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Niger : L’Arabie saoudite lance le projet « Nour As Saoudia » 

Agadez (Niger), 30 octobre 2024Une lueur d’espoir illumine les vies de milliers de Nigériens. Grâce à un généreux don du Royaume d’Arabie Saoudite, des milliers de personnes atteintes de maladies oculaires, notamment la cataracte, verront à nouveau. En effet, le projet « Nour As Saoudia » a été officiellement lancé hier au Centre Hospitalier Régional d’Agadez.

Cette initiative humanitaire au Niger, visant à lutter contre la cécité et à améliorer la vie de milliers de personnes, financée par le Centre Roi Salman pour le secours et l’action humanitaire, permettra d’offrir des opérations de la cataracte gratuites à plus de 15 000 personnes à travers le pays.

« Nour As Saoudia » : Une campagne d’envergure pour améliorer la santé visuelle

Par ailleurs, la campagne, qui a démarré le 26 octobre à Agadez, se poursuivra jusqu’au 15 novembre et couvrira également les villes de Tahoua et de Konni. L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Niger, Dr Zaid Alharbi, a souligné l’engagement de son pays à venir en aide aux populations les plus vulnérables du monde. « Cette réalisation s’inscrit dans la continuité du rôle humanitaire du Royaume et de sa mission mondiale, qui consiste à apporter son soutien aux populations vulnérables à travers le globe », a déclaré l’ambassadeur saoudien. Il a rappelé les nombreuses actions menées par son pays au Niger, notamment dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de l’hydraulique.

Un partenariat fort entre le Niger et l’Arabie Saoudite

Le projet Nour As Saoudia porte à 30 000 personnes le nombre des bénéficiaires des campagnes d’interventions chirurgicales ophtalmologiques, réalisées au cours de ces deux années par le Centre Roi Salman de secours et des actions humanitaires, dans les différentes régions du Niger.

De ce fait, Nour As Saoudia est l’un des programmes de santé les plus vastes financés par l’Arabie saoudite au Niger, qui comprend la création de nombreux centres de santé, la distribution de kits alimentaires et la réalisation de fourrages. Il témoigne de la solidité des relations entre le Niger et l’Arabie Saoudite. Les deux pays coopèrent étroitement dans de nombreux domaines, particulièrement dans le secteur de la santé.

Pour le gouverneur de la région d’Agadez, ce projet est une véritable bouffée d’oxygène. Le général de brigade, Ibrah Boulama Issa, a souligné l’opportunité de la campagne, déclarant : « Ce projet fera une différence significative dans la vie de milliers de personnes de notre région qui souffrent de cataracte. »

En outre, il a salué cette initiative qui vient répondre à un besoin important et améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les zones les plus reculées. Le gouverneur a également rappelé l’importance accordée par les autorités nigériennes au secteur de la santé et a exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien.

Les communautés locales et les responsables de la santé ont largement apprécié cette initiative, la considérant comme une avancée majeure dans l’amélioration des services de soins oculaires au Niger.

« Nour As Saoudia » : Un impact significatif sur la vie des bénéficiaires

Grâce à ce projet, des milliers de Nigériens recouvreront la vue, améliorant ainsi considérablement leur qualité de vie. Cette initiative humanitaire est un exemple concret de la solidarité entre les deux pays.

En proposant des opérations de cataracte gratuites et en soutenant le développement des infrastructures de santé, l’Arabie saoudite a un impact durable sur la vie des Nigériens. Cette initiative humanitaire souligne les liens forts qui unissent les deux nations et constitue un exemple positif de coopération internationale.

Niger : Ouverture d’un service de neuropsychiatrie infantile à Niamey

Niamey, le 10 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la santé mentale infantile au Niger. Le 2 octobre dernier, le premier service de neuropsychiatrie infantile du pays a été inauguré à l’hôpital National de Niamey. Cet événement marque une avancée significative dans la prise en charge des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants et les adolescents nigériens.

Jusqu’à présent, les enfants souffrant de maladies neuropsychiatriques telles que la paralysie cérébrale ou l’épilepsie se heurtaient à un manque cruel de structures spécialisées. Ce nouveau service, fruit d’un partenariat entre MEDU – Médecins pour les Droits de l’Homme, le Programme National de Santé Mentale (PNSM) et l’association nigérienne Alternative Espaces Citoyens (AEC), avec le soutien de l’Agence Italienne de Coopération au Développement, vient combler un vide crucial.

Grâce à un partenariat international, le Niger inaugure un service de neuropsychiatrie infantile pour mieux prendre en charge les enfants.Une approche globale et innovante pour la neuropsychiatrie

Ce nouveau Département ne se limite pas au traitement des troubles psychiatriques. Il propose une prise en charge globale, incluant les pathologies neuropsychiatriques associées aux handicaps, avec des équipements modernes et un personnel qualifié. Le premier service de neuropsychiatrie infantile a spécialement aménagé une salle de rééducation pour que les enfants puissent bénéficier de thérapies adaptées.

