Niger-Sécurité Archives - Page 2 sur 2 - Journal du niger

Niger : Retrait des troupes américaines acté, Agadez d’ici le 15 septembre

Niamey, 9 juillet 2024 – Le départ des soldats américains de la base aérienne 101 de Niamey au Niger est désormais achevé, ont annoncé dimanche soir les autorités nigériennes et américaines dans un communiqué conjoint. Ce retrait s’inscrit dans le cadre d’une révision de la politique étrangère du Niger, qui a également conduit au départ des troupes françaises fin 2023.

Un retrait progressif et ordonné

Le retrait des forces américaines de Niamey s’est déroulé sans encombre, grâce à « une coopération et une communication efficaces » entre les armées des deux pays. Au total, 766 militaires américains ont quitté la base de Niamey, comptant eux six aéronefs et 1 593 tonnes de matériel.

Agadez : prochaine étape

La prochaine étape du retrait américain concernera la base aérienne 201 d’Agadez, dans le nord du pays. Les forces américaines présentes à Agadez, qui comptaient environ 200 soldats, devraient quitter les lieux d’ici le 15 septembre 2024.

Un nouveau cap pour la politique étrangère nigérienne

Le retrait des troupes américaines du Niger marque un tournant dans la politique étrangère du pays. Depuis son arrivée au pouvoir en février 2021, la junte militaire au pouvoir a affiché sa volonté de « revoir en profondeur » les partenariats du pays et de faire de sa souveraineté une priorité.

Cette nouvelle orientation s’est traduite par le départ des troupes françaises, mais aussi par un rapprochement avec la Russie, qui a fourni au Niger des instructeurs et du matériel militaire. Niamey a également renforcé ses liens avec ses voisins du Burkina Faso et du Mali, également dirigés par des juntes militaires.

Vers une lutte antijihadiste reconfigurée

Le retrait des troupes occidentales du Niger soulève des questions quant à l’avenir de la lutte antidjihadiste dans la région. Les groupes armés islamistes confrontent le pays à une menace croissante et multiplient les attaques meurtrières.

Niamey compte sur ses propres forces armées et sur ses nouveaux partenaires pour faire face à ce défi. La gouvernement de transition  au pouvoir a promis de « continuer à lutter contre le terrorisme » et de « garantir la sécurité du peuple nigérien ».

Niger : fin des opérations militaires allemandes d’ici fin août

Niamey, 8 juillet 2024 – Le ministère allemand de la Défense a annoncé samedi la fin prochaine des opérations militaires allemandes au Niger. Cette décision, effective dès le 31 août, a pour mandat de mener une mission de près de dix ans en soutien à la lutte contre les groupes armés djihadistes au Sahel.

Négociations infructueuses avec la junte militaire

Cette décision fait suite à l’échec des négociations avec le gouvernement de la transition nigérienne. Les autorités allemandes ont exprimé leur préoccupation croissante face à la dégradation de la situation politique et sécuritaire dans le pays, ainsi que l’absence de progrès concrets vers un retour à un régime démocratique.

Fermeture de la base aérienne de Niamey

La base aérienne de Niamey, qui servira de point d’appui logistique crucial pour les opérations militaires allemandes et internationales au Sahel, sera donc fermée. Ce retrait pose des questions sur l’avenir de la présence militaire internationale dans la région, alors que la France a également annoncé la fin de l’opération Barkhane et le redéploiement de ses forces.

Impact sur les relations diplomatiques

Le retrait allemand pourrait également avoir un impact négatif sur les relations diplomatiques entre Berlin et Niamey. Les deux pays ont entretenu des liens étroits ces dernières années, l’Allemagne étant un partenaire de sécurité et de développement important pour le Niger.

Questions sur l’avenir de la lutte contre le djihadisme

Le retrait des troupes allemandes du Niger suscite des interrogations sur l’avenir de la lutte contre les groupes armés djihadistes au Sahel. La communauté internationale devra trouver de nouvelles solutions pour faire face à cette menace persistante, tout en s’assurant que les efforts de stabilisation et de développement dans la région se poursuivent.

Niger : La base aérienne américaine 101 rétrocédée

Niamey, 8 juillet 2024 – Dans un geste historique symbolisant un tournant décisif dans les relations militaires entre les États-Unis et le Niger, la base aérienne américaine 101 de Niamey a été officiellement rétrocédée au Niger. La cérémonie de transfert, qui s’est déroulée hier soir, marque la fin d’une époque et le début d’une nouvelle collaboration entre les deux nations.

La base aérienne américaine 101 de Niamey a été officiellement remise au Niger, marquant un tournant dans les relations militaires La base aérienne américaine 101: Un transfert symbolique et stratégique

Le transfert de la base aérienne 101 représente une étape importante dans l’affirmation de la souveraineté du Niger et de son engagement dans la lutte contre le terrorisme. Le général Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major des armées nigériennes, a reçu les clés de la base des mains de son homologue américain, le général Kenneth Ekman, soulignant la confiance mutuelle et le respect entre les deux pays.

Ce transfert illustre l’application consciencieuse des résolutions adoptées par les chefs d’État sur la diminution graduelle de la présence militaire américaine en territoire nigérien. Les responsables du Niger ont également  manifesté leur reconnaissance envers l’aide des États-Unis et leur engagement ferme pour la conservation de la paix et de la sécurité. Les soldats nigériens, témoins de ce changement, ont accueilli avec enthousiasme et espoir cette nouvelle période, conscients du rôle crucial de leur base dans les opérations militaires à venir.

Un symbole de la lutte contre les menaces mondiales

En plus, Cet événement souligne l’importance de revoir les conditions de la coopération internationale afin de lutter contre les menaces mondiales et de partager les responsabilités pour assurer le succès des actions futures. La rétrocession de la base aérienne 101 positionne le Niger comme un acteur clé dans la stratégie de sécurité régionale et démontre aussi sa capacité à prendre en main son destin sécuritaire.

en somme , ce transfert historique envoie un message fort de collaboration, de confiance et de respect mutuel entre les États-Unis et le Niger. Il ouvre un nouveau chapitre sur les relations militaires entre les deux nations, promettant une coopération plus étroite dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation de la région.

Retrait américain au sahel : vers un nouveau paysage sécuritaire ?

L’annonce du retrait des troupes américaines stationnées au Niger et au Tchad a suscité des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Cette décision intervient alors que la région est en proie à une instabilité croissante, marquée par  la recrudescence des activités des groupes extrémistes.

Une onde de choc dans les cercles de sécurité avec le Retrait américain

Le retrait américain soulève des questions cruciales sur la coopération militaire future et la lutte contre l’extrémisme violent dans la région. Le général CQ Brown, chef d’état-major de l’armée de l’air américaine, a entamé une série de consultations avec ses homologues africains pour discuter des implications de ce changement et explorer de nouvelles voies de collaboration.

Alors que les États-Unis réorientent leur stratégie militaire, les pays africains doivent composer avec les conséquences immédiates du retrait et renforcer leurs propres capacités de sécurité. La menace persistante des groupes extrémistes, en particulier le long des côtes ouest-africaines, exige une réponse coordonnée plus que jamais.

