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Dosso : Incinération massive de produits prohibés

deDosso, 13 novembre 2024 – Une opération d’envergure a été menée ce mercredi à Dosso, avec l’incinération d’une quantité importante de produits prohibés. Sous l’égide du Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, les autorités ont procédé à la destruction de denrées avariées, de produits périmés, de médicaments contrefaits et de cigarettes.

Cette initiative, menée par la Direction régionale du commerce, vise à protéger la santé des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales illégales. Le Gouverneur a souligné le danger particulier des médicaments contrefaits, qui peuvent aggraver l’état de santé des patients au lieu de les soigner.

Une menace pour la santé publique

L’opération d’incinération a porté sur des produits alimentaires détériorés, des articles de consommation expirés, des médicaments contrefaits et des cigarettes, entre autres. Cette procédure s’est tenue en présence de membres de l’administration, de représentants des forces de défense et de sécurité, ainsi que de responsables de la Direction régionale du commerce.

En procédant à l’élimination de cette conséquente quantité de produits interdits, le gouverneur a martelé : « Les produits pharmaceutiques de contrefaçon sont un danger public ». Il a également rappelé que ces produits, souvent vendus à bas prix, mettent en péril la santé des consommateurs et peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Cette incinération constitue aussi un message puissant envers les commerçants qui se livrent à des activités illégales. Le Gouverneur a rappelé l’importance de respecter la réglementation en vigueur et de privilégier la qualité des produits proposés aux consommateurs.

Incinération produits prohibés : La protection du consommateur, une priorité

Le directeur régional du commerce a quant à lui souligné que la protection des consommateurs est une mission essentielle de son administration. « Tout commerçant doit s’assurer que les produits qu’il vend sont conformes aux normes en vigueur », a-t-il déclaré.

En somme, cette opération d’incinération marque une nouvelle étape dans la lutte contre le commerce illicite à Dosso. Elle démontre la détermination des autorités à protéger la santé des consommateurs et à garantir la sécurité alimentaire. Si cette action est un pas en avant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer définitivement ce fléau. Les autorités doivent envisager une surveillance accrue des marchés, des campagnes de sensibilisation et des sanctions plus sévères à l’encontre des contrevenants afin de renforcer l’efficacité de la lutte contre les produits prohibés.

Niamey détruit 915 tonnes de produits illicites et 51 000 articles de chicha

Niamey, le 11 octobre 2024 – Les autorités nigérianes ont procédé ce vendredi à la destruction de 915 tonnes de produits pharmaceutiques et de plus de 51 000 articles de chicha, saisis lors de différentes opérations réalisées tout au long de l’année. Cette action, menée sous la tutelle du gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Assoumane Abdou, s’inscrit dans une volonté de protéger la santé des populations, en particulier celle de la jeunesse.

L’incinération de ces produits a eu lieu sur le site de Sorey, en présence du gouverneur, du procureur de la République et des forces de l’ordre. Cette opération spectaculaire est la conséquence directe de l’interdiction de la chicha dans la ville de Niamey, décidée par arrêté préfectoral en juillet dernier.

« Cette action, autant que la lutte contre la mendicité, s’inscrit dans la durée ». « Il s’agit pour nous de respecter ces deux voies qui sont les nôtres, d’assurer les populations et de protéger leur santé physique et mentale », a déclaré le gouverneur de la région de Niamey.

Le Gouverneur a souligné l’importance de cette opération pour la santé des populations, en particulier des jeunes, et a appelé à une mobilisation générale pour lutter contre les produits illicites.

Le procureur de la République, Ousmane Beido, a quant à lui indiqué des mesures plus sévères à l’encontre des contrevenants. « Nous allons dorénavant commencer à faire des procédures pour mise en danger de la vie d’autrui », a-t-il déclaré.

L’opération qui a éradiqué un fléau : La destruction des faux produits pharmaceutiques

Lors de l’incinération, le Colonel Ali Hamani, directeur régional de la Douane, a détaillé le processus ayant mené à cette saisie significative, fruit de plusieurs mois de contrôle et d’opérations de terrain réalisées par les douanes et la police nationale.

En effet, les produits concernés étaient soit importés sans l’autorisation requise, soit contrefaits, soit périmés malgré une autorisation d’importation valide. Une fois saisis, ces produits sont stockés en attendant l’autorisation judiciaire pour leur destruction. Le colonel Hamani a souligné le rôle crucial de la Brigade d’Intervention et de Recherche dans ces opérations et a rendu hommage à la diligence des agents sur le terrain.

Par ailleurs, la cheffe de division Protection des mineurs et des femmes, la commissaire principale Zouéra Hassan Haousseyzé, a affirmé l’engagement de son équipe à appliquer pleinement l’arrêté du gouverneur.

Elle a également insisté sur la continuation des opérations de terrain pour combattre la délinquance juvénile et la consommation de stupéfiants parmi les jeunes, en particulier la chicha, en raison de ses dangers et des effets néfastes sur la jeunesse.