« Cette importante inauguration ne représente pas un point d’arrivée, mais un point de départ », a souligné Alberto Barbieri, coordinateur général de MEDU. Il a également mis l’accent sur la nécessité de développer un réseau de soins au niveau national pour garantir l’accès à ces services aux enfants et aux adolescents les plus démunis.

Un enjeu de santé publique majeur

Avec un taux de fécondité record mondial et une moitié de population jeune de moins de 15 ans , le Niger fait face à d’importants défis en matière de santé mentale. Ce nouveau service de neuropsychiatrie infantile constitue une réponse adaptée à ces enjeux. Il permettra non seulement d’améliorer la qualité de vie des enfants et des adolescents concernés, mais aussi de sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la santé mentale.

Ce nouveau service est une lueur d’espoir pour les enfants et les familles nigériennes. Mais pour que cette initiative porte ses fruits, une mobilisation collective est nécessaire. Les professionnels de santé, les autorités, les associations et la société civile doivent unir leurs forces pour faire de la santé mentale infantile une priorité.

Un nouveau jalon pour l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie

Niamey, le 5 octobre 2024 –L’hôpital de l’Amitié Niger-Turquie a franchi un nouveau cap en accueillant, le 4 octobre dernier, la naissance de son 10 000ème bébé. En effet, cet événement marquant témoigne du succès de cet établissement médical, fruit de la coopération entre le Niger et la Turquie.

Notamment, c’est le petit Adel qui a eu le privilège d’être le 10 000ème nouveau-né à voir le jour dans cet hôpital moderne, inauguré en 2019 par l’Agence Turque de Coopération et de Coordination (TIKA). Pour célébrer cet événement, l’ambassadeur de Turquie au Niger, Özgür Çınar, s’est rendu à l’hôpital pour féliciter les heureux parents, le couple ABALLA.

À cette occasion, il leur a offert de généreux cadeaux. De plus, les parents ont exprimé leur gratitude au personnel de l’hôpital et ont remercié l’ambassadeur pour les nombreux présents offerts à leur bébé.

Depuis son ouverture, l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie s’est imposé comme un établissement de référence dans la région, offrant des soins de qualité aux femmes enceintes et aux nouveau-nés. Ainsi, ce 10 000ème bébé est un symbole de l’engagement de la Turquie à soutenir le développement du secteur de la santé au Niger et à renforcer les liens d’amitié entre les deux pays. En effet, elle montre que la coopération entre les pays peut avoir un impact réel sur la vie des populations.

Comme le disait Albert Schweitzer, « la vie n’a de sens que si elle sert à rendre la vie des autres meilleure ». En conclusion, cette 10 000ème naissance est une preuve tangible de cette philosophie. Félicitations à tous ceux qui ont contribué à ce succès.

Niger : Inauguration d’un Centre de santé intégré à Badifa

Badifa, le 19 septembre 2024 — Dans un élan de progrès pour la santé publique au Niger, le Colonel-Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a officiellement inauguré le Centre de santé intégré (CSI) de type 2 à Badifa, région de Dosso. En effet, cette nouvelle infrastructure, entièrement équipée et dotée d’eau et d’électricité, représente un espoir renouvelé pour l’accès aux soins essentiels dans le pays.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Un pas de plus vers l’accès universel aux soins à Badifa 

Lors de la cérémonie d’ouverture, Mme MahondeDjanabou, Représentante de l’UNICEF au Niger, a souligné l’importance de ce projet pour garantir un accès équitable aux services de santé pour toutes les mères, les nouveau-nés et les enfants du Niger. En remettant les clés du CSI au Ministre, elle a réaffirmé l’engagement de l’UNICEF à soutenir les efforts du gouvernement nigérien.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Le centre de Badifa fait partie d’un ambitieux programme de construction de 65 établissements similaires à travers le pays, financé par le groupe IsDB et les Fonds Lives and Livelihoods. Ces centres, répartis dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder, visent à améliorer considérablement le système de santé nigérien en offrant ainsi des soins de qualité accessibles aux populations les plus vulnérables. Souvent isolées et éloignées des centres de santé urbains, ces communautés bénéficieront désormais d’une meilleure proximité avec les services médicaux essentiels.

L’inauguration du CSI de Badifa est un témoignage de la collaboration fructueuse entre le gouvernement du Niger, l’UNICEF et les partenaires financiers internationaux. Ensemble, ils ont mis en place une infrastructure qui non seulement répond aux besoins immédiats de la population mais pose également les bases d’un avenir plus sain pour les générations à venir. Avec l’ouverture de ce centre, le Niger fait un pas de plus vers la réalisation de l’accès universel aux soins de santé, un objectif crucial pour le développement durable du pays.

Alarme à Tahoua : une épidémie de choléra fait rage

Tahoua, le 12 septembre 2024 – La région de Tahoua est en proie à une grave crise sanitaire. Une épidémie de choléra a éclaté le 6 septembre dernier, infectant déjà 160 personnes et causant le décès du 6 d’entre elles. Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires ont déclenché la machine de guerre pour tenter de juguler la propagation de la maladie.

