de la ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni et du Secrétaire Général du Gouvernorat M. Assoumane Sahabi. Elle a réuni toutes les couches socioprofessionnelles de la région de Niamey, qui ont pu écouter les explications en français et en langues nationales.

Le contenu du message du Président du CNSP expliqué lors d’une cérémonie

En effet, le message du Président du CNSP avait pour but de faire le point sur la situation politique, économique et sécuritaire du Niger, après les événements du 26 juillet 2023 qui ont conduit à la destitution du régime précédent, accusé de corruption, de mauvaise gouvernance et de trahison des intérêts nationaux. Le message avait également pour objectif de répondre aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, notamment sur les relations du Niger avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Russie, la Türkiye et l’Occident.

Par ailleurs, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a rappelé que le Niger est un pays membre fondateur de la CEDEAO, créée en 1975 pour promouvoir l’intégration régionale, la libre circulation des personnes et des biens, et le développement économique et social des Etats membres. Il a souligné que le Niger reste attaché à ces principes et à la coopération avec ses voisins africains.

Cependant, il a dénoncé le fait que, depuis la fin 2023, le Niger et certains pays du Sahel sont victimes du pillage de leurs ressources naturelles, notamment l’uranium, le pétrole et l’or, par une puissance extra continentale, qui n’est autre que la France. Il a affirmé que cette ingérence néocoloniale met en péril l’indépendance et la dignité du Niger, ainsi que sa sécurité face à la menace terroriste qui sévit dans la région sahélo-saharienne.

Les sanctions de la CEDEAO et la réaction du Niger

Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a ensuite évoqué les sanctions imposées par la CEDEAO au Niger, suite aux événements du 26 juillet 2023, qui ont été largement approuvés par le peuple nigérien. Ces sanctions comprenaient la suspension du Niger de toutes les instances de la CEDEAO, la fermeture des frontières, l’arrêt des échanges commerciaux, le gel des avoirs et le retrait des ambassadeurs. Il a aussi  déploré que la CEDEAO ait agi sous la pression de certains chefs d’Etat extra continentaux, notamment le Président français Emmanuel Macron, et de certains nigériens qui ont trahi leur patrie en soutenant ces sanctions et en appelant à une intervention militaire étrangère au Niger.

Le Général de Brigade a affirmé que le Niger ne se laissera pas intimider ni soumettre par ces mesures coercitives, qui sont contraires à la charte de la CEDEAO et aux principes du droit international. Il a indiqué que le Niger a engagé un dialogue avec la CEDEAO, pour lui faire comprendre les raisons et les objectifs du CNSP, qui sont de restaurer la démocratie, la justice et la souveraineté au Niger, dans le respect de la volonté populaire. Il a exprimé l’espoir que la CEDEAO reviendra à la raison et lèvera les sanctions contre le Niger, qui sont injustes et nuisibles pour le peuple nigérien.

Les voyages de haut niveau en Russie et en Türkiye

Le Gouverneur de la région de Niamey a également parlé des voyages de haut niveau effectués par les autorités nigériennes en Russie et en Türkiye, qui ont suscité beaucoup de commentaires et de spéculations. Il a expliqué que ces voyages avaient pour but de diversifier les partenariats du Niger, en fonction de ses intérêts et de ceux de son peuple, en toute souveraineté. Il a précisé que le Niger n’a pas rompu ses relations avec ses partenaires traditionnels, mais qu’il entend désormais coopérer avec eux sur la base du respect mutuel, de l’égalité et de la non-ingérence.

Le Général de Brigade a souligné que la Russie et la Türkiye sont des pays amis du Niger, qui ont apporté leur soutien au CNSP et au gouvernement de transition, et qui ont manifesté leur volonté de renforcer leur coopération avec le Niger dans les domaines économique, militaire, énergétique, agricole, culturel et éducatif. Il a ajouté que ces pays ont également exprimé leur solidarité avec le Niger face à la menace terroriste et aux sanctions de la CEDEAO.

L’affaire de l’or saisi à Addis-Abeba

Le Gouverneur de la région de Niamey a ensuite abordé l’affaire de l’or saisi à Addis-Abeba, en Ethiopie, qui a fait l’objet de nombreuses rumeurs sur les réseaux sociaux. Il a démenti catégoriquement que cet or appartienne au Niger ou qu’il soit lié au CNSP ou au gouvernement de transition. Le Général de Brigade a qualifié cette affaire de « fruit de l’imagination » de certains individus malintentionnés, qui cherchent à salir l’image du Niger et à semer la confusion dans l’esprit des nigériens. Il a assuré que le Niger respecte les règles internationales en matière d’exportation et d’importation de l’or, et qu’il dispose des documents nécessaires pour le prouver.

L’attitude de la CEDEAO face au terrorisme au Sahel

Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a enfin déploré l’attitude de la CEDEAO face au terrorisme au Sahel, qui constitue la principale menace pour la sécurité et la stabilité de la région. Il a dénoncé le fait que la CEDEAO se soit montrée indifférente et passive face à cette menace, qui a causé des milliers de morts, de blessés et de déplacés, et qui a entravé le développement économique et social des pays du Sahel. Le Général de Brigade a accusé la CEDEAO d’être manipulée par l’Occident, qui cherche à maintenir son influence et son contrôle sur les ressources du Sahel, au détriment des intérêts des peuples africains.

Il a salué l’initiative de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), créée en 2023 par le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie, pour faire face au terrorisme et au banditisme transfrontalier, en renforçant leur coopération militaire, sécuritaire, politique et économique. L’AES, une organisation souveraine, agit dans le respect du droit international et de la charte des Nations Unies, et ouvre la collaboration à tous les pays et organisations qui partagent ses objectifs et ses valeurs, a affirmé le Général de Brigade

La lutte contre la mauvaise gouvernance au Niger

Le Gouverneur de la région de Niamey a terminé son discours en rappelant la volonté du CNSP et du gouvernement de transition de lutter contre la mauvaise gouvernance au Niger, qui est à l’origine de la crise politique, économique et sociale que traverse le pays. Il a annoncé que le CNSP et le gouvernement de transition ont engagé des réformes profondes pour assainir les finances publiques, lutter contre la corruption, réviser le code électoral, rétablir l’Etat de droit, garantir les libertés fondamentales, et préparer des élections libres, transparentes et inclusives, qui permettront au peuple nigérien.