Les enjeux de cette opération 

  • Protection de la santé publique : en éliminant ces produits dangereux, les autorités visent à préserver la santé des Nigériens, en particulier des jeunes.
  • Lutte contre la criminalité : la lutte contre le trafic de produits illicites contribue à renforcer la sécurité et la stabilité du pays.
  • Sensibilisation de la population : cette opération est aussi l’occasion de sensibiliser la population aux risques liés à la consommation de produits illicites.

En conclusion, cette opération d’envergure démontre la détermination des autorités nigériennes à lutter contre les produits illicites et à protéger la santé de la population. Elle marque une nouvelle étape dans la lutte contre les fléaux qui menacent la société nigérienne.

Niger : Un pas de plus vers l’éradication de l’hépatite B

Niamey, le 3 octobre 2024. –Face à la prévalence élevée de l’hépatite B au Niger, notamment chez les femmes enceintes, le ministère de la Santé a lancé ce jeudi une vaste campagne de dépistage. Cette initiative, placée sous le haut patronage du ministre de la Santé, le médecin colonel-major Garba Hakimi, vise à réduire la transmission du virus de la mère à l’enfant et à améliorer la prise en charge des patients atteints d’hépatite chronique.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans les festivités de la Journée mondiale contre les hépatites 2024, placée sous le slogan incitatif : « Il est temps d’agir ». C’est également une occasion pour le ministre de sensibiliser et de mobiliser la population autour de l’importance de combattre les hépatites, reflétant l’urgence et la nécessité d’une action collective.

Une prévalence inquiétante

Selon le ministre de la santé , en dépit des mesures prises, le Niger fait face à une situation préoccupante avec 2.077 personnes atteintes de l’hépatite B chronique sous traitement. Parmi elles, 558 souffrent de cirrhose avancée et 324 sont traitées pour un cancer primitif du foie. Il a également mis en évidence une prévalence alarmante de l’hépatite B chez les femmes enceintes, estimée à 6,81 % d’après une étude récente. Hors, les femmes enceintes infectées transmettent le virus à leur enfant dans 90 % des cas, mettant ainsi en danger la santé de leur nouveau-né.  En plus, le ministre a souligné que les nourrissons et les enfants infectés courent un risque accru de développer des formes chroniques de l’hépatite B et de cancer du foie.

Des enjeux de santé publique majeurs

Le Colonel-Major médecin Garba Hakimi a insisté sur l’importance de maintenir un plaidoyer vigoureux pour augmenter les fonds dédiés à la lutte contre les hépatites virales au Niger. Il a indiqué qu’il était très urgent d’agir face à cette menace.

« Malgré les efforts déployés, notre pays continue d’enregistrer des cas d’hépatite chronique avec des complications comme la cirrhose et le cancer du foie, voire des décès », a-t-il alerté. Il a également rappelé l’importance de dépister les femmes enceintes afin de prévenir la transmission mère-enfant et de prendre en charge les patientes infectées.

D’autre part, M. Issa Moutary Moustapha, représentant de l’OMS au Niger, a indiqué qu’une étude a montré que l’hépatite B a une prévalence moyenne de 6,81 % dans le pays, avec des taux plus élevés dans les régions de Niamey, Tahoua et Maradi, où ils atteignent respectivement 10,50 %, 9,31 % et 8,19 %.

Une campagne ambitieuse contre hépatite B

La campagne de dépistage, qui se déroulera sur plusieurs mois, ciblera principalement les femmes enceintes. 61 sites de dépistage seront déployés dans la région de Niamey, et des actions de sensibilisation seront menées auprès des populations pour les inciter à se faire tester.

Les objectifs de cette campagne sont multiples :

  • Identifier les femmes enceintes porteuses du virus afin de leur proposer un traitement adapté et de prévenir la transmission à leur enfant.
  • Sensibiliser la population sur les risques de l’hépatite B et l’importance du dépistage.
  • Renforcer le système de santé en matière de prise en charge des hépatites virales.

Le soutien de la communauté internationale

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) apporte son soutien à cette initiative et encourage les autres pays de la région à suivre l’exemple du Niger. « La prévalence de la transmission mère-enfant est l’un des moyens les plus efficaces pour éradiquer l’hépatite virale B », a rappelé le représentant de l’OMS au Niger.

En conclusion, cette campagne de dépistage de l’hépatite B marque une étape importante dans la lutte contre cette maladie au Niger. En agissant rapidement et efficacement, les autorités sanitaires espèrent réduire considérablement le nombre de nouveaux cas et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.

Le Niger Soutient Dr Sambo pour la Direction de l’OMS Afrique

Niamey , le 19 juillet 2024 – Dans une démarche historique pour la santé publique africaine, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président de la république du Niger a officiellement reçu Dr Boureima Hama Sambo, éminent candidat au prestigieux poste de Directeur Régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Cette rencontre, qui s’est tenue au palais présidentiel, marque un tournant décisif dans la campagne pour la direction régionale de l’OMS.