Réunie d’urgence mercredi dernier, la cellule de crise régionale « One Health » a dressé un tableau sombre de la situation. Les quartiers de Bouza, Konni et Madaoua plus précisément dans les CSI de Karofane, Guidan Dan Baki, Takorka, Kankara, Dossey et Mounwadata sont les plus touchés, avec des foyers identifiés dans plusieurs centres de santé.

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsDes difficultés logistiques dans la lutte contre l’épidémie de choléra

Malgré les efforts déployés, les équipes médicales rencontrent d’importantes difficultés sur le terrain. Les problèmes d’approvisionnement en médicaments et les contraintes liées aux déplacements des malades handicapés entravent considérablement la prise en charge.

Un appel à la vigilance

Lors d’un point presse, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé, a annoncé que l’épidémie est désormais confirmée, suite à la découverte que 12 des 37 échantillons testés se sont révélés positifs. Il a également souligné l’importance de la prévention. « Le choléra se transmet par l’eau et les aliments contaminés », a-t-il rappelé, exhortant la population à adopter des mesures d’hygiène rigoureuses. Il a également lancé un appel à la vigilance, invitant toute personne présentant des symptômes de diarrhée ou de vomissements à consulter rapidement un médecin. 

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsUn besoin urgent de soutien

Face à l’ampleur de l’épidémie, les autorités sanitaires sollicitent l’aide des partenaires techniques et financiers pour renforcer les capacités de réponse. Les stocks de médicaments s’amenuisent et les besoins en personnel médical sont importants.

Le rôle crucial des médias

Le Dr Abdoul Moumouni a également souligné le rôle essentiel des médias dans la sensibilisation de la population. « Les médias doivent nous aider à diffuser largement les messages de prévention », a-t-il insisté.

La situation reste donc très préoccupante à Tahoua. Les autorités sanitaires appellent l’ensemble de la population à la plus grande vigilance et à collaborer avec les équipes médicales pour endiguer cette épidémie.

L’épidémie de choléra qui sévit à Tahoua est un cri d’alarme. Elle met en lumière les fragilités de nos systèmes de santé et les inégalités qui persistent. Au-delà de l’urgence actuelle, il est impératif d’investir durablement dans l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à des soins de santé de qualité pour tous et tous. La solidarité internationale est indispensable pour soutenir les populations touchées et prévenir de nouvelles crises sanitaires .

Alerte au choléra à Karofane (Niger)

Karofane, Niger – Une épidémie de choléra sévit depuis quelques jours à Karofane, chef-lieu de la commune de Bouza. Confirmée le 6 septembre dernier, l’épidémie a déjà provoqué la mort de trois personnes et infectées plus de quarante autres.

La population a observé les premiers symptômes, notamment des diarrhées aiguës, depuis plusieurs jours. C’est suite à une alerte lancée par les habitants que le district sanitaire de Bouza a dépêché une équipe sur place pour effectuer les analyses nécessaires. Les résultats ont malheureusement confirmé les craintes de la population : il s’agit bien d’une épidémie de choléra.

Choléra : Des mesures urgentes mises en place

Face à cette situation d’urgence, les autorités sanitaires ont rapidement mis en place des mesures préventives pour endiguer la propagation de la maladie. Des équipes de désinfection ont déployé des efforts pour traiter les maisons, les mosquées, le château d’eau et les points d’eau naturels. Elles ont pris des mesures actives pour assurer la sécurité et l’hygiène des lieux publics et privés.

Parallèlement, les personnes malades sont prises en charge au centre de santé intégré de Karofane, qui bénéficie du soutien du district sanitaire de Bouza. Selon les derniers retours, plusieurs patients ont déjà pu quitter l’établissement après avoir suivi le traitement adéquat, laissant espérer une de la situation.

Une population inquiète

L’épidémie de choléra suscite une vive inquiétude au sein de la population de Karofane. Les habitants, déjà fragilisés par les conditions de vie difficiles, craignent également une aggravation de la situation. Les autorités sanitaires appellent la population à redoubler de vigilance et à respecter les mesures d’hygiène pour limiter la propagation de la maladie.

Les défis à relever

L’éradication de cette épidémie représente un défi majeur pour les autorités sanitaires. Les conditions d’hygiène précaires dans certaines zones, notamment l’accès limité à l’eau potable, favorisent la propagation du choléra. Il est donc essentiel de renforcer les systèmes d’assainissement et de sensibiliser la population aux gestes barrières.

Démoustication de Niamey : Opération zéro paludisme

Niamey, le cœur vibrant du Niger, se mobilise dans une lutte proactive contre le paludisme, cette maladie endémique qui menace la santé de ses habitants chaque année avec l’arrivée des pluies. En ce 9 septembre 2024, la ville a annoncé le lancement d’une campagne de démoustication d’envergure, une mesure préventive visant à endiguer la prolifération des moustiques, vecteurs de cette affection redoutée. Cette initiative, qui débute aujourd’hui, est une réponse directe aux risques sanitaires accrus par les eaux stagnantes et les conditions insalubres exacerbées par la saison pluvieuse.

Démoustication : La Grande Offensive Préventive Contre le Paludisme

L’opération, orchestrée avec minutie par l’Administration de la ville, se déploiera chaque soir à partir de 19 heures, moment où les rues s’animent d’une activité différente, celle des équipes de démoustication arpentant les quartiers pour diffuser des traitements anti-moustiques. L’Administrateur Délégué de Niamey, conscient de l’importance de la participation citoyenne, appelle à la vigilance et à la coopération des résidents. Il insiste sur la nécessité de protéger nourriture et boissons durant ces interventions, afin de préserver la santé de tous tout en éradiquant le fléau des moustiques.

Cette campagne ne se limite pas à une simple pulvérisation insecticide; elle s’inscrit dans un programme plus vaste de mesures sanitaires et éducatives. Des ateliers de sensibilisation aux pratiques préventives, des distributions de moustiquaires imprégnées et des actions de nettoyage des zones à risque sont également prévus. L’objectif est clair : réduire significativement l’incidence du paludisme à Niamey et offrir aux citoyens un environnement plus sain.

Alors que la ville s’apprête à recevoir les bienfaits des pluies sous forme de récoltes abondantes, elle doit aussi faire face aux défis sanitaires qu’elles apportent. La détermination de Niamey à préserver la santé publique se manifeste par cette campagne, qui, au-delà de lutter contre le paludisme, reflète un engagement envers le bien-être de ses habitants. L’Administrateur Délégué souligne que la réussite de cette initiative repose sur l’engagement communautaire; chaque habitant est un acteur clé dans cette bataille pour la santé.

En somme, Niamey se dresse résolument contre le paludisme, armée d’une stratégie globale et de la solidarité de ses résidents. Cette campagne de démoustication représente non seulement une mesure d’urgence, mais aussi un pas en avant vers un avenir où la santé publique constitue une priorité. Dans cet avenir, nous accueillerons chaque saison des pluies sans crainte et le paludisme ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Niger : les soins à moitié prix dès septembre

Niamey , 23 août 2024 – Le Niger vient de franchir un cap historique en matière de santé. Dès le 1er septembre prochain, les frais de soins dans les établissements publics seront réduits de moitié, une mesure sans précédent qui devrait bouleverser le quotidien de millions de Nigériens.

Les soins à moitié prix : Un tournant pour la santé publique

Cette décision, annoncée lors du Conseil des ministres du 22 août, vise à réduire de 50% les tarifs des prestations de soins actuellement en vigueur. En particulier drastiquement le coût des consultations, des hospitalisations et des examens, le gouvernement espère encourager un plus grand nombre de personnes à se faire soigner. L’accouchement gratuit et la suppression du forfait à vie de 150 000 FCFA pour la dialyse sont autant de mesures fortes qui témoignent de cet engagement.

Une réponse aux enjeux sociaux

      Cette réforme s’inscrit dans un contexte marqué par les inégalités sociales et l’accès limité aux soins, notamment en milieu rural. En imposant les coûts, le gouvernement vise à corriger ces déséquilibres et à garantir une meilleure équité en matière de santé. Comme l’a souligné le communiqué du Conseil des ministres, il s’agit d’une question de justice sociale.

Des défis à relever

   Si cette mesure est appréciée par la population, elle soulève également des questions. Comment assurer une mise en œuvre efficace de cette réforme dans l’ensemble du pays ? Les établissements de santé seront-ils en mesure de faire face à une demande accumulée ? Et comment garantir le maintien de la qualité des soins malgré la baisse des tarifs ? Autant de défis que les autorités sanitaires relèveront dans les mois à venir.

Un espoir pour l’avenir

   Les experts s’accordent à dire que cette réduction des frais de soins représente une avancée majeure pour le Niger. Elle pourrait non seulement améliorer la santé de la population mais aussi contribuer à renforcer le système de santé publique. Reste à savoir si cette réforme sera durable et si elle permettra d’atteindre les objectifs fixés. Les Nigériens attendent avec impatience de voir les premiers résultats de cette politique ambitieuse.

En somme, cette réforme historique marque un tournant pour le Niger. En rendant les soins plus accessibles, le gouvernement pose les bases d’une meilleure santé pour tous. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la mise en place d’un dispositif solide pour garantir la qualité des soins et une équité territoriale. Les années à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de cette mesure et pour inspirer d’autres pays à suivre cet exemple.

Niger : Plus de 7 millions d’enfants vaccinés contre la poliomyélite

Niamey, le 15 juillet 2024 – Le Niger a donné le coup d’envoi d’une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite visant à immuniser plus de 7,2 millions d’enfants de moins de cinq ans. Cette campagne, qui s’est déroulée du 12 au 15 juillet, vise effectivement  à stopper la transmission du variant du poliovirus de type 2, qui circule dans le pays depuis 2018.

Une initiative vitale pour protéger les enfants de la poliomyélite

Menée par le ministère de la Santé du Niger avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette campagne s’inscrit aussi dans une stratégie plus large visant à éradiquer la poliomyélite du pays d’ici fin 2025. Cette première tournée de vaccination est le prélude  de plusieurs autres séances afin d’assurer la protection de tous les enfants concernés contre cette maladie invalidante.

Le variant du poliovirus de type 2, une menace pour les enfants

Le variant du poliovirus de type 2 est la forme la plus répandue de la poliomyélite en Afrique. Cette maladie hautement contagieuse touche principalement les enfants de moins de cinq ans et peut entraîner une paralysie irréversible des membres inférieurs. La transmission du virus se fait principalement par voie fécale-orale, mais peut également se produire par contact avec de l’eau ou des aliments contaminés.

La vaccination : l’arme ultime contre la poliomyélite

Si la poliomyélite ne se guérit pas, elle peut être prévenue grâce à la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique, administré à plusieurs reprises, confère une protection à vie contre la maladie.

Un appel à la mobilisation pour atteindre tous les enfants

Le succès de cette campagne de vaccination nationale dépend de la mobilisation de tous les acteurs. Un rôle essentiel est à jouer par les autorités sanitaires, les partenaires humanitaires, les dirigeants communautaires et les parents afin de sensibiliser les populations et d’assurer la vaccination de tous les enfants âgés de 0 à 5 ans.

Niger : Offensive contre la méningite

Niamey, 4 juillet 2024 – Le ministère de la Santé publique du Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite, ciblant deux millions de personnes âgées de 1 à 29 ans dans les régions les plus touchées par la maladie.

Cette initiative, soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et menée avec les vaccins Men5CV fournis par l’International Coordinating Group (ICG), vise à protéger les populations vulnérables face à cette maladie potentiellement mortelle.

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régionsUne campagne ciblée pour une protection renforcée contre la méningite

Par ailleurs, la campagne se déroulera dans 160 centres de santé intégrés répartis dans les régions d’Agadez, Tillabéri, Maradi, Zinder et Tahoua, où une recrudescence des cas de méningite a été observée.

Le vaccin Men5CV, utilisé dans cette campagne, offre aussi une protection contre les cinq souches du méningocoque, les plus fréquentes au Niger.

Un appel à la mobilisation nationale

Les autorités sanitaires invitent l’ensemble de la population concernée à se rendre dans les centres de vaccination pour se faire vacciner gratuitement.

« La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la méningite », a déclaré le ministre de la Santé publique. « Nous encourageons vivement toutes les personnes éligibles à se faire vacciner pour protéger leur santé et celle de leurs proches. »

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régions Un combat contre la méningite

Cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux de lutte contre la méningite, une maladie qui touche principalement les jeunes et peut entraîner de graves complications, voire la mort.

En plus de la vaccination, le ministère de la Santé publique mène également des actions de sensibilisation pour informer les populations sur les modes de transmission de la maladie et les mesures de prévention.

Vers un Niger sans méningite

Grâce à la mobilisation des autorités sanitaires et à l’engagement de la population, le Niger espère réduire significativement le nombre de cas de méningite et s’orienter vers un pays sans cette maladie redoutée.

Drépanocytose au Niger : Lutte intensifiée pour la prévention et la prise en charge

Niamey, Niger – Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) du Niger a organisé une série d’activités de sensibilisation et d’information. Cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Niger, visait à informer le grand public sur cette maladie génétique et à souligner l’importance de sa prévention et de sa prise en charge.

La drépanocytose, une maladie héréditaire qui affecte les globules rouges, touche des millions de personnes à travers le monde, avec une prévalence particulièrement élevée en Afrique. Au Niger, on estime que 23% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. Cette maladie peut entraîner des complications graves, notamment des crises douloureuses, des infections et une anémie.

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionSensibiliser et informer pour mieux lutter contre la drépanocytose 

Les activités organisées par le CNRD et l’OMS Niger ont permis de sensibiliser le public aux symptômes de la drépanocytose, aux modes de transmission et aux options de traitement disponibles. L’accent mis sur le dépistage précoce et la prise en charge adéquate est crucial, surtout pour les enfants. Cela permet d’identifier rapidement les problèmes de santé et de mettre en place des mesures appropriées.

« La drépanocytose est une maladie grave, mais elle peut être contrôlée avec un traitement approprié », a déclaré le Dr. X, directeur du CNRD. « Il est crucial de sensibiliser le public à cette maladie et de promouvoir des stratégies efficaces de prévention et de prise en charge. »

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionUn appel à l’action

Les organisateurs de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger ont appelé à un engagement accru de la part des autorités gouvernementales, des organisations internationales et de la société civile pour lutter contre cette maladie. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer la recherche et le développement de nouveaux traitements curatifs.

En conclusion, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger a été l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre cette maladie génétique qui affecte de nombreuses personnes. Les efforts de sensibilisation, de prévention et de prise en charge doivent se poursuivre afin de soulager la souffrance des malades et leur offrir une meilleure qualité de vie.

Tillabéry : Vers des Clubs de Santé Scolaires plus performants

Tillabéry, Niger – 11 juin 2024 – Une initiative prometteuse a vu le jour hier dans la région de Tillabéry avec le lancement d’une formation destinée aux formateurs des Clubs de Santé Scolaires (CSS).  En effet, cette session de formation, qui réunit des participants des régions de Niamey et Tillabéry, est le fruit d’une collaboration entre la Direction d’Appui à la Gestion des Établissements du Ministère de l’Éducation Nationale et le Fonds des Nations Unies pour la Population. (FNUAP). L’objectif principal est de renforcer les capacités des membres des CSS afin de contribuer à l’amélioration de la santé scolaire dans la région.

Améliorer la santé des élèves

En outre ,cette formation, d’une durée de cinq jours, permettra aux formateurs d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour dispenser des formations de qualité aux membres des CSS. Les modules de formation porteront sur des thématiques telles que la santé sexuelle et reproductive, la vie saine, la lutte contre les maladies transmissibles et la promotion de l’hygiène et de l’assainissement.

Un impact positif sur les communautés scolaires

Les CSS, une fois formés, joueront un rôle crucial dans la sensibilisation et l’éducation de leurs pairs sur des questions de santé importantes. Ils organisent  également des activités de plaidoyer et de communication pour promouvoir des comportements sains au sein des communautés scolaires.

Un partenariat porteur

En somme, cette collaboration entre le Ministère de l’Éducation Nationale et l’UNFPA témoigne de l’engagement des deux parties à améliorer la santé et le bien-être des élèves au Niger. L’initiative devrait avoir un impact positif sur les résultats scolaires et la santé globale des jeunes dans la région de Tillabéry.

Illéla : Mobilisation pour la santé maternelle et infantile

Illéla, le 11 juin 2024 – Dans une démarche remarquable visant à améliorer la santé maternelle et infantile, le chef de canton d’Illéla, en collaboration avec des figures clés de la région, a lancé une campagne de sensibilisation cruciale ce dimanche.

Mobilisation des autorités locales de Illéla

Aux côtés du Préfet, de l’Administrateur Délégué et du Directeur de l’hôpital de Bagaroua, le chef de canton a parcouru la localité pour sensibiliser les populations sur l’importance des accouchements assistés par des professionnels.

Lutter contre les risques des naissances à domicile

Cette initiative vise à réduire les risques liés aux naissances à domicile qui, faute de suivi médical adéquat, peuvent entraîner des complications graves tant pour la mère que pour l’enfant.

Promotion des consultations prénatales et postnatales

L’équipe a également mis l’accent sur la nécessité de la consultation pré et postnatale. En effet, un suivi régulier pendant et après la grossesse est essentiel pour la santé de la mère et du bébé. Ces consultations permettent de détecter et de traiter à temps d’éventuelles complications, et de fournir des conseils nutritionnels et de santé indispensables.

Planification familiale : un sujet crucial

La mission a également abordé la planification familiale (PF), un sujet souvent tabou mais d’une importance capitale pour le bien-être des familles. La PF permet aux couples de décider du nombre d’enfants qu’ils désirent et du moment opportun pour les avoir, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie pour tous les membres de la famille.

Prévention des violences basées sur le genre

La sécurité des mères et des enfants était également au cœur des discussions, avec un accent particulier sur la prévention des violences basées sur le genre, qui peuvent survivre pendant la grossesse ou après l’accouchement.

Un investissement pour l’avenir

En plus, cette campagne de sensibilisation est un pas en avant significatif pour la communauté d’Illéla, qui se voit offrir des informations vitales pour la prise de décisions éclairées concernant la santé reproductive. L’engagement du chef de canton et des autorités sanitaires témoigne de leur détermination à garantir que chaque naissance soit sécurisée et célébrée comme un moment de joie, non de crainte.

Un impact profond et durable

L’impact de telles initiatives est profond, car elles contribuent non seulement à sauver des vies, mais aussi à renforcer les communautés en favorisant une génération en bonne santé, éduquée et habilitée à poursuivre le développement et le progrès. La santé maternelle et infantile est un indicateur clé du développement d’une nation, et Illéla, grâce à ces efforts concertés, montre l’exemple à suivre pour un avenir meilleur.

Zinder : Ultimatum des syndicats à l’Hôpital National

Zinder, 10 juin 2024 – Le climat est tendu à l’Hôpital National de Zinder, où trois syndicats du secteur de la santé ont lancé un ultimatum de 72 heures au Directeur Général de l’établissement. Fixé au 13 juin 2024, cet ultimatum mis en lumière des revendications claires et urgentes portées par le personnel hospitalier.

 Ultimatum : Revendications axées sur l’amélioration des conditions de travail

Au cœur des doléances des syndicats figurent la mise fin à la présence militaire jugée excessive, aux contrôles systématiques des véhicules, à la surveillance intrusive des employés, aux restrictions de mouvement au sein de l’hôpital, et à l’ingérence présumée des forces de gendarmerie dans le fonctionnement de certains services. Par ailleurs, Ces mesures, qualifiées d’étouffantes par les syndicats, entraveraient la capacité du personnel à prodiguer des soins de qualité aux patients.

L’amélioration des conditions de travail des agents de santé constitue l’exigence primordiale à l’origine de cette fronde. Le personnel se dit également asphyxié par les contraintes sécuritaires excessives et par une gestion administrative jugée inefficace.

Engagement syndical et contexte de malaise croissant

En outre , les syndicats, déterminés à soutenir les actions du Conseil National pour la Sécurité des Patients (CNSP), affirment leur volonté de voir leurs revendications prises en compte. ils menacent de renforcer le mouvement, s’il n’y a pas de solution dans les 72 heures.

Cet ultimatum survient dans un contexte de malaise croissant au sein du personnel hospitalier. Les mesures sécuritaires strictes et les entraves administratives rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions suscitent un sentiment d’exaspération parmi les agents de santé.

Enjeux de sécurité et d’accès aux soins de qualité

L’escalade de la tension à l’Hôpital National de Zinder soulève des questions cruciales concernant l’équilibre entre sécurité et liberté délicates dans les environnements médicaux au Niger. Elle souligne aussi les difficultés auxquelles font face les professionnels de santé lorsqu’ils remplissent leurs missions.

La population de Zinder et les employés de l’hôpital attendent avec urgence la réponse du Directeur Général à cet ultimatum, car ils dépendent fortement de cet établissement pour leurs besoins en matière de santé. La résolution de cette crise est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de l’hôpital et la continuité des soins aux patients.

Solidarité Sanitaire : L’OMS Dote Tahoua de médicaments vitaux

Une Contribution Cruciale pour la Santé Publique Le Haut-Commissaire du Gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, a procédé à l’accueil solennel d’une importante donation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce jeudi 2 mai 2024. La cérémonie, tenue au sein de la Direction régionale de la Santé publique, a mis en lumière la réception d’un ensemble de médicaments et d’équipements médicaux, évalué à 33 millions de francs CFA. Cette générosité de l’OMS, destinée à renforcer les infrastructures sanitaires de la région, se matérialise par 18 kits totalisant 76 cartons, d’une valeur exacte de 33.013.002 francs CFA.

Gratitude et Optimisme pour l’Avenir de la Santé à Tahoua

En effet, dans un discours empreint de reconnaissance, le Haut-Commissaire Assakalé a loué l’effort de la Direction régionale de la Santé publique pour la gestion de cette dotation significative. Il a souligné que ces ressources médicales de l’OMS contribueront indubitablement à l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant et, par extension, à la qualité de vie des habitants de Tahoua. M. Assakalé a transmis la profonde gratitude des autorités nigériennes à l’OMS pour son soutien continu envers le peuple nigérien.

L’OMS Face aux Défis Sanitaires de Tahoua

Par ailleurs , le Dr Tolno Faya, représentant de l’OMS, a mis en exergue les défis persistants liés à la disponibilité des médicaments essentiels pour les pathologies fréquentes, particulièrement chez les femmes et les enfants de moins de cinq ans. Il a également évoqué la nécessité d’une réponse efficace aux urgences sanitaires telles que la diphtérie, la dengue et le choléra, qui entravent l’amélioration de la santé publique et la réduction de la mortalité infantile dans la région. Le Dr Faya a insisté sur l’importance d’une prise en charge médicale adéquate et gratuite pour les urgences, soulignant le rôle crucial de l’OMS dans la fourniture de matériel médical, de médicaments et de consommables à l’échelle nationale.

En conclusion, le Dr Faya a exprimé sa confiance dans la poursuite du partenariat entre l’OMS, les bailleurs de fonds et le gouvernement nigérien. Il a affirmé que cet engagement conjoint est essentiel pour atteindre l’objectif noble d’améliorer la prise en charge des maladies courantes et la lutte contre les épidémies, afin de diminuer la morbidité et la mortalité parmi les Nigériens. Il a fini par saluer la collaboration fructueuse avec les autorités régionales de Tahoua, réaffirmant l’engagement de l’OMS à soutenir les efforts locaux pour une meilleure santé publique.

Le Ministre de la santé du Niger en mission d’évaluation à Agadez

Depuis le 22 avril, le Ministre de la Santé Publique du Niger a entrepris une mission cruciale dans la région d’Agadez. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une évaluation approfondie du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) pour la période 2022-2026. Accompagné par les Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) de la santé au Niger, coordonnés par l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger (OMS Niger), le ministre s’est engagé dans cette démarche stratégique.

Depuis le 22 avril, le Ministre de la Santé Publique du Niger a entrepris une mission cruciale dans la région d’Agadez.L’objectif de cette mission est double. D’une part, elle vise à mesurer l’impact des actions déjà entreprises dans le cadre du PDSS. D’autre part, elle cherche à identifier les défis persistants qui entravent l’atteinte des objectifs fixés. Selon le ministre, cette évaluation est une opportunité pour “appréhender la proportion des réalisations et des défis du PDSS afin d’améliorer les réponses aux besoins sanitaires de la population de cette région”.

La région d’Agadez, connue pour ses défis uniques en matière de santé publique, bénéficiera grandement de cette initiative. Le ministre souligne l’importance de cette mission, qui permettra d’ajuster les stratégies et de renforcer les interventions pour une meilleure couverture sanitaire.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement du Niger à prioriser la santé de ses citoyens et à optimiser l’utilisation des ressources pour un impact maximal. Les résultats de cette mission d’évaluation sont attendus avec impatience, car ils détermineront les actions futures et les ajustements nécessaires pour le bien-être des habitants d’Agadez et, par extension, de tout le Niger.

Dosso en Action: Unité et Vigilance contre la Méningite

Dans la commune de Dosso, Sous l’égide du gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, une réunion de sensibilisation a eu lieu le mardi 26 mars avec la mobilisation sans précédent de la population suite à la déclaration d’un foyer de méningite. Cette assemblée a vu la participation active des enseignants, des professionnels de la santé et des représentants de divers secteurs socio-professionnels.

Un bilan préoccupant, mais sous contrôle à Dosso

Face à la détection de 15 cas de méningite, dont 10 ont tragiquement conduit au décès de jeunes élèves, le gouverneur a déclaré la situation sous contrôle. Par ailleurs, le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour contenir la propagation de la maladie. Le général Oumarou a salué la réactivité des responsables éducatifs pour avoir rapidement signalé les cas, témoignant ainsi de leur professionnalisme et de leur engagement envers la santé des enfants.

Engagement des autorités et appel à la vigilance

Le gouverneur a assuré qu’il mettrait toutes les ressources nécessaires pour répondre efficacement à la crise et il a apprécié l’effort de sensibilisation initié par les responsables éducatifs dès l’annonce de l’épidémie. La santé publique reste une priorité absolue pour les autorités de transition, dirigées par le général de brigade Abdourahamane Tiani.

Les autorités ont lancé un appel pour une surveillance accrue et une communication renforcée à l’ensemble de la population, qui s’étend au-delà des frontières régionales pour atteindre une dimension nationale.

Le directeur régional de la santé publique de Dosso a approfondi la discussion en abordant la situation épidémiologique actuelle, les vecteurs de transmission de la méningite ainsi que les défis et les stratégies mises en place pour combattre l’épidémie. Il a conclu en rassurant la population : bien que Dosso soit en état d’alerte, l’épidémie est contenue et sous contrôle.

 

Baleyara: un nouveau centre de santé grâce à la Fondation BOA

Le Centre de santé intégré (CSI) de Baleyara, situé à 100 km de Niamey, dans la région Est de Tillabéry, a bénéficié d’un important don de la Fondation BOA au Niger, qui a permis de rénover et d’équiper entièrement le centre. Ce geste de solidarité vise à améliorer les conditions de prise en charge des patients et à renforcer le système de santé local.

Le CSI de Baleyara reçoit un don de plus de 24 millions de FCFA de la Fondation BOA.

Le CSI de Baleyara, qui dessert une population de plus de 20 000 habitants, était dans un état de délabrement avancé, avec des infrastructures vétustes et insuffisantes et un manque de matériel médical. Face à cette situation, la fondation BOA au Niger, qui œuvre dans le domaine de la santé depuis sa création en 2017, a décidé d’apporter son soutien au centre, en lui octroyant un don de plus de 24 millions de FCFA.

Ce don a permis de réaliser des travaux de rénovation du bloc de soins curatifs, qui comprend désormais des salles d’hospitalisation, une salle d’accueil, une salle de tri, un bureau pour le major, une salle de garde, une pharmacie, un bloc de 3 latrines et un hangar. Le centre a également reçu du matériel médical et des médicaments, ainsi que des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant.

Cérémonie d’inauguration du nouveau CSI

La cérémonie d’inauguration du nouveau CSI a eu lieu le mardi 20 février 2024, en présence des autorités locales, des représentants de la Fondation BOA au Niger et des membres de la communauté de Baleyara. Les intervenants ont salué l’initiative de la Fondation BOA au Niger, qui contribue à offrir un meilleur accès aux soins de santé à la population de Baleyara et ses environs et à réduire la mortalité infantile et maternelle. Ils ont également appelé à la pérennisation du partenariat entre la fondation BOA au Niger et le CSI de Baleyara, afin de garantir la qualité et la continuité des services de santé.

La fondation BOA au Niger est une organisation à but non lucratif, créée en 2017 par le groupe BANK OF AFRICA, qui intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et du développement social. Elle a pour mission de soutenir les actions de développement durable au Niger, en faveur des populations les plus vulnérables.