Dans ce contexte, les États-Unis ont exprimé leur volonté de soutenir les solutions africaines aux défis sécuritaires de la région. Cela pourrait se traduire par un recentrage de leur engagement sur un rôle de soutien, privilégiant la formation, le renseignement et l’appui logistique, plutôt qu’une présence militaire directe.

Nécessité d’une collaboration et d’une adaptation continue

Cependant, les contours précis de ce nouveau rôle restent à définir, et les discussions en cours seront déterminantes pour façonner l’engagement américain en Afrique de l’Ouest dans les années à venir. Les partenariats existants pourraient être repensés et de nouvelles alliances pourraient émerger alors que les pays de la région réévaluent leurs options.

La communauté internationale observe attentivement ces changements géopolitiques, consciente que la stabilité en Afrique de l’Ouest a des répercussions bien au-delà de ses frontières. Les implications de ce retrait sont vastes et touchent à de multiples aspects de la sécurité régionale.

Suivre l’évolution de la situation et informer sur les développements futurs

Nous continuons à suivre de près l’évolution de la situation et à fournir des mises à jour sur les développements futurs concernant la présence militaire américaine en Afrique de l’Ouest et les efforts continuent pour préserver la paix et la sécurité dans la région.

Tillabéry : neuf assaillants neutralisés et trente-et-un arrêtés

Tillabéry, 24 juin 2024 – Dans une opération d’envergure menée jeudi dernier dans le secteur de Nabolé, région de Tillabéry, les forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger ont neutralisé neuf assaillants et arrêté trente-et-un autres. Cette action coupante vise à endiguer l’insécurité grandiose qui sévit dans cette zone.

Une riposte efficace face à une attaque embusquée à Tillabéry

Lors d’une mission de contrôle de zone, les FDS ont été prises pour cible par des tirs nourris d’assaillants embusqués. Grâce à leur préparation et à leur professionnalisme, les soldats ont riposté vigoureusement, neutralisant neuf assaillants et capturant trente-et-un autres sans subir de pertes.

Cette opération réussie est le fruit d’une stratégie réfléchie et d’une connaissance approfondie du terrain par les FDS. Le bulletin d’informations de l’armée salue le courage et l’efficacité des soldats, qui ont fait face à une situation périlleuse avec sang-froid et détermination. La population de Nabolé, longtemps terrorisée par les affrontements, peut désormais espérer un retour à la paix grâce à ces interventions ciblées.

Un engagement ferme des autorités nigérianes pour la sécurité

Conscientes de l’importance de la sécurité pour le développement et la stabilité de la région, les autorités nigérianes réaffirment leur détermination à poursuivre les efforts de lutte contre les menaces sécuritaires. Cette opération victorieuse envoie un message fort aux groupes armés, démontrant la capacité de l’État à défendre son territoire et à protéger ses citoyens. Elle s’inscrit dans une dynamique d’actions menées par les FDS pour rétablir l’ordre et la paix dans les zones troublées.

La collaboration entre les forces armées et les communautés locales demeure essentielle pour préserver les acquis en matière de sécurité et prévenir toute résurgence de la violence. Les efforts continuent des FDS, soutenus par la détermination du gouvernement, constituant la clé d’un avenir plus sûr et plus prospère pour tous les Nigériens.

Niger : Suspension des Visites d’ONG dans les Prisons

Dans une décision inédite, le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a annoncé une mesure controversée qui affecte directement le fonctionnement des organisations non gouvernementales (ONG) et des associations de défense des droits humains au Niger.

Interdiction d’accès aux établissements pénitentiaires pour les ONG et associations de défense des droits humains

Selon l’arrêté ministériel daté du 29 mai 2024, ces entités se voient désormais interdire l’accès aux établissements pénitentiaires du pays. Cette suspension touche les procureurs généraux des cours d’appel de Niamey, Tahoua et Zinder, ainsi que les procureurs de la République et les présidents des tribunaux d’instance, exigeant l’arrêt immédiat des visites dans les maisons d’arrêt pour toutes les ONG, associations et organismes engagés dans la protection des droits humains.

 

La portée de cette interdiction est d’autant plus significative qu’elle s’applique également aux structures ayant préalablement reçu des autorisations de visite par le ministère de la Justice. En outre, le ministère a suspendu indéfiniment toutes les actions de sensibilisation et les dons provenant de ces entités.

Cette mesure extrême est considérée par les autorités comme essentielle pour assurer la sécurité et maintenir l’ordre public aux seins des établissements pénitentiaires, bien que les détails précis de ces préoccupations de sécurité n’aient pas été divulgués publiquement.

Implications pour la surveillance des conditions de détention

Les implications de cet arrêté sont profondes, car il entrave le travail essentiel de surveillance et de rapportage des conditions de détention par des acteurs indépendants, un élément clé dans la prévention de la torture et des mauvais traitements en prison.

Les organisations de défense des droits humains jouent un rôle crucial dans la mise en lumière des violations des droits des détenus et dans la promotion de réformes judiciaires. Leur absence risque de créer un vide en termes de transparence et de responsabilité au sein du système pénitentiaire nigérien.

 

Le débat suscité par cette décision inédite divise les Nigériens : certains se réjouissent, tandis que d’autres s’inquiètent pour la vie des prisonniers privés d’aide humanitaire.

Cette situation met en lumière les tensions entre la souveraineté de l’État et le respect des normes internationales des droits humains. L’issue reste incertaine, mais elle rappelle l’importance cruciale de la vigilance et de l’engagement envers les principes de justice et de dignité humaine.

Niger : durcissement de la loi sur la cybercriminalité

Niamey, le 13 juin 2024 – Dans une volonté de renforcer le contrôle de l’espace numérique, le chef d’Etat, le général Abdourahamane Tiani, a promulgué une modification majeure de la loi relative aux commissions d’infractions par voie électronique. Cette ordonnance, signée le 7 juin et publiée le 12 juin, révise la loi de 2019 en instaurant des sanctions plus sévères pour la diffusion de contenus susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la dignité humaine.

Loi sur la cybercriminalité : Vers un juste équilibre entre liberté d’expression et protection des droits ?

Désormais, les individus reconnus coupables de tels actes encourent des peines d’emprisonnement allant de deux à cinq ans, assorties d’amendes conséquentes pouvant s’élever entre deux et cinq millions de francs CFA. De plus, la diffamation et les blessures proférées par le biais de moyens de communication électroniques sont également passibles de peines d’emprisonnement d’un à trois ans et d’amendes d’un à cinq millions de francs CFA.

Cette mesure législative fait suite à une modification antérieure opérée en juillet 2022 par l’ancien gouvernement civil, qui avait supprimé les peines d’emprisonnement pour ces infractions au profit d’amendes. Le ministre de la Justice a précisé que le rétablissement des peines d’emprisonnement par le général Tiani vise à rétablir un juste équilibre entre la liberté d’expression et la protection des droits individuels.

 Le Niger durcit sa loi sur la cybercriminalité en rétablissant les peines d'emprisonnement et en appelant à la responsabilité des citoyens

Le gouvernement incite à l’usage responsable et attentif des médias et plateformes numériques. Il souligne que les citoyens, journalistes et professionnels des médias doivent honorer les droits individuels et éviter de publier des contenus qui pourraient nuire à l’unité du pays. Des directives strictes ont été émises pour que les procureurs engagent des poursuites rigoureuses contre ceux qui commettent de tels actes.

Cette décision soulève néanmoins des interrogations importantes sur l’étendue de la liberté d’expression dans le pays et sur la manière dont les lois peuvent réguler le discours en ligne tout en préservant les droits fondamentaux des citoyens.

Niger : le retrait américain en cours, fin prévu pour septembre

Niamey, Niger – 10 juin 2024 – Le retrait des forces et des équipements américains du Niger est en cours, passant des préparatifs initiaux à la phase de redéploiement. Ce processus marque une étape importante dans la transition de la présence militaire américaine au Niger.

Par ailleurs, le départ d’un avion de transport militaire américain C-17 Globemaster III de la Base Aérienne 101 à Niamey le 7 juin 2024 symbolise le début de cette transition significative. Ce vol illustre la collaboration fructueuse entre les forces armées des États-Unis et du Niger, menée au sein de la Commission conjointe de désengagement. Cette commission est chargée de superviser et de coordonner le retrait ordonné et sécurisé des forces américaines du Niger.

En outre , un petit contingent de personnel américain est actuellement présent au Niger pour fournir un soutien logistique dans le cadre du retrait des forces et des équipements restants des Bases Aériennes 101 et 201. Parallèlement, certaines forces américaines ont déjà achevé leur mission et regagné leurs bases d’ origine.

En plus , Les autorités américaines et nigérianes réaffirment leur engagement à mener à bien un retrait sûr, ordonné et responsable d’ici le 15 septembre 2024. Elles soulignent les sacrifices communs consentis par les forces armées des deux nations dans la lutte contre le terrorisme et saluent les efforts. déployés pour renforcer les Forces Armées Nigériennes.

En somme, le retrait des forces américaines n’affecte en rien les relations bilatérales entre les États-Unis et le Niger. Les deux pays maintiennent un dialogue diplomatique soutenu pour façonner l’avenir de leur partenariat.

Niger : Création d’un Commandement pour la sécurité et le développement

Niamey, le 6 juin 2024 – Le Niger a franchi une étape importante dans le renforcement de sa sécurité nationale et la promotion du développement avec la création du Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFDP). Ce nouveau commandement, inauguré le 9 mai 2024, a pour mission de sécuriser les sites et installations stratégiques, ainsi que de soutenir les projets de développement socio-économique du pays.

Un rôle crucial pour la sécurité et le développement

La CFDP aura un rôle crucial à jouer dans la protection des ressources naturelles du Niger, notamment l’or, le pétrole et l’uranium. Il assurera également la sécurité des infrastructures critiques telles que le pipeline WAPCO, CNPC-NP et SORAZ, ainsi que des corridors stratégiques essentiels pour le commerce et les échanges économiques.

Engagement envers le développement durable

En plus de ses missions de sécurité, le CFDP participera activement aux programmes d’aménagement du territoire, d’irrigation et d’exploitation des domaines agro-sylvo-pastoraux. Il veillera également à la protection de l’environnement et au reboisement, et soutiendra des projets de développement industriel.

Une réponse stratégique aux défis sécuritaires

La création du CFDP est une réponse stratégique de l’État nigérien à l’environnement sécuritaire actuel, caractérisé par des menaces internes et externes. Ce nouveau commandement permettra au Niger de renforcer sa capacité à maintenir son intégrité territoriale et à poursuivre son chemin vers la prospérité et la stabilité.

Un signe d’espoir pour l’avenir

Le développement du CFDP marque une nouvelle ère pour la sécurité et le progrès économique au Niger. Il offre une lueur d’espoir pour un avenir plus sûr et plus prospère pour le peuple nigérien.

Niger : 10 000 recrues pour renforcer l’armée face aux défis sécuritaires

Niamey, le 5 juin 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer ses capacités militaires, le Niger a annoncé un plan ambitieux de recrutement destiné à augmenter significativement les rangs de ses forces armées. Cette initiative s’inscrit dans un programme plus large qui vise à porter l’effectif total à 100 000 militaires d’ici 2030.

Un contexte sécuritaire complexe

Une période de tensions terroristes qui prévaut depuis plusieurs décennies dans le pays, ainsi que des événements similaires, caractérisent le contexte de cette décision. Face aux risques de perturbation de la part de certains individus, le Niger doit renforcer sa défense nationale pour préserver sa population, protéger ses voies stratégiques et soutenir ses partenaires socio-économiques.

Renforcer les effectifs militaires pour répondre aux défis

Le Colonel Major Mounkaila Sofiani, directeur des études stratégiques au ministère de la Défense nationale, a révélé lors d’une conférence à Niamey que dix mille jeunes, hommes et femmes, intègreront l’armée nigérienne en 2024. Le Colonel Major Sofiani souligne que l’augmentation des effectifs militaires est une réponse directe à la situation sécuritaire actuelle. le Ministère de la Défense prévoit le recrutement de ces jeunes soldats pour le mois de juillet prochain, et ils serviront non seulement au sein des forces armées du Niger mais également dans le Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFPD).

Des réactions atténuées

L’annonce de ce plan de recrutement a été accueillie avec un mélange d’optimisme et de prudence. D’une part, elle représente une opportunité pour de nombreux jeunes Nigériens de servir leur nation et de contribuer à sa sécurité. D’autre part, elle soulève des questions sur les implications d’une telle expansion militaire sur la société nigérienne et sur les relations internationales du pays.

En somme, les mois à venir seront déterminants pour observer comment ce plan se déploiera et quel impact il aura sur la stabilité et la souveraineté du Niger. Il est primordial de s’assurer que ce processus de recrutement soit équitable et inclusif, tout en respectant les droits des jeunes recrutés. Un dialogue ouvert et constructif avec les partenaires internationaux est également essentiel pour résoudre les préoccupations et renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité.

Niger : L’Allemagne maintient sa présence militaire

Niamey, Niger – Face à des changements stratégiques dans la région, l’Allemagne a officialisé sa décision de maintenir sa présence militaire à Niamey, la capitale du Niger. Cet accord temporaire conclu avec le gouvernement nigérien permettra à l’Allemagne de conserver sa base opérationnelle au-delà du 31 mai, date à laquelle l’Union européenne mettra fin à sa mission militaire dans le pays.

Une base stratégique pour les opérations régionales

Selon un communiqué du ministère allemand de la Défense, cet accord temporaire permettra à l’Allemagne de maintenir sa base aérienne de Niamey, qui sert de plateforme logistique cruciale pour les opérations allemandes au Mali voisin depuis 2013. Cette base a notamment joué un rôle important dans le cadre de la MINUSMA, la mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali.

Vers un nouvel accord permanent ?

Malgré le retrait des troupes allemandes du Mali fin 2023, la base de Niamey demeure un élément central de la stratégie régionale de l’Allemagne. Le futur de cette installation militaire reste néanmoins incertain, les détails des plans de Berlin n’ayant pas été dévoilés pour le moment. Le ministère allemand de la Défense a toutefois souligné que cet accord temporaire ouvre la voie à la négociation d’un nouvel accord qui autoriserait de manière plus permanente la présence militaire allemande au Niger.

Une présence militaire réduite dans un contexte en évolution

En attendant la conclusion d’un nouvel accord, la base de Niamey continuera de fonctionner avec un effectif réduit. Cette réduction des effectifs pourrait marquer le début d’une nouvelle phase de l’engagement militaire allemand en Afrique de l’Ouest. Ce développement soulève des questions sur l’évolution des engagements internationaux en matière de sécurité dans la région et sur le rôle que l’Allemagne envisage de jouer dans ce contexte en pleine mutation.

L’Union européenne met fin à sa mission militaire au Niger

Bruxelles, 28 mai 2024 – Dans un contexte politique nigérien en pleine mutation depuis le coup d’État de juillet 2023, le Conseil européen a annoncé lundi 27 mai la fin de la mission de partenariat militaire de l’Union européenne au Niger (EUMPM). Cette décision marque la fin d’une présence militaire européenne entamée en février 2022, qui comptait jusqu’à 100 soldats déployés sur le terrain.

Mission et contexte d’intervention

La mission EUMPM avait pour objectif principal de soutenir les forces armées nigériennes dans leur lutte contre l’insurrection des groupes armés terroristes, particulièrement actifs dans les régions ouest et sud-est du pays. L’intervention européenne, sollicitée par les autorités nigérianes de l’époque, s’est concentrée sur l’assistance logistique et le renforcement des infrastructures militaires, dans le cadre d’une coopération civilo-militaire visant à stabiliser la région.

Retrait de l’UE et ses implications

Le renversement du gouvernement nigérien par les militaires en 2023 a entraîné une réévaluation des accords militaires existants avec l’UE, notamment la mission civile EUCAP Sahel. Face à l’incertitude politique et à l’absence d’un accord pour une collaboration pérenne, l’Union européenne a pris la décision de retirer ses troupes, avec une échéance fixée au 30 juin 2024.

Ce retrait soulève des questions quant à l’avenir de la sécurité dans la région et les implications pour les opérations militaires internationales en cours. La fin de la mission EUMPM reflète les défis auxquels l’Union européenne est confrontée dans la gestion de ses interventions extérieures, dans un paysage géopolitique en constante évolution.

Vers de nouveaux horizons

Alors que l’UE réaffirme son engagement envers la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest, cet épisode souligne la complexité des relations internationales et la nécessité d’une approche adaptable et réactive aux dynamiques politiques locales. Le retrait de l’EUMPM ouvre une nouvelle page dans la stratégie de défense européenne, tout en laissant le Niger face à ses propres défis sécuritaires.

Vers une confédération renforcée pour l’Alliance des États du Sahel

Niamey, le 28 mai 2024 – Un nouveau cap a été franchi dans le processus de consolidation de l’Alliance des États du Sahel (AES) lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des trois pays membres à Niamey, le 17 mai 2024. Cette rencontre a marqué un tournant décisif avec l’approbation de l’avant-projet du Traité de la Confédération AES, posant les jalons d’une union plus étroite entre ces nations.

Opérationnalisation de la Confédération : un pas de géant vers l’unité

Cette réunion stratégique a vu les ministres approuver également l’avant-projet du Règlement intérieur du Collège des Chefs d’État et le Projet de Communiqué Final. Ces documents essentiels à l’opérationnalisation de la Confédération symbolisent l’engagement ferme des pays membres à renforcer leur collaboration.

Solidarité et stratégie au cœur des discussions

Les discussions ont mis en exergue la solidarité des trois États, avec un soutien particulier à la proposition du Burkina Faso visant à améliorer la coordination des actions diplomatiques. Le Mali a également reçu l’approbation pour son initiative de développer une stratégie de communication pour l’AES. Ils ont réaffirmé la nécessité de mettre en place des mécanismes de solidarité et d’impliquer la diaspora, soulignant l’importance de l’unité dans la diversité.”

Audience avec le Président du CNSP et messages forts

Par ailleurs, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a reçu les ministres après la réunion. Ils ont réitéré la détermination des pays membres à rester unis face aux défis sécuritaires, économiques et financiers.

Le Niger a reçu un soutien explicite de l’AES, notamment dans ses décisions souveraines telles que le retrait des « forces impérialistes ». L’AES a également affirmé sa solidarité face aux attaques subies par le Niger.

La Confédération se concrétise

Le Président du CNSP a encouragé la poursuite des efforts en vue de l’opérationnalisation de la Confédération. Cette réunion a posé une nouvelle brique dans l’édifice de la Confédération, incarnant les aspirations des peuples à une existence commune.

La Confédération de l’Alliance des États du Sahel est en marche, portée par un engagement renouvelé pour l’unité et la coopération. Les prochaines étapes consisteront à finaliser les textes nécessaires pour une mise en œuvre efficace, répondant ainsi aux espoirs des citoyens de la région.

 

Attaque Terroriste à Tabla, Niger : Un Assaut Mortel et Préoccupant

Dans une série d’événements tragiques qui ont secoué la région de Tillabéri au Niger, un groupe de plus de 30 terroristes affiliés à l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a lancé une attaque violente contre le poste de contrôle mixte Douane-Gendarmerie de Tabla, situé à l’est de Balléyara. En effet, l’assaut, qui a eu lieu le 22 mai, a entraîné la mort de deux gendarmes et d’un civil, soulignant la menace croissante que représente l’EIGS dans la région.

L’attaque a également vu la neutralisation de deux terroristes et le pillage du poste de contrôle, marquant une escalade significative dans les activités de l’EIGS. Cette incursion, l’une des premières à l’est de Niamey et au sud de Filingué, suggère une stratégie délibérée des terroristes pour se rapprocher et potentiellement encercler la capitale, Niamey.

Le Tillabéri, déjà en proie à une intense activité terroriste, est confronté à des défis sécuritaires croissants. À l’ouest et au sud-ouest, le groupe terroriste JNIM continue de mener des opérations, tandis que l’EIGS maintient sa présence principalement au nord. Cette dynamique complexe de menaces pose un risque sérieux pour la stabilité de la région et la sécurité des populations locales.

Les autorités nigériennes et les autres membres de l’AES  devront  renforcer leur coopération et  intensifier leurs efforts pour contrer la propagation de l’extrémisme violent et protéger les citoyens innocents de ces attaques dévastatrices. En somme, la situation au Niger reste tendue, et les réponses à ces actes de terreur doivent être à la fois immédiates et stratégiquement planifiées pour assurer une paix durable dans la région.

Attaque dans le camp militaire de Boni : 7 soldats tués

Dans la soirée du 20 mai, une offensive d’envergure a secoué la quiétude du camp militaire de Boni, situé non loin de Makalondi, dans le département de Torodi, région de Tillabéri, jouxtant la frontière burkinabè.

Une horde estimée entre deux cent cinquante et quatre cents combattants affiliés à la Katiba Hanifa, branche de la nébuleuse JNIM, a lancé une attaque fulgurante contre le camp. Après un affrontement acharné, les assaillants ont réussi à s’emparer du site, le dépouillant de ses ressources. L’assaut a coûté la vie à sept vaillants soldats et a laissé derrière lui un sillage de blessés.

Par ailleurs, un véhicule, pris de panique, a rencontré son destin face à un engin explosif improvisé, exacerbant l’atmosphère déjà lourde, bien que les détails de cet incident restent flous.

Les signes avant-coureurs de cette tragédie se manifestaient déjà, avec des mouvements suspects repérés aux abords de Bakanou et Bomanga. Malgré l’alerte donnée par un officier de police concernant une attaque imminente, les autorités n’ont pas déployé à temps  renfort nécessaire pour contrecarrer les plans des terroristes.

En somme, cette opération témoigne d’une recrudescence des actions de grande envergure menées par des groupes terroristes, une tendance inquiétante qui s’inscrit dans la continuité des événements tragiques survenus récemment à Tawori.

 

Opération antifraude : Un faussaire de billets capturé à Zinder

La semaine dernière, le Service Inter-régional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a réalisé un coup de filet majeur qui a abouti à l’arrestation d’un individu impliqué dans la contrefaçon de monnaie. Effectivement, les policiers ont arrêté ce citoyen nigérien en possession d’une quantité significative de faux billets de francs CFA et de dollars américains.

Par conséquent, les enquêteurs du SIRPJ ont lancé l’opération après avoir reçu des renseignements précis et, suite à une enquête approfondie, ils ont localisé et arrêté le suspect. D’ailleurs, ce dernier, connu pour son commerce de mercure et son expertise dans la production de fausse monnaie, est originaire de Mai Gatari au Nigeria. De plus, il a avoué se fournir en mercure et autres composants nécessaires à la contrefaçon à Kano, avant de les distribuer sur le marché.

En outre, la fouille du faussaire a révélé les éléments suivants : 212 faux billets de 10.000 FCFA, totalisant 2.120.000 FCFA ; 135 faux billets de 100 dollars, équivalant à 8.775.000 FCFA ; un flacon de mercure blanc ; un téléphone portable Infinix ; une carte bancaire Moniepoint du Nigeria.

En somme, le Procureur de la République de Zinder a présenté le faussaire aux médias, soulignant l’importance de son arrestation dans la lutte contre la criminalité financière.

Enfin, ces derniers temps, plusieurs réseaux de contrefacteurs ont été démantelés par les forces de sécurité dans cette région frontalière avec le Nigeria. Ainsi, les faussaires semblent privilégier les coupures élevées de CFA et de dollars, introduisant ainsi de la monnaie contrefaite dans l’économie nationale, avec des répercussions néfastes bien connues.

L’arrestation d’un baron du banditisme nigérian au Niger

Dans un élan de coopération transfrontalière exemplaire, les forces de sécurité nigériennes ont réussi un coup de filet majeur en capturant un des plus redoutés malfaiteurs nigérians, surnommé Kachallah Mai Daji, aux abords de la cité limitrophe d’Illela.

L’opération, fruit d’une stratégie de lutte contre le fléau du banditisme qui sévit dans la région, a permis de neutraliser celui qui était à la tête d’une organisation criminelle semant l’effroi dans le nord-est du Nigeria depuis une décennie. Les autorités nigérianes, appuyées par des spécialistes de la contre-insurrection, ont confirmé que l’individu, désormais entre les mains de la justice, est responsable de multiples exactions : homicides, incendies volontaires, enlèvements massifs et extorsions.

Le brigand, dont l’influence s’étendait sur plusieurs hameaux de la région d’Illela, imposait un règne de terreur sur des communautés telles que Tozai, Sabon Garin Darna, et d’autres localités avoisinantes, où il exerçait notamment un racket systématique.

L’arrestation de Kachallah Mai Daji, survenue alors qu’il orchestrait un vol de bétail à la lisière des frontières nigéro-nigérianes, marque un tournant décisif dans la bataille contre la criminalité organisée et souligne l’importance de la collaboration interétatique pour assurer la sécurité des populations vulnérables face aux menaces transnationales.

L’arrestation de Kachallah Mai Daji n’est pas seulement une victoire pour la sécurité nigérienne, mais un symbole fort de la résilience des états face à la criminalité transfrontalière. Cet événement marque l’aube d’une ère nouvelle où la coopération et la détermination des forces de l’ordre peuvent triompher sur l’adversité et instaurer un climat de paix durable pour les générations futures. La chute de ce baron du crime est un message clair : la justice, même face aux défis les plus sombres, ne cesse de briller comme un phare d’espoir.

Attaque terroriste à Diffa : projet agricole crucial compromis

Diffa, le 23 avril – Une attaque d’une violence inouïe a secoué la région de Diffa ce matin à 9 heures, lorsque des militants présumés de Boko Haram ont pris d’assaut le site de l’ONAHA de Lada. Cette  attaque éclair a gravement blessé quatre membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), qui reçoivent actuellement des soins intensifs. De plus, les assaillants ont dérobé deux véhicules lors de cette attaque.

Le site visé est d’une importance capitale pour la nation, car il abrite des projets cruciaux d’aménagement agricole financés par le programme de grande irrigation du Fonds de Solidarité et de Soutien aux Populations (FSSP). Ces initiatives sont essentielles pour garantir la sécurité alimentaire et la souveraineté du pays.

Le 30 mars dernier, le colonel Mahaman Elhadj Ousmane, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, avait inauguré un ambitieux processus de réhabilitation sur ce même site. Malheureusement, les travaux ont dû être suspendus suite à cette tragédie.

L’attaque s’est produite près des frontières avec le Tchad, le Nigeria et le Cameroun, dans la région du lac Tchad, une zone qui est depuis longtemps le théâtre d’une intense activité terroriste, en particulier du côté nigérian.

Cette nouvelle agression soulève des questions alarmantes sur la sécurité dans la région et met en lumière la vulnérabilité des projets vitaux pour le développement et le bien-être des populations locales. Les autorités sont actuellement en alerte maximale, et une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de cet acte barbare et récupérer les biens volés.

La communauté internationale observe de loin la région dans ces moments difficiles, car elle a les mains liées par la transition. Les habitants de Diffa et des environs affrontent l’adversité avec courage et détermination.

Niger : Attaques terroristes dans la région de Tillabéri

Le Niger a été le théâtre d’attaques terroristes ces derniers jours, mettant en danger la vie des civils et la stabilité de la région. Plusieurs dizaines de terroristes de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont ciblé des villages et des hameaux dans la commune de Kokorou, située dans la région de Tillabéri.

Pertes en vies humaines et pillages de boutiques lors des attaques terroristes de kokorou

En effet , le 14 avril, des dizaines de têtes de bétail ont été dérobées dans les hameaux de Moma Doungouro et de Moma Boungou, situés à 15 km au nord-ouest de Kokorou. Ces attaques ont eu un impact direct sur les moyens de subsistance des habitants de la région.

Par ailleurs , le lundi  15 avril, au environ  17 heures, les terroristes de l’EIGS ont lancé une attaque contre le village de Diblo, situé à 10 km à l’ouest de Kokorou. Les terroristes ont pris pour cible la population locale, entraînant un bilan provisoire très lourd. Ils ont tué plus de 15 civils, et la violence a poussé de nombreux villageois à fuir les environs.

En plus de causer des pertes en vies humaines, les EIGS ont pillé des boutiques, aggravant ainsi la situation économique et sociale de la région.

Les terroristes ont ensuite pris la direction du nord, laissant derrière eux un climat de peur et d’insécurité.  La région de Tillabéri fait face à d’importants défis sécuritaires. Les attaques récentes mettent en évidence la nécessité urgente d’une action coordonnée pour assurer la protection des civils et le rétablissement de la paix.

Les autorités nigériennes doivent également intensifier leurs efforts pour contrer ces groupes terroristes, tout en cherchant des solutions politiques pour apaiser les tensions entre les communautés frontalières. La sécurité et le bien-être des habitants de Tillabéri dépendent de leur capacité à agir rapidement et efficacement face à cette menace persistante.

Ces attaques terroristes sont tragiques et soulignent l’importance de la sécurité et de la stabilité dans la région de Tillabéri. Les civils innocents paient un lourd tribut, et il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour protéger la population et prévenir aussi  de nouvelles violences.

Saisie record de stupéfiants par la patrouille mixte de Boboye

Grâce aux renseignements communiqués par les citoyens, l’équipe de surveillance conjointe de Boboye a effectué une saisie remarquable le samedi 13 avril 2024. Cette opération a permis de confisquer une importante quantité de drogue, composée de 262 boules, 5 carnets de chanvre indien, 20 036 comprimés de tafrakings225, 800 comprimés de D5, et 700 comprimés d’exole, d’une valeur totale de 30 786 000 francs CFA. Le général de brigade Iro Oumarou, gouverneur de la région de Dosso, a reçu la présentation de cette saisie le lundi 15 avril.

La Lutte contre le trafic 

Le gouverneur de Dosso a saisi l’opportunité pour saluer cette prouesse des éléments de la patrouille mixte. En effet, Dosso est devenu un boulevard de trafic de tout genre, englobant non seulement la drogue, mais aussi les armes, les munitions, le carburant et les motos utilisées pour ravitailler les terroristes. Le général de brigade Iro Oumarou a exprimé sa reconnaissance envers les forces de défense et de sécurité qui se battent sans relâche, de jour comme de nuit, pour endiguer ce phénomène. Il a exhorté ces dernières à redoubler d’efforts et de vigilance afin d’arrêter cette hémorragie qui devient de plus en plus inquiétante.

La patrouille mixte de Boboye excelle dans la saisie de stupéfiants.

La patrouille mixte de Boboye s’est distinguée par de nombreuses prouesses en matière de saisies au cours des derniers mois. Elle a battu des records, ce qui lui a valu les témoignages officiels de satisfaction décernés par le général de brigade Iro Oumarou. Ce dernier encourage les éléments de la patrouille mixte à persévérer au-delà de leurs efforts actuels. Il invite également les populations de la région à collaborer davantage en matière de renseignement et d’information. La présente saisie illustre parfaitement l’efficacité de cette unité, car elle constitue la plus grande opération réalisée jusqu’à présent.

Appel à la vigilance des population

Le président du tribunal de grande instance de Dosso, ainsi que le responsable local de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, ont tous deux exprimé leurs points de vue. Ils ont félicité les forces de défense et de sécurité et les ont exhortées à maintenir leur vigilance et leur professionnalisme. Par ailleurs, ils ont appelé les populations à être plus vigilantes dans la dénonciation des activités criminelles afin de contribuer à endiguer ce fléau.

Cette saisie record témoigne de l’engagement des autorités et des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Elle constitue un pas significatif vers un Dosso plus sûr et protégé.

Véhicule de patrouille nigérienne heurté par un IED

Le 8 avril à 15 heures, un véhicule de patrouille des Forces Armées Nigériennes (FAN) a tragiquement heurté un engin explosif improvisé (IED) à proximité du village de Tingara dans la région de Tillabéri, près de la frontière avec le Mali. Cette attaque a tué six soldats et en a grièvement blessé deux autres, évacués par la suite vers Niamey.

En réponse à cette tragédie, l’armée de l’air nigérienne a mené des frappes aériennes qui ont permis la neutralisation d’une dizaine d’individus identifiés comme des terroristes. Ces frappes ont abouti à saisir un énorme butin de guerre, dont des armes, des véhicules, etc. L’État Islamique au Grand Sahara (EIGS), actif dans la région, aurait récemment renforcé sa capacité à fabriquer des engins explosifs, avec l’arrivée d’artificiers qui proviendraient du Moyen-Orient.

Cette attaque souligne la menace persistante des groupes terroristes dans la région et met en évidence la nécessité de renforcer la sécurité et de protéger les civils et les forces de sécurité. Le Niger, comme ses voisins le Burkina Faso et le Mali, continue de faire face à des défis sécuritaires complexes liés aux engins explosifs improvisés. En somme, Les autorités doivent rester vigilantes et coordonner leurs efforts pour contrer cette menace croissante.

Niamey durcit les conditions d’entrée pour les Français au Niger

Dans une démarche sans précédent, la capitale du Niger, Niamey, a annoncé l’introduction de mesures de sécurité renforcées visant spécifiquement les ressortissants français. Ces mesures interviennent dans un contexte de vigilance accrue face à des activités jugées subversives.

Depuis peu, les autorités nigériennes exigent des citoyens français, en plus d’un visa en règle, un laisser-passer spécial délivré par le ministère de l’Intérieur. Cette nouvelle couche de contrôle vise à prévenir l’entrée sur le territoire de personnes se présentant faussement comme des membres d’organisations non gouvernementales pour mener des opérations déstabilisatrices.

À l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, les mesures se sont concrétisées par l’instauration de files d’attente séparées pour les voyageurs français et des inspections minutieuses effectuées par la Direction de la surveillance du territoire (DST). Ces dispositions ont déjà conduit à plusieurs incidents de refoulement, affectant même des individus dont les documents étaient parfaitement en ordre.

Le gouvernement du Niger affirme que ces nouvelles exigences sont essentielles pour sauvegarder la sécurité nationale et contrer toute forme d’ingérence étrangère. En filtrant plus efficacement les entrées, le Niger espère dissuader l’infiltration d’éléments malveillants et maintenir l’intégrité de ses frontières.

Ces développements soulignent la détermination du Niger à protéger sa souveraineté et à répondre fermement aux menaces potentielles, tout en soulignant les défis que cela pose pour la libre circulation des personnes et la coopération internationale.

Coopération Niger-Allemagne : un sommet pour la défense

Dans l’enceinte feutrée du Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, une réunion de haut niveau s’est tenue ce matin, marquant une étape significative dans le renforcement de la coopération bilatérale entre la République Fédérale d’Allemagne et le Niger. Le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, figure emblématique de la défense nationale, a accueilli avec distinction une délégation allemande de premier plan, dirigée par le Général de Corps d’Armée Gunter SCHNEIDER, Directeur Général de la Stratégie et des Opérations au sein du prestigieux Ministère Fédéral Allemand de la Défense.

Cette entrevue diplomatique, faisant suite à la visite du Ministre Allemand de la Défense en décembre de l’année écoulée, a été l’occasion d’aborder des questions cruciales pour l’avenir de la collaboration militaire entre les deux nations. Les discussions ont porté sur l’impulsion nouvelle à donner à la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la défense, un secteur clé pour la stabilité régionale et la sécurité internationale.

SEM Schnakenberg OLIVER, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, a pris part à la rencontre, témoignant ainsi de l’importance accordée à ces échanges par les deux gouvernements. Également présent, le Colonel Major Hamadou Djibo BARTIE, Directeur des Relations Extérieures du Ministère de la Défense Nationale, a souligné l’engagement continu du Niger dans le renforcement des liens stratégiques avec l’Allemagne.

Les retombées de cette réunion, bien que non divulguées dans leur intégralité, promettent d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération militaire et stratégique, et de consolider les fondations d’une entente mutuellement bénéfique pour la paix et la prospérité des deux pays.

Arsenal clandestin intercepté au Niger : les États-Unis dans la mire

Dans une opération qui a suscité autant d’émoi que d’interrogations, les forces de sécurité du Niger ont saisi un camion en route vers la Côte d’Ivoire, dissimulant sous des vivres un arsenal de guerre d’une ampleur considérable. Le Bulletin d’information des forces de défense et de sécurité couvrant la période du 17 au 20 mars 2024 a révélé cette situation troublante.

Cette saisie comprend un inventaire aussi diversifié qu’inquiétant : 1140 munitions, 28 douilles de projectiles, 5 jumelles, 2 casques de tir, et 3 drapeaux américains. Plus troublant encore, la présence d’un passeport et d’un permis de conduire américains, ainsi que des cartes bancaires au nom de deux individus de nationalité américaine, soulève des questions quant à l’implication potentielle des États-Unis.

Ces indices, pointant vers une origine américaine, plongent les autorités dans une enquête complexe, cherchant à démêler l’écheveau des responsabilités et à comprendre les ramifications internationales de cette affaire. L’origine exacte et la destination finale de cet arsenal demeurent enveloppées de mystère, et l’enquête en cours s’efforce de lever le voile sur cette opération clandestine.

La communauté internationale observe avec attention, tandis que les implications géopolitiques de cette découverte pourraient se révéler considérables. Les résultats de l’enquête pourraient non seulement éclairer les circonstances de cette saisie mais également influencer les relations diplomatiques futures.

Une affaire à suivre de près, tant les conséquences pourraient redessiner les contours de la coopération sécuritaire dans la région.

Le Préfet de Tahoua inspecte les services techniques de son rayon

Le mardi 27 février 2024, le préfet du département de Tahoua, Yoni Badjieba Dilembou, a effectué une tournée des services techniques déconcentrés de son entité administrative dans la ville de Tahoua. Il s’agissait pour lui de vérifier les conditions de travail des agents de l’État et de leur rappeler leurs obligations.

En effet, le préfet a visité successivement la Direction départementale de la santé (DDS), l’Inspection d’enseignement secondaire général de Tahoua 2 (IESG), la Direction départementale de l’environnement (DDE), l’Inspection franco-arabe et la Direction départementale de l’élevage (DDEL). À chaque étape, il a échangé avec les responsables et les agents sur les activités, les difficultés et les perspectives de leurs services.

Le préfet a également profité de cette occasion pour leur adresser un message ferme et sans équivoque : il leur a demandé de se remettre au travail et de contribuer au développement harmonieux du pays, sous l’impulsion des plus hautes autorités nigériennes, notamment le président du CNSP, chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre, Mahamane Ali Lamine Zeine. Il leur a enjoint de respecter les horaires de service, d’être ponctuels et assidus et de faire leur travail normalement. « La récréation est terminée », a-t-il lancé. « Nous ne tolérerons aucune absence injustifiée », a-t-il averti.

Puisque il a trouvé tous les agents sur leurs lieux de travail, contrairement à sa première visite en décembre dernier, le préfet a constaté avec satisfaction que son message a eu un écho favorable. Enfin, Il a salué la nette amélioration de la présence effective des agents au niveau des différents services visités et les a encouragés à maintenir cet élan.

 

 

 

 

 

 

 

Formation des Comités de Veille Citoyenne au Niger

Le 27 février 2024, une formation destinée à renforcer les capacités des comités de veille citoyenne (C2VC) des huit régions du Niger a été lancée à Tahoua. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large visant à protéger la sécurité humaine en luttant contre la corruption, l’instabilité et les conflits dans quatre pays : le Niger, le Nigeria, le Mali et la Tunisie.

Formation pour la réforme du secteur de la sécurité et de la gouvernance sécuritaire dans un État de droit

En effet, la formation, présidée par le secrétaire général du gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, a rassemblé quarante participants, dont des membres des forces de défense et de sécurité (FDS) et des acteurs de la société civile des régions. M. Assakalé a souligné l’importance de cette formation pour la réforme du secteur de la sécurité et de la gouvernance sécuritaire dans un État de droit.

Importance de la lutte contre l’insécurité

Le président de la section nigérienne de Transparency International, M. Maman Wada, a rappelé que cette formation fait partie d’une série d’activités visant à lutter contre l’insécurité et pour la sécurité humaine.  Il a souligné l’importance de la sensibilisation, de la formation et de l’information de tous les acteurs pour renforcer la confiance entre les forces de défense et les citoyens.

Maman Wada a également signalé la nécessité de privilégier les valeurs de transparence, d’intégrité, de redevabilité et de responsabilité et de combattre ensemble le phénomène de corruption.

Reconnaissance aux partenaires et impact attendu de la formation

Pour clore son propos, le secrétaire général du gouvernorat de Tahoua a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui ont rendu possible la réalisation de toutes leurs activités. Il est important de noter en plus que cette formation est une initiative de l’Association nigérienne de lutte contre la corruption, une section de Transparency International. Elle a aussi bénéficié du soutien financier du ministère des Affaires étrangères du royaume des Pays-Bas et de l’appui technique du programme Défense et sécurité de Transparency International.

En outre, Maman Wada a exprimé sa conviction que cette formation apportera une grande plus-value dans le combat contre l’insécurité et pour l’avènement d’un environnement de paix et de développement garantissant tous les droits humains, notamment dans l’espace sahélien, une région habitée par environ 100 millions d’habitants et en proie à plusieurs formes d’insécurité, de conflits et de violations graves des droits humains.

En somme, Cette formation qui a duré une journée est un exemple concret de la collaboration internationale pour renforcer la gouvernance sécuritaire et lutter contre la corruption.

Dosso: un arsenal d’explosifs saisi par les forces de l’ordre

C’est une découverte effrayante qu’a faite la patrouille mixte départementale de Boboye, dimanche soir, à Fabidji. Sous les ordres du commandant de la Garde nationale Harouna Dalimane, les agents ont intercepté deux individus à bord de deux motos transportant une importante quantité de munitions composée de 1.980 bâtonnets d’explosifs. L’un des suspects a réussi à s’échapper, tandis que l’autre, originaire de Tanda dans le département de Gaya, a été arrêté. Les deux hommes se rendaient avec cette cargaison explosive à Niamey, la capitale du pays.

Présentation du butin saisi par les forces de l’ordre à Dosso.

Ce lundi matin, le gouverneur de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou, a présenté au public ce butin de guerre saisi par les forces de l’ordre, entouré de ses proches collaborateurs. Il a profité de l’occasion pour rappeler les différentes saisies de stupéfiants effectuées dans la région, dont celle de 100 kg de drogue d’une valeur de 28 millions de francs il y a deux semaines.

Mais au-delà de ces produits, le général de brigade Iro Oumarou a dénoncé le stratagème des bandits armés qui mettent les munitions dans des bidons pour faire croire que c’est du carburant. La présente saisie d’explosifs en direction de Niamey est la preuve éclatante de ce trafic dangereux. Dieu seul sait, a souligné le gouverneur de Dosso, combien d’explosifs sont passés et quelles étaient les intentions criminelles des trafiquants. L’enquête va se poursuivre, a-t-il assuré.

Le gouverneur de Dosso a alerté sur la gravité de la situation, car jusque-là, il s’agissait de trafiquants de stupéfiants, mais maintenant, on assiste à des armes de guerre. Ce qui est dommage, a regretté le gouverneur de Dosso, c’est que « le ver est dans le fruit », car les terroristes utilisent dans cette affaire nos frères qui sont parmi nous. C’est pourquoi, le général de brigade Iro Oumarou a invité les populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité et à doubler de vigilance pour montrer à la face du monde que cette affaire est réelle.

Le Niger résiste à l’ingérence française dans sa souveraineté

Le gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Abdou Assoumane Harouna, a dénoncé vendredi 23 février 2024 au gouvernorat la saisie par les forces de l’ordre, notamment les brigades de recherches, d’une importante quantité d’armes, de munitions et de matériels de guerre à Niamey.

Cette saisie de matériels de guerre a été faite entre le 19 et le 20 février au niveau du siège du projet Eucap Sahel et dans le quartier Tchangarey, dans une villa anciennement occupée par les forces françaises.

Cette découverte du matériel de guerre « prouve à suffisance que les faux amis du Niger n’ont jamais renoncé à leur projet de déstabilisation de notre pays », a déclaré le gouverneur de Niamey. Leur coopération « étant toujours inscrite dans les complots permanents, qu’ils retiennent que le peuple nigérien est résolument et définitivement engagé pour consolider et sauvegarder son indépendance retrouvée », avait-il martelé.

La France qui refuse d’abandonner son ancienne colonie pour des raisons qui lui sont propres.

Le général de brigade Abdou Assoumane Harouna a aussi rappelé qu’après les événements du 26 juillet 2023, « lorsque notre pays, en toute souveraineté, avait demandé le départ des troupes françaises, un agent des renseignements français disait à haute et intelligible voix que le départ des forces françaises du Niger serait pour eux, l’occasion en or pour mener des actions de déstabilisation du Niger ». Cependant, lorsqu’une puissance mondiale, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, s’accroche à une ancienne colonie indépendante depuis 1960, que certaines institutions internationales, « pour des raisons qui leur sont propres », classent toujours parmi les pays les plus pauvres au monde, il y a questionnement, selon le gouverneur.

Par ailleurs, selon lui, cette puissance mondiale, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, ne cesse de s’ingérer dans les affaires d’une ancienne colonie devenue indépendante depuis 1960. Elle use de tous les moyens pour empêcher cette ancienne colonie de s’exprimer librement sur la scène internationale, de bénéficier de la solidarité des institutions sous-régionales et de se défendre contre les menaces militaires. Elle refuse même de respecter les accords qu’elle a signés avec cette ancienne colonie et qu’elle a dénoncés unilatéralement. Cette puissance a bien des raisons de s’acharner contre cette ancienne colonie, qui a décidé de prendre son destin en main et de préserver sa souveraineté et sa dignité.

Le Niger assume totalement sa souveraineté.

Mais en face, dit-il, « il y a désormais une ancienne colonie devenue indépendante depuis 1960, qui a décidé d’être réellement indépendante, totalement souveraine, libre de ses orientations visant la prospérité de son peuple dans la dignité, maîtresse de la gestion de ses ressources et de ses choix stratégiques ».

« Notre souveraineté n’est pas négociable, notre choix souverain est irréversible et nous saurons résister à toute forme de déstabilisation d’où qu’elle vienne », a enfin déclaré le gouverneur de Niamey.

Le général de brigade a surtout renouvelé les remerciements des autorités ainsi que les encouragements aux forces de défense et de sécurité, tout en appelant les populations à redoubler de vigilance et à collaborer davantage avec les FDS.

Plus de 10 millions de francs CFA de cannabis saisis à Tahoua

Les agents des eaux et des forêts de la région de Tahoua ont réalisé un coup de filet spectaculaire ce 14 février en saisissant plus de 100 kg de cannabis d’une valeur de plus de 10 millions de francs CFA, ainsi que deux motos, trois téléphones portables et une somme d’argent. Une patrouille a arrêté les trafiquants, dont une femme déjà connue des services de police, au village de Toudoun Doki, à 5 km de la ville de Tahoua. Ils ont été remis aux éléments de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (OCRTIS), antenne de Tahoua, pour les besoins de l’enquête.

Le gouverneur de Tahoua félicite les agents des eaux et des forêts pour la saisie de plus de 10 millions de francs CFA de cannabis

Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel major Oumarou Tawayé, s’est rendu sur les lieux pour féliciter les agents des eaux et des forêts pour leur bravoure et leur professionnalisme. Il a salué le travail remarquable des forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et le terrorisme, qui sont étroitement liés.

Par ailleurs, le colonel major Oumarou Tawayé a rappelé que c’est la troisième ou quatrième fois qu’il se rend à la Direction régionale de la Police nationale de Tahoua (DRPN) pour constater les résultats de cette lutte sans merci. Il a également déploré la gravité de la situation, qui menace la sécurité et la santé des populations, notamment des jeunes.

Le gouverneur de la région de Tahoua a appelé à une collaboration renforcée entre les FDS et les citoyens pour dénoncer et prévenir ce genre de pratiques. Il a enfin encouragé les FDS à poursuivre leurs efforts pour éradiquer ce fléau et dissuader les potentiels candidats.

Les agents des eaux et des forêts, acteurs clés de la lutte contre le trafic des stupéfiants

Le chef de brigade des eaux et des forêts, Ibrahim Issa, a quant à lui fait le point sur les différentes opérations menées par ses agents ces derniers mois, qui ont permis de saisir 50 briques de cannabis, 150 bidons de carburant frauduleux et des centaines de tortues en circulation illégale. Il a promis de continuer à traquer les trafiquants et les fraudeurs, en collaboration avec les autres services de sécurité.