Dr Sambo : Un Parcours Exemplaire en Santé Publique

Dr Sambo, dont la candidature a été formellement approuvée par les autorités nigériennes, est un candidat de choix pour diriger l’OMS en Afrique. Diplômé de l’Université de Niamey avec un Master en Santé Publique et un Doctorat en épidémiologie de l’Université d’Oklahoma, USA, il possède aussi une expérience considérable dans le domaine de la santé publique.

Actuellement représentant de l’OMS en République Démocratique du Congo, Dr Sambo a également servi en Éthiopie et a commencé sa carrière en tant que médecin-chef au District Médical de Tera.

Engagement du Niger pour la Santé Publique Africaine

Lors de cette audience, Dr Sambo a exprimé sa reconnaissance envers les autorités nationales pour leur soutien et a sollicité les conseils du Général Tiani pour mener efficacement sa campagne. « C’est avec une profonde gratitude que je présente mes remerciements aux autorités nationales, et en premier lieu au chef de l’État, pour leurs orientations précieuses sur la manière de conduire la campagne », a déclaré Dr Sambo.

Il a souligné l’importance de l’approbation et des conseils du chef de l’État dans la perspective des élections qui se tiendront lors de la 74ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, prévue du 26 au 30 août 2024 à Brazzaville, Congo.

Stratégies de Campagne pour la Direction Régionale de l’OMS

La réunion s’est déroulée en présence de personnalités de haut rang, notamment Dr. Soumana Boubacar, Ministre et Directeur de Cabinet du Président du CNSP, ainsi que l’ambassadeur Illo Adani, Conseiller Chargé des Questions Diplomatiques et Stratégiques du Président du CNSP. L’audience a été l’occasion de discuter des stratégies et des enjeux de la campagne, et de renforcer l’engagement du Niger et du CNSP envers la santé publique africaine.

La candidature de Dr Sambo représente non seulement une avancée pour le Niger, mais aussi pour l’ensemble du continent africain, qui pourrait bénéficier de son expertise et de son leadership éclairé à la tête de l’OMS Afrique. Avec le soutien des 47 pays membres de l’OMS, la candidature de Dr Sambo est un symbole d’espoir et d’unité pour une meilleure santé sur le continent.

Maradi : une nouvelle ère de soins de santé grâce à l’ MSF

Maradi, Niger – La région de Maradi au Niger s’engage dans une nouvelle ère de soins de santé grâce à l’action conjointe du Ministère de la Santé Publique et de l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF). L’inauguration de nouvelles infrastructures et le renforcement des programmes de santé marquent un tournant décisif dans l’accès aux soins pour les populations locales.

Des progrès majeurs pour la région :

  • Infrastructures sanitaires flambant neuves : Le ministre de la Santé Publique, Médecin Colonel-major Garba Hakimi, a officialisé l’ouverture de nouvelles structures médicales, symbolisant l’engagement du gouvernement nigérien à améliorer l’accès aux soins.

  • Ambulances pour une meilleure réactivité aux urgences : Les directions régionales de la santé publique ont bénéficié de l’acquisition de quatre ambulances neuves, ce qui améliore la capacité de réponse aux urgences médicales dans la région.

MSF : un soutien indéfectible à la santé des enfants et des communautés :

  • Soutien pérenne à la pédiatrie et à la nutrition : Depuis 2015, MSF apporte un appui crucial aux services de pédiatrie et de nutrition thérapeutique à l’hôpital de district de Madarounfa. L’organisation étend également son action à cinq centres de santé intégrés et une case de santé, démontrant son engagement envers la santé des enfants de la région.

  • Lutte contre les maladies chroniques et soutien communautaire : MSF s’attaque aux maladies chroniques comme le VIH, la tuberculose et la drépanocytose, tout en assurant la prise en charge curative des enfants et en soutenant les programmes de vaccination et de traitement des maladies au niveau communautaire.

Investir dans l’avenir :

  • Infrastructures et prévention : La construction d’infrastructures essentielles et la participation active à des campagnes de prévention, notamment contre le paludisme, illustrent l’engagement à long terme de MSF.

  • Projet WASH pour un environnement sain : Le projet WASH de MSF vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, contribuant ainsi à la lutte contre le choléra et d’autres maladies liées à l’eau. Ce projet ambitieux touche aussi  plus de 43 000 habitants dans 24 villages.

MSF : un partenaire humanitaire de longue date :

  • Engagement humanitaire sans faille : Avec près de quatre décennies d’action au Niger, MSF continue de jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la santé publique et le soutien aux communautés vulnérables. En 2023, plus de 2 400 personnels, majoritairement nigériens, ont été déployés pour mener à bien ses missions.

En somme, l’initiative de MSF à Maradi représente une avancée majeure dans l’accès aux soins de santé pour les populations de la région. L’engagement conjoint du gouvernement nigérien et de MSF ouvre la voie à un avenir plus sain pour les communautés